Il en existe en Orient deux ou trois espèces sauvages, mais le chatdomestique y est aussi rare que le chien domestique. Aussi la mention de cet animal, dans l'apocryphe Lettre deJérémie (verset 22), le place-t-elle parmi les bêtes sauvages etmalpropres, comme chauves-souris et hirondelles, qui se posent sur lecorps et la tête des idoles, preuve que celles-ci ne sont pas desdieux. --Dans Esa 34:14, Vers. Syn. et Cramp. traduisent l'hébreu tsiyîni par «chats sauvages»: identification très conjecturale,tirée d'une vague ressemblance avec l'arabe; ce doit être en tout casle nom d'une bête des déserts, traduction à laquelle il vaut mieuxs'arrêter, comme dans Esa 13:21 23:13,Jer 50:39,Ps 74:14.