La Terre et le Géocentrisme

 

par Jean leDuc

 

 

 

TABLE DES MATIÈRES

 

Chapitre 1: La Terre: un seul Continent

 

Chapitre 2: Le Géocentrisme de la Bible

 

Chapitre 3: La Terre au centre d'un univers sphérique

 

Chapitre 4: Vers l'Héliocentrisme

 

Chapitre 5: L'Astronome Tycho Brahe

 

Chapitre 6: Astronomie Biblique

 

Chapitre 7: LISEZ ET COMPRENEZ CELA

 

 


 

La Terre: un seul Continent

"Puis Dieu dit: Que les eaux qui sont au-dessous des cieux se rassemblent en un seul lieu, et que la terre paraisse; et cela fut ainsi.  Et Dieu nomma la terre, Continent; et il nomma l'amas des eaux, Océan; et Dieu vit que cela était bon.  Puis Dieu dit: Que la terre pousse de la végétation, des herbes portant semence, des arbres fruitiers portant du fruit selon leur espèce, qui aient leur semence en eux-mêmes sur la terre; et cela fut ainsi.  Et la terre produisit de la végétation, des herbes portant semence selon leur espèce, et des arbres portant du fruit, qui avaient leur semence en eux-mêmes, selon leur espèce; et Dieu vit que cela était bon.  Et il y eut un soir, et il y eut un matin; ce fut le troisième jour."  Gen. 1: 9-13

 

Avant que rien n'existe de tout l'univers actuel, Dieu qui n'a pas de commencement est présent. Et il nous permet d'assister au déroulement de son travail de création. Quand nous voulons fabriquer un objet quelconque, nous avons d'abord besoin d'un certain matériel. Mais à Dieu il suffit de parler pour que tout soit fait à partir de rien. Il dit, et voici que surgissent le ciel, la terre, les nuées, les mers, le «sec», le firmament avec ses luminaires: le soleil, la lune, les étoiles innombrables, l'infiniment grand et l'infiniment petit, la prodigieuse variété des plantes et des animaux. Ce récit, à la fois majestueux et simple, apporte une réponse définitive à la grande question que les hommes, depuis toujours, n'ont cessé de se poser: «Qui a mesuré les eaux... réglé les cieux... pesé les montagnes...? Qui a créé ces choses...?» (Ésaïe 40:12, 26; Proverbes 30:4). Oui, qui a dessiné la forme parfaite des cristaux de neige, construit l'extraordinaire structure de l'insecte le plus ordinaire, choisi la couleur et le parfum de la fleur la plus commune? Hébreux 1:2-3 nous donne la réponse: Jésus, l'auteur de notre salut, est également le Créateur de toutes ces merveilles (voir aussi Proverbes 8:27 à 31).

 

Une pendule témoigne de l'habileté de l'horloger qui l'a construite. Ainsi «les cieux racontent la gloire de Dieu et l'étendue annonce l'ouvrage de ses mains» (Psaume 19:1). «Regardez aux oiseaux du ciel... étudiez les lis des champs...», invite le Seigneur Jésus (Matthieu 6:26, 28). Hélas! combien restent aveugles à ces beautés de la nature, ne savent pas y discerner «sa puissance éternelle et sa divinité» (Romains 1:20). À ces versets si clairs, les incrédules ont cherché à substituer leurs théories sur les origines de l’univers et de la vie. Mais ne craignons pas de voir jamais les spéculations de l'esprit humain ou les découvertes géologiques ébranler la moindre des déclarations divines.

 

Rappelons-nous que dans ce domaine ce n'est pas la science qui peut instruire ni l'intelligence qui peut comprendre. C'est la Parole qui instruit et la foi qui comprend (lire Hébreux 11:3). Là où régnaient les ténèbres, Dieu a fait luire la lumière de sa présence. D'une scène de désolation, il a fait un monde ordonné et habitable. Mais la terre est encore vide. Et «le Dieu qui a formé la terre... ne l'a pas créée pour être vide», mais «pour être habitée» (Ésaïe 45:18). Par un dernier acte souverain il crée l'homme et le fait à son image, son représentant, chef sur toute la création.

