LA TRANSFIGURATION
DE JÉSUS-CHRIST
« la gloire à venir »
par
Jean leDuc
Février 2025
Mise en page par
Jean leDuc et Alexandre Cousinier
***
VISION MYSTÉRIEUSE SUR LA MONTAGNE
LES SOUFFRANCES DE JÉSUS ANNONCÉES
MOISE ET ÉLIE APPARAISSENT EN GLOIRE
Pierre et ses compagnons réveillés pour contempler la gloire céleste:
Une suggestion inconvenante de la part de Pierre:
ILS NE VIRENT QUE JÉSUS SEUL AVEC EUX
Une scène inoubliable pour les trois apôtres:
CHRIST PARTAGE SA GLOIRE AVEC SES ÉLUS
Les gloires de Christ selon Jean 17:
Christ a parfaitement manifesté tous les traits de l’essence de l'Esprit des vivants:
Le chapitre 17 de l'Évangile de Jean:
Les gloires que Christ a reçues nous montrent la grandeur du Rédempteur.
L'ABAISSEMENT DANS LE RENONCEMENT DE L'ESPRIT DES VIVANTS
***
VISION MYSTÉRIEUSE SUR LA MONTAGNE
La Transfiguration est un épisode de la vie de Jésus-Christ relaté par le Nouveau Testament, dans lequel Jésus change d'apparence corporelle pendant quelques instants de sa vie terrestre, pour révéler sa nature divine à trois disciples. Cet état physique, considéré comme miraculeux, est rapporté dans les trois Évangiles synoptiques: (Mt 17,1-9, Mc 9,2-13, Lc 9,28-36). C'est, selon le christianisme, la préfiguration de l'état corporel annoncé aux croyants pour leur propre résurrection. Entre la naissance de Jésus et sa mort, c’est peut-être l’événement le plus significatif des Évangiles.
Le mot « transfiguration » en français vient de la traduction latine du mot grec metamorphosis (métamorphose). Selon la Bible la Transfiguration est un changement miraculeux dans l'apparence du Seigneur Jésus-Christ. L'éclat de la divinité du Christ transparaît à travers son humanité comme la lumière traverse un voile, préfigurant son triomphe après sa passion et sa mort. En d'autres mots, la transfiguration est la manifestation du Père qui réside en Jésus comme nature divine, et en nous comme Sainte Présence ou Réflexion Vivifiante. Elle nous donne aussi un bref aperçu de notre nouveau corps humano-divin en lequel nous serons transformé au moment de l'Émergence: un nouveau corps pour une nouvelle création, et une nouvelle existence pour le Nouvel Homme, une nouvelle race céleste parfaite et immortelle.
Les premiers disciples ne comprendront le sens de cet évènement qu'après la résurrection de Jésus. L’ascension, dite aussi exaltation, est la phase finale de la résurrection, et l’accomplissement complet de la transfiguration qui demandait les souffrances de la croix. Notre Seigneur est retourné à sa gloire originelle comme Père ou Source de toutes existences. Grâce à l’ascension du Fils de l’homme, le Messie promis, chacun des élus a désormais la liberté d’accéder directement au trône de l'Esprit des vivants situé en son coeur. Bien évidemment, il est essentiel de vivre cette étape et d'en réaliser pleinement la révélation par la grâce de la Sainte Présence qui nous habite. Nous recevons ainsi de Christ en nous l'assurance inébranlable de posséder la vie éternelle et la paix qui surpasse toutes intelligences. Christ habite en nous et nous en Lui, selon le bon plaisir de sa volonté et pour la gloire de son nom.
- Jésus sur la montagne
de la transfiguration qui, selon le contexte historique et topographique, serait
le mont Hermon, et non celui de Tabor comme on le pense généralement.
Une scène inoubliable pour les trois apôtres qui sont donnés une vision
mystérieuse:
29 Et pendant qu'il priait, son visage parut tout autre, et ses habits devinrent blancs et resplendissants comme un éclair.
30 Et voici deux hommes s'entretenaient avec lui;
31 C'était Moïse et Élie, qui apparurent avec gloire, et parlaient de sa mort qu'il devait accomplir à Jérusalem.
32 Et Pierre et ceux qui étaient avec lui étaient accablés de sommeil, et quand ils furent réveillés, ils virent sa gloire et les deux hommes qui étaient avec lui.
33 Et il arriva, comme ces hommes se séparaient de Jésus, Pierre lui dit: SOUVERAIN PRINCE, il est bon que nous demeurions ici; et faisons-y trois tentes, une pour toi, et une pour Moïse et une pour Élie; car il ne savait pas ce qu'il disait.
34 Il parlait encore ainsi, lorsqu'une nuée les couvrit alors; et les disciples furent saisis de frayeur comme ils entrèrent dans la nuée.
35 Et une voix sortit de la nuée, qui dit: C'est ici mon Fils Bien-dévoué; écoutez-le. De. 18. 19; És. 42. 1; Mt. 3. 17; Mt. 17. 5; Mc. 1. 11; Mc. 9. 7; Lu. 3. 22; Ac. 3. 22; Col. 1. 13; 2 Pi. 1. 17;
36 Et comme la voix se faisait entendre, Jésus se trouva seul; et ses disciples gardèrent le silence, et ne dirent en ces jours-là rien à personne de ce qu'ils avaient vu.
» (Luc 9: 27-36). Lire aussi Matthieu 17: 1-8; Marc 9: 2-8.
Le fait que la transfiguration du Seigneur soit rapportée dans trois évangiles
souligne son importance ! Sa portée est grande: elle anticipe ce qui aura lieu
après la résurrection et l’ascension du Seigneur. Son œuvre étant agréée,
l'Esprit des vivants,
son Père ou nature divine en Lui, laisse entende sa voix dans leur conscience
émerveillée en le déclarant Souverain Sacrificateur, et le fait asseoir à Sa droite
dans la gloire (Héb. 5: 10; Eph. 1: 20).
LES SOUFFRANCES DE JÉSUS ANNONCÉES
Dans les trois
évangiles synoptiques, Jésus évoque son chemin sur la terre et son rejet de la
part de son peuple (Luc 17 : 25). Il fait connaître à ses disciples l’immense
prix qu’Il doit payer pour nous racheter, pour arracher nos âmes à l'esprit de
la chair nommé Satan. « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup… qu’il soit mis à mort et qu’il
soit ressuscité le troisième jour » (9: 22). « Lui-même dressa sa face
résolument pour aller à Jérusalem » (v. 51), où il allait « accomplir » sa mort
(v. 31) désignée d'avance depuis avant la fondation du monde (1 Pierre 1:20).
