LE SALUT POUR LES ÉLUS SEULS

 

par Jean leDuc

Septembre 2017

 

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LE CŒUR DE L'ÉVANGILE

 

CONSIDÉRATIONS SUR L'EXPIATION

 

L'AFFLICTION DANS L'EXPIATION EST REQUISE

 

LE BUT DE L'ALLIANCE DIVINE EN CHRIST

 

LA CONSÉCRATION DE NOTRE SOUVERAIN SACRIFICATEUR

 

LES AGISSEMENTS DE LA SAINTE PRÉSENCE

 

FAUSSE REPENTANCE POUR UN FAUX SALUT

 


 

LE CŒUR DE L'ÉVANGILE

Ce document est à propos du salut pour les élus seuls, et non du salut pour les élites d'une religion chrétienne quelconque ou du salut pour tous les hommes. Par «élus» il faut comprendre ceux qui ont été choisi de Dieu en Christ depuis avant la fondation du monde pour hériter la grâce du salut dans l'expiation du sacrifice de la croix. Du fait de cette sélection dans le décret d'élection, il est évident que le reste en a été exclu pour faire part au décret de réprobation. Choisir certains implique par nécessité de rejeter les autres, cela est la logique naturelle et rationnelle de faire une sélection entre plusieurs objets ou personnes. On ne peut choisir sans exclure, cela est la règle universelle du phénomène anthologique de rassembler les choses ou personnes selon des critères préétablis pour obtenir des résultats voulus. Ceux pour qui Dieu a élu certains et n'a exclu personne sont irrationnels, illogiques et inconséquents dans leurs pensées. Ils sont comme des fous aberrants qui déraisonnent en prononçant des absurdités. La camisole de force leur est réservée pour l'éternité. Il est aussi évident que l'élection et l'exclusion sont d'après le choix de Dieu et selon sa volonté souveraine, et qu'aucun homme ne peut rien y apporter ou contribuer. Simplement dit, l'élection est la grâce tandis que la réprobation est la disgrâce. Ce sont les deux aspects que nous retrouvons dans la double-prédestination.

 

Pour éviter une méchante compréhension des termes, puisque certains éprouvent quelques difficultés dans ce domaine, spécifions que bibliquement le mot «expiation» signifie «1- la réparation d'une faute par une peine jugée compensatoire pour apaiser la colère de Dieu envers un groupe ou un particulier qui a transgressé sa loi et dont le châtiment est la mort éternelle. 2- Réparer la faute ou transgression de quelqu'un en acceptant ou en subissant, à la place du coupable, la peine encourue. 3- Châtiment subit par Christ pour la réparation des péchés commis par ses élus afin de les racheter et les libérer de la condamnation de la loi et du péché». Le verbe «expier» porte les synonymes suivant: «compenser, être puni, payer (pour), racheter, réparer, se laver (baptiser, blanchir, acquitter, être innocenté, justifié)». En d'autres mots «l'expiation» est la justification des élus qui sont rachetés de la malédiction de la loi, acquittés de leurs péchés, lavés de leurs transgressions dans le sang de Christ, et innocentés dans le sacrifice de la croix, recevant la nouvelle nature d'une vie éternelle par la Sainte Présence de Christ qui habite en eux. La loi de l'Ancienne Alliance, étant la puissance du péché, perd son efficacité dans le sacrifice suprême de la croix, Christ ayant accomplit parfaitement toutes ses exigences dans les moindre détails. Le péché ne détient donc plus aucun pouvoir de condamnation sur le coupable, puisque Christ a payé le prix de son rachat comme son substitut qui maintenant se retrouve sous la grâce de la Nouvelle Alliance du sang de Christ versé en sa faveur. Dorénavant l'obligation des ordonnances de la loi et l'obéissance à ses principes qu'on nomme aussi la justification par les œuvres, sont abolis pour faire place à la grâce et la justification par la foi de Christ et en Christ que les élus reçoivent gratuitement et sans condition dans les mérites du sacrifice de la croix.

 

En posant la question de la portée de la rédemption, nous sommes au cœur de l'Évangile c'est à dire du message de la grâce souveraine, non seulement dans le sens théologique, mais aussi dans le sens pratique. De nos jours nous faisons face au faux évangile du libre-choix qui dirige de grandes multitudes à la perdition éternelle. Le salut de tous les hommes, si seulement ils le veulent, est l'enseignement principal des sectes dites évangéliques. Pour ces faussaires, le salut de l'homme dépendrait de son choix de croire et d'accepter Christ comme son Sauveur personnel. Puisque selon eux l'homme détient le libre-choix, le salut pourrait donc être accepté ou rejeté par ceux qui refusent de croire, ce qui fait de la foi une faculté intellectuelle (une œuvre de la volonté) qui valorise les efforts de la nature humaine afin de maintenir sa dignité, et non un don de la grâce de Dieu reçu par ceux qui sont abaissés dans la poussière de l'humilité. Ainsi ils proclament un salut par les œuvres sous prétention qu'il s'agit du salut par la grâce, aveuglant et séduisant de grandes foules. De même, puisque l'homme est considéré par eux comme étant un être responsable, ceux qui l'ont reçu pourraient aussi le perdre s'ils ne persévèrent pas dans leur foi présomptueuse et leur obéissance factice aux commandements. La rédemption et la perdition seraient donc entre les mains de l'homme qui détermine son propre destin, et non de Dieu qui doit plier le genou devant les exigences de sa prétendue libre-volonté. Donc selon les enseignements loufoques de ces réprouvés, l'homme est maître de son destin et par respect et amour envers lui Dieu ne peut rien lui imposer. L'homme doit agir librement et sans contrainte de la part de Dieu, autrement Il causerait un préjudice à leur liberté choyée qui est devenue l'idole moderne du monde évangélique. Aussi faut-il se garder de blesser la conscience fragile de ces imposteurs en leur disant la vérité et surtout de ne pas utiliser des gros mots qui offensent leur amour illusoire, car il y a un danger qu'ils s'écrasent en larmes comme des enfants gâtés et abandonnent la foi putride et présomptueuse qu'ils détiennent. Pauvres petits pleurnichards, laissons-les larmoyer en se plaignant à leur papa céleste chimérique de notre insolence outrageuse. Jamais au grand jamais faut-il les traiter comme des tarés de crainte que vous soyez maudits par ces idiots de la chambre ronde qui s'imaginent détenir la vérité. Ils aiment être flattés dans le sens du poil, et surtout ce qu'ils veulent est que vous leur embrassiez le cul comme ces dépravés embrassent le cul du diable qu'ils adorent dans le faux Christ de leur imagination maladive et pathologique. Avons-nous parlé trop fort, avons-nous jugés les saletés répugnantes de ces pourceaux infestes de la porcherie évangélique, avons-nous manqué de respect envers ces insectes insalubres, avons-nous condamnés les prostitués de ce bordel spirituel, avons-nous blessé le cœur sensible de ces andouilles, avons-nous manqué d'amour envers ces crétins, nous l'espérons fortement afin qu'en brassant la cage de ces prisonniers de la duplicité que, s'il est encore possible, Seigneur voulant, quelques-uns parviennent à la lumière de la vérité.

 

La grâce de Dieu sera-t-il mis en échec par le choix de l'homme dont la volonté est esclave de la chair et du péché ? Christ est-il mort en vain pour ceux qu'il appelle irrésistiblement à renaître ? La prédestination est-elle selon la prévoyance de Dieu dans la reconnaissance du choix de la foi de l'homme, ou selon le bon plaisir de sa volonté souveraine déterminée de toute éternité ? Un faux pas dans ce domaine arrive à changer tout le sens de l'Évangile et à déformer la justification par la foi en lui substituant l'aberration de la justification par le choix, transformant le salut par la grâce en un salut par les œuvres de la volonté de l'homme. La rédemption particulière ou rachat limité aux élus seuls est le message le plus important de toute l'Écriture; le modifier pour le soumettre au libre arbitre illusoire de l'homme conduit à une métamorphose de toute la doctrine biblique. Changer le sens de l'adjectif "particulier" ou "limité" et le sens du nom "rédemption" se trouve aussi changé. Et quand on modifie le sens de la rédemption acquise à la croix, le sens de l'élection, du péché, de la grâce et de la persévérance sont tous changés ! Nous aboutissons avec une foi différente, un Sauveur différent et un Dieu différent !

 

Les Saintes-Écritures enseignent clairement que l'expiation est sélective et repose sur le choix ou bon plaisir de notre Dieu, le Seigneur Jésus-Christ. Que les élus seuls et non tous les hommes sont les récipients de cette grâce merveilleuse et souveraine est fortement attesté dans son texte sacré. Son étendue est donc restreinte au décret d'élection et ceux qui sont exclus en sont privés. Il n'y a aucun doute que la rédemption est particulière puisqu'elle est limitée strictement aux élus qui ont été choisis en Christ avant la fondation du monde. Il importe de remarquer qu'il est écrit «AVANT» et non «APRÈS» la fondation du monde, la nuance ici est très importante, car «AVANT» implique la souveraineté absolue de la volonté suprême dans la décision irrévocable du Dieu Vivant et Tout-Puissant. Tandis que «APRÈS» implique la souveraineté de l'homme dans les caprices de sa nature humaine déchue dont la volonté est esclave de la chair et du péché, et dans son choix de croire afin de maintenir son indépendance qui le fait maître de son destin. Que le Seigneur Jésus soit entièrement Souverain dans sa décision de sauver quelques-uns de la race humaine condamnée à la perdition éternelle, n'est aucunement apprécié par ceux qui sont exclus. Mais aucun ne mérite le salut et Dieu ne doit rien à personne, c'est par pure grâce qu'il a décidé d'en sauver certains lorsqu'aucun ne mérite d'être sauvé. En fait, Il aurait été pleinement justifié d'en sauver aucun et de vouer toute la race humaine à la destruction, mais heureusement tel n'était pas son plan. L'intention suprême et irrévocable est de formé l'homme à son image parfaite en transformant l'ensemble des élus, membres du Corps de Christ, en une nouvelle race céleste et éternelle à sa totale ressemblance.

 

CONSIDÉRATIONS SUR L'EXPIATION

La compréhension de l'Expiation se résume dans la question: «Pour qui Christ est-il mort sur la croix» ? La considération impérative de cette question prioritaire a engendrée plusieurs conflits théologiques à travers les siècles, mais malheureusement elle détient peu d'importance dans le christianisme moderne que nous savons être une contrefaçon. Elle est devenue insignifiante dans l'esprit des crédules, des cancres et des ignorants qui présument être chrétiens d'après une décision personnel du choix de croire. Pour eux Christ est mort pour les péchés de tous les hommes, mais seulement ceux qui choisissent librement d'y croire peuvent en bénéficier. Nous sommes ici en pleine contradiction, car si Christ est mort pour les péchés de tout le monde tous seraient inévitablement sauvés, tous pourraient donc en bénéficier. La faculté de croire serait donc une simple prise de conscience au niveau intellectuel d'un fait historique dont le récit est répété de génération en génération. Il ne s'agirait donc pas de l'assurance inébranlable de la révélation biblique dans l'accomplissement des promesses de Dieu pour le salut de son peuple élu qui forme le Corps de Christ. Il n'y aurait donc plus aucune distinction entre les élus et les exclus, entre les justes et les injustes, ni même entre Dieu et le diable, ce qui anéantirait par ce fait même la puissance du sacrifice de la croix. La proclamation de l'Évangile serait ainsi réduite à la simple déclaration d'une bonne nouvelle conçue pour plaire au cœur de l'homme afin d'apaiser sa conscience et de l'encourager à rectifier sa vie pour qu'il retrouve la joie et le bonheur de son existence. L'appel de la croix serait donc un simple cri de ralliement pour atteindre ce but en donnant à l'homme l'espérance d'une vie meilleure qui contribue à son bien-être, relevant ainsi sa fierté et sa dignité. Dans ce contexte, la repentance est simplement le regret de ses fautes et le désir de se racheter soi-même en prenant une nouvelle résolution d'agir autrement dans la réalisation que l'homme est un être responsable de ses actions. La reconsidération face à Christ comme étant le seul Sauveur et le Messie promit depuis le début des temps n'est même pas considéré pleinement, puisque par son indépendance issu de son libre-choix illusoire l'homme devient son propre sauveur et détient la capacité de se rectifier lui-même. Christ devient ainsi une simple figure qu'il faut imiter dans sa morale et sa conduite pour avoir une vie exemplaire qui contribue au bien-être de la famille et de la société en général. Telle est l'abomination de l'illusion du salut présentée par les sectes évangéliques et leurs groupes dissidents.

