MOÏSE 6.

IX Les formes diverses de l'œuvre de Moïse. Quelles ont été, enfin, les formes diverses sous lesquelles seprésente l'œuvre accomplie par Moïse? On peut les grouper sous cesquatre chefs: Moïse a été l'auteur de l'unification des tribus et deleur organisation en une véritable nation; il a été l'intermédiaired'une alliance entre Yahvé et le peuple ainsi constitué; lelégislateur; enfin, le réformateur religieux ou le prophète. 1. Lorsqu'il fut appelé à être l'intermédiaire humain de lalibération des clans hébreux opprimés en Egypte, Moïse ne trouvadevant lui que des groupements épars, sans cohésion réelle entre eux,sinon peut-être la conscience d'appartenir à une même origine racialeet d'avoir en commun un certain nombre de traditions; il n'avait pasaffaire à une nation homogène, constituée sur une base solide etcapable d'opposer à ses ennemis une force de résistance réelle. Ilfallait fortifier, parmi ces clans, le sentiment de leur communeorigine et faire briller devant leurs yeux un idéal national biendéterminé. Il faut penser aussi que les événements si remarquablesqui avaient accompagné et suivi la délivrance du joug égyptien etdans lesquels les clans durent reconnaître l'intervention d'unepuis­sance supérieure travaillant pour eux, contribuèrent à cimenterl'union entre eux et à rendre possible l'œuvre d'organisationqu'allait poursuivre Moïse. Il est impossible de ne pas admettre que,pour atteindre ce résultat, Moïse ait donné aux clans, sous la formela plus rudimentaire qu'on voudra, une organisation civilequelconque, ayant à sa base un certain nombre de lois etd'ordonnances essen­tielles et indispensables. Or, le chap. 18d'Exode (Ex 18) semble indiquer assez nettement un essai decons­tituer, en particulier, l'exercice de la justice sur des basesrégulières; et c'est Jéthro qui, pour décharger Moïse du fardeauécrasant qui l'accablait dans ce domaine, lui proposa d'établir desjuges chargés de connaître les causes les moins graves apportéesdevant lui par le peuple, en l'engageant à ne con­server lui-même queles plus importantes. Pour régler d'une façon pratique cet exercicedu droit populaire, il paraît indispensable de concevoir qu'uncertain ensemble de prescriptions d'ordre juridique a été établi,d'après lesquelles les juges auxquels Moïse avait délégué une partiede son autorité, et Moïse lui-même, devaient rendre leurs jugements. En fait, c'est ce que permettent de supposer: 1° cette parole de Ex 18:20, d'après laquelle Jéthro auraitdit à Moïse: «enseigne-leur les ordonnances et les lois...», 2° ce qu'on appelle le «Livre du Pacte» ou «del'Alliance» (Ex 21 Ex 22 Ex 23), présentant un ensembled'ordonnances de droit civil et cor­rectionnel qui, d'après latradition, remonterait à Moïse, tout au moins dans son inspirationpremière et dans ses éléments les plus anciens, car un bon nombre deces lois supposent un peuple sédentaire, pratiquant l'agriculture, etnon pas une collectivité de nomades et de bergers comme l'étaient lescon­temporains de Moïse; or, attribuer ces lois-là à Moïse, ce seraitméconnaître le principe très juste posé par Reuss (L'histoire sainteet la loi, p. 119): «Toute loi actuellement promulguée doit êtreappro­priée à la situation réelle de ceux auxquels elle s'adresse età leurs besoins dûment constatés. Autrement elle ne sera pasexécutée.»--Il ne faut pas oublier ici un fait capital: la découverte, en 1902,de l'important code civil de Hammourabi, le fameux roi de la premièredynastie babylonienne, qui régnait vers 2250 av. J.