TRAÎTRES ET LÂCHES
malédiction du christianisme contrefait
Par Jean leDuc Juillet 2008
LES VRAIS CHRÉTIENS NE PEUVENT ÊTRE LÂCHES
JUDAS DEVINT GRADUELLEMENT MAUVAIS
LE PRIX ET SIGNE DE LA TRAHISON
Un sage a déjà dit que chaque jardin a son serpent, comme chaque groupe a son traitre. Un traître est un lâche et un lâche est un traître, un peureux, un ignoble trouillard qui va embrasser le cul de son pasteur, ou de celui qui craint de prendre une décision pour soutenir la vérité qui occasionne des conflits dans sa petite tête à Papineau qui est à court de matière grise, et Dieu sait qu'ils sont nombreux en ce monde de perdition, surtout parmi les évangéliques. La lâcheté est la caractéristique prédominante chez les évangéliques, car dans ces milieux malsains une personne ne peut être chrétienne sans être un lâche et trahir la vérité» tout comme Judas a trahi Christ. Le terme de «lâche» se rapporte souvent aussi au mot «incroyant» qui dans son sens primaire signifie quelqu'un qui est défiant, un provocateur un rival (un satan) qui abandonne ou déforme la foi jurée et devient son adversaire». Plusieurs se reconnaitrons dans ces définitions». Souvenez-vous de ceci dans vos relations fraternelles: «une personne qui craint Satan plutôt que le SEIGNEUR JÉSUS vous trahira pour sauver sa propre peau», de même en est-il d'une personne dite chrétienne qui déforme la vérité, elle ne tardera pas à vous plonger un couteau dans le dos aussitôt qu'elle le peut, et elle va chercher à empoisonner votre entourage pour détruire vos relations, c'est un fait incontestable. Surement vous avez connus de tels froussards honteux aux genoux tremblants qui fuient devant la moindre parole dure et qui reviennent vous attaquer par derrière lorsque vous ne regardez pas. Judas le traître est leur héro qu'ils admirent en marchant dans ses voies, vendant la vérité à bon marché, et ces prostitués de bordels ecclésiastiques s'imaginent être dans la vérité lorsqu'ils sont dans leur vérité de cinglés et de tarés, pataugeant comme des porcs dans les excréments doctrinaux de leurs porcheries répugnantes. Un chrétien nous avais déjà dit longtemps passé «mieux être dans un vrai bordel que dans une église, car Dieu est partout sauf dans les églises», et avec le temps nous avons appris qu'il avait pleinement raison: «Sortez du milieu d'elle (Babylone la grande: les fausses églises), mon peuple; de peur que, participant à ses péchés, vous n'ayez aussi part à ses plaies; Car ses péchés sont montés jusqu'au ciel et Dieu s'est souvenu de ses iniquités. Traitez-la comme elle vous a traités, rendez-lui au double ce qu'elle vous a fait. Dans la même coupe où elle vous a versé, versez-lui au double.» (Apocalypse 18:4-6); «Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre: JE SUIS venu apporter, non la paix, mais l'Épée.» (Mat. 10:34).
Dans l’Apocalypse de Jean, chapitre 21, verset 8, on peut lire: «Quant aux LÂCHES. aux INCROYANTS, aux abominables, aux assassins, aux fornicateurs, aux sorciers, aux idolâtres et à tous les menteurs, leur part sera dans LE LAC ARDENT DE FEU ET DE SOUFRE. C’est la seconde mort [la mort ultime].» Le problème, c’est que le Lac de Feu est une mort éternelle qui ne se termine jamais. - Par traître et lâches nous pensons surtout à certaines vermines et in-sectes insalubres, des imposteurs qui pactisent avec le diable pour détruire la vérité. Nos regards ce portent surtout vers des Alexanian, Constant, Lalonde, Grondin, St-Sauveur, Pouillot, Pothier, et Monette qui cherchent à donner de la compétition aux Jésuites empoisonneurs; nous voyons aussi des pourceaux Baptistes manipulateurs, des Réformés Déformés idolâtres, des chiens galeux Pentecôtistes et Charismatiques, des Darbystes insensés du Québec et en Europe; la Sorcière de la Vigerie en France; le céraste Garriga d'Aquitaine; le Nègre Blanc du Cameroun, et le marabout Kayayan d'Afrique, ainsi que plusieurs autres trop nombreux pour mentionner, tous des sectaires, tous des enfants du diable qui est le Christ chimérique de leurs imaginations maladives, délires de psychopathes à prétentions chrétiennes qui se sont échappés de la chambre ronde. C'est parmi ces pseudo-chrétiens que nous retrouvons le Jésus fiction des illusions charnelles créé à l'image de l'homme déchu, et le faux évangile du libre-choix des réprouvés, idoles du christianisme contrefait moderne.
Pas tendre, l'Apocalypse, n'est-ce pas ! Où est donc la tolérance et l'amour, tellement prôné aujourd'hui ? Comment osé s'en prendre à de tels idiots ? Les pauvres timorés, couards, craintifs, poltrons, trouillards de tout poil, timbrés, pleurnicheurs, tièdes, nez-brun, enculeurs, enfonceurs de portes ouvertes, bref, les lâches (je lâche le mot) sont épinglés dans ce livre de la Révélation de Jésus-Christ. Et ils figurent en tête dans l'inventaire de ceux qui sont promis à la seconde mort ! Mais il doit y avoir erreur. Un pauvre petit lâche n'a jamais fait de mal à personne ! Bon, c'est vrai, il avait de bons arguments; il aurait pu les faire valoir pour faire triompher la justice. Mais il n'a pas osé se dresser contre les puissants. Car ils étaient si puissants qu'il tremblait et chiait dans ses culottes de peur de les contredire ! Notre pauvre petit lâche aurait pu en pâlir et perdre connaissance en tombant à leurs pieds ! N'est-il pas écrit, si ma mémoire est bonne, dans le trente-deuxième chapitre du livre des proverbes: "Charité bien ordonnée commence par soi-même" ? Non, tu en es sûr ? Il n'y a que trente et un chapitres ? J'ai dû me tromper, alors ! Oui, certes, il est écrit: "Celui donc qui sait faire ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un péché. " (Ja. 4.17). Faire le bien, c'est bien, c'est sage, mais ça peut coûter gros. Il est aussi écrit: "Ne sois pas juste à l'excès, et ne te montre pas trop sage: pourquoi te détruirais-tu ? " (Ecc. 7.16).
Tu ne les connais pas, toi, les puissants ! Ce sont de grands chefs, de grands pasteurs, de grands évangéliques. Au départ, ils étaient petits, de condition modeste, tout comme notre pauvre petit lâche qu'ils ont séduit. Mais ils ont grandi. D'abord chefs d'une petite église (qui ne connaissait pas la crise), ils sont passés à une plus grande, puis encore une plus grande (Ça va toujours dans ce sens). Aujourd'hui, ils sont devenus arrogants, et ils s'imaginent qu'ils ont la science infuse et qu'ils détiennent la vérité. Pas question alors de les contredire ! Ils sont irréprochables, disent-ils, des gens respectables dans la société, jamais comme le sale vaurien qui n'a ni respect ni morale et qui ose s'opposer à eux. Ils s'en prennent à leur opposant en disant: Il a de beaux enfants et une belle femme, mais lui c'est un fou dangereux, il ne faut pas le croire, disent-ils encore, c'est un illuminé qui va vous conduire dans une fausse voie. Pourquoi une telle diffamation de la part de pasteurs et de dirigeants spirituels, c'est que cet «illuminé» conduit les gens à Christ seul et non à leurs églises où ils sont honorés sinon adorés comme des petits dieux, des petits papes prétentieux qui cherchent à dominer sur la foi et les consciences. Ils ne peuvent tolérer cela car ils s'imaginent que tous ceux qui se convertissent doivent passer par eux en premier, ils peuvent ainsi les manipuler plus facilement et vider leurs poches en utilisant de belles paroles mielleuses qui plaisent aux oreilles de leurs victimes.
L'essence de la lâcheté est le libre-choix de la volonté qui est esclave de la chair et du péché. L'esprit de la nature humaine déchue ne tolère point l'abaissement de la dignité humaine, il refuse l'humiliation, il ne faut surtout pas faire atteinte à son honneur ou sa réputation en lui disant qu'il est un pécheur entièrement corrompu et rebelle sans récolter une tempête d'invectives. Il ne faut pas offenser sa majesté satanique, après-tout n'est-il pas pasteur, n'est-il pas un homme respectable dans la société pourrie dans laquelle nous vivons, n'est-il pas un chrétien né de nouveau qui doit être admiré dans sa distinction par rapport au reste du monde, ne mérite-t-il pas tous les honneurs qui lui reviennent pour ses dévotions? Telle est l'hypocrisie maudite d'un traître avec ses nombreuses prétentions issues de ses présomptions de chrétien, lorsqu'il s'agit plutôt d'un crétin, d'une vraie andouille débile qui fait honte aux pires des dégénérés. Telle aussi est la condition pathologique du christianisme contrefait depuis de nombreuses générations.
Et puis, il y en a d'autres que le pauvre lâche, mieux placés, moins vulnérables, qui auraient pu intervenir ! C'est fou comment ceux qui pourraient parler se taisent ! Pourquoi notre pauvre ami devrait-il s'exposer à la place de ceux qui n'ont pas le courage de leurs opinions ? Regarde, même du temps de Paul, tous ceux qui auraient pu l'aider se sont esquivés: «Dans ma première défense, personne ne m'a assisté, mais tous m'ont abandonné.» (2 Tim. 4.16). Il n'y a donc rien de nouveau sous le soleil. Apparemment on n'a pas le droit de juger un pauvre petit lâche, petit chouchou pleurnichard à maman et maintenant du pasteur. On ne peut pas savoir ce qu'on aurait fait à sa place de réprouvé maudit. Risquer de tout perdre pour défendre un principe ? Serait-ce bien raisonnable pour un tel fuyard ignoble ? Ce n'est pas si facile d'aller à contre-courant ! C'est hurler avec les loups, dis-tu ? Non ? Avec les hyènes, alors ?
Ah ! Oui, qu'en disait Paul, déjà ?: «Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, […] insensibles, déloyaux, […] traîtres, […] ayant l'apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Éloigne-toi de ces hommes-là.» (2 Tim. 3.1‑5). Très dur, tout ça. Enfin, un peu de lâcheté, ça n'a jamais tué personne, et ça peut être bien commode, parfois ! Faudra que je demande quelques explications au Seigneur quand j'arriverai Là-haut ! Il est peut-être temps d'ouvrir les yeux et de voir que les gouvernements des nations n'exécute pas un traître pour rien, et le christianisme lui que fait-il ? Au lieu de leur fournir la corde de Judas, il les élève en héros en leur rendant reconnaissance pour service bien rendu contre le vaurien qui entravait leur croissance, mais ils se mettent le doigt dans l'œil et vont frapper un mur s'ils s'imaginent que cela va changer quelque chose.
Notez que dans ce passage de l'Apocalypse que nous avons mentionné plus haut, le péché des LÂCHES et des INCROYANTS figure en haut de la liste de tous les péchés qui jetteront votre âme dans le Lac de Feu. La raison pour laquelle la traîtrise figure parmi les pires des péchés, c'est qu'elle est un blasphème contre le SAINT-ESPRIT, ce qui est l'équivalant de trahir le SEIGNEUR JÉSUS, comme l’a fait Judas Iscariote; car nous qui sommes sauvés sommes le CORPS du CHRIST, dans lequel IL continue de vivre en ce monde par sa Sainte Présence en nous. Ce n'est pas à nous que le traître et le lâche s'en prend, mais à Christ Lui-même qui habite en nous par sa Sainte Présence: «Je vous le dis en vérité, en tant que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, vous me les avez faites à moi-même.« (Mat. 25:40); «Il suffit au disciple d'être traité comme son maître, et au serviteur comme son seigneur. S'ils ont appelé le maître de la maison Belzébul (seigneur de l'agitation), à combien plus forte raison appelleront-ils ainsi les gens de sa maison !» (Matthieu 10:25); «Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite: L'esclave n'est pas plus grand que son maître. S'ils m'ont persécuté, ils vous persécuteront aussi; s'ils ont observé ma Parole, ils observeront aussi la vôtre.» (Jean 15:20).
