Le nom de Jésus, assez fréquent chez les Juifs, devait s'écrireen hébreu Yehôchoua ou Y échoua; il se rattache à la racine yâcha' = sauver, et signifie probablement «JHVH sauve». Suivant lacoutume juive, qui faisait suivre le nom personnel de celui du pèreou de celui du lieu d'origine ou d'habitation et quelquefois desdeux, le nom complet était «Jésus de Nazareth» (Mr 1:24 10:4714:67) ou même «Jésus de Nazareth, le fils de Joseph» (Jn1:46). Christ, en grec Christos, équivaut à l'hébreu Mâchiakh--Omt, ou Messie. Après la mort de Jésus, cetteappellation devint d'un usage courant dans l'Église pour le désigner,à tel point qu'elle fut bientôt employée comme un nom. A l'originec'était un titre, qui signifiait «oint»: Saül, David sont appelés«oints de l'Éternel» (2Sa 1:14 19:21); la même expression estappliquée dans l'A.T, au grand-prêtre, à Israël et même au roiCyrus (Ps 105:15,Esa 45:1). Dans les temps proches de l'èrechrétienne et au temps de Jésus, elle fut réservée par excellence àl'envoyé divin que, sur la promesse des prophètes, le peuple juifattendait. Déjà, lors des sombres jours de 735 av. J.-C, alors queles flots de l'armée ennemie battaient les portes, le prophète Ésaïeavait en effet proclamé la venue prochaine d'un Emmanuel, dont lanaissance serait un signe de salut pour Israël (Esa 7:14 9:1-611:1-9,Mic 5:1-8). L'envoyé de Dieu, un descendant du roi David,était dépeint dans ces textes comme un chef de peuples, juste etfort, qui affermirait le trône d'Israël et étendrait sa domination;prophétie reprise par Jérémie (Jer 23:5,8) et Ézéchiel (Eze34:23 et suivant). Deux autres conceptions apparaissent encore dansl'A.T, concernant cet envoyé de Dieu: 1° la croyance au retour ou à la venue d'un grandprophète, sans doute Élie (De 18:15,Mal 3:1 4:5, cf. Mr 6:158:28); 2° l'idéal du «serviteur de l'Éternel», souffrantpour les péchés du peuple, tel qu'il est décrit dans le livre dusecond Ésaïe (Esa 40 à Esa 55) et tout particulièrement dans leEsa 53. Toutefois cet idéal ne semble pas avoir tenu une grande place dansla piété juive du temps de Jésus: preuve en sont les difficultés queles disciples eurent à accepter les humiliations de leur Maître. C'est au milieu de ces espérances que Jésus a vécu. Jusqu'à quelpoint ont-elles influé sur sa vocation, il est bien difficile de lesavoir. Jésus eut avant tout conscience d'un appel de Dieu luiconfiant une mission exceptionnelle, et c'est dans cette convictionintime qu'il faut aller chercher la source de son inspiration. Lesévangiles nous le montrent, lors du baptême, recevant l'assurancequ'il est le «fils bien-aimé» (Mr 1:11). Dès lors, il parcourtvilles et villages, prêchant la venue du Royaume et frappant lesfoules par son ton d'autorité. Mais il ne revendique pas le titre deMessie. Lorsque Jean-Baptiste lui fait demander s'il est bien «celuiqui doit venir», il répond seulement en indiquant les guérisons qu'ilopère (Mt 11:2-6), et lorsque Pierre affirme qu'il est «leChrist de Dieu», il interdit sévèrement aux disciples de le dire àqui que ce soit (Mr 8:29 et suivant). Une fois au moinscependant, devant le tribunal du grand-prêtre, Jésus s'estformellement déclaré le Christ, revendiquant la gloire de «siéger àla droite de Dieu et revenir sur les nuées du ciel» (Mr 14:62).Mais, sans doute, crut-il prématuré de réclamer plus tôt ce titre. Saméthode était de susciter la conviction, non