Page 154 - LES ASSASSINS DE LA CROIX
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Déjà  les  contemporains  de  Jean  le  Baptiste

               avaient compris l’importance capitale de la vérité
               face  à  la  séduction  du  miracle:  «Jean  n’a  fait

               aucun  miracle,  mais  tout  ce  qu’il  a  dit  de  cet

               homme (Jésus) était vrai» (Jean 10:41). De même
               Jésus déclarait: «Plusieurs me diront en ce jour-

               là:  Seigneur!  Seigneur!  n'avons-nous  pas

               prophétisé  en  ton  nom?  et  n'avons-nous  pas
               redressés des consciences déréglées en ton nom?

               et  n'avons-nous  pas  fait  plusieurs  miracles  en
               ton nom? Alors je leur dirai ouvertement: Je ne

               vous ai jamais connus; retirez-vous de moi, vous

               qui  faites  métier  de  fraudeur»  (Matthieu
               7:22,23).  Les  premiers  chrétiens  avaient,  eux

               aussi,  compris  l’importance  de  la  vérité,

               puisqu’ils  persévéraient  dans  la  doctrine  des
               apôtres  (Actes  2:42)  (voir:  TULIPE  les  doctrines

               de la grâce). A la fin de sa carrière, l'apôtre Paul
               entrevoyait  les  derniers  temps  où  «les  hommes

               ne  supporteront  pas  la  sainte  doctrine,  mais

               auront  la  démangeaison  d’entendre  des  choses
               agréables»  (2  Timothée  4:3).  Ce  temps  est  déjà

               arrivé, nous en avons amplement d'évidences en

               regardant  aux  sectes  dites  Évangéliques  qui  se

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