SATAN, LE DIEU DES PENTECÔTISTES

 

ET DES CHARISMATIQUES

 

par Jean leDuc

 

"Car, si quelqu'un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre Évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien." (2 Cor 11.4)

 

Les mouvements Pentecôtistes et Charismatiques

  ou lier des âmes à Satan au nom de Christ

 

INTRODUCTION

 

CHAPITRE 1 :

MÉFIEZ-VOUS DES FAUX PROPHÈTES

 

CHAPITRE 2 :

LE PARLER EN LANGUES DE VIPÈRES

 

CHAPITRE 3

LES DONS SURNATURELS DE L’ESPRIT NE SONT PLUS NÉCESSAIRES

 

CHAPITRE 4

LES CONTREFAÇONS SATANIQUES DES MOUVEMENTS PENTECÔTISTES ET CHARISMATIQUES

 

CHAPITRE 5

LE RENOUVEAU CHARISMATIQUE

 

CHAPITRE 6

SORTEZ HORS DU CAMP:

LA MARGINALISATION DES CHRÉTIENS

 


 

INTRODUCTION

Qu'il existe un Christianisme sans Christ peut paraître contradictoire ! Pourtant ce phénomène existe réellement de nos jours. Beaucoup de ce qui est fait au nom du Christ, Bible à la main, est un reniement de Christ parce que conçu par la chair, comportant des méthodes psychologiques évasives, des doctrines subversives raffinées, et poursuivant des fins charnelles qui glorifient le libre-choix illusoire de l'homme.  De temps en temps on fait mention de Christ de la même façon et pour la même raison que le ferait un homme politique intéressé en parlant de démocratie et de patriotisme, afin d'ériger une façade respectable pour des activités charnelles et d'induire en erreur des auditeurs crédules.  Mais on est pris au piège en ce que Christ n'est pas au centre. Il n'est pas tout en tous, en effet il ne s'y trouve point du tout.  Ces Sectes ont un idéal secret de force et d'autonomie, et leurs dirigeants rêvent de puissance et de grandeur.  C'est tellement vrai que notre standard spirituel pour ces parasites pourrait se résumer ainsi: chrétien sauvé par l'œuvre de la foi,  et par prestige personnel… (!)  Et puis, je le répète. il y a des expériences psychiques qui passionnent la personne en recherche et l'amènent à croire qu'elle a effectivement rencontré le Seigneur et qu'elle est au septième ciel.  Mais on découvre plus tard la nature réelle du phénomène lorsque «la face du Christ» commence à s'estomper de la conscience de la victime et que celle-ci en vient à dépendre de plus en plus d'effets émotionnels et de ses expériences pour se convaincre de sa spiritualité.

 

Cet avertissement du Seigneur est d'une saisissante actualité; «Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront en mon nom (sous mon nom) disant: C'est moi qui suis le Christ ( l'oint, le revêtu). Et ils séduiront beaucoup de gens» (Matt. 24: 4, 5).  Le Seigneur nous met en garde contre plusieurs qui prétendent être revêtu, oint du Saint-Esprit, mettant le «Je suis», le moi, l'ego en évidence.  S'il est difficile pour plusieurs de discerner le vrai du faux, c'est qu'ils ne connaissent point la Souveraineté de Dieu dans leur salut, mais la décision personnelle d'une faculté de choisir qui est esclave du péché et de la chair et qui valorise leur illusion de liberté.

 

Nous vivons à une époque qui met l'âme humaine à l'épreuve. «L'Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns abandonneront la foi, pour s'attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons par l'hypocrisie de faux docteurs portant la marque de la flétrissure dans leur propre conscience.» Nous nous trouvons en plein dans ces jours et nous ne pouvons pas les fuir.  Nous devons remporter la victoire tout en vivant dans la mêlée, car c'est là la volonté de Dieu à notre égard.  Aussi curieux que cela paraisse, le danger aujourd'hui n'est pas seulement pour celui qui est tiède et satisfait de lui-même, mais aussi pour l'insatiable et le zélé dont la sagesse n'est que charnelle.  Dans ce contexte, celui qui recherche les choses les meilleures de Dieu, brûle d'entendre toute personne capable de lui offrir un moyen permettant d'y accéder.  Il soupire après quelque nouvelle expérience, quelque aspect saillant de la vérité, quelque action de l'Esprit qui puisse l'élever au-dessus du niveau mortel de la médiocrité religieuse qui l'entoure et pour cette raison, il est disposé à prêter une oreille favorable à tout ce qui est nouveau et merveilleux dans la religion, surtout si cela est présenté par quelqu'un doué d'une personnalité séduisante et réputée pour sa très grande piété, comme nous voyons chez la grande majorité des apostasiés.

 

Un loup déguisé à première vue parait authentique, mais son but est tout à fait contraire à l'Évangile du Seigneur Jésus-Christ, et c'est seulement en les éprouvants selon la Parole et l'Esprit que nous obtiendrons la révélation de leurs manigances et serons les reconnaître.  Or notre Seigneur Jésus, le grand Berger des brebis, n'a pas abandonné son troupeau à la merci des loups.  Il nous a donné les Écritures, le Saint-Esprit, un discernement spirituel, et une faculté naturelle d'observation soumis à sa directive.  Il s'attend à ce que nous nous appuyions constamment sur tout cela. «Examinez toutes choses, retenez ce qui est bon» dit Paul (1 Thess. 5: 21). «Bien-aimés, n'ajoutez pas foi à tout esprit, mais éprouvez les esprits pour savoir s'ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde»" (1 Jean 4: 1).  «Gardez-vous des faux prophètes» dit Jésus en nous avertissant, «ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au-dedans ce sont des loups ravisseurs» (Matt. 7.15). Puis il a ajouté le critère qui permettra de les éprouver: «Vous les reconnaîtrez à leurs fruits».  Or le fruit d'un prophète est ce qui sort de sa bouche, c'est à dire "ses enseignements" ou "ses doctrines"; et de ces choses nous en avons amplement vu antérieurement:  le baptême par Immersion qui fait de Jésus un pécheur et un faux Messie; la décision personnelle dans le salut et la sanctification qui provient du choix d'un individuel et qui s'oppose à la Souveraineté de Dieu; des dons occultes qui singent les dons de l'Esprit réservé uniquement à l'ère apostolique; un royaume millénaire à venir qui s'oppose à la Royauté immédiate de Christ dans le cœur de ses élus, etc...  Il est donc clair, non seulement qu'il y aura des faux prophètes dans le monde mettant en danger nos vies chrétiennes mais qu'il sera aussi possible de les identifier, et de les connaître pour ce qu'ils sont (voir "Les Prophètes Illusoires: Faux Signes et Miracles".  Et bien sûr, dès lors que nous sommes conscients de leur identité et que nous apprenons à connaître leur ruse, leur pouvoir de nous faire du tort et de nous attraper dans le piège de leurs manipulations disparaît. «En vain jette-t-on le filet devant les yeux de tout ce qui a des ailes» (Prov. 1: 17).

 

 

Au sujet de faux-prophètes ou d'antichrists, rappelons l'avertissement de Jésus à ses disciples: «Prenez garde de vous laisser abuser : plusieurs viendront en mon nom et ils diront : C'est moi, le temps est proche; Ne les suivez pas.»(Luc XXI, 8) «Ils en séduiront beaucoup.» (Matt 24 v.5).


Dans le livre de 2 Corinthiens, Il est surtout question de faux apôtres. Mais dans les épîtres de Jean, ce sont aussi des antichrist : «Les antichrist sont dès à présent dans le monde. Ils sont sortis de chez nous, mais ils n'étaient pas des nôtres», (Première épître de Jean ch. 2, v.19) et dans la seconde épître de Pierre, il sont là, égarant les disciples, créant leur secte pernicieuse. « Par cupidité, ils vous exploitent avec des paroles pleines de ruse. Plusieurs les suivront et seront cause que la voie de la vérité soit calomniée.» (Chap. 2, v. 1-4).


Dans cette atmosphère de "fin des temps" et de nouvelles ferveurs religieuses, les messagers de L'Évangile de la Souveraineté de Dieu semblent confrontés à de dangereux faux-apôtres, à des imposteurs. Ne lisons-nous pas dans l'épître de Jacques que de graves "querelles" divisent les "membres" de la communauté ? C'est une vraie "guerre" entre eux (Épître de Jacques IV, 1).

 

L'étonnante multiplication des sectes dans la société actuelle pourrait faire croire à des esprits superficiels qu'il s'agit là d'un phénomène moderne. Il n'en est rien. Les textes bibliques nous apprennent que des sectes sont apparues dès la toute première génération chrétienne.

Le plus connu de ces textes est l'avertissement solennel de Jésus lui-même à ses disciples: «Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront en mon nom, en disant: C'est moi qui suis le Christ. Et ils séduiront beaucoup de gens.» (Mat. 24: 4) On connaît aussi le message d'adieu de Paul à l'Église d'Ephèse: «Je sais qu'après mon départ s'introduiront parmi vous des loups féroces... des hommes aux paroles perverses qui entraîneront les disciples à leur suite.» (Actes 20: 29) Citons encore l'Apôtre Pierre: «Il y aura parmi vous de faux docteurs qui introduiront insidieusement des doctrines de perdition, allant jusqu'à renier le Maître qui les a rachetés.» (2 Pierre 2 : 1), et l'Apôtre Jean: «Dès maintenant, beaucoup d'antichrists sont là... C'est de chez nous qu'ils sont sortis mais ils n'étaient pas des nôtres.» (I Jean 2 : 18).

 

À travers ces quelques passages, choisis parmi beaucoup d'autres, on voit apparaître quelques-uns des traits caractéristiques de la secte. Elle est constituée de gens qui ont fait partie de l'Église, qui ont été des disciples de Christ, mais qui se sont éloignés de la vérité. Jean le dit expressément. «C'est de chez nous qu'ils sont sortis.» Pierre également: «... Allant jusqu'à renier le Maître qui les a rachetés». De même qu'il y eut parmi les Douze un Judas pour trahir son Maître, il s'est toujours trouvé dans l'Église de faux docteurs et autres séducteurs pour détourner les fidèles de la vérité. Mais, avant tout, ce que l'on ne doit jamais perdre de vue, c'est la norme unique pour déterminer ce qui est secte ou ne l'est pas, et cette norme n'est autre que le Christ. C'est toujours par désobéissance à sa personne et à sa Parole que sont nées les déviations et autres hérésies ou fausses doctrines. Car lui seul, dans l'optique des auteurs bibliques, est la vérité.

 

Qui sont ces séducteurs? On a soulevé toutes les hypothèses (épicuriens, pythagoriciens, esséniens, cabbalistes, judéo-chrétiens, gnostiques, etc.) sans parvenir à une certitude. Peu importe, d'ailleurs. Ce que l'on doit retenir, ce sont ces particularités, relevées par l'Apôtre, qui les rend tout à fait reconnaissables, à savoir un mélange d'illuminisme, d'ascétisme et d'ésotérisme, toutes tendances qui vont s'épanouir largement, dans tout l'Empire, au siècle suivant sous le nom de gnose.

Certes, au départ, ces tendances pouvaient apparaître comme bonnes, dans la mesure où elles montraient un authentique souci de perfectionnement, voire de sanctification. L'Apôtre reconnaît que ces enseignements ont «une apparence de sagesse, en tant que culte volontaire, humilité et rigueur pour le corps.» (Col. 2 : 23) Mais, par l'Esprit, il a discerné que ce souci de perfection (qui l'habitait lui-même) n'était pas l’œuvre du Christ mais le produit de l'orgueil, et ne visait qu'à la «satisfaction de la chair».