Jésus invite ceux qu'il a choisi pour être ses disciples à Le suivre, ce qui implique le renoncement à soi-même, à sa propre volonté, pour se soumettre de cœur à celle de l'Esprit des vivants. Il ouvre ainsi devant les siens seulement le chemin difficile de la croix: « Qu’il prenne sa croix chaque jour, et me suive » (v. 23). Il les encourage: s’ils traversent présentement la nuit sombre de ce monde, et leur chemin se termine dans la gloire avec Lui. Il en accorde un avant-goût à trois de ses disciples: Pierre, Jacques et Jean. Ceux-ci l’accompagnent également lors de la résurrection de la fille de Jaïrus (Luc 8 : 51) et au jardin de Gethsémané (Matt. 26: 37). Il connaît l’état réel des cœurs et sait à qui Il peut dire: « Ami, monte plus haut » (Luc 14: 10). Il fait toujours part de ses secrets à ceux qui le craignent (Ps. 25: 14). Il conduit alors ses disciples à l’écart, « avec Lui » (Luc 9: 28, 32; Marc 9: 2).
« Il monta sur la montagne », cette « sainte montagne
», dont Pierre parlera (2 Pi. 1:18), a été sanctifiée, car la
transfiguration du Seigneur a eu lieu là.
On pense, en lisant ces versets, à plusieurs montagnes dans l’Ecriture. Au Sinaï,
la montagne de l'Esprit des vivants, Moïse s’est vu confier la Loi, avec mission de la
communiquer à Israël (Ex. 24: 13; 34: 2; Jean 1: 17). Au mont Carmel, lié
au fidèle témoignage d’Elie, le prophète demande fermement au peuple de choisir
entre le Souverain Supreme et les idoles (1 Rois 18: 19, 21, 42). Mais peu après,
découragé, Elie s’enfuit devant Jézabel et se rend, lui aussi, à la montagne de
l'Esprit des vivants, en Horeb (1 Rois 18: 19); ses dispositions intérieures sont toutefois
bien moins bonnes que celles de Moïse.
Lors de la transfiguration, Moïse et Elie parlent avec Jésus de sa mort, car il devait accomplir toute la loi dans les moindres détails, et toutes les prophéties concernant le Messie promis, afin de racheter ses élus. Sa crucifixion s’est déroulée en un lieu appelé Crâne (Golgotha), sur une colline que l’on appelle le mont Calvaire (Matt. 27: 33; Luc 23: 33).
« Comme il priait, l’apparence de son visage devint tout autre... »
L’apparence de la face
de Jésus devient « tout autre », son vêtement resplendit. Marc précise: « Il
fut transfiguré devant eux; ses vêtements devinrent brillants, d’une extrême
blancheur, tels qu’aucun foulon sur terre ne peut ainsi blanchir » (9: 2-3). Ses vêtements mettent alors en évidence sa sainteté et sa perfection. Sa gloire
céleste est vue « par anticipation » avant d’être bientôt contemplée dans tout
son éclat, à son apparition lors de l'Émergence.
Dans son récit, Luc apporte des précisions qui ne se trouvent pas dans les deux
autres évangiles. Si Jésus est monté sur la montagne, c’est pour « prier ». Dans
ses prières, Il intercède souvent en notre faveur. Il est notre Souverain Sacrificateur (Héb. 4: 14) et notre
intercesseur (1 Jean 2: 1). Glorifié maintenant,
Il est assis comme autorité suprême de plein droit sur le trône de la
Majesté dans la suprématie exaltée (Héb. 8:1- 2). Nous pouvons
élever les yeux vers Lui et le contempler par la foi (Héb. 3: 1).
Le Seigneur donne fréquemment l’exemple de la prière persévérante dans cet Evangile. Prions comme Lui de façon habituelle. En contemplant la gloire du Seigneur, nous serons peu à peu « transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur en Esprit » (2 Cor. 3: 18). Notre visage, comme celui de Moïse (Ex. 34: 29-30, 35), rayonnera peut-être, sans même que nous ne le sachions. Quand il adore en priant, le chrétien véritable est transporté en Esprit « sur la montagne », en compagnie du Seigneur glorifié, élevé dans les hauteurs sublimes de sa révélation.
MOISE ET ÉLIE APPARAISSENT EN GLOIRE
Le Souverain Suprême avait choisi Moïse
pour faire sortir Israël d’Égypte, et il avait chargé Elie de ramener le peuple
qui s’était beaucoup éloigné de Lui. Mais quand Christ est venu, il a tout
accompli à la perfection par son œuvre de rédemption à la Croix. L’homme est arraché à ce
monde mauvais, dont l’Égypte était un type, et ramené à l'Esprit des vivants, notre Père
et Souverain Suprême, Jésus.
Dans cette scène, Moïse représente les rachetés appelés à passer par la mort et
Elie, ceux qui seront transformés. Ils apparaissent « en gloire », ce qui sera
bientôt la part de tous les rachetés avec Christ lorsqu'il surgira du coeur de
ses élus pour les transformer en son image.
Moïse et Élie aurait donné aux
disciples l’assurance qu’il y a effectivement une vie après la mort.
Les deux prophètes parlent avec le Seigneur « de sa mort qu’il allait accomplir à Jérusalem ». C’est une expression unique ! Il allait quitter - ou sortir - du monde pour retourner a sa gloire première comme Père et Source de toutes existences (Luc 9: 28-31; voir Jean 14: 28). Notre mort n’a pas le même caractère; nous ne pouvons pas en parler de la même manière. Sa mort seule a un caractère merveilleux - aucune autre mort ne lui ressemble. Le Prince de la vie a accepté de l’accomplir par un renoncement suprème. Il a répondu aux exigences de l'Esprit des vivants pour nos transgressions de sa loi, et expié tous les péchés de ses élus seuls. Sur la croix, Il a fait éclater la gloire de l'Esprit des vivants saint ! Par son sacrifice parfait, des pécheurs perdus, condamnés à rester pour l’éternité loin de l'Esprit des vivants, ont été sauvés (Act. 3: 15-16). Sa mort rédemptrice est le thème du cantique « nouveau » commencé ici-bas. Quel sujet continuel d’émerveillement pour les rachetés !
Abandonnant ta
splendeur infinie,
Tu descendis dans le sein de la mort,
Et sur la croix, ô Prince de la vie,
De nos péchés tu subis l’affreux sort !
Pierre et ses compagnons réveillés pour contempler la gloire céleste:
Pierre et ceux qui
étaient avec lui étaient accablés de sommeil, indication qu'ils recurent une
vision. Ils l’ont été aussi plus tard,
dans le jardin de Gethsémané, au moment où pourtant la sueur de Jésus est
devenue « comme des grumeaux de sang qui tombaient sur la terre » (Luc 22:
44-46).
Au moment où cesse leur sommeil, ils sont saisis par une très grande peur ( v. 32; Matt. 17: 6 ). Et Jésus s’approche, les touche et leur dit: « Relevez-vous
et n’ayez pas peur » (Matt. 17: 7).