-C. Il s'agit icide la codification de prescriptions légales, qui ne visent pas unepopulation à demi-nomade, mais qui déno­tent un état de civilisationdéjà fort avancé, et l'on a tout lieu de croire que ce code (ou ceuxqui en dérivent) fut plus ou moins en vigueur dans le monde sémiteauquel appartenait Moïse. Or, quelles que soient les différencesessentielles que l'on doive constater de l'un à l'autre, les pointsde ressem­blance entre ce code babylonien et le Code de l'Alliance(v. Alliance [livre de l']) sont assez nombreux et assez frappantspour que l'on soit en droit d'admettre que le premier de ces codes apu exercer une certaine influence sur le second, à moins queremontant plus haut encore on ne veuille, comme on l'a supposé, voirdans l'un et l'autre de ces codes l'adaptation de ces antiques loissumériennes, «notamment celles auxquelles se réfère le dernier roi deLagach, Urukagina (vers 2800 av. J.-C), qui sont de vrais prototypesdu Code d'Hammourabi» et qui par conséquent seraient «antérieures àMoïse de plus de 15 siècles» (Alex. W., t. I, p. 34). Les documentseux-mêmes n'attribuent du reste à Moïse la rédaction que de courtsgroupes de lois: ainsi Ex 24:4, à propos des ch. 21-23 Ex34:27, à propos des v.17-26; enfin, De 27:8, l'ordre donné àMoïse d'écrire «toutes les paroles de cette loi» sur les pierres àdresser sur le mont Ebal, ce qui suppose une loi de dimensionsforcément très restreintes; De 31, qui attribue à Moïse la misepar écrit «d'une loi» (verset 9), et de «cette loi» (verset 24), dontil nous est actuellement impossible de déterminer la teneur etl'étendue. --D'une façon générale, les travaux de la critique biblique ontétabli que ce n'est pas comme législateur que Moïse a exercé le rôlele plus marqué et le plus considérable. Comme organisateur de lanation, il a accompli une oeuvre, plus grande encore: des pauvresclans de bergers opprimés de Gossen, il a su faire une nation assezforte pour pouvoir se mesurer avec des ennemis souvent redoutables etsolidement établis sur leur sol; de tribus éparses, il a constitué untout assez homogène pour résister à bien des influences étrangèresdangereuses. Bien qu'on puisse constater, peu de temps après laconquête de Canaan, que certains liens se relâchèrent déjà entre lesdiverses parties de ce tout (le livre des Juges l'indique assezclairement), il est des éléments d'union qui persistèrent à traverstous les troubles et les dangers et qui constituèrent la fortearmature d'Israël, résultant de l'action exercée par Moïse sur leterrain civil, juridique et religieux. 2. En effet, l'action qui chez Moïse prima toutes les autres fut cellequ'il exerça dans le domaine religieux. Pour pouvoir inculquer aupeuple qu'il voulait former la notion de son unité profonde etdurable, il ne suffisait pas de le doter d'institutions de l'ordrejudiciaire et d'ordonnances légales, quelque utiles et nécessairesqu'elles fussent pour la vie pratique de tous les jours: il fallaitl'établir sur une base religieuse nettement distincte de celle desautres peuples; lui révéler un aspect de la divinité qui ladistinguât d'une façon essentielle de toutes les représentationspurement sensibles et terrestres que l'humanité contemporaine s'enfaisait, et accentuer le caractère moral du dieu qui entrait enrelations directes avec le peuple; il fallait développer en Israël lesentiment de sa dépendance à l'égard de ce Dieu auquel il devait laliberté et des marques si visibles de sa faveur; créer un lien moraleffectif entre ce Dieu et le peuple qui était l'objet de saprotection; rendre durable et définitif le rapport qui venait des'établir entre eux et qui devait pénétrer et transformer la vie mêmede ce peuple. Pour atteindre ces résultats, Moïse ne procédera pas par formulesthéoriques sur ce qui constitue l'essence même de la divinité, surson caractère unique, etc. Non, pour établir la différencefondamentale qui distingue le Dieu d'Israël de ceux de tous lesautres peuples, Moïse mettra