de l'imposer. Il devaitd'ailleurs éprouver quelques craintes à l'égard de ce nom qui, chezle peuple, recouvrait tant d'espoirs matérialistes et politiques.Enfin il était avant tout rempli de la conviction que Dieu l'avaitenvoyé «chercher et sauver ce qui était perdu», certitude quidépassait de beaucoup les conceptions messianiques de son temps, mêmecelle de Esa 53.Rabbi, Maître, Seigneur. Ces titres, divers dans nos traductions, comme dans le grec du N.T.,correspondaient peut-être en araméen au même terme. Le titre deSeigneur, dans l'évangile de Marc, n'est en effet jamais adressé à Jésuspar ses disciples. Par ailleurs, dans certains passages, il s'ajouteà celui de Christ, comme pour l'expliquer. Que l'on note aussi lesdifférents parallèles de paroles rapportées par le 3 e évangile:comp. Mt 8:25 (Seigneur) à Mr 4:38 (Maître) et Lu 8:24(Chef), ou encore Mt 17:4 (Seigneur) à Mr 9:5 (Rabbi) etLu 9:33 (Maître). On peut ainsi supposer que, dans sa languematernelle, on appelait Jésus «Rabbi», c'est-à-dire «mon maître»,titre d'honneur ou de respect que l'on donnait en Israël à ceux quienseignaient la loi. Maître aurait été dans les évangiles latraduction grecque du terme araméen primitif (Jn 1:38). Quant au titre de Seigneur, il servait en hébreu (adonaï) àdésigner Dieu lui-même, et en grec (kurios) s'appliquait aux roiset en particulier à l'Empereur romain. C'est bien dans ce sens depuissance souveraine et divine que le terme est appliqué par lesépîtres à Jésus, et dès les plus anciennes (1Th 1:1,3,6,2Th 1:1-7),antérieures d'au moins douze ou quinze ans au plusancien évangile; c'est la plus haute expression de la personne deJésus (1Co 12:3,Ro 10:9,Php 2:11,Ap 19:16), et c'est ce point devue qui se manifeste par l'apparition dans Mathhieu, Luc et Jean dutitre de Seigneur que le plus ancien évang, n'appliquait pas àJésus (Mt 8:2,Lu 10:39,Jn 20:2 etc.).Fils de David était la désignation messianique la plus traditionnelle: elle vientdu prophète Ésaïe. Du temps de Jésus, chacun s'attendait à voir leMessie sortir de la famille de David (Jn 7:42), et c'estcertainement pour répondre à des objections faites à ce sujet que Matthieuet Luc donnent au début de leurs évangiles des généalogies (voir ce mot).Jésus n'a jamais répudié le titre quand il lui a été décerné (Mt9:27,Mr 10:47,Mt 12:23), et il ne l'a pas revendiqué. Unpassage (Mr 12:35-37) nous le montre toutefois essayant de fairesaisir aux Juifs l'ambiguïté du terme et les objections qu'ilsoulevait. Dans l'ensemble, Jésus paraît bien n'avoir attaché aucuneimportance à cette naissance de sang royal.Roi d'Israël, roi des Juifs, roi, se rattachent à l'expression précédente. Peuple si longtemps asserviet cherchant continuellement à relever la tête, les Juifs attendaientdu Messie qu'il fût roi et chassât leurs oppresseurs. L'évangile de Jeannous apprend qu'au moins une fois la foule a voulu couronnerJésus (Jn 6:5). Cependant ce titre lui est surtout donnédans nos textes lors de son jugement par Pilate. Là, d'ailleurs, leschefs du peuple, en désignant Jésus comme «roi des Juifs», nefaisaient que lui appliquer un titre profane équivalent dans l'espritde tous à celui de Messie, terme hébraïque peu propre sans doute àémouvoir le procurateur romain. Jésus l'ayant alors accepté, la condamnation ne pouvait manquer des'ensuivre. Mais Jésus l'a-t-il vraiment accepté? D'après Mr15:2, sa réponse