 

L'hérésie de la théologie arminienne des disciples du libre-choix maintenue par les évangéliques, enseigne que Christ est mort pour tous les hommes sans exception, ne garantissant ainsi en aucune façon le salut d'un seul homme vivant. Selon eux Christ serait mort autant pour le traître Juda en enfer que pour l'apôtre Paul qui fut ravi au troisième ciel. Il serait donc mort aussi pour tous les tyrans ou despotes comme Hitler et Mussolini et tous ceux qui ont commis des crimes atroces contre l'humanité. Il n'y aurait donc plus de justice devant Dieu et ces monstres échapperaient à la condamnation des peines éternelles dans un enfer réel. Pour élaborer leur fausse doctrine sur ce sujet, ces réprouvés utilisent comme base le passage suivant: «C'est lui qui est la propitiation pour nos péchés; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier.» (2 Jean 2:2; Bible Ostervald 2008). Pour les simplistes, gens de foi superficielle, ce passage semble à première vue supporter leur fausse notion d'un salut universel disponible à tous. Ce qu'ils négligent de comprendre est que le Nouveau Testament n'a pas été écrit en français mais en Grec commun. Puisque la majorité ne comprennent pas cette langue et ne se donnent pas la peine de vérifier le sens des mots, ils sautent à des conclusions trop hâtives et parviennent à des fausses notions qui contredisent honteusement le contexte général de l'enseignement donné qui est déformé par leur zèle aveugle provenant d'un esprit orgueilleux et rebelle. Or en se basant strictement sur le Grec et prenant en considération le contexte général, historique et cultuel de l'Église primitive, ce passage nous dit en réalité: «C'est lui qui est la satisfaction de la réparation pour nos péchés, dont la mortalité se rapporte non seulement à nous, mais aussi à cette disposition charnelle entière.» (1 Jean 2:2; Bible Machaira 2016). Selon cette nouvelle traduction, il est clair qu'il ne s'agit aucunement ici d'un salut universel pour le monde entier, mais que la mortalité causée par le péché, qui se rapporte à tous les hommes, a été payée à plein par le sacrifice de Christ sur la croix afin que les élus puissent obtenir la vie éternelle. En d'autres mots, la mort est le lot de tous les hommes, mais seuls les élus en sont délivrés par le sacrifice de Christ. Ainsi nous dit l'apôtre Paul: «Car le salaire du péché, c'est la mort; mais le don de L’ESPRIT DES VIVANTS, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre ADMIRABLE.» (Romains 6:23); «Selon qu'il nous a élus au salut en lui avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et sans reproches devant lui dans le renoncement; Nous ayant prédestinés au salut pour être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d'après le bon plaisir de sa volonté; À la louange de la gloire de sa grâce, qu'il nous a gratuitement accordée dans Celui qui s’est pleinement résigné. En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce» (Éphésiens 1:4-7); «Mais pour nous, frères entièrement résignés à L’ADMIRABLE, nous devons rendre de continuelles actions de grâces à L’ESPRIT DES VIVANTS à cause de vous, de ce qu'il vous a élus au salut, dès le commencement, par la distinction sélective de l'Esprit, et par la foi en la vérité;» (2 Thessaloniciens 2:13). L'apôtre Jean ajoute: «Et nous avons connu, et nous témoignons que le Père s'est délégué comme Fils, pour être le Sauveur des élus dans cette disposition mondaine.» (1 Jean 4:14).

 

D'autres passages reconnus utilisés dans un même but par les réprouvés, sont: «Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés, et qu'ils parviennent à la connaissance de la vérité.» (1 Timothée 2:3,4). Voici la preuve, disent-ils, que «Dieu veut que tous les hommes soient sauvés» et non seulement les élus. Mais il y a de sérieux problèmes ici avec cette notion avancée par la vermine évangélique, il semblerait que ces imposteurs ont besoin de retourner à la petite école pour réapprendre à lire, car ces passages ne disent aucunement que «tous les hommes sont ou seront sauvés». En plus, le contexte général de toutes les Saintes-Écritures démontre clairement que ce n'est pas le cas, car la majorité des hommes ne sont pas sauvés. Même de nos jours cela est encore évident. En fait, si Dieu voudrait que tous les hommes soient sauvés, ils le seraient, car aucun ne peut résister à sa volonté souveraine et toute-puissante. Ce que Dieu veut se produit immanquablement. Il a voulu que la terre, le soleil et les étoiles existent, et ce qu'il a voulu se manifesta. Il a voulu que les hommes remplissent la surface de la terre et cela se produisit. Il a même voulu que les réprouvés évangéliques existent et cela arriva au cours des temps, et il a même voulu qu'ils rôtissent éternellement dans le feu de l'enfer et cela se produira inévitablement. Ce n'est pas que Dieu veut que tous les hommes soient sauvés, comme on retrouve dans toutes les traductions classiques de la Bible, car ils le seraient; mais que tous genres, types ou sortes d'hommes (hommes, femmes, enfants, pauvres, riches, Juifs, Gentils) que Dieu a choisi avant la fondation du monde dans son décret d'élection, le soient. La preuve de ceci se trouve dans le sens de certains mots clés dans ces passages.

 

Le premier mot est le verbe «vouloir» (qui veut que) ou «theleo» dans le Grec qui signifie littéralement «désirer, prendre plaisir à». Que Dieu «désire» ou plus précisément «prenne plaisir» dans le salut de tous les hommes, ne signifie aucunement qu'il a «déterminé» que tous les individuels sur la face de la terre, depuis le début jusqu'à la fin des temps, seront sauvés. Que plusieurs soient sauvés ne veut pas dire que tous le seront. Le Seigneur Jésus dit lui-même: «Car il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus.» (Matthieu 22:14). En d'autres mots, l'appel de Dieu est lancée à tous les hommes mais seulement les élus y répondent car ils ont été destinés à cela (Actes 13:48). Seulement les vrais brebis du Seigneur connaissent sa voix et répondent à son appel pour le suivre (Jean 10:3,4), le reste sont ravis et dispersés par le loup qui s'attaque au troupeau (Jean 10:12). Ainsi dit l'apôtre Paul: «Car je sais qu'après mon départ, il s'introduira parmi vous des loups ravissants, qui n'épargneront point le troupeau; Et qu'il s'élèvera parmi vous des hommes qui annonceront des doctrines pernicieuses, afin d'attirer les disciples après eux.» (Actes 20:29,30). De nos jours ces loups ne sont pas difficile à reconnaître, il s'agit ici des sectes dites évangéliques avec leur fausse doctrine du «salut par le choix de croire», et leur prétention à une nouvelle naissance qui n'est que l'ancienne agonie de la mort issue de leur volonté qui est esclave de la chair et du péché, sous l'astuce d'une nouvelle présentation trompeuse qui glorifie les efforts de la nature humaine déchue. Le deuxième mot est l'adjectif «tous» ou «pas» dans le Grec, terme qui signifie proprement ici «toutes sortes, tous types». Il est utilisé pour indiquer que Christ a racheté des gens de toutes sortes d'entre les hommes, et non tous les hommes. Il est placé dans ce passage en conjonction avec le mot «hommes» ou «anthropos» dans le Grec, terme qui signifie précisément «tous les types ou genres d'hommes» et qui s'applique à une catégorie ou une classification dans une collectivité qui se fonde sur les distinctions individuelles (pauvre, riche, vieux, jeune, etc.); à ne pas confondre avec la race entière de l'humanité. Ainsi nous dit l'apôtre Paul qui nous en donne clairement le sens: «Il n'y a plus ni Juif ni Grec; il n'y a plus ni esclave ni libre; il n'y a plus ni homme ni femme; car vous êtes tous un en Jésus-Christ.» (Galates 3:28).

 

Il n'y a aucun doute que la grâce du salut est sélective et que l'expiation de Christ sur la croix se rapporte aux élus seuls et non à tous les hommes. Seuls ceux qui ont été choisis en Christ avant la fondation du monde héritent du salut éternel, tandis que le reste sont désignés pour la perdition éternelle. Bonne nouvelle pour les élus, méchante nouvelle pour les exclus. Les élus se réjouissent et glorifient l'esprit des vivants, les exclus se plaignent et grincent des dents. Aucun n'a le choix dans ceci, tout a été déterminé d'avance, tout est selon la volonté souveraine et absolue de notre Dieu Tout-Puissant, le Seigneur Jésus-Christ.

 

L'AFFLICTION DANS L'EXPIATION EST REQUISE

Pour avoir une bonne compréhension de l'Expiation de Christ en faveur de ses élus seuls, il est nécessaire d'avoir une bonne connaissance de l'origine et de la nature de la loi au niveau naturel et morale. Soulignons que le Seigneur notre Dieu, l'Admirable Esprit des vivants, ne peut se soustraire de sa loi. Dieu est justice et sa loi est rigide, intransigeante et autoritaire, elle exige d'être observée à la lettre. Les Saintes-Écritures nous indiquent clairement que la loi ne détient aucune compassion, elle est sans pitié ou miséricorde: «Maudit est quiconque ne persévère pas à faire toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la loi! (Galates 3:10); Quelqu'un a-t-il violé la loi de Moïse, il meurt sans miséricorde, sur le témoignage de deux ou trois personnes.» (Hébreux 10:28). La loi demande une punition pour la désobéissance et cette loi doit être honorée et respectée, personne ne peut échapper aux conséquences de ses transgressions, la moindre infraction comme celle de dire un mensonge, demande la mort (Jacques 2:10). Puisque la loi est comme une chaîne composée de différent maillons, le menteur n'est pas coupable d'avoir brisé seulement un maillon de la loi mais doit payé pour avoir enfreint toute la loi. Le moindre petit mensonge équivaut au pire des crimes, le menteur devient ainsi coupable de tous les avoir commis et doit mourir sans pitié.

 

Qui aujourd'hui n'a jamais dit un mensonge? Plusieurs sont indignés lorsqu'ils entendent cela, surtout les évangéliques, ils sont scandalisés, voir révoltés et irrités lorsqu'une personne les considère ainsi. Ils vous diront: «Je ne suis pas parfait mais je ne suis pas menteur, je ne suis pas voleur, je ne suis pas tricheur, je ne suis pas escroc, je ne suis pas pervers, je ne suis pas adultère, je ne suis pas idolâtre, je ne suis pas violent, je ne suis pas meurtrier, je ne suis pas hypocrite, je ne suis pas médisant, je ne suis pas orgueilleux, ni condescendant, ni arrogant, j'aime le Seigneur Jésus et sa Parole, je ne suis pas un trou de cul, je suis honnête, intègre, respectable, cultivé, agréable, sociale, bienveillant, gentil et hospitalier». Mais l'apôtre Paul nous dit que «tout homme est menteur» (Romains 3:4;); si quelqu'un pense être quelque chose, quoiqu'il ne soit rien, il se séduit lui-même.» (Galates 6:3), et le Seigneur Jésus dit que «le diable est le père du mensonge et qu'ils sont ses enfants» (Jean 8:44). Puis l'apôtre Paul ajoute: «Sachant ceci, que la loi a été établie, non pas pour l'homme intègre, mais pour les méchants et les rebelles, pour les mécréants et les pécheurs, pour les humanistes et les violeurs, pour les meurtriers de père et de mère, et les avorteurs, pour les lascifs, les homosexuels, les exploiteurs, les menteurs, les personnes déloyales, et tout ce qui est contraire à la saine doctrine.» (1 Timothée 1:9,10; Bible Machaira 2016). Or être intègre signifie être droit, être juste, et aucun ne l'est sauf le Seigneur Jésus-Christ (Romains 3:9-20; Jacques 5:5) qui est Lui-même Dieu manifesté dans la chair (Jean 1:14; Philippiens 2:5-11; 1 Timothée 3:16). Que la loi demande la mort du coupable signifie que le sang doit être versé pour satisfaire ses exigences, en d'autres mots elle demande un sacrifice et Christ s'est offert en sacrifice comme substitut afin de payer pour les transgressions de ses élus seuls (Galates 3:13), tel que déterminé dans le décret d'élection. Ils sont ainsi sauvés de la condamnation de la loi et hériteront la vie éternelle. En d'autres mots, l'affliction dans l'expiation de Christ est requise par la loi qui demande un sacrifice parfait. Tous les autres sont exclus de cette grâce et demeurent sous la condamnation de la loi pour hériter la perdition éternelle, tel que déterminé dans le décret de réprobation. Puisque la loi est écrite dans leur cœur (Romains 2:15) et codifiée par après par Moïse qui en reçu la révélation, les hommes sont sans excuse. Comme il fut dit précédemment, il n'y a pas d'élection sans réprobation, poser un choix implique par nécessité l'exclusion, les deux vont ensemble comme les deux côtés d'une pièce de monnaie, on ne peut les séparer.

 

La transgression originelle de la loi de Dieu est décrite en termes figuratifs dans Genèse 2:16; 3:1-7; 4:3-8 où nous voyons que le péché d'Adam était une transgression délibérée contre la révélation du commandement d'interdiction que Dieu lui donna (Genèse 2:17). Spécifions que le nom «Adam» est un terme pluriel utilisé pour décrire l'unité de la race adamique initiale de laquelle nous sommes tous les descendants. Il ne s'agit donc pas d'un seul homme, mais d'une grande multitude innombrable qui habitait les sphères de l'immensité: «Telles sont les générations des cieux et de la terre, quand ils furent créés, au moment que L’ADMIRABLE ESPRIT DES VIVANTS façonna la terre et les cieux.» (Genèse 2:4; Bible Machaira 2016). Adam était pleinement conscient de la conséquence de son péché de rébellion avant même d'en poser le geste. Il se fourvoya dans ses raisonnements serpentins en questionnant l'exactitude du commandement d'interdiction. Il s'agit ici de la séduction de la nature humaine qui fut créée du penchant de l’homme dans sa recherche de la perfection (Genèse 2:18-23). Sa réalisation de la vie fut séduite par son raisonnement charnel, ce qui occasionna la transgression du commandement d'interdiction qui l'irritait et offensait sa dignité (Genèse 3:1-25). Insatisfait de sa position de créature, il voulait plus de la vie, il voulait être comme son Créateur, déterminant ce qui est bien et ce qui est mal par lui-même, se faisant ainsi maître de son destin. Ce fut une déclaration d'indépendance de Dieu, une rébellion contre la Souveraineté Suprême. Dans sa réflexion charnelle sur l'interdiction, il choisit la mort au lieu de la vie. En d'autres mots, il estima qu'en se séparant de Dieu il deviendrai lui-même dieu et serait le seul souverain de l'univers, maître absolu de la vie et de la mort (Genèse 3:22). Il usurpa ainsi la puissance de Dieu en détruisant son efficacité sur sa vie, et pour cela il fut chasser du jardin de la Présence de Dieu, c'est à dire «de l'Enclos de la Grâce Souveraine» qui réserva ses bénédictions à ceux seuls qui demeuraient à l'intérieur de ses bornes. Donc, figurativement, Caïn tua son frère Abel, car le terme Caïn signifie «usurper» et celui d'Abel signifie «Dieu est Père», et l'usurpateur, Caïn, despotisme de la race adamique initiale, fut disgracié et forcer de demeurer dans sa poursuite de l'égarement, limité à ses raisonnements charnels qui occasionnèrent la ruine de son existence naturelle et morale. En d'autres mots, il y eut une division dans la race humaine entre les fils des ténèbres du raisonnement charnel et rebelle, et les fils de la lumière du raisonnement spirituel de la promesse divine qui furent opprimés. Seule l’incarnation du Messie promit, le GERME, pouvait délivrer la vie de l’homme des conséquence de sa rébellion (Genèse 3:15). Sur ces choses, Jacques, le frère de Jésus, nous dit: «Chacun est tenté quand il est attiré et séduit par sa propre convoitise. Et après que la convoitise a conçu, elle enfante le péché; et le péché étant consommé, engendre la mort.» (Jacques 1:14,15). L'apôtre Paul met cela en ces mots que nous retrouvons dans le Grec original: «Car les êtres humains ont été formés en premier, et la vie ensuite. Et ce n'est pas les êtres humains qui ont été séduit; c'est leur réalisation de la vie qui, séduite, occasionna la transgression. Toutefois elle fut délivrée en sa procréation du GERME, persévérant avec modestie dans la foi, la charité et la sainteté.» (1 Timothée 2:13-15; Bible Machaira 2016).

