FOUR

Nos versions ont des traductions variables pour divers mots hébreux.Le plus fréquent est le four de boulanger (Os 7:4,8), ou fourtout court (Ex 8:3,Le 2:4 26:26,Ne 3:11,Mt 6:30 etc.), parfoisportatif (voir Pain); la Vers. Syn. a «brasier» dans Ge 15:17 et«fournaise» là où le mot est pris au figuré (Ps 21:10,Esa 31:9,La5:10,Mal 4:1). Il s'agit le plus souvent d'un «vase de terre portatif,ordinairement en forme de tronc de cône, employé aujourd'hui encoreen Orient; on le chauffe à l'intérieur, puis on applique contre lesparois brûlantes des rondelles de pâte, qui forment les gâteaux ougalettes» (Bbl. Cent.). C'est au four de fonderie que l'Egypte est comparée;(De 4:20,1Ro 8:51,Jer 11:4) le même mot est traduit ailleurs «fourneau»ou «creuset» (Pr 17:3 27:21,Esa 48:10,Eze 22:18-22); ils'applique quelques fois au feu de la forge (Sir 31:2638:28 43:4). Le sens de creuset est supposé dans Ps 12:7, textesans doute altéré. Dans Ge 19:28,Ex 9:8,10 19:18, il s'agitplutôt du four à chaux ou à poteries. Quant aux «fours à briques»,c'étaient probablement des «moules à briques», et il estvraisemblable qu'il faut lire dans 2Sa 12:31: «...les fittravailler au moule à briques», et non plus: «...les fit jeter dansdes fours à briques» (voy. Sg. rév., note 2). Voir Fournaise.