Page 32 - CORRUPTION DE LA NATURE HUMAINE
P. 32

Jean: «Le péché  est la transgression de la loi» (1 Jean
               3:4).


               La  nature  du  péché  a  été  décrite  comme  étant  de
               l’égocentrisme,  car  en  se  déclarant  indépendant
               l'homme est centré sur lui-même. Cette pensée est très

               bien traduite dans Ésaïe 53:6: «Nous étions tous errants
               comme  des  brebis,  chacun  suivait  sa  propre  voie».
               Regardons  de  plus  près  les  implications  de  ce  verset.

               Parmi les animaux les moins intelligents de la ferme, les
               brebis  sont  généralement  inconscientes  du  danger
               jusqu’à ce qu’il soit trop tard. La tendance naturelle des
               brebis est de vagabonder. A moins que le berger ne les

               garde dans le troupeau, elles s’égarent rapidement.

               Le  péché  est  un  problème  universel  qui  nous  touche

               tous.  Écoutez  ces  paroles  du  poète  et  critique,  William
               Ernest  Henley,  «une  brebis  errante»  qui  semble  s’être
               endurcie  à  sa  manière:  «Peu  importe  l’étroitesse  de  la
               porte,  peu  importe  le  poids  de  châtiment  dont  parle  le

               parchemin;  je  suis  maître  de  mon  destin,  je  suis  le
               capitaine  de  mon  âme».  L’étendue  du  péché  est  si
               grande  que  la  Bible  utilise  de  nombreux  mots  pour
               exprimer  sa  nature  épouvantable  et  ses  effets

               désastreux.    Des   idées   comme      la   rébellion,   la
               méchanceté,  la  confusion,  la  honte,  manquer  le  but,
               l’infidélité,  l’anarchie,  l’ignorance,  la  désobéissance,  la
                                           30
   27   28   29   30   31   32   33   34   35   36   37