 

La mort étant la punition du viol de la loi d'interdiction s'appliquait non seulement à la race adamique initiale, mais aussi à toute sa postérité (Romains 5:12,18; 1 Corinthiens 15:21,22). Chacun de nous est sous sa condamnation, autant des élus que des réprouvés: «Car tous ont péché, et sont privés de la gloire de L’ESPRIT DES VIVANTS.» (Romains 3:23). Mais il ne s'agit pas ici du dépérissement de la mort physique seulement: «Mais, quant à l'arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n'en mangeras point; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras de dépérissement.» (Genèse 2:17), car elle détient les implications plus profonde d'une mort spirituelle et de tout ce qu'elle contient: la conséquence ultime de la seconde mort qui emporte le jugement et la damnation éternelle (Apocalypse 20:12-15) pour toute la race humaine, du début jusqu'à la fin des temps. En aucune façon s'agit-il ici de l'annihilation ou destruction totale des condamnés issue d'un acte juridique de la part de Dieu, mais de l'angoisse interminable des souffrances de l'enfer: «Et ils les jetteront dans la fournaise ardente: là seront les pleurs et les grincements de dents.» (Matthieu 13:42); «Et la fumée de leur tourment montera aux siècles des siècles; et ils n'auront aucun repos, ni le jour ni la nuit...» (Apocalypse 14:11). Il est évident que cette mort et ses souffrances n'est pas seulement physique, surtout lorsque nous considérons les angoisses de l'âme du Seigneur Jésus dans le jardin de Gethsémani et son cri terrible sur la croix. Les traductions classiques portent les paroles suivantes: «Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?» (Matthieu 27:46). Mais puisque Jésus est Dieu Lui-même manifesté dans la chair, nous voyons que la traduction fait défaut car Dieu ne peut abandonner Dieu, ce qui serait un non-sens. L'original que nous retrouvons dans le Grec et aussi dans la traduction araméenne de la Peshitta, dit plutôt: «Mon ESPRIT DES VIVANTS, mon ESPRIT DES VIVANTS, à ceci tu m'as désigné!» (Bible de Machaira 2016). Nous touchons plutôt ici à la prédestination de Christ qui est l'aspect essentiel de la souveraineté de Dieu qui conduit infailliblement son œuvre vers son but, savoir le sacrifice de Christ sur la croix pour le rachat de ses élus (1 Pi. 1:2, 18-23). Le fait que «Christ a été prédestiné avant la fondation du monde» à verser son sang sur la croix dans des souffrances horribles inimaginables, et cela pour la rédemption et la régénération de ses élus seuls, est incontestable.

 

Les implications de la prédestination, l'élection à la gloire éternelle et l'exclusion à la perdition éternelle, sont nombreuses (Romains 9:20-23). Le fait que sa base se trouve en Christ avant la fondation du monde indique qu'elle est déterminée de Dieu dans l'éternité avant la création de toutes choses. En d'autres mots, elle est une décision de Dieu assurée de se produire, une disposition infaillible et efficace de sa souveraineté, et elle ne manquera pas d'accomplir ce que Dieu s'est proposé dans son décret éternel de renoncement à soi-même qui est l'essence de son existence. La prédestination est donc le renoncement de Dieu en action, terme généralement traduit incorrectement par amour ou charité dans plusieurs versions de la Bible. La création de l'univers qui en suivit dépend entièrement de cette disposition, ce qui veux dire que la création de l'homme, la chute, le péché, et la rédemption des élus, étaient tous assurés de se produire. Puisque le sacrifice de Christ avait été déterminé avant la création, conséquemment il fut inévitable que toutes ces choses qui suivirent furent prédestinées d'avance. Dieu a créé toutes choses dans ce but spécifique, ce qui veut dire que toutes les conséquences des lois universelles d'action et réaction, et toute l'histoire des peuples et des civilisations, sont sous son contrôle, rien n'échappe à la toute-puissance de sa volonté souveraine. Tout a été créé pour la gloire de Christ et de ses élus.

 

LE BUT DE L'ALLIANCE DIVINE EN CHRIST

Assurément Dieu, notre Admirable Esprit des vivants, détient un but éternel qu'il a désigné pour ses élus: «Nous ayant fait connaître le mystère de sa volonté selon le dessein bienveillant qu'il avait auparavant résolu en lui-même, et qu'il devait réaliser à l'accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre; en lui-même.» (Éphésiens 1:9,10). Ce but suprême est révélé en comparant ces passages avec Jean 11:49-52: «Mais Caïphe, l'un d'entre eux, qui était souverain sacrificateur de cette année-là, leur dit: Vous n'y comprenez rien; et vous ne considérez pas qu'il nous importe qu'une seule personne meure pour le peuple, et que toute la nation ne périsse pas. Or, il ne dit pas cela de son propre mouvement, mais, étant souverain sacrificateur cette année-là, il prophétisa que Jésus devait mourir pour la nation; et non seulement pour la nation, mais aussi pour rassembler en un seul corps les enfants de L’ESPRIT DES VIVANTS dispersés.». Ainsi nous voyons que le but suprême et irrévocable de l'Alliance que nous avons en Christ est de rassembler en un seul corps tous les élus. Ceci est accomplit par l'expiation du Seigneur Jésus sur la croix où Dieu a versé son sang pour le rachat des enfants de la promesse. Cette union merveilleuse de la Nouvelle Alliance est la formation du Corps de Christ dans lequel tous les élus sont membres. Elle est l'aspiration même du Seigneur Jésus, le désir suprême qui dépasse la condition actuelle de ce monde enténébré: «Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu'eux aussi soient sanctifiés par la vérité. Or, je ne prie pas seulement pour eux; mais aussi pour ceux qui croiront en moi par leur parole; afin que tous soient un, comme toi, ô Père, tu es en moi, et moi en toi; afin qu'ils soient aussi un en nous... Je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, afin qu'ils soient un, comme nous sommes un, Moi en eux, et toi en moi, afin qu'ils soient parfaitement un... Père, je désire que ceux que tu m'as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu'ils contemplent la gloire que tu m'as donnée...» (Jean 17:17-24). Cette tâche est déjà effectuée à la croix, mais elle est aussi susceptible de développement puisque son dénouement final est dans la transformation de tous les élus à l'image de Christ, lors de sa dernière apparition en ce monde pour le grand rassemblement qui dévoilera le Nouvel Homme, une nouvelle race céleste et éternelle à l'image parfaite de l'Admirable Esprit des vivants (1 Corinthiens 15:22-26; 1 Thessaloniciens 4:15-17; 2 Thessaloniciens 1:6-10). Tel est le but suprême de la Nouvelle Alliance dans le sang de Christ.

 

L'Ancienne Alliance était consacrée par le sang des veaux et des boucs (Exode 24:5,6; Hébreux 9:18-22), mais la Nouvelle Alliance a été ratifiée par le sang du Seigneur Jésus-Christ: «Ayant aussi pris la coupe et rendu grâces, il la leur donna, en disant: Buvez-en tous; car de même est mon sang, le sang de la nouvelle alliance, qui est versé pour plusieurs, pour la rémission des péchés.» (Matthieu 26:27,28). Vous remarquerez que le Seigneur Jésus dit que son sang est versé «pour plusieurs» et non pas pour tous les hommes. Le mot «plusieurs» ou «polus» dans le Grec veut dire «un certain nombre» et peut même se traduire par «quelques-uns». Jésus Lui-même affirme que la valeur de son sacrifice sur la croix est sélective et non universelle, elle s'applique à un groupe particulier ou limité, ceux qui ont été choisis en Christ depuis avant la fondation du monde pour hériter le salut, c'est à dire «les élus seuls» nommés aussi «les enfants de la promesse». La Nouvelle Alliance est elle-même basée sur des promesses meilleures que celles de l'Ancienne Alliance (2 Corinthiens 3:6; Hébreux 8:6), mais les deux proviennent d'une seule source, la promesse originale du Messie à venir pour écraser l'agitation de la nature humaine rebelle et corrompue qui contrarie la voie de la vérité pour en produire des contrefaçons: «Et je mettrai de l'hostilité entre toi et la femme, entre ta semence et son GERME: celui-ci écrasera ton agitation, et toi tu contrarieras ses pas.» (Genèse 3:15). Le Seigneur notre Dieu, l'Admirable Esprit des vivants, fit cette promesse à son peuple d'élus d'entre tous les hommes: «Parce que je serai apaisé à l'égard de leurs injustices, et que je ne me souviendrai plus de leurs péchés, ni de leurs iniquités.» (Hébreux 8:12). L'apôtre Paul nous dit même que la promesse de la Nouvelle Alliance a été faite à Abraham et à sa postérité, c'est à dire aux enfants de la promesse et non aux enfants selon la chair: «Car pour être de la semence d'Abraham ils ne sont pas tous ses enfants; mais, c'est en Isaac qu'on doit considérer sa postérité, c'est-à-dire, que ce ne sont pas ceux qui sont enfants de la chair, qui sont enfants de Dieu; mais que ce sont les enfants de la promesse, qui sont réputés pour semence.» (Romains 9:7,8); «Et si vous êtes de Christ, vous êtes donc la postérité d'Abraham, et les héritiers selon la promesse.» (Galates 3:29). Il est donc clair et précis que tous ne sont pas inclus dans la promesse du salut, et que ceux qui en sont exclus hériteront la perdition éternelle d'après le décret déterminé par Dieu de toute éternité. Être de Christ signifie donc être enfant de la promesse. Cela est un héritage accordé aux élus seuls de la part du bon plaisir de Dieu selon sa volonté souveraine et absolue, et non une acquisition à obtenir par le choix de croire d'une décision personnelle. En d'autres mots, recevoir la grâce du salut est une décision arbitraire de la part de Dieu et non une initiative de la part de l'homme.

 

Le peuple à qui appartient l'Alliance de la Grâce dans le sang de Christ est nommé «ses brebis» par le Seigneur Jésus Lui-même. Nous sommes dis que «le Bon Berger donne sa vie pour ses brebis.» (Jean 10:11). À ses ennemis le Seigneur Jésus dit: «Mais vous ne croyez pas, parce que vous n'êtes point de mes brebis, comme je vous l'ai dit. Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus considérable que tous; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père en moi, nous sommes un seul.» (Jean 10:26-30). Encore une fois nous voyons ici que certains ne sont pas les brebis du Seigneur, ils sont les rejetés, les exclus de la grâce destinés à la perdition éternelle. Christ est mort pour ses brebis et non pour celles qui ne le sont pas, il est mort pour ses élus et non pour les exclus de la grâce, tel qu'il a déterminé de toute éternité. Ce sont ses brebis qu'il garde et ce sont à elles seules qu'il donne la vie éternelle, c'est pour ses brebis que le sang de la Nouvelle Alliance a été versé: «Or, que L’ESPRIT DES VIVANTS de paix, qui a ramené d'entre les morts L'ADMIRABLE Pasteur des brebis, notre ADMIRABLE Jésus, par le sang d'une alliance éternelle, vous rende accomplis en toute gracieuse réalisation de la foi, afin que vous fassiez sa volonté, faisant lui-même en vous ce qui est agréable devant lui, par Jésus-Christ, à qui soit la gloire aux siècles des siècles! Amen.» (Hébreux 13:20,21; Bible Machaira 2016). Les brebis du Seigneur, ses élus, ne peuvent pas périr, elles ne peuvent apostasier ou déformer la foi, elles ne peuvent être séduites, car le Bon Berger les garde, les dirige, et les soigne. Lorsque le Seigneur Jésus dit «vous ne croyez pas, parce que vous n'êtes point de mes brebis», il déclare que ses ennemis, les exclus ou réprouvés, n'ont vraiment aucune confiance en Lui. La foi de ces gens n'est que duplicité et présomption. Ils ne lui donnent aucun crédit, ils n'ont aucune considération pour sa personne ni pour ses enseignements qu'ils déforment à leur guise. Ils ne peuvent admettre que Jésus a raison et qu'Il dit la vérité, leur dissension et leur fanatisme les poussent plutôt à en produire des contrefaçons afin de se faire une réputation. Seuls les élus sont donnés la foi réelle: «tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle, crurent.» (Actes 13:48).

