Page 57 - Les jours de Noé et du Déluge
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puissant qui laisse place à quantité d’interprétations. Là est
l'utilité d'employer l'étymologie et de se laisser guider par l'Esprit
de Christ dans le contexte des Saintes-Écritures afin de
comprendre l'encadrement historique et culturel des
enseignements qui se trouvent dans le texte. Saisir les
significations figuratives qu'il présente ne se fait pas par l'intellect
seulement, mais surtout par la révélation que l'Esprit de Christ
nous accorde. Il ne s'agit donc pas ici d'une connaissance
académique, mais d'une appréhension spirituelle qui nous donne
une perception lucide de la profondeur du symbolisme utilisé.
Le monde spirituel du Jardin d’Éden était parfait et donc
impossible à comprendre par un être imparfait à moins d'en
recevoir la révélation par l'Esprit de Dieu. Le mot «Éden» signifie
«délices, plaisirs, plaisance, agrément, bienveillance, grâce,
privilège», il implique un état d'être et non une localité
géographique comme plusieurs se l'imaginent faussement. Les
archéologues et chercheurs de trésors qui se donnent à la
recherche d'un Éden littéral perdre leur temps, jamais ils ne le
trouveront. De même ceux qui cherchent l'Église de Christ en ce
monde, elle demeurera toujours introuvable à leur entendement
car elle n'est pas ce qu'ils s'imaginent qu'elle est. Éden est
l'existence primaire de l'être humain avant que le péché
apparaisse sur la scène pour tout détruire. Il s'agit en effet d'une
dimension d'existence divine dans laquelle l'Esprit de Dieu était