Deux maladies des céréales, toujours nommées ensemble (Am 4:9,Ag2:17,De 28:23,1Ro 8:37 =2Ch 6:28). La racine du mot hébreu yéraqôn, ordinairement traduit par nielle, signifie: pâleurverdâtre, lividité; celle du mot chiddâphôn, ordinairementtraduit par rouille, ou charbon, signifie: flétrir sous l'influencede la sécheresse (le verbe est employé dans Ge 41:6,23,27,2Ro10,26). Il n'est pas sûr que ces deux termes correspondent exactement àce que la science agricole moderne appelle soit nielle (maladiedu blé provoquée par un petit ver, ou anguillule, qui donne au grainattaqué une ressemblance avec celui de la plante appelée nielle desblés), soit rouille (maladie cryptogamique de graminées,légumineuses, etc., se développant de préférence dans l'humidité etsur les variétés provenant des climats secs). La précision scientifique n'a d'ailleurs aucune importance pourl'interprétation de ces cinq textes de l'A.T.: tous considèrent commeun châtiment voulu de l'Éternel les dégâts causés aux agriculteurspar ces maladies de leurs récoltes. Dans De 28:22, Sg. voitexclusivement des atteintes à la santé humaine et traduit, sansgrande vraisemblance: jaunisse et gangrène.--Pour la plante appeléenielle, voir Nigelle.