 

La foi réelle est l'assurance inébranlable en la Parole de Dieu (Hébreux 11:1), elle est l'assurance de Christ en l'accomplissement de son ministère de rédemption en faveur de ses élus, assurance qu'ils reçoivent dans les mérites du sacrifice de Christ sur la croix et qui leur est attribuée par la présence de son Esprit qui vient habiter en eux. En aucune façon est-elle une faculté intellectuelle de l'homme, ni un sentiment de bien-être qui stimule les émotions d'un faux amour qui donne que des approximations captieuses de la vérité. Mentionnons aussi ces paroles de Jésus «Moi et le Père en moi, nous sommes un seul», mais les réprouvés disent qu'ils sont deux différentes personnes et font de Jésus un menteur, ils déclarent même qu'il y a trois différentes personnes en Dieu. Il s'agit ici de l'hérésie la plus affreuse, la plus abominable, et la plus dangereuse sur la face de la terre. Le Jésus, deuxième personne de cette trinité chimérique, est un faux Jésus (2 Corinthiens 11:4), si ce Jésus est celui en qui repose votre foi, vous êtes encore dans vos péchés (Jean 8:24) et vous êtes perdu pour l'éternité. «Dieu est Esprit» nous dit le Seigneur Jésus (Jean 4:24) et Lui-même est Dieu manifesté dans la chair (Jean 1:14; 1 Timothée 3:16), il est l'enveloppe visible du Père invisible qui demeure en Lui, il est la forme corporel de l'Esprit Éternel sous l'aspect d'un serviteur (Philippiens 2:7), la seule Personne en Dieu (Hébreux 1:3). En d'autres mots, Jésus et le Père sont UN, c'est à dire qu'ils sont identique dans la Personne du Fils qui est Dieu même, ils forment un seul Être, non deux ni trois. Le Jésus des réprouvés, deuxième personne d'une trinité fantaisiste, est une idole issue de l'imagination maladive et pathologique de l'homme rebelle, fruit pourri de la nature humaine déchue dont la volonté est esclave de la chair et du péché. La fausse Alliance du christianisme contrefait moderne est une Alliance de défiance élaborée dans la supposition et la torsion des Saintes-Écritures, une contrefaçon de l'Alliance divine en Christ qui glorifie l'homme afin de maintenir sa dignité au dépend de la vérité.

 

LA CONSÉCRATION DE NOTRE SOUVERAIN SACRIFICATEUR

L'image de souverain sacrificateur nous provient de l'Ancienne Alliance sous la loi de Moïse. Sous la Nouvelle Alliance de la Grâce, Christ est notre Souverain Sacrificateur dont la fonction est confirmée à son baptême par Jean le Baptiste qui était lui-même sacrificateur de droit, ayant hérité, selon la loi mosaïque, le ministère de son père Zacharie (Luc 1:8,9). A la différence des sacrificateurs traditionnels, Jean exerçait son ministère non dans le temple mais directement parmi le peuple, c'était une approche nouvelle voir même innovatrice à cette période. Il indiquait par cela que le Messie venait non dans des temples construits de mains d'hommes, mais dans des cœurs repentants qui deviendraient l'habitation de Dieu sous la Nouvelle Alliance. Jean avait donc le droit et l'autorité pour consacrer Jésus comme Souverain Sacrificateur en utilisant le rituel anticipatoire de la loi, le baptême par aspersion ou effusion, pour qu'Il exerce sa fonction dans le temple (Exode 29:1,4; Nombres 4:3; 8:5-7; Ézéchiel 36:25), mais ici le Temple de Dieu est son propre corps (Jean 2:19-21) qu'Il offre sur la croix en sacrifice pour le rachat de ses élus. Un rituel anticipatoire est une prescription ou pratique qui détient un caractère ou symbolisme sacré contenant des éléments prophétiques. En baptisant Jésus selon les exigences de la loi et des prophètes qui exigeaient l'aspersion ou l'effusion comme forme de consécration, Jean annonçait à Israël la venue du Messie promit (Jean 1:31) qui entrait en sa fonction de Souverain Sacrificateur en notre faveur. Il ne pouvait y avoir de plus beaux et de plus précis symbolisme, les juifs et surtout les pharisiens connaissaient très bien ce genre d'expression figurative issue de la loi et des prophètes, c'est pour cela qu'ils se méfiaient de lui et le harcelaient constamment en le provoquant (Jean 1:19-25).

 

Mais les réprouvés diront: «Qu'en est-il de l'immersion, car nous savons que le mot «baptême» signifie toujours «immersion» et rien d'autre. Or premièrement, le mot «baptême» n'est pas un terme français, il fut translittéré et adopté du Grec «baptizô» dont la racine est «bapto» et tous ces termes connexes comme «baptismos», «baptisma», «baptizérion», «baptisis», etc. Le Dictionnaire Grec-Français de J. Planche mentionne que le mot «baptizo» ne se traduit pas seulement par «immersion», mais aussi par «laver, tremper, mouiller, teindre, puiser, plonger, submerger, baigner». En fait, ce mot est traduit à quelques endroits dans le Nouveau Testament par «lavé» (Marc 7:4), et «ablutions» (Hébreux 9:10). Ce dernier passage utilise le mot «baptismos» afin de le relié aux cérémonies d'ablutions ou rituels de purifications et de consécrations dans l'Ancien Testament. Il est donc faux de dire que ce mot signifie toujours «immersion», en fait cette définition a été ajoutée dans les dictionnaires sous l'influence des sectes dites chrétiennes qui pratiquent cette forme de baptême. Lorsque les réprouvés lui donne ce sens c'est dans le but de donner un prétexte à l'élaboration d'une fausse doctrine particulière à leurs sectes. Or le Dictionnaire Grec-Français de J. Planche nous dit que le vrai mot utilisé strictement pour désigner l'immersion est «kataduô», terme qui signifie «action de plonger, d'immerger, d'enfoncer, submerger, se couvrir, se coucher», et «par extension: se cacher, avoir honte». Serait-ce parce que les sectes baptistes et toutes les autres vermines évangéliques cherchent à «cacher leur honte» qu'ils utilisent le mot «baptizo» au lieu de «kataduô» qui est le vrai terme pour «immersion»? Tout semble indiquer que c'est le cas.

 

Or peu après l'époque de la Réforme Protestante, John Smith, un ancien Anglican de foi Arminienne et fondateur officiel de la secte Baptiste, proclamait un évangile du libre-choix et s'opposait à la Souveraineté de Dieu dans le salut par la grâce selon la doctrine de la Double Prédestination. Smith enseignait non seulement un salut universel, mais il déclarait aussi qu'il n'y avait aucun péché originel et qu'ainsi les enfants sont sans péché et conséquemment n'ont aucun besoin d'être baptisé. Dans sa Confession de foi, Smith avait déclaré que «les enfants sont conçus et nés dans l'innocence et sans péché, et sont sauvé s'ils meurent. Dieu n'a pas prédestiné personne à la destruction»; il enseigna aussi qu'il était mal pour un ministre d'avoir un livre ou une traduction de la Bible devant lui lorsqu'il prêchait. Ces hérésies infernales sont à la base de la mouvance Baptiste moderne, quoique de nos jours elles sont plus enrobées de subtilités pédantesques académiques et théologiques pour aveugler les ignorants. Son collègue, Thomas Helwys, aussi de foi arminienne, fonda la première église Baptiste en Angleterre (Baptist and Congregational Pioneers, by J.H. Shakespeare, 1906), et de là l'apostasie Baptiste se répandit partout dans le monde comme la peste bubonique. G. Rousseau déclare dans son "Histoire des Églises baptistes": "Jusqu'en 1643, les baptistes pratiquèrent le baptême par infusion (ou effusion: verser de l'eau). Puis ils adhérèrent à l'immersion, qu'ils considèrent aujourd'hui comme la seule forme admissible". Nous voyons ainsi que les Baptistes sont habiles non seulement à tordre le sens des Écritures, mais aussi le sens de l'histoire. La raison que les baptistes adoptèrent l'immersion au lieu de l'effusion, est qu'ils détestèrent le baptême des enfants dans les églises traditionnelles, car il y avait un danger que cette notion s'oppose à leur doctrine arminienne du libre-choix en soulignant la souveraineté de Dieu sur les enfants tout comme sur les adultes. Réduire la souveraineté et la dignité de l'homme ne pouvait être tolérer par ces sectes infernales, donc la souveraineté absolue de notre Dieu Tout-puissant devait être éliminée par l'hérésie du «choix de croire». Leur Souverain Sacrificateur n'est donc pas Christ, mais leur idole du libre-arbitre.

 

Il faut mentionner aussi les baptistes prétendument calvinistes connus particulièrement sous le nom de baptistes réformés. Ceux-ci n'étaient qu'une caricature incongrue et dénaturée de l'église dite réformée et ils furent rejetés par celle-ci avec raison. La base de la foi calvinisme est la Souveraineté de Dieu, mais la base des baptistes réformés est le baptême par immersion. L'église réformée pratique le baptême des enfants d'après le principe de l'Alliance de Dieu dans le décret d'élection, mais les baptistes réformés rejettent cette notion fondamentale et refusent la grâce de l'élection aux enfants (Matthieu 19:13,14; Hébreux 12:15), sur la base que le baptême par immersion est strictement pour des personnes conscientes de leur décision pour Christ, mais le faux Christ de leurs imaginations maladives et pathologiques. En d'autres mots, pour les baptistes réformés la foi n'est pas un don de Dieu qu'il accorde à ses élus (Actes 13:48; Éphésiens 2:8,9; Philippiens 1:29; 1 Pierre 1:21), mais une faculté intellectuelle qui nécessite de prendre un choix de croire par décision personnelle d'une volonté supposément libre, lorsque la Bible enseigne clairement que la nature humaine est complètement déchue et que la volonté de l'homme est esclave de la chair et du péché. Dans cette notion loufoque des baptistes réformés, la foi est clairement une œuvre de la volonté et de ce fait ils enseignent un salut par les œuvres déguisé sous les aspects du salut par la grâce. Aveuglés par le faux raisonnement de leur nature humaine déchue, ils ne réalisent pas qu'ils s'opposent à la vérité de la révélation biblique et qu'ils marchent dans la voie de la perdition, leur orgueil démesuré les empêchant de rebrousser chemin. Leur doctrine sur la foi est clairement anti-biblique et anti-calviniste, malgré leurs prétentions du contraire. Les notions théologiques des baptistes réformés sont pleines de contradictions et de mélanges de deux théologies incompatibles l'une avec l'autre. Il est clair que la doctrine du baptême par immersion des baptistes réformés est issue de l'hérésie du libre-choix de l'arminianisme et enveloppée de principes calvinistes illusoires. Leur prétention à la foi calviniste n'est qu'une imposture pour mystifier et tromper les gens en donnant la façade d'une réputation réformée qui était grandement estimée à cette époque, et les cancres et les crédules tombèrent aisément dans le piège, et y tombent encore de nos jours.

 

La première église baptiste calviniste fut formée par des réprouvés qui étaient membres de la fausse église de Jacob-Lathrop-Jessey. L'apostat John Spilsbury (1593-1668) fut le premier prétendu pasteur de cette église baptiste dite réformée. Dès 1641 l'hérésie du baptême par immersion y était pratiqué, mais l'an 1643 est plus probable comme nous voyons plus haut. La pseudo église de l'apostat Spilsbury demeura en très bon terme avec l'église mère prostituée de Jacob-Lathrop-Jessey. Un autre de ces nids de vipères baptistes sortit de celui de Jacob-Lathrop-Jessey vers 1644 sous la conduite d’un apostat prétentieux qui devait devenir un des principaux leaders du baptisme prétendument calviniste: Hanserd Knollys (1599-1691). A cette époque de bouleversements théologiques, la question du baptême d’enfant était débattue publiquement et l’apologie des vipères baptistes était rigoureuse contre le pédobaptême. Tout nous indique qu'ils détenaient un dégoût particulier pour les enfants et n'avaient aucune tolérance envers eux. Il semblerait que la simplicité des enfants les offensait au plus haut point. Clairement tous les baptistes s'opposent catégoriquement aux paroles du Seigneur Jésus: «Laissez les petits enfants, et ne les empêcher pas de venir à moi...» (Matthieu 19:14). Avec son baptême par immersion, Spilsbury s'en prenait à la théologie de l'Alliance du calvinisme, déclarant que l'aspect spirituel de l'Alliance éliminait complètement la possibilité à un enfant d'y participer. En d'autres mots, il envoya littéralement tous les enfants chez le diable. Il déclara que toutes autres formes de baptême étaient invalide, et que ceux qui baptisaient des enfants pactisaient avec l'Antichrist, ne réalisant pas que lui-même était un antichrist. Par cette déclaration agressive, il annulait toute la théologie calviniste qu'il prétendait maintenir en l'altérant sournoisement. Pour lui la mort de jeunes enfants était un mystère qui surpassait son raisonnement serpentin. Selon ce réprouvé elle n'avait aucun rapport avec l'Alliance de Dieu qu'Il fit avec son peuple dans son décret d'élection. Spilsbury était un hypocrite de la pire espèce, un vrai serpent, un démon réel enflammé par le feu de l'enfer qui dévorait l'âme d'enfants innocents. Quoiqu'il professait ouvertement le calvinisme, Spilsbury supportait artificieusement l'arminianisme des Jésuites et il y a la forte possibilité que lui-même était un Jésuite sous serment, un espion du pape de Rome. Il est très bien connu que les Jésuites détestaient le calvinisme avec une passion démoniaque et avait pour but de le détruire en infiltrant ses rangs. Quoiqu'il en soit, il est clair que les baptistes réformés ne sont pas les détenteurs de la vérité mais de la duplicité. Que certains hommes renommés comme John Gill (1697-1771), William Carey (1761-1834), et Charles Spurgeon (1834-1892) étaient des rangs de l'église baptiste réformée, ne signifie pas pour autant que cette église était de Dieu. Il y eut aussi de tels hommes dans l'église anglicane, dans l'église luthérienne, dans l'église presbytérienne, dans les églises mennonite, dans les églises des anabaptistes, dans les églises des moraves, dans l'église méthodiste, parmi les darbystes, les irvingiens, les quaquers ou trembleurs, les campbellites ou disciples de Christ, les adventistes du septième jour, les mormons, etc, etc... Il est évident que toutes ces prétendues églises ne sont pas de Dieu, et qu'elles sont plutôt des clubs sociaux avec quelques personnages flamboyants en leur sein qui projettent quelques étincelles scripturaires enrobées de notions préconçues qui éblouissent les crédules. Faut-il le mentionner de nouveau que si la fondation est défectueuse, tout le reste l'est aussi, même si la maison donne une belle apparence.