Luc précise aussi que c’est au moment où Moïse et Élie vont disparaître de la scène que Pierre intervient (v. 33). L’espérance des disciples était toujours la prompte instauration du royaume avec un Messie glorieux. Ils n’avaient pas encore compris la place centrale, primordiale, de la croix (Luc 24: 25-26). Or celle-ci devait de toute manière précéder le royaume de la Sainte Présence de Christ en ses élus. Ils étaient loin de mesurer la proximité de la mort de Jésus, alors que l’attente de cette « expiation » étreignait de longue date le cœur du Seigneur (Luc 12: 50):
20 Alors la mère des fils de Zébédée s'approcha de lui avec ses fils, et l'adora en lui faisant une certaine requête. Mc. 10. 35;
21 Et il lui dit: Que veux-tu? Elle lui dit: Ordonne que mes deux fils, que voici, soient assis l'un à ta droite et l'autre à ta gauche, dans ta Royauté Sublime.
22 Mais Jésus, répondant, leur dit: vous ne savez ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je dois boire, et être introduits dans l'engagement que je dois expier? Ils lui dirent: Nous le pouvons. Ps. 69. 9; Ps. 119. 22; Lu. 12. 50; Ro. 8. 26;
23 Et il leur dit: Il est vrai que vous boirez ma coupe, et que vous serez introduits dans l'engagement que je dois expier; mais d'être assis à ma droite et à ma gauche, ce n'est pas à moi à l'accorder; mais cela ne sera donné qu'à ceux à qui mon SOUVERAIN SUPRÊME l'a destiné. Mt. 25. 34; Ro. 6. 3,4; Ro. 9. 15,16, 21-23; (Mat. 20:20-23).
Une suggestion inconvenante de la part de Pierre:
Pierre montre un manque
de discernement; il n’avait pas encore reçu le Saint Esprit ou Sainte Présence
de Christ en lui, et il ne mesure pas
la portée de ses paroles (v. 33). Son erreur - et celle de beaucoup d’autres
avec lui - est de mettre le Seigneur au niveau des hommes, si remarquables
soient-ils (erreur tragique des philosophes et des théologiens) !
Il était précieux à Pierre, et même inoubliable, de partager de tels moments. Il
aurait voulu, nous le comprenons, les prolonger ! C’est notre désir aussi lors
d’une communion particulièrement élevée avec le Seigneur. Mais cette scène
n’était qu’un « avant-goût » fugitif de la « gloire magnifique ». Il leur
fallait redescendre de la montagne et se trouver à nouveau dans un monde envahi
par la nuit du péché. Les autres hommes, leurs frères encore dans leurs péchés,
n’avaient pas d’autre horizon que la terre et ils avaient un besoin urgent de se
tourner vers le Seigneur Jésus pour être sauvés. Lui seul pouvait les délivrer du
diable contestateur de la nature humaine corrompue, et de ses œuvres charnelles. Lavés dans le sang précieux de Christ, le céleste
domaine pourrait s’ouvrir devant leurs cœurs éblouis pour leur faire contempler
sa gloire.
Notons que Pierre donne au Seigneur la première place ! « Faisons trois tentes, une pour toi », dit-il premièrement. Le plaçons-nous vraiment au rang suprême qui est le sien dans nos pensées d’abord, et dans notre pratique journalière ? Remarquons que l’apôtre ne parle ni de lui-même ni de ses compagnons. Il suggère de dresser trois tentes alors qu’ils étaient, à ce moment-là, six personnes au sommet de la montagne. Avons-nous appris à nous mettre humblement de côté - veillant à rendre « à qui l’honneur, l’honneur » ? (Rom. 13: 7). L’humilité et la révérence dont Pierre fait preuve dans cette circonstance sont à imiter !
Une voix venant de la nuée, une résonnance dans la conscience d'une grande
multitude infinie d'êtres vivants: « Celui-ci est mon Fils bien-dévoué; écoutez-le »
« Une nuée
(Grec nephele: multitude) lumineuse
les couvrit » (Matt. 17: 5). C’est un sujet de louange pour les rachetés s’ils
réalisent que les « nuages » rencontrés ont toujours pour eux une frange «
lumineuse », et désigne toujours dans le Grec une grande multitude. Ils n’annoncent pas le jugement, ce qui était fréquemment le cas
dans l’Ancien Testament; les nuages étaient souvent noirs, annonciateurs
d’orage, tandis que ceux qui peuvent surgir dans nos vies ont au moins un côté
béni: nous apprenons à nous tourner vers Jésus seul.
Sortant de la nuée ou grande multitude céleste, la voix de la Source divine se fait entendre comme un seul Être divin: « Celui-ci est mon Fils (engendrement) bien-dévoué ; écoutez-le » (v. 35). Il revendique la gloire de son Bien-dévoué que le disciple mettait inconsidérément au même rang que Moïse et Élie. Il veille à ce qu’il n’y ait aucune confusion entre eux et son Fils, c'est à dire son engendrement dans un corps de chair. Il est intervenu de même au baptême de Jean, lorsque Jésus avait pris place, dans son extrême humilité, au milieu de pécheurs repentants (3: 21-22), et fut consacré comme notre Souverain Sacrificateur quand le dernier des prophète de l'ancienne alliance versa de l'eau sur sa tête selon les rituels exigé par la loi sur les consécrations (Lc. 3:23;Ex. 29. 1,4; No. 4. 3; No. 8. 5-7). .
ILS NE VIRENT QUE JÉSUS SEUL AVEC EUX
8 Et soudain les disciples, ayant regardé autour d'eux, ne virent plus personne que JÉSUS SEUL avec eux.
Considérant l'extrême importance de la transfiguration dans le plan du salut, il est étrange qu'aucun des textes sur la transfiguration, ne mentionne spécifiquement la présence de la personne du Père ni celle de la personne du Saint-Esprit. Ils n'ont absolument aucune raison valide pour être absent d'un tel phénomène grandiose qui supposément les concerne tous. Soit donc qu'ils ne sont pas intéressé dans la gloire de la personne du Fils, ni dans son sacrifice sur la croix pour notre salut. Soit qu'ils sont parti en vacance à l'Auberge des Chimères Ecclésiales. Ou soit qu'il n'existe tout simplement pas trois personnes en Dieu, sauf JÉSUS SEUL. Pourtant les textes mentionnent clairement qu'il y a six personnes sur la montagne, deux seraient-ils tombé en bas dans le Précipice des Mythes infernaux.
Jésus seul est le secret du christianisme authentique, Christ en nous en est l'essence unique. Cette notion sublime nous indique l'unité des élus en un seul corps glorieux dans la nouvelle création, le corps parfait de la Majesté Suprême.
Ils ne virent personne, ni Moïse ni Élie, qui étaient tous deux partis: signifiant que bien que la loi et les prophètes existaient jusqu'à ce moment-là, ils étaient maintenant terminés et achevés, et l'économie mosaïque ne devait plus exister;
Ces hommes ne reparurent plus après, et ne reparaîtront plus jusqu'à la seconde venue du Christ, lors de son ascension au temps de la Pentecôte pour venir habiter comme Roi des rois en le cœur de ses élus. L'Habitation de Christ en nous, est la pleine réalisation de l'assurance du salut par la grâce seule, et l'établissement du Royaume de l'Esprit des vivants qui fait de nous des temples de sa Sainte Présence, des sanctuaires de sa Majesté Suprême.
