Serviteur d'Elisée, dont on ne connaît ni les' origines ni la fin,mais qui vraisemblablement ne succéda pas à son maître. Le livre desRois le nomme quatre fois «serviteur d'Élisée», et peut-êtres'agit-il aussi de lui dans 2Ro 4:43.La comparaison de 2Ro 4:29-31 8:1-6 avec 1Ro 19:21semblerait indiquer que ses relations avec Elisée étaient de mêmeordre que celles de ce dernier avec Élie. 1° 2Ro 4:8,35. Guéhazi apparaît pour la premièrefois comme le serviteur d'Elisée dans ses rapports avec la femme deSunem, mais il est incapable (par manque de foi, dit la traditionrabbinique) de rendre la vie à l'enfant, même sur l'ordre de sonmaître et avec son bâton. 2° 2Ro 5:20-27. C'est le récit de la chute deGuéhazi, celui qui veut nous expliquer pourquoi il n'a pasnormalement succédé à son maître. Ayant obtenu une récompense deNaaman guéri, il se révèle un serviteur intéressé et infidèle (voirElisée). La punition est sévère, à la manière d'Elisée. Comme Acan etAnanias, frappés encore plus sévèrement que lui, Guéhazi est le typede l'homme que l'amour de l'argent entraîne aux malhonnêtetés impies. 3° 2Ro 8:1-6. Guéhazi, sur la demande du roi,lui raconte les merveilles accomplies par Elisée. Ce récit, venantaprès celui où Guéhazi a été frappé de la lèpre, soulève unedifficulté, que la tradition rabbinique résout par l'hypothèse d'uneguérison de Guéhazi repentant, mais qui trouverait son explicationplus naturellement dans une différence de sources.