simplement, mais constamment, laconscience d'Israël en présence d'un grand fait historique, cefait que l'on a très justement indiqué comme marquant «l'heure de lanaissance du peuple d'Israël»: son Dieu, c'est celui qui l'a faitsortir de la maison de servitude à main forte, à bras étendu. C'estalors que, pour consacrer l'état de choses nouveau qui vient des'établir, mais qui pouvait risquer de s'affaiblir et de se perdre,Moïse, ayant conduit son peuple jusqu'à la «montagne d'Élohim», ydevient l'intermédiaire d'une alliance conclue entre Dieu etIsraël, d'un pacte par lequel ils s'engagent l'un vis-à-vis del'autre: au Sinaï, Yahvé se déclare le Dieu d'Israël, d'une part, etIsraël, de l'autre, se reconnaît le peuple de Yahvé; «cette formule,si souvent répétée, paraît exprimer l'idée directrice de l'activitéde Moïse...la création d'un peuple par la fondation d'une religionnationale» (Ad. Lods, ouvr. cit., p. 360). Le maintien de la relation ainsi établie entre les deux estsoumis à l'observation de conditions acceptées par l'un et parl'autre; Ex 19:5 l'indique clairement: «Si vous écoutez mavoix et si vous gardez mon alliance, vous m'appartiendrez entretous les peuples.» La notion de l'alliance ressort nettement deEx 24:3ss où l'on voit l'engagement pris par le peuple(verset 3) suivi d'une cérémonie cultuelle avec offrande desacrifices constituant la ratification solennelle du pacte qui venaitde se conclure. 3. Maintenant, il paraît de prime abord vraisemblable que, si un pacte aété conclu alors, il a dû être consacré et régi par un certain nombrede prescriptions et de lois qui devaient en régler le fonctionnement.Si Moïse a été l'intermédiaire choisi de Dieu pour conclurel'alliance du Sinaï, il semble indispensable d'admettre qu'il apromulgué, comme première base juridique et religieuse de celle-ci,diverses ordonnances de l'ordre cultuel et moral qui devaient faireconnaître aux tribus leurs devoirs comme peuple de Yahvé et, commemembres d'une même communauté civile et religieuse, leurs devoirsréciproques. Ces rapports nouveaux créés par l'alliance semanifestaient, en particulier, sous la forme d'un culte dû par Israëlà son Dieu; on ne conçoit pas, en effet, une religion dans laquelleil n'y aurait pas, imposées à ses adeptes, certaines obligations del'ordre cultuel, des usages et des rites consacrés, si simples qu'onveuille les supposer. Or, si les générations postérieures ont attribué à Moïse uneactivité législative évidemment exagérée et même exclusive (à telpoint que tout ce qui a pu surgir plus tard en fait de lois etd'institutions cultuelles, au cours de toute l'histoire d'Israël, atoujours été considéré comme la suite et le développement de loispromulguées par Moïse seul, et jamais par d'autres), il n'en est pasmoins vrai qu'on ne peut pas se représenter que l'époque où futétabli par Moïse le pacte du Sinaï n'ait pas vu apparaître un certainnombre de règles précisant le culte que Yahvé attendait de son peupleet les relations qui venaient d'être établies entre eux.Quelques-unes des prescriptions et des institutions cultuellesmentionnées, soit dans Ex 21 Ex 22 Ex 23, soit dans Ex 34(«le Petit Livre du Pacte, ou Décalogue yahviste»), soit ailleursencore, doivent remonter jusqu'à l'époque mosaïque; par exemple cequi concerne certaines fêtes anciennes de l'année religieuse, ou letype rudimentaire de l'autel tel que l'indique Ex 20:24-26, oul'institution très simple des sacrifices de l'époque la plusancienne, ou la Tente du Rendez-vous au désert sous la forme la plusprimitive, le sabbat, la loi du rachat des premiers-nés, et bonnombre d'autres encore, présentent un caractère nettement archaïqueet cadrant bien avec les conditions de la vie au désert. Mais il faut aller plus loin