Marc dit : « Ils ne virent plus personne », c'est-à-dire ces hommes, ni alors ni après, « sauf Jésus seul ». Marc ajoute: « avec eux-mêmes », sous la même forme qu'avant sa transfiguration. Le Christ est le seul Médiateur, Sauveur et Rédempteur, le seul Prophète, Prêtre et Roi, le seul Pasteur de nos âmes; et le seul qui doit être et peut être vu comme tel; et qui demeure et demeurera avec son peuple de rachetés; et les aide, les réconforte et les sauve, quand personne d'autre ne le peut ou ne le veut. Luc remarque que « lorsque la voix fut passée, Jésus se trouva seul »; ce qui était ainsi ordonné, pour qu'il soit clair que cette voix ne concernait que le Christ, et non Moïse ou Élie.
Une scène inoubliable pour les trois apôtres:
Pierre, l’un des trois témoins de la majesté du Seigneur sur la montagne de la transfiguration, en garde un souvenir inoubliable. Dans sa seconde épître, il déclare:
« 16 Car ce n'est point en suivant des imaginations conçues avec subtilité, que nous vous avons fait connaître la puissance même de l'apparition de notre SOUVERAIN PRINCE Jésus-Christ; mais c'est après avoir vu de nos propres yeux sa majesté. Mt. 17. 1; Jn. 1. 14; 1 Co. 1. 17; 1 Co. 2. 1; 1 Co. 2. 4; 1 Co. 4. 20; 1 Jn. 1. 1;
17 Car il a reçu en tant que ESPRIT DES VIVANTS et SOUVERAIN SUPRÊME, honneur et gloire, lorsque cette voix lui a été adressée dans sa gloire sublime: Celui-ci est mon Fils très-dévoué, en qui j'ai mis toute ma satisfaction. Mt. 3. 17; Mt. 17. 5; Mc. 1. 11; Mc. 9. 7; Lu. 3. 22; Lu. 9. 35; Col. 1. 13;
18 Et nous avons entendu cette voix venue de la suprématie exaltée, lorsque nous avons été avec lui sur la sainte montagne. » (2 Pi. 1: 16-18).
Il se souvient vivement encore comment Jésus a « reçu de
l'Esprit des vivants et Souverain Suprême honneur et gloire,
lorsqu’une telle voix lui fut adressée par la gloire magnifique d'une multitude
infinie comme d'un seul homme: Celui-ci est
mon Fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir » - et en nul autre. Les
disciples ont entendu cette voix venue de la suprématie exaltée, alors qu’ils étaient « avec Lui
sur la sainte montagne » (v. 17-18).
La « parole prophétique » de l’Ancien Testament annonçait la venue « en puissance et en gloire » du Messie. La scène unique à laquelle ces disciples ont assisté, a confirmé, rendue « plus ferme » cette parole (v.19). En attendant son retour officiel ou deuxième venue le jour de la Pentecôte, pour eux et pour nous, Christ est déjà « l’Étoile du matin » levée dans le cœur de ses élus rachetés.
CHRIST PARTAGE SA GLOIRE AVEC SES ÉLUS
Après avoir assisté à une scène aussi merveilleuse, les apôtres sont mieux
préparés à remplir leur ministère unique non-transmissible. Pierre a acquis une conviction absolue au
sujet de la gloire ineffaçable de Christ, d’où la fermeté de sa prédication le
jour de la Pentecôte (Act. 2: 22-36). Chaque fois que le Seigneur accorde à
l’un de ses serviteurs de voir sa gloire - ne serait-ce qu’un court instant -,
sa vie et son service pour Lui en gardent l’empreinte indélébile. Une telle
vision a transformé désormais son racheté (2 Cor. 3: 18).
Peu de temps après, Jacques subira le martyr, mais nul doute qu’il ait été fortifié par le souvenir de Christ glorifié, comme Etienne peu de temps auparavant (Act. 12: 2 ; 7: 56). L’apôtre Jean avait certainement pensé à ces instants avant d’écrire: « Et la Réflexion Vivifiante a été faite chair, et a habitée parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du seul SOUVERAIN SUPRÊME engendré dans la chair. » (Jean 1: 14) !
L’apôtre Pierre a écrit ses épîtres au moment où Israël voyait ses dernières espérances nationales s’évanouir. Ce peuple allait être massacré par les armées romaines dispersé au milieu des nations de l'empire. Israël ne se relèvera plus jamais de ses ruines. L'Israël moderne est un faux Israël, elle est l'ancien empire des Kazards restauré politiquement en Palestine sous la couverture du nom Israël avec son enseigne babylonien de l'étoile à six pointes, le 666 du peuple de Satan.
Pendant une très longue période, le puissant témoignage de Pierre a encouragé le « résidu fidèle », et l’encourage encore, à tenir ferme dans son attente: les disciples du Seigneur dont nous parlons en sont un type. Ils ont contemplé et gardent un merveilleux aperçu de cette gloire éternelle de Christ, qu’Il veut partager avec les siens (Jean 17: 24).
Les gloires
de Christ selon Jean 17:
Dans l’Évangile de Jean, le Seigneur Jésus est présenté comme le Fils, l'Esprit
des vivants Lui-même manifesté dans la chair sous une forme corporelle, qui a
vécu comme homme sur la terre, Lui-même étant la révélation du Père incarné,
et qui a accompli l’œuvre de la rédemption. Au ch. 17, Il parle au Père qui est
en Lui comme nature divine en tant que son engendrement unique, peu avant
l’accomplissement de son œuvre de rédemption. Comme Moïse en face du buisson
ardent dans le désert, nous nous trouvons ici sur une terre sainte (Exode 3).
Nous sommes témoins des paroles adressées au Père devenu homme comme Fils ! En
d'autres mots, la nature humaine de Christ s'adresse à sa nature divine qui est
la Source et l'Origine de toutes existences.
1.1 - [Christ a
glorifié sa nature divine sur la terre, le Père, l'Esprit éternel qui est la
Source de toutes existences, le Créateur. ]
Dans ce merveilleux chapitre, le Seigneur Jésus parle de ses disciples, mais
aussi des gloires qu’Il recevrait Lui-même du fait qu’Il aurait accompli l’œuvre
que le Père, sa Source ou nature divine, Lui avait confiée. Il se considère
comme s’Il avait déjà accompli l’œuvre: « Je t’ai glorifié sur la terre »
(17:4).
Glorifier dans la Bible signifie mettre en lumière de manière positive toutes les qualités d’une personne. Quand il s’agit de glorification de l'Esprit des vivants, cela signifie que tous ses traits ou caractéristiques divins essentiels sont manifestés.