 

Pour plusieurs hérétiques, comme ceux de la secte des Darbystes, Jésus devint Souverain Sacrificateur seulement à la croix et non à son baptême, annulant ainsi toute l'efficacité de son ministère qui était, selon la révélation du prophète Daniel, d'une durée de trois ans et demi. Dans un tel cas tous les enseignements de Christ perdraient leur autorité et leur valeur, puisque le pouvoir de sa doctrine découle de sa consécration comme Souverain Sacrificateur des mains de Jean le Baptiste qui était lui-même sacrificateur de droit selon la loi, comme nous l'avons déjà mentionné. Les hérétiques font donc le jeu des pharisiens à qui Jésus dit: «Le baptême de Jean, d'où venait-il? du ciel ou des hommes? Or, ils raisonnaient ainsi en eux-mêmes: Si nous disons, du ciel, il nous dira: Pourquoi donc n'y avez-vous pas cru? Et si nous disons, des hommes, nous avons à craindre le peuple; car tous regardent Jean comme un prophète. Ainsi ils répondirent à Jésus: Nous n'en savons rien. Et moi, leur dit-il, je ne vous dirai pas non plus par quelle autorité je fais ces choses.» (Matthieu 21:25-27). Il est clair que l'autorité du Seigneur Jésus comme Souverain Sacrificateur provient de son baptême qui est lui-même un rituel de purification et de consécration de la loi donnée de Dieu à Moïse, donc venant du ciel. Cela est confirmé davantage dans le livre des Actes: «Vous savez ce qui est arrivé dans toute la Judée, après avoir commencé en Galilée, après la consécration que Jean a prêché. Comment L’ESPRIT DES VIVANTS a oint de sa Sainte Présence et de puissance Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient opprimés par la contrariété charnelle de la loi; parce que L’ESPRIT DES VIVANTS était avec lui.» (Actes 10:37,38; Bible Machaira 2016). Le baptême de Jean avait donc l'approbation divine pour établir Jésus comme Souverain Sacrificateur, et cela les pharisiens anciens comme modernes ne peuvent le tolérer. S'opposer à ce principe essentiel de la rédemption, le transposer, le déformer, ou le rejeter, est la norme des ennemis de la croix qui les conduit inévitablement à la perdition éternelle.

 

Pourquoi mettons-nous tant d'emphase sur le baptême par immersion dans un enseignement qui concerne le fait que Christ est notre Souverain Sacrificateur? Simplement pour la raison que le baptême par immersion est une attaque directe à la consécration de Christ comme notre Souverain Sacrificateur, ainsi qu'à la valeur du sacrifice de la croix. Cette doctrine néfaste fait du Seigneur Jésus un menteur, un pécheur et un faux Messie qui aurait violer les principes de la loi. Une doctrine dangereuse à ce point ne doit pas être tolérée, elle doit être condamnée et ses adeptes exposés. Nous sommes horrifiés lorsque nous pensons aux millions de prétendus chrétiens qui supportent et pratiquent cette fausse doctrine qui semble être inoffensive à leurs yeux. Si Christ a été baptisé par immersion, tout le plan de rédemption s'écroulerait en ruine, et il n'y aurait plus de sacrifice valide pour les péchés, il n'y aurait plus de salut possible puisque ces réprouvés tiennent pour profane le sang de l'Alliance: «quant à eux, ils crucifient de nouveau le Fils de Dieu, et l'exposent à l'opprobre.» (Hébreux 6:6); «De combien pires tourments pensez-vous [donc] que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, et qui aura tenu pour une chose profane le sang de l'alliance, par lequel il avait été sanctifié, et qui aura outragé l'Esprit de grâce?» (Hébreux 10:29; Bible Martin). Ces gens sont exclus de la grâce, ils ne peuvent plus revenir en arrière, ils ont passé le point de non-retour et en porteront la condamnation pour l'éternité.

 

La Parole de Dieu déclare clairement que le baptême de Christ n'était pas par immersion mais par aspersion ou effusion (Nombres 8:6,7; Ézéchiel 36:25-27). Le baptême est aussi vieux que la loi et la loi est remplie de purifications et de consécrations cérémonielles qui sont nulle autre que des baptêmes. Ce fait est CAPITAL. Le baptême de Jean-Baptiste n'était pas quelque chose de nouveau pour les Juifs. Depuis l'époque de Moïse, on connaissait des cérémonies de baptêmes. Il ne peut pas y avoir de doutes à ce sujet puisque le Nouveau Testament appelle les purifications et consécrations de l'Ancien Testament des baptêmes. Il est écrit en Hébreux 9:10: «Ce sont là des ordonnances charnelles, relatives seulement à des aliments, des boissons et diverses ablutions, et imposées jusqu'à un temps de réforme.». Le mot «ablution» est «baptismos», c'est-à-dire baptêmes. L'auteur inspiré de l'épître aux Hébreux, donc, parle des diverses sortes de baptêmes sous l'Ancienne Alliance de la loi. Il est crucial de noter que la loi n'a jamais commandé d'immersions, mais elle a commandé souvent des aspersions. Il n'y a donc aucun doute au sujet de la manière dont on baptisait, ces baptêmes se faisaient par aspersion. Il est significatif que le baptême, à son origine, était administré par aspersion, et non par immersion. A moins de découvrir des preuves irréfutables que cette façon de baptiser a été changée, nous sommes obligés de considérer que les autres baptêmes de la Bible furent accomplis par aspersion. Mais nulle part la Bible ne parle de tels changements. Au contraire, le Nouveau Testament lie constamment les baptêmes de l'Ancien Testament avec les baptêmes du Nouveau Testament. Le même mot est utilisé tout le long de la Bible. En plus, comme nous avons vu, le passage de Jean 1:31 indique clairement que le baptême d'eau était désigné uniquement pour manifester le Seigneur Jésus à Israël qui accomplissait la loi et les prophètes, et que son utilité cessa avec les pratiques ou ordonnances de la loi (Colossiens 2:14,22,23). L'histoire nous indique clairement que le baptême par immersion est issu de Gomorrhe, des Esséniens et des religions à mystères telles que le Mithraïsme et le culte d'Isis. En d'autres mots, le baptême par immersion est une perversion de la vérité, une contrefaçon insidieuse de son essence réelle. Dans les milieux traditionnels comme chez les Baptistes et les Réformés, la pression de groupe, l'intimidation, et l'influence de la pédanterie académique font leurs ravages parmi les ignorants et les crédules. Ces gens deviennent rapidement les pantins d'une théologie captieuse dite orthodoxe planifiée depuis des siècles afin d'en séduire le plus grand nombre. Tout indique que le christianisme, tel que généralement conçu, est à la dérive depuis si longtemps que les gens considèrent ses déviations comme étant la pure vérité.

 

Un aspect intéressant et souvent négligé est que l'expiation des péchés par notre Souverain Sacrificateur, le  Seigneur Jésus, est considérée comme un baptême dans les traductions classiques de la Bible. Nous lisons dans la Bible Martin, édition 1855, les passages de Matthieu 20:20-23: «20. Alors la mère des fils de Zébédée vint à lui avec ses fils, se prosternant, et lui demandant une grâce. 21. Et il lui dit: Que veux-tu? Elle lui dit: Ordonne que mes deux fils, qui sont ici, soient assis l'un à ta main droite, et l'autre à ta gauche dans ton royaume. 22. Et Jésus répondit, et dit: Vous ne savez ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je dois boire, et être baptisés du baptême dont je dois être baptisé? Ils lui répondirent: Nous le pouvons. 23. Et il leur dit: Il est vrai que vous boirez ma coupe, et que vous serez baptisés du baptême dont je serai baptisé: mais d'être assis à ma droite ou à ma gauche, ce n'est pas à moi de le donner; mais il sera donné à ceux à qui cela est destiné par mon Père.». Premièrement, beaucoup dans ces passages ne se trouvent pas dans les versions dénaturées de la Bible, tout simplement à cause que les textes enlevés gênent la position des réprouvés sur l'immersion. Si le mot «baptême» signifie toujours immersion, il y a de sérieux problèmes ici. Voici ce que ces passages diraient dans un tel cas: «Pouvez-vous boire la coupe que je dois boire, et être immergés de l'immersion dont je dois être immergé?». Il n'est pas difficile à voir qu'une telle traduction n'aurait absolument aucun sens et que l'immersion ne détient aucune validité scripturaire. Ce sont bien ici les termes «baptizo» et «baptisma» qui se trouvent dans le Grec de ces passages. Considérant que ces mots signifient aussi «laver» qui détient les synonymes de «blanchir, d'expier, d'innocenter», et que le mot source de «bapto» est un mot composé de «ba-apto» qui signifie proprement «prendre une charge, être engagé d'en haut» et qui porte le sens d'être «introduit en, assimilé à», nous obtenons l'enseignement précis de notre Souverain Sacrificateur, le Seigneur Jésus, qui a expié les péchés de ses élus, les blanchissants de toute culpabilité, les rendant ainsi innocents de toutes charges, étant engagé dans le Saint-Esprit qui vient habiter en eux. Voici ce qu'une traduction précise du Grec nous donne: «Alors la mère des fils de Zébédée s'approcha de lui avec ses fils, et l'adora en lui faisant une requête. Et il lui dit: Que veux-tu? Elle lui dit: Ordonne que mes deux fils, qui sont ici, soient assis l'un à ta droite et l'autre à ta gauche, dans ton royaume. Mais Jésus, répondant, leur dit: vous ne savez ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je dois boire, ou être introduits dans l'engagement que je dois expier? Ils lui dirent: Nous le pouvons. Et il leur dit: Il est vrai que vous boirez ma coupe, et que vous serez introduits dans l'engagement que je dois expier; mais d'être assis à ma droite et à ma gauche, ce n'est pas à moi à l'accorder; cela ne sera donné qu'à ceux à qui mon Père l'a destiné.» Matthieu 20:20-23; Bible de Machaira 2016).

 

LES AGISSEMENTS DE LA SAINTE PRÉSENCE

En rachetant ses élus selon le décret éternel de la Rédemption, Christ leur assura sa Sainte Présence qui viendrai habiter en eux. Comprenons que par Sainte Présence qu'il s'agit du Saint-Esprit, expression qui, dans la célèbre King-James anglaise est traduite par «Holy Ghost», ce qui en français donnerait «le Saint Fantôme». Puisqu'un fantôme est une présence, il convenait de traduire cette expression par «Sainte Présence» afin de demeurer fidèle au Texte Originaux. Il s'agit évidemment de la présence de Dieu qui est l'Esprit Éternel manifesté dans la chair comme Fils, Christ étant ainsi l'enveloppe visible du Père invisible qui est en Lui. Le Seigneur Jésus dit Lui-même à ses disciples avant son arrestation pour être condamné à la mort sur la croix: «Et je prierai le Père, qui vous donnera un autre Conseiller, pour demeurer éternellement avec vous, l'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, parce qu'il demeure avec vous, et qu'il sera en vous. Je ne vous laisserai point orphelins; JE VIENS À VOUS. Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous me verrez; parce que je vis, et que vous vivrez.» (Jean 14:16-19). En d'autres mots, Jésus avait promis à ses disciples qu'il reviendrai après sa mort le jour de la Pentecôte, et puisque Dieu n'est pas menteur comme les hommes c'est exactement ce qui se produisit. Il s'agit évidemment ici du retour de Jésus-Christ sous une forme spirituelle glorifiée et exaltée. Ce qui veut dire que le Saint-Esprit est Jésus Lui-même retourné à sa gloire première dans son ministère d'exaltation, afin d'ouvrir la porte de son Royaume éternel à ses élus par sa Sainte Présence qui venait habiter en chacun d'eux. Sur ces choses l'apôtre Paul nous dit: «Or, L’ADMIRABLE Jésus est l'Esprit; et où est l'Esprit de L’ADMIRABLE, là est la liberté. Ainsi nous tous qui, le visage découvert, contemplons dans l'Écriture, comme dans un miroir, la gloire de L’ADMIRABLE, nous sommes transformés à son image, de gloire en gloire, comme par l'Esprit de L’ADMIRABLE... C'est pourquoi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair; si même nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus ainsi. Si donc quelqu'un est en Christ, il est d'une différente création; ce qui a été depuis l'origine [de l'homme] n'existe plus; voici, toutes choses existent différemment. (2 Corinthiens 3:17,18; 5:16,17; Bible Machaira 2016).

