ON NE NAIT PAS CHRÉTIEN, ON LE DEVIENT ???

 

- Réfutation de la doctrine -

 

par Jean leDuc

 

Avril 2017

 

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LA CONTREFAÇON DE LA VÉRITÉ

 

L'ORIGINE DU CHRÉTIEN

 

L'APOSTASIE DES ÉVANGÉLIQUES

 

LE FAUX AMOUR DES ÉVANGÉLIQUES

 

L'ORGUEIL MAUDIT DES ÉVANGÉLIQUES

 


 

LA CONTREFAÇON DE LA VÉRITÉ

Tertullien, un présumé chrétien du troisième siècle, un de ceux que l'on a appelé faussement les pères de l'Église, a déclaré: «On ne nait pas chrétien, on le devient». Cette déclaration n'a rien de biblique, elle ne se trouve nul part dans les Saintes-Écritures. Qui était donc Tertullien pour faire une telle affirmation captieuse? Tertullien était un maître en philosophie reconnu pour sa vigueur de la dialectique et de l'érudition. Il refusait de discuter avec ceux qu'il considérait hérétiques en se basant sur l'Écriture, et se borna plutôt à les condamner en s'appuyant sur la tradition, lorsque lui-même était un hérétique et un réprouvé. Vieux jeu de passe-passe que l'on retrouve souvent chez les évangéliques modernes. Tertullien fut le premier à utiliser le mot latin Trinitas pour décrire le Dieu des philosophes comme Père, Fils et Esprit Saint, sous prétentions qu'il s'agissait du Dieu de la Bible. Spécifions que Tertullien se joignit à un groupe extatique du nom de Montaniste, précurseur du pentecôtisme et du charismatisme, dans lequel toutes sortes d'exagérations doctrinales se trouvaient. Il fonda ensuite la secte des Tertullianistes sur la base de sa doctrine «On ne nait pas chrétien, on le devient», puis est mort vers l'an 230. Il fut grandement estimé par les théoriciens anciens comme modernes, surtout par le catholicisme qui en fit un saint dans le panthéon de ses dieux mythiques.

 

Ce canular astucieux d'un «père de l'Église» qui n'est pas celle de Christ mais une contrefaçon diabolique, devint le principe vital du christianisme traditionnel catholique et protestant, et la fondation même du mouvement évangélique moderne. Les églises membres de la Fédération Protestante de France et du Conseil National des Évangéliques de France, nous disent que «la formule de Tertullien a beau daté du 3ème siècle, elle est toujours vraie. Elle implique le choix, l'apprentissage, et l'obéissance. Devenir chrétien est donc nécessairement un choix personnel et même un engagement que personne ne peut prendre à notre place. Les cérémonies religieuses ne se substitueront jamais à une décision que nous sommes seuls à pouvoir prendre. La Bible montre que les apôtres du Christ ont sans cesse lancé un appel à décider, à choisir de croire, c’est-à-dire à faire confiance totalement à Jésus. Nous ne pouvons vivre cette grande étape qu’avec notre personne toute entière: intelligence, sentiments, émotions, volonté. Suffit-il pour autant de vivre des émotions religieuses pour être chrétien ? Non, car la volonté doit aussi entrer en action. Il y a un choix à faire. Devenir chrétien, c’est en effet dire oui à Jésus-Christ. Il n’y a pas de décision plus importante qu’un homme puisse prendre.» Ainsi va la chanson, ainsi va le violon, et cela depuis de nombreuses générations.

 

Or il importe de savoir que le verbe «devenir» signifie proprement «se faire, s'accommoder, se produire, se fabriquer, se former» et implique le travail ou œuvre de la volonté dans l'exercice d'un choix ou d'une décision personnelle. En d'autres mots il décrit un changement ou conversion purement charnel ou psychologique qui dépend strictement de l'homme et non de Dieu, c'est à dire «une contrefaçon de la vérité». Ainsi, selon les Tertulianistes Évangéliques du christianisme contrefait moderne, devenir chrétien est une œuvre de la volonté et cela signifie indéniablement du salut par les œuvres et non du salut par la grâce. La capacité de choisir est inévitablement une faculté de la volonté, une opération ou exécution de l'esprit charnel de la nature humaine. Or la Parole de Dieu nous dit clairement que la nature humaine est complètement corrompue et que la volonté est esclave de la chair et du péché (Jér. 17:9; Mc. 7:21; Rom. 7:18-24; 8:7; Gal. 5:17). Cette notion semble étrange aux évangéliques qui persistent dans leur folie d'un  libre-choix. Ainsi nous voyons toutes sortes de prétentieux et d'imposteurs défendre cette hérésie: «Pour les évangéliques, «on ne naît pas chrétien, on le devient», ce qui valorise le choix personnel et l'autonomie» dit Sébastien Fath, sociologue et spécialiste du protestantisme évangélique. Un autre de ces prétendus professionnels académiques dans la foi chrétienne et biblique ajoute: «Il n'est pas question d'avoir seulement quelques sentiments religieux, c'est une question de bonne volonté et de choix délibéré! On ne naît pas chrétien, on le devient, disait Tertullien. Devenir, suppose de marcher, de cheminer, d'être en mouvement et en discernement. La foi, c’est un choix qui ne cesse d’être travaillé et retravaillé, c’est quelque chose qui n’exclut pas le raisonnement, la critique, la remise en question. La foi grandit et s’affermit au gré des circonstances. On n’a jamais « fini » d’être chrétien. Puisqu'on ne naît pas chrétien, on le devient par la conversion ou la nouvelle naissance. le baptême étant la conséquence d'une décision de croire en Jésus.» La mention du baptême est particulièrement intéressante puisque pour d'autres, particulièrement dans le catholicisme et le protestantisme, le baptême est le moyen de devenir chrétien, car le verbe «devenir» n'exclut pas des rituels dits chrétiens, qu'ils soient considérés comme des moyens de grâce, des sacrements ou des ordonnances. On peut ajouter toutes sortes d'idioties et d'insanités au verbe «devenir», on n'a qu'à se rendre chez les pentecôtistes ou les charismatiques pour en voir à profusion.

 

Il faut être complètement dépravé et réprouvé pour dire que «la foi c'est un choix qui ne cesse d'être travaillé et retravaillé». La Parole de Dieu nous dit clairement que la foi est une assurance (Héb. 11:1), c'est à dire «une certitude», une fermeté infaillible stable et constante qui ne varie point. La foi n'est pas un choix, elle est le don de la grâce ou plus précisément «l'offrande de Dieu dans le sacrifice de la croix» (Éph. 2:8). Le sacrifice de la croix n'a aucun besoin d'être «retravaillé» ou amélioré, il est complet et parfait pour tous les temps. En plus, si la foi nécessiterait d'être «travaillée et retravaillée» elle n'aurait aucune stabilité ni aucune constance et serait par ce fait même une fausse foi, une présomption, une défiance et une trahison à la vérité. La grâce du salut n'est pas «une question de bonne volonté et de choix délibéré» comme prétendent les réprouvés, elle est un don de Dieu et personne ne peut y contribuer quoique ce soit. Puisque la volonté et conséquemment sa capacité de choisir est esclave de la chair et du péché, il est impossible à l'homme de devenir chrétien par ce moyen. Tout ce qu'il peut en obtenir est une contrefaçon et nombreux, très nombreux, sont ceux qui sont tombés dans ce piège s'imaginant être chrétiens lorsqu'ils sont des imposteurs.

 

Il n'y a aucun doute que la formule de Tertullien est la base même sur laquelle fut érigée la doctrine du libre-choix, l'idole d'un christianisme dénaturé qui déforme la vérité de la révélation biblique, et cela à son gré dans le but de se donner quelques crédibilités aux yeux des tarés qui demandent pas mieux que de croire en ses duplicités.

 

L'ORIGINE DU CHRÉTIEN

Est-il vrai qu'on ne nait pas chrétien comme l'affirment les évangéliques? Que ces réprouvés refusent cette notion, nous pousse à se demander pourquoi, car il est évident qu'on ne peut avoir aucune confiance en ce qu'ils disent.

Premièrement nous savons déjà qu'ils la refusent pour valider leur doctrine du libre-choix. Si nous ne naissons pas chrétien, nous aurions donc un choix à faire pour le devenir. Cette logique présente les caractères rationnels et méthodiques propres à la démarche intellectuelle et spirituelle de Descartes, de ce qu'on appelle «le bon sens» d'une démarche systématique raisonnable. En d'autres mots, les évangéliques sont cartésiens dans leur méthode d'approcher le sujet du salut, ils sont des disciples de la philosophie de Descartes, qu'ils en  soient conscient ou non. La philosophie cartésienne témoigne que sa psychologie spiritualiste et ses spéculations théologiques étaient faites pour plaire à la conception courante, elle convient donc au mouvement évangélique. En d'autres mots le cartésianisme est en opposition à la révélation biblique et reflète la position du serpent qui déclare à la femme: «Dieu a-t-il réellement dit» (Gen. 3:1). Il s'agit donc d'une philosophie antichrétienne.

Deuxièmement les évangéliques rejettent cette notion car ils sont de théologie arminienne en ce qu'ils soutiennent la doctrine du libre-choix de Jacobus Arminius qui s'opposait à la souveraineté absolue de Dieu dans la grâce du salut. Il infiltra sournoisement cette doctrine des jésuites dans l'église réformée après une rencontre à Rome avec ces agents secrets de la papauté. Ce réprouvé s'en prenait à la double prédestination du calvinisme que Rome a en aversion et fut condamné comme un hérétique au Synode de Dortrecht le 13 novembre 1618. Au cours du temps ses notions aberrantes furent modifiées avec des termes mielleux qui affectent une douceur hypocrite en des expressions modernes, et adoptées par la mouvance évangélique afin d'en cacher l'hérésie. Dans sons essence, le mouvement évangélique est nul autre que du néo-catholicisme sous couverture biblique et protestante sans tous les encombrements traditionnels.