semble affirmative, et d'après Lu 23:3 etsuivant on la croirait plutôt négative, puisque Pilate n'y trouverien de coupable. Dans Jn 18:33,37, Jésus hésite puis accepte letitre, mais avec la restriction que son royaume n'est pas de cemonde, réponse qui paraît la plus probable, puisqu'elle est en accordavec le reste des évangiles. Ce fut bien, cependant, pour avoir vouluse faire «roi des Juifs» que Jésus fut condamné à la croix, ainsiqu'en témoignait au-dessus de sa tête l'inscription (voir ce mot)indiquant le motif de sa mort.Fils de Dieu. Peut-être appliquait-on aussi ce titre au Messie du temps de Jésus.Dans l'A.T., à plusieurs reprises, il est donné aux anges (Ge6:2,Job 16), au peuple d'Israël (Ps 82:6,Ex 4:22). Dans leN.T., nous le trouvons à propos d'Adam (Lu 3:38), ou dans labouche même de Jésus pour désigner ceux «qui ont été jugés dignes dela résurrection» (Lu 20:36); dans les épîtres, il est appliquéaux croyants. Dans quel sens fut-il donné à Jésus? Pour répondre, ilest utile de distinguer entre les épîtres, l'évangile de Jean et lesévangiles synoptiques: 1. Dans les épîtres, ce titre désigne toujours Jésus. Certes, ceux «quisont conduits par l'Esprit de Dieu» sont aussi dits «fils deDieu» (Ro 8:14), mais le contexte du même chap, montre bien lasituation unique du Christ: «son propre fils» (verset 3,32). Telautre texte montre en lui «l'image du Dieu invisible, le premier-néde toute création» (Col 1:15), par où sont affirmées saressemblance avec Dieu et sa préexistence. Nous pouvons nous aussidevenir des fils de Dieu, mais Jésus seul est de toute éternité le Fils de Dieu (comp. Ga 3:26 et Ga 4:4-7). 2. Dans le 4 e évangile, Jésus lui-même proclame sa filialité divine,non seulement devant ses disciples, mais publiquement. Il est appelé«le fils unique» du Père (Jn 1:14 3:16). Il affirme sapréexistence (Jn 6:62 8:58 17:5), cette idée étant d'ailleurs laprésupposition de tout cet évang (Jn 1:1,28),. 3. Dans les év. synoptiques, ce titre est beaucoup moins fréquent et setrouve très rarement dans la bouche du Christ (surtout si l'onconsidère comme altérés Mr 13:32 et Mt 11:27). Cependantdes scènes comme celles du baptême (Mr 1:11) ou de latransfiguration (Mr 9:7) prouvent bien, chez l'évangéliste, lafoi en la situation unique de Jésus par rapport à Dieu. Quant à Jésuslui-même, la parabole des vignerons (Mr 12:1-12) et sa réponseau grand-prêtre, lors de son jugement (Mr 14:61 et suivant),suffisent à prouver que, même d'après les synoptiques, il s'est donnépour le Fils de Dieu. Il faut certes reconnaître que l'atmosphère des trois premiersévang, n'est pas sur ce point celle du 4 e et des épîtres. Maisfaut-il voir chez Jean l'influence de la foi ardente de l'Égliseprimitive en Jésus-Christ, fils de Dieu, ou plutôt l'effort conscientde préciser un point important, négligé par les synoptiques, que Jeanconnaissait bien? Pareille question dépasse les limites de cetarticle. Il suffira de dire ici que dans leur ensemble les évangilesn'indiquent à aucun moment chez Jésus la conscience d'avoir à semettre sur le même plan que ses disciples. Cette âme si droite n'ajamais cru avoir quoi que ce soit à se reprocher. Par là, comme parle ton d'amour et de respect avec lequel il parlait à son «Père», parle sentiment de son intimité profonde avec lui en même temps que parsa dépendance à son égard, Jésus nous permet de mieux saisir