Lorsqu'une personne dite chrétienne détient certaines convictions (comme sur le sujet de la Trinité ou de l'Inspiration des Saintes-Écritures, ou autres) qu'elle affirme avoir reçue de l'Esprit de Dieu, et que plus tard elle les rejette pour adopter des points complètement contraire pour même en devenir un ennemi implacable, elle a non seulement trahie sa propre conscience mais aussi l'Esprit de Dieu qu'elle affirmait en premier l'avoir enseignée dans la vérité, et par ce fait même elle a péché contre le Saint-Esprit qu'elle prend ainsi pour un menteur. En substance elle dit que Dieu est impuissant pour enseigner et garder ses fidèles dans la vérité, elle doit donc prendre une décisions consciente de s'y opposer et d'adopter selon sa volonté un autre point de vue qui lui semble meilleur. Dieu s'aurait tromper, elle cherche donc à le rectifier, puisque supposément elle a été créée avec le libre-arbitre pour décider par elle-même ce qui est bien ou ce qui est mal dans sa vie. Elle devient donc le maître de Dieu et peut se permettre de corriger ses écarts et lui dicter comment agir. N'est-ce pas la pire des abominations du christianisme contrefait avec son faux évangile du libre-choix, son faux Jésus deuxième personne du dieu babylonien, et son prétendu Esprit Saint qui est loin d'être sain d'esprit.
Il est à remarquer que le traître va faire des concessions à ceux qu'il considérait auparavant comme ses ennemis afin d'être accepté d'eux, car il a besoin de reconnaissance pour supporter sa façon méprisable d'agir. Il ne veut surtout pas se retrouver seul et rejeter de tous, donc il va agir comme un hypocrite en prétendant une tolérance par laquelle il va trouver place dans les rangs de ceux qu'il rejetait auparavant, afin de redonner de la valeur à sa vie de misérable, car une fois traître toujours un traître et il ne désire pas être exposé ainsi par ceux qui ignorent ses motifs. Agir ainsi n’est rien d’autre que de la lâcheté et de la trahison de ce qu'il affirmait croire. S'il a trahi sa conscience et ses proches une fois, assurément il va aussi trahir une deuxième et même une troisième fois, puisque c'est un lâche et un enfant du diable, dit aussi «le père du mensonge» (Jean 8:44).
Mais malgré les attaques et les persécutions ainsi que l’infidélité et la lâcheté des chrétiens, la victoire a déjà eu lieu en Christ. Reculer devant l’ennemi et garder le silence, lorsque de toutes parts s’élèvent de telles clameurs contre la vérité, c’est le fait d’un homme sans caractère, ou qui doute de la vérité de sa croyance. Dans les deux cas, une telle conduite est honteuse et elle fait injure à Dieu; elle est incompatible avec le salut de chacun et avec le salut de tous; elle n’est avantageuse qu’aux seuls ennemis de la foi qui déforment la vérité à leur guise pour supporter leurs fausses doctrines d'une orthodoxie tordue, impure et infernale.
Est-ce dans la nature humaine de trahir? Considérant que la nature humaine est complètement corrompue, la trahison peut s’effectuer de plusieurs manières, de façon délibérée ou parfois inconsciente, surtout en ceux qui sont exclus de la grâce dans le décret de réprobation. La trahison est avant tout un concept théologique qui nous vient de Judas, l’image type du traître, on peut donc dire qu’elle est une composante de la nature humaine déchue. Mais elle relève aussi de comportements acquis, liés à des situations propres, dans un contexte particulier, avec des individus différents qui en influencent le cours: un ami, une femme, un pasteur. La séduction de personnes malveillantes, surtout si elle provient de proches ou de dirigeants spirituels supposément chrétiens, les ragots ou médisances pour détruire le caractère d'un contradicteur qui défend la vérité contre le mensonge, peuvent facilement la stimuler pour être utiliser à l'avantage de ceux qui savent s'en servir. Le lâche est donc aisément manipuler pour s'engager dans une autre voie au service d'une direction maléfique à prétention bienfaisante. Aveugler par sa lâcheté, l'orgueil du traître en fait un pantin idéal et facilement maniable entre les mains de pasteurs évangéliques manipulateurs, un outil de plus pour combattre contre la pure vérité qui s'oppose à leur vérité pollués par tous et chacun depuis de nombreuses générations à travers les siècles, nourriture pestilentielle des réprouvés.
Le traître occupe une place définie dans l’ordre des choses. Il représente une force négative et obscure qui agite et défie constamment les activités et les pouvoirs des forces constructives de la vie. Pour qui est le moindrement conscient, il ne peut qu’éprouver de la compassion pour sa situation difficile et son rôle ingrat, car il ne peut empêcher ce qui est vrai de s’exprimer, malgré toutes ses folles tentatives de s'y opposer. Quant au reniement qui est le propre du traître et du lâche, il évoque, pour un chercheur spirituel, le fait de déclarer qu’il ne croit plus en un principe quelconque, ou qu’il ne reconnaît plus à sa façon tordue de voir les choses une personne particulière comme valable ou nécessaire à son faux développement spirituel. Le reniement peut encore exprimer le fait de renoncer à ce à quoi on aurait dû rester fidèle; celui de couper le contact avec Dieu, sa Source, ce qui revient à nier le meilleur de soi. Sur la voie spirituelle, il arrive toujours un moment où la lumière de l’instruction devient trop forte. Alors, ne pouvant plus suivre le rythme de croissance qui lui est inculqué par la révélation profonde d'un sujet, le lâche se rebelle et se révolte de façon plus ou moins forte et injurieuse, projetant sur son guide tous ses travers. Ainsi, il est porté à chercher les faiblesses de son instructeur, à imaginer des failles dans son enseignement, à réfuter un point des principes qu’il enseigne, à désapprouver sa conduite personnelle ou à déserter son propre idéal, convaincu qu’il n’a pas de sens, seulement lui détiendrai la bonne direction. Sauf que celui qui cherche à découvrir les failles apparentes d’un conseiller, ne pouvant les trouver, parce que cela n’est pas de ses affaires ni de son ressort, ne peut qu’observer ses propres reflets négatifs, dans la réflexion du miroir clair et lumineux de son mentor qui rectifiait ses égarements, mais sans pouvoir les reconnaître dans l’immédiat. Le lâche trouve toujours certains principes un peu difficiles à assimiler parce qu’ils contrarient trop sa manière de vivre, bouscule trop ses habitudes ou perturbe sa zone de confort, ce qui suscite des pleurs et des grincements de dents. Car qui trahit un autre commence toujours par se trahir lui-même.
LA HONTE DE
LA LÂCHETÉ La lâcheté est définie comme étant: «Le manque de bravoure, de courage moral, de dignité, de loyauté (d'une personne et de son comportement) qui porte à des actions basses, viles ou cruelles.» Elle est une bassesse d'esprit répugnante, une honte grossière qui est la caractéristique prédominantes des tièdes et des réprouvés destinés à la perdition éternelle. Elle est contraire à la loyauté, la noblesse, la valeur et la vertu chrétienne. Nous allons courageusement nous pencher sur ce qualificatif proposé et écrits par le Saint Esprit dans ce texte de l’Apocalypse que nous avons lu. Ce qualificatif, c’est le mot lâche; cette faiblesse non appréciée par le Seigneur et même condamnée au point qu’elle mène les hommes en enfer.
Connaissons sa nature pour ne pas tomber dans son piège, cette affaire est sérieuse, car il s’agit de notre âme et de son salut !
La lâcheté n’a rien a voir avec la timidité ou le complexe
qui souvent l'accompagne.
Il faut donc garder un équilibre en ce domaine afin que l’humilité ne nous pousse pas a mettre en sourdine la proclamation de la vérité Biblique et ne finisse par ce transformer en un péché grave au yeux du Seigneur.
Nous pouvons être simple, modeste et effacer, mais quand même pas
lâche dans le Seigneur envers le Seigneur et ses appelés à renaître.
L’Étymologie du mot LÂCHETÉ nous amène à: laisser, abandonner,
relâcher, laxisme:
L’exemple qui nous est proposé dans le livre des Juges est révélateur, les diverses formes de lâchetés avaient provoqués des désordres dans tous le pays et se sont les ennemis d’Israël qui en ont tirés profit. L’histoire de DEBORAH juge en Israël, et ce contre l’ordre et la nature des choses divines, n’a fait qu’accentué la honte de BARACK. Mais Dieu l’a choisi pour sauver son peuple. Attention a ne faire comme ceux qui veulent utiliser cette histoire pour s’opposer a l’enseignement de l’apôtre Paul qui ne permet pas à la femme d’accéder a des postes de directions parmi les convoqués à renaître. Cette histoire confirme au contraire l’enseignement de Paul, par l’attitude de Déborah qui fera honte a Barack en essayant de le pousser devant et face a sa lâcheté, lui fit une grave reproche.
De nos jours HONTE A LA LÂCHETÉ et a la PASSIVITÉ de ses hommes qui laisse des femmes s’appeler pasteurs ! Pourquoi croyez vous que des hommes se laissent dominer par leurs épouses, pourquoi ? le péché, car ils ont lâché leurs responsabilités d’hommes, ce sont des lâches. Vous savez que Déborah et Barack chantèrent un cantique pour célébrer les tribus d’Israël qui se levèrent pour combattre et qui fît honte a celles qui se dérobèrent par lâcheté (Juges 5:16 à 17). Ruben, Gad, Dan et Aser abandonnèrent leurs frères lâchement, étant pourtant partie intégrante du peuple de Dieu selon la chair et devant profiter des même avantages dans la délivrance. Quelle honte pour les tribus durant les quarante années de paix qui s’en suivirent en entendant chanter le cantique de Déborah que nous avons encore de nos jours, c’est donc une honte qui dure !
S’engager sur le chemin de la foi à la suite du Seigneur est un véritable défi. Ce n’est pas une voie que l’on prend à la légère, car elle est lourde de conséquence. En effet, la vie chrétienne ne convient pas aux lâches et aux faibles, parce que c’est un parcours difficile. Le Seigneur ne nous cache pas que nous aurons des tribulations, il nous informe que nous devons nous saisir de notre croix pour le suivre. La vie chrétienne c’est aussi un combat que nous devons mener au quotidien contre des adversaires évangéliques qui utilisent toutes sortes de ruses pour nous décourager. Nous ne devons pas nous imaginer que la vie chrétienne authentique est exempte de souffrance, bien au contraire: «Bien aimés, ne soyez pas surpris, comme une d’une chose étrange qui vous arrive, de la fournaise qui est au milieu de vous pour vous éprouver.» (1 Pierre 4:12). C’est pourquoi celui qui tient bon et qui persévère est considéré par Dieu comme un héros au même titre que Samson, Gédéon et les autres. Les exploits que vous faites ne sont peut être pas du même ordre que ceux accomplit par Samson, mais ils sont tout aussi remarquables. La force dont vous faites preuve pour lutter contre l’adversité de prétendus chrétiens, le courage que vous montrer devant les difficultés de la vie, font de vous des héros de la foi.
Gédéon était un vaillant héros, et il était loin de l’imaginer, car il savait sa peur. Mais c‘est dans notre faiblesse que la puissance de Dieu se manifeste. Partir à la conquête de la vérité, dans un monde où les les pseudo-chrétiens font preuve de lâcheté, et n’osent pas remettre en question les principes fallacieux qui sont véhiculés depuis de nombreuses génération par des églises qui supportent la dite orthodoxie sont les pires des embûches.
La Bible parle beaucoup de personnes vaillantes, mais elle parle aussi de lâches. Dieu appelle Ses enfants les vaillants, les courageux. Par exemple, lorsque Gédéon se cachait par crainte des envahisseurs, un ange s’est adressé à lui. L’ange s’adresse à cet homme né d’un miracle de la manière suivante: «L’ange de l’Éternel lui apparut, et lui dit: L’Éternel est avec toi, vaillant héros!» (Juges 6:12). A ce moment, Gédéon ne pense pas que l’on s’adresse à lui car il n’a pas le vécu d’un homme vaillant. Pourtant l’ange ne s’est pas trompé. Gédéon est un homme vaillant. Il assume sa place, il accepte son appel, il va relever le défi. Il est plus facile de baisser les bras lorsque les choses se compliquent. La lâcheté se manifeste dans cette envie de se protéger, de se plaindre, et d'agir en hypocrite.
Lorsqu’il se trouvait dans la barque sur la mer de Galilée, Pierre sort pour marcher sur l’eau à la rencontre de Jésus. Il sort de la barque bien qu’il fasse nuit et qu’il connaisse parfaitement cette mer de Galilée qui est très instable et dont les eaux sont noires et profondes. Il fallait du courage pour sortir du bateau. N’importe quelle personne avec un peu de bon sens ne l’aurait pas fait. Mais Pierre regarde à Jésus, c’est lui-même qui propose à Jésus de venir vers Lui. Il faut du courage spirituel pour cela ! Le courage spirituel vient d’une compréhension de qui est vraiment notre Dieu, le Seigneur Jésus, notre Admirable Esprit des vivants. Ce n’est pas de la folie, ce n’est pas un saut dans le vide. Pierre avait compris cela: si Jésus marche sur les eaux, je peux aller avec Lui, mais le lâche sera immergé sous les eaux et sera noyé dans les principes insidieux de sa conscience dépravée. Ça serait le test idéal pour éprouver un pentecôtistes ou un charismatique qui se vante d'avoir des puissances surnaturelles jusqu'à même faire des miracles. Selon eux ils peuvent faire de plus grandes choses que Jésus. Amenez donc un de ces énergumène en bateau au milieu d'un lac et dite-lui de débarquer et d'entrer à la maison à pieds. Combien, pensez-vous, vont réussir à se rendre à la maison à sec ?