Troisièmement ils refusent cette notion de «naître chrétien» dans le but de donner de la crédibilité à leur enseignement qu'il faut «naître de nouveau», et selon eux on nait de nouveau seulement par la foi, du temps que cette foi est accompagnée de repentance. Leur concept de la nouvelle naissance est ainsi conditionnelle à l'homme qui doit faire des efforts de sa volonté pour l'obtenir. La nouvelle naissance est donc pour ces imposteurs un but à atteindre par «le choix de la foi». Même que plusieurs sont insatisfaits de cette phase initiale, il faut une deuxième expérience qu'ils nomment «le baptême du Saint-Esprit» afin d'obtenir des dons de puissances. Ceux-ci sont en réalité des manifestations occultes de gens qui souffrent de névrose et de psychose, et qui marchent dans les délires et frénésies d'une conscience déréglée. Cette mouvance de puissances mystiques ou surnaturelles n'est pas du christianisme mais du spiritisme déguisé sous des aspects chrétiens.

 

Les évidences nous indiquent que le mouvement évangélique est celui d'un faux peuple de Dieu qui se nomme collectivement, selon l'apôtre Paul, «l'homme du péché, le fils de la perdition» (2 Thes. 2:3), c'est à dire «l'Antichrist». La parution du christianisme contrefait moderne avait été prévue pour la fin des temps, nous en avons l'avertissement dans 2 Thes. 2:1-12, en plus que l'apôtre Jean nous dit que Satan était pour être relâché de sa prison (Apoc. 20:3,7,8), ce qui se rapporte directement à la manifestation du faux peuple de Dieu (2 Thes. 2:6-8). Nous sommes présentement dans cette courte période avant la fin des temps dans laquelle la base de la foi et le salut par grâce subissent de nombreuses attaques de la part des évangéliques (Apoc. 20:9). La nouvelle naissance comme but à atteindre est une fausse doctrine parmi tant d'autres. Comment les évangéliques ont-ils pu arriver à une telle fausse notion sur la nouvelle naissance? La réponse peut vous surprendre: «Ils ont été séduits par une traduction frelatée et tendancieuse de la Bible, et programmés ou endoctrinés dans ses principes par des pasteurs ou dirigeants spirituels sans scrupules.» La responsabilité principale revient donc premièrement au traducteur qui œuvrait avec des préjugés, et qui détenait des opinions favorables en fonction de critères personnels ou d'apparences souvent imposée par le milieu, l'époque, l'éducation, ou due à la généralisation d'une expérience personnelle ou d'un cas particulier. Tel fut le cas du théologien Louis Segond qui déniait la divinité de Christ, et son attitude abominable et désastreuse se fit ressentir dans toute sa traduction des Saintes-Écritures. Mais il n'est pas le seul à avoir agit ainsi, la majorité des versions modernes de la Bible sont dans le même bateau, sauf quelques exceptions comme la Bible Martin 1855 et la Bible de Machaira 2016. La révélation de la vérité fut diluée et affaiblie dans un but très précis, de déformer la foi chrétienne et biblique afin d'engendrer la révolte ou apostasie finale (2 Thes. 2:3) pour donner naissance à une nouvelle génération de réprouvés déchus de la grâce. En fait, le mot «apostasie» signifie littéralement dans son sens primaire: «déformer, inverser, renverser», mais les évangéliques ont adoptés plutôt son sens secondaire de «abandonner, abjurer, renier, violer, exciter la révolte» dans une folle tentative de se soustraire à la condamnation qui leur revient (2 Thes. 1:6-10; 2:8; Apoc. 20:9,10).

 

Les preuves de ce que nous disons sont évidentes dans un tableau de comparaison plus bas entre la Bible Martin 1855, la Bible Segond 1910, et la Bible de Machaira 2016. Il importe de mentionner que David Martin était un calviniste conservateur qui cherchait à maintenir la pureté de la foi chrétienne. Le réviseur et traducteur de la Machaira contemporaine est un hyper-calviniste qui combat pour maintenir la vérité et l'intégrité du texte sacré. Tandis que Louis Segond était un arminien libéral qui cherchait à modifier la foi chrétienne. Remarqué le temps des verbes à propos de la nouvelle naissance entre ces trois versions de la Bible. Nous avons mit en caractères gras les termes importants afin de vous faciliter la tâche.

 

Bible Martin 1855

Évangile de Jean - Chapitre 3

Bible Segond 1910

Évangile de Jean - Chapitre 3

1.

OR il y avait un homme d'entre les Pharisiens, nommé Nicodème, qui était un des principaux d'entre les Juifs;

2.

lequel vint de nuit à Jésus, et lui dit : Maître! nous savons que tu es un Docteur venu de Dieu : car personne ne peut faire les miracles que tu fais, si Dieu n'est avec lui.

3.

Jésus répondit, et lui dit : En vérité, en vérité, je te dis : Si quelqu'un n'est né de nouveau, il ne peut point voir le Royaume de Dieu.

4.

Nicodème lui dit : Comment peut naître un homme quand il est vieux? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère, et naître une seconde fois?

5.

Jésus répondit : En vérité, en vérité je te dis : Si quelqu'un n'est né d'eau et d'esprit, il ne peut point entrer dans le Royaume de Dieu.

6.

Ce qui est né de la chair, est chair; et ce qui est né de l'Esprit, est esprit.

7.

Ne t'étonne pas de ce que je t'ai dit : Il vous faut être nés de nouveau.

8.

Le vent souffle où il veut, et tu en entends le son; mais tu ne sais d'où il vient, ni où il va : il en est ainsi de tout homme qui est né de l'Esprit.

 

3.1

Mais il y eut un homme d'entre les pharisiens, nommé Nicodème, un chef des Juifs,

qui vint, lui, auprès de Jésus, de nuit, et lui dit: Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de Dieu; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n'est avec lui.

Jésus lui répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu.

Nicodème lui dit: Comment un homme peut-il naître quand il est vieux? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère et naître?

Jésus répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu.

Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est Esprit.

Ne t'étonne pas que je t'aie dit: Il faut que vous naissiez de nouveau.

Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit; mais tu ne sais d'où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l'Esprit.

 

Bible de Machaira 2016

Évangile de Jean - Chapitre 3

1 Or il y avait un homme, d'entre les pharisiens, nommé Nicodème, l'un des principaux Judéens. Jn. 19. 39;

2 Cet homme vint, de nuit, trouver Jésus et lui dit: ADMIRABLE, nous savons que tu es un docteur venu de L’ESPRIT DES VIVANTS; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si L’ESPRIT DES VIVANTS n'est avec lui. Jn. 7. 50; Jn. 9. 16; Jn. 9. 33; Jn. 19. 39; Ac. 10. 38;

3 Jésus lui répondit: En vérité, en vérité je te dis que si quelqu'un n'est d'origine divine*, il ne peut connaître la Souveraineté de L’ESPRIT DES VIVANTS. Éph. 1 :4,5,11. *régénéré d’en haut dès l’origine, être reconstitué, réformé ou recréé comme une nouvelle créature en Christ d’après le décret d’élection.

4 Nicodème lui dit: Comment un être humain peut-il être renouvelé quand il est vieux? Peut-il revenir à l'existence une seconde fois et être réformé du sein de sa mère?

5 Jésus répondit: En vérité, en vérité je te dis, que si quelqu'un n'origine de la splendeur de l'Esprit, il ne peut exister dans la Souveraineté de L’ESPRIT DES VIVANTS. Jn. 7. 38,39; Ép. 5. 26; Tit. 3. 5; 1 Pi. 1. 23;

6 Ce qui est né de la chair est charnel, et ce qui est né de l'Esprit est spirituel. Ro. 8. 5; 1 Co. 2. 14,15; 1 Co. 6.17;

7 Ne t'étonne point de ce que je t'ai dit: Il faut que vous soyez d’une différente origine depuis avant la fondation du monde. Ép. 1. 4,5;;

8 Le vent souffle où il veut; et tu en entends le bruit; mais tu ne sais ni d'où il vient, ni où il va. Il en est de même de tout homme qui est régénéré de l'Esprit. Éz. 38.

 

 

Comme nous voyons, les verbes à propos de la nouvelle naissance dans la Martin et la Machaira sont au passé, nous indiquant qu'elle est une chose déjà accomplie et non à chercher. David Martin traduisait d'après le texte Grec original nommé le Texte Reçu, de même que le réviseur et traducteur de la Machaira. Mais ce n'est pas toutes les traductions selon le Texte Reçu Grec qui suivent celle de la Martin ou celle de la Machaira moderne, elle est unique en son genre car David Martin était un savant dans l'Hébreu et le Grec. Sa traduction est fidèle et précise par rapport au temps des verbes dans le Grec original. La Machaira moderne se base sur son travail pour préciser le texte d'avantage. Mais il y aussi la Bible Ostervald dont la traduction est plus libérale à cause que son traducteur, Jean-François Ostervald, était de théologie arminienne et cherchait des rapprochements avec le catholicisme. La Ostervald, quoique basée sur le Texte Reçu Grec, a regrettablement adoucie le français et affaiblie son texte pour arriver aux mêmes résultats que la Segond. Contrairement à la Bible Martin, le temps des verbes dans la Segond est au futur conditionnel nous indiquant une expérience à rechercher, un but à atteindre, déformant ainsi le sens de la nouvelle naissance.