Christ a parfaitement manifesté tous les traits de l’essence de l'Esprit des vivants:
C’est ce que le Seigneur Jésus a parfaitement accompli, tout spécialement à la croix. Par son dévouement, Il a révélé le renoncement de Christ a parfaitement manifesté tous les traits de l’essence de l'Esprit des vivants: pour ses élus; et en portant le juste jugement de Christ a parfaitement manifesté tous les traits de l’essence de l'Esprit des vivants: sur le péché, Il a démontré que Christ a parfaitement manifesté tous les traits de l’essence de l'Esprit des vivants qui est lumière. En outre, en tant que Fils, Il a révélé qu'il est Lui-même la manifestation du Père qui réside en Lui comme nature divine, et l’a servi dans un dévouement parfait jusqu’à la mort sur la croix. En tout, en tant que Fils Il a glorifié l'Esprit des vivants parfaitement, et manifesté tous les traits de son essence, et le Père en Lui l’a ensuite glorifié. Clairement le Fils est Lui-même le Père, la Source divine manifesté dans la chair, le premier et le seul engendré miraculeusement de ce genre. Il importe de remarquer que le mot Père signifie littéralement « Source et Origine », et indique l'Esprit Créateur, le Souverain Suprême dont le nom est JE SUIS YAHWEH, c'est à dire JE SUIS JÉSUS, le nom qui est au-dessus de tous noms (Philippiens 2:5-11).
5 Ayez donc en vous les mêmes intérêts qui étaient en Jésus-Christ, Mt. 11. 29; Jn. 13. 15; 1 Pi. 2. 21; 1 Jn. 2. 6;
6 Lequel étant la transformation unique de L’ESPRIT DES VIVANTS éternel, ne s'est point attribué l'administration d'être conforme comme ESPRIT DES VIVANTS; 2 Co. 4. 4; Col. 1. 15; Hé. 1. 3;
7 Mais s'est privé lui-même de cette conformité, en assumant sur lui l'aspect d'un serviteur, devenant semblable à tous genres d'hommes; Ps. 8. 5; Mt. 20. 28; Jn. 13. 14;
8 Et, ayant paru dans la nature du genre humain, il s'est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix. Hé. 2. 9; Hé. 2. 14; Hé. 2. 17; Hé. 4. 15; Hé. 12. 2;
9 C'est pourquoi aussi, comme ESPRIT DES VIVANTS Lui-même exalté à la suprématie, il lui a été donné un Nom qui est au-dessus de tout nom; Ac. 2. 33; Hé. 1. 4;
10 Afin qu'au nom de JÉSUS, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, És. 45. 23; Ro. 14. 11;
11 Et que toute langue confesse Jésus-Christ comme étant le SOUVERAIN PRINCE, le SOUVERAIN SUPRÊME de gloire, et L’ESPRIT DES VIVANTS éternel*. És. 9. 6; Jn. 13. 13; 1 Co. 8. 6; 1 Co. 12. 3; *. 12. 3; *Cette révélation glorieuse est nécessaire au salut (Jn. 8:24).
Le chapitre 17 de l'Évangile de Jean:
1.2 - [Différents
aspects de la glorification de Christ et de ses gloires]
Ce chapitre mentionne divers aspects de la glorification et de la gloire de
Christ:
Au v. 1, Il dit: «
Source divine,
l'heure est venue, glorifie ton engendrement
comme Fils, afin que ton engendrement
comme Fils te glorifie
».
Au v. 5, Il demande: «
Et maintenant, glorifie-moi,
Source divine, en toi, de la
gloire que j'avais comme étant toi,
avant que cet agencement charnel existe.
».
Au v. 22, Il dit : «
Et je leur ai donné la gloire que
tu m'as donnée, afin qu'ils soient un, comme nous sommes un*, *le
principe perpétuel et éternel de Un en tous et tous en Un de la nouvelle
création. ».
Enfin au v. 24, Il dit : «
Source Sublime, je désire que ceux
aussi que tu m'as donnés soient avec moi, comme JE SUIS, afin qu'ils contemplent
la gloire que tu m'as donnée, parce que tu m'étais résigné avant la fondation de
cette disposition mondaine.
».
Il reçoit toutes ces
gloires comme Fils, l'Esprit des vivants Lui-même devenu homme, mort, et
ressuscité, — et maintenant comme homme dans la suprématie exaltée. Elles nous
montrent la grandeur de notre Rédempteur sous différents aspects merveilleux.
↓ Les gloires que Christ a reçues nous montrent la grandeur du Rédempteur.
Le fait que tous ceux
qui ont été donné d'avoir la foi en Lui auront une certaine part à ces gloires
ne devrait-il pas stimuler notre intérêt pour apprendre à mieux connaître les
différents aspects de la gloire de notre Seigneur ?
1.3 - [Gloires de
Christ : ce que les saints de l’Ancien Testament en savaient, et qui les a
nommées]
Les prophètes de l’Ancien Testament ont déjà prophétisé au sujet de diverses
gloires:
« 10 C'est de ce salut que se sont informés et recherchés les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui est en vous; Ge. 49. 10; Da. 2. 44; Ag. 2. 7; Za. 6. 12;
11 Recherchant, pour quel temps et quels moments la Réflexion Vivifiante de Christ qui était sur eux, et qui en manifestait l'épreuve d'avance, leur révélait les souffrances de Christ, et cette gloire dont elles seraient suivies. Ps. 22. 6; És. 53. 3; Da. 9. 24;
12 Et il leur fut révélé que ce n'était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu'ils étaient les dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont proclamé le message de la grâce par la Sainte Présence de Christ abaissé de la suprématie exaltée, lesquelles choses les messagers de la grâce désirent examiner soigneusement. Ac. 2. 4; Ép. 3. 10; » (1 Pi. 1:10-12).
Ces saints hommes de l'Esprit des vivants étaient appelés à prophétiser non seulement de « la gloire » (au singulier), mais de diverses « gloires ». Mais ils n’étaient pas en mesure de les comprendre. Même les anges désirent examiner ces choses que l'Esprit des vivants et Souverain Suprême a données à son engendrement comme Fils bien-dévoué, comme rétribution pour l’œuvre d’expiation accomplie, et auxquelles ses élus rachetés auront part.
Pierre et Paul
connaissaient aussi ces gloires et ont écrit à leur sujet. Mais c’est Jean qui a
été spécialement choisi pour les nommer.
2 - « Glorifie ton
engendrement comme Fils » — 17:1
La première demande du Fils au Père qui réside en Lui comme nature divine, est:
« Glorifie ton engendrement comme Fils ». Dans l’évangile de Jean, notre
Souverain Prince Jésus parle et agit constamment comme une Personne divine qui
ne fait qu’un avec le Père en Lui. Cependant, Il le fait comme celui qui a pris
la position d’un serviteur et ne prend rien de Lui-même, mais reçoit tout de la
main de son Père. Non que le Père a des mains car il est Pur Esprit, mais Jésus
parle ici d'une manière métaphorique pour exprimer un principe à des gens simple
d'esprit et lent à comprendre. C’est pourquoi il ne dit pas: « Je me glorifierai
», mais Il demande au Père en Lui: « Glorifie ton engendrement comme Fils ». En
tant que Fils, Il sait ce qui Lui est dû, et pourtant Il le demande au Père en
Lui qui est la Source de toutes choses. Combien est parfaite et adorable cette
attitude du Fils, qui est un avec le Père en Lui, car Christ a deux natures,
divine et humaine !