Dieu provoque des situations, Il permet des circonstances qui peuvent bien ou mal tourner afin de révéler l’esprit qui nous habite. Ainsi on dit souvent qu'il s'agit de Dieucidences plutôt que de circonstances car rien n'échappe à la volonté souveraine de notre Dieu. Beaucoup de personnes dans les églises prétendument chrétiennes affirment beaucoup de choses, mais très peu disent la vérité, la majorité préfère se cacher sous leurs présomptions, ils sont tombés dans le piège des théoriciens de la garde satanique ecclésiastique de leurs églises locales, et périront tous misérablement comme des Judas. Dieu leur a envoyé une puissance d'égarement pour qu'ils croient au mensonge et soient condamnés (2 Thes. 2:11,12).
Pierre, ce même homme qui avait marché sur l’eau, va dire à Jésus: «Quand tu serais pour tous une occasion de chute, tu ne le seras jamais pour moi.» (Matthieu 26:33). En disant cela, c’est comme s’il disait à Jésus: «Heureusement que tu m’as, j’irai avec toi jusqu’à la mort» – (c’est ce qu’il lui dit après: «Quand il me faudrait mourir avec toi, je ne te renierai pas.»). Il était sincère lorsqu’il disait cela, mais comme il est dit souvent: le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions. Jésus va le regarder et lui dire: «Je te le dis en vérité, cette nuit même, avant que le coq chante, tu me renieras trois fois.» (Verset 34), et on connaît la suite. Comment cet homme vaillant est devenu si lâche ? A ce moment, Jésus reproche à Pierre de se dire plus courageux qu’il n’est. Dans le naturel, Pierre était certainement courageux, mais il ne l’a pas été à ce moment-là dans le spirituel car il agissait selon l'esprit de sa nature humaine déchue qui s'oppose à la vérité en ceux qui n'ont pas reçu la Sainte Présence. L'Esprit de la présence de Christ est devenu disponible seulement à partir de la Pentecôte. Dans le christianisme il y a plus de lâches que l’on imagine. Des lâches face aux défis spirituels, face à l’ennemi, face aux circonstances que Dieu provoque et permet, et cela toujours avec beaucoup d’excuses dans une vaine tentative de se justifier. L'esprit de lâcheté ne cherche pas de solution, il ne cherche pas la place à prendre ou ce que Dieu veut dans cette situation. Il cherche un coupable, quelqu'un à blâmer pour ses défaillances, car lui-même se dit pur et innocent, et s'imaginent être en mesure de reprendre un autre lorsque son cœur est tortueux par dessus toutes choses.
La lâcheté et la crainte ne nous demande rien. L’esprit de lâcheté se manifeste par le refus de prendre des risques en supportant les défenseurs de la vérité. Il incite les faibles d'esprit à s’engager uniquement si la victoire est assurée de l'autre côté de la clôture, afin que le lâche puisse maudire le côté d'où il vient pour se justifier de sa lâcheté et paraître juste aux yeux des hommes en faisant des compromis.
L’esprit de lâcheté commence par la vérité mais il laisse place au mensonge du raisonnement humain. Une fois installé, l’esprit de lâcheté ne laisse plus de place pour la vérité étant plein de duplicités.
LES VRAIS CHRÉTIENS NE PEUVENT ÊTRE LÂCHES IL FAUT du courage pour être un vrai chrétien, car on doit être prêt à affronter les dangers, les difficultés, l’opposition de prétendus chrétiens et même la mort si telle est la volonté de Dieu. Les disciples sincères et authentiques de Jésus Christ ne peuvent s’attendre à bénéficier d’un meilleur traitement que leur Seigneur. Jésus lui-même déclara: “Un esclave n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi.” (Jean 15:20). La persécution de Jésus n’était pas justifiée. Il s’intéressait activement au bonheur des autres et faisait preuve de compassion, de bienveillance et d’amour (Mat. 8:2,3; 11:28-30; Marc 8:2). Il était infatigable à la tâche et il s’abstenait souvent de manger ou de prendre le repos dont il avait besoin pour guérir des hommes imparfaits et pour les encourager et les réconforter spirituellement (Mat. 14:13,14; Marc 6:31-34). Même quand il était injurié, il ne rendait à personne l’injure. Il a laissé derrière lui une vie sans défaut, exempte de péché. (I Pierre 2:22, 23).
Pourtant, Jésus devint l’objet d’une haine intense. On l’accusa avec méchanceté d’être un ivrogne et un glouton, de violer la Loi de Dieu et d’avoir un démon (Luc 7:34; Jean 5:18; 8:48), accusations que nous subissons aussi de la part d'évangéliques réprouvés. On le traita d’une manière indigne. On lui cracha dessus, on le gifla et on le frappa du poing. Il fut fouetté et finalement attaché sur une croix où il mourut dans la honte publique, comme s’il avait blasphémé Dieu, étant Lui-même Dieu manifesté dans la chair. (És. 9:6; Mat. 26:65-67; Jean 1:14;8:24;14:8,9:18:22;19:1,7,18; Phil. 2:5-11; 1 Tim. 3:16).
Jésus devait avoir un très grand courage pour endurer tout cela. Il aurait pu éviter de devenir un objet de haine en se contentant de mener une vie honnête comme charpentier à Nazareth. Mais il proclama courageusement la vérité, dénonçant les erreurs religieuses et l’hypocrisie de ceux qui ne vivent que pour satisfaire leurs intérêts personnels. Cela lui attira la haine du monde, car ceux qui préféraient mener une vie contraire à la volonté de Dieu n’aimaient pas que l’on révèle qu’ils n’étaient pas “justes”, contrairement à ce que beaucoup prétendaient. (Jean 3:19,20).
Les disciples de Jésus Christ sont appelés à l’imiter. Non seulement il leur faut mener une vie conforme à la volonté de Dieu en soumettant leur volonté à la sienne en pleine reconnaissance qu'il est Souverain absolu sur toutes choses, mais ils doivent s’efforcer avec zèle d’aider leurs semblables à faire de même (Mat. 28:19,20). C’est cette activité qui leur attire particulièrement l’animosité de ceux qui préfèrent leurs mauvaises voies. Ceux-ci réagissent violemment, car ils désirent faire cesser l’activité des chrétiens. Face à l’opposition violente, les lâches renonceraient, mais pas les vrais chrétiens dont la foi est ancrée dans la pleine divinité de Christ comme étant le Père Éternel manifesté dans la chair comme Fils.
La lâcheté n’est pas l’esprit ou l’attitude dominante des véritables chrétiens. Certes, ils peuvent être timides, craindre les injures ou avoir besoin de se montrer plus hardis. Mais ils ne permettent pas à la timidité ni à la crainte de les faire renoncer à accomplir la volonté divine comme le feraient les lâches. C’est ce que l’apôtre Paul rappela à son fidèle compagnon Timothée par ces mots: “Dieu ne nous a pas donné un esprit de lâcheté, mais un esprit de puissance, d’amour et de bon sens.” (2 Tim. 1:7), ce qui nous indique que les lâches n'ont pas de bon sens car ils sont pleins de duplicités, soit que leur Jésus est la deuxième personne d'une trinité chimérique, soit qu'il n'est qu'un petit dieu ou qu'il n'est pas Dieu du tout mais seulement un prophète sur lequel reposait l'Esprit de Dieu.
La pire perversion que nous avons rencontré dans ce domaine provient de la reine des démons, Michelle d'Astier, nommée aussi la Sorcière de la Vigerie. Cette vieille sacoche charismatique dégelasse, qui souffre du syndrome de la vache folle, affirme que Jésus devint Dieu seulement à son baptême et aucun n'ose la reprendre pour son blasphème, nous indiquant la piètre condition du christianisme de nos jours. Ses adeptes sont tous des lâches dépravés qui la craignent de peur d'être réprimandé par sa majesté satanique s'ils s'opposent à ses aberrations démoniaques, ils perdraient ainsi les puissances surnaturelles infernales qu'ils déclarent être du Saint-Esprit. Elle est supportée par plusieurs énergumènes du même calibre de perversions doctrinales comme le Nègre Blanc, Christian Becquet, pasteur démoniaque de la secte Messianique Évangélique du Cameroun, qui dans sa folie et sa défiance s'imagine être dans ses délires de malade mental, le pasteur de millions de personnes par voie de l'Internet. Ce démon aux yeux vitrés a complètement perdu la raison et s'attaque constamment à ceux qui proclament la vérité de la révélation de Christ, car c'est un lâche et un traître de la pire espèce, en plus d'être un adultère vicieux qui s'en prend à des jeunes femmes, surtout à des négresses dévergondées qui n'ont aucune morale, afin d'assouvir ses besoins crasseux et sordides. Il serait le conjoint idéal pour la Sorcière de la Vigerie, sauf qu'elle est trop vieille et qu'elle dégage une odeur répugnante intolérable que les imbéciles qui assistent à ses séminaires doivent fuirent de crainte de vomir sur place, et surtout du fait qu'elle n'est pas de race noir quoique son cœur est noir à l'extrême.
Paul était très reconnaissant à Dieu de lui avoir accordé un esprit de puissance. Dans sa lettre aux chrétiens de la ville des Philippiens, il dit: “J’ai de la force pour tout grâce à celui qui me donne de la puissance.” (Phil. 4:13). Paul avait reçu cette puissance afin d’affronter les dangers et les ennemis de toutes sortes, surtout des Juifs qui sont ennemis de tous les hommes, et de ne pas renoncer par peur à leurs menaces. C’était pour qu’il puisse endurer de dures épreuves et la persécution. (2Cor. 11:23-27; 12:9,10). Outre l’“esprit de puissance” que Dieu lui avait donné, Paul était poussé par ‘un esprit d’amour’ à poursuivre son service fidèle. Il aimait profondément l'Admirable Esprit des vivants fait homme en Jésus Christ. Rempli de gratitude pour ce qu’ils avaient fait en sa faveur, il écrivit: “Je suis le moindre des apôtres, et je ne suis pas digne d’être appelé apôtre, parce que j’ai persécuté les appelés à renaître de Dieu. Mais par la grâce de Dieu, je suis ce que je suis. Et sa grâce à mon égard ne s’est pas révélée vaine; au contraire, j’ai travaillé plus qu’eux tous, non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec moi.” (1 Cor. 15:9,10). Paul avait aussi un amour intense pour ses semblables, y compris ses concitoyens qui étaient bien souvent responsables des persécutions dont il était l’objet. Avec une conscience nette, il pouvait dire: “J’ai dans mon cœur un grand chagrin et une douleur incessante. Car je souhaiterais d’être moi-même rejeté de Christ, pour mes frères, mes parents selon la chair.” (Rom. 9:2,3). De plus, un esprit de bon sens aida Paul à rester fidèle. Il garda un point de vue équilibré, reconnaissant que la chose la plus importante était ses relations avec l'Admirable Esprit des vivants en tant que disciple voué de Jésus Christ (Phil. 3:8-11). Cela l’empêcha de céder aux pressions qui auraient pu l’inciter à choisir la facilité en faisant des compromis.
Si Paul a pu rester un disciple approuvé de Jésus Christ, c’est parce qu’il garda l’“esprit de puissance, d’amour et de bon sens” que Dieu lui avait donné. Il était convaincu qu’il recevrait sa récompense. Aussi, devant la mort, il écrivit à Timothée: “J’ai combattu le bon combat, j’ai fini la course, j’ai observé la foi. Dès maintenant m’est réservée la couronne de justice qu’en récompense le Seigneur, le juste juge, me donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui ont aimé sa manifestation.” (2 Tim. 4:7,8).
En revanche, les lâches ne peuvent avoir cette confiance puisque l'esprit d'un traître n'est que défiance. La Parole de Dieu montre clairement qu’ils n’auront aucune récompense. Ils sont rangés parmi ceux qui subiront la “seconde mort” (Apoc. 21:8).
Cela n’est que justice, car le lâche est infidèle à Dieu. Quand il voit d’autres chrétiens souffrir pour la justice, il prend peur et fuit afin d’échapper aux mauvais traitements que pourraient lui infliger les hommes. Quand son intégrité est mise à l’épreuve, il se range du côté du diable, son père, en démontrant que dans son cas la prétention de l’adversaire est vraie, savoir: “Peau pour peau, et tout ce qu’un homme a, il le donnera pour son âme.” (Job 2:4). Le lâche révèle qu’il manque totalement de foi dans le pouvoir de Dieu pour l'instruire, le diriger, et le protéger. S’il cède à la menace de mort, il trahit son manque de foi dans la promesse divine de la résurrection (Mat 10:28; Héb. 11:35). S’il désobéit à Dieu à cause de difficultés économiques, il laisse entendre qu’il n’a pas foi dans la promesse de Dieu de subvenir aux besoins de l’ensemble de ses serviteurs (Héb. 13:5,6).