 

Maintenant il nous importe d'élaborer sur l'expression «naître de nouveau» tellement populaire de nos jours parmi les sectes évangéliques qui, comme nous avons vu, en déforment le sens à leur perte. Dans le Grec, l'expression traduite par «nouvelle naissance» est «gennao anothen». Le Dictionnaire Grec de J.Planche nous dit que «gennao» signifie littéralement «générer, engendrer, produire, enfanter», et «anothen» signifie comme adverbe de lieu «d'en haut, d'un lieu élevé, du ciel» et comme adverbe de temps «remonter au temps antérieur, à l'origine, de nouveau». La nouvelle naissance consiste donc à être «générer de nouveau dans un temps antérieur, engendrer à l'origine», c'est à dire «être d'une différente origine». Il s'agit donc d'une réformation ou régénération perpétuelle qui provient de l'origine dans la puissance de Dieu qui détermine toutes choses, et non d'une nouvelle naissance comme but à atteindre ou comme dans le sens traditionnel et charnel qu'une femme met un enfant au monde. Il s'agit plutôt d'une régénération spirituelle, une reproduction constante et progressive par l'Esprit de Dieu qui a pour but de former une race parfaite, céleste et éternelle à son image, à sa ressemblance: le Nouvel Homme. En d'autres mots, le chrétien est «né ou régénéré de l'Esprit» et choisi (élu) en Christ depuis avant la fondation du monde (Éph. 1:4; 1 Pi. 1:20). Puisque nous avons été choisi en Christ de toute éternité où le temps n'existe point, il est évident que nous existions d'avance en Christ car Dieu ne choisi que ce qui existe et non ce qui n'existe pas, garantissant ainsi notre présence dans le décret d'élection au salut. Ce qui veut dire que «oui on nait chrétien» en ce monde car nous avons été élu en Christ avant l'existence de toutes choses. Toutefois nous en devenons conscient seulement au temps que Dieu a déterminé pour chacun de ses élus, qu'ils soient des nourrissons, des jeunes enfants ou des adultes (Ac. 13:48). L'âge et le temps ne sont pas des facteurs déterminant dans la grâce du salut, le choix de Dieu est ce qui est décisif, il est incontestable. L'élection est non seulement la base du salut, elle est le salut même. Ceux qui ne sont pas élus au salut en Christ depuis avant la fondation du monde sont exclus du royaume éternel, ils sont «les vases de la colère de Dieu préparés pour la perdition» (Rom. 9:22).

 

L'APOSTASIE DES ÉVANGÉLIQUES

Comparé aux réformateurs du 16ie siècle, les évangéliques sont les déformateurs du dernier siècle. Ils sont des professionnels à altérer la Parole de Dieu en lui faisant perdre sa justesse ou son sens, en la défigurant ou en la dénaturant. Ils sont capables aussi de déformer dangereusement l'esprit d'une personne en le corrompant avec des fausses notions qui altèrent la réalité de la vie. Ils peuvent aussi détruire l'aspect d'une personne par des exagérations et par la calomnie ou diffamation. En fait le commérage ou médisance est leur sport favori, et ils y excellent grandement. Les églises évangéliques sont plutôt des club sociaux machiavéliques, des nids de vermines insalubres et de serpent venimeux enrobés de respectabilité, de décence, d'honnêteté et de bienveillance pour cacher les aspects réels de leur nature déchue de réprouvés. L'apparence a toujours été un facteur déterminant chez les évangéliques, c'est pour cela que la présomption, la prétention, la supposition, et la spéculation dominent dans ces milieux malsains pour étouffer la vérité afin de ne pas être exposés pour ce qu'ils sont réellement. Il n'y a pas de pire hypocrite sur la face de la terre qu'un évangélique. Rien n'est plus menteur et mentalement détraqué qu'un de ces salopards qui vit dans les illusions de ses délires d'être chrétien.

 

Par évangéliques, il s'agit essentiellement tous ceux qui prêchent et enseignent le faux évangile du libre-choix: les Baptistes viennent en premier car ils portent la couronne pour la manipulation et l'hypocrisie, puis viennent les Darbystes, les Messianiques, les Adventistes, les Pentecôtistes, les Charismatiques (toutes vagues confondues), les Irvingiens, les Disciples ou Campbellites, les Trembleurs ou Quakers, les Mennonites, les Amish, et on peut même y ajouter les groupes dissidents comme les sectes Antisectes, Info-Sectes et VigiSectes qui sont eux-mêmes des sectes de tarés corrompus au dernier degré, de même que les églises de maison, ainsi que les Mormons et les Témoins de Jéhovah. La liste est trop longue pour tous les énumérer. Le monde entier est saturé de ces sales insectes méprisables et répugnantes qui déforment la Parole de Dieu à leur gré.

 

La Parole de Dieu nous parle d'un temps de grande apostasie (2 Thes. 2:3; Apoc. 3:10), et de toutes évidences nous y sommes présentement. Le terme apostasie ne signifie pas «abandonné la foi» comme plusieurs l'affirment dans le but de justifier que la foi serait une faculté intellectuelle, mais il signifie plutôt d'inverser la foi en lui donnant une autre signification qu'elle détient. L'apostasie n'est pas l'abandon de la foi mais la déformation de la foi. En d'autres mots la Bible nous parle d'une contrefaçon, d'un christianisme qui fait que les hommes se montrent eux-mêmes Dieu (2 Thes. 2:4) en se disant libre de choisir de croire. Il en advient que l'Évangile proclamé par les Baptistes et tous les prétendus Évangéliques est un faux évangile. Qu'il existe un faux Évangile, un faux Jésus et un faux esprit qui sont proclamé et reçu par plusieurs de nos jours, est clairement attesté par la Parole de Dieu:

 

«Je m'étonne qu'abandonnant Jésus-Christ, qui vous a appelés par sa grâce, que vous avez passé si soudainement à un autre évangile, qui n'est pas un autre évangile; mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent renverser l'Évangile de Christ» (Gal. 1:6,7); «Mais je crains que comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées aussi ne se corrompent, en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car si quelqu'un venait vous prêcher un autre Jésus que nous n'avons prêché; ou si vous receviez un autre esprit que celui que vous avez reçu, feriez-vous bien de l'endurer ?» (2 Cor. 11: 3, 4); «Or nous ne falsifions point la Parole de Dieu, comme font plusieurs; mais nous parlons de Christ avec sincérité, comme de la part de Dieu, et devant Dieu" (2 Cor. 2: 17).»

 

Ce sont là de très puissantes déclarations! L’apôtre Paul insista sur le fait qu’il espérait que «la vérité de l’Évangile fût maintenue parmi vous» (Gal. 2:5). Il y a donc un vrai Évangile. Tous les autres sont faux. Il est clair que l’apôtre Paul n’a jamais prêché un autre évangile, ni un évangile différent, comme certains le prétendent. Ironiquement, ce fut justement lui que Dieu choisit pour mettre les gens en garde contre ce genre de faux enseignement, qui prononce une malédiction sur ceux qui annoncent un évangile différent: «Mais quand nous-mêmes, ou un ange du ciel vous annoncerait un message de la grâce différent de celui que nous vous avons annoncé, qu'il soit maudit (damné)! (Gal. 1:8). Comme ce passage biblique est puissant! L’apôtre Paul a expliqué que Dieu avait confié aux apôtres seulement la charge de préserver le vrai Évangile. Remarquez ce que dit 1 Thessaloniciens 2:4: «Selon que Dieu nous a jugés dignes de nous confier l’Évangile, ainsi nous parlons, non comme pour plaire à des hommes, mais pour plaire à Dieu, qui sonde nos cœurs.» Mais les évangéliques dérobent ce ministère réservé uniquement aux apôtres pour se l'attribuer injustement, afin de se donner une crédibilité aux yeux des crédules qui sont endoctrinés dans leur principe d'évangélisation par lequel ils répandent leur faux évangile du libre-choix.

 

Dans 2 Thessaloniciens 2:3,4, l'apôtre Paul nous parle de la grande apostasie des derniers temps dans lesquels nous sommes présentement: «3 Que personne ne vous séduise en aucune manière; car il faut que la déformation de la foi (l'apostasie) se produise auparavant, et qu'on ait vu paraître le genre d'homme du péché, le fils de la perdition. 4 Lui qui s'oppose en s'exaltant lui-même sur tout ce qu'on proclame de L’ESPRIT DES VIVANTS, ou qu'on adore, siégeant comme être divin dans le temple de L’ESPRIT DES VIVANTS, montrant qu'il est lui-même l’être divin. (Bible de Machaira 2016)» Nous avons ici l'évidence que l’Antichrist n’est pas un homme mais une doctrine qui élève l’homme dans l'illusion qu'il est à la stature de la divinité par la décision d’un choix personnel (Gen. 3:4,5). Il s’agit en effet de l’hérésie du libre-choix nommé aussi Arminianisme ou choix de la foi, théologie renommée du catholicisme et des évangéliques modernes par laquelle les imposteurs se font des «chrétiens nés de nouveau». S'accaparant du choix du salut, ils se font Dieu, car le choix du salut appartient à Dieu seul. Les évangéliques se déclarent donc être des petit dieux lorsqu'ils sont des petits diables qui déforment la grâce du salut en se l'attribuant par une décision personnelle de croire.