2.1 - [Où, quand,
quelles gloires]
La glorification qu’Il demande ici n’a pas eu lieu à sa résurrection « par la
gloire du Père » (Rom. 6:4), mais à l’occasion de son ascension et de son retour
à sa gloire première comme étant Lui-même le Père, glorifiant ainsi sa nature
humaine avec toutes les caractéristiques de la divinité pour former le Nouvel
Homme, une nouvelle race céleste et éternelle.
(*) Le terme « en gloire » (datif grec: en doxē) fait référence aux circonstances de l’ascension de Christ pour manifester sa Royauté et ouvrir le chemin à son Habitation dans le cœur de ses élus, d'où il surgira à la fin des temps au moment de l'Émergence dans la lumière glorieuse d'une nouvelle existence.
Dans la suprématie exaltée Christ a reçu des gloires qui L’orneront éternellement.
C’est ce à quoi font allusion les paroles de Jean 7:39: « Mais il dit cela de l’Esprit qu’allaient recevoir ceux qui avaient confiance en Lui; car l’Esprit n’était pas encore donné, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié ». Cela indique que la glorification de Christ devait précéder la venue du Saint Esprit, c'est à dire de la Sainte Présence de Christ glorifié lors de son retour au jour de la Pentecôte (Actes 1 et 2).
2.2 - [La demande du
Seigneur « Glorifie ton engendrement comme Fils » expliquée au v. 2]
La demande du Seigneur « Glorifie ton engendrement comme Fils » est expliquée au
v. 2 : « …comme Tu Lui as donné autorité (ou: pouvoir) sur toute chair, afin
qu'il donne la vie éternelle à tous ceux que Tu Lui as donnés ». La conjonction
« comme » (*) introduit un complément à ce qui vient d’être dit.
La Souveraineté Suprême
dite aussi le Père, a donné à Christ autorité (pouvoir) sur toute chair.
Il Lui a donné des hommes choisis depuis avant la fondation du monde.
Christ donnera la vie éternelle à tous ceux que la Souveraineté Suprême, le Père,
Lui a donnés.
(*) Il y a plusieurs
passages du Nouveau Testament où la conjonction « comme » ou « selon » (grec
kathōs) introduit un membre de phrase contenant un complément explicatif à
ce qui vient d’être dit, par exemple Éph. 1:3,4: « qui nous a bénis de toute
bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ selon qu’il nous a
élus en lui avant la fondation du monde… » (cf. aussi 1 Cor. 5:7).
Les deux premières
actions du Père se rapportent à la glorification que le Fils demande pour
Lui-même. Il Lui donne d’une part « autorité (pouvoir) sur toute chair », et
d’autre part Il Lui donne aussi des personnes auxquelles le Fils donnera la vie
éternelle. Mais ce sont là des faits considérés comme déjà accomplis. Par contre,
le troisième point, à savoir que le Fils donne la vie éternelle à ceux que le
Père Lui a donnés, se rapporte, à l’expression « … afin que ton Fils te
glorifie ».
2.2.1 - [17:2a —
l’autorité [le pouvoir] Lui a été donné sur toutes choses]
La première caractéristique de la glorification du Fils est l’autorité [le
pouvoir] qui Lui a été donnée sur toutes choses. Il possède cette autorité [ce
pouvoir] de toute éternité (Col. 1:16,17 ; Héb. 1:2,3). Mais par Son œuvre à la
croix, Il l’a acquise en tant qu’homme. C’est de cela qu’il s’agit ici. Ce fait
se trouve déjà annoncé dans l’Ancien Testament (Ps. 8:5-7). Le Nouveau Testament
confirme l’accomplissement, par le Seigneur Jésus, de cette prophétie à l’égard
du Fils de l’Homme abaissé et exalté (Héb. 2:5-9). Il est le marchand de la
parabole qui achète tout le champ, c’est-à-dire le monde, pour posséder le
trésor qui y est caché (Matt. 13:44, 38). Maintenant comme homme, il est le «
Maître » qui a acheté pour Lui-même le droit sur toute la création, et donc
aussi sur tous les êtres humains (2 Pierre 2:1). La preuve en est que l'Esprit
des vivants dont il est la forme visible, l’a ressuscité d’entre les morts et
L’a fait asseoir à sa droite « au-dessus de toute principauté et autorité, et
puissance, et domination, et de tout nom qui se nomme… non seulement à notre
époque [dans ce siècle], mais aussi dans le futur [celui qui est à venir] ; et
il a assujetti toutes choses sous ses pieds » (Éph. 1:20-22). Cette autorité [ce
pouvoir] que le Souverain Suprême lui a donné, il l’exercera comme Fils de
l’homme, le Messie Fils de David, glorifié dans le royaume de son Habitation en
ses élus, et Il l’exercera, entre autres par le jugement (Jean 5:27 ; cf. Matt.
25:31-46 ; Apoc. 19:11-21 ; 20:11-15, etc).
2.2.2 - [17:2b — des
personnes Lui ont été données / ceux que tu m’as donnés]
En second lieu, le Seigneur parle de ceux que le Père Lui a donnés. Ce sont ses
brebis au sujet desquelles il a dit auparavant: « Mon Souverain Suprême, qui me
les a données, est plus grand que tous, et personne ne peut les ravir de la main
de ma Source divine » (Jean 10:29). Quel fait merveilleux et glorieux : le
Père donne des gens à son Fils bien-aimé pour qu’Il leur donne la vie éternelle
!
↓ Le Père donne des personnes à son Fils bien-aimé pour qu’Il leur donne la vie éternelle.
Le Seigneur Jésus
mentionne quatre fois dans notre chapitre, ces personnes bénies que le Père Lui
a données et qui ont confiance en Lui. Au v. 6, Il en parle deux fois: « J’ai
révélé ton nom aux hommes que tu m’as donnés du monde. Ils étaient à toi, et tu
me les a donnés, et ils ont gardé ta parole ». Au v. 9, Il dit d’eux: «
Je
prie pour eux; je ne prie pas pour cette disposition, mais pour ceux que tu m'as
donnés, parce qu'ils sont à toi.
». Bien que le Père les ait donnés au Fils, ils demeurent éternellement siens
parce que le Père et le Fils sont un comme l'Esprit et la chair. C’est pour eux
que le Fils adresse Sa demande au Père. Christ les mentionne une cinquième fois
au v. 24: «
Source Sublime, je désire que ceux
aussi que tu m'as donnés soient avec moi, comme JE SUIS, afin qu'ils contemplent
la gloire que tu m'as donnée, parce que tu m'étais résigné avant la fondation de
cette disposition mondaine.
». Nous reviendrons encore sur ce verset qui nous montre à la fois la gloire de
Christ et celle qui sera notre part future avec elle. — Quelle glorification
pour le Fils que le Père veuille Lui donner un tel fruit du travail de Son âme !