Derrière cette fausse sagesse, il y a une déviation, une maladie de l'esprit qui consiste à mettre en question la vérité, donc une insoumission, une rébellion, à l'égard de Dieu. Cette fausse sagesse impose aux fidèles des règles austères: «Ne prends pas, ne goûte pas, ne touche pas», ou le soumet à des pratiques ritualistes d'origine juive: sabbats, fêtes, nouvelles lunes, culte des anges, etc. Selon l'Apôtre, ces «rudiments du monde» ne servent à rien d'autre qu'à éloigner les hommes du Christ, en qui seul se trouve la plénitude de la divinité.

 

Une étude sérieuse de l'hérésie de Colosses (voir le livre d'Alfred Kuen: «Lettres de Paul» pp. 279 à 284), montre que l'esprit du mal travaille inlassablement à opérer cette séparation. C'est son but constant. Et il agit toujours de la même manière même dans les temps modernes, comme le révèle la façon dont toutes les grandes sectes «post-chrétiennes» (Mormonisme, Science chrétienne, Moon, Témoins de Jéhovah, Children of God, etc.) disqualifient le Christ, dénaturent son enseignement ou lui nient la divinité.

 

Aujourd’hui, une des plus grande fraude spirituelle se propage au sein des mouvements Pentecôtistes et Charismatiques. Nous désignons par Pentecôtistes la branche extatique du Protestantisme; et par Charismatique, la branche extatique du Catholicisme. Ceux qui ont reçu le don de discernement, qui peuvent éprouver les esprits, savent qu’une puanteur répugnante et intolérable sort de la présence d’un pentecôtistes et d’un charismatique. Les Pentecôtistes / Charismatiques sont comme un homme qui ne s’est pas lavé pour six mois, six semaines, et six jours. L’odeur qui se dégage d’eux est celle d’un corps mort en décomposition. C’est une odeur spirituelle de mensonges, de manipulations, de surexcitations, d’orgueil démesuré, de doctrines exagérées, de sensations fortes, d’inspirations occultes, d’un esprit de duplicité, de fraudes, de légalisme, de rébellion et de meurtre; bref, un esprit de blasphème contre le Saint-Esprit. Aux élus nous pouvons que dire avec le Seigneur Jésus : Soyez prudent comme des colombes…

 

CHAPITRE 1

MÉFIEZ-VOUS DES FAUX PROPHÈTES

Lorsque Pierre décrit les faux enseignants qui répandent la discorde dans les assemblées de l'Église du Seigneur, il dit en sommes aux chrétiens : "Vous risquez d'être dupés ". Les doctrines trompeuses varient de génération en génération ; la tromperie, elle, est une donnée constante. Il nous serait certes intéressant de connaître les doctrines de ces enseignants, mais leur fruit et leur manière de vivre, questions plus centrales déjà, constituent pour nous une instruction plus apte à nous équiper pour affronter les hérésies.

 

Les confrontations sont, par définition, désagréables, et la plupart d'entre nous les évitent le plus souvent possible. Mais parfois, éviter la confrontation, c'est se montrer lâche. Quelquefois, des choses horribles ont lieu au nez d’hommes et de femmes qui devraient agir mais qui préfèrent rester tranquilles, laissant aux arrogants et aux égoïstes le soin de prendre les choses en main. L'Écriture dit :

 

Une fontaine troublée et une source corrompue, Tel est le juste qui chancelle devant le méchant (Proverbes 25.26)

 

Pour honorer Dieu et maintenir ses doctrines, il faut que les élus aient le courage de parler. Les faux enseignants ont déjà dupé certains des lecteurs de Pierre; mais d’autres sont restés tout simplement passifs. C'est ceux-là qu'il veut rallier à sa cause, qui est de défendre la vérité.

 

Malgré les mises en garde des deux testaments, pour beaucoup l'Église doit ressembler plus à un lit douillet qu'à un champ de bataille. Plusieurs faux prophètes firent leur apparition dans le texte de l'Ancien Testament (2.1). Jérémie s'opposa à beaucoup d'entre eux, qui assuraient le peuple de Jérusalem que tout irait bien, que Dieu ne permettrait jamais que son temple soit détruit, et qu'un Fils de David régnerait toujours sur son peuple. Non seulement Jérémie devait-il supporter le poids de son message peu populaire, mais aussi le ridicule de ceux qui revendiquaient, eux aussi, un message venant de Dieu.

 

Pierre assure que, comme dans les anciens temps, il y aura des faux prophètes dans l'Église (2.1). Paul donne un avertissement semblable aux anciens de l'Église d'Éphèse : "Je sais que parmi vous, après mon départ, s'introduiront des loups redoutables qui n'épargneront pas le troupeau et que du milieu de vous se lèveront des hommes qui prononceront des paroles perverses, pour entraîner les disciples après eux" (Ac 20.29-30). Malgré ces avertissements, les chrétiens sont souvent complètement pris de court lorsque les faux enseignants troublent la paix de l'Église. Face à la controverse, parfois les chrétiens se découragent trop facilement et sombrent dans l’indolence.

 

Certes, il est possible de développer un intérêt morbide pour les controverses destructives et de détourner ainsi notre attention et nos énergies des choses bien plus importantes, telles que T.U.L.I.P.E. ou les Cinq Points du Calvinisme. Néanmoins, Pierre semble nous dire que le chrétien doit connaître assez les doctrines de Christ pour pouvoir affronter l'erreur religieuse. Les faux enseignants introduiront insidieusement des hérésies nuisibles. Ces hérétiques, et ceux qu'ils trompent, attireront la honte sur la voie de la vérité. Il est important de remarquer ici que le mot «hérésie» signifie littéralement «capacité de choisir ou libre choix», identifiant l’Arminianisme comme étant la source du poison qui infiltrent le christianisme moderne.

 

Le mouvement Pentecôtiste / Charismatique plonge ses racines dans le courant des «réveils» qui se sont succédé depuis le puissant «cri de minuit» du début du 19° siècle. Au travail indéniable de l’Esprit de Dieu au sein du Calvinisme pour convertir les âmes et rassembler les élus autour de Christ, sont venues se juxtaposer au sein de l’Arminianisme des manifestations extérieures plus ou moins spectaculaires, prophéties, extases, mais surtout des guérisons et le «parler en langues», manifestations accueillies avec enthousiasme par les uns, regardées avec scepticisme et suspicion par d’autres. Ces manifestations qui témoignent d’un mysticisme maladif, voir même diabolique, se sont multipliées au 20° siècle, et un enseignement dénaturé d’ossature biblique s’est développé, avançant que l’on se trouve devant une nouvelle effusion de l’Esprit saint, une nouvelle Pentecôte. Mais l’évidence est tout autre, nous nous retrouvons plutôt devant une effusion de l’esprit de Satan et les réprouvés qui en ont été aveuglés glissent sur la pente de ses influences et descendent la côte qui les mène dans le lac de feu. Cette apostasie de la fin des temps fit que des assemblées pentecôtistes naquirent en Amérique du Nord au début de ce siècle, se donnant le nom d’assemblées de Dieu, montrant d’une manière indéniable que Satan est le singe de Dieu; elles se propagèrent en Amérique latine, en Grande-Bretagne à la suite du réveil du pays de Galles, puis sur le continent européen, et, sous des appellations et des formes diverses, dans le monde entier. On a vu dans les vingt dernières années le mouvement dépasser le cadre de ces assemblées et prendre une extension telle qu’il pénètre peu à peu toutes les catégories religieuses se réclamant du christianisme, systèmes, dénominations, églises fermées, églises de multitude, y compris l’Église romaine idolâtre avec son «renouveau charismatique» qui fait rage parmi les papistes écervelées, et qui y retrouvent de la vigueur dans l'adoration d'une prostituée qu'ils nomment la Madone et persistent davantage à manger leur dieu galette du culte solaire Mithraïque. Partout on met en avant des phénomènes surnaturels affirmés comme des opérations de l’Esprit de Dieu, mais qui sont plutôt des manifestations d’un esprit diabolique de fraude spirituelle. Il est hors de tout doute que ces mouvements sont le domaine où nous voyons des phénomènes occultes à profusion. Il devient ainsi évident que le dieu du Pentecôtisme et du Charismatisme est nul autre que Satan (2 Thess. 2: 9).

 

Tout un ensemble confus de sectes d’origine récente gravite en effet autour des mouvements Pentecôtistes et Charismatiques, encore qu’il soit injustifié de confondre ceux-ci avec eux puisqu’ils se disent indépendant ou non-dénominationels quoique demeurant dans la même vague de frénésie diabolique. Tous sans exception prétendent s’appuyer sur la Bible, mais elle est tordue de mille manières, mutilée ou mêlée des produits de l’imagination humaine; les manifestations spirituelles passent à des formes mélangées d’un mysticisme occulte, d’un spiritisme débridé, et de là à des pratiques consternantes rivalisant d’aberration; quant aux déviations doctrinales, elles s’écartent de l’évangélisme initial jusqu’à rejoindre les fables des religions non chrétiennes.

 

CHAPITRE 2

LE PARLER EN LANGUES DE VIPÈRES

Le don des langues n'est pas nécessairement toujours en relation avec le fait d'être rempli du Saint Esprit. Si donc tout dans les Ecritures indique que le don des langues authentique était en relation avec l’enfance de l’Église et fut d’un caractère intérimaire, il est indispensable d'être très prudent et d'examiner soigneusement toutes ses manifestations modernes à la lumière de la Parole de Dieu. Cela d'autant plus que l'Ecriture nous dit expressément que le diable et ses anges se transforment en anges de lumière, et aussi que des signes et miracles et esprits de mensonges peuvent venir du diable (2 Thess. 2: 9; 2 Chron. 18: 21; Actes 16: 16, etc. ).

 

Avant de procéder, il est très important de remarquer que le don des langues authentique fut «un signe, non pour les croyants, mais pour les incrédules» (1 Cor. 14: 22), et que ces incrédules furent le peuple d’Israël (1 Cor. 1: 22 ; 14: 21). En d’autres mots, le don des langues ne fut pas le signe que les croyants avaient reçu le Baptême du Saint Esprit, contrairement à la notion populaire que ce don en est l’évidence. Ceci indique clairement que ce don ne put être pratiqué sans la présence d’un incrédule (un incroyant) Juif qui refusait de croire que Dieu accorda la grâce du salut aux Gentils (Actes 11: 17, 18). C’est pourquoi ce don servit de «signe» à ce peuple incrédule qui ne voulait point que Dieu accorde sa grâce à l’extérieure du peuple d’Israël. Où sont les Juifs incrédules dans les mouvements Pentecôtistes et Charismatiques ?  Remarquons aussi que ceci enlève toutes prétentions à ceux qui disent pouvoir pratiquer le parler en langues en privé, car non seulement il se trouve aucun Juif incrédule dans leur chambre privé, mais la Parole de Dieu affirme clairement que tous les dons furent donnés «pour l’utilité commune» du corps de Christ et que tous ne parlaient pas en langues (1 Cor. 12: 7, 12, 13, 30; 14: 12), contrairement à ce que disent les Pentecôtistes et les Charismatiques. Dire que le don des langues fut «un don d’édification personnelle» est contraire à l’enseignement que Paul donne dans le même contexte sur l’amour de Dieu (1 Cor. 13: 5). Le fait que Paul mentionne que «celui qui parle une langue inconnue, s’édifie lui-même» 1 Cor. 14: 4) est une reproche qu’il fait sur l’abus de ce don parmi les Corinthiens, et non une règle de pratique qui contredirait son enseignement dans le chapitre précédent (voir: TOUT SAVOIR SUR LE PARLER EN LANGUES). Ceci dit, nous voyons que le don des langues modernes ne correspond aucunement aux critères qui furent établit pour le don authentique. Il devient ainsi évident que le don des langues modernes est une contrefaçon de l’original, un faux, une fraude spirituelle.