Si vous désirez ne pas être du nombre de ceux qui, par lâcheté, cèdent à la crainte face aux difficultés, faites le nécessaire pour fortifier votre foi. Étudiez la Parole de Dieu, priez-le de vous diriger et de vous conseiller, fréquentez des chrétiens courageux et aidez avec zèle d’autres personnes à devenir des disciples de Jésus. Comme Paul, vous pourrez alors attendre la récompense de la vie qui sera accordée, non pas aux lâches, mais aux chrétiens courageux.
Judas était le dernier des douze apôtres, Matthieu 10:4; Marc 3:19; Luc 6:16; Jean 6:71. Il était surnommé Iscariot, soit qu'il fût de la tribu d'Issacar, dont ce surnom serait un abrégé, soit plutôt qu'il fut de Kérijoth, ce que son nom indiquerait en hébreu. Compagnon de Jésus dans toutes ses courses, il était chargé de la bourse et du maniement des aumônes, et son caractère, peut-être naturellement avare, trouva dans cette circonstance un aliment de cupidité qui le perdit. Pour l'avare, le simple plaisir de l'addition est déjà une sensualité; son bonheur consiste à ajouter, sa douleur est de soustraire. Au souper de Béthanie, on le vit regretter le parfum que Marie avait répandu sur la tête et sur les pieds de Jésus (Jean 12:4); les autres disciples parurent croire aussi que cette dépense était une prodigalité, et que le prix en eût été employé plus utilement à soulager les pauvres (Matthieu 26:8; Marc 14:4). Mais les pauvres n'étaient pour Judas qu'un prétexte; s'il était avare, il était aussi voleur: l'un conduit à l'autre; et dans la société dont il faisait partie, société fondée sur l'amour et sur la confiance, on n'examinait pas ses comptes, on le laissait faire, et il en abusait. Irrité, soit de ce qu'une occasion si favorable pour commettre un nouveau larcin lui eût été enlevée, soit des reproches indirects que Jésus lui avait faits, et dont il était mieux à même que les autres de comprendre la portée, il conçut à la première occasion (Jean 13:2) le projet de se procurer de l'argent d'une autre manière.
Les marchands avaient tout trouvé des produits, la chose à vendre était sous sa main; il vendit son maître, argent comptant, aux sacrificateurs pour le prix ordinaire d'un esclave, 30 pièces d'argent (Exode 21:32). De ce moment les détails donnés par les quatre évangélistes présentent quelque incertitude sur l'ordre des événements. Judas paraît être retourné vers Jésus à Béthanie (Marc 14:17): il revient avec lui à Jérusalem, il prend sa place au milieu des douze, dans la maison où la dernière Pâque juive va être célébrée sous la forme d'un symbole, près de celui qui va être immolé comme le véritable agneau pascal qui ôte les péchés du monde; il entend Jésus déclarer qu'un traître est au milieu d'eux; Jésus lui donne un morceau trempé, et le malheureux, qui voit Pierre et Jean parler avec leur maître sur cette trahison qui les effraye tous, ose encore demander: Maître, est-ce moi? Il sort alors, et, sachant que Jésus va passer la nuit en Gethsémani, il va s'entendre avec les prêtres pendant que la cène s'achève et que Jésus prie pour le monde et bénit ses disciples.
Bientôt le Sauveur a passé le Cédron, et le traître vient l'embrasser au lieu même qu'il vient de tremper de ses larmes, de ses sueurs et de son sang. Le Fils de l'Homme est saisi comme un brigand par les valets des prêtres; il quitte Gethsémani pour la croix. Mais bientôt Juda apprend que son maître a été condamné à mort; peut-être s'était-il flatté que Jésus échapperait à ses ennemis cette fois, comme en d'autres rencontres; il avait supposé peut-être que Jésus en serait quitte pour une réprimande, une interdiction, tout au plus la prison. Il n'avait pas prévu, il ne pouvait pas prévoir une condamnation à mort: le dernier des supplices n'était fait que pour le dernier des criminels, et Judas, comme Pilate, ne voyait rien en Jésus qui fût digne de mort; il avait compté sans la haine, sans la haine des prêtres. Aussi, quand il apprend la terrible sentence, tourmenté de remords, il va rendre l'argent, mais on ne lui rend pas la victime; il est plus facile d'ôter la vie à un homme que de la lui rendre; et le fils de perdition, désespéré, va se pendre, nous dit Matthieu, 27:5. Pierre ajoute que son corps s'est crevé par Je milieu, la corde s'étant peut-être rompue, et que ses entrailles ont été répandues à terre (Actes 1:18).
Judas a été choisi dès la première heure pour être l’un des Douze. En insérant son nom dans la liste des apôtres l’évangéliste Luc écrit «Juda Iscariote qui devint (egeneto) un traître» (Lc 6, 16). Donc Judas n’était pas né traître et il ne l’était pas au moment où Jésus l’a choisi; il le devint ! Nous sommes devant un des drames les plus sombres de l'humanité.
Pourquoi le devint-il ? Il n’y a pas si longtemps, quand la thèse de Jésus «révolutionnaire» était à la mode, on a cherché à donner à son geste des motivations idéales. Certains ont vu dans son surnom «Iscariote» une déformation du mot «sicariote», c’est-à-dire faisant partie du groupe de zélotes extrémistes qui prônaient l’emploi du glaive (sica) contre les Romains; d’autres ont pensé que Judas a été déçu de la façon dont Jésus suivait son idée du «royaume de Dieu» et qu’il voulait lui forcer la main, en le poussant à agir aussi au plan politique contre les païens. C’est le Judas du célèbre «Jésus Christ Superstar» et d’autres spectacles et romans récents. Un Judas pas loin d’un autre célèbre traître de son bienfaiteur: Brutus, qui tua Jules César, en pensant de sauver ainsi la république !
Ces reconstructions sont respectables quand elles revêtent quelque dignité littéraire ou artistique, mais elles n’ont aucun fondement historique. Les évangiles – seules sources dignes de foi que nous ayons sur le personnage – parlent d’un motif plus terre-à-terre: l’argent. Judas avait reçu la garde de la bourse commune du groupe; à l’occasion de l’onction de Béthanie il avait protesté contre le gaspillage du précieux parfum versé par Marie sur les pieds de Jésus, non pas par souci des pauvres, relève Jean, mais parce que «c’était un voleur: comme il tenait la bourse commune, il prenait ce que l’on y mettait» (Jn 12,6). Sa proposition aux chefs des prêtres est explicite: «Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ?» Ils lui remirent trente pièces d’argent» (Mt 26, 15).
Mais pourquoi être surpris par cette explication et la trouver trop banale ? N’est-ce pourtant pas presque toujours comme ça aujourd’hui ? Mammon, l’argent, n’est pas une idole parmi tant d’autres; c’est l’idole par antonomase: littéralement, «l’idole en métal fondu» (Ex. 34:17). Et l’on comprend pourquoi. Qui est, objectivement, sinon subjectivement (autrement dit, dans les faits, si non dans les intentions), le vrai ennemi, le concurrent de Dieu, dans ce monde ? Satan ? Mais aucun homme ne décide de servir Satan, sans raison. S’il le fait c’est parce qu’il croit obtenir de lui quelque pouvoir ou quelque bénéfice temporel. Qui est, dans les faits, l’autre-maître, l’anti-Dieu, Jésus nous le dit clairement: «Nul ne peut servir deux maîtres: ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent Mammon)» (Mt. 6:24). L’argent est le «dieu visible», contrairement au vrai Dieu qui est invisible.
Mammon est l’anti-dieu car il crée un univers spirituel alternatif, donne un autre objet aux vertus théologales. La foi, l’espérance et la charité ne reposent plus sur Dieu, mais sur l’argent. Une affreuse inversion de toutes les valeurs se met en marche. «Tout est possible pour celui qui croit», disent les Écritures (Mc. 9:23); or le monde dit: «Tout est possible pour celui qui a de l’argent». Et, à un certain niveau, tous les faits semblent lui donner raison.
«La racine de tous les maux – disent les Écritures - c’est l’amour de l’argent” (1 Tm. 6:10). Derrière chaque mal de notre société il y a l’argent, ou du moins il y a aussi l’argent. Celui-ci est le Moloch de la Bible, auquel on sacrifiait des petits enfants (Jr. 32:35), soit le dieu aztèque, auquel il fallait offrir quotidiennement un certain nombre de cœurs humains. Qu’y a-t-il derrière le commerce de la drogue qui détruit tant de vies humaines, l’exploitation de la prostitution, le phénomène des différentes mafias, la corruption politique, la fabrication et le commerce des armes, voire même – chose horrible à se dire – derrière la vente d’organes humains enlevés à des enfants ? Et la crise financière que le monde a traversé et que ce pays traverse encore, n’est-elle pas due en bonne partie à cette «exécrable avidité d’argent», l’auri sacra fames, de la part de quelques uns ? Judas commença par soutirer un peu d’argent de la caisse commune. Cela ne dit-il rien à certains administrateurs de l’argent public ?
Mais sans penser à ces moyens criminels pour accumuler de l’argent, n’est-il déjà pas un scandale que certains perçoivent des salaires et des retraites cinquante ou cent fois supérieurs aux salaires et retraites de ceux qui travaillent à leurs dépendances et qu’ils élèvent la voix dès que se profile l’éventualité de devoir renoncer à quelque chose, en vue d’une plus grand justice sociale?
Dans les années 70 et 80, pour expliquer, en Italie, les soudains renversements politiques, les jeux occultes de pouvoir, le terrorisme et les mystères en tout genre dont était frappée la coexistence civile, s’affirmait l’idée, presque mythique, de l’existence d’un «grand Vieux»: un personnage rusé et puissant qui, en coulisses, aurait manipulé tous les fils, à des fins que lui seul connaissait. Ce «grand Vieux» existe vraiment, ça n’est pas un mythe; il s’appelle Argent !
Comme toutes les idoles, l’argent est «faux et menteur»: il promet la sécurité alors qu’il l’enlève; il promet la liberté alors qu’il la détruit. Que de fois, en cette période, avons-nous dû repenser à ce cri que Jésus lança au riche de la parabole qui avait amassé des biens à n’en plus finir et qui se sentait en sécurité pour le restant de sa vie: «Cette nuit même, on va te redemander ta vie. Et ce que tu auras accumulé, qui l’aura ?» (Luc 12:20). Des hommes placés à des postes de responsabilité qui ne savaient plus dans quelle banque ou dans quel paradis fiscal amasser les recettes de leur corruption se sont retrouvés sur le banc des accusés, ou dans la cellule d’une prison, juste au moment où ils s’apprêtaient à se dire: «Maintenant profites-en, mon âme». Pour qui l’ont-ils fait ? Cela valait-il la peine? Ont-ils vraiment fait le bien de leurs enfants et de leur famille, ou du parti, si c’est cela qu’ils cherchaient? Ou alors ne se sont-ils pas ruinés eux-mêmes et les autres ? Le dieu argent se charge de punir lui-même ses adorateurs.
La trahison de Judas continue dans l’histoire et le «trahi» c’est toujours lui, Jésus. Judas vendit le chef, ses adeptes vendent son corps, parce que les pauvres sont les membres du Christ: «Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait» (Mt 25, 40). Mais la trahison de Judas ne se poursuit pas seulement dans les affaires retentissantes comme celles que je viens d’évoquer. Ça serait pratique pour nous de penser cela, mais il n’en est pas ainsi. L’homélie que don Primo Mazzolari prononça sur «Notre frère Judas» est restée célèbre: «Laissez-moi penser un moment au Judas qui est au fond de moi, avait-il dit aux quelques paroissiens présents devant lui, au Judas qui est peut-être aussi en vous».
On peut trahir Jésus aussi pour d’autres formes de récompense qui ne soient pas les trente pièces d’argent. Trahir le Christ c'est trahir son épouse ou son époux, c'est briser l'alliance que Dieu a établit dans l'union d'un couple. Trahir Jésus c'est trahir la confiance de son ami intime ou de trahir son frère en Christ pour soutenir ses ennemis. Trahir Jésus c'est trahir sa conscience éclairée par l'Esprit de Dieu, c'est rejeté l'instruction de l'Esprit Saint en faveur du raisonnement fallacieux de la nature humaine déchue. Trahir Jésus c'est les pasteurs qui au lieu de soigner ses brebis s'en servent à leurs avantages. Judas avait des circonstances atténuantes que nous n’avons pas. Il ne savait pas qui était Jésus, il pensait seulement qu’il était «un homme juste»; il ne savait pas qu’il était le Fils, Dieu même manifesté dans la chair. Toutefois cela n'est pas une excuse pour trahir une personne qui est considérée juste.