2.2.3 - [17:2c — afin
qu’Il donne la vie éternelle à ceux que le Père Lui a donnés]
Le troisième point du v. 2 est que le Fils « donne la vie éternelle à tous ceux
que tu lui as donnés ». Cela fait suite à la dernière partie du v. 1 qui dit: «
afin que ton Fils te glorifie. En raison de sa signification et de son
importance, nous désirons ici revenir là-dessus. Le vrai caractère de la vie
éternelle est qu’elle est la vie de l'Esprit des vivants. C’est pourquoi les
gens ne peuvent la recevoir que de Lui, en et par son Fils. « Car comme le Père
a la vie en Lui-même, ainsi Il a donné au Fils d’avoir la vie en Lui-même »
(Jean 5:26). Le Fils est la vie éternelle (1 Jean 5:20), mais dans son
abaissement en tant qu’homme, il a reçu du Père, sa nature divine, d’avoir la
vie en Lui-même. C’est de cette manière qu’elle Lui a été donnée, mais il l’a en
Lui-même. (1 Jean 5:11). Le Fils, l'Esprit des vivants en tant qu’homme sur la
terre, a révélé (manifesté) la vie éternelle, et quiconque a confiance en Lui la
reçoit par Lui et en Lui (Jean 3:16; 10:28; 1 Jean 5:11, 13). La
connaissance de l'Esprit des vivants comme Père est liée à la vie éternelle: «
C’est ici la vie éternelle, qu’ils te connaissent, seul vrai Esprit des vivants,
et celui que tu as manifesté, Jésus Christ » (17:3; cf. 1 Jean 5:20). Cette vie
est si riche que le Seigneur Lui-même l’appelle la « vie en abondance » (Jean
10:10). — Combien le Père est glorifié par le fait que son Fils donne la vie
éternelle à tous ceux qu’Il Lui a donnés !
2.3 - [Deux dons du
Père, deux natures du Fils]
Mais revenons à la glorification du Fils qu’Il demande pour Lui-même ici. Deux
faits la caractérisent: Le Père Lui donne Autorité (pouvoir) sur toute chair.
Ceux auxquels le Fils donne la vie éternelle.
L’autorité (le pouvoir) sur toute chair, Christ la reçoit comme homme glorifié.
Ceux que le Père Lui donne pour qu’Il leur donne la vie éternelle, Christ les reçoit comme fils adoptifs.
Les deux choses résultent pareillement de l’œuvre accomplie de la rédemption. En cela s’expriment les deux natures de Christ :
Quand le Seigneur parle ici en tant que Fils, il ne faut pas être surpris qu’Il se considère en même temps comme homme et comme Esprit des vivants.
Inversement, au ch. 3 v.13, Il parle comme « le Fils de l’homme qui est dans la suprématie exaltée ».
Il est Esprit des vivants et homme: mais un seul Christ, la seule et unique Personne en la divinité. Fait adorable !
L'ABAISSEMENT DANS LE RENONCEMENT DE L'ESPRIT DES VIVANTS
Dans Son abaissement
volontaire, il n’a jamais cherché son propre honneur et sa propre gloire, mais
seulement ceux du Père qui réside en Lui comme nature divine (Jean 7:18; 8:50).
Sur son chemin sur la terre, il a, en tout, parfaitement accompli sa volonté et
son bon plaisir, car il est Lui-même le Père manifesté dans la chair comme
Fils. En même temps, il était dépendant du Père en Lui, non seulement dans cette
position, mais aussi en vue de la position qu’il allait maintenant prendre dans
la gloire. Comme nous l’avons déjà vu en méditant sur sa première demande
[17:2], il ne se glorifie pas Lui-même, mais il demande au Père de le glorifier.
↓ Christ ne se glorifie
pas Lui-même, mais demande au Père de le faire.
Il en est de même
maintenant, alors qu’il s’agit d’une seconde gloire: « Et maintenant, toi, Père,
glorifie-moi auprès de toi-même… ».
Bien que les deux
demandes des v. 1 et 5 soient très semblables, il y a des différences. C’est à
la fois instructif et une joie de voir ces différences.
3.1 - « Et maintenant
[17:5a — La glorification demandée est postérieure à l’ascension]
Le Fils commence par dire au Père : « Et maintenant… ». Cette expression indique
que la glorification que le Seigneur attendait, était une conséquence de ce
qu’Il était sur le point de faire (bien qu’il le considérât comme déjà
accompli). Dans sa personne de Fils, Il a un droit éternel à cette gloire. Il en
a de plus acquis le droit en raison de son œuvre.
Je t’ai glorifié sur la terre, j’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée à faire. Et maintenant, toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde fût. (Jean 17:4,5).
La justice du Père à son égard a donné suite à son droit. C’est ce qu’Il dit Lui-même au ch. 16:7-11, où il parle de la venue et de l’action de l’Esprit Saint ou Sainte Présence de Christ. Une des activités de ce Consolateur (avocat) est de convaincre le monde de péché, de justice et de jugement. En ce qui concerne la justice, le Seigneur dit: « … de justice, parce que je m’en vais comme Père et que vous ne me verrez plus » (16:10). Il qualifie son retour à son existence comme Père d’acte de justice du Père envers son Fils. Ce serait une injustice de la part de l'Esprit des vivants, le Père ou Source de toutes existences, de ne pas couronner de tout honneur et toute gloire Celui qui l’a tellement glorifié !
Le moment désigné par les mots « Et maintenant… » est l’ascension du Seigneur Jésus, son exaltation a la Royauté Suprême, et la préparation a son Habitation en ses élus lors de son Retour le jour de la Pentecôte. Peut-être objectera-t-on que l’expression « et maintenant » ne peut guère se référer à un événement devant se produire quarante jours plus tard. Mais la Parole de Dieu nous donne deux indices qui justement le confirment.
D’abord la résurrection et l’ascension du Seigneur Jésus sont très étroitement liées. Eh fait l’ascension est la phase finale de la résurrection. Dans les épitres du Nouveau Testament, il est souvent question de la résurrection et de la glorification, mais deux passages seulement parlent explicitement du Seigneur allant au ciel ou suprématie exaltée (Héb. 9:24; 1 Pierre 3:22). La résurrection d’entre les morts n’était pas encore la glorification, mais c’était le premier pas vers elle, comme l’écrit Pierre : « vous qui, par lui, avez confiance en l'Esprit des vivants, qui l’a ressuscité d’entre les morts et lui a donné gloire » (1 Pierre 1:21; cf. Rom. 8:34; Éph. 1:20; Héb. 2:9).
Il y a une raison importante pour laquelle l’ascension ou exaltation de Christ ne suivait pas immédiatement sa résurrection. Actes 1:3 affirme que le Seigneur, « après avoir souffert, s’est présenté Lui-même vivant, avec plusieurs preuves assurées, étant vu par eux durant quarante jours et parlant des choses qui regardent le royaume de l'Esprit des vivants » (cf. Actes 10:41; 13:31). La résurrection du Seigneur devait donc être suffisamment attestée avant qu’Il prenne sa place dans la gloire, déifiant sa nature humaine et préparant la voie pour ses élus dans une nouvelle existence Humano-Divine qui est notre héritage.
La deuxième explication
de ce que la glorification est liée à l’ascension et non pas à la résurrection
de Christ est contenue dans les mots « auprès de toi-même ».