 

Plusieurs, voulant établir une lignée historique de la pratique de ces dons surnaturels dans l’histoire de la vrai Église de Christ, ne peuvent y parvenir. La raison principale est simplement qu’elle ne s’y trouve point. Mais si cette pratique ne trouve place dans le sein du christianisme authentique depuis la fin du premier siècle, l'histoire profane ne manque point d’en être imprégnée. En elle nous trouvons la lignée historique réelle de ces manifestations extatiques pratiquées par les Pentecôtistes et les Charismatiques. Le fait de parler en langues inconnues, se trouve également dans le monde païen du mysticisme. L'écrivain païen Platon, qui vivait environ 400 ans avant Christ, écrivait déjà que certaines personnes ne parlaient pas leur propre langue, mais celle des démons qui habitaient en elles. Virgile en parle aussi.

 

Une citation d’un auteur ancien, Lucien de Samosate (120-198), décrit un cas caractéristique de glossolalie (parler en langues) chez les adeptes de Junon de Hiérapolis, la déesse syrienne. Des cas identiques étaient constatés dans la divination mantique de la Phrygie delphique, ainsi que chez les Sybilles. Dans certains milieux de l’Islam moderne, ou dans certaines de ses sectes, on a également constaté le phénomène du parler extatique. C’est notamment le cas chez des «derviches» de la Perse (l’actuel Iran), dont les trémoussements et l’écume sortant de leur bouche sont d’ordinaire accompagnés  par la répétition irrationnelle du nom d’Allah dans un discours totalement inintelligible. Ces mystiques de l’Islam se trouvent pratiquement en état d’inconscience pendant leur extase, ce qui ne les empêche pas de se mettre à prêcher.

 

Des anabaptistes au temps de la Réformation, qui vivaient dans une grande immoralité et dans le mal, parlaient en langues. Plusieurs d’entre eux infiltrèrent les Camisards. Plus charismatiques, hélas au sens péjoratif du terme, furent certainement les Camisards de cévenols, d’entre ceux uniquement de leurs prophètes qui subirent l’influence occulte des Anabaptistes. Leurs expériences extatiques ne furent pas rares. Illumination, parler en langues et discours prophétiques accompagnés de transes étalèrent au grand jour un mysticisme irrationnel parmi leurs prophètes. Vers le même temps, Irving qui enseignait que le Seigneur Jésus avait une nature pécheresse, parlait en langues. De nos jours, les Mormons professent parler en langues. Les Catholiques Charismatiques reçoivent le baptême du Saint-Esprit et parlent en langues sans être converti et demeurent dans leurs idolâtries. Les adeptes du Vaudouisme parlent en langues sans connaître rien de la grâce de Dieu. Des cercles de sorcières parlent en langues pour glorifier Cernunos, le dieu à cornes, qui du temps des Druides demandait des sacrifices humains. Des disciples de Satan parlent en langues et infiltrent les groupes à tendances extatiques dans le but de blasphémer contre Saint-Esprit, etc. Le méthodisme, dont l’hérétique John Wesley fut le fondateur,  lui-aussi, à ses origines fut imprégné de manifestions occultes: abattements et fougues dans l’esprit, agonies, tremblements, convulsions, cris et hurlements d’animaux,  rires effrénés, etc. Wesley était entré en contact avec des Moraves et un groupe issu des Camisards qui se nommait «les Prophètes Français» (French Prophets) et fut grandement influencé par les manifestations occultes et diaboliques de ces gens. Ce furent les conducteurs spirituels issus du méthodisme et de ses mouvements de sainteté dont l’emphase fut sur «une deuxième bénédiction» qui, devenus pentecôtistes, se mirent à répandre le poison de ces nouvelles hérésies avec un zèle inaccoutumé, s’attirant la sympathie accrue des représentants des Églises traditionnelles, voire de théologiens apostasiés considérés comme orthodoxes.

 

D'ailleurs, nous constatons que Satan ne se transforme pas seulement en ange de lumière, mais que souvent aussi il mêle son oeuvre à de bonnes choses. Mais le bien que l'on trouve parfois au sein d'un mouvement ne rend pas pour autant celui-ci bon, ni ne fait-t-il qu’il est véritablement chrétien. Si de vrais croyants s'y trouvent, tout ne peut pas être mauvais. Néanmoins la question n'est pas non plus de savoir si tout est mauvais, mais si tout est en accord avec l'Ecriture. C'est alors qu'il apparaît par exemple (ce qui n'est pas enseigné publiquement par ceux qui parlent en langues, mais qui est cependant une manifestation pratique caractéristique) que partout où le fait de parler en langues a une place prédominante, ce sont principalement des femmes qui sont à la tête, et que, par conséquent, 1 Tim. 2: 11-15 est entièrement mis de côté. Et c'est là une manifestation notoire dans tous les groupes clairement condamnables et antichrétiens. Pensons seulement à la Science chrétienne (Mme Eddy); aux théosophes (Mme Blavatsky et plus tard Annie Besant), aux adventistes du septième jour (Mme White), etc. Il est connu que chez les spirites, pour chaque médium masculin, il y a au moins une douzaine de médiums féminins. Nous savons en effet que c’est une femme qui fut la première à recevoir le supposé baptême de l’Esprit et qui se mit à parler en langues à l’origine de la fondation du mouvement Pentecôtiste. «Le 1er janvier 1901, une étudiante de 18 ans, Agnès Ozman, élevé dans la foi méthodiste, demanda à Ch. Parham de lui imposer les mains pour recevoir le Saint-Esprit. A peine Parham a-t-il imposé ses mains sur la jeune fille, qu'elle est remplie de la puissance de Dieu et se met à parler en langues.» 

 

Or, il est notoire que dans les mouvements dits pentecôtistes et dans d'autres groupes dans lesquels le don des langues est pratiqué, les femmes ont en général le rôle principal dans les réunions. L’esprit de rébellion fut toujours un caractéristique prédominant chez la femme, particulièrement chez celles qui sont insoumises ou qui sont non-chrétiennes; c’est pour cela qu’elle est plus susceptible aux puissances psychiques, voir à la sorcellerie même. Est-ce que ce ne sont pas là des indices évidents permettant de reconnaître les esprits qui sont à l’œuvre? N'est-ce pas un refus et un rejet manifestes de la Parole de Dieu?

 

Il s'ensuit chez ces mouvements un désir malsain d'expériences toujours nouvelles, concrètes, et d'émotions fortes. Par manque de discernement spirituel, on attribue à Dieu et à son Esprit ce qui au fond n'est que le fruit de l'imagination ou qui n'a qu'une origine psychique, voire satanique (spiritisme, occultisme). En fait, la Bible nous indique que le parler en langues de ces mouvements peut être comparé à un parler en langue de vipère, un «grommellement» occulte qui provient d’un esprit de Python: «Que s’ils vous disent : Enquérez-vous des esprits de Python, et des diseurs de bonne aventure, qui gazouillent et grommellent; répondez : Le peuple ne s’enquerra-t-il pas point de son Dieu ?» (Esaie 8: 19 ; Bible Martin). Peut- être faudrait-il appliquer le dire «langues fourchues» des Autochtones aux Pentecôtistes et aux Charismatiques, car il leur convient à merveille.

 

Sans parler des nombreuses supercheries, il y a, comme nous le savons, des explications toutes naturelles de phénomènes étranges présentés comme charismes: résultats d’états nerveux, d’excitations, de suggestions, d’exaltations psychiques relevant de ce domaine du subconscient dont s’occupe la psychothérapie. Mais il n’est que trop vrai que des actions diaboliques sont à l’origine de bien de ces faits en question.

 

Outre le fait que dans plusieurs cas le parler en langues soit l’expression d’émotions humaines débridées et que le Pentecôtisme et le Charismatisme sont coupables de «psittacisme» (répétition de mots ou de phrases, à la manière des perroquets), il en advient que la majorité du temps le parler en langues est le résultat d’un baptême des démons et un cas de possession. La glossolalie dans ces milieux pseudo-chrétiens doit être attribuée à l’esprit du mal étant d’inspiration et de contenu diabolique. Le mouvement Pentecôtiste-Charismatique apparaît à l’heure actuelle comme l’un des plus grands facteurs d’un œcuménisme confus dont tous les chemins mènent à Rome. Il est certainement composé d’un amalgame de romantisme religieux et de protestantisme subjectiviste et anthropocentrique. Fondé sur les idées de l’hérésie arminiennes, il se présente comme l’adversaire même des thèses bibliques et réformées. Il n’est donc pas surprenant que dans ce milieu se lève une farouche opposition à la doctrine de la Prédestination telle que présentée dans les Cinq Points du Calvinisme. Mouvement exclusivement empirique, où l’instabilité mentale et la possession diabolique font rage, nous voyons que son expérience mystique et occulte lui fournit un terrain propice à échafauder ses erreurs fatales.

Voici comment le Centre de Consultation sur les Nouvelles Religions du Québec décrit le Pentecôtisme:

 

«Un des mouvements de Réveil entrés en dissidence au début du siècle contre les Églises Réformées aux États-Unis et en Angleterre. Fondés sur une interprétation littérale de la Bible, une croyance au retour proche du Christ, l'importance du «baptême du Saint-Esprit»  pour partager ses «charismes» (dons exceptionnels)… Éléments syncrétistes de psycho-techniques, de méditation, de channeling, d'ésotérisme. Séminaires et enseignements. Typique de certains groupes syncrétistes en ambiance Nouvel-Age… Le mouvement est reconnu par le Conseil Œcuménique des Églises en 1948. Il inspire à partir de 1960 le Renouveau charismatique dans le Catholicisme.»

 

Peut-on s’imaginer Jésus parlant en langues extatiques comme les Pentecôtistes et les Charismatiques, peut-on le voir tombé dans l’extase ou se rouler par terre dans des rires effrénés, le voit-on prophétiser dans des spasmes nerveux avec des gestes symboliques, est-il une place dans l’Écriture où il est dit que Jésus dansait dans l’Esprit poussant des cries de joies ou imitant des sons d’animaux, ses guérisons furent-elles que partielles ou superficielles, le voyons-nous prosterné aux pieds des idoles et vénérer les saints d’autrefois; sûrement pas, dire autrement serait un blasphème. Posez-vous aussi la question: Si Jésus était venu aujourd’hui plutôt que deux mille ans passés, à quelle église se joindrait-il ?  Répondre à cette question vous libèrera du joug des dénominations officielles et dissidentes, et de leurs influences néfastes sur la foi chrétienne et biblique.

 

Beaucoup peuvent être sincères, mais la sincérité n'est pas la vérité; la sincérité seule n'est pas une protection contre les séductions variées. Seuls l'amour de la vérité et la soumission à la vérité nous protègent contre la confusion religieuse de notre époque. Si la vie d'un croyant est stérile, le diagnostic est le plus souvent très simple: il y a manque de connaissance et de discernement, ou bien la personne n’est pas chrétienne du tout et s’illusionne l’être, ce qui est le cas la majorité du temps.

 

CHAPITRE 3

LES DONS DE L’ESPRIT NE SONT PLUS NÉCESSAIRES

On entend plus que souvent les idées bizarres selon lesquelles les dons de l'Esprit sont encore nécessaires en notre époque, et qu’on a encore besoin de prophéties. D'autres exagèrent et grossissent les prophéties et le parler des langues comme si c'était le plus important, voir même essentiel pour être chrétien. Les deux extrêmes sont faux.

 

1 Corinthiens 13: 8-12 (Bible de l’Épée, 2003)

8 ¶ La charité ne périt jamais. Quant aux interprétations prodigieuses, elles seront abolies, et les langages miraculeux cesseront, et la connaissance surnaturelle sera annulée; 2 Cor. 3 : 4-8; 1 Jean 2 : 20, 27.