 

Dans les quatre premiers jours, Dieu fait sortir par sa lumière l’ordre du sein des ténèbres et de la confusion. Le premier jour, la lumière ; la scène de la puissance céleste au-dessus de la terre, le second jour ; Il sépara ce qui était formé et en ordre, d’une part, d’avec la masse puissante mais sans forme, des eaux, d’une autre part ; puis, il orna de beauté et de fertilité la scène habitable et mise en ordre, dans le troisième jour. Les symboles d’une puissance directrice furent mis, d’une manière visible, à leur place, le quatrième jour.

 

Le théâtre du développement et de la domination de l’homme était formé ; l’homme n’y était pas encore. Mais avant de créer l’homme, Dieu créa des êtres vivants de toute espèce dans les mers, sur la terre et dans l’air, qui devaient se propager et multiplier les preuves de la puissance vivifiante de Dieu, par laquelle il pouvait communiquer à la matière une énergie vivante. Ainsi, non seulement fut formée une scène où les conseils de Dieu envers l’homme pouvaient se déployer, mais encore apparurent ces existences que l’homme devait gouverner de manière à manifester ses énergies et ses droits, selon la volonté de Dieu et comme tenant Sa place, comme étant Son vice-gérant sur la terre.

 

L’homme est à part et distinct de tout, le centre de tout, le dominateur de toutes les créatures, auxquelles il s’intéresse parce qu’elles lui appartiennent, vivant dans sa propre sphère de bonheur selon sa nature, en ordonnant, quant aux autres créatures, toutes choses en bénédiction, car toutes lui sont assujetties. En un mot, l’homme est placé au milieu de toute cette création ainsi préparée et de même la Terre où il habite est placé au centre de l'univers. Cette masse des éléments primordiaux fut graduellement ordonnée, divisée, équilibrée, et mit en mouvement; formant en premier notre Terre comme centre de l’univers, et ensuite le soleil, la lune, les planètes et les nébuleuses d’étoiles innombrables qui gravitent autour de nous. L'ordre de la Création nous montre que la Parole de Dieu supporte le Géocentrisme et non la fausse doctrine de l’Héliocentrisme. Les versets de Gen. 1:14-18 indiquent clairement que les étoiles et les planètes furent créé après la Terre et sa végétation, et non avant comme prétend la science moderne.

 

Nous voyons aussi qu’au début, la géographie de la Terre ne fut pas la même qu’aujourd’hui; elle était formé d’un seul Continent et d’un seul Océan. Certaines évidences indiquent même qu’elle fut entourée d’une canopée atmosphérique qui maintenait une température égale partout sur le globe.

 

 

Dans ses différentes phases de transformations, ce Mega-Continent est connu sous les noms de Rodina, Gondwana et Pangaea.  La représentation que nous voyons nous donne un aperçu approximatif de l'apparence de la terre quand Noé débarqua de l'arche. La géographie de ce continent fut radicalement altérée au temps de la tour de Babel lorsque la planète Mars, dont le trajectoire fut changé lors de l'explosion de la planète Nod, passa à environ 15,000 de la Terre affectant le champs magnétique et occasionnant des bouleversements géographiques qui soulevèrent les montagnes. Des débris planétaires en orbite autour de Mars frappèrent la Terre qui fut fragmenté en sept Continents tels que nous les connaissons aujourd'hui.

 

Le Géocentrisme de la Bible

 

Le fait scientifique de la gravitation de la terre autour du soleil découvert par Galilée et Copernic s’avère être une fausseté grossière, anti-biblique et anti-chrétienne.  On peut dire de même aussi concernant les théories de l’évolution et de l’origine du monde en général popularisée dans la fameuse théorie du Big Bang.

 

Luther et Calvin, par contre, virent très tôt quel danger elles représentaient par leur contradiction des textes de la Bible: c’était un sacrilège et un blasphème que d’assurer que le soleil était immobile alors que la Bible relate comment l’Éternel arrêta le soleil pour aider Josué à triompher de ses ennemis. Or, si Dieu a arrêté le soleil, c’est que celui-ci bouge.

