Page 28 - LES PROTOCOLES DES SAGES DE SION
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Nous  avons  eu  soin  d’insérer,  dans  les  Constitutions,  des  droits

               qui  sont  pour  la  masse  purement  fictifs.  Tous  les  soi-disant

               « droits  du  peuple »  ne  peuvent  exister  que  sous  forme  d’idées

               inapplicables en pratique.




               Le pouvoir contre le peuple

               Qu’importe  à  un  ouvrier  prolétaire,  courbé  en  deux  par  un  dur

               labeur et opprimé par son sort, qu’un bavard obtienne le droit de

               parler, ou un journaliste celui de publier une sottise quelconque ?


               A quoi sert une Constitution au prolétariat s’il n’en retire d’autre

               avantage que les miettes que nous lui jetons de notre table, en

               échange  de  ses  votes  pour  l’élection  de  nos  agents ?  Les  droits

               républicains  sont  une  ironie  pour  le  pauvre,  car  la  nécessité  du

               travail quotidien l’empêche d’en retirer aucun avantage, et ils ne


               font  que  lui  enlever  la  garantie  de  salaire  fixe  et  assuré,  le

               rendant dépendant des grèves des patrons et des camarades.



               Noblesse et profiteurs

               Sous nos auspices, la populace extermina l’aristocratie qui, dans


               son intérêt propre, avait pourvu aux besoins du peuple et l’avait

               défendu,  car  son  intérêt  est  inséparale  du  bien-être  de  la

               populace.  De  nos  jours,  ayant  détruit  les  privilèges  de  la

               noblesse, le peuple tombe sous le joug de profiteurs rusés et de

               parvenus.



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