9 Car nous ne connaissons que partiellement, et nous interprétons qu'incomplètement;

10 Mais quand arrivera ce qui sera achevé de la révélation écrite, alors ce qui est incomplet sera annulé. v. 12; Jac. 1 : 25; 1 Jean 2 : 5; 2 Tim. 3 : 16, 17. Rien n’est plus parfait que la Parole de Dieu écrite par laquelle nous recevons la foi et le salut.

11 Quand j'étais enfant, je parlais comme un enfant, je jugeais comme un enfant, je pensais comme un enfant; mais lorsque je suis devenu homme, j'ai abandonné ce qui était de l'enfant.

12 Maintenant nous voyons par un miroir, obscurément la révélation de la charité, mais alors la présence de tout sera complète dans l'Écriture; maintenant je connais partiellement par les parchemins, mais alors je comprendrai pleinement comme j'ai été renseigné. v. 10; 2 Cor. 3: 10, 11; 2 Tim. 4: 13; 1 Jean 2: 27.

 

Certains interprètent ce texte dans les traductions traditionnelles comme s'il n’était question de toute la Bible. "...quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est en partie aura sa fin." (Ici le mot «parfait» signifie dans le grec «achever» et implique «l’action de rendre complet, de finir un travail, et non la vaine recherche de la perfection morale ou spirituelle qu’aucun homme ne peut atteindre). Ils ne peuvent penser que c'est Bible qui est devenue parfaite puisqu’elle contient dans sa totalité la parfaite révélation de l’amour de Dieu en Jésus-Christ. C’est en effet de l’amour de Dieu que Paul traite dans tout le chapitre 13 de la première épître aux Corinthiens, nul part il mentionne dans son contexte le deuxième avènement de Christ. Puisque la Bible fut achevée ou perfectionnée au temps des apôtres, il est évident que nous n’avons plus besoin de prophéties ou de révélations puisque elle-même est la somme de toutes les prophéties et de toutes les révélations. Il est étrange que les Pentecôtistes et les Charismatiques refusent une telle interprétation, mais il est vrai que l’expérience et les sentiments sont la base de leur foi et non «la Parole de Dieu». Ils préfèrent écouter «la parole de Satan» qui sort de la bouche de leurs pasteurs apostasiés, du raisonnement subtil et raffiné de leurs dirigeants spirituels qui les dirigent droit en enfer.

 

On pourrait s’appuyer aussi sur des versets tels que Hébreux 9:28, "ainsi le Christ aussi, ayant été offert une seule fois pour porter les péchés". Et la lettre de Jude verset 3 au sujet de "la foi qui a été une fois pour toute transmise aux saints". Et dans Révélation 22:18-19, où il est écrit: Moi, je rends témoignage à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre, que si quelqu’un ajoute à ces choses, Dieu lui ajoutera les plaies écrites dans ce livre; et que si quelqu’un ôte quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu ôtera sa part de l’arbre de vie et de la sainte cité, qui sont écrits dans ce livre."

 

Or Jésus dit aussi dans Jean 14:16-17, "...et il vous donnera un autre consolateur (conseiller), pour être avec vous éternellement, l'Esprit de vérité, que le monde ne peut pas recevoir, parce qu'il ne le voit pas et ne le connaît pas; mais vous, vous le connaissez, parce qu'il demeure avec vous, et qu'il sera en vous."

 

Au jour de la Pentecôte les apôtres et 3000 autres reçurent l'Esprit Saint. Mais si depuis ce jour l'Esprit Saint a toujours été actif dans l'Église de Dieu, il en advient qu’il a retiré les dons qui n’étaient plus nécessaire et qui avaient servit uniquement à l’enfance de l’Église. Depuis ce temps, quand des hommes sont donné la foi en Jésus, ils se convertissent à lui et ils reçoivent aussi l'Esprit comme don, non comme une deuxième expérience ou seconde bénédiction, mais comme l’expérience initiale du salut par laquelle ils font parti du corps de Christ (1 Cor. 12: 13).

 

Que l'Esprit Saint continue à oeuvrer dans son Église aujourd'hui ne signifie pas pour autant que les dons soient toujours en vigueur !  Il n’est pas étrange dans l’Écriture que le Seigneur donne une pratique quelconque puis la retire après qu’elle a accomplit son but. Les sacrifices et les rituels de la Loi en sont des exemples. Celui qui nie cela devrait lire avec soin ce que Jésus dit dans la Révélation 22:18-19, que Dieu ôtera sa part de l’arbre de vie et de la sainte Citée.

 

Si vous lisez avec soin que Paul écrit dans 1Corinthiens 13: 8-12, vous comprendrez qu'il s'agit ici de la Bible, de l’achèvement de ses écrits; et non du retour ou de l’apparition finale du Seigneur Jésus-Christ. Mais plusieurs faux docteurs tordent l’Écriture et appliquent l’expression «ce qui est parfait» au perfectionnement des chrétiens lors du retour de Christ. Voici leur faux raisonnement:

 

«Il est écrit dans 1 Jean 3:2, "Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté; nous savons que quand il sera manifesté, nous lui serons semblables, car nous le verrons comme il est." Et comment est Jésus ? Il est parfait et nous serons semblables à lui.

Voici, je vous dis un mystère : Nous ne nous endormirons pas tous, mais nous serons tous changés: en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette, car la trompette sonnera et les morts seront ressuscités incorruptibles, et nous, nous serons changés" 1 Corinthiens 15:49-53. Philippiens 3:20-21.

Mais nous ne sommes pas encore parfaits, et le don de la prophétie n'a pas encore disparu. Et le parler des langues n'a pas pris fin, et la connaissance n'a pas disparu. Ainsi longtemps nous vivons ici sur la terre nous sommes imparfaits, c'est pourquoi nous avons besoin des dons de l'Esprit.»

 

Or l'Esprit Saint est reçu directement à la conversion, ce qui se nomme le Baptême de l’Esprit par lequel nous sommes intégré au corps de Christ. C'est Esprit qui nous donne la nouvelle vie dans Christ, qui nous fait naître à nouveau et qui nous donne la foi, afin de faire de nous de nouvelles créatures dans Christ. Jean 3:8. 2Corinthiens 5:17. Galates 6:15. Sans l'Esprit Saint personne ne peut être né de nouveau, sans le Baptême de l’Esprit personne ne peut être chrétien. Dissocié le Baptême de l’Esprit de la conversion c’est renié le salut et être rejeté de la grâce.

 

Il est écrit dans 1Corinthiens 12:7, "Or à chacun est donnée la manifestation de l’Esprit en vue de l’utilité." Il est donc dans la nature des choses que chaque chrétien possède un don de l'Esprit. Il n'est pas normal que des chrétiens soient sans don de l'Esprit. Ce qui est normal, c'est que tous les chrétiens, chacun d'entre eux, possèdent un don quelconque de l'Esprit. Mais ces dons ne sont point les charismes surnaturels désignés pour l’enfance de l’Église. L’enseignement, l’exhortation, la miséricorde, l’encouragement, la générosité, la compassion, la vertu, la sagesse, la patience, le dévouement, le discernement, sont tous des dons de l’Esprit pour l’utilité commune du corps de Christ, et Dieu sait que nous en avons de besoin. Or il est étrange que dans les mouvements où l’on dit avoir tous les dons que ce sont les lieux où nous en trouvons le moins.

 

Nous avons besoin de ces dons de l'Esprit, particulièrement du don de discernement, pour pouvoir démasquer les faux parlers en langues, les escrocs et les affabulateurs. C'est grâce aux dons de l'Esprit que nous pouvons avoir de la connaissance et de la sagesse, et que nous recevons l’amour de la vérité.

 

Ce qui est nécessaire maintenant n'est pas un réveil qui soit au moins le double que le réveil de Pentecôte à son commencement, mais une Réforme de la Foi. C’est l’espérance des Pentecôtistes et des Charismatiques que se produise un réveil mondial, les chimères de leurs prophètes le proclament; mais le seul réveil qui se produira est un réveil satanique et nous le voyons prendre de l’ampleur de jour en jour. Une énorme foudre du ciel s’abattra sur tous ceux qui font parti de ce réveil (2 Thess. 1 : 7-9; Apoc. 20: 9, 10).  Or que tous ceux qui veulent prendre au sérieux la Parole de Dieu sortent de toutes les églises et organisations religieuses, qu’ils se réunissent dans des maisons ou des familles, qu’ils renoncent à leurs dons extatiques et à leur libre choix, qu’ils se repentent et se soumettrent à la Souveraineté de Dieu qui seul fait miséricorde, car celui qui s’abaisse sera élevé. Qu’ils proclament la puissance de la grâce de Dieu. C'est cela qu’est la Réforme Marginale des derniers temps, c’est là le dernier cri, c’est là le dernier son de la trompette.

 

CHAPITRE 4

LES CONTREFAÇONS SATANIQUES DES MOUVEMENTS PENTECÔTISTES ET CHARISMATIQUES

Aujourd'hui le monothéisme nous semble aller de soi. Autrefois, les dieux pouvaient prendre forme humaine, les humains pouvaient être des dieux, l'union de dieux avec des humains pouvait donner naissance à des héros divino-humains. Au début, parmi les païens, la notion de messie juif se mêle celle de héros grec. Mais de nos jours nous voyons plusieurs contrefaçons de la vérité, particulièrement chez les Pentecôtistes et les Charismatiques: Un autre Jésus; un autre Esprit; un autre Évangile; un autre Baptême; une autre Foi; une autre Bible; une autre Église; un autre Dieu. Ces choses sont incontestables, nous faisons face ici à un faux christianisme.

 

Jésus nous a prévenus que lors des derniers jours du monde se lèveraient des Christ (des oints) contrefaits qui se présenteront comme étant le Messie et prétendront être le sauveur du monde. « Jésus leur répondit :  "Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront sous mon nom, disant:  C'est moi qui suis le Christ. Et ils séduiront beaucoup de gens. »

 

Jésus nous a prévenu qu'un des signes qui se produiraient vers la fin des temps, juste avant Son retour, serait l'apparition de faux Christ (faux oints) Matthieu 24.23-26:  « Si quelqu'un vous dit alors:  "Le Christ est ici", où :  "Il est là", ne le croyez pas. Car il s'élèvera de faux Christ (faux oints) et de faux prophètes; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s'il était possible, même les élus. Voici, je vous l'ai annoncé d'avance. Si donc on vous dit :  "Voici, il est dans le désert", n'y allez pas ; "Voici, il est dans les chambres", ne le croyez pas. »

 

Paul prévient les chrétiens au sujet de faux apôtres prêchant un Jésus qui n'est pas le véritable Jésus de la Bible. 2 Corinthiens 11.3,4:  « Toutefois, de même que le serpent séduisit Ève par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l'égard de Christ. Car, si quelqu'un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien. »

 

Qui les partisans d'un autre Jésus soutiennent-ils vraiment ? 2 Corinthiens 11.13-15:  « Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ. Et cela n'est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n'est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs œuvres. »

 

Juste avant le jour du retour de Jésus, la Bible nous indique qu’un christianisme contrefait fera son apparition sur terre:

 

2 Thessaloniciens 2: 3,4 (Bible de l’Épée, 2003)

3 ¶ Que personne ne vous séduise en aucune manière; car il faut que le renversement+ de la foi (l'apostasie) soit arrivée auparavant par la justification par le choix, et qu'on ait vu paraître l'homme du péché, le fils de la perdition, +La grande apostasie ou le renversement de la foi est la propagation de l’Arminianisme qui établit la souveraineté de l'homme en présentant un faux évangile, un faux salut, un faux Sauveur et un faux Dieu. ++Le titre de fils de perdition qui est attribué à Judas, celui qui a trahit Jésus, est ici un titre collectif qui représente un christianisme apostasié. (Jean 6 : 70, 71). Ceci nous indique que l’Antichrist est l'esprit de la justification par le choix dans une période où la souveraineté de l'homme dominera dans un christianisme qui a seulement que la forme. 