 

 

 

Pour la majeure partie de l'histoire de l'humanité, le Monothéiste s'est imaginé avoir les deux pieds plantés fermement sur terreLa vue présentée dans la Bible n'est aucune exception. La Bible dépeint la terre comme étant la "base" immobile de la création:

 

1. "Toi, Seigneur, tu as fondé la terre dès le commencement"  (Heb. 1: 10)

2. Le soleil, la lune, et les étoiles ont été créées après que "la ferme fondation de la terre" fut établie. (Gen. 1: 9-18)

3. "Il a fondé la terre sur ses bases, tellement qu'elle ne sera point ébranlée à perpétuité" (Psm. 104: 5)

4. "...aussi la terre habitable est affermie, tellement qu'elle ne sera point ébranlée" (Psm. 93: 1)

5. "...car les fondements de la terre sont à l'Éternel, et il a posé sur eux la terre habitable." (1 Sam. 2: 8)

6. "...mais j'ai affermi ses piliers." (Psm. 75: 3)

 

Il est important de remarquer que la Bible ne dépeint jamais la terre comme étant en mouvement, seulement "secoué," comme dans un "tremblement de terre". Luther et Calvin ont convenu que la bible annonce que la terre ne se déplace pas, et aussi que le soleil se déplace:

 

"Il (Dieu) peut commander le soleil de ne pas se lever." (Job 9: 7) plutôt que de la terre de s'arrêter (moving/spinning)." Que Dieu donnait une telle commande au soleil de s'arrêté plutôt qu'à la terre, implique une sure perspective de géocentrisme. De même, Martin Luther a précisé que "Joshua a commandé le soleil de s'arrêté et non la terre," puisque la terre a été présumée d'être au repos à tout moment. (Josh. 10: 12)

 

La Bible affirme également: "… le soleil aussi se lève, et le soleil se couche, et il soupire après le lieu d'où il se lève." (Eccles. 1: 5) "se lever" et "se coucher" peut être facile à expliquer en raison partie de sa perspective terrestre, mais il n'est pas aussi facile à expliquer "il soupire après le lieu d'où il se lève".  Cela signifie que l'auteur de l'Ecclésiaste a cru que le soleil s'est déplacé quotidiennement autour de la terre. Comparez le Psaume 19: 4-6, "...il s'égaye comme un homme vaillant pour faire sa course.  Son départ est de l'un des bouts des cieux, et son tour se fait sur l'un et sur l'autre bout; et il n'y a rien qui se puisse mettre à couvert de sa chaleur."

 

De même, la bible les déclare que les étoiles "courent" elles sont en mouvement dans les cieux, " (Juges 5: 20). Même les constellations sont en mouvement: "Peux-tu faire lever en leur temps les signes du zodiaque, et conduire la petite ourse avec les étoiles" (Job 38: 32)

 

Comparez de telles descriptions à l'astronomie moderne, qui enseigne que le soleil et les étoiles ont seulement l'apparence de se déplacer quotidiennement et de façon saisonnière autour de la terre. Cette apparence, selon eux, est due à la rotation quotidienne et aux révolutions annuelles de la terre autour du soleil. Ainsi, l'astronomie moderne considère cela faux de dire que Dieu a commandé au soleil de s'arrêter, faisant de Dieu un menteur et de la Bible une imposture. N'est-il pas étrange de voir que tant de gens qui se disent chrétien et qui affirment que la Bible est la Parole de Dieu infaillible et seule règle de la foi, se prostituer aux idées de la science moderne. L'astronomie moderne enseigne que c'est la terre qui "s'empresse" chaque jour de tourner autour du soleil et des constellations, contredisant la Parole de Dieu. Ignorer de tels versets des Écritures est la même chose que d'ignorer Dieu. Comment oser se dire chrétien et ne pas croire ce que dit la Parole de Dieu ?

 

L'idée d'une rotation de notre planète autour du Soleil ne se serait imposée que récemment. Elle a fait une première apparition au IIIe siècle avant notre ère sur une intuition, en vérité assez mal étayée, du grec Aristarque de Samos. Enseignée sans grand succès et vite oubliée, elle a réapparue que dix-sept siècles plus tard avec Copernic, lequel l'utilisa, non parce qu'il la jugeait vraie, mais en raison des commodités qu'elle offrait à l'exposition du système astronomique. Il aurait fallu attendre Galilée pour que soit envisagée sa validité et pour qu'on entamât enfin la rupture avec des millénaires de l'enseignement géocentrique des Écritures.