L’Évangile décrit la fin horrible de Judas: «Alors, en voyant que Jésus était condamné, Judas, qui l’avait livré, fut pris de remords; il rendit les trente pièces d’argent aux grands prêtres et aux anciens. Il leur dit: «J’ai péché en livrant à la mort un innocent.» Ils répliquèrent: «Que nous importe ? Cela te regarde !» Jetant alors les pièces d’argent dans le Temple, il se retira et alla se pendre» (Mt. 27:3-5). Mais ne portons pas de jugement hâtif. Jésus n’a jamais abandonné Judas et personne ne sait où il est tombé au moment qu'il s'est précipité la corde au cou, et a crevé par le milieu, et toutes ses entrailles se sont répandues. Qui peut dire ce qui s’est passé dans son âme à ces derniers instants ? «Ami», avait été le dernier mot de Jésus à son égard dans le jardin des oliviers et il ne pouvait l’avoir oublié, tout comme il ne pouvait avoir oublié son regard. Ainsi Judas le poltron est mort par crevaison sur l'autoroute de la perdition.
Jésus mentionna Judas lorsqu’Il pria avant Sa crucifixion: «Lorsque j’étais avec eux dans le monde, je les gardais en ton nom. J’ai gardé ceux que tu m’as donnés, et aucun d’eux ne s’est perdu, sinon le fils de perdition, afin que l’Écriture soit accomplie.» (Jean 17 :12). Hormis Judas, les expressions «fils de la perdition» ou «fils de la destruction» ne sont appliquées qu’à un seul autre endroit dans les Écritures – «l’homme impie» des temps de la fin: «Que personne ne vous séduise d’aucune manière; car il faut que l’apostasie [la rébellion] soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme impie, le fils de la perdition, l’adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu ou de ce qu’on adore; il va jusqu’à s’asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu » (2 Thes. 2 :3-4). Évidemment qu'il ne s'agit pas ici de Judas qui est déjà mort depuis longtemps. L'expression «fils de la perdition» se rapporte symboliquement à une collectivité du même type, d'un faux peuple de Dieu désigné à apparaître vers la fin des temps dont la caractéristique principale est l'apostasie, c'est à dire «la déformation de la foi pour lui attribuer un sens qu'elle ne détient pas». La foi est en Christ, mais ici la foi est en l'Antichrist, non un personnage mais une doctrine qui élève l'homme à la stature de Dieu et cette doctrine est celle du libre-choix soutenue par par toutes les sectes évangéliques du christianisme contrefait moderne qui a reçu une puissance d'égarement venant de Dieu pour qu'ils croient au mensonge et soient condamné à la perdition éternelle. Ainsi le type original et son apparence à venir correspondent à une seule et même chose: la trahison et la perdition.
Aujourd’hui, beaucoup de personnes font des conjectures sur le sort de Judas. Mais cela n’est pas nécessaire, eu égard au témoignage explicite de la Bible, comme le montre l’article suivant: QUAND leur bébé, un petit garçon, naquit, au début de notre ère, M. et Mme Simon Iscariot, du village judéen de Kériot, nourrissaient de grands espoirs à son sujet. En tant que parents craignant Dieu, ils le nommèrent Judas, ce qui signifie “ Loué ”, Judas étant la forme grecque de Judah. Mais Judas répondit si peu à leur attente que, depuis, jamais des parents, au courant de sa vie, ne songeraient à appeler un de leurs fils du nom de Judas.
Pourtant, il est beaucoup de personnes qui lui trouvent des excuses. L’opinion que l’on trouve dans l’Interpreter’s Bible caractérise bien celle que professent de nombreux chrétiens. Par rapport à Jean 18:2, elle parle du “Mystère de Judas” et continue en disant que «sur ce point, le quatrième évangile devient (...) peu satisfaisant, particulièrement pour ce qui concerne Judas (...) N’y a-t-il pas pour lui un demi-espoir dans la grande horreur de l’homme pour lui-même et pour son acte ?» L’amour du Christ est absolument merveilleux. Et mon expérience à ce sujet fait que je nourris encore des espoirs pour Judas, et pour moi. ” — Tome 8, p. 754-757.
En vérité, la miséricorde est une vertu que nous devons tous posséder et démontrer si nous voulons recevoir miséricorde (Mat. 5:7). Mais, eu égard au fait que Jésus appela Judas “le fils de perdition (de la destruction)”, et qu’il dit de lui: “Mieux vaudrait pour cet homme qu’il ne fût pas né ”, et qu'il l'appelle même un démon (un diable) pouvons-nous lui trouver des excuses ? Non, bien que nous ayons besoin nous-mêmes de miséricorde. Jésus, qui comprenait le cœur des hommes mieux qu’aucun autre homme ayant jamais vécu sur la terre, tranche la question pour tous ceux qui croient en l’inspiration de la Bible. Un examen soigneux du témoignage de cette dernière révélera que Judas ne pose aucun mystère, quel qu’il soit. (Jean 17:12; Mat. 26:24).
Il est intéressant de noter que Judas Iscariot a été, semble-t-il, le seul des douze apôtres à ne pas être Galiléen, puisqu’il était de la Judée. De son temps, la Palestine comprenait la Judée, la Galilée et la Samarie. Les Judéens regardaient avec mépris les Galiléens, et Judéens et Galiléens considéraient les Samaritains avec plus de mépris encore. Aussi, les Galiléens avaient-ils un dialecte ou accent plutôt grossier. C’est pourquoi certains ne crurent pas Pierre quand il renia Jésus, son accent trahissant son origine galiléenne. Il est donc fort probable que Judas se considérait comme meilleur que les autres. Le fait qu’il fut fait trésorier peut aussi impliquer qu’il avait une meilleure instruction que les autres. (Mat. 26:73; Luc 22:59).
Cependant, bien que ces faits puissent jeter une certaine lumière sur le caractère de Judas, ils n’excusent pas sa trahison. Les rédacteurs des évangiles ne lui trouvent certainement aucune excuse. Matthieu et Marc, en inscrivant les noms des douze, non seulement placent Judas à la fin mais ajoutent “ celui qui livra Jésus ”; tandis que Luc insiste encore davantage, en disant: “qui devint traître.” En fait, leur juste indignation ressort pour ainsi dire de toutes les allusions qu’ils font à lui. (Mat. 10:4; Marc 3:19; Luc 6:16).
JUDAS DEVINT GRADUELLEMENT MAUVAIS Jésus non plus ne trouve aucune excuse pour Judas. Outre ce qui précède, les seules autres mentions le concernant dans les récits des évangiles, jusqu’à la dernière semaine du ministère terrestre de Jésus, sont les paroles énergiques de condamnation prononcées par Jésus sur lui, comme elles sont rapportées dans Jean 6:64,70. “Car Jésus savait dès le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient point, et qui était celui qui le livrerait.” Généralement on refuse la notion que Jésus choisit un traître de propos délibéré», ce qui est absolument impensable pour ceux qui sont spirituellement constipés, ils préfèrent dire que, «dès que le cœur de Judas commença à devenir mauvais, Jésus le remarqua». Mais une telle approche est contre la Souveraineté absolue du Dieu vivant qui a déterminé toutes choses depuis avant la fondation du monde. Judas a été choisi dans le décret de réprobation pour accomplir le dessin de Dieu envers Christ afin de mettre en motion le décret de rédemption. Cela n'enlève rien à la responsabilité de Judas qui était sous la Loi des obligations de ses ordonnances. Seuls ceux qui rejettent la Souveraineté de Dieu dans le décret de la Double Prédestination voient autrement, indiquant par cela qu'ils sont des réprouvés destinés à la perdition éternelle avec le traître Judas. Sous ce même rapport, Jésus dit encore: “N’est-ce pas moi qui vous ai choisis, vous le douze ? Et l’un de vous est un démon (un calomniateur).” Sans aucun doute, Judas saisit la force de ces paroles même si les autres ne comprirent pas. Disons en passant que le mot traduit par “calomniateur” est diabolos, mot qui est rendu, à quelques exceptions près, par “diable” (démon), c'est à dire «un dérèglement de conscience». Il est clair que notre Dieu, l'Admirable Esprit des vivants a choisi Judas pour accomplir ses dessins, de la même façon qu'il a choisi tous les réprouvés comme les prêtres du Sanhédrin qui condamnèrent Jésus et les romains qui le crucifièrent.
Il est évident que Judas, de jour en jour, vivait un mensonge comme tous les êtres humains, particulièrement le faux peuple de Dieu, les sectes évangéliques du christianisme contrefait moderne. Au début de son appel, Judas était heureux d'entendre avec les autres disciples l'Évangile du Royaume que Jésus prêchait. Et, comme les autres, il s’attendait à un royaume terrestre. Mais, dans son cas, dans le combat opposant son amour de la justice et son amour du gain égoïste, ce dernier l’emporta. Trouvant que suivre Jésus signifiait emprunter le chemin étroit et resserré des renoncements, Judas commença à tricher. Il refusa de payer le prix mais il se rémunéra en puisant dans la caisse commune qui lui était confiée; c’est pourquoi, sans ménagements, Jean le qualifia de voleur. Les avertissements de Jésus contre la cupidité et l’amour de l’argent tombèrent dans les oreilles d’un sourd pour ce qui est de Judas. Il ne voyait pas non plus qu’il y avait quelque chose de contradictoire dans le fait qu’il s’appropriait l’argent de la caisse commune, argent qui avait été versé en appréciation de la guérison physique et spirituelle reçue de plusieurs, tandis qu’en même temps Jésus son Maître n’avait “ pas où reposer sa tête ”. En cela, Judas ressemblait à Guéhazi, serviteur d’Élisée, qui chercha à profiter de la guérison qu’avait opérée son maître sur Naaman et qui fut frappé de la lèpre. L’égoïsme de Judas l’amena à être frappé de la lèpre spirituelle incurable du péché de trahison (Mat. 8:20; 2 Rois 5:1-27; Héb. 10:26-29).
Mais “il n’est rien de caché qui ne doive être découvert, rien de secret qui ne doive être connu et mis au jour”. C’est ainsi que, finalement, les circonstances firent comprendre à tous que, bien que Judas fût associé avec Jésus et ses apôtres, de cœur il n’était pas l’un d’eux. Le moment de la pâque, de l’an 33, arriva, et “les principaux sacrificateurs et les pharisiens avaient donné l’ordre que, si quelqu’un savait où il était, il le déclarât, afin qu’on se saisît de lui”. (Luc 8:17; Jean 11:57.) Jésus et ses disciples étaient en invités dans la maison de Simon le lépreux quand Marie, sœur de Lazare et de Marthe, s’approcha et “ayant pris une livre d’un parfum de nard pur de grand prix, oignit les pieds de Jésus, et elle lui essuya les pieds avec ses cheveux”. D’après les récits de Matthieu et de Marc, il semble qu’elle versa aussi cette huile parfumée sur la tête de Jésus. (Jean 12:1-3).
Mais c’était trop pour le cupide, le malhonnête et l’homme froid qu’était Judas, comme le prouve la suite du récit: “Un de ses disciples, Judas Iscariot, fils de Simon, celui qui devait le livrer, dit: Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum trois cents deniers, pour les donner aux pauvres ? Il disait cela, non qu’il se mît en peine des pauvres, mais parce qu’il était voleur, et que, tenant la bourse, il prenait ce qu’on y mettait. (Jésus dit donc: Laisse-la: c’est pour le jour de ma sépulture qu’elle devait garder ce parfum.) Vous avez toujours les pauvres avec vous, mais vous ne m’avez (m’aurez) pas toujours.” (Jean 12:4-8).
Bien que Matthieu et Marc en mettent d’autres en cause dans cette objection, d’après le récit de Jean il semble que ces autres pensaient avec Judas qu’elle était raisonnable, ne soupçonnant aucun motif secret. La morsure de la réprimande qu’il reçut pour avoir fait une objection en apparence raisonnable, remarquée par d’autres qui s’étaient rangés de son côté, fit que Judas laissa l’amertume, la haine et la pression intense de la culpabilité qui engendre un dérèglement conscience pour avoir avoir brisé la Loi, surgir de son cœur. Alors, comme Matthieu nous le dit, “Judas Iscariot alla vers les principaux sacrificateurs, et dit: Que voulez-vous me donner, et je vous le livrerai ? Et ils lui payèrent trente pièces d’argent. Depuis ce moment, il cherchait une occasion favorable pour livrer Jésus.” (Mat. 26:14-16; Marc 14:3-11).