4 Lui qui s'oppose comme souveraineté de l'homme sur tout ce qu'on proclame de Dieu, ou qu'on adore.

 

Qu'adviendra-t-il de ce faux christianisme, et comment le reconnaîtrons-nous ? La réponse est dans la Bible:

 

2 Thessaloniciens 2.8-10 (Bible de l’Épée, 2003) 

8 Et alors paraîtra l'impiété frauduleuse, que le Seigneur détruira par le Souffle de sa bouche, et qu'il anéantira par l'éclat de son apparition.

9 La manifestation de cette souveraineté de l'homme aura lieu par la conspiration du raisonnement adversaire par la justification par le choix, avec toute la puissance des prodiges et des faux miracles,  Matt. 7: 22, 23. Ces prodiges et faux miracles se voient maintenant dans les sectes chrétiennes à tendances extatiques dans le but de séduire les élus, si cela serait possible.

10 Et avec toutes les séductions de l'iniquité parmi ceux qui se perdent, parce qu'ils n'ont point reçu l'amour de la vérité, pour être sauvés.

11 C'est pourquoi Dieu leur enverra une puissance d'égarement, pour qu'ils croient au mensonge; L’impossibilité de témoigner la vérité aux réprouvés qui s’obstinent dans leurs prétentions bibliques, est une preuve qu’ils ont reçu de Dieu cette puissance d’égarement.

12 Afin que tous ceux qui n'ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir dans la fraude spirituelle, soient condamnés.

 

Il est dramatique que ceux qui suivent de faux Christ se considèrent comme de véritables croyants contribuant activement à l'œuvre de Jésus:

 

Matthieu 7.22,23 (Bible de l’Épée, 2003)

22 Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur! Seigneur! n'avons-nous pas prophétisé en ton nom? et n'avons-nous pas chassé les contradictions en ton nom? et n'avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom? 2 Thess. 2 : 9, 10. Le Seigneur nous avise que les faux prophètes surgissent surtout des mouvements qui prétendent faire des miracles en son nom.

23 Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus; retirez-vous de moi, vous qui faites métier de fraudeur.  Ces passages s’appliquent surtout aux sectes extatiques comme les Pentecôtistes, les Charismatiques, et autres groupes qui fraudent les dons du Saint-Esprit et qui proclament le faux évangile du libre-choix provenant du poison de l’Arminianisme.

 

UN AUTRE JÉSUS:

Plusieurs nous présente aujourd’hui un Jésus plus commode, un Jésus qui leur convient à eux, débarrassé de tout ce qui leur paraît exigeant à vivre, difficile à croire.  Ils se sont imaginé un Jésus biblique issu des prédilections et des préjugés de leurs dénominations particulières qu’ils veulent bien accepter, et qu’ils croient plus acceptable à leurs doctrines. C’est celui-là qu’ils déclarent trouver dans les Écritures. Un fait incontestable est que le Jésus qui nous est présenté aujourd’hui dans la grande majorité des dénominations et groupes dissidents, particulièrement chez les Pentecôtistes et les Charismatiques, n’est pas celui qui nous est présenté dans la Parole de Dieu. Quoique l’apparence semble dire le contraire et que les gens proclament, Bible à la main, qu’il n’y a qu’un seul Jésus et qu’ils en sont ses disciples, l’évidence dit autrement.

 

Non seulement nous avons le faux Jésus des critiques universitaires, un Jésus qui aurait été un personnage politique, un agitateur social, un philosophe qui aurait échoué dans son projet socio-politique; mais nous avons aussi toute une gamme de Jésus religieux qui correspond aux visions dénaturées d’une idéologie subversive. Nous retrouvons de ces faux Jésus par centaine si non par millier dans notre monde contemporain. Nous en donnons ici quelques exemples:

 

  • Le Jésus du Nouvel Âge: Un Jésus qui est venu apporter la liberté de penser à tous. Un mystique qui détient une doctrine ésotérique voilée qui est réservée à l’élite de ses adeptes.

  • Le Jésus extra-terrestre: L’Exothéologie avec son évangile de science fiction nous présente un Jésus chef de scientistes extranéens venu sur la terre dans un vaisseau spatial pour créer la race humaine. Après son incarnation, ou plutôt clonage, il monta aux cieux parmi les nuages où un vaisseau spatial l’attendait.

  • Le Jésus des gais: Comme si le monde n’avait pas assez de corruption en son sein, le mouvement gais met le comble à ses perversions en nous présentant un Jésus homosexuel dont son disciple Jean aurait été son bien-aimé.

  • Le Jésus des Juifs: Ici on nous présente un Jésus, enfant illégitime de Marie, un révolutionnaire qui n’est point le Fils de Dieu ni le Messie.

  • Le Jésus de l’Islam: Nous retrouvons ici un Jésus qui est un grand prophète du même titre que Mohammed. Il n’est ni Fils de Dieu ni le Messie. Il n’est jamais mort sur une croix, ayant été substitué par un de ses disciples qui a subit le châtiment à sa place.

  • Le Jésus des Mormons: Le Jésus fictif des Mormons s’aurait rendu au Mexique après sa résurrection vers un peuple Juif imaginaire qui y aurait émigrer lors de la construction de la tour de Babel. Cette histoire, digne d’un conte de science fiction, proviendrait de tablettes en or donné par révélation à Joseph Smith par l’ange Moroni. A son retour sur la terre, Jésus irait habiter dans le temple qu’ils ont construit à Salt Lake City dans le Utha aux Etats-Unis.

  • Le Jésus des Témoins de Jéhovah: On nous présente ici un Jésus qui n’est qu’un petit dieu, créé avant toutes choses, et qui créa l’univers. Comme fils, Jésus n’est pas l’égal du Père mais lui est subordonné.

  • Le Jésus des Catholiques Romains: Dans cette religion idolâtre qui n’est que le Culte du dieu Soleil Mithra sous un déguisement chrétien, nous trouvons la pire perversion du christianisme. Elle nous présente un Jésus qui est un dieu galette que les fidèles mangent lorsqu’ils assistent au sacrilège de la Messe. Le Catholicisme est la seule religion qui mange son dieu. Leur Jésus est offert tous les jours dans le sacrifice non-sanglant de la Messe par un prêtre qui est son représentant, un petit Jésus si nous voulons. Leur Jésus est gardé dans un coffret de bois sur l’hôtel et on le place dans une monture solaire nommée un ostensoir pour être adoré du peuple. Le pape, chef suprême du Catholicisme, est présenté comme Vicaire de Christ, son représentant officiel, et comme Saint-Père ou Dieu sur la terre. Il est le seul autocrate dans le monde et c’est avec raison qu’il est reconnu comme l’Antichrist.

  • Le Jésus des Protestants: Dérobé des extravagances du Catholicisme, le Jésus des Protestants détient néanmoins des rapports étroits avec ce dernier. On voit ici un Jésus issu de l’orthodoxie du Concile de Nicée présenté comme deuxième personne d’une trinité ontologique subversive. Dans ce sens, c’est le même Jésus qui est à la source du Catholicisme. Ce Jésus est placé en deuxième place d’importance par rapport au Père. Il est né deux fois, une fois dans l’éternité et une autre fois de la vierge Marie. Comme Fils il est dissocié du Père quoique d’une même substance. Ce faux Jésus est issu du Platonisme et de spéculation sur l’existence de Dieu présenté comme un dogme absolu qu’il est nécessaire de croire pour être sauvé. Nous louons toutefois les grands Réformateurs qui ce sont opposé au Catholicisme et qui ont, par la grâce de Dieu, rétablit les doctrines essentielles du salut si longtemps négligées: la Justification par la foi et la double Prédestination. Néanmoins nous n’avons pas à les suivre dans leurs erreurs sur la Trinité Ontologique et sur l’Ecclésiologie qu’ils ont poursuit. La Réforme a débuté avec eux et ce continue de nos jours. La foi n’est pas stagnante mais vivante.

  • Le Jésus des Baptistes:  Cette secte veut un Jésus fait à son image, un fourbe qui extorque ses membres et manipule les consciences et les circonstances. Leur faux Jésus est un immersionniste qui aurait brisé la loi des rituels de purifications qui se firent par aspersion et non par immersion. Ainsi leur Jésus est un pécheur et un faux Messie. Ce Jésus leur donne aussi le libre choix de croire et fait du salut une décision personnelle dans le but de valoriser la dignité de l’homme au-dessus de la Souveraineté de Dieu.

  • Le Jésus des Pentecôtistes: Définitivement le Jésus le plus dangereux que l’on puisse rencontrer. Les Pentecôtistes nous présentent un Jésus extatique et mystique, un Jésus qui les baptise de démons qui se font passer pour le Saint Esprit. Incorporant tous les caractéristiques des autres Jésus, le faux Jésus des Pentecôtistes les pousse à tomber en extase, à parler des langues de vipères, à rire follement jusqu’à perdre le contrôle, à tomber par terre et à écumer à la bouche, à sauter et à danser extatiquement, à pousser des cris et des hurlements, etc. Ce faux Jésus reviendrait établir son règne à Jérusalem pour une période de mille ans dans laquelle des saints et des réprouvés vivraient côte à côte, une rébellion finale détruisant le monde à la fin de ce règne mythique.

  • Le Jésus des Charismatiques: Ce faux Jésus est le même que celui des Pentecôtistes à l’exception qu’il est revêtu des caractéristiques du Jésus des Catholiques. C’est un Jésus œcuménique qui veut englober toutes les religions en une seule sous l’autorité du pape. Leur Jésus leur enseigne à adorer des statues et des images, à vénérer (adorer) Marie et les saints qui sont mort. C’est un Jésus bonace, un Père Noël qui récompense ses enfants, particulièrement ceux qui passent par sa mère pour éviter sa colère. Comme le Jésus des Pentecôtistes, c’est un Jésus extrêmement dangereux qui pousse ses fidèles à toutes sortes d’expériences surnaturelles et diaboliques. Un Jésus qui fait pleurer des statues, qui produit des apparitions et des miracles chimériques.

 

Or nous avons aussi plusieurs autres faux Jésus. Un Jésus qui nous promet que la santé, la prospérité, la sagesse et la joie. Un Jésus qui garantit le ciel et ne dit rien de l'enfer. Un Jésus qui promet la vie éternelle mais qui ne dit rien de la justice. Un Jésus qui a besoin d'un supplément à son œuvre salvatrice, tel que nos mérites, nos cérémonies, nos sacrifices, nos choix, ou encore nos dons spirituels.

 

UN AUTRE ESPRIT:

L'esprit du monde est versé dans la connaissance humaine scientifique, philosophique et religieuse mais il est incapable d'accepter le message de salut par la croix, si l'Évangile de la Souveraineté de Dieu n'a pas de sens à vos yeux, si vous dite être libre de choisir de croire, c'est bien cet esprit mondain qui vous domine. Or, lorsque nous parlons de l’esprit du monde, nous parlons évidemment de l’esprit malin qui est l’ennemi de Dieu, celui que la Parole de Dieu nomme «Satan». Cet «autre esprit» est d’une subtilité raffinée inouïe, au point qu’il se présente même comme le Saint Esprit à ceux qui persistent à se justifier par leur choix. En élevant la dignité de l’homme par sa coopération ou ses efforts pour recevoir le salut, ils sont séduit et laissent la porte ouverte à toute une légions d’esprits qui les conduisent dans une spiritualité illusoire qui singe le christianisme authentique. Ils reçoivent ainsi «un autre esprit» que l’Esprit de Christ, et Bible à la main, ils s’illusionnent pensant être chrétien. Ils oublient que Satan connaît très bien les Écritures et les cite à son avantage pour les induire en erreur. Le fait que «les élus même puissent être séduit, si cela était possible» nous indique l’existence d’un un faux christianisme tellement près de l’authentique, qu’il est impossible de le reconnaître à moins que Dieu n’intervienne pour nous en donner la révélation. Mais le Seigneur connaît les siens et il les protège et les garde.