 

Cela va sûrement en frustrer un grand nombre, mais Jésus ne reviendra jamais puisqu'il est déjà revenu pour habiter le cœur de ses élus afin de les transformer en son image au grand jour du rassemblement des élus en un seul Corps qui révélera Christ aux yeux du monde entier, en une fraction de seconde, alors viendra le jugement final de la race humaine au même moment, ce qui sera la dernière apparition de Christ en ce monde dans la totalité de ses élus, puis viendra la fin (1 Thessaloniciens 4:14-17), les étoiles tomberont du ciel et la terre avec tout ce qu'elle contient sera détruite (2 Pierre 3:10). Or Jésus serait-il menteur lorsqu'il dit: «JE SUIS avec vous tous les jours jusqu'à l'achèvement du siècle. Amen!» (Matthieu 28:20). Jésus n'est jamais parti puisqu'Il est encore avec nous depuis le jour de la Pentecôte, mais ses élus seuls peuvent le voir car Il habite en eux, tout comme l'apôtre Paul dit: «Le mystère qui était caché dans tous les siècles et dans tous les âges, mais qui est maintenant manifesté à ses saints élus; à qui L’ESPRIT DES VIVANTS a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils; savoir: Christ en nous, l'espérance de la gloire.» (Colossiens 1:26,27). Ceux qui attendent encore le retour de Jésus pour établir son Royaume sur la terre vont attendre longtemps, même éternellement, car par cette fausse espérance ils indiquent que la Sainte Présence de Christ n'habite pas en eux, ils sont des étrangers du Royaume éternel, des imposteurs, c'est à dire des exclus de la grâce réservés pour la perdition éternelle.

 

Plusieurs aussi parlent du don du Saint-Esprit comme s'Il serait Lui-même le don par excellence. Mais cette notion est fausse, elle est due à une méchante lecture de Actes 2:38,39. Or le Saint-Esprit n'est pas un don, Il est une attribution de Christ assignée à ses élus seuls, la prérogative de sa Sainte Présence en eux. Nul part dans la Bible sommes-nous dit qu'il nous faut rechercher le don ou le baptême du Saint-Esprit, ou que le Saint-Esprit Lui-même serait le don par excellence. Nous sommes dans les temps périlleux d'une spiritualité extravagante sans restreinte qui déforme subtilement et adroitement le message des Saintes-Écritures dans le but de se donner de la crédibilité aux yeux des crédules. La nécessité s'impose donc d'expliquer en quoi consiste le sujet de recevoir le don du Saint-Esprit en face d'une théologie absurde et nébuleuse qui se propage de plus en plus par les pentecôtistes et les charismatiques. Dans nos temps moderne d'une apostasie globale, les gens sont plus intéressés dans les dons du Saint-Esprit que dans le don du Saint-Esprit. Il nous faut donc mettre les choses au clair. Regardons les passages de Actes 2:38,39 dans une traduction classique, celle de la Bible Ostervald 2008: «Et Pierre leur dit: Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse a été faite à vous et à vos enfants, et à tous ceux qui sont éloignés, autant que le Seigneur notre Dieu en appellera.». Il est évident avec cette traduction, commune à presque toutes les versions de la Bible, qu'il est facile de sauter à la conclusion qu'une personne doit recevoir le don du Saint-Esprit. Mais une lecture plus attentive nous indique autrement. Le texte ne nous dit pas qu'il faut recevoir le don du Saint-Esprit, mais que le don du Saint-Esprit est «la rémission de ses péchés». Le même principe se trouve dans Éphésiens 2:8 qui se termine de la même façon: «Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi; et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu.». Il est évident ici que Dieu n'est pas le don, mais la foi du salut par la grâce. Cela nous indique que des millions de prétendus chrétiens se trompent et qu'ils ont été séduits par une théologie captieuse qui veut le monopole de la foi et des consciences.

 

L'un des plus grands dangers de nos jours est l'affirmation que l'expérience centrale et déterminante du croyant n'est pas tant la conversion qu'une «deuxième expérience» ou «deuxième bénédiction» appelée à tort «le baptême dans l'Esprit» qui est en réalité «un baptême mystique» ou «baptême spirite», baptême de gens qui recherchent des sensations fortes. Le théologien Clark Pinnock, qui ne cache pas sa sympathie pour le néo-pentecôtisme, écrit: «Un élément fondamental de la théologie pentecôtiste est l'affirmation que le croyant doit chercher, après sa conversion, un "baptême de l'Esprit' pour obtenir une pleine puissance dans le service chrétien et pour recevoir tous les dons charismatiques nécessaires.» (Holy Spirit Baptism, p. 10). Le mouvement charismatique a d'une façon générale repris cette thèse extravagante. Cet enseignement est si fondamental que, si on ôte cette doctrine, ce qui reste n'est plus du néo-pentecôtisme. On laisse entendre qu'il existe deux baptêmes: celui du Christ qui n'est qu'un simple rite d'adhésion au christianisme, et le baptême de l'Esprit qui confère le Saint-Esprit, ou au moins une mesure du Saint-Esprit de loin supérieure à celle qu'on peut posséder avant. Remarquons que ce Saint-Esprit est celui de la troisième personne dans la trinité chimérique de la prétendue orthodoxie, et donc un faux Esprit. Cette thèse est complètement fausse et contredit l'Écriture Sainte qu'elle falsifie dans le but de se donner de la crédibilité. L'Écriture Sainte atteste l'existence de nombreuses bénédictions et d'expériences multiples, mais elle ne connaît pas d'événement au cours duquel le chrétien serait appelé à recevoir une mesure supplémentaire, voire extraordinaire du Saint-Esprit. Le pécheur est appelé à la croix pour recevoir la repentance et la foi. Une fois converti par la puissance de Dieu, c'est-à-dire régénéré par le Saint-Esprit, il croisse dans la foi, l'espérance et la résignation, et est revêtu de toutes les armes de Dieu, se laissant gouverner par le Saint-Esprit pour en porter les fruits qui sont «le renoncement, la joie, la paix, l'endurance, la bienveillance, la compassion, la fidélité, l'honnêteté, la discipline.» (Gal. 5:22.23). Il lui est demandé, par la puissance de la Sainte Présence de Christ en nous, de lutter contre le péché en regardant sa défaite à la croix, de rechercher la sanctification obtenue en Christ dans son sacrifice parfait qui nous met à part pour obtenir toutes les bénédictions de la grâce, et de combattre pour la foi et la vérité dans l'assurance d'une victoire certaine déjà accomplie en Christ. C'est cela, la vie chrétienne, elle est la certitude ou l'assurance que Christ a tout accomplit pour nous et que nous devons nous reposer sur ce fait sans y ajouter quoique ce soit. L'insatisfaction des réprouvés qui les pousse à rechercher quelque chose de surplus est l'assurance de leur retranchement de la grâce et de leur perte.

 

La Bible fait, bien sûr, dans la période apostolique, état d'expériences extraordinaires que Dieu accorde à qui il veut et quand il le veut; mais elle ne parle jamais d'une expérience extraordinaire et bien définie qui devrait suivre par après et par laquelle les croyants devraient s'efforcer d'expérimenter et qui leur permettrait d'accéder à un stade de spiritualité plus élevé, leur assurant une puissance particulière pour la vie et le service chrétiens et les dotant de la plénitude de l'Esprit. Une telle expérience serait du mysticisme et non du christianisme. Lorsque l'expérience a la prépondérance, nous avons quitté le domaine de la foi pour celui de la défiance. Quand le Christ et les apôtres exposent le plan de salut divin (notamment dans les épîtres de Paul), ils ignorent entièrement cette prétendue étape dans l'existence du chrétien. La plénitude de l'Esprit est accordée au moment même de la conversion lors de notre régénération, car le Saint-Esprit ne se laisse pas morceler et ne fait aucune discrimination dans l'attribution de ses dons de la grâce; il s'agit simplement de vivre dans cette plénitude par son agissement en notre cœur, nous fortifiant dans la connaissance, la foi ou assurance en Christ et de Christ, et la résignation à la vérité révélée dans les Saintes-Écritures.

 

La Bible enseigne que la Pentecôte (Actes 2:1-4) est un événement unique dans l'histoire, comme la création ou comme la mort et la résurrection du Christ, évènement déjà accomplit une fois pour toutes et dans laquelle nous entrons par la foi ou assurance de Christ qui nous est attribuée pour devenir la nôtre. Toutes les promesses des Évangiles sur la venue de l'Esprit ne sont possible qu'à partir de ce moment précis (Jean 7:39;16:7). En plus, 1 Corinthiens 12:13 enseigne clairement que le baptême de l'Esprit a pour objectif de nous intégrer au Corps du Christ afin que nous devenions un avec lui dans sa mort et sa résurrection pour que nous participions à sa gloire éternelle (Jean 17:21,22). Un homme peut-il être chrétien sans faire partie du Corps de Christ? Impossible! «Si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, il ne lui appartient pas». Nous voyons ainsi que Actes 2:37-42 décrit un événement unique dans l'histoire du christianisme, le Saint-Esprit fait résidence dans les cœurs de chaque élu qui est donné par la grâce de renaître à une nouvelle vie, afin de reconsidérer sa position face à Christ sur la croix dans la confiance que Dieu seul peut le pardonner et le pardonnera définitivement en Christ. De là découle toutes les bénédictions ou plénitudes de la grâce. Ainsi, selon la Parole de Dieu, si un homme n'est pas baptisé dans l'Esprit, c'est à dire «assimilé dans la Sainte Présence de Christ» lors de sa conversion par la puissance de Dieu, il n'est pas chrétien (1 Corinthiens 12:13), et si un homme n'a pas le Saint-Esprit, il n'appartient pas à Christ (Romains 8:9-11). Le baptême du Saint-Esprit chez les pentecôtistes et les charismatiques n'est pas celui mentionné dans le Nouveau Testament, mais une contrefaçon mystique qui en séduit un grand nombre. Le fait qu'il est séparé de la conversion initiale pour en faire une seconde expérience, indique qu'il est un retranchement de la grâce fondamentale du salut qui fait de nous des enfants de Dieu en nous incorporant au Corps de Christ. Cette doctrine est clairement un blasphème contre le Saint Esprit.

 

On sait que l’Esprit est traditionnellement symbolisé par la colombe. Ce symbolisme est utilisé dans les Évangiles, par exemple dans Matthieu 3:16-17. Jésus est donc le Fils bien-aimé de l’Esprit-Saint, c'est à dire du Père qui est Esprit et dont le Fils est la manifestation dans la chair, l'enveloppe visible du Père invisible. À noter dans ces textes de Matthieu que le Père qui est l'Esprit éternel, n’a pas engendré son Fils bien-aimé, mais qu’il confirme son ministère comme Souverain Sacrificateur pour le rachat de ses élus. Toutefois la mention du symbole d'une colombe n'est pas réservée aux Saintes-Écritures. Nous retrouvons l'image de la colombe dans plusieurs pseudépigraphes: dans l’Évangile de Thomas et particulièrement dans l’Évangile aux Hébreux qui met dans la bouche de Jésus ces mots: «Ma Mère, l’Esprit.» Ce symbolisme nous réintroduit d’emblée dans le monde de la «Déesse» ou «Reine du ciel» du paganisme. Ainsi il est écrit par le prophète Jérémie: «Ne vois-tu pas ce qu'ils font dans les villes de Juda et dans les rues de Jérusalem? Les fils ramassent le bois, les pères allument le feu, et les femmes pétrissent la pâte, pour faire des gâteaux à la reine des cieux et des libations à d'autres dieux, afin de m'offenser.» (Jérémie 7:17,18). Il s'agissait ici d'Astarté qui chez les romains devint Diane et Vénus, et en Grèce elle devient Aphrodite symbolisée, à l’époque de Jésus, par la colombe. Ce symbolisme de l’oiseau représentant la Déesse s’avère très ancien, il tire sa source de l'ancienne Babylone avec Nimrod le rebelle et sa femme Sémiramis qui furent déifiés: il a été retrouvé à Chypre, en Crète, en Égypte, à Mergarh, en Syrie, à Ougarit, à Mari, en Anatolie, en toute l’Europe, à Sumer, en Palestine, et même dans les Amériques, particulièrement au Mexique parmi les Aztèques sous le nom de Coatlicue la «mère des dieux», ayant donné naissance à la lune, aux étoiles et au dieu du soleil et de la guerre.

 

De nombreux mythes racontent qu'un dieu combat la «Déesse Mère» pour l’abattre, elle, et ses fidèles, et de lui «couper les ailes». Le but de ce combat était d’abattre la «Déesse Mère» ou «Déesse Oiseau» dont les ailes symbolisent le divin, de façon à renverser sa royauté divine et à la réattribuer à «un père» divin. Ces mythes représentaient la destruction du culte idolâtre de la «Reine du ciel», culte qui fut reformé et adapté dans le catholicisme pour devenir le culte de la Madone qu'on prétendait être Marie, la mère de Jésus qu'ils déclarèrent être «la mère de Dieu» et qui devient «la mère Dieu» lorsque la préposition «de» est enlevée. On y voit clairement la duplicité du langage pour rétablir subtilement l'ancien culte idolâtre à la «Reine du ciel». La signification du symbolisme de la colombe était parfaitement compréhensible au temps de Jésus, puisque ce symbolisme de la «Reine du ciel» était toujours utilisé dans les religions à mystères, tant en Grèce, qu’en Égypte et dans tout le Proche-Orient, où elle est nommée la Mère divine, la Colombe, Âme du Monde qui, par subterfuge, devint la personne du Saint-Esprit dans la Trinité ecclésiastique nicéenne de trois personnes en Dieu. L'Égypte est particulièrement visé ici car sa ville capitale, Alexandrie, qui était aussi la Capitale de l'idolâtrie dans l'ancien monde, était aussi l'endroit où habitèrent Origène, Arius, et Athanase, ce dernier jouissant d'une grande influence au Concile de Nicée où fut élaboré premièrement l'hérésie de trois personnes distinctes en Dieu. Athanase fut en effet celui qui proposa que la Trinité soit composée du Père, de la Mère, et du Fils, et puisque le symbole de la «Mère déesse» était la colombe, la formulation devint le Saint-Esprit qui est aussi représenté sous la forme d'une colombe, ce qui convenait très bien aux païens comme aux chrétiens nominatifs de l'époque. Ce faux «Saint-Esprit», troisième personne d'une trinité fantaisiste, est celui du christianisme contrefait moderne.