Le rôle que la cupidité joua dans la conduite de Judas sera mieux reconnu si nous notons précisément ce qui fut impliqué sous le rapport des valeurs. Il est vrai que les trente pièces d’argent ou sicles, prix d’un esclave, ne valaient qu’environ 12 dollars (Ex. 21:32). Et les 300 deniers sont évalués à 51 dollars. Mais, au temps de Jésus, un denier, d’après Clarke’s Commentary, était le salaire moyen d’une journée. À ce taux, la somme que Judas reçut équivalait à deux mois et demi de salaire, tandis que le prix de l’huile parfumée représentait la paye de toute une année, si l’on considère qu’on ne travaillait pas le jour du sabbat ou les jours de fête. (Mat. 20:2).
Ce qui montre une fois de plus la profondeur de la perversité de Judas, c’est qu’il fut capable de se réunir avec les douze pour célébrer la pâque annuelle, feignant hypocritement de participer comme les autres à l’esprit qui présidait à cette circonstance. Notez aussi son audace, ce soir-là, quand il demanda à Jésus qui venait de dire que l’un d’entre eux le trahirait: “Est-ce moi, Rabbi ?” La réplique de Jésus: “Tu l’as dit” a pu sembler énigmatique aux autres, mais sans aucun doute, Judas en comprit toute l’importance, tout comme il comprit les autres remarques que Jésus lui fit: “Ce que tu fais, fais-le promptement.” (Mat. 26:25; Jean 13:21-30).
Après avoir congédié Judas, indigne d’être parmi eux, Jésus participa au mémorial de sa mort, “le repas prophétique du soir du Seigneur”, ou “le Reps du Seigneur”, comme on l’appelle plus communément. La Pâque était en effet une fête anticipatoire du Messie qui viendrait délivrer son peuple, elle correspondait exactement au sacrifice de Jésus sur la croix. Après ce repas et après leur avoir donné ses conseils d’adieu, Jésus et les onze sortirent dans le jardin de Gethsémani où Jésus pria. Peu de temps après, Judas “arriva, et avec lui une foule nombreuse armée d’épées et de bâtons, envoyée par les principaux sacrificateurs et par les anciens du peuple. Aussitôt, s’approchant de Jésus, il dit: Salut, Rabbi ! Et il le baisa. Jésus lui dit: “ Mon ami, (pourquoi es-tu venu ?).” “Judas, c’est par un baiser que tu livres le Fils de l’homme ?” (Mat. 26:47, 49, 50; Luc 22:48).
Un meurtrier peut tuer de sang froid, puis, voyant les résultats de son crime, éprouver du remords. Il en fut ainsi de Judas. Son acte ne fut pas accompli sous l’impulsion du moment, due à la pression et à la faiblesse de la chair, comme ce fut le cas de Pierre quand il renia son Maître trois fois. Non ! Dans le cas de Judas, il entrait une intention criminelle, de l’orgueil, de l’hypocrisie, une machination et une obstination à suivre la voie décidée à l’avance. C'est le cas de tous les traîtres et de tous les lâches jusqu'à nos jours. Il est nécessaire aussi de se souvenir que, par suite de la mauvaise condition de son cœur, Satan, l'esprit d'adversité de la nature humaine déchue, put se manifesté en lui et le pousser à agir d'une façon méprisable. Le fait qu’ensuite il éprouva du remords à cause du poids de sa culpabilité ou du châtiment qu’elle entraînait ne l’excuse pas. Comme Ésaü, il versa des larmes, mais en vain. Il s’en rendit compte, et étant incapable de vivre plus longtemps avec lui-même, il se suicida, avouant sa faillite morale et spirituelle. C’est pourquoi nous lisons: “Alors Judas, qui l’avait livré, voyant qu’il était condamné, se repentit, et rapporta les trente pièces d’argent.” Les prêtres ayant refusé l’argent, Judas “jeta les pièces d’argent dans le temple, se retira et alla se pendre”. (Mat. 27:3-10).
Notons en passant que, bien que les critiques bibliques attachent beaucoup d’importance au fait que le récit de Matthieu, donné ci-dessus, diffère de ce que Pierre dit au sujet de Judas: qu’il “est tombé la tête la première et a éclaté par le milieu, et toutes ses entrailles se sont répandues”, ils ne se contredisent pas l’un l’autre mais plutôt s'accomplissent l'un dans l'autre. Il a été suggéré que Judas s’est pendu à un arbre sur un terrain rocailleux. La corde ou la branche s’étant cassée, la mort de Judas a pu se produire de la façon décrite par Pierre. (Actes 1:16-18, ce qui est très logique.
Ainsi les faits, tels qu’ils sont rapportés dans les Écritures, nous aident à comprendre pourquoi Jésus se référait à Judas comme au “fils de la perdition (destruction)” et pourquoi il dit de lui: “Mieux vaudrait pour cet homme qu’il ne fût pas né.” Il n’est nullement justifié de théoriser sur “le mystère de Judas ; et essayer de lui trouver des excuses nous conduira dans le double piège de la rébellion et de l’insouciance. Laissons cela aux réprouvés avec leur «Évangile de Judas», texte hérétique et pseudépigraphes des sectes gnostiques de l'époque qui fut découvert récemment.
Puisque le jugement de Dieu rend le cas de Judas sans espoir, c’est de la rébellion de notre part d’étendre à lui notre sympathie, en fait nous devons en avoir aucune envers tous les traîtres. Cette règle, Dieu l’énonça à maintes reprises dans ses relations avec son peuple d’Israël. C’est ainsi que, lorsque Nadab et Abihu furent frappés de mort par Jéhovah pour avoir offert du feu non autorisé, l'Admirable Esprit des vivants avertit Aaron et les fils qui lui restaient de ne pas pleurer leur mort. Quand Samuel pleura sur le rejet de Saül comme roi, Dieu l’en réprimanda. Et, à maintes reprises, nous lisons à propos de Jérémie qu’il lui fut ordonné au sujet de son peuple volontairement méchant: “Et toi, n’intercède pas en faveur de ce peuple, n’élève pour eux ni supplications ni prières, ne fais pas des instances auprès de moi; car je n’écouterai pas.” En tous temps, notre attitude doit être celle qui est exprimée comme suit: “ Grandes et admirables sont vos œuvres Dieu tout-puissant ! Justes et véritables sont vos voies, ô Roi des siècles !” (Jér. 7:16; Apoc. 15:3).
LE PRIX ET SIGNE DE LA TRAHISON Mat.26 :14-16: « Alors l'un des douze, appelé Judas l’Iscariot, alla vers les principaux sacrificateurs et dit: «Que voulez-vous me donner pour que je vous livre Jésus ? » Ils lui payèrent trente pièces d'argent. Dès ce moment, il se mit à chercher une occasion favorable pour trahir Jésus ». Lc.22: 47,48: «Il parlait encore quand une foule arriva. Celui qui s’appelait Judas, l'un des Douze marchait devant elle. Il s'approcha de Jésus pour l’embrasser. Jésus lui dit: "Judas, c’est par un baiser que tu trahis le Fils de l'homme?".
Dans toute la sagesse de l'instruction que nous recevons de l'Esprit de Christ à travers la Bible, nous trouvons la suivante: la Bible compare la femme à l'église. Et si nous nous tournons vers la première création qui est charnelle ou matérielle ... la Bible dit que, Dieu après avoir créé les cieux et la terre et tous ce qui s’y trouvent; fit l'homme à Son image et à Sa ressemblance, pour qu'il puisse dominer sur les œuvres de Ses mains. Mais l'homme ne pouvait pas dominer seul sur la terre. Aussi, lui fût-il donné une femme pour qu’il puisse se multiplier, remplir et soumettre la terre.
Maintenant, selon l'interprétation classique, nous savons bien que de cette femme naturelle (Eve=la vie) naquit deux semences totalement différentes, l’une de l’autre: Caïn et Abel (l'usurpation et le respire de Dieu).
Parmi les grandes caractéristiques qui peuvent être mises en évidence entre ces deux fils ou semences provenant de la même femme, observons que l'un était un faux et l’autre un véritable adorateur. Les deux comparurent devant Dieu, et établirent les fondements de deux cultes d’adorations ; représentés par leurs deux autels. Mais, Dieu prit plaisir à l’adoration d'Abel, et rejeta celle de Caïn. Pourquoi? Car, malgré le fait que l'autel de ce dernier eût été un peu plus sophistiqué que celui d'Abel ; il n’avait cependant rien en commun avec la doctrine de Dieu. Or, Caïn n'avait pas apporté quelque chose de gâté ou de pourri sur l’autel ; car, il s’agissait là des meilleurs fruits de la terre. Malgré tout, cela ne plût pas au cœur de Dieu.
Voici pourquoi nous disons, et selon la doctrine du Christ que: la vraie foi n'est pas un problème de multitude; d’une religion si puissante ou si peuplée qu’elle soit. Le salut est individuel et chacun de nous rendra compte pour lui-même devant Dieu. Parce que Dieu n’a pas égard aux rassemblements des hommes; ce qui compte pour Lui, c’est la disposition du cœur de celui qui L’adore et de quelle manière il le fait. Voici pourquoi le Seigneur Jésus a dit: «Ce ne sont pas tous ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur, qui entreront dans Mon royaume. Mais, à peine ceux-là qui font la volonté de mon Père." C'est ici l'Évangile perpétuel, qui n'a pas commencé quand Jésus est venu sur la terre, mais bien avant ... Là, en dehors du jardin d'Éden, ce n'est pas pour avoir adoré le même Seigneur que Caïn et Abel que tous ont été justifiés devant Dieu. Mais, c’est plutôt la foi en la volonté de Dieu révélée, qui a été le facteur déterminant entre le vrai et le faux culte.
C'est par l'instruction donné du Seigneur que nous saurons si nous appartenons au groupe des vrai ou des faux adorateurs, et son instruction est juste et fidèle à la révélation qu'il nous accorde, elle ne manque jamais le but proposé par notre Admirable Esprit des vivants.
Et, lorsque la création charnelle chuta, Dieu envoya Celui que les Écritures identifient comme le second Adam : notre Seigneur Jésus-Christ. Il est venu en tant que Chef Suprême d'une nouvelle race... une race humaine composée d'élus sauvée du péché et régénérée par la Parole de Dieu pour participer à la gloire éternelle. Car, en quoi consiste le péché? Sinon la transgression de la Loi par l'incrédulité ou défiance qui mène à la rébellion contre la Parole de Dieu, car la puissance du péché c'est la Loi dont le but est de nous mener à Christ pour notre délivrance de sa condamnation, et non à une église locale quelconque. Or, notre vie ne prend tout son sens que lorsque nous comprenons que nos actions sont jugées à la lumière de la Parole de Dieu, car toute action est une œuvre de la volonté qui est esclave de la chair et du péché. Or nous ne sommes pas sauvé par nos œuvres, mais par la foi de et en Jésus-Christ.
Maintenant, lorsque Dieu introduit dans le monde le second Adam, Il lui donna aussi une épouse spirituelle (l'Église ou Convocation à renaître), de sorte que Ce dernier puisse se multiplier aussi par l'appel irrésistible de sa grâce envers ses élus seuls. Or, nous avons vu que, tout comme cela s'est produit avec l’Ève (la vie) naturelle, de l'Église est aussi sortie deux semences totalement différentes: les vrai et les faux adorateurs, les élus et les réprouvés (figurés par le blé et l'ivraie). Les vrais évoluant à la lumière de la Parole de Dieu dans la grâce et la vérité; et les faux des traîtres se cachant sous le manteau de leur propre religion, marchant selon leur propre opinions, déformant la vérité à leur guise pour soutenir leurs prétentions.
Parlant de ces dernières heures de Jésus sur la terre, nous parlons de ce moment où Jésus de Nazareth s’est éloigné de tous ceux-là qui ont rejeté la doctrine de Dieu révélée par et dans le Christ, le Messie promit depuis le début des temps. Nous sommes donc en train de parler de la doctrine chrétienne ... celle qui fait de nous des disciples du Christ. Comme Jésus s’était éloigné de la foule, Il était essentiellement entouré de ceux-là qui confessèrent un jour: «À qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle. Et nous croyons, et nous savons que Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant» (Jean 6:68,69). C'est seulement quand Il est resté avec ce petit troupeau qu’Il a commencé à prophétiser sur Sa propre fin; ce qui allait se passer cette nuit-là et tous les événements qui s’ensuivrait. Une nuit qui allait déterminer le sort de beaucoup en ce qui concerne le Plan de Dieu pour le salut de ceux qu'il a choisi de toute éternité pour former une nouvelle race céleste et éternelle en le Nouvel Homme qui est Christ.