 

De nos jours, les esprits malfaisants se multiplient, le mystère d’iniquité opère plus activement, particulièrement dans les mouvements Pentecôtistes et Charismatiques, ainsi que dans les groupes dissidents qui en découlent. Les croyants ont plus que jamais à lutter contre ces esprits, dont la diversité et la subtilité nous mettent à une épreuve redoutable. Ils agissent de toutes parts. La faiblesse de notre foi, notre manque de maturité spirituelle et notre paresse à écouter alors que tant d’enseignements précieux sont mis à notre portée, se font péniblement ressentir. Il en est ainsi, entre autres, lorsqu’il s’agit de démêler entre la vérité et l’erreur dans tout ce qui escorte et déborde des mouvements Pentecôtistes et Charismatiques actuels.

 

Dans les dernières années toutes sortes de manifestations bizarres ont été attribuées au Saint-Esprit. On a considéré les quelques braves chrétiens qui ont osé demander, 'Est-ce vraiment du Saint-Esprit ?' comme étant des gens qui freinent l'action du Saint-Esprit. C'est vrai que nous devons veiller à ne pas éteindre l'Esprit, mais le même passage biblique inspiré par le Saint-Esprit ajoute, "Examinez toutes choses; retenez ce qui est bon". "Examinez" vient du mot grec "dokimazo" qui signifie "mettre à l’épreuve, éprouver, reconnaître comme véritable après examen."

 

Un «discernement» est donc indispensable. Il ne s’agit pas seulement de distinguer entre vrais et faux professants, mais entre d’un côté l’enseignement et l’action du Saint Esprit, et de l’autre leur imitation par de mauvais esprits. Ce discernement nous est en effet indispensable pour ne pas être entraînés par des séducteurs, et pour répondre avec sagesse à ceux qui sont séduits, et qui font montre souvent d’un intrépide prosélytisme.

 

UN AUTRE ÉVANGILE:

Au cours des siècles, de nombreux ennemis de l’Évangile de la Souveraineté de Dieu se sont levés avec l’intention de le réduire à des banalités sans importance. Dans bien des cas, les ennemis de l’Évangile n’étaient pas des incroyants, mais plutôt des gens qui se disent chrétiens. Quoi qu’il en soit, l’Évangile est toujours là et demeure inébranlable. Mais les plus sérieux ennemis de l’Évangile sont ceux qui le renverse (renverser = du grec = apostasie), qui lui donne une autre signification, subtile dans sa conception et subversive dans son application. Le résultat d’une telle modification en fait «un autre Évangile». Dans cet autre Évangile, la souveraineté de l’homme est élevé au-dessus de la Souveraineté de Dieu par la justification par le choix. L’homme coopère avec le Saint Esprit dans son salut, sa foi est une faculté intellectuelle, son effort est requis dans son acceptation de Christ, son salut devient une décision personnelle dans laquelle il choisit librement de croire. L’assurance de son salut dépend de son obéissance. Cette théologie infernale du salut par les œuvres se nomme l’Arminianisme, modification de l’ancienne hérésie du Pélagianisme au quatrième siècle.

 

L’Apôtre Paul vivait une grande détresse et une angoisse quand il écrivit sa lettre aux Galates, La Gloire de Dieu ainsi que le salut de plusieurs étaient en jeu. De faux enseignants l’avaient suivi et altéré l’Évangile qu’il prêchait. Il faut préciser que ces gens étaient des Juifs qui persistaient à se justifier par la loi et voulaient se réserver la grâce de Dieu à l’intérieur de la communauté juive, refusant à Dieu de sauvé les Gentils qu’ils haïssaient à profusion. En d’autres mots, ils n’étaient point sauvé, ils avaient seulement une connaissance superficielle de la grâce que l’apôtre Paul leur présentait. Par cette altération subtile, ils reniaient la foi en Christ et rejetaient la grâce de Dieu. Comment ? Ils ne firent qu’ajouter le rituel de la circoncision, et l’obéissance à la loi Mosaïque aux conditions d’acceptation de Dieu. Cependant l’Apôtre Paul considérait avec raison qu’ils prêchaient un autre évangile. Il écrit:

 

«Je m’étonne que vous vous détourniez si promptement de Celui qui vous a appelés par la grâce de Christ pour passer à un autre évangile; non pas qu’il y ait un autre évangile, mais il y des gens qui vous troublent et qui veulent renverser l’Evangile de Christ . Mais quand nous –mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre évangile que celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème!» Galates;1;6-8.

 

Si l’Apôtre Paul considérait que le rajout des lois divines sur la circoncision, invalidait l’Évangile, comment doit-on bibliquement juger l’évangile prêché par l’Église Catholique Romaine ?  L’évangile de Rome favorise la foi plus les oeuvres, la grâce plus le mérite, Christ plus l’église, le régénération par le baptême, les pénitences, les messes, le chapelet, les indulgences, Marie, les souffrances du Purgatoire, et j’en passe. Le Protestantisme fait de même en ajoutant son ritualisme du baptême d’eau et de la Cène. Il faut être baptisé pour être membre d’une église, il faut participer au Repas du Seigneur, il faut donner sa dîme. Paul avertit ceux qui ajoutent à leur foi en Christ, leur tentative de se justifier par les rituels ou par leurs oeuvres. L’Apôtre leur déclare qu’ils sont séparés de Christ et qu’ils sont déchus de la grâce. (Galates;5 ;2-4). Notre avertissement se lance donc, non aux membres ignorants des multiples dénominations, mais à leurs dirigeants qui profitent d’une telle situation. Quoique le membre détienne sa part de responsabilité du temps qu’il ne sorte de ces sectes pernicieuses, les dirigeants sont doublement condamnés pour maintenir leur troupeau dans l’ignorance.

 

Or que ce soit dans le Catholicisme ou dans le Protestantisme, parmi les Charismatiques, les Pentecôtistes, ou les Baptistes, sauf dans quelques groupes Réformés, c’est le même faux évangile qui est proclamé partout. «Il faut accepter Jésus comme votre Sauveur personnel» est le cri que nous entendons dans tous les camps. Maintenir la dignité de l’homme et le libre choix est primordial. Ses efforts sont valorisés et il justifie sa position en l’enrobant de versets bibliques. L’enseignement de la Bible est tordu et manipulé pour donner l’impression qu’elle supporte leur position. La Souveraineté de Dieu est soumise aux caprices de l’homme qui se dit maître de son destin et ils sont «déchu de la grâce» qui leur est présentée.

 

Avec «un autre Jésus, un autre Esprit, un autre Évangile», nous arrivons inévitablement à «une autre Bible, une autre Église, un autre Dieu». Ceci est la conséquence directe de l’apostasie qui fait rage dans les derniers temps. On ne peut s’empêcher de voir la profusion de Bibles dénaturées et polluées qui envahissent la communauté chrétienne: Bible de Segond, Bible du Semeur, Bible en Français Courant, TOB, Jérusalem, etc… Le fait que ces Bibles disent être basées sur «les Textes Originaux» ne signifie pas que ces textes sont ceux des prophètes et des apôtres. Ne vous laissez pas dupé. Les «Textes Originaux» qu’elles proclament fut compilé en 1881 par les deux plus grands apostasiés de la Critique Textuelle, à savoir: les Dr Wescott et Hort. Ces deux savants, sympathisants du Catholicisme qui prônaient l’occultisme, rejetèrent l’Inspiration perpétuelle et la Préservation Providentielle de la Parole de Dieu. Revenons à la source de notre foi, la Bible des Réformateurs de 1534, seule Bible qui est basée sur «le texte authentique et intégral» de la Parole de Dieu, à savoir le Texte Reçu. Elle est connue dans ses différentes versions comme: la Bible d’Olivetan, la Bible de l’Épée, la Bible Martin, la Bible Ostervald.

 

Puisse Dieu faire preuve de miséricorde et vous donner la grâce d’un sincère repentir afin que vous puissiez vous éloigner à jamais de ces faux enseignements bibliques de l’Eglise catholique Romaine, de l’Église Protestante, du Pentecôtisme, du Charismatisme, et autres. Puisse Dieu vous donner le don de la Foi, afin de vivre en Christ, et de Le servir tous les jours de votre vie, d’aimer la vérité au-delà même de votre vie, alors que nous attendons tous Son apparition finale, afin qu’Il nous ramène à la maison.

 

 

CHAPITRE 5

LE RENOUVEAU CHARISMATIQUE

L'un des plus grands dangers des mouvements Pentecôtistes et Charismatiques est l'affirmation que l'expérience centrale et déterminante du croyant n'est pas tant la conversion qu'une "deuxième expérience ou "deuxième bénédiction" appelée le "baptême dans l'Esprit" que nous savons être le «baptême des esprits». Le théologien Clark Pinnock, qui ne cache pas sa sympathie pour le néo-pentecôtisme, écrit: "Un élément fondamental de la théologie pentecôtiste est l'affirmation que le croyant doit chercher, après sa conversion, un "baptême de l'Esprit' pour obtenir une pleine puissance dans le service chrétien et pour recevoir tous les dons charismatiques nécessaires" (Holy Spirit Baptism, p. 10). Le mouvement charismatique a d'une façon générale repris cette thèse. Cet enseignement est si fondamental que, si on ôte cette doctrine, ce qui reste n'est plus du néo-pentecôtisme. On laisse entendre qu'il existe deux baptêmes: celui du Christ qui n'est qu'un, simple rite d'adhésion au christianisme, et le baptême de l'Esprit qui confère le Saint-Esprit, ou au moins une mesure du Saint-Esprit de loin supérieure à celle qu'on peut posséder avant. Comme nous avons vu dans cet exposé, cette thèse est fausse et contredit l'Écriture.

 

Ces mouvements ont en commun la profession d’un faux christianisme avec une insistance sur les signes miraculeux. La mouvance est interdénominationnelle, elle est née au début du XXie siècle dans le mouvement évangélique, puis s'est étendue au mouvement protestant, puis au mouvement catholique. Sur le plan théologique nous désirons attirer l'attention sur quelques doctrines spécifiques existants dans certains milieux "charismatiques/pentecôtistes" qui peuvent amener non seulement à des excès, mais qui sont d’un caractère clairement diabolique. Il nous faut là aussi préciser qu'il y a une infinité de nuances et qu'il faut aborder ces points avec la plus grande prudence:

 

Le chrétien qui ne "parle pas en langues" (langage extatique incompréhensible) n'est pas "baptisé de l'Esprit".
Il est donc considéré comme un "chrétien de second ordre", voire comme une personne qui n'est pas authentiquement chrétienne. La recherche "à tout prix" de cette expérience "spirituelle" ou de cette "bénédiction" peut amener des désordres psychologiques chez l'individu.

Le chrétien qui n'est pas guéri est un mauvais chrétien.
Beaucoup de personnes ont été déçues et culpabilisées, d'une façon franchement regrettable. Les miracles peuvent exister mais Dieu n'est jamais le serviteur de l'homme ni l'obligé de ses désirs. Attention aux excès et aux généralisations à outrance: Les plus grands miraculés vont généralement au dentiste quand ils ont une rage de dents!

