PORT

Il est significatif que les Israélites, dont le rivage marin, presquerectiligne, était sans véritable port abrité (voir Palestine, II, 1),n'aient pas eu ce mot dans leur langue. Le terme hébreu khôph, traduit par port dans Jug 5:17,désigne généralement une côte maritime (Jos 9:1,Eze 25:16,etc.), et peut tout juste s'appliquer à un point d'accostage sur lelittoral (Ge 49:13); le mekhôz de Ps 107:30 (assyr, makhâzou) est une cité, un grand marché. Le «port» de Joppé est nommé comme tel dans 1Ma 14:5,à propos de Simon Macchabée qui le fortifia (voir verset 34), puisdans Apocr-Esd 5:55. Le mot gr. Hmèn apparaît dans Ac 27:12,à propos de deux ports de l'île de Crète, l'un meilleur l'été,Beaux-Ports, l'autre l'hiver, Phénix (voir ces mots). DansPseudo-Esdras 12:42, le peuple dit à Esdras: «Tu es pour nous...commeun port ou comme un navire sauvé de la tempête.»