 

S'il est exact que l'héliocentrisme n'a réussi à s'implanter que tardivement en astronomie. Il n'en reste pas moins que cette doctrine était connue des traditions ésotériques depuis des temps immémoriaux.

 

L'argument est digne d'intérêt, mais ne va pas sans soulever quelques problèmes. Si l'héliocentrisme a bien été envisagé par toute une tradition, et non pas seulement par l'auteur du passage ci-dessus cité, il doit exister d'autres traces de sa présence dans les écrits hébraïque. Le fait que ces traces soient difficiles à déceler suggère que l'héliocentrisme a dû faire l'objet d'une transmission occulte. Si secret il y eut, quelle fut sa raison d'être? Et sous quelle forme cette doctrine fut-elle codée? Enfin, le géocentrisme étant constamment réaffirmé dans les traditions hébraïques, comment comprendre qu'il ait pu coexister avec un point de vue qui s'oppose diamétralement à lui?

 

On l'a déjà compris, la question du géocentrisme et de l'héliocentrisme n'est pas fondamentalement une question astronomique mais théologique.

 

Qu'on l'entende comme tendance descendante, Chaos primordial ou Materia Prima, la Terre est dans tous les cas ce qui se tient aux antipodes du Principe de toutes choses. De tous les existants en attente de réintégration, elle est celui qui a le plus besoin de l'assistance d'en haut. Elle est ainsi le lieu où convergent en force toutes les puissances célestes qui travaillent au retour à Dieu. En langage anthropomorphique, on pourrait dire de la Terre qu'elle est, depuis la chute, entre toutes les créatures la plus pauvre et la plus démunie et que, à cause de cela, elle constitue le souci majeur de Dieu, le centre de Ses préoccupations et le lieu où convergent toutes Ses bénédictions. L'expression symbolique de cet état de choses est la représentation d'une planète, la nôtre, occupant le centre de son monde. Tel est le sens profond du géocentrisme. Que si l'on veut comprendre, dans le cadre de cette doctrine, la raison de l'immobilité de notre terre et du mouvement que fait le Soleil autour d'elle pour y semer la lumière, il faudra se ressouvenir que le principe terrestre est par essence passif et réceptif et le principe céleste actif.

 

Il nous reste à nous demander comment il se fait que géocentrisme et héliocentrisme soient également revendiqués par les traditions.

 

On sait que dans la science profane les deux doctrines, réduites du reste à leur seul aspect astronomique, ont été conçues comme antithétiques et inconciliables. Or de ces deux doctrines il est légitime de dire, selon le point de vue où l'on se place, qu'elles ne détiennent ni l'une ni l'autre la Vérité ou encore qu'elles sont vraies toutes deux ou encore que celle-ci a plus de vérité que celle-là.  Mais la seule chose réelle et biblique qu'on ne puisse dire, c'est que l'une d'elles est fausse et l'autre vraie.

 

Les deux points de vue sont également illusoires si l'on songe que ni l'un ni l'autre ne dépasse le plan des apparences charnelles. A cet égard, la vérité n'est ni géocentrique, ni héliocentrique, mais théocentrique. Dans l'absolu, la seule Vérité est celle-ci: il y un Dieu infini, indifférencié, immuable. Il n'y a donc aucune Terre à relever de son abaissement, aucune sollicitude du Haut pour le bas, aucune aspiration du bas pour le Haut, aucun astre errant pour mener sa quête autour du Soleil, aucun Soleil pour entourer notre planète de son orbite et de ses soins. Si la science moderne relègue le géocentrisme au musée des erreurs, les Saintes Écritures relèguent l'héliocentrisme à un procès en hérésie.

 

La Terre au centre d'un univers sphérique

 

Le contexte politique

Les philosophes, mathématiciens et astronomes profanes à l'origine de la démarche scientifique sont imprégnés des nouvelles conceptions politiques nées dans les cités grecques. Comme le foyer est le cœur de la maison et l'agora le centre de décision d'une cité où les citoyens sont liés entre eux par des relations de symétrie et d'égalité, de même la Terre est le foyer fixe au centre de l'univers. La géométrisation de l'espace politique instaurée à Athènes par les réformes démocratiques de Clisthène à la fin du VIe siècle, se retrouve dans leur vision de l'univers.