 

Le mot «apostasie» n’a pas manqué de stimuler l’imagination de ceux qui ont reçus «une puissance d’égarement pour croire au mensonge» qu’il est possible de perdre son salut. Pour justifier leur position, ces réprouvés disent que le mot «apostasie» signifie «abandonner la foi» et donc qu’il est possible à un chrétien d’abandonner la foi et perdre son salut. Il faut préciser qu’on ne peut pas perdre ce qu’on n’a pas. Dans le contexte de ces passages, le mot «apostasie» ne signifie pas abandonner la foi mais «renverser la foi», c’est à dire «changer le sens de la foi» pour lui donner une autre signification qui s’y oppose intensément. Ainsi avec les évangéliques la «justification par la foi» est renversée pour lui donner le sens de «justification par le choix», et la Souveraineté de Dieu est renversée par la souveraineté de l’homme dans ses décisions personnelles. La grande apostasie ou déformation de la foi est la propagation de l’Arminianisme qui établit la souveraineté de l'homme en présentant un faux évangile, un faux salut, un faux Sauveur et un faux Dieu. Le titre de «fils de perdition» attribué à Judas qui a trahit Jésus (Jean 6 :70,71) est ici une désignation collective, nous indiquant que l’Antichrist est nul autre que l'esprit de la justification par le choix dans une période où la souveraineté de l'homme dominera dans le christianisme, et cela est exactement ce qui se produit de nos jours dans le Christianisme Contrefait Moderne.

 

La contagion de la «Grande Apostasie Arminienne» est tellement répandue à tous les niveaux de notre société que même nos dictionnaire moderne en donne une étymologie douteuse et décrivent l'apostasie comme: «Abandon publique et volontaire d'une religion, particulièrement de le foi chrétienne; renoncement à l'état sacerdotal ou religieux; abandon d'un parti, d'une doctrine (Dictionnaire Larousse). Or le mot apostasie est un terme Grec qui est utilisé seulement à deux reprises dans le Nouveau Testament. Nous le retrouvons uniquement dans Ac. 21:21 et 2 Thes. 2:3 et il est traduit différemment dans ces deux contextes comme nous voyons dans différentes versions de la Bible. La Segond et la Darby le traduisent dans Ac.21:21 par «renoncer», mais dans 2 Thes. 2:3 le terme n'est pas traduit mais translittéré du Grec et demeure «apostasie», ce qui nous indique que leurs traducteurs ont refusé de le traduire pour quelque raison obscure ou qu'ils n'avaient aucune notion juste du mot, ce qui semble improbable. Toutefois, nous voyons que la Bible Martin et la Bible Ostervald portent elles aussi «renoncer» dans Ac. 21:21, mais dans 2 Thes. 2:3 le terme a été traduit par «révolte», nous donnant un sens plus précis de ce qu'est l'apostasie. Or le terme «révolte» implique la violence, l'agitation, l'agression, la faction, le sectarisme, le viol, etc. Le Dictionnaire Grec-Français de J. Planche (1860) donne les différentes nuances du mot «apostasie» comme: «séparation, abandon, défection, distance, éloignement, insurrection, trancher, exclure, accaparer, enlever une chose ou une partie ou portion de...» Renoncer à quelque chose est un abandon ou délaissement qui implique une rupture véhémente ou un viol des principes ou doctrines maintenus par un groupe quelconque sans nécessairement les avoir professer auparavant. Il n'est aucunement nécessaire qu'une personne professe les mêmes doctrines pour ce genre d'abandon. Mais il y a plus à la signification de ce terme.

 

La nuance du Dictionnaire de J. Planche de «trancher, d'exclure ou d'enlever une chose ou une partie» à un élément quelconque comme à une doctrine essentielle de la foi chrétienne, se rapporte précisément au terme apostasie dans le contexte biblique que nous regardons. Dans Ac. 21:21 nous voyons que l'apôtre Paul est accusé par les Juifs d'avoir retrancher ou exclu de son enseignement des principes de la loi de Moïse qu'ils considéraient essentiels comme de «ne point circoncire leurs enfants et de vivre selon les ordonnances de la loi». Il est évident qu'en retranchant ou enlevant un principe dans un enseignement ou doctrine qu'on en change ou déforme le sens pour lui donner une signification qu'il ne détenait pas auparavant. Qui ne sait qu'enlever seulement un mot dans une phrase ou le remplacer par un autre donne souvent toute une autre signification de ce qu'elle disait. Les accusations portées contre Paul nous donnent ainsi le contexte dans lequel nous devons regarder pour obtenir le sens réel du terme apostasie. L'Apostasie réelle consiste donc à déformer ou modifier la foi en lui donnant une autre signification qu'elle n'avait pas originellement. En d'autres mots, l'apostasie est un viol de la Parole de Dieu, une falsification de son enseignement, une révolte contre la souveraineté de Dieu dans son don du salut par la grâce par le moyen de la foi qu'il accorde selon son bon plaisir à ceux qu'il a désigné d'avance en Christ avant la fondation du monde. Un apostat ou apostasié est ainsi celui ou celle qui déforme la vérité essentielle de la foi dans le but d'en présenter une approximation dénaturée très subtile qui plait aux oreilles de tous.

 

L'interprétation du mot apostasie par les arminiens évangéliques ou disciples du libre-choix et par la grande majorité du christianisme traditionnel est donc fausse et conçue spécifiquement dans un but de dissimuler la vérité et de séduire les gens. Ils portent la condamnation d'avoir déformés ou modifiés la justification par la foi en la remplaçant subtilement par la justification par le choix. Ils ont altérés la signification du don de la foi en la transformant en une faculté intellectuelle qui dépend de leur libre choix, et ce faisant ils s'érigent comme des dieux (Gen. 3:5). En faisant du salut une décision personnelle qui est accessible par le libre choix de croire de l'individuel, celui-ci se déclare inévitablement non seulement maître de son destin mais aussi maître de son salut, ce qui l'élève au niveau de la divinité. Nous obtenons ainsi une meilleure compréhension des passages 2 Thes. 2:3,4 dont la signification demeure énigmatique pour un grand nombre à cause du temps d'apostasie dans lequel nous vivons présentement. L'apôtre Paul dit: «Que personne ne vous séduise en aucune manière; car il faut que la révolte (apostasie) soit arrivée auparavant, et qu'on ait vu paraître l'homme du péché, le fils de la perdition, l'adversaire et celui qui s'élève au-dessus de tout ce qu'on appelle Dieu, ou qu'on adore, jusqu'à s'asseoir comme dieu dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même dieu.» (2 Thess. 2: 3, 4).» Comme nous avons vu, dans le contexte de ces passages, le mot «apostasie» ne signifie pas abandonner la foi mais «déformer la foi». Il n'est donc pas étonnant de voir que les déformateurs évangéliques attribuent ces passages à un Antichrist personnel à venir, un dictateur ou tyran qui siègerait dans un temple reconstruit à Jérusalem où il se proclamerait comme Dieu, car une telle notion insidieuse détourne les yeux de la vérité. Avec les extravagances mythiques d'une telle interprétation ils jettent du sable aux yeux des gens afin de cacher la lumière de la vérité qui les expose comme des apostats.

 

L'Écriture s'interprète elle même sans l'aide de folles conjectures sophistiquées issues de leur raisonnement fautif et dépravé. Il ne s'agit ici aucunement d'un temple littéral reconstruit, mais du temple du corps dans lequel l'Esprit habite, comme l'indique clairement l'apôtre Paul: «Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous? Si quelqu'un pollue le temple de Dieu, Dieu le ravagera de la même manière; car le temple de Dieu est saint, et vous êtes ce temple (1 Cor. 3:16,17); Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n'êtes point à vous-mêmes? (1 Cor. 6:19)» Dans cette optique nous voyons que l'apôtre Paul nous parle dans le contexte de 2 Thes 2:3,4 d'un faux temple, d'un temple adversaire qui est une contrefaçon de celui qui est authentique dans lequel «le fils de la perdition» se déclare être Dieu. En d'autres mots, Paul nous parle ici d'un faux christianisme dans lequel les gens, sous la prétention d'être chrétien (des faux temples), s'élèvent comme Dieu, et cela ce rapporte directement à la doctrine arminienne du libre choix dont nous savons que l'expression signifie «hérésie» dans le Grec original. Il est très important de remarquer que l'expression «fils de perdition» est attribué à Judas qui a trahit Jésus (Jean 6 : 70, 71), ce qui nous indique que dans ces passages elle détient une désignation collective, nous indiquant que l’arminianisme évangélique est une traîtrise envers la vérité de la foi chrétienne qu'il déforme à sa guise afin de séduire les crédules et les ignorants. Or, comme nous l'avons déjà mentionné, tous les évangéliques sans exception sont de théologie arminienne puisqu'ils soutiennent tous la notion du libre-choix pour obtenir la grâce du salut.