encore: en présence du développementreligieux et moral qui s'est poursuivi en Israël et qui établit unedifférence si profonde, si essentielle entre la religion de ce peupled'une part, et le panthéisme égyptien et les religions moralement sicorrompues de l'ancien monde sémitique d'autre part, on est obligéd'admettre que Moïse ne s'est pas borné à établir les basescultuelles de la religion de Yahvé, mais qu'il a dû encore proclamerles premiers principes de l'ordre moral qui devaient inspirer etrégler la conduite de l'Israélite vis-à-vis de son Dieu ou de sonprochain. En admettant même la justesse de l'affirmation d'aprèslaquelle l'élément cultuel a toujours précédé l'élément moral dansl'histoire religieuse des nations, il faut ici, en ce qui concerneIsraël, recueillir les données que nous fournit l'histoire même dupeuple de Yahvé et constater, sur la base des documents que nouspossédons, quelles ont été, sur le terrain pratique de la viemorale, les conséquences de l'oeuvre accomplie par Moïse. Or, avec la seule présupposition d'un ensemble de prescriptionsde l'ordre uniquement cultuel laissées par Moïse à ses contemporains,on n'arriverait jamais à expliquer les différences fondamentales qui,sur le terrain religieux et moral, ont séparé de bonne heure lareligion des tribus israélites de celles des peuples contemporains.Voilà pourquoi on est amené à statuer, non pas seulement la possibilité, mais la nécessité d'un ensemble de préceptes del'ordre moral, tels que ceux qui sont à la base du Décalogue de Ex20 ou du code de l'Alliance, préceptes qui, au cours de l'évolutiondu peuple d'Israël, ont été développés, complétés et précisés, maisdont l'énoncé le plus simple peut être, et nous disons même, doit être remonté à une origine mosaïque. Mais il faut bien relever etaccentuer ici un fait essentiel: ce qui importe surtout, c'est l'esprit d'une si haute élévation morale que Moïse a dû insufflerdans les prescriptions légales qui peuvent dater de son époque, etnon pas la lettre même de ces lois, leur rédaction écrite que lacritique biblique, même la plus modérée, a montré assez nettement nepouvoir pas, dans son ensemble, avoir eu Moïse pour auteur. (Pour cesquestions,voir Décalogue, Alliance [le livre de l'], Exode,Lévitique, Nombres, Deutéronome et Pentateuque.) 4. Dans sa Théologie de l'A.T., Hermann Schultz a montré qu'onpouvait concevoir l'oeuvre de Moïse en envisageant sa personnalitésous deux aspects différents: (a) ou bien il a été le créateur d'Israël comme nation, et c'est seulement en corrélation avec ce côté-là de son oeuvre qu'il auraitété le créateur d'Israël considéré comme le dépositaire d'unereligion nouvelle; (b) ou bien on peut, de prime abord, considérer le côté religieux de l'oeuvre de Moïse comme ayant constitué lapartie essentielle de cette oeuvre, celle qui a été au premier plande son activité; Moïse aurait eu avant tout l'intention de créer, ausein de ce peuple, une religion de nature supérieure et moralementplus pure qu'elle n'existait chez les peuples voisins (Kuenen,Stade). Schultz montre que si l'état actuel de nos documents nefournit pas une preuve absolue en faveur de l'une ou de l'autrede ces conceptions, l'impression d'ensemble que la personnalité deMoïse a laissée dans le souvenir de son peuple et le fait que cepeuple, en dépit des circonstances les plus défavorables et malgréles déchéances et infidélités nombreuses qui se produisirent en sonsein, a pu cependant maintenir un idéal toujours plus élevé au doublepoint de vue religieux et moral, tout cela milite en faveur de laseconde de ces conceptions du rôle essentiel joué par Moïse: il n'apas été seulement un héros national et le fondateur d'un peupleauquel il donna un certain nombre d'institutions