encorequ'avec l'emploi d'un titre sa conviction qu'il est vis-à-vis de Dieudans une situation qu'aucun homme n'a connue.Parole (grec Logos) Jn 1:1,14.La notion de Parole divine personnifiée était familière aux Juifs:leurs Targums sur le Pentateuque remplacent souvent le nom de Dieupar le titre de Memra: la Parole (voir Ange de l'Éternel). Le Logos (voir ce mot), intermédiaire entre Dieu et le monde, estsurtout une conception de la philosophie grecque, que le penseur juifPhilon avait adaptée à ses conceptions eschatologiques. Ellerépondait au désir de sauvegarder la pureté de Dieu, en le séparantdu monde, créé par un intermédiaire. La manière dont le terme estintroduit dans l'évangile de Jean prouve que cette idée était devenuecourante dans le milieu et à l'époque où il fut écrit. Ainsi lareligion nouvelle prenait la langue du temps tout en rappelantcertains pressentiments du judaïsme. Et c'était pour affirmer unefois de plus le caractère unique de Jésus, non seulement supérieur àJean-Baptiste et à Moïse, au Messie attendu par le peuple juif, oumême au Sauveur du monde (Jn 4:42), mais bien intermédiaireunique entre Dieu et la création.Emmanuel se trouve dans la prophétie d'Ésaïe (Esa 7:14), que l'évangile deMatthieu, écrit pour les Juifs, applique à Jésus lors de l'annonce de sanaissance à Joseph (voir Emmanuel et Prophète).Fils de l'homme. Cette expression ne se trouve pas moins de trente fois dans Matthieu,quatorze dans Marc vingt-cinq dans Luc douze dans Jn. Par contre, ellen'est plus guère employée dans les autres écrits du N.T. (dans Ac7:56, le mot d'Etienne n'est qu'une réminiscence des paroles deJésus devant le tribunal du grand-prêtre, et Apo 1:13 14:14calquent manifestement Da 7:13). Remarquons aussi que dans lesévangile, sauf une exception, le terme est toujours placé dans labouche de Jésus (et encore Jn 12:34 indique-t-il que les Juifsrépètent une de ses paroles). Notons enfin qu'à plusieurs reprises,Jésus se donne ce nom au moment même où l'on vient de l'appelerMessie (Mt 26:64) ou fils de Dieu, roi d'Israël (Jn 1:51).Ces diverses remarques permettent de conclure: 1° que l'expression a certainement été employée parJésus, puisque l'Église, ne l'ayant pas conservée dans son proprevocabulaire, ne pouvait oublier l'emploi qu'il en avait fait; 2° que Jésus préférait ce titre à tout autre. C'estd'un passage de Daniel qu'il a probablement été tiré. Le prophète,après l'apparition des quatre animaux qui représentent quatre empirespuissants et cruels, voit venir «un personnage semblable à un filsd'homme» (Da 7:13), promesse après des temps de tyrannie d'unedomination plus humaine, sans doute celle des saints duTrès-Haut (Da 7:18,27). Mais cette expression «un fils d'homme»,vague et générale chez Daniel, prit bientôt un sens individuel etdéterminé. Dans le livre des Similitudes d'Hénoch (écrit environ centans av. J.-C.) et dans Pseud. Esdras (fin du I er siècle ap. J.