 

Le progrès intellectuel

L'idée que le cosmos puisse être sphérique marque un progrès important par rapport à la conception antérieure d'une voûte céleste. L'univers semble tourner d'un mouvement régulier et le premier ouvrage d'astronomie antique qui nous soit parvenu, La sphère en mouvement (Autolycos de Pitane, 330 av. J.-C.), montre que cette sphère apparaît différente suivant les lieux d'où on l'observe: au pôle, les étoiles ne se lèvent ni ne se couchent, mais tournent concentriquement autour de la Polaire; à l'équateur, toutes se lèvent et se couchent perpendiculairement à l'horizon, et entre les deux, leur trajet est oblique. Euclide explique que les étoiles sont en fait très éloignées et que la Terre est réductible à un point dans l'espace; tout observateur voit donc une moitié de la sphère céleste.

 

Le ciel sphérique, lui-même constitué de sept sphères planétaires emboîtées (Lune, Vénus, Mercure, Soleil, Mars, Jupiter, Saturne) et de celle du firmament, conduit logiquement à l'idée du géocentrisme. Au centre de cet univers rond, la Terre ne peut tomber ni dans un sens ni dans l'autre ; en équilibre, elle est donc immobile. Sinon, explique Ptolémée, elle sortirait du ciel, les oiseaux en vol se perdraient et la pierre lancée verticalement en l'air ne retomberait pas à son point de départ.

 

Le géocentrisme dominant

L'hypothèse géocentrique implique le mouvement régulier du ciel et des étoiles pour expliquer l'alternance des jours et des nuits ainsi que la succession des saisons. Les mouvements irréguliers des planètes nécessitent des prodiges d'explication géométrique: emboîtements en pelures d'oignon de multiples sphères concentriques, orbites planétaires excentrées, cercles supplémentaires épicycles... Le géocentrisme va de pair avec la conception anthropocentrique et close d'un monde des hommes sous le ciel des dieux.

 

D'autres hypothèses paraissaient alors moins convaincantes: les Pythagoriciens imaginaient un feu central, Héraclide du Pont (v. 388-315 av. J.-C.) envisageait la rotation de la Terre sur elle-même et Aristarque de Samos (v. 310-230 av. J.-C.) la révolution de la Terre et des planètes autour du soleil. Le fait que certains sceptiques ou épicuriens comme Aristarque ou Lucrèce imaginent d'autres mondes possibles dans un univers qui serait infini, remet en cause l'ordre du monde et paraît subversif. 

 

Vers l'héliocentrisme

 

Copernic et Tycho Brahé

Les systèmes du monde, inspirés de Platon, Aristote, Ptolémée, considèrent la Terre au centre du monde. Au cours de l'Antiquité, les progrès des observations astronomiques rendent de plus en plus apparentes les difficultés de ces systèmes géocentriques pour expliquer les trajectoires planétaires. L'abandon du géocentrisme est associé au nom du chanoine polonais Nicolas Copernic (1473-1543), même si quelques précurseurs grecs - Héraclide du Pont (vers 388-315 av. J.-C.), Philolaos, disciple de Pythagore (2e moitié du Ve s. av. J.-C.), et l'astronome alexandrin Aristarque de Samos (v. 310-230 av. J.-C.) - l'avaient déjà proposé sans écho.

 

Copernic présente ses thèses dans le De Revolutionnibus orbium cœlestis (Des Révolutions des orbes du ciel) imprimé à Nuremberg en 1543. Rejetant la position centrale de la Terre, Copernic la banalise et lui enlève son rôle privilégié; mais il rejette surtout l'immobilisme de notre planète, comme l'avait déjà suggéré Nicolas de Cues au XVe siècle. Dans le contexte de la Renaissance, Copernic construit son système en intégrant les notions liées à la perspective: à cause du mouvement terrestre, nous voyons le cosmos et en particulier les trajectoires planétaires, d'un point de vue qui se déplace. En décomposant les orbites en cercles uniformes ce système ne renonce pas au principe cher à l'astronomie ptoléméenne, la perfection du mouvement circulaire.