 

FAUSSE REPENTANCE POUR UN FAUX SALUT

Dans la théologie putride des évangéliques, ce qui inclue toutes les sectes du christianisme contrefait moderne, la repentance est une condition essentielle pour recevoir le don du Saint Esprit. D'après eux sans repentance le salut est impossible. Comprenons que dans cette théologie fétide, la repentance est une faculté de la volonté humaine à changer d'avis pour choisir une nouvelle direction. Aucun évangélique ne dénierait ce point sauf de désavouer que leur théologie est fétide. Mais on rencontre de sérieux problèmes avec cette notion qu'on ne peut considérer autrement qu'abominable pour les raisons suivantes:

 

1- Le cœur de l'homme est tortueux par dessus toutes choses, c'est à dire que sa nature humaine est entièrement corrompue et n'est aucunement digne de confiance, sa volonté est esclave de la chair et du péché et elle ne peut choisir par elle-même de faire le bien et de se tourner vers Dieu, elle est spirituellement morte et un mort ne peut choisir de se repentir. Tout ce qu'il peut faire est de demeurer immobile et de dégager une odeur déplaisante, car telle est l'odeur du péché.

 

2- La Bible enseigne clairement que nous sommes sauvés par la grâce et non par la repentance, autrement on mettrait le chariot avant les bœufs et on renverserait la signification du salut, ce qu'ils ne se gênent pas de faire à leur propre perte. La grâce du salut est inconditionnelle envers les élus, autrement elle ne serait plus une grâce mais un salaire mérité et le salut serait par les œuvres.

 

3- La vraie repentance, selon les Écritures, n'est pas de l'homme mais de Dieu, ce qui veut dire que les évangéliques sont des menteurs et des imposteurs qui déforment la révélation de la vérité: «Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous avez fait mourir, en le pendant au bois. Dieu l'a élevé à sa droite, comme le Prince et Sauveur, afin de donner à Israël la repentance et la rémission des péchés.» (Ac. 5:30,31) - La Parole de Dieu est claire sur ce sujet, c'est Jésus qui donne la repentance, elle ne vient pas de l'homme ni d'aucune capacité de sa volonté, elle est uniquement de Dieu. «Alors, ayant entendu ces choses, ils s'apaisèrent et glorifièrent Dieu, en disant: Dieu a donc aussi donné aux Gentils la repentance, afin qu'ils aient la vie.» (Ac. 11:18) - Le témoignage de la vérité est attesté par un deuxième témoin, c'est Dieu qui donne aux Gentils, les non Juifs, la repentance, elle ne vient pas de l'homme car son cœur est corrompu. Si «la repentance est envers Dieu» comme le déclare Actes 20:21 c'est qu'elle vient de Dieu et se dirige toujours vers lui, il ne peux en être autrement car elle est un don de Dieu qu'il accorde à ses élus pour la rémission de leurs péchés. En aucune façon est-elle le don de l'homme à Dieu pour justifier son prétendu «choix de croire» avec lequel il dérobe Dieu de sa gloire. «Car la tristesse qui est selon Dieu, produit une repentance à salut, et dont on ne se repent jamais; au lieu que la tristesse du monde produit la mort.» (2 Cor. 7:10).

 

Un troisième témoin s'ajoute pour déclarer que Dieu est celui qui donne une tristesse d'esprit par laquelle il produit la repentance dans le cœur d'une personne pour le salut de son âme. Une telle efficacité merveilleuse ne provient pas du cœur tortueux de l'homme ni de sa volonté dépravée, car tout ce qui vient de l'homme produit la mort. En d'autres mots, la repentance chez les évangéliques et toutes les sectes dites chrétiennes comme chez les baptistes, les pentecôtistes et les charismatiques est une fausse repentance qui produit la mort et assure leur perdition. Ajoutons que 2 Tim. 2:25 dit clairement que c'est «Dieu qui donne la repentance et qui fait connaître la vérité», cela ne viens pas de la volonté de l'homme pour qui la repentance ne serait qu'une faculté intellectuelle et émotionnelle par laquelle il peut parvenir à la connaissance de la vérité. Puisque la repentance est un don de Dieu, il est évident que son Saint Esprit doit être présent dans la personne pour la produire ou l'engendrer, c'est à dire que la repentance vient après la réception du Saint Esprit et non avant comme l'enseigne le christianisme contrefait moderne. La repentance fait partie des mérites du sacrifice de la croix qui nous sont attribués gratuitement par la puissance du Saint Esprit avec la foi, l'espérance, et l'amour de Dieu qui est un renoncement ou résignation. La vérité des évangéliques est donc exposée comme une duplicité subtile et raffinée qui pourrait séduire les élus si cela serait possible, mais ceux qui tombent sous son charme sont plutôt les réprouvés destinés à la perdition éternelle. Leur Saint Nébuleux n'a aucune puissance sur les vrais enfants de Dieu car ils sont gardés et protégés par la Sainte Présence de Christ qui est Dieu au-dessus de toutes choses, et aucun des siens ne sera perdu.

 

Or il est capital de comprendre dès le début que la repentance n’est pas une œuvre que nous faisons pour gagner le salut. Mais les Évangéliques disent qu'une personne «doit faire œuvre de repentance», que celle-ci est «une résolution, un sentiment, un désir, une décision personnelle qui implique notre responsabilité», en d'autres mots, pour les Évangéliques, il est clair et hors de tout doute que «la repentance est une contribution du croyant à son salut», et cela est indéniable dans ce que nous avons vu de leur position dans laquelle l'homme demeure maître de son destin par son action de choisir. Dieu serait donc impuissant, il serait incapable d'agir dans le cœur de l'homme et de le sauver sans cette noble contribution à son salut. Selon cette position des Évangéliques, l'homme serait donc le maître de Dieu et non Dieu le Maître de l'homme, puisque l'homme est celui qui décide de croire et de se repentir afin de revenir à la vie ou «naître de nouveau». Si vous croyez cela, nous vous suggérons de vous rendre dans un salon funéraire, de vous asseoir devant un cadavre et d'attendre qu'il dise: «Je me repens et je crois», et alors vous serez justifié de votre position insensée.

 

Ah ces nobles aspirations de la dignité humaine qui abaissent Dieu dans la poussière de notre humilité et le rendent esclave de nos moindres désirs, sûrement le ciel se réjouit de voir que nous sommes responsables de nos actions en prenant toujours les bonnes décisions face à notre salut, car sans nous Dieu demeure totalement impuissant. Celui qui a créé les cieux et la terre et qui a tissé notre corps dans le sein de notre mère, ne peut rien faire sans notre permission. Ah que l'homme est grand et tout-puissant, que tous ses efforts soient loués dans la majesté de sa dignité, car il est le maître de son destin et rien, absolument rien ne peut contrarié son libre-choix honorable, Dieu même doit plier le genoux devant sa gloire et admettre sa défaite car l'homme est devenu souverain sur la vie et sur la mort, «il est devenu comme l'un de nous», dit Dieu (Gen. 3:22).

 

Nous espérons que vous êtes assez intelligent pour reconnaître le sarcasme dans ce que nous venons de dire, car aucun christien authentique ne penserait de la sorte, nous utilisons cette forme d'expression seulement pour faire un point afin de démontrer la stupidité d'une telle position. Or contrairement à ce que disent les Évangéliques, personne ne peut se repentir et venir à Dieu par ses propres efforts ou désirs de venir, personne n'a la capacité de se repentir, et personne ne peut choisir de croire. La Bible nous dits clairement que nous avons tous péché et que «le salaire du péché c'est la mort» (Rom. 6:23), ce qui veut dire qu'avant d'être donné la grâce du salut, nous sommes tous morts spirituellement comme l'affirme l'apôtre Paul: «vous étiez morts dans vos offenses et dans vos péchés» (Éph. 2:1), mais Dieu «nous a rendus à la vie ensemble en Christ» (Éph. 2:5). La mort spirituelle tout comme la mort physique et éternelle est le lot de tous les êtres humains. A cause du péché qui est sur tous les hommes, nous naissons dans la mort et nous allons tous vers la mort éternelle. Ces choses ne sont pas difficile à comprendre, du moins pour ceux qui ont vraiment l'Esprit de Christ.

 

Il est simple de comprendre qu'un mort ne peut rien faire, sauf sentir la corruption, il n'a aucune puissance, il n'a pas la capacité d'agir et encore moins de croire et de se repentir. On a qu'à se donner la peine de regarder la mort et la résurrection de Lazare (Jean 11:1-44) pour en comprendre toutes les implications. Il était mort depuis quatre jours, son corps était déjà en décomposition, il est évident qu'il n'avait pas la capacité de croire et de se repentir, ni pouvait-il se lever et aller vers Christ. Il a fallu un miracle, il a fallu qu'il soit recréé, il a fallu que Christ l'appel d'entre les morts et cet appel était irrésistible, elle était la vie même. Lazare ne put faire autrement que de revenir à la vie et aller au devant de Christ, car Christ est la Vie, il est le Créateur, le Dieu Tout-Puissant, et aucun des élus ne peut résister à son appel, ni le voudrait-il, cela est entièrement impossible. La créature peut-elle dire au Créateur qu'elle ne veut pas être créée, peut-elle lui dire qu'elle préfère se créer toute seule ou encore contribuer à sa propre création ? Évidemment que non ! Les Évangéliques ont beaucoup à apprendre de cet exemple merveilleux sur Lazare qui nous est donné dans les Saintes-Écritures. Puisque la Bible est l'autorité suprême en tout ce qui concerne la foi du chrétien (Rom. 10:17), du moins pour le chrétien authentique, il faut sérieusement se demander où les Évangéliques prennent la notion insensée qu'ils ont la capacité de croire et de se repentir et de contribuer ainsi à leur salut, lorsque la Bible dit que nous sommes tous morts à cause du péché qui est en nous depuis la chute en Éden ? Auraient-ils une Bible que nous ne connaissons pas, un texte secret et caché connu seulement d'eux ? Nous en doutons fortement. Quelle est donc cette obsession pathologique avec eux de toujours vouloir refuser de reconnaître la souveraineté totale de Dieu dans le salut et la sanctification ?

 

On ne peut que vomir cette abomination lorsque nous réalisons que ce sont de tels gens qui proclament l'amour de Dieu et la repentance, aussi il faut nous méfier et avoir du discernement afin de ne pas être séduit par de tels imposteurs, car évidemment ils ne peuvent faire autrement que de tordre le sens des Saintes-Écritures. Aussi étonnant et incompréhensible que cela puisse être à un vrai chrétien, ces gens préfèrent réellement la mort à la vie, les ténèbres à la lumière, la duplicité à la vérité. Même que dans les délires de leurs dérèglements ils voient l'inverse de la réalité et s'imaginent être dans la vérité, triste situation qui contribue à la perte de millions d'âmes. Cherchez à les redresser et vous récolterez les foudres de l'enfer, des flammes de diffamations et des pluies d'invectives. Mieux les laisser rôtir dans leurs indispositions malveillantes que de tenter d'en réchapper un seul, ils récolteront leur salaire en dû temps.

 

Comme nous avons vu, il faut littéralement un miracle pour qu'un mort revienne à la vie, ce qui veut dire qu'aucun de nous ne peut se lever, croire ou se repentir, il faut absolument que Dieu nous attire à Lui ou selon l'original «que Dieu nous ai choisi d'avance» (Jean 6:44), il faut recevoir l'appel irrésistible de Dieu pour revenir à la vie, autrement nous demeurerions tous dans la mort et porterions la peine de nos péchés éternellement. Il faut revenir à la vie pour croire, un mort ne peut croire pour revenir à la vie, car il est mort et ne peut rien faire. En d'autres mots il faut déjà être née de nouveau pour obtenir la foi et la repentance, et non l'inverse comme se l'imaginent les réprouvés.

 

Dans Actes 5:31; 11:18 et 2 Timothée 2:24,25, nous voyons que la repentance est quelque chose que Dieu donne – elle est seulement possible par l’effet de Sa Grâce, en fait la repentance fait partie de l'appel irrésistible, elle ne peut en être séparée, en d'autres mots la repentance est l'évidence de la nouvelle naissance, la confirmation d'être régénéré d'en haut par la puissance de Dieu. Elle ne vient pas avant le salut car elle fait partie elle-même du salut par grâce, elle est la phase active de la grâce qui porte nos regards constamment vers la croix afin que nous y reconnaissions Celui seul qui peut nous sauvé, et que nous soyons attribué les mérites de son sacrifice parfait. En d'autres mots, comme nous allons voir plus loin et avec plus de détails, le sujet de la repentance est Christ lui-même et non pas nous, ni nos péchés ni notre foi. Personne ne peut se repentir si ce n’est Dieu qui le fait en nous et pour nous. Tout dans le salut - y compris la repentance et la foi - dépend de Dieu qui nous attire à Lui selon son plan d'élection, nous ouvre les yeux, et change ou convertit nos cœurs car nous n'avons pas la puissance de nous convertir nous-mêmes. La patience de Dieu nous pousse à la repentance (2 Pierre 3:9), tout comme Sa bonté (Romains 2:4).

 

Un sujet qui peut nous aider davantage à comprendre la repentance est le salut des enfants, sujet sensible et très mal compris par la majorité des gens qui se disent chrétiens. Croyez-vous au fond de votre esprit, que Jésus ait oublié les enfants ? Pensez-vous que la Justice Divine soit telle qu'elle oublie le salut des tous petits, de ceux que l'on considère innocents à cause qu'ils n'ont pas connu encore la corruption de la vie ? fussent-ils morts avant même d'être nés, ou après avoir vécu seulement que très peu de temps à cause d'une maladie ou d'un accident ? Pensez vous que les enfants de parents chrétiens sont sauvés, ou est-ce que tous les enfants sans exceptions le sont à cause de leur innocence ? Que pensez-vous que Jésus voulait dire lorsqu'il serrait les enfants contre son cœur, et qu'il déclarait que pour avoir part à son royaume il fallait être comme eux ? Savez-vous vraiment en quoi consiste le salut des enfants ? Ces questions sont légitimes et demandent des réponses. Il est tout à fait normal pour des parents sain d'esprit de vouloir tout ce qui est bien pour leurs enfants, incluant le salut de leurs âmes pour ceux qui sont de foi chrétienne. Toutefois un grand nombre de théologiens ce sont penchés sur ces questions à travers l'histoire, mais très peu ont donnés des réponses satisfaisantes et solidement bibliques.

