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terre; ce sont les dernières «douleurs de la naissance» dont le
«commencement», dont le Seigneur a parlé dans Matthieu 24:8. Il
ne fait aucun doute qu'il y aura des tribulations douloureuses et
des persécutions dans les "derniers jours"; et nous rappelons les
"malheurs" prédits des trois dernières trompettes, les effusions
des coupes de colère, et "l'heure de l'épreuve" qui doit "venir sur le
monde entier pour éprouver ceux qui habitent sur la terre", les
souffrances futures (qui furent une nouvelle révélation donnée par
le Christ ressuscité à son serviteur Jean) n'étaient pas ce dont il
parlait aux disciples du mont Olivet, mais ce qu'il prédisait alors
était cette «grande tribulation», qui dépassait tout ce qui était
auparavant ou depuis, qui devait venir sur cette génération de
Juifs, que la plupart de ces disciples vivraient pour voir, et dont
ils auraient besoin, et dont ils se serviraient heureusement des
avertissements et instructions qu'il leur donnait alors.
Les problèmes futurs de l'humanité sont clairement mentionnés
par le Seigneur dans cette prophétie, et ils se distinguent
clairement de la «grande tribulation»; car il dit ce qui arrivera
"après la tribulation de ces jours" (Mt 24:29), puis passe au sujet
de Son second avènement, en relation avec lequel Il dit, «et alors
toutes les tribus du la terre pleureront» (Mt 24,30). La distinction
est parfaitement claire.
Nous ne comprenons pas que toute comparaison soit faite, ou
voulue par notre Seigneur, entre les détresses du siège de
Jérusalem et celles qui doivent encore arriver sur "tous ceux qui
habitent sur la terre". Les deux cas sont trop différents pour
permettre une comparaison. Le fait est, et il vérifie pleinement les
paroles du Christ, qu'aucune ville et aucun peuple n'ont jamais
enduré des souffrances aussi terribles que celles qui ont assiégé le
siège de Jérusalem par les armées romaines (dont nous parlerons
plus tard plus particulièrement); et nous pouvons être
reconnaissants pour son assurance qu'aucune plus grande