↓ Le Christ demande à être glorifié auprès du Père Lui-même, c'est a dire qu'il retourne a son existence comme Père, mais avec cette différence, il apporte avec Lui son corps humain glorifié pour nous ouvrir la voie, afin que nous puissions entrer dans son Royaume éternel en venant faire son habitation en nous.
Cela ne peut être que
dans la maison du Père, le temple de sa Sainte Présence. C’est là que le Fils,
maintenant si profondément abaissé, attendait sa glorification: auprès de son
Père ou existence divine, dans le sein duquel était et est sa place de toute
éternité !
3.2 - « La gloire que
j’avais auprès de toi avant que le monde fût » [17:5b — Gloire du Fils dans
l’éternité]
Cette « gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde fût » Lui appartient
en tant que Source divine et Souverain Suprême de toute éternité. C’est la
gloire divine du « Fils unique qui est l'enveloppe visible du Père invisible »
(Jean 1:18; cf. 1 Tim 6:15, 16), le Nouvel Homme qui transcende toute
représentation humaine naturelle.
Pour la gloire du Fils auprès du Père — comme pour tout ce qui était ou a eu lieu « avant que le monde fût » — il n’y a pas d’autre témoignage que la Parole de Dieu. Considérons donc les messages peu nombreux, mais importants, qui nous disent quelque chose sur la gloire de l'Esprit des vivants, Jésus-Christ avant la création.
Selon
Hébreux 1:1-5,
1 L’ESPRIT DES VIVANTS ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises
et en diverses manières, par les prophètes,
2 Nous a parlé en ces derniers jours d'Israël par son engendrement
comme Fils, JÉSUS LE MESSIE, qu'il a établi héritier de toutes choses; par
lequel aussi il a fondé les siècles; Ge. 1. 3; Ps. 33. 6; Mt. 21. 38; Jn. 1.
3; Ép. 3. 9; Col. 1. 16;
3 Et qui, étant la splendeur de sa gloire et l'Expression unique de son
essence*, et soutenant toutes choses par la puissance de sa Réflexion Vivifiante,
ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s'est assis comme
autorité de la Majesté Divine dans les lieux de la suprématie exaltée; 2 Co.
4. 4; Ph. 2. 6; Col. 1. 15; *Hupostasis: sa réalité, sa personne, sa
nature. Preuve conclusive qu’il n’y a qu’une seule Personne en Dieu à savoir le
Seigneur Jésus-Christ;
4 Ayant été fait d'autant plus excellent que les messagers d'Israël,
qu'il a hérité d'un nom plus excellent que le leur. Ph. 2. 9;
5 Car à auquel des messagers d'Israël L’ESPRIT DES VIVANTS a-t-il jamais
dit: JE SUIS comme Fils, je m'ai engendré aujourd'hui comme la postérité? Ainsi:
Je serai la Source de mon engendrement? 2 S. 7. 14; 1 Ch. 22. 10; Ps. 2. 7;
Ac. 13. 33; Hé. 5. 5;
».
Le Christ n’est pas
seulement, ici, établi héritier de toutes choses, Celui par lequel l'Esprit des
vivants a créé les mondes (*), Celui qui a accompli l’œuvre de la rédemption et
Celui qui, à cause de cela, a pris place à la droite de l'Esprit des vivants, —
mais Il est aussi « le resplendissement de Sa gloire et l’empreinte de son
Être (de sa substance) ». En plus des faits liés à l’espace et au temps, il y a
là la description de son Être éternel comme Esprit des vivants et Souverain
Suprême, le Roi de l'univers, notre Créateur et Sauveur dont le nom est JÉSUS.
(*) Selon Romains 1:19-21, s’est en partie révélé dans la création:
« 19 Parce que ce qu'on peut connaître de L’ESPRIT DES VIVANTS est manifesté parmi eux, car L’ESPRIT DES VIVANTS le leur a manifesté. Ac. 14. 17;
20 En effet, les choses invisibles de L’ESPRIT DES VIVANTS Lui-même, ainsi que sa puissance éternelle et sa divinité, se voient clairement, depuis la création de cet agencement matériel, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu'ils en sont inexcusables, Ps. 19. 1;
21 Parce qu'ayant connu L’ESPRIT DES VIVANTS, ils ne l'ont point glorifié comme L’ESPRIT DES VIVANTS, et ne lui ont point été reconnaissants: au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d'intelligence a été rempli de ténèbres. De. 28. 28;
».
Mais la pleine
révélation de l'Esprit des vivants ne se voit que dans son engendrement comme
Fils, notre Souverain Prince et Sauveur qui en est l'incarnation.
L'Esprit des vivants
est invisible (Col. 1:15; 1 Tim 1:17; Héb. 11:27). Personne ne L’a jamais vu et
personne ne peut le voir, car il habite la lumière inaccessible de la Réflexion
Vivifiante (Jean 1:18; 1 Tim. 6:16). Mais sa gloire et sa grandeur, tout son
être, trouvent leur parfaite manifestation dans le Fils qui est l'enveloppe
visible de sa gloire.
↓ La gloire de l'Esprit
des vivants trouve sa manifestation adéquate dans le Fils comme caractéristiques
de sa nature divine, dont la lumière transperce sa nature humaine.
Il est « l’image de l'Esprit des vivants invisible » (Col. 1:15). Il est « le resplendissement de sa gloire et l’empreinte de l'essence de son être » (Héb. 1:3). Que l’on pense à la toute-puissance, à l’omniscience et à l’omniprésence de l'Esprit des vivants souverain absolu sur toutes choses, ou à ses traits de nature de lumière et d’abnégation, — tout se reflète parfaitement dans son incarnation comme Fils. Il est aussi « la Parole », l’expression éternelle et parfaite de l’Être et des pensées de la Réflexion Vivifiante de l'Esprit des vivants (Jean 1:1-3, 14). Ne s’agit-il pas là de gloires au vu desquelles nous ne pouvons que nous prosterner en adorant ? Il est dit ainsi par le Seigneur Jésus dans Jean 4:23,24:
Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le SOUVERAIN SUPRÊME en réfléchissant sur la vérité, car aussi le SOUVERAIN SUPRÊME demande de tels adorateurs. La Réflexion Vivifiante qui est L’ESPRIT DES VIVANTS nécessite alors que ceux qui l'adorent, l'adorent en raisonnant la vérité.
3.3.1 - [La nécessité
de l’incarnation]
«
Mais, lorsque la plénitude des temps est arrivée pour l'accomplissement de la
loi, L’ESPRIT DES VIVANTS s'est manifesté comme Fils,
né d'une femme, né sous la loi,
» (Gal 4:4).
L'Esprit des vivants s’est fait homme — quelle miséricorde — vous, son peuple, adorez avec émerveillement !
À L’ESPRIT DES VIVANTS,
seul sage, notre Sauveur, soient gloire et majesté, force et puissance,
maintenant et pour toujours envers chacun de nous! Amen. (Jude 24)
A Christ seul soit la Gloire