La révélation de la trahison a créé un tollé parmi les disciples, même Judas (qui était l'un des plus proches) a demandé comme les autres: "Est-ce moi, Maître?" Jésus lui répondit: "Tu le dis." Ne vous trompez pas en croyant que c’est Jésus que lui a mis les mots dans la bouche; ou que ce serait Dieu Lui-même qui a fait de Judas un traître. Non! En vérité, Dieu connaît dès le début ceux qui croient et ceux qui ne croient pas en Lui. Judas avait été choisi dans le décret de réprobation pour trahir Christ afin d'accomplir le décret de rédemption envers les élus. Ainsi nous voyons que le but de l'existence des réprouvés est de mettre les élus à l'épreuve pour le perfectionnement de leur foi en Christ. Cela ne justifie aucunement les réprouvés mais sert à leur condamnation qui les portera à la perdition éternelle.
En Judas, nous avons donc une image du faux adorateur qui se dissimule au milieu des vrais pour trahir la vérité avec une contrefaçon subtile et raffinée à l'image de Judas qui était un disciple de Christ. Quand Judas trahit Jésus et que Celui-ci fut emmené prisonnier, Pierre ne sut préserver sa foi, malgré tout l'amour qu’il avait pour Jésus; parce qu'il se trouvait au mauvais endroit... entouré des religieux moqueurs et pressionné par la croyance populaire (le langage de la multitude) qui avait rejeté le Christ et la doctrine de notre Admirable Esprit des vivants. Maintenant, au sujet de ces choses qui nous sont faites en figure, la Bible dit clairement que des temps viendront où de nombreux faux chrétiens ne supporteront plus la saine doctrine. Ayant des démangeaisons pour entendre de choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs ou pasteurs qui leur enseignent ce qu'ils veulent entendre. Des prédicateurs profanes dont les discours reflètent les désirs et les passions du peuple, et selon l'inclinaison de leurs âmes, la cupidité ou la convoitise qu’ils veulent satisfaire (2Tim.4: 3,4). Demandant dans leurs prières des choses qui sont contre nature pour satisfaire leurs propres plaisirs (1 Tim. 4:1-3). Pour la ruine des âmes de ceux qui suivent cette voie.
C'est en ce moment également que beaucoup, comme Pierre, se scandalisent de la Vérité; de peur d'être persécutés à cause d’elle, ils vont donc sauter la clôture pour se joindre à un groupe dans lequel ils ne risque pas d'être persécutés et où ils obtiennent l'approbation des hommes pour avoir apostasié en supportant la doctrine Antichrist de trois personnes en Dieu et l'hérésie du libre-choix: "Petits enfants, c'est la dernière heure. Vous avez appris que l’anti-christ vient. Or, déjà maintenant, il y a plusieurs antéchrists; par là nous connaissons que c'est la dernière heure» (1Jn.2:18).
En ce jour, l'esprit qui animait Judas dans une église ou assemblée composée de douze éléments (semblable à une semence qui est tombée en terre et qui a porté beaucoup de fruits) s’est si multiplié que, dans une assemblée composée d’une multitude innombrable qui compose le christianisme d'aujourd'hui, il est difficile d’imaginer le nombre d’anti-christs (les nouveaux Judas) qui se sont levés au milieu de nous. Beaucoup de traîtres dans la peau de prédicateurs qui ont scandaleusement et ouvertement renversé l'Évangile de la Vérité motivé par la cupidité et la renommée d'une gloire personnelle devant les hommes.
Et aujourd'hui, nous ne pouvons discerner et comprendre certaines réalités de ces choses, qu’en analysant de près le personnage de Judas l’Iscariote: Son profil nous est clairement révélé dans la Bible, le jour où Marie de Béthanie renversa un parfum précieux sur les pieds de Jésus et avec ses cheveux, l’essuya. Elle l'a fait dans un geste d'adoration. Parce que l'adoration n’a pas de prix, et les Écritures nous enseignent à honorer Dieu avec nos biens dans la reconnaissance qu'il pourvoit à tous nos besoins, car tout ce que nous avons sert à sa gloire. C'est la manière la plus correcte que cette femme a trouvé pour exprimer sa gratitude à Dieu dans l'adoration. Elle ne l'a pas fait, parce que Jésus (comme beaucoup de prédicateurs aujourd'hui) l’aurait incité à le faire: "Apportez l’offrande du prophète... donnez ceci ou cela à l’homme de Dieu pour que vous soyez béni." Non! Elle l’a fait parce que son cœur s’est disposé volontairement pour le faire afin d'honorer Christ au-dessus de tous les hommes. Jésus ne nous enseigne-t-Il pas que le geste de cette femme révèle l'amour de celui à qui il a été beaucoup pardonné, et qui à son tour aime beaucoup? Aussi, le zèle qui nous caractérise aujourd'hui, dans l’adoration véritable est justifié dans la mesure où nous comprenons et réalisons à quel point nous avons été coupables; égarés, errants et corrompus... jusqu'à ce que la grâce de Dieu ait surabondée en nous. Par conséquent, nous nous réjouissons de la Vérité de Dieu. Si quelqu'un ne parvient pas à un tel entendement, il peut même être un membre d'une église ou d’une confession religieuse, mais jamais un vrai chrétien. Parce qu'IL N'Y A PAS DE CONVERSION SANS RECONSIDÉRATION de notre état d'être face à Christ que nous devons reconnaître comme notre seul Maître et seul Sauveur. Et, la nouvelle vie commence tout juste à opérer en nous lors de cette reconsidération par la puissance de Dieu, lorsque devant la croix, l'Esprit de Christ pénètre en nous pour faire son habitation en notre cœur, transformant notre vie dans la connaissance de Christ et Sa Parole. Nous obtenons ainsi une nouvelle vie, la vie de Christ en nous, l'espérance de la gloire éternelle dans laquelle nous serons transformé en son image. Il est important de savoir que la «reconsidération» qui est connue aussi sous le nom de «repentance» n'est pas une condition pour recevoir le salut, car elle ne vient pas de nous ni d'aucune capacité humaine; elle vient directement de Dieu comme puissance de régénération qui provient d'une différente origine que celle de l'homme pécheur afin d'engendrer en nous une nouvelle vie. La grâce du salut est inconditionnelle autrement elle ne serait plus une grâce mais un salaire mérité pour nos efforts: «Car par grâce vous êtes sauvés en raison de cette assurance de Christ; et cela est l'offrande de L’ESPRIT DES VIVANTS et donc pas de vous même; Ce n'est point par vos actions, afin que personne ne s'en vante.» (Éph. 2:8,9: Bible de Machaira 2016).
Cependant, l’adoration de cette femme, Marie de Béthanie, pour aussi véritable qu’elle eût été, n'a toutefois pas plût à Judas. «Quel gâchis! Nous aurions pu vendre ce parfum et avec cet argent pour aider les pauvres». Judas disait-il cela parce qu'il se souciait des pauvres? Non! C’est ici que se révèle l'hypocrisie religieuse et la tromperie de ces chefs religieux jusqu’à ce jour. Ne mettez jamais votre confiance en un pasteur. Judas était un voleur, aimant l'argent à tel point qu’il volait même ce qui était lancé dans la bourse placée sous sa garde (Jn.12: 5,6). C’est ce qui faisait que, pour Judas, le bon culte est celui-là qui lui procurait quelque bénéfice... un avantage ou un profit matériel. Judas ne se souciait pas du tout de l'adoration d’un cœur brisé et repentit devant Dieu, sauf par hypocrisie afin d'en retirer quelques avantages. Si Dieu vous aide à comprendre ces choses, alors vous pourriez discerner ce qui se passe aujourd'hui dans les dernières heures des prétendues églises en ce monde qui poussent comme des champignons venimeux en cette grande apostasie de la fin des temps.
Judas est l'image d'un prédicateur, pasteur d'une église ou d'un groupe d’adorateurs vaincu par le matérialisme et qui ne s'approche de Dieu que motivé par le profit. Notez que pour Judas le culte était une affaire lucrative... pour lui, la piété était une source de gain, et son cœur ne se souciait pas de la véritable adoration, mais plutôt de l'argent gagné dans ce ministère. Pourquoi les Judas modernes s'en soucieraient-ils d'ailleurs, car ils adorent le faux Jésus deuxième personne d'une trinité absurde, et reçoivent le faux esprit troisième personne de cette même trinité aberrante, qu'ils utilisent pour manipuler les gens dans une fausse voie et pour remplir leurs coffres et leurs poches par intimidation.
Aujourd'hui, combien de prétendues églises, religions ou sacrificateurs de renommée mondiale, détenteur de statuts juridique, etc. ont la même disposition ou penchant que Judas? Ils sont tellement nombreux que nous ne pouvons plus les compter. Il y a quelque chose de faux dans le christianisme moderne: aujourd'hui, nombreux sont ceux qui confondent «église» avec un ONG humanitaire, une œuvre de charité ou quelque chose du genre. Non, mon Dieu! L'Église du Christ est composée de tous les élus qui, ayant abandonné la perversité sous la direction de l'Esprit, se sont réconciliés avec Dieu par sa puissance pour le salut de leurs âmes; de ce salut qui n’opère qu’en Jésus-Christ, Seul. Peu importe si certains d'entre eux sont riches et d'autres pauvres; certains puissants d’autres faibles; petits et grands. Tous les élus sont appelés au salut par l'appel à renaître.
Aujourd'hui, cependant, il y a des églises qui tirent profit de tout: des problèmes des réfugiés et des personnes déplacées; aides aux victimes des épidémies et autres calamités; ainsi que divers autres maux qui rongent la société dans laquelle nous vivons. Souvent, ils ne le font pas par compassion pour ces pauvres et nécessiteux; mais, comme Judas, il y a souvent un important intérêt matériel et lucratif en jeu. C'est cela qui compte pour ces prostitués religieux: les dons volontaires en vêtements usagés, médicaments, nourriture, etc. que ces églises transforment ensuite en bénéfices propres; faisant payer plus tard ces biens et services à la population (même pour un prix bas). Ceci, sans parler de l'exonération d’impôts, de taxes et d’autres droits de douane sur ces donations, soit en argent ou autres biens matériels. Nous avons ici une des caractéristiques principales de la personnalité de Judas et de la fausse religion. Lisez 1Cor.13:3 et comprenez ce que le Saint-Esprit veut nous enseigner aujourd'hui.
Pour une âme inexpérimentée dans la Parole de Vérité, l’observation et le comportement de Judas pourraient être interprétés comme un geste de charité ou une disposition semblable. Mais Jésus le reprit: «En effet, vous avez toujours les pauvres avec vous, tandis que Moi, vous ne m’aurez pas toujours» (Jn.12: 8). Comme quoi: "Rendez donc à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est de Dieu". Quand l'Église cesse de se soucier de l'Évangile du salut pour s’adonner à l’activité lucrative en se servant du nom du Seigneur, elle ne sert pas Dieu, mais plutôt ses propres intérêts. L’adoration appartient à l’Eternel, notre Admirable Esprit des vivants. Et, le culte ne peut en aucun cas être une occasion d'enrichissement illicite. Non! Voilà une des caractéristiques de Judas !
Et, lorsque Jésus vivait Ses dernières heures... Lorsqu’on s’approchait de cette dernière nuit, et que Judas se rendit compte que le ministère de Jésus ne pouvait plus le gratifier comme avant (car, Jésus s’était déjà éloigné de la foule et enseignait en privé Son petit troupeau). Alors, ce Judas qui, apparemment, faisait partie du petit troupeau; de ceux-là qui, en tout temps, furent les compagnons du Christ dans Ses tribulations et pour qui Dieu avait mis à disposition Son royaume, révéla sa disposition intérieure: il ne se souciait aucunement de la gloire à venir ... ni de l'Évangile du Royaume; mais plutôt de son propre bien-être. Que Dieu vous aide à comprendre le panorama religieux d'aujourd'hui qui n'est qu'une contrefaçon du christianisme authentique !
Judas sortit... pour aller où? Justement auprès de ceux-là qui ont rejeté l'Auteur du salut. Judas sortit du chemin resserré et s’éloigna de la porte étroite qui mène au salut et suivi le chemin de la multitude, car il était un lâche tout comme ceux qui suivent les instructions de leurs églises locales, pliant le genou devant l'érudition de leurs pasteurs imposteurs.
