Page 161 - LES ASSASSINS DE LA CROIX
P. 161

conduira  à  leur  destruction  certaine.  Lorsque,

               sous l'appel et la direction de l'Esprit de Christ,
               nous  citons  les  Écritures  pour  dénoncer  ce  qui

               est  erroné  ou  mal,  ce  n'est  donc  pas  notre

               opinion  personnelle,  mais  le  jugement  de  Dieu.
               Les serviteurs fidèles avertiront toujours les gens

               des dangers des faux enseignants, tandis qu'un

               mercenaire  les  ignore  ou  les  détourne  pour  en
               cacher  l'inconvenance,  ou  encore  il  s'en  moque

               et déforme les propos de ceux qui les exposent.
               Celui (celle) qui ne voit pas les implications des

               faussetés  est  soit  récemment  converti  et

               immature, ou pire, il est un aveugle hypocrite et
               prétentieux,  ce  que  l'Écriture  nomme  «un  faux

               frère».


               Nous  sommes  pleinement  convaincu  que  des

               gens réprouvés n'ont pas apprécié que Paul cite
               les  noms  de  certains  qui  l'avaient  accompagné

               en mission. Il a donné les noms de Phygelle et de

               Hermogène, qui l'avaient abandonné en Asie, et
               a  averti  le  Corps  de  Christ  (2  Timothée  1:15).

               L'apôtre Paul a également averti l'Église au sujet

               de  Démas:  «car  Démas  m'a  abandonné,  par

                                           161
   156   157   158   159   160   161   162   163   164   165   166