 

Ces passages nous indiquent aussi une période qui était à venir et qui maintenant est avec nous où la souveraineté de l'homme dominera dans le christianisme mondialement par sa doctrine du libre choix de croire. Si ces passages nous parlent d'un Antichrist, celui-ci n'est pas un homme comme les apostats le prétendent, mais une doctrine d'hommes qui en fait des dieux, doctrine qui a été raisonnée par l'esprit de la chair qui est contraire à l'Esprit de Dieu. Cette période de séduction mondiale est ce que plusieurs nomment «la Grande Apostasie», et Il n'y a aucun doute que ces passages sont relié à cette période d'épreuve que le Seigneur Jésus mentionne dans l'Apocalypse: «Parce que tu as gardé la Parole de ma patience, moi-même je te garderai de l'heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. (Apoc. 3:10)» Même qu'il y existe aussi une relation très étroite avec la courte période vers la fin du temps de la grâce (2 Pi. 3:8; Apoc. 20:2) dans laquelle Satan est délié de sa prison: Apoc. 20:7-10; Bible de Machaira 2016:

7 Et quand les mille ans seront accomplis, la concurrence d'un faux peuple de L’ESPRIT DES VIVANTS sera relâchée de sa prison. Jn. 8. 43,44; 2 Th. 2. 7-12;

8 Et elle sortira pour séduire les nations qui sont aux quatre coins de la terre, Gog et Magog, et elle les assemblera pour combattre; et leur nombre est comme le sable de la mer. Éz. 38. 2; Éz. 39. 1; Ap. 16. 14;

9 Et ils montèrent sur la surface de la terre, et ils environnèrent la base de la foi des saints et la disposition bien-résignée du salut par la grâce*; mais un feu venant de L’ESPRIT DES VIVANTS descendit du ciel et les dévora. 2 Th. 1. 7-10; *la guerre spirituelle entre les fils de la lumière et les fils des ténèbres, dans la quelle les doctrines de la foi et de la grâce sont déformées par les disciples du libre-choix.

10 Et la contrariété charnelle, qui les trompait, fut jeté dans l'étang de feu et de soufre, où sont la malignité et le faux prophète; et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. Da. 7. 11; Ap. 14. 10; Ap. 19. 20.

 

En regardant l'état du christianisme traditionnel et Évangélique dans le temps présent, on ne peut plus avoir aucun doute que tout le christianisme en entier est tombé dans l'apostasie de l'arminianisme, sauf quelques-uns que le Seigneur s'est réservé, et que la fin est proche. L'apparition finale du Seigneur Jésus dans laquelle il détruira tous nos ennemis est pour bientôt, et nous nous en réjouissons et nous en réjouirons éternellement. Nous avons ainsi la conclusion que l'apostasie de l'arminianisme, que l'apôtre Paul nomme aussi «le mystère d'iniquité», est nulle autre que la marque de la bête, et ceux qui en sont marqué sont retranchés de la vie éternelle et destiné aux peines de l'enfer.

 

La doctrine du libre-choix est:

(1) Un démenti de la prédestination. La prédestination signifie que la volonté de Dieu (le choix de Dieu) détermine toutes choses y compris qui sera sauvé (Éph. 1:3-6). La doctrine du libre-choix enseigne que le choix de l'homme, d'après sa volonté libre, est la chose décisive dans le salut. Mais comme nous savons, la volonté de l'homme est esclave de la chair et du péché, son cœur est tortueux par dessus toutes choses.

(2) Un démenti de la vérité biblique que le salut par la foi est un don de Dieu (Éphésiens 2:8-10). La doctrine du libre-choix enseigne que la foi est la décision propre d'une personne de placer sa confiance dans le Christ, ce qui fait de la foi une faculté intellectuelle souveraine qui déforme la valeur réelle du sacrifice de la croix.

(3) Un démenti de la vérité que Christ est mort seulement pour son peuple (Matthieu 1:21). La doctrine du libre-choix enseigne que Christ est mort pour tous sans exception et que leur salut dépend maintenant de leur acceptation de Lui, c'est-à-dire de leur choix d'une décision personnelle. Les évangéliques se déclarent ainsi maîtres de leur salut, faisant ainsi de Christ un captif de leurs caprices abominables puisqu'IL n'aurait aucun choix que d'accepter leur décision de devenir chrétien en naissant de nouveau par la puissance de leur volonté.

 

La croyance dans le libre-choix se voit aussi dans la sorte de prédication et d’évangélisation qui est le plus populaire aujourd'hui, la sorte qui demande aux pécheurs d'accepter Christ comme Sauveur personnel, qui utilise des appels émotifs à l’autel, des temps de décision, lever la main et d'autre forme de tactiques pour persuader d’accepter Christ. Toutes ces choses présupposent que le salut d'une personne dépend de son choix propre.

 

Mais la Bible enseigne clairement que la volonté de l'homme est esclave du péché et qu'il ne peut pas, non seulement faire le bien, mais il ne peut pas même vouloir le faire (Romains 8:7-8). Particulièrement il ne peut pas faire le plus grand bien de tout, choisir Christ qui est le Dieu Suprême manifesté dans la chair. L'homme ne peut pas croire en Christ à moins qu'il soit choisi d'avance pour la résurrection au dernier jour (Jn. 6:44), indiquant que cela même a été déterminé d'avance (Ac. 13:48). Ce n’est pas la volonté de l'homme, mais la souveraineté de Dieu et l'élection éternelle qui est décisive dans le salut (Éph. 1:4, 11).

 

LE FAUX AMOUR DES ÉVANGÉLIQUES

Sans aucun doute le mot amour est un des plus populaires parmi les gens du monde et aussi parmi les évangélique du christianisme contrefait moderne. Tous reconnaissent que l’amour de la vérité est un attachement à la révélation dans les Saintes-Écritures, et une caractéristique indispensable dans la vie chrétienne, puisque le Seigneur Jésus a dit de lui-même: «JE SUIS le chemin, la vérité et la vie». Aucun n'objectera que aimer la vérité c’est d’abord aimer Jésus, et dans le monde évangélique les voies d'un tel amour sont variées et équivoques pour atteindre ce but. L'attachement à Christ et donc à la vérité est ainsi le principe vital qui souffre grandement d'une problématique au niveau de l'interprétation, et pour les sectes évangéliques il s'agit clairement d'un attachement sentimental plein d'affection ou de tendresse qui réchauffe leur cœur, évidence d'une marche selon la chair et non selon l'Esprit. Dans ces milieux de rêveries déplorables, la recherche de ce sentiment même de bien-être est pour eux la vérité et son absence est évidemment le mensonge, ils marchent ainsi dans la duplicité des illusions de leurs émotions, et qui ne sait que rien n'est plus instable que les émotions. Il n'y a aucune assurance dans une telle démarche et cela signifie qu'il n'y a aucune foi, car la foi est l'assurance même (Héb. 11:1), et où il n'y a pas de foi il n'y a pas de salut. En d'autres mots, ceux qui marchent par leurs émotions ne connaissent pas la grâce du salut et demeure dans la perdition. Le salut est par la grâce et non par les sentiments ou émotions, autrement nous serions sauvé un jour, perdu l'autre, et sauvé de nouveau le jour suivant. Or aimer Jésus c’est clairement, comme la Bible nous enseigne, un attachement inhérent à tout ce qui est vrai de sa personne et de ses enseignements, mais ce principe essentiel est déformé et manipulé au sein des nids de vipères évangéliques. La Bible nous apprend à marcher dans l'amour réel, non seulement à faire des études ou écouter des prédications sur l'amour, mais la grande majorité, si non pas tous, n'ont aucune notion véritable de ce qu'est réellement l'amour et la vérité. Ils marchent seulement selon la conception d'une approximation issue de leur imagination qui les mène à la perdition. Chez les évangéliques l'amour est un visage à deux faces, une qui regarde vers le monde et l'autre qui regarde vers leur nombril, en d'autres mots il s'agit d'un narcissisme débridé qu'ils nomment du christianisme, car après tout la Bible n'enseigne-t-elle pas qu'il faut s'aimer soi-même avant d'aimer son prochain.

 

Dans le Grec original le mot «amour» ou «agapao» porte le caractère d'une pression intense, tout comme le pressage du raisin pour en faire du vin, et détient le sens de «résignation», notion qui incorpore le renoncement de l'Esprit des vivants dans son incarnation pour le rachat de ses élus, ce qui nous indique que l'amour divin est «un sacrifice». Tandis que le mot «vérité» désigne ce qui est «absolu» ou «ultime», et rien n'est plus haut que la divinité même de l'Admirable Esprit des vivants. Avoir l'amour de la vérité signifie donc littéralement «être résigné à l'absolu, à ce qui est ultime et suprême» car là seulement réside la certitude. Cet idéal n'est pas réalisable pour l'homme, il nécessite une intervention divine, une révélation directe de la part de l'Esprit des vivants en Jésus-Christ dans sa Parole inspirée, révélation qui est accordée à ses élus seulement. Il ne s'agit donc pas d'un sentiment mais d'une déclaration certaine de la Sainte Présence qui vient habiter en nos cœurs et à laquelle nous sommes résignés en toute humilité pour être dirigés et enseignés dans toutes ses voies.

 

Mais parmi la mouvance évangélique, baptiste, darbyste, messianique, pentecôtiste, charismatique (toutes vagues confondues), et autres vermines de la sorte, il n'y a aucun doute que l'amour de la vérité est un attachement sentimental qui stimule les émotions. Attachement qui pousse les gens à ressentir des frissons ou palpitations plaisantes, impressions de sentiments exagérés qui justifient leurs convictions et leurs actions, bonnes ou mauvaises, valorisant ainsi leur libre-choix illusoire et la dignité humaine d'une nature complètement corrompue et esclave de la chair et du péché. Pour eux il s'agit non de l'amour de la vérité, mais de l'amour de leur vérité, de la conviction de leurs opinions ou prétentions qu'ils cherchent aveuglement à imposer à tous. En d'autres mots, parmi cette mouvance évangélique infernale, l'amour de la vérité est une décision personnelle issue d'une volonté supposément libre qui dirige le cours sentimental de leur vie.