Dieu veut la prospérité matérielle de tous ses enfants.
Par un processus pyramidal connu ceux qui lancent l'idée s'enrichissent, mais beaucoup d'autres sont trompés ou lésés. Quoique ce n’est pas chose courante, ce genre d'escroquerie a même été vu dans certains de ces groupes et des personnes sont plumées toute leur vie pour enrichir de "plus malins qu'eux"! Ce qui est plus important, ce qui est plus évident, est que les gens sont dérobé de la vérité qui est remplacée par une approximation subtile.

 

Le Charismatisme est un mouvement de laïcs, né aux États-Unis où il s’est répandu comme une traînée de poudre avant de traverser l’Atlantique et de se répandre de la même façon en France. Les charismatiques sont "ceux qui sont envahis par l’Esprit". Au début, on les appelait les «pentecôtistes catholiques». Les évêques ont préféré le nom de «renouveau charismatique». Les charismatiques veulent être des catholiques mais pas des catholiques routiniers ou "de convenance". Ils sont habités d’une grande ferveur, se sentent convertis par une rencontre personnelle avec l’Esprit. Ils sont animés par la volonté de renouveler l’Église catholique. Le pape Paul VI, en 1975, a dit: "Ce Renouveau ne pourrait-il pas être une chance pour l’Église et pour le monde ?". Jean-Paul II a repris ces déclarations en 1986 en ajoutant: "Je les fais miennes". L’Antichrist à parlé et leur a donné son approbation. Mais certains évêques sont beaucoup plus réservés. En France, il y a des réticences parfois importantes envers les charismatiques. lls se veulent d’Église et ils cherchent la reconnaissance de l’Église et des évêques. D’ailleurs, dans les diocèses, les évêques ont nommé des "délégués diocésains auprès des communautés nouvelles" pour faire le lien entre ces communautés et l’Église catholique. Par comparaison aux «Réformateurs», ces délégués sont des «Déformateurs» de la foi biblique et chrétienne.

 

Or quand nous parlons de «déformation», nous parlons aussi de falsification, de corruption, de contrefaire, de dénaturer, de dépraver. Un de ces principaux «Déformateurs» est celui qui est en charge du mouvement Charismatique au Canada, le papiste Henri Lemay, président du CCRC et responsable de MTE Mission témoins de l'Évangile, qui œuvre au sein de la jeunesse pour endormir leur conscience et leur infiltré le poison de la Grande Prostituée. Voici ce qu’il écrit dans un de ses articles: «La Journée mondiale de la jeunesse est une initiative du pape Jean-Paul II. Il en a confié la responsabilité au Conseil pontifical pour les laïcs. Elle a lieu tous les deux ans, au plan international et les autres années, dans chaque diocèse. L’Esprit saint tombe sur cette foule de jeunes de 16 à 35 ans, leur donnant de vivre une expérience de Pentecôte incomparable. Il s’agit d’une occasion inégalée d’évangélisation de la jeunesse catholique mondiale. La JMJ fait naître un profond désir, chez nombre de jeunes, de devenir disciple de Jésus. Voilà comment le Seigneur en appelle certains au sacerdoce, d’autres à la vie consacrée et le plus grand nombre à Le servir dans le laïcat. La JMJ suscite aussi de nombreux ministères et mouvements ecclésiaux de jeunes.» Ces mouvements exécrables du charismatisme catholique se donnent à toutes sortes de dérèglements psychiques et de pratiques occultes comme la prétendue guérisons de malades imaginaires, pratique néfaste dans laquelle des crédules ignorants se font ensorcelés à penser qu'ils sont guéris. Or les dirigeants papistes de ces mouvements extatiques, comme Henri Lemay, et tout le reste de ces vipères hypocrites et idolâtres, sont les premiers à courir à un dentiste lorsqu'ils ont un mal de dents ou sur un ophtalmologiste pour rectifier leur vision. Nous voila avec des malades qui prétendent guérir des malades et qui ne peuvent même pas guérir un mal de tête sans prendre quelques aspirines.

 

Quand nous parlons du pentecôtisme, de l'Église de Pentecôte (les Assemblées de Dieu) ou des pentecôtistes, il s'agit des familles d'Églises fondées par Parham et Seymour en 1901 et 1906 aux États-Unis. Elles définissent l'expérience pseudo-chrétienne en deux étapes: la conversion (par la repentance) et le baptême de l'Esprit (souvent par imposition des mains) dont le signe initial est le parler en langues. Les milieux charismatiques récents décrivent ce mouvement comme "la première vague de l'Esprit." Dans les années 60, Dennis Bennett, pasteur épiscopalien américain expérimenta le baptême pentecôtiste avec parler en langues. Il se chargea de le promouvoir ce poison auprès des Églises prêtes à l'entendre. C'était la naissance d'un mouvement dit "charismatique" au sein de dénominations qui n'avaient rien à voir avec l'Église de Pentecôte. Cette propagation est parfois nommée "deuxième vague de l'Esprit" et trouve parmi ses partisans des hommes comme John Sherrill qui jouèrent un grand rôle dans la communication de cette doctrine. On trouve des groupes de prière parlant en langues et prophétisant au sein d'Églises "tolérantes" qui ne sont pas, en elles-mêmes, charismatiques. L'Évangile de la prospérité ("Dieu veut que ses enfants soient riches et en parfaite santé") est à rattacher à cette tendance, dont les partisans les plus célèbres sont Kenneth E. Hagin, Kenneth Copeland et Benny Hinn.

 

Puis est venue la "troisième vague." Ce courant met l'accent moins sur le parler en langues que sur l'expression de la puissance du Saint-Esprit par des signes, des prodiges et des miracles. La philosophie sous-jacente soutient que le monde est un théâtre où deux royaumes s'opposent l'un à l'autre et où le chrétien doit "saisir" les proies que Satan maintient sous sa griffe. Selon cette "vision du monde" (world view), la présentation et la démonstration de la foi passent par une "rencontre (affrontement) de puissance" (power encounter). Cette dernière est censée démontrer la présence de Dieu et conduire les hommes à la conversion. L'Église doit donc apprendre à guérir, à prophétiser, à exorciser (etc.) si elle veut se faire entendre.

 

Charles H. Kraft, professeur d'anthropologie à la School of World Mission and Institute of Church Growth of Fuller Theological Seminary, C. Peter Wagner, professeur dans le même établissement, et John Wimber, pasteur et aujourd'hui président du Vineyard Fellowship, association internationale d'églises, sont les artisans de ce courant empoisonné. Wimber fut invité à enseigner à Fuller un cours expérimental sur les signes et prodiges. Kraft et Wagner ont suivi ce cours et ont déclaré être "disciples de Wimber". Ajoutons Paul Yonggi Cho, anciennement pasteur des Assemblées de Dieu, et responsable de la plus grande Église du monde, et la liste des leaders du mouvement sera quasiment complète. Des hommes comme Reinhard Bonnke, directeur d'une mission en Afrique, et Paul Cain, prophète à Kansas City, font également partie de cette mouvance, de même que la sorcière de la Vigerie, Michelle d'Astier, qui fait de la délivrance à outrance ou exorcisme sur des gens qui sont supposément chrétiens et même sur des jeunes enfants et des nourrissons.

 

Ces hommes ne se réclament ni du pentecôtisme, ni de la "deuxième vague." Leurs enseignements et leurs pratiques les en rapprochent néanmoins. L'objectif principal est de restituer à l'Église le quintuple ministère d'Éphésiens 4.11 : apôtres, prophètes, évangélistes, pasteurs et docteurs. Par ce biais, ils souhaitent véhiculer le ministère de la Parole par des miracles spectaculaires.

 

En France, ces artisans de la troisième vague sont devenus célèbres et ont reçu des témoignages flatteurs de dénominations qui ne font pas partie du mouvement charismatique. D'éminents représentants de la Fédération Baptiste disent avoir éprouvé la validité de leurs ministères. Jules Thobois salue "la vigueur de la foi de John Wimber" et parle de "l'authenticité" de son ministère. Bien évidemment, les Églises de Réveil, celles du Plein Évangile, et les Églises Indépendantes à tendance charismatique sont de la partie.

 

Ce qui caractérise le Renouveau charismatique, c'est qu'il a certaines apparences de la Foi, mais est en réalité la négation de la Foi. Dès la première initiation, l'âme quitte le sentier étroit et raboteux de la Foi biblique pour basculer dans un autre univers, celui de l'intuition, celui du sentiment, celui de l'expérience intime, celui des effets d'ordre sensible. Les mots qui reviennent sans cesse dans le milieux charismatique sont: le senti, le ressenti, l'impression émotive, le vécu, l'expérience, surtout l'expérience du divin en soi. On est plein de religiosité, en pleine gnose illuministe. Il ne s'agit pas de "savoir" pour croire, mais de " sentir " pour croire.

 

Quand on constate la puissance de séduction du Renouveau charismatique, on est en droit de se demander si nous ne sommes pas arrivés à la fin des siècles où sera le règne de la séduction diabolique le plus redoutable, le plus dangereux qui soit, car il provient de Satan même (2 Thess. 2: 9). De fait si l'efficacité est une caractéristique essentielle du Renouveau charismatique, elle en est aussi l'un des meilleurs appâts. Quel Prêtre, quel militant, en effet, ne désirent l'efficacité dans leur apostolat ? Quel disciple du Christ ne désire l'ardeur à prier, à lire l'Écriture, à se donner en Charité ? Quel simple chrétien ne désire sentir l'amour de Dieu, sa présence ineffable, son action bienfaisante ?  Qui donc ne peut pas se laisser séduire par une certaine «grâce charismatique» capable de transformer, ainsi que nous l'avons dit, sur le plan physique, psychique, moral, religieux, capable de le gratifier de tout un ensemble de dons parmi lesquels celui de guérison n'est pas le moindre ? Il n'est pas de doute que le Renouveau charismatique séduit, plus encore, il fascine !

 

En fait le Renouveau charismatique, c'est ainsi «une nouvelle forme de sorcellerie qui se réclame de l'Esprit Saint». Le péché du Renouveau charismatique est tout à l'opposé du péché des pharisiens au temps du Christ. Ceux-ci attribuaient au démons les œuvres manifestement divines du Messie. Par contre les adeptes du Renouveau charismatique attribuent au Saint Esprit les œuvres de Satan. Le Renouveau charismatique est, de fait, une véritable profanation de la Pentecôte réelle, un péché contre le Saint-Esprit.

 

En ce début du XXIe siècle, nous constatons que beaucoup de chrétiens ont soif de réveil. Ils désirent que quelque chose change. Leur désir de renouveau est légitime et très louable. Mais ce n'est pas une raison pour accepter aveuglément des «doctrines nouvelles» simplement parce que l'on nous promet guérison, délivrance, victoire et vie comblée. En fait, ce n’est pas d’un Réveil qu’ils ont de besoin, mais d’une Réforme de la foi dans le plus profond de leurs cœurs et d’un discernement sérieux dans leur vie. Le monde est séduit. Les chrétiens pourraient l'être aussi. Le même esprit qui agit dans le monde est aussi à l’œuvre dans l'Église et beaucoup se laissent séduire. Le slogan à la mode, «cela marche, donc c'est vrai», ne peut être le nôtre. Le fondement de notre foi et de notre marche chrétienne demeurera toujours: « II est écrit ».

 

CHAPITRE 6

SORTEZ HORS DU CAMP: LA MARGINALISATION DES CHRÉTIENS

Ceux qui voulaient rester fidèles à la vérité, dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testament, constituaient en général une minorité méprisée. Quand Jésus a quitté cette terre, après trois ans de ministère public, Il a laissé derrière Lui un tout petit groupe de disciples, si petit qu’ils étaient considérés comme pratiquement inexistants. On les chassait de partout, on les excluait des synagogues. Leurs amis les méprisaient, leurs familles les rejetaient, et les mettaient même à mort pour avoir osé croire ce que Jésus leur annonçait. Malgré cela, on peut assister à la victoire de l’Évangile dans le monde entier.