 

La publication de "Sur les Révolutions des Sphères Célestes (De revolutionibus orbium coelestium)" par l'astronome polonais Nicolas Copernic (1473-1343) en 1543 a marqué une cassure complète du système d'astronomie antique entier précédemment conçu par les scientifiques Grecs tels que Exode, Callipe, Aristote, Apollon, Hipparque, et finalement par Claude Ptolémée. Le système développé par les Grecs s'appelait le géocentrisme (la Terre - située au centre) de la théorie de l'univers. Le nouveau système proposé par Copernic s'appelait l'héliocentrisme (le Soleil - situé au centre) de la théorie de l'univers.

 

En imputant à la Terre une rotation quotidienne sur son propre axe, qui tourne, et se met en orbite annuelle autour du Soleil, qui était stationnaire, un nouveau système d'univers a vu le jour par Copernic, s'opposait à Aristote, qui avait pertinemment discuté de la stabilité de la Terre. Ceci fournit une alternative supérieure à l'univers du géocentrisme de Ptolémée, qui avait été proposé dans ses "Compositions Mathématiques" (aussi connues sous le nom "d'Almagest") et qui ont dominé la conception astronomique de l'humanité pendant les 1400 années suivantes.

 

Dans la Chrétienté Occidentale l'opinion d'Aristote et de Ptolémée s'étaient élevées au niveau du dogme religieux, et jusqu'à de nombreux penseurs intellectuels de la Renaissance, ces opinions ont étouffé le développement supplémentaire dans la science et prirent du temps à être révisées. La théorie du géocentrisme avait aussi été utilisée comme la base "scientifique", pour la notion de théologie/cosmologie du Catholicisme Romain d'un monde bi-dimensionnel plat existant intercalé dans le parallèle entre, au-dessus le Ciel, et en dessous l'Enfer. Copernic était le premier à défier avec succès les autorités de l'antiquité. Dans sa recherche pour une image réelle du "cosmos décrété divinement," Copernic détrôna la Terre au centre du cosmos et ouvrit une nouvelle trajectoire qui consistait à aboutir à l'éventuelle destitution de "Dieu" lui-même.

 

Cette nouvelle astronomie ne s'installe pas sans difficulté. Tycho Brahé, observateur extrêmement doué et successeur de Copernic, ne se résout pas à écarter la Terre de sa position centrale. Le pur géocentrisme ne pouvant cependant rendre compte des mouvements planétaires, il propose un système inspiré d'Héraclide de Pont (système "égyptien") intermédiaire entre ceux de Ptolémée et de Copernic et par ce fait retourna à la base des Écritures: la Lune et le Soleil tournent autour de la Terre, mais les planètes tournent autour du Soleil. Le grand succès que connaîtra ce système hybride manifeste sans doute les résistances à l'héliocentrisme. D'ailleurs, Copernic lui-même plaçait le Soleil près du centre géométrique du monde. Il ne le considérait pas comme le centre et ne lui prêtait aucune vertu physique, aucun rôle dynamique important.

 

L'Astronome Tycho Brahe

Tycho Brahe est sans aucun doute l'un des plus grands observateurs de l'histoire des Sciences. Par son système de Géocentrisme, il peut être nommé "le Réformateur de l'Astronomie".  Née en 1546, trois ans après la mort de Copernic, ses études auraient du le conduire à effectuer une carrière dans le domaine du droit. Mais le 21 août 1560, il tombe en arrêt devant une éclipse partielle de Soleil. Son destin bascule. Car l'éclipse en question avait été prévue, et Tycho se surprit à penser que les hommes capables de telles prouesses n'étaient pas loin d'être des dieux. Il se procura une copie de l'Almagest de Ptolémée et commença à travailler dessus. Son oncle, qui avait tracé pour lui ses études et sa carrière, vit cela d'un mauvais œil. Mais ses efforts pour le ramener dans le droit chemin furent vains, et le jeune homme passa ses nuits, à défaut de ses journées, à étudier l'astronomie. Et lorsqu'il mourut, Tycho put enfin se consacrer pleinement à sa passion.