Judas retournant dans le judaïsme ? C’est aussi et surtout le type de ces faux sacrificateurs et enseignants des églises d’aujourd’hui dont le portrait nous est tracé par l’apôtre Pierre (2Pi. 2:1-22). Ceux-là qui ont échappé un jour de la corruption du monde par la connaissance du Seigneur et Sauveur, Jésus-Christ, ont de nouveau plongé dans la perversion et ont été vaincus par elle; devenant semblables «aux chiens qui retournent à leur vomissures ou aux porcs qui plongent de nouveau dans boue de leurs excréments après avoir été lavés de la souillure». Aujourd’hui aussi, après avoir été libérés de la captivité babylonienne, toutes les églises sans exception ont tourné les dos à la Vérité; se sont déviés du chemin de la justice et du Saint commandement malgré tout ce que Dieu a révélé aux hommes depuis la révélation de la Sainte Présence de Christ en ces jours de la fin. Et, semblables aux prostituées, filles légitimes de leur mère (Apoc.17:1-4), ces prédicateurs corrompus d’entendement ont à leur tour brandis des coupes pleines d’abominations et d’impuretés avec lesquelles ils ont corrompus et souillés les supposées églises qu’ils dirigent (que celui qui est intelligent comprenne). Conséquence: à ce jour, beaucoup d’âmes qui les ont suivies dans leurs dissolutions, bien qu’ayant un jour prouvées la bonne Parole de Dieu et participées, par le Saint-Esprit, à la puissance des siècles à venir, sont de nouveau rentrées, comme des traîtres et des lâches, dans les églises formalistes d’où elles étaient sorties un jour. Oui, c'est à cause de l’action de ces faux serviteurs pseudo-chrétiens que certaines religions formalistes comme la vermine Baptiste et les vipères Réformés ont repris du poil de la bête, et récupérés en ce jour bon nombre des leurs membres qui avaient connus la liberté en Christ, et plusieurs qui sont sortis pour un temps pour fréquenter des églises soi-disantes «de réveil» ou de «messages prophétiques» ou que sais-je encore… Ainsi nous assistons au retour du chien à son vomi Baptiste et Reformé pour redevenir esclaves de leurs prétentions, non qu'ils n'étaient pas esclaves de leurs propres opinions auparavant, mais un traître se sent toujours plus en sécurité dans un groupe de traîtres. C’est en cela que ce confirme le mystère de l'iniquité qui agit déjà, et… le monde entier est ramené à l’adoration de la première bête, le dieu à trois faces, celle qui était, qui n’est plus, mais qui vient. Mais quand elle viendra, et elle est déjà venue, elle ne durera que peu de temps, car elle va à la perdition… avec tous ceux-là qu’elle a séduit bien sûr ! Que Dieu ne nous soumette pas à la tentation, mais qu’Il nous délivre du mal !
Toute personne n'ayant pas l’expérience de la Parole de Vérité ne peut pénétrer derrière ce voile et comprendre ce qui se passe. Parce que le mystère de l'iniquité agit déjà. Et, tout comme les disciples assis à la table avec Jésus ne comprirent pas quand Il leur révéla que l'iniquité opérait déjà au milieu d’eux, et que le fils de la perdition se cachait dans le manteau d'un apôtre; ainsi en est-il aujourd'hui avec les autres fils de la perdition, qui abondent au milieu de nous en cette dernière heure.
Observez maintenant le souverain sacrificateur et le Sanhédrin; les pharisiens, docteurs de la Loi et autres chefs religieux juifs: ils avaient la sainteté et la piété en apparence; étant honorés et vénérés comme des serviteurs de Dieu par les hommes. Mais, en réalité, ils n’avaient d’égards, ni pour Dieu, ni pour Sa doctrine. Semblables aux loups déguisés en peaux de brebis, c’étaient des mercenaires qui se servaient à eux-mêmes et non pas à Dieu. Voici pourquoi ils craignaient que la foule ne suive Jésus et ne connusse la Vérité; parce qu'ils perdraient les avantages de la profession et tomberaient dans l’estime du pouvoir politique des Romains. Que personne ne vous séduise !
Lorsque ces chefs religieux juifs se consultèrent pour tuer Jésus, ce n'était pas pour une question de doctrine comme ils ont essayé de le faire croire; car, il s’agissait plutôt d’une lutte d'intérêts personnels et de jalousie (Jn.11:47,48; 12:19). Et Judas le savait ! Parce que lui, Judas, et ces chefs religieux-là avaient quelque chose en commun: leur appétit pour le gain. Étant des « hommes corrompus d’entendement privés de la vérité, qui croient que la piété est une source de profit» (1Tim.6:5, 9,10). Ils avaient donc peur de perdre leur source de revenu. Judas aussi, maintenant que le ministère ne lui procurait plus aucun bénéfice.
Nul ne peut servir deux maîtres: Dieu et les richesses! Il aimera un et méprisera l'autre. Et Judas servait deux maîtres. Car, bien que, suivant Jésus, il n’arrivait cependant pas à se débarrasser de sa passion pour l'argent. Il a donc fini par mépriser Jésus. C’est la même chose qui détruit l'Église aujourd'hui et l'écarte de sa véritable vocation. Voici pourquoi beaucoup ne parviennent pas à demeurer dans la vraie foi ; croyant que la foi en Christ est une source de profit pour l'adorateur avec son dieu Père Noel. Et, tout comme Pierre qui demanda un jour à Jésus: «Voici, nous avons tout quitté pour te suivre que gagnerons-nous donc » (Mat.19: 27); ou Asaph qui, au commencement enviait les hautains, en voyant la prospérité des méchants; alors que les justes étaient dans la détresse (Ps.73), beaucoup sont encore ceux qui se demandent: "La doctrine est bonne mais, qu’y gagnons-nous? ". Il y a aussi ceux qui se moquent de chrétiens en détresses, ne connaissant pas la misère de la pauvreté, s'imaginant que ce sont des plaignards qui ne méritent pas leur attention. Ces lâches récolteront le salaire qui leur est dû en ce monde et en l'autre.
Judas alla donc consulter les principaux sacrificateurs: «Que voulez-vous me donner, et je vous le livrerai?». Observez et apprenez: qui peut détruire la vérité ou à la renverser mieux que celui qui la connaît? La foule ne connaissait pas le jardin secret où Jésus se rencontrait avec ses disciples; Judas le savait, lui. Et, voici qu’il servit de guide à tous les ennemis de la Vérité incarnée en Jésus (Jn.18:12). On lui pesa trente pièces d'argent. C'était là, le prix de la trahison de Judas !
Aujourd'hui, combien demande cette génération pour trahir Christ ? De combien ces prédicateurs d'aujourd'hui ont besoin pour sacrifier la Vérité sur l'autel, et diriger la rébellion contre la doctrine de Dieu ? Ne vous laissez pas tromper: chacun de ces ouvriers trompeurs a son prix ! Chaque fausse religion a son prix; chaque faux chrétien a son prix: La santé physique, l'argent, le bien-être, les voyages à l’étranger, la réussite dans les affaires, le mariage, etc... Tout, sauf la Vérité de la saine doctrine. Oui, dans cette génération adultère qui rejette Christ, CHACUN A SON PRIX !
Faites attention à ceci: ce n'était pas au même moment que le prix a été convenu que Judas a livré Jésus aux Pharisiens. L'Écriture dit: «Dès ce moment, il se mit à chercher une occasion favorable pour trahir Jésus» (Mat.26:16). Quoi donc ? Il pouvait participer aux cultes... se joindre aux autres disciples; mais en réalité, il n’avait rien à voir avec l’adoration, ni avec la doctrine du Christ. Bien que participant (et non adorant) aux cultes avec les autres, il cherchait toutefois une occasion favorable pour livrer Jésus aux ennemis de la Vérité. N'est-ce l'image d'un faux ami qui prétend être chrétien et qui, dans sa lâcheté, trahira son ami intime qui cherche à l'aider ?
C'est ce qui arrive à tout homme quand le cœur est vaincu par le mal: il assiste à des réunions avec des frères, mais jamais à la communion fraternelle intime. Le Maître le savait! Aussi, Il regarda Judas et lui dit: "Ce que tu as à faire, fais-le vite". Ce qui est écrit, est écrit ! La prophétie biblique ne faillit point !
Que dirons-nous donc à l’égard de ces choses? Que la grande apostasie de ce jour de la fin a pris Dieu par surprise? Non, impossible ! La Vérité qui trébuche dans les lieux publics, l'abandon et la déformation de la foi, la trahison des faux frères, la cupidité cachée derrière le voile de la piété ou de la sainteté ... Tout est écrit ! Et, tout s’accomplit selon ce qui est écrit! Ce que Judas a fait, les antéchrists qui se sont levés au milieu de nous dans cette dernière heure le feront aussi. Cependant, que donnerait un homme en échange de son âme ?
Tout comme le souverain sacrificateur, sa cour et ses alliés qui régnaient sur le judaïsme livrèrent Jésus à la mort; ainsi le souverain pontife et d'autres dirigeants alliés du christianisme mondial se lèveront contre la Vérité et contre tout ce qui s’appelle Dieu ou qui est adoré. Que celui qui lit 2Tes.2:3-7 fasse attention car, le mystère de l'iniquité agit déjà en cette dernière heure! Méfiez-vous donc et soyez vigilant !
Que donnerait un homme en échange de son âme? Pire encore est ce qui vient après: le signe de trahison. Cette foule rebelle ne savait pas où se trouvait Jésus; Judas le savait. Beaucoup ne Le connaissait même pas. Aussi Judas leur servit de guide et leur donna un signe: "Celui que je baiserai, c’est Lui". Mais comment Israël pouvait-il rejeter Jésus sans Le connaître? Comment cette génération-là pouvait-elle Le rejeter sans L’avoir d’abord entendu? S’ils Le connaissaient bien, auront-ils eu besoin de quelqu'un pour les guider? Ou d’un signe pour le reconnaître? Ésaïe, le prophète, n’a-t-il pas prophétisé à son sujet disant: "Il n'avait ni beauté ni splendeur propre à attirer nos regards, et Son aspect n’avait rien pour nous plaire. Méprisé et délaissé par les hommes, homme de douleur, habitué à la souffrance, Il était pareil à Celui face auquel on détourne la tête: nous L’avons méprisé, nous n’avons fait aucun cas de Lui » (Es.53:3,4).
Jésus n'a-t-il pas dit que: «Tout ce qui est élevé devant les hommes est abomination devant Dieu"? Aussi, beaucoup de gens se tromperaient en pensant qu’aux jours de Son ministère terrestre, Jésus rivaliserait en honneur les sacrificateurs d'aujourd'hui, élevés et honorés par les hommes et les princes de la terre. Bien sûr que non! Même Hérode ne Le connaissais pas et ne Le vu qu’en cette occasion-là. Jésus a été élevé au-dessus tout, comme Dieu, après Sa mort et Sa résurrection; ayant reçut le nom qui est au-dessus de tout; afin de recevoir l'adoration de tous (Phil. 2:5-11; Bible de Machaira 2016):
Judas ne L'a-t-il pas appelé: "Rabbi!", avant de Le baiser? (Ce ne sont pas tous ceux qui me disent: Seigneur! Seigneur!). Il L’a encore appelé Maître, même en Le trahissant ! Et, il L’a trahit en Le baisant d'une accolade fraternelle ! Or, nous savons fort bien que, le baiser est un signe d'amitié, d'amour, de respect, de passion et même d’adoration. Car, les mots baiser et adoration ont une même signification dans leur sens étymologique. Regardez donc ces idolâtres devant les statues de leurs saints… que font-ils ? Ils les couvrent des baisers. Cela signifie qu'ils les adorent, qu'ils les estiment au-dessus de toutes choses. L’Écriture du Ps.2:12 nous dit: «Baisez le Fils, de peur qu’Il ne s’irrite ». Cela signifie ni plus ni moins: "adorez ou rendez hommage au Fils." Quoi donc? Ce qui était en fait un signe d’adoration est devenu un signe de trahison. D'où l'admiration de Jésus: «Judas, c’est avec un baiser que tu trahis le Fils de l'homme?». Car, ce baiser, c’était en principe pour adorer le Fils de l'homme et non pas pour le trahir. Et Judas trahit Jésus par un signe d’adoration. Ceci ne peut pas vous échapper: il L’a trahi en L'adorant! Quel contraste, diraient certains ! Or, voici ce qui se passe exactement en ce temps de la fin. Y a-t-il un élu dans cette génération qui comprenne cela ?
Nombreux sont ceux qui pensent que, quand on parle de l'apostasie, cela sous-entend que les églises seront fermées; et bien de gens arrêteront de prier... ou de fréquenter les églises; d’assister aux réunions de prières ou cultes. Non! Quand on parle de l'apostasie, cela signifie que les gens vont trahir la vérité tout en allant tous les jours dans leurs églises qui enseignent des commandements d'hommes et invalident la doctrine de Dieu avec des approximations subtiles et raffinées. LA VÉRITÉ DE DIEU RÉVÉLÉE SERA POUR EUX SCANDALEUSE ET COMPLÈTEMENT CHOQUANTE A LA FOIS; malgré cela ils continueront à appeler Jésus: Seigneur, Maître ou Rabbi. C'est ici le baiser de Judas, c'est ici la traîtrise du christianisme contrefait moderne.
A Christ seul soit la Gloire
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