 

Dans nos pays occidentaux "christianisés," où la majorité des habitants sont supposés être "Chrétiens" ou du moins fréquenter des églises, la fidélité est l’exception et non la règle. Il ne nous reste que peu de temps à vivre. Vous savez que la grande majorité des Israélites qui ont tenté d’atteindre la Terre promise n’y sont pas entrés. L’Écriture nous dit ceci : "Qui furent, en effet, ceux qui se révoltèrent après l’avoir entendue, sinon tous ceux qui étaient sortis d’Égypte sous la conduite de Moïse ? Et contre qui Dieu fut-il irrité pendant quarante ans, sinon contre ceux qui péchaient, et dont les cadavres tombèrent dans le désert ?" (Hébreux 3 :16-17).

 

Le fait d’avoir été choisi, béni et conduit par le Seigneur n’est pas une garantie d’atteindre le but sans problèmes ! Beaucoup d’églises et de dénominations existent de nos jours. Cependant, nous voyons qu’elles sont aujourd’hui "tombées dans la ruine spirituelle." Mais il nous faut poursuivre la route.

 

Ce qui est petit et insignifiant:

Dans toute la Bible, nous voyons Dieu choisir de travailler avec ce qui est petit et insignifiant, ou avec des gens qui sont plutôt "marginaux." C’est le berger David qui devint le plus grand Roi d’Israël. Joseph, l'un des petits derniers de la portée, rejeté par ses frères, est devenu un homme puissant, le second après Pharaon en Égypte. C’est lui qui a pu ensuite subvenir aux besoins de toute sa famille. Jonas est appelé prophète, en dépit de sa crainte et de sa désobéissance. L’armée de Gédéon fut réduite à un nombre si petit qu’il lui était impossible, à vue humaine, de remporter une grande victoire. Et les murailles d’une grande cité se sont écroulées aux cris d’un petit groupe de fidèles qui sonnaient de la trompette !

 

Remarquez aussi combien de grands hommes de la Bible ont été contraints de passer du temps dans la solitude ou l’anonymat, pour que Dieu puisse les préparer et les faire grandir. Moïse n’a connu la grandeur qu’après avoir été un proscrit en Madian. Même le jeune David a dû s’enfuir de sa ville et a été contraint de vivre comme un sauvage, errant dans les déserts avec une petite troupe de partisans qui n’étaient pour la plupart que des canailles. Jésus Lui-même, tout de suite après Son baptême, au début de Son ministère, "fut emmené par l’Esprit dans le désert, pour être tenté par le diable" (Matthieu 4 :1). Nous sommes donc en bonne compagnie !

 

Pour revenir au premier passage que j’ai cité, il semble évident, par les exemples donnés dans toute la Bible, et surtout par celui de Jésus, qui a été "crucifié hors du camp," que les Chrétiens authentiques sont souvent considérés comme des parias par le gros de la religion organisée. C’est ainsi que Jésus a été rejeté par Son propre peuple, les Juifs.

 

Nous parlons ainsi de «Marginalisation», c’est à dire d’une séparation du chrétien d’avec un faux christianisme. Une telle marginalisation débuta du temps de la Réforme. La Réforme fut préparée dans l'esprit des gens depuis très longtemps, et la contribution culturelle comme spirituelle d'hommes tels que les Vaudois, Wyclif, Huss, Érasme, Luther, Calvin et les Huguenots, à la fin du quinzième siècle et au début du seizième siècle est considérable.

 

Ceux qui s'engagèrent à réformer l'Église étaient des hommes très ordinaires quoique d'une foi forte, d'une conviction profonde, d'un courage moral admirable et d'une endurance physique exceptionnelle.  Ils risquèrent leur vie et sacrifièrent leur confort afin de travailler sans relâche à la pureté de l'Église.  La tyrannie ecclésiastique de l'Église Catholique Romaine qui avait asservi des peuples  tout entier à une religion pseudo-chrétienne de superstitions, de mensonges et d'abus aussi bien spirituel que matériel, se rompait sous l'assaut vigoureux de l'Esprit de Dieu et de sa Parole inspirée. L'heure glorieuse des débuts d'un retour aux Écritures et à la grâce de Dieu seule commençait de nouveau, et les fidèles affranchis pouvaient de nouveau en toute liberté adorer et servir Dieu.  Mais la Réforme du seizième siècle doit être considérée, à proprement parler, comme étant une Réforme Orthodoxe et non Marginale, c'est à dire quelle était plutôt une Réforme de l'Église en tant que Institution.  Mais les changements qu'elle apporta débordèrent le cadre ecclésiastique pour affecter aussi la vie du monde et des hommes. 

 

Selon Luther et tous les Réformateurs Orthodoxes de ce temps, tout ce qui n'était pas expressément interdit par la Bible pouvait être conservés dans la nouvelle Église.  C'est pourquoi la Réforme Orthodoxe conserva certains éléments de l'ancienne Église comme le cléricalisme, le formalisme et le ritualisme; ce qui engendra graduellement un esprit de tiédeur et prépara le chemin pour l'Église de Laodicée des derniers temps (Apoc. 3: 13-22).  Malgré ses bonnes intentions et le solide fondement des doctrines de la grâce du Calvinisme, la Réforme Orthoxe engendra des scissions en son sein et plusieurs groupes de dissidents se formèrent avec leurs doctrines particulières, ce qui donna naissance à des conflits interminables sur plusieurs doctrines comme celles de la Trinité, de la Cène, et du Baptême d'eau.  La pire apostasie qui se manifesta fut celle de l'Arminianisme qui prétend que l'homme a le libre choix de croire en Christ, s'opposant ainsi à la Souveraineté de Dieu dans le salut par la grâce selon la doctrine de la double Prédestination absolue.  Cette doctrine diabolique qui met l'homme à la place de Dieu, présente une façade chrétienne subversive et subtile à tendance psychologique, qui se répandit rapidement surtout chez les chrétiens nominaux qui ont reçu une puissance d'égarement de la part de Dieu (2 Thess. 2: 11, 12). Son poison le plus dangereux se manifesta dans les mouvements Pentecôtistes et Charismatiques.

 

Mais contrairement, la Réforme Marginale, se basant uniquement sur la Grâce et la Parole de Dieu dans la traduction des Réformateurs, proclame la liberté en Christ de toutes dominations humaines, ecclésiastiques comme politiques.  Le mot même de Réforme signifie un procédé continuel de raffinage de la foi et non des institutions.  Cela signifie que les élus d'aujourd'hui, qui adhèrent à la Réforme Marginale, ne doivent avoir sur ce sujet de l'ecclésiologie les mêmes opinions que les gens du 16" siècle.  Certes, il ne sera jamais question - au grand jamais - d'adapter l'Évangile de la Souveraineté de Dieu dans le salut par la grâce, auquel les élus ont été prédestinés, à l'esprit du temps ni de faire des concessions à l'homme autonome qui veut se mettre à la place de Dieu par son libre choix illusoire de croire ou non.  Le Réformé Marginal, dit aussi Calviniste Marginal, doit proclamer la foi dans le langage nouveau d'une nouvelle époque, non pas que la foi serait de nature changeante et devrait être continuellement changée; mais de proclamer une voie décisive resté ouverte à l'action du Saint-Esprit et à la Parole de Vérité.  En ce sens, nous parlons d'une réforme des pensées et des cœurs. Cette voie ouverte ne signifie point que toutes sortes d’aberrations peuvent y entrer. Elle est définitivement une voie fermée aux mensonges et aux perversions spirituelles telle que nous rencontrons dans le Pentecôtisme et le Charismatisme. La Réforme Marginale est comparée au vent de l’Esprit, non qu’elle revendique les mouvements extatiques avec leur baptême des esprits, mais elle établit un rapport de liberté sous la direction de l’Esprit de Christ.

 

Or, donner une forme au vent est impossible; nous le reconnaissons seulement par ses déplacements et les influences qu'il exerce sur nous et sur notre entourage.  Ainsi en est-il du Christianisme Marginal, par comparaison au Christianisme Conventionnel historique, accepté et respecté universellement. Jésus compare un Chrétien "né de l'Esprit" à un vent:  "Le vent souffle où il veut, et tu en entends le son; mais tu ne sais d'où il vient, ni où il va": il en est ainsi de tout homme qui est "né de l'Esprit" (Jean.3: 8).  Cette comparaison s'applique par extension à tout le Christianisme authentique en entier; un Christianisme sans forme qui se déplace où il veut avec le vent de l'Esprit Saint.  Inutile de spécifier que la "Liberté" est son caractéristique prédominant; on ne peut l'encadrer et encore moins l'institutionnaliser.  On peut le reconnaître seulement par les influences qu'il exerce dans sa séparation d'avec son contraire qui veut à tout prix sa structuration institutionnelle, pour le contrôler.  Or, la Parole de Dieu nous dit que "la colère de Dieu se révèle pleinement du ciel sur toute impiété et injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive" (Rom.1: 18).

 

Vouloir le monopole de la vérité pour capturer les consciences est le jeux de l'esprit du Malin et non de l'Esprit de Dieu.  Ainsi être Chrétien Marginal signifie être "séparé" dans sa Foi strictement Biblique, de tout accord officiel, de règle ou d'enseignement, imposés par l'entente commune de différents groupes religieux, sociaux, ou politiques.  En ce sens, et encore plus dans le sens scripturaire, un Chrétien Marginal est un Séparatiste et un Hors-la-Loi de pure race.  En ceci, la Foi Calviniste Marginale, qui maintient les doctrines de la grâce énoncées dans les Canons de Dordrecht sans institutionnalisme, formalisme, ou ritualisme, devient la foi des rejetés, des oubliés, des égarés, des défavorisés et des écrasés.  Terme généralement conçu d'une manière dérogatoire, le mot "Marginal" semble à première vue, inapproprié pour désigner le Christianisme authentique.  Mais en relation avec la Parole de Dieu, il signifie "mis à part", être séparé du monde à Christ, être sanctifié; c'est à dire être sous la Grâce unique de Dieu sans mérites quelconques. 

 

Les Chrétiens Marginaux ont toujours été un facteur problématique pour le monde politique et religieux, tout simplement parce qu'ils ne sont point de ce monde: "Je leur ai donné ta Parole, et le monde les a hais parce qu'ils ne sont point du monde, comme aussi je ne suis point du monde" dit Jésus (Jean.17:14); et qu'ils maintiennent la Souveraineté de Dieu sur toutes choses.  Ainsi ils deviennent une source de tension et d'éléments qui dérangent le piètre confort des Conformistes, et le libre-choix illusoires des apostasiés.  La simplicité du message "d'Amour, de Foi et de Liberté qu'ils proclament, déclenche des réactions hostiles et parfois violentes contre eux de la part du Christianisme Conventionnel qui dit enseigner l'Amour de Dieu.  Or, en toutes choses, la grâce seule de Dieu doit nous suffire (2 Cor. 12: 9), et en ceci ces deux piliers de la Réforme demeurent inébranlables:  "SOLA GRACIA, SOLA SCRIPTURA" (la Grâce seule, l'Écriture seule); et ceci exclu tout effort humain et toutes structurations dénominationelles ou dissidentes.  Sur ces deux piliers reposent les trois pivots de la Réforme Marginale, à savoir "LA VÉRITÉ, LA CHARITÉ, LA LIBERTÉ"  qui en sont sa devise en ces derniers temps de ténèbres, de laxisme, et d'indifférence.

 

«Bien aimés, ne croyez pas à tout esprit, mais éprouvez les esprits, pour voir s’ils sont de dieu; car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde» 1 Jean 4: 1

 

 

A CHRIST SEUL SOIT LA GLOIRE