 

Ce que nous retrouvons parmi les sectes évangéliques est loin d'être «l'amour de Dieu», il s'agit plutôt d'affection et de complaisance, c'est à dire d'un amour charnel ou amour mondain envers les hommes et les choses de ce monde. Tel est le sens du mot «affection» dans le Grec ou «philios», terme qui désigne «amitié, attachement, complaisance, dévotion, dévouement, émotion, inclination, intérêt, passion, penchant, respect, et tendresse». Avoir des émotions est chose normale pour tous, chrétien comme non chrétien, mais cela n'est pas l'amour de Dieu au sens propre du terme «agape, agapao». En d'autres mots, l'affection de l'être humain est purement charnelle, elle n'est pas spirituelle et ne peut prétendre à l'être. L'affection dégage des sentiments mondain tandis que l'amour de Dieu est une disposition de renoncement ou de résignation, c'est à dire «un sacrifice» qui peut être désigné aussi comme étant «l'amour sacrificiel» de Dieu pour le rachat de ses élus. Bibliquement parlant, une telle disposition est impossible à l'homme car personne ne peut se racheter lui-même, aucun ne peut expier ses propres péchés, l'expiation se trouve uniquement dans le sacrifice de la croix. Cette disposition est en Christ et dans le cœur de tous les chrétiens authentique en qui l'Esprit de la Sainte Présence de Christ fait sa demeure. Marcher dans l'amour de Dieu ou plus particulièrement dans l'amour de la vérité est de se déplacer et progresser dans une telle disposition de confiance en Christ pour toutes choses dans notre vie, déplacement et progression qui ne vient pas de la chair ni de nos efforts, mais de l'Esprit de Christ qui nous pousse à agir dans l'humilité de la résignation afin d'être dirigé et instruit de Lui pour notre formation à la gloire de son nom. Spécifions que l'expression «amour de Dieu» signifie proprement «résignation de l'Esprit des vivants» et indique le principe divin de «renoncement», c'est à dire de se sacrifier soi-même pour une cause précise afin d'atteindre un but déterminé, comme nous l'indique si bonnement l'apôtre Paul dans ces merveilleux passages de son Épître aux Philippiens: «Ne considérez pas chacun votre propre intérêt, mais aussi celui des autres. Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, lequel étant la transformation unique de L’ESPRIT DES VIVANTS éternel, ne s'est point attribué injustement la conformité à L’ESPRIT DES VIVANTS; mais s'est privé lui-même de cette conformité, en assumant sur lui l'aspect d'un serviteur, devenant semblable à tous genres d'hommes. Et, ayant paru dans la nature du genre humain, il s'est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix. C'est pourquoi aussi, comme ESPRIT DES VIVANTS exalté à la suprématie, il lui a été donné un Nom qui est au-dessus de tout nom; afin qu'au nom de JÉSUS, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse Jésus-Christ comme étant L’ADMIRABLE, le Père de gloire, et L’ESPRIT DES VIVANTS éternel.» (Phil. 2:4-12; Bible de Machaira 2016).

 

La notion de l'amour chez les évangéliques est entièrement contraire à la grâce de Dieu, elle se rapporte plutôt à la loi et aux commandements ou décalogue que ceux sous l'Ancienne Alliance étaient dans l'obligation d'observer sous peine de mort. Nombreux sont ceux parmi les évangéliques et surtout parmi les pentecôtistes, les charismatiques, les adventistes, qui cherchent à se sanctifier eux-mêmes par l'observance des commandements de la loi afin de se justifier devant Dieu et les hommes. Cette hérésie est plus répandue que nous puissions nous imaginer, ce poison a infecté tous les niveaux du christianisme contrefait moderne, au point même que plusieurs maudissent littéralement la grâce souveraine et inconditionnelle qu'ils nomment l'hypergrâce (grâce suprême), pour adopter une grâce conditionnelle à leurs caprices qui valorise leurs efforts et la dignité humaine qu'on peut nommer l'hypogrâce (grâce soumise) et qui est en réalité une disgrâce. L'obéissance devient ainsi une fonction vitale du salut et de sa préservation par la persévérance d'efforts ou de choix personnels qui le maintiendraient actif dans la vie du croyant qui s'y applique. La subtilité de cette fausse doctrine est presque inimaginable, elle est complètement paradoxale et insupportable, elle est une des pires abominations jamais conçue par l'homme et on peut la qualifier précisément comme étant une doctrine de rébellion, tellement elle est subversive et exprimée habilement dans une duplicité inouïe pour renverser la grâce de Christ.

 

Leur point de vue général nous est présenté comme tel: «Nous montrons notre amour pour Dieu en observant ses commandements et en appliquant ses principes. Ce n’est pas difficile. Loin d’être pesantes, les lois de Dieu ont pour but de nous aider à mener une vie agréable, réussie et heureuse (Isaïe 48:17, 18). En vivant en conformité avec les conseils de notre Père céleste, nous lui témoignons notre profonde reconnaissance pour tout ce qu’il a fait en notre faveur. Malheureusement, dans le monde actuel, trop peu éprouvent cette reconnaissance. Nous ne voulons pas être indifférents, comme certaines personnes qui vivaient du temps où Jésus était sur la terre. Il a guéri dix lépreux, mais un seul est revenu sur ses pas pour le remercier (Luc 17:12-17). C’est à celui-là, assurément, que nous voulons ressembler, et non aux neuf ingrats !». Un autre évangélique déclare: «Jésus nous fait comprendre que l'important c'est de faire les choses par amour, dans la pratique des commandements, des enseignements ou des instructions du Seigneur. Nous lui obéissons, nous cherchons à faire sa volonté et ce qui lui est agréable, parce que nous l'aimons.». Plusieurs nous disent qu'il faut servir Christ avec affection, mais la Parole de Dieu nous dit le contraire, le seul moyen de servir Dieu et de lui plaire est par la foi et uniquement par la foi (Jean 6:28,29; Héb. 11:6). Un autre évangélique écrit: «Le plus grand commandement: MAÎTRE, quel est le plus grand commandement de la loi ? JÉSUS lui répondit: Tu aimeras LE SEIGNEUR, Ton DIEU, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Matthieu 22:36-39. Aimer LE SEIGNEUR, Son DIEU: C’est obéir à Ses Commandements. Car l’amour de DIEU consiste à garder Ses Commandements, dit 1 Jean 5:3, en rajoutant ceci: Et Ses Commandements ne sont pas pénibles. C'est de l’obéissance à LA PAROLE DE DIEU que dépend le bonheur du chrétien. On ne peut pas prétendre aimer LE SEIGNEUR sans consentir à se soumettre à Sa Volonté. Aimez L'ÉTERNEL, vous qui avez de la piété ! L'ÉTERNEL garde Ses Fidèles, ordonne Psaume 31:24. Quiconque aime L’ÉTERNEL sera délivré de tout mal, selon le Psaume 91:14 qui déclare: "Puisqu’il M’aime, JE le délivrerai; JE le protègerai puisqu'il connaît MON NOM". Aimer LE DIEU D’AMOUR est un signe de reconnaissance envers CELUI qui nous a aimés LE PREMIER, révèle 1 Jean 4:19. C'est pour cela qu'il est écrit: "Tu aimeras LE SEIGNEUR, Ton DIEU, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée, et ton prochain comme toi-même" rappelle Luc 10:27. En effet, quiconque aime Son PÈRE CÉLESTE est un enfant béni. Aimer son prochain: Cela consiste à lui faire ce que tu voudrais qu’il te fasse; comme dit LE SEIGNEUR JÉSUS dans Matthieu 7:12 : Tout ce que voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c’est la loi et les prophètes. Qui n’aimerait pas qu’on lui fasse du bien ? Ou bien qu'on lui témoigne de l'affection ? Lorsqu’on fait le bien, ce bienfait revient vers soi. Car l’âme bienfaisante sera rassasiée, et celui qui arrose sera lui-même arrosé, promet Proverbes 11:25. Suivons l’exemple du Samaritain qui fut ému de compassion et secourut un Juif en détresse, nonobstant le conflit qui existait entre leurs deux peuples, raconte Luc 10:33-37. C'est la mise en pratique du commandement de l'amour envers DIEU et notre prochain qui préserve des conflits dans les assemblées, les familles, et la société.». Que de belles paroles mielleuses et trompeuses avec lesquelles ils séduisent les crédules pour en faire des prostitués spirituels.

 

L'œil vigilant et attentif aura remarqué que la position des évangéliques sur l'amour, comme nous venons de voir plus haut, est basée sur un mélange de passages qui proviennent autant de l'Ancien que du Nouveau Testament, et reliés ensemble pour ériger leur doctrine prétentieuse et répugnante à propos de l'amour de Dieu, de l'amour de la vérité, de l'amour du prochain, et même de l'amour du monde qui est une abomination à Dieu. On voit clairement que leur doctrine est élaborée complètement sur les principes de la loi et non de la grâce. Un des passages principaux qu'ils utilisent pour ériger leur doctrine de disgrâce nous dit clairement que l'amour de Dieu est «le plus grand commandement DE LA LOI», et non de la grâce, et cela est confirmé par le Seigneur Jésus lui-même (Mat. 22:36) qui ne peut mentir comme les évangéliques le font en déformant la vérité. Personne, absolument personne ne peut aimer Dieu de la façon que le Seigneur Jésus le décrit et encore moins son prochain. Les évangéliques ne peuvent même pas obéir parfaitement à la loi de leurs pays, encore moins à la loi de Dieu qui est beaucoup plus rigide et sans pitié. Aucun homme ne peut observer la loi et s'en justifier, la loi a été donné pour manifester le péché et pour nous diriger à Christ afin d'être délivré de son fardeau et de sa condamnation, et non pour continuer à l'observer en prétendant être sous la grâce. Il est clair que les évangéliques n'ont jamais appris à différencier entre la loi et la grâce, ils mettent tout dans un même panier et les gens y pigent comme il leur semble bon sans voir le serpent venimeux qui s'y trouve.