-C.)ce terme est appliqué au Messie (représenté par Hénoch comme assissur le trône de Dieu, possédant la domination universelle et lepouvoir de juger le monde). Le fait d'ailleurs que son emploi parJésus ne provoque aucun étonnement prouve que l'expression étaitconnue de son temps comme un titre messianique. On a d'autre partfait remarquer qu'en hébreu comme en aram, l'expression «fils del'homme» (ben-adam, bar-nacha) n'a pas d'autre sens que «l'homme»ou «un homme» (sens qui ressort d'ailleurs nettement de Da 7:13comme d'Ezéch., pass.) et que cette expression pouvait mêmes'employer comme simple pronom personnel.Cette remarque, toutefois, n'explique pas pourquoi un terme aussivague aurait été gardé sous sa forme exacte par ceux qui ont traduiten grec les paroles de Jésus, si lui-même il ne lui avait donné unesignification plus riche.En fait, les disciples ont constaté que Jésus s'en est servicouramment lorsqu'il parlait de sa mission, le mettant en corrélationavec: 1° son pouvoir actuel (pardon des péchés,Mr 2:10; maître du sabbat, Mr 2:28; semeur de bonne semence,Mt 13:37; venu chercher et sauver les perdus, Lu 19:10;maître de la vie éternelle, Jn 6:27); 2° son humiliation (n'a pas où reposer sa tête,Mt 8:20; venu donner sa vie en rançon, Mr 10:45; doitsouffrir et être méprisé, Mr 9:12; condamné à mort et livré auxpaïens, Mr 8:31 10:33 14:21 14:41; élevé comme le serpent dansle désert, Jn 3:14); 3° son retour en gloire (viendra sur les nuées àl'heure que l'on ne pensera pas, Mr 13:26,Mt 24, pass.; assis àla droite de Dieu, Mr 14:62; jugera les nations, Mt 25:31et suivant, Jn 5:27, voy. aussi Jn 3:13).Pourquoi Jésus a-t-il donc préféré ce titre à tout autre? D'abord,semble-t-il, dans un souci de convenance: de tous les nomsmessianiques, c'était le moins contraire à l'idée d'un envoyé de Dieuhumble, serviteur des hommes, incompris et souffrant, à laquelleJésus arrivera bientôt, si même il ne l'eut dès le début. Se direfils de David, roi et même fils de Dieu, prêtait à confusion etrendait sa tâche plus malaisée. Mais, par ailleurs, il estimpossible, devant ce choix, de n'être pas touché par l'esprit qui lecaractérise, esprit d'humilité et d'amour pour l'homme: Jésus veutêtre un homme au milieu des hommes, un «simple homme», mais l'hommenormal, l'homme parfait. En retour, de même que le Fils de Dieu estainsi devenu un «fils d'homme», l'homme, pour devenir normal, voudraêtre et deviendra par lui un fils de Dieu. J-P- B. Voir l'art, précéd, et les art. aux différents titres: Agneau deDieu, Angle (pierre de l'), Bien-aimé, etc.Abréviations courantes chez les premiers chrétiens. Diverses abréviations des noms de J.-C, se trouvent dans lesinscriptions funéraires des Catacombes: IH (les deux premièreslettres de IÊsous en grec), XP (les deux premières de CHRistos), ou IX (Initiales de lêsous-CHristos). Cettedernière abréviation en lettres entrelacées )|( constitue le plusancien monogramme chrétien connu (fresque du III e siècle). AvecConstantin c'est l'abréviation XP qui devient )|(, monogramme duChrist, appelé pour cette raison le chrisme. Une forme moinscommune et plus tardive est destinée à évoquer la croix: -|-. On trouve aussi dans les inscriptions en grec des abréviations parcontraction: IHC (les deux premières lettres et la dernière de IÊsouS) et XPC (les deux premières et la dernière de CHRistoS); c'est IHC, latinisé plus tard en IHS, qui eut la plusgrande fortune dans l'Église et devint le monogramme sacré parexcellence. A certaines époques on y a vu à tort les initiales desmots latins Iesus Hominum Salvator (=Jésus Sauveur des hommes),ou même de la fameuse devise de Constantin In Hoc Signo [vinces] (=[tu vaincras] par ce signe). Pour l'abréviation A. Oméga voir Alpha et Oméga. --Pour l'usage du symbole ICHTHUS, voir Alphabétique, III --Pour INRI, voir Inscription de la croix.