 

En étudiant l'Almagest, Tycho découvrit que les tables astronomiques n'étaient pas aussi précises qu'il l'avait d'abord cru, et que la seule manière d'affiner les modèles étaient de recueillir une grande quantité de données, les plus précises possibles. En 1572, il observa une nova dans la constellation de Cassiopée, et publia un livre sur ce phénomène spectaculaire. Cet ouvrage le rendit célèbre, puisqu'il reçut quelque temps après les grâces du roi du Danemark et de la Norvège, Frédéric II. Celui-ci offrit à Tycho les moyens d'élever un observatoire sur l'île de Hveen. En 1576, Tycho édifia le plus bel observatoire d'Europe dans un château au nom poétique: le palais d'Uranie. Uraniborg était un véritable temple dédié aux planètes, aux étoiles et aux astres célestes. Pour Tycho Brahe, l'observation de la voûte céleste était une activité qui touchait au sacré, et ce dernier, dans une sorte de cérémonial quasi religieux, revêtait toujours de somptueuses parures avant de se diriger vers ses astrolabes et autres instruments d'observation.

 

Pendant vingt ans, Tycho nota la position de nombreuses étoiles avec une précision maniaque de 2 à 3 minutes d'arc, ainsi que celles des planètes, dont Mars. Comme de nombreux astronomes, Tycho observa la planète rouge à chaque opposition, en commençant par celle de 1580, mais ne délaissa pas pour autant la planète quand celle-ci s'écartait de ces périodes favorables. La valeur des observations de Tycho tenait non seulement à leur grande précision, mais aussi à leur continuité...

 

Si ses observations lui avaient bien montré la suprématie du système copernicien par rapport au système de Ptolémée, il n'était pas satisfait pour autant. Tycho conçu donc son propre système, en réhabilitant encore une fois la Terre dans son rôle de centre du monde. Son système était une sorte de compromis entre celui de Ptolémée et celui de Copernic : le Soleil tournait autour de notre globe, en emportant dans sa course les autres planètes.

 

Tycho était un homme doté d'un fort tempérament, ce qui lui a valu quelques mésaventures, à l'image d'un duel ou il perdit une partie de son nez. Bien vite, son mauvais caractère lui valut d'être peu à peu détesté par son entourage. Et à la mort du roi Frédéric II, il perdit ses subventions et fut dépossédé de son observatoire. En 1596, il quitte l'île de Hveen pour rejoindre l'Allemagne avec ses recueils d'observation et quelques instruments. En 1600, un jeune mathématicien, Johannes Kepler (1571 - 1630), le rejoint pour l'assister dans une tâche monumentale: déterminer le mouvement de Mars. Tycho était également un homme jaloux. Il protégeait religieusement ses fabuleuses observations et Kepler n'y avait qu'un accès limité. Mais le 24 octobre 1601, Tycho Brahe s'éteint empoisonné par son assistant. Sur son lit de mort, il exprime un dernier souhait : n'avoir pas vécu en vain.

 

Astronomie Biblique!

 

La dernière avance en "science de création!

Une vue préconisée par quelques créationnistes modernes de nos jours. La terre se trouve au centre de l'univers. Le soleil tourne autour de la terre. Toutes les planètes restantes tournent autour du soleil, alors que les étoiles et les galaxies éloignées tournent autour du soleil quotidiennement.

 

"L'astronomie biblique" provient du 16ème siècle. Son exposant le plus notable était Tycho Brahe (un astronome danois).  Les astronomes bibliques d'aujourd'hui préconisent toujours le système de Brahe.

 

Walter van der Kamp

Geocentriste biblique et auteur de croyance de Labore Solis, il trace les grandes lignes du modèle de Tycho avec plus de précision que la littérature précédente. Selon van der Kamp, la terre immobile est au centre de l'univers. Le soleil et la lune la circulent quotidiennement, et les planètes (la terre n'en n'est pas une) circulent le soleil. Concentré sur le soleil et également sur la terre, il est plus rapidement un interpréteur interactif du Stellatum, où tous les étoiles, galaxies, et quasars sont trouvés, un sixième d'une année-lumière éloignée de nous. Aucun objet connu n'est autre que ceci, et quelques étoiles sont légèrement plus étroites. La pesanteur ou gravité, comme nous la savons, n'existe pas, dans le sens que nous le comprenons aujourd'hui.  Il démontre une fois pour toute que Copernic a tort.