et lois civiles; il a été un prophète de Dieu. Il faut donc, pour terminer, relever ici cette qualité deprophète qui est restée la caractéristique la plus marquée de touteson activité, qui la résume aux yeux de la tradition israélite et quitrouve, aujourd'hui encore, son expression officielle dans le Credo ou confession de foi du judaïsme contemporain (dont leSymbole avait été formulé au XII° siècle par le grand théologienMoïse Maïmonide). Le texte De 34:10 a été déjà rappelé plushaut. Il faut citer encore De 18:15,18, plaçant dans la bouchemême de Moïse ces mots qui accentuent nettement la même fonction:«Yahvé ton Dieu te suscitera, du milieu de tes frères, un prophètetel que moi...», et Os 12:14: «Par un prophète Yahvé fit monterIsraël hors d'Egypte, et par un prophète Israël fut gardé.» Dans quelsens ce mot est-il pris par l'A.T., pour désigner Moïse? Certainementpas dans le sens si spécial, et du reste si peu conforme à l'usagehabituel du terme dans l'A.T., où le judaïsme postérieur attribuaitce titre à Moïse, en considérant surtout en lui l'auteur de prodigeset d'actions d'éclat comme celles qui ont jalonné la route du voyageau désert. Il ne l'est pas non plus dans le sens, non moins étroit etincomplet, de voyant annonçant les événements à venir. Cetteappellation de prophète est prise dans une acception à la fois plusélevée,. plus large, plus en rapport avec ce que nous disent lesdocuments historiques qui évoquent les grandes figures d'un Samuel,d'un Élie, d'un Amos et d'un Ésaïe. Prophète, il le fut parceque, comme les plus grands d'entre eux, il avait reçu et accepté, àl'entrée de sa carrière, une vocation et une révélation solennellesde la part de Yahvé et qu'il avait fait, sous une formeparticulièrement émouvante, l'expérience du caractère impérieux,irrésistible de l'appel venu d'En-haut: «Le Seigneur Yahvé a parlé,qui ne prophétiserait?» dira plus tard Amos (Am 3:8). Il le futparce qu'il était (selon les termes de Jos 1:13) serviteur deYahvé au sens le plus complet de cette appellation, par laquelle ilest désigné plus souvent qu'aucun autre personnage de l'A.T.; serviteur de Yahvé, il le fut absolument, celui auquel Yahvéparlait «non par énigmes», mais «bouche à bouche» et auquel il avaitété accordé le privilège unique de contempler «une image»,c'est-à-dire une conception nouvelle, de la divinité (No 12:8). D'ailleurs, les grands principes religieux proclamés par luidevant ses contemporains ont été également ceux que les prophètesproprement dits, dont l'histoire nous a conservé le souvenir ou lesoeuvres écrites, ont développés et dont ils ont tiré les conséquencesdernières; le courant spirituel qui les relie les uns aux autres àtravers les siècles a pris sa source à l'heure où les tribushébraïques entraient, par l'intermédiaire de Moïse, en contact avecune pensée religieuse plus élevée et portant en elle le germe quis'épanouira plus tard dans les notions prophétiques par excellence dumonothéisme absolu, dans le domaine de la religion, de la justice etde la moralité, dans celui de la vie individuelle et collective.Moïse constitue réellement le premier anneau de cette longue chaînequi, après les siècles révolus, aura son point d'aboutissement dansle Baptiste, précurseur de Celui qui est venu, non pas abolir, maisaccomplir la Loi et les Prophètes.


BIBLIOGRAPHIE Léon Cakt, Au Sinaï et dans l'Arabie Pétrée Neuchâtel 1915;A. Westphal, Jéhovah, les étapes de la révélation dans l'histoireau peuple d'Israël, 4° éd. 1923;G. Clehen, Les religions du monde, trad. J. Marty, Paris 1930;Ad. Lods, Israël depuis les origines jusqu'au VIII° siècle, Paris1930.Les articles Moïse des principales Encyclopédies bibliques, etles principaux Commentaires sur Exode-Nombres. Ant.-J. B.