On appelle ainsi un ensemble de 358 lettres, entières oufragmentaires (fig. 272), qui renferment la correspondance des roisd'Assyrie, de Babylonie, des Hittites, du Mitanni, de Chypre et d'uncertain nombre de chefs cananéens, avec le pharaon d'Égypte ou sesministres. La correspondance envoyée d'Égypte en Asie par lespharaons Aménophis III et Aménophis IV porte le même nom. Toute cettecorrespondance, écrite sur des tablettes d'argile, date environ desannées 1400 à 1350 av. J.-C. Elle a été découverte en 1887, àel-Amarna, à 300 km. au Sud du Caire; d'où son nom. Elle nous révèlequ'à cette époque le babylonien était la langue officielle dont seservait le suzerain d'Egypte avec ses vassaux. D'une façon générale,elle témoigne d'une grande servilité de la part des vassaux del'Egypte.