 

Pourquoi une telle hérésie, pourquoi un tel égarement, pourquoi une telle confusion dans les pensées des évangéliques ? Pourquoi persistent-ils à déformer la vérité sur ce sujet essentiel au salut des âmes ? La réponse est pourtant simple, mais ils se refusent de la voir à cause de leur orgueil et de leur arrogance qui les maintient captifs dans les chaînes de l'ignorance. La cause est que leur théologie est arminienne et cela ils ne peuvent même pas le comprendre. Expliquons le d'une façon plus simple à cause de leur cerveau hébété car ils sont tous spirituellement constipés. Bref, ils sont tous des disciples du libre-choix, tous se basent sur les principes d'une décision personnelle pour contribuer à leur salut et leur sanctification par les efforts du «choix de la foi» ou «choix de croire» d'une volonté supposément libre, mais qui est en réalité esclave de la chair et du péché. Tel est l'enseignement de l'arminianisme, que les évangéliques en comprennent le sens ou non n'en change absolument rien, ils sont les disciples d'une théologie infernale qui les mêmes directement en enfer et cela Bible à la main tout en chantant des cantiques de louanges, scénario horrible presque inimaginable mais toutefois bien réel. Cette doctrine de rébellion n'est pas nouvelle, elle est en effet la base de la chute dans le Jardin d'Éden, son nom a peut-être changé à travers l'histoire mais son principe demeure le même. L'illusion du libre choix est ce qui engendre l'hérésie de l'amour tellement populaire parmi les sectes évangéliques du christianisme contrefait moderne. Loin de démissionner de leurs faux raisonnements, ils persistent davantage dans leurs prétentions égoïstes tout en affichant leurs délires psychotiques comme étant la vérité même. Leur prétention à l'amour de Dieu ne peut faire autre que de les pousser inévitablement dans des voies d'obéissances aux commandements dans une folle tentative de justifier leurs transgressions de la loi qu'ils prétendent observer sans réaliser que cela est une chose impossible. Mais par obéissance, beaucoup s'imaginent juste et déclarent dans leur prière aimer Dieu plus que tout, ils ne savent pas ce qu'ils disent, c'est leurs émotions qui parlent, ils s'imaginent plaire à Dieu lorsqu'en réalité ils s'opposent à lui et en sont des ennemis, triste situation des réprouvés qui refusent de voir les conséquences de leur faux amour.

 

L'ORGUEIL MAUDIT DES ÉVANGÉLIQUES

A travers toutes les Écritures, il nous est parlé des conséquences de l’orgueil. Proverbe 16:18-19 nous dit que «L'orgueil va devant la destruction, et la fierté d'esprit devant la chute. Il vaut mieux être humble avec les débonnaires, que de partager le butin avec les orgueilleux.» Un très grand nombre s'imaginent faussement que leur ennemi imaginaire, Satan, fut jeté hors du ciel à cause de son orgueil. D'après la fausse notion populaire parmi les évangéliques, il avait eu l’audace égoïste de tenter de prendre la place de Dieu lui-même comme le souverain légitime de l’univers. Mais encore selon cette perversion de la vérité, Satan sera jeté en enfer lors du jugement final de Dieu. Or cette description s'applique plutôt à la nature humaine déchue de l'être humain depuis sa chute en Éden. Les évangéliques qui disent croire en la Bible et pour qui elle est supposé être l'autorité suprême de leur foi, mentent atrocement sur ce sujet comme sur plusieurs autres. Leur notion sur Satan est construite sur les passages d'Ésaïe 14:12-22 qu'ils tordent à leur guise pour inventer un ennemi imaginaire afin de maintenir leurs membres dans la crainte pour mieux les contrôler, et aussi pour justifier leurs nombreuses fausses doctrines. Mais en vérité aucun Satan n'est mentionné dans ces passages, en fait tout ce chapitre se rapporte strictement au roi de Babylone: «Tu commenceras ce chant sur le roi de Babylone, et tu diras: Comment a fini le tyran, comment a fini l'oppression ?» (Ésaïe 14:4). Les passages particuliers 12, 13, et 14 qui décrivent le roi de Babylone comme «un astre brillant qui cherchait à monté aux cieux par-dessus les étoiles de Dieu» sont écrit dans un langage figuratif qui se rapporte à la construction de la Tour de Babel dans Genèse 11:1-9 et dont le sommet atteignait les cieux (v.4). Cet exploit historique majestueux était la gloire de Nimrod, empereur déifié du Culte du Soleil (ou Culte de l'Intelligence) et premier roi de Babylone (Genèse 10:8-10), gloire qui fut attribuée par après à toute la dynastie des rois de Babylone. Il n'y a aucun ange mythique nommé Satan dans ces passages d'Ésaïe, ce qui veut dire que les évangéliques sont des menteurs et des falsificateurs de la Parole de Dieu qui ne croient aucunement à l'autorité de la Bible sur leur foi, malgré toutes leurs prétentions. Déclarer que la Bible est l'autorité suprême de la foi, puis affirmer le contraire de ce qu'elle dit, est de l'hypocrisie la plus abjecte et un blasphème hautain contre la Parole de Dieu. La seule façon de voir Satan dans ces passages est de l'interpoler à partir de préjugés doctrinaux, c'est à dire de l'introduire dans le texte avec des suppositions ou conjectures sophistiquées qui font dire à la Bible ce qu'elle ne dit pas, pratique très courante chez les évangéliques. Et si vous le voulez, voici une traduction plus précise d'Ésaïe 14:12 qui vous aidera à comprendre davantage: «Comment es-tu tombé de ton arrogance, roi orgueilleux, fils de la défiance? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui abattait les nations?». La leçon que nous apprenons du prophète Ésaïe est que tous ceux qui s'élèvent contre Dieu avec mépris en pervertissant la révélation de sa Parole, doivent s'attendent rien de moins que le désastre et la perdition éternelle, et cela est le lot des évangéliques.

 

L'orgueilleux s'égare de Dieu, de la vérité, et de la source de la vie, il refuse de reconnaître le Seigneur Jésus comme le Dieu Souverain et Maître absolu sur sa vie, car en toutes situations il se veut lui-même maître de son destin ou du moins d'y garder un certain contrôle afin de maintenir sa dignité intact. Du temps que ses efforts au niveaux physique, mental, et spirituel sont admirés et approuvés, l'orgueilleux s'imagine être en sécurité et dans la bonne voie. Il est défiant et obstiné et personne ne peut lui dire le contraire, lui seul a raison et il va dévaloriser ceux qui s'opposent à ses fausses notions, discréditer leurs activités, diffamer leur caractère, et semer le doute sur leurs intentions en déformant leurs propos avec des exagérations. Une telle attitude néfaste et infernale se retrouve surtout chez les baptistes, et particulièrement dans les nids de vipères pentecôtistes et charismatiques où le commérage est à son apogée et pratiqué à cœur de joie sous déguisement d'exhortation et de dénonciation. Plusieurs ont même une sale réputation dans ce domaine de duplicités diaboliques, notamment Michelle d'Astier de la Vigerie, Christian Becquet du Cameroun, Patrice Garriga en Aquitaine, et plusieurs autres in-sectes nuisibles trop nombreuses pour mentionner ici. Ces sbires du Satan Évangélique de la mouvance pentecôtiste et charismatique exercent tous leur sale besogne sous couverture biblique dite chrétienne, afin d'en séduire le plus grand nombre avec leurs prétentions qu'ils présentent comme étant la vérité même aux yeux des crédules et des cancres qui les gobent comme des friandises. Le faux évangile de ces larves sataniques qui sortent directement du cul du diable n'est qu'une contrefaçon qui élève la dignité humaine dans ses choix de croire d'après un libre-arbitre illusoire, lorsque la volonté de l'homme est clairement esclave du péché et de la chair (voir: La doctrine du libre-arbitre).

 

Le caractère général de l’incrédulité de nos jours n’est pas de nier formellement le christianisme, comme c’était le cas autrefois; on ne rejette pas ouvertement Christ, on est plus subtile, on l'accepte par un choix prétendument libre comme une personne qu’on dit même divine, comme un Sauveur personnel venu pour supposément sauver tous les hommes de leurs péchés, et qui rétablit l’homme dans sa position d’enfant de Dieu. Les Évangéliques, surtout ceux des sectes Pentecôtistes et Charismatiques, proclament ce message dénaturé; cela leur fait sentir que sans Christ, ils sont perdus, mais pour eux ce n'est qu'une question sentimentale qui leur indique la nécessité du salut, elle n'est pas un appel de Dieu mais un appel psychologique qui est une contrefaçon de la vérité, en d'autres mots un faux évangile. Leur répugnance à l’égard de la grâce toute pure, grâce inconditionnelle ou hypergrâce (grâce souveraine), les porte à la déformer avec une contrefaçon que l'on peut nommer l'hypogrâce (grâce assujettie), une grâce qui est conditionnelle aux efforts d'un choix personnel et aux caprices de tous et chacun. Ainsi leur désir de gagner les hommes est un mélange émotionnel de charité et de l’esprit ou raisonnement charnel de l’homme; en un mot, la confiance en leur propre force jette la confusion dans leur enseignement et les amène, comme les autres, à ne pas reconnaître la chute totale de l’homme, ce qui fait que le salut par la grâce leur devient impossible, ils en sont déchus par leur persistance à se justifier par le choix d'une décision personnelle, ce que les Écritures nomment «la justification par les œuvres» et «la Grande Apostasie». Les évangéliques ne réalisent pas que la justification par le choix est la doctrine de l'Antichrist, nommée aussi dans l'Apocalypse comme étant «la marque de la bête», et qu'ils en portent tous le sceau.