 

Dès sa conception, l’embryon est un être humain vivant formé par Dieu lui-même dans le sein de sa mère, ce que plusieurs nomment «le miracle de la vie». Ceci est l'évidence que l'avortement est un meurtre et que les tueurs de bébés subiront les pires souffrances de l'enfer. Le roi David s'exprime ainsi sur ce sujet: «Car c'est toi qui as formé mes reins, qui m'as façonné dans le sein de ma mère. Je te loue de ce que j'ai été fait d'une étrange et merveilleuse manière; tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien. Mes os ne t'étaient point cachés, lorsque j'étais formé dans le secret, ouvré (fabriqué) comme un tissu dans les lieux bas de la terre. Tes yeux m'ont vu, lorsque j'étais comme une masse informe, et sur ton livre étaient inscrits tous les jours qui m'étaient réservés, quand aucun d'eux n'existait. Que tes pensées me sont précieuses, ô Dieu, et combien le nombre en est grand!» (Psaumes 139:13-17; Bible Ostervald 1996) Cette belle description, presque poétique de la prédestination et de la création d'un être humain dans le sein d'une femme, peut facilement nous faire oublier que David avait dit aussi auparavant: «Voilà, j'ai été formé dans l'iniquité, et ma mère m'a conçu dans le péché.» (Psaumes 51:7)

 

Pouvons-nous dire que nous avons été créés avec le libre-choix, comme le proclament les Évangéliques ? Évidemment que non, car David dit: «sur ton livre étaient inscrits tous les jours qui m'étaient réservés». Nous n'avons donc pas le choix de naître, de vivre, et de mourir, tout a été prédestiné d'avance pour chacun de nous. On voudrait nous faire croire qu'une fois devenu responsable, nous avons le libre choix de déterminer notre vie comme bon nous semble. Mais encore là la Parole de Dieu intervient pour nous redresser avec la vérité: «Éternel! je connais que la voie de l'homme ne dépend pas de lui, et qu'il n'est pas au pouvoir de l'homme qui marche, de bien diriger ses pas.» (Jérémie 10:23) La responsabilité de l'homme dans le sens biblique, et non dans le sens évangélique, est de dépendre de la vérité et non d'en être indépendant. La dépendance est le fait d'être sous l'autorité, sous l'influence de quelqu'un, d'être à sa merci, elle signifie être sous la protection d'une autre personne par manque d'autonomie. Avoir la vie c'est être dépendant de Celui qui est Lui-même la Vie, à savoir Jésus-Christ.

 

Or être autonome signifie exactement le contraire, le terme signifie proprement être indépendant, être souverain, ou encore être maître de nos actions, de nos pensées et de nos paroles. Mais le chrétien réel ne peut faire autrement que d'être dépendant de Dieu, tandis que l'imposteur est indépendant, il se veut souverain et maître de sa vie et de ses décisions. La notion de dépendance est essentielle dans la repentance, elle en est l'essence même et cela est important de le réaliser si nous voulons comprendre vraiment en quoi consiste cette dernière. La dépendance n'est pas une faculté de la volonté humaine, elle ne repose pas sur nos désirs ni nos efforts, elle dépend entièrement d'une force extérieure à nous, d'une autorité qui est au-dessus de nous pour nous supporter et nous diriger, tout comme un père supporte et dirige ses enfants, tout comme un berger soigne et dirige ses brebis.

 

Maintenant, en ce qui concerne les petits enfants, ils n'ont pas la faculté intellectuelle de faire des choix, et cela pose un sérieux problème à la doctrine des évangéliques pour qui la repentance, la foi, et le salut consiste à exercer un libre-choix ou une décision personnelle, ainsi qu'une obéissance et une persévérance dans l'observation de la loi de Dieu. En poursuivant leur logique insensée, cela voudrait dire que tous les enfants sans exception sont perdu et destiné à l'enfer éternel, car ils ne sont pas responsables et n'ont pas la faculté intellectuelle pour croire afin d'être sauvé. Selon eux et plusieurs autres, la responsabilité est le facteur déterminant dans le salut, c'est à dire qu'ils font de la foi et de la repentance des facultés intellectuelles sans lesquelles il serait impossible d'être sauvé.

 

Heureusement nous savons qu'une telle doctrine n'est pas biblique, malheureusement elle se répand partout dans le monde entier. Ainsi nous voyons les pentecôtistes sur un site Internet apostat qui se nomme «le Top Chrétien» et que l'on peut en toute franchise nommer «le Top Crétin», déclarer: «Un enfant doit donc passer par la repentance et la conversion pour ensuite obéir aux commandements du Seigneur. Il a une décision personnelle à prendre: accepter Jésus dans son cœur.» Telle est la doctrine aberrante d'un christianisme contrefait. Demandez à un nourrisson de deux ou trois mois s'il veut «accepter Jésus dans son cœur», et vous allez voir ce qu'il va vous répondre: «Gaga-Googoo», ce qui interprété, selon les experts en linguistique bébéologique charismatique, comme voulant dire «tu as perdu la boule mon pote». Or si la foi est une faculté intellectuelle engendrée de notre responsabilité, comme ils le proclament, cela voudrait dire qu'elle est une aptitude commune de la nature humaine déchue qui est esclave de la chair et du péché (Romains 7:18-25), et non pas un don de Dieu comme les Saintes-Écritures affirment qu'elle l'est (Éphésiens 2:8,9; Philippiens 1:29; Rom. 10:17); même que la Bible affirme clairement qu'il faut être destiné à la vie éternelle pour être capable de croire (Actes 13:48), ce qui élimine un grand nombre de gens qui disent avoir la foi.

 

Clairement, ce qui ressort de tout cela, est que la foi, la repentance, et le salut dépendent entièrement de Dieu et de son décret d'élection, non de l'homme, de ses choix et de ses efforts. Dieu a choisi ou prédestiné ceux qui étaient pour être sauvés en Christ depuis avant la fondation du monde. Cela est le seul point valide et biblique qui répond au salut des enfants comme de tous les élus. Un enfant, qu'il soit encore dans le sein de sa mère, un jeune nourrisson ou un adolescent, est sauvé sur la base de l'élection comme tous ceux qui sont appelés ou attirés à la grâce irrésistiblement. Il n'y a pas de distinction dans la grâce du salut, tous ceux qui sont donné d'y parvenir le font selon le bon plaisir de Dieu et non à cause qu'ils le veulent, ils n'ont aucun choix dans cela, Dieu est entièrement Souverain et rien ne peut entraver sa volonté (Rom. 9:15,16; Jean 1:12,13; Éph. 1:4-6). En d'autres mots, si un enfant est choisi de Dieu pour le salut en Jésus-Christ depuis avant la fondation du monde, il sera sauvé car le salut dépend de Dieu et non de l'homme, si non il sera perdu comme tout le reste qui sont réprouvés. Que nous avons été choisi en Christ avant la fondation du monde est la base de la pré-connaissance de Dieu (Rom. 8:29,30), et non pas qu'il savait d'avance qui était pour croire ou non, comme le prétendent les Évangéliques. Le salut n'est pas une dette de Dieu envers l'homme, il ne nous doit rien et n'est pas obligé à nous, le salut est une grâce qu'il accorde gratuitement à quelques-uns qu'il a désigné d'avance, autrement la race humaine aurait été exterminée au complet depuis très longtemps. Si Christ n'aurait pas été prédestiné à mourir sur la croix, et nous en lui, depuis avant la fondation du monde (1 Pierre 1:18-20; Éphésiens 1:5,6), nous aurions cessé tous d'exister.

 

Considérons maintenant ces paroles du Seigneur Jésus dans les passages suivant: «Alors on lui présenta de petits enfants, afin qu'il les touchât; mais les disciples reprenaient ceux qui les présentaient. Et Jésus ayant vu cela, en fut indigné, et il leur dit: Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez point; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. Je vous dis en vérité, que quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant, n'y entrera point.» (Marc 10:13-15) Pour certains cela signifie que tous les enfants sont sauvés, du fœtus aux nourrissons, incluant les handicapés mentaux. Selon eux ils ne seront pas condamnés, puisqu’ils ne sont nullement responsables de leur état d'être. Mais ce n'est pas cela que le Seigneur Jésus dit, il ne dit aucunement que les enfants seront sauvés, il établit plutôt une règle de comparaison pour nous indiquer qu'il faut être semblable aux petits enfants pour entrer dans le Royaume de Dieu. Qui a-t-il donc de si spécial dans un petit enfant pour que le Seigneur les utilise comme exemple ? La réponse est pourtant simple à qui a des yeux pour voir et une intelligence pour comprendre. Nous l'avons déjà mentionné plus haut, ce n'est pas qu'un petit enfant soit innocent qui est le facteur déterminant ici, car personne ne l'est, nous sommes tous nés dans le péché comme le roi David l'a si bien exprimé dans les Psaumes, nous sommes tous héritiers du péché depuis la Chute en Éden et nous en subissons tous les conséquences.

 

L'importance de l'exemple d'un petit enfant est qu'il est entièrement dépendant de ses parents qui veille sur lui, le protège, le soutienne, le soigne, l'éduque dans la façon de parler, de penser, de se conduire, et s'occupent de tous ses besoins, et c'est cela que le Seigneur Jésus veux nous enseigner car il agit en fonction de Père pour ses enfants. Nous devons dépendre entièrement de lui pour entrer dans le Royaume de Dieu. Il n'y a aucune place dans le Royaume pour l'indépendance et la souveraineté de l'homme, ces choses nous séparent plutôt de la grâce de Dieu. Il nous faut être assujettis au Seigneur pour y pénétrer, il faut être liés à lui par la puissance de sa grâce souveraine, en d'autres mots il faut devenir un avec Lui (Jean 17:21), ou comme l'apôtre Paul dit, «il nous faut être intégrés dans sa mort et sa résurrection afin de devenir une même plante avec lui» (Romains 6:4,5). Une telle union est possible seulement par la puissance de Dieu qui établit les éléments nécessaires pour son accomplissement, aucun être humain n'a la capacité ou la puissance pour l'accomplir, soit par ses désirs, ses efforts ou ses choix, elle dépend entièrement de la grâce de Dieu qui nous est offerte gratuitement dans le sacrifice de Christ.

 

La question sur le salut des enfants nous amène à réaliser que la dépendance est un des éléments essentiels dans la grâce du salut, sans dépendance il n'y a pas de salut possible car la dépendance repose sur l'autorité suprême du Seigneur Jésus-Christ. Nous voyons ainsi que le salut par grâce est comme une maison spirituelle composée de différents éléments indissociables l'un de l'autre. Nous y trouvons la dépendance, la repentance, et la foi, auxquels vient s'ajouter un quatrième élément à savoir l'assurance ou la sécurité, et ceux-ci forment un tout en Christ. Ces quatre éléments essentiels sont la fondation de la grâce sur laquelle est construite la charpente et les murs de la maison, c'est à dire les différents aspects ou doctrines sur lesquels est posé la toiture du salut. Ainsi nous dit l'apôtre Paul: «Car nous sommes ouvriers avec Dieu; vous êtes les laboureurs de Dieu, les constructeurs de Dieu. Selon la grâce de Dieu qui m'a été donnée, j'ai posé le fondement, comme un sage architecte, et un autre bâtit dessus; mais que chacun prenne garde comment il bâtit dessus. Car personne ne peut poser d'autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ.» (1 Cor. 3:9-11).

 

Il n'y a aucun doute que le mot repentance implique un changement, non un changement dans nos façons d'agir qui serait le résultat ou l'action de nos désirs ou de nos efforts, mais un changement de direction dans lequel nos regards sont portés ou attirés irrésistiblement vers Christ sur la croix par la puissance de l'Esprit de Dieu. Il s'agit littéralement d'une reconsidération divine par rapport à Christ dans notre manière de penser qui nous fait renaître dans une nouvelle vie, une perception que nous ne pouvons plus demeurer indépendant, mais que nous devons dépendre entièrement de Christ pour notre salut. Celle-ci a pour effet d'opérer la grâce qui nous pardonne et nous rachète de tous nos péchés, nous transforme en fils de Dieu et nous accorde la vie éternelle. La puissance de la reconsidération ou repentance n'est pas une faculté humaine mais divine, elle est engendrée par la puissance de Dieu selon son décret d'élection dans lequel nous avons été choisis pour le salut en Christ depuis avant la fondation du monde. Ainsi on a pas à se détourner de nos péchés, ce qui serait un regard égocentrique, mais à se détourner de l'importance qu'on s'accorde à soi-même afin de donner l'importance à Christ, c'est à dire de se soumettre, de se résigner, d'abdiquer au Roi des rois qui nous a vaincu sur la croix, et cela se fait par la puissance de l'Esprit de Dieu qui nous abaisse dans la poussière de l'humilité. En regardant à Christ nos péchés sont lavés dans son sang, ils s'évanouissent et nous recevons la paix et la sécurité de la foi par la Sainte Présence de l'Esprit de Christ qui vient habiter en nous. Quelle grâce, quelle merveille, qu'avons-nous à demander de plus, nous sommes fait participants des mérites de Christ sur la croix qui nous sont attribués par le moyen de la foi, aucun homme ne pourrait espérer mieux, nous sommes donnés la félicité dans une vie éternelle et nous ne périrons jamais.

 

A Christ seul soit la Gloire