L'OMNIPOTENCE DIVINE

 

par Jean leDuc

Novembre 2019

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L'ASSURANCE DE L'INTENTION SUPRÊME

 

L'OMNIPRÉSENCE DANS L'ORDRE NATURELLE

 

LES PARADOXES DE LA PENSÉE HUMAINE

Le premier paradoxe

Le deuxième paradoxe

Le troisième paradoxe

Le quatrième paradoxe

Le cinquième paradoxe

 

LES DEUX ASPECTS DE LA PROVIDENCE

La préservation de la création

Le Souverain des circonstances

La mentalité des réprouvés

Le but de la grâce merveilleuse

La conjonction avec la prédestination

Bénédictions et malédictions

 

LA CONFUSION DES THÉOLOGIENS

 


 

L'ASSURANCE DE L'INTENTION SUPRÊME

La double-prédestination ne peut être comprise sans une appréciation adéquate de la toute-puissance de l'Esprit des vivants, dont la désignation par irréflexion sur la signification du terme «Elohim» est traduit par «Dieu». On peut décrire «l'omnipotence» comme étant: «le pouvoir et la puissance absolue et infini ou sans limites de l'Esprit des vivants. Il s'agit de sa Souveraineté ou Suprématie, c'est à dire de l'influence prépondérante qu'Il détient sur toutes choses et sur toutes personnes, qu'elles le croient ou non, qu'elles le veulent ou non. Il possède la maîtrise complète et exclusive sur toute Sa création, sur toutes les circonstances et tous les évènements. Ainsi la double-prédestination ne peut être comprise sans une pleine réalisation de Son omniscience, car il détient la connaissance sur toutes choses avant même qu'elles viennent en existence puisqu'Il habite dans l'éternité où le temps n'existe pas, se trouvant ainsi au commencement et à la fin de toutes choses qu'il a déterminé d'avance pour le bon plaisir de sa volonté et la gloire de Son Nom. Bref, il s'agit d'une dimension ou état d'existence éternelle incompréhensible à l'homme.

 

La raison en est que la double-prédestination se rapporte directement aux buts et aux intentions suprêmes de l'Esprit des vivants, et ceux-ci sont réservés à l'appréhension de sa détermination spécifique, et cela fait parti de Son décret éternel devant lequel la créature humaine est impuissante. Aucun homme