 

Réaliser être complètement corrompu et perdu, admettre notre péché et reconnaître que nos propres efforts, nos capacités ou facultés sont insuffisants pour nous aider à hériter la vie éternelle, et que nous ne pouvons absolument rien contribuer dans notre salut et sanctification, est une occasion de chute constante pour les évangéliques orgueilleux, arrogants, condescendants, pédantesques et agressifs. Nous ne devons jamais nous vanter de nous-mêmes, comme font les évangéliques en donnant des témoignages émotifs et exagérés de leur supposé conversion qui glorifient leurs péchés et la contribution de leurs efforts dans la grâce d'un salut qu'ils n'obtiendrons jamais. Ce que nous proclamons sur nous-mêmes n’a aucune valeur dans l’œuvre de Dieu. C’est ce que Dieu dit de nous qui fait toute la différence (1 Corinthiens 1:26-31), tout comme ce n'est pas ce que nous faisons qui compte mais ce que Christ a fait pour nous, et cela nous ne devons jamais l'oublier. Pourquoi l’orgueil est-il un si grand péché ? L’orgueil nous accorde du crédit pour quelque chose que Dieu a accompli. L’orgueil prend la gloire qui appartient à Dieu seul, elle le lui dérobe et nous la donne à nous. L’orgueil est essentiellement le culte de soi-même qui inclue aussi, évidemment, «le culte de l'intelligence» très populaire chez les sectes baptistes et surtout chez les sectes réformées où les gens adorent leur nombril, car dépourvus de matière grise entre leurs deux oreilles. Néanmoins plusieurs adorent la faculté du raisonnement vil et excrémentiel de leur nature humaine déchue, et cherchent à imposer leurs doctrines merdiques à d'autres. L'odeur nauséabonde de leurs enseignements répugnants est possiblement ce qui paralyse leurs victimes afin de les séduire plus aisément. Les évangéliques sont tellement orgueilleux qu'ils ne peuvent reconnaître la vérité même si elle leur tomberai sur la tête comme l'enclume d'un forgeron. La vérité qu'ils disent proclamer n'est que duplicité et présomption, et ils interprètent toujours les Saintes-Écritures à la lumière de leur entêtement et de leur démence, s'imaginant être des personnes respectables et vertueuses lorsqu'ils sont en réalité les pires scélérats sur la face de la terre. Le pire est que cette fripouille agit toujours perfidement au nom de Jésus-Christ qu'elle abaisse dans les monticules de ses prostitutions. En fait, l'orgueil, la condescendance, la pédanterie, et l'arrogance sont les quatre coins de la fondation des évangéliques sur laquelle est érigées les colonnes de leurs prostitutions spirituelles pour former leurs bordels de disgrâce qu'ils nomment «des églises locales». On y voit ainsi surgir l'hypocrisie, la manipulation, l'intimidation, l'escroquerie, la diffamation, l'exagération, et toute une gamme de saloperies trop nombreuses pour mentionner.

 

Les évangéliques de nos jours deviennent de plus en plus égoïstes et condescendants, telle est la tendance générale dans le christianisme contrefait moderne. Centrés sur eux même, leurs ambitions, leurs projets, leurs rêves, leur monde a pour centre leur tout petit nombril. Le comble de l'insolence est qu'ils le savent pertinemment bien et certains d’entre eux comme Michelle d'Astier, nommée aussi «la sorcière de la Vigerie, et le démon Christian Becquet, gourou de la secte messianique évangélique du Cameroun, l’assument plus que bien et ne s’excuseront certainement pas d’être ce qu’ils sont, tellement ils ont le cœur endurcit par l'orgueil et la défiance. Les évangéliques ne voient pas en quoi s’aimer un peu trop, faire passer ses propres intérêts avant ceux des autres, peut être considéré comme un crime ou un pêché. Le fait que la Bible dise que «Dieu est amour» et «qu'il faut aimer son prochain comme soi-même» leur convient très bien, car se disent-ils: «ne faut-il pas s'aimer soi-même avant d'aimer les autres», et assurément ces petits dieux ne manquent pas d'amour envers leur propre personne. L’expression qui dit “Après moi le déluge” n’est pas vaine pour eux, c’est leur SLOGAN leur leitmotiv même. Les deux sexes sont concernés, les évangéliques égoïstes portent des jupes et des pantalons, des talons-haut et des chaussures de sport, se déguisent en loup et en agneau, vendent leur âme au diable si nécessaire, rien ne les effraie rien ne les arrête. Ils s’aiment, et ne vous aimes qu’à travers ce que vous pouvez leur apporter de bon dans leur vie. Sachez qu'ils ne vous laissent l’opportunité de faire intrusion dans leur monde que si ils sont sûrs que vous leur serez bénéfique en quelque chose. Ça peut être du réconfort moral quand ils sont au plus sombre de leur humeur, du support pour démolir un ennemi qui les gênes, pour récolter des ragots afin de les utiliser contre certaines personnes, ou une passe pour intégrer un monde qui leur était fermé ou inaccessible sans votre aide (une ascension sociale ou professionnelle). Ils peuvent vous fréquenter parce qu'à vos côtés ils brillent plus, paraissent plus beaux ou encore plus intelligents car ils faut le savoir, les égoïstes adorent s’entourer de “faire-valoir“ et si à côté de vous le meilleurs d’eux même transparait, alors ils vous garderont précieusement à portée de main jusqu’à ce qu’ils jugent qu’ils n’ont plus besoins de vos services, là ils vous jetteront comme un vieux kleenex et cela sans vergogne ou une once de scrupule.

 

Pour être un parfait évangélique égocentrique, un pharisien moderne, il faut avoir certains critères:

- Choisir soi-même de croire en Christ, prendre une décision personnelle d'être sauvé.

- Faire de sa personne sa seule et unique passion, son seul centre d’intérêt tout en s'imaginant servir Christ.

- Être fier à profusion et exagération de sa situation ou de sa position: il est évangélique, il parle en langues, il fait des prophéties et des guérisons, il est pasteur, apôtre, prophète, docteurs, théologien, etc. Certains pasteurs cherchent toujours à se donner de l'importance aux yeux des ignorants et des crédules afin de les manipuler et les attirer dans leurs voies frauduleuses, tandis que le reste de ces vipères (comme les baptistes) sont satisfait d'être de simples instruments de déformations scripturaires dans leur prétendu ministère, désirant ne pas trop remuer l'eau des circonstances et des évènements.

- Se dire meilleur que les autres dans ses pensées, ses paroles, ses agissements. Celui qui le condamne est considéré comme étant diabolique et un faux chrétien, surtout s'il utilise des paroles rudes pour le reprendre dans ses déviations et déformations de la vérité qu'il s'imagine détenir.

- Simuler l'amour et la douceur tout en ayant un cœur remplit de haine et de mépris envers ceux qui s'opposent à ses croyances.

- Être habile pour déformer les propos de tous et chacun lorsque cela advient nécessaire pour protéger sa dignité.

- N’avoir d’yeux que pour son reflet dans le miroir et les yeux des autres qui l'admire, surtout lors de réunions d'église et du culte d'adoration.

- Être épris de soi même, car le meilleur ami de l’évangélique égocentrique c’est “LUI MÊME”.

- N’écouter que sa voix intérieure, les avis des autres ne valent pas grand chose, seulement à semer le doute, et il faut les faire taire absolument de crainte de se faire exposer.

- Ne faire confiance à personne car tout le monde jalouse et envie l’évangélique égocentrique (il en est totalement persuadé), il est indéniablement un modèle pour les autres, tout le monde veut être à sa place donc pas de confiance qui tienne.

- Faire de belles prières et chanter de beaux cantiques de louange qui élèvent sa propre personne dans des sentiments de gloire personnelle.

 

L’évangélique égocentrique est non seulement l’idole de lui même, mais il est persuadé qu’il est celle des autres aussi (ben oui forcément, être aussi formidable et exceptionnel ne peut que susciter l’admiration du reste de la planète). Il est fasciné par ce qu’il croit représenter et se surestime facilement, il aime être regardé, admiré, il vit certes pour lui même mais seulement à travers les regards des autres, c'est à dire de ceux qui sont indispensables à son épanouissement, ils sont là pour servir ses intérêt et le rendre encore mieux que ce qu’il pense déjà être. Il vit dans un monde à part et il est le seul à le peupler ce monde. De temps en temps il a des “GUEST”, des invités occasionnels, temporaires à qui ils donnent le droit d’entrer dans son petit royaume (où il est évidemment le roi suprême) mais pour un laps de temps bien défini, car l’évangélique égocentrique se sent très vite à l’étroit quand y a du monde dans son monde. Au final être évangélique égocentrique c’est tout un concept, se consacrer entièrement à l’épanouissement du “SOI”, en faire sa priorité “number ONE” est un travail de tous les jours de tous les instants où la vigilance est de mise et “le don de soi rien que pour soi” plus que de rigueur. L'évangélique orgueilleux, égocentrique et défiant est une bestiole nuisible qui sera complètement anéantie par le feu du ciel lors de la dernière apparition de Christ en ce monde de ténèbres, et cela est pour bientôt.

 

A Christ seul soit la Gloire