 

La vue héliocentrique par opposition à la vue géocentrique n'est pas simplement une question de perspective. Une fois que Newton venait avec ses lois de la pesanteur, le monde peut expliquer pourquoi les planètes se déplacent en ellipses, comment la lune se déplace autour de la terre, pourquoi les pommes tombent par terre, et pourquoi lorsqu'un homme crache en l'air que ça lui retombe dans la face, entre autres choses inutiles. Et, pour satisfaire les profanes et les apostasiés tous ces phénomènes disparates ont la même explication et les mêmes lois très simples du mouvement à obéir. Plus besoin de Dieu ni de la Bible pour compliquer la vie des gens; il suffit de croire les scientistes et les astronomes, car ceux-ci, dit-on, sont qualifiés pour nous dire les grandes vérités de l'évolution et de l'astronomie. 

 

Lancé du lit de mort de son fondateur moderne en 1543, la révolution Copernicienne a déclenchée un mouvement qui a totalement restructuré et réorienté TOUTE LA connaissance de l'homme.

 

La Bible chrétienne (et même le Koran !) déclare que la terre est immobile. Le modèle mathématique de Copernic indique que la terre tourne sur les orbites d'un "axe" (à plus de 1000 M/H) le soleil à 30 fois la vitesse d'une balle de fusil, et se lance autour d'une galaxie à 250 fois la vitesse d'une balle de fusil, et tout cela en même temps.

 

Au cours des siècles, les superstars en sciences physiques ont établi le modèle de Copernic comme fait incontesté. Ce succès a préparé le terrain pour la conquête des sciences biologiques (Darwin et autres). Cette transvaluation des valeurs et de la philosophie (Nietzsche et autres) s'est alors rapidement écarté des sciences sociales et comportementales (Marx, Freud et autres), aux mathématiques (Einstein et autres), les arts (Picasso et autres), éducation (Dewey et autres), et ainsi de suite par le renfort des médias d'aujourd'hui et de tout ce qui précède.  Pendant que le 21ème siècle commence, la connaissance de l'homme est sécularisée presque totalement et la Bible entièrement ignoré comme source de vérité absolue de Dieu lui-même. Le règne des sciences s'élève suprême au-dessus de la terre immobile de la Bible en raison de la victoire de Copernic.

 

La croyance que la terre tourne sur un "axe" autour du soleil est LA PLUS GRANDE DES DÉCEPTIONS DANS LE MONDE AUJOURD'HUI…

 

LISEZ ET COMPRENEZ CELA :

 

Tous les calculs précis pour les programmes de la NASA sont basés sur une terre immobile.

 

Tous les calculs précis décrivant des éclipses sont basés sur la terre immobile.

 

En effet, tous les calculs portant sur la navigation, sur le mouvement des satellites, chose qui exige l'exactitude, sont formulés sur la base d'une terre stationnaire.

 

SAVEZ EN OUTRE :

 

I. Que la Bible enseigne que la terre ne se déplace pas ET NE PEUX ÊTRE DÉPLACÉ.

 

II. Que ces mathématiques ont été inventées spécifiquement pour confirmer Copernic. Il n'y a aucune vraie évidence que la terre se déplace.

 

III. Les rôles que Copernic, Kepler, Galilée, Newton Einstein et autres ont joué en donnant à ce grand mensonge l'unanimité universelle est en fonction de la connaissance de l'homme perdu et entièrement dépravé.

 

IV. Que les prétendues preuves de la rotation de la terre ne sont rien du tout et n'ont aucune valeur !

 

V. Que la LOGIQUE contre une terre mobile est abondante et maîtrisée !

 

VI. Les facteurs du zodiaque et du parallaxe font l'univers au moins 25 fois plus petites que nous sommes dits.

 

«Ne laissez aucun chrétien être compté parmi ceux qui adorent le soleil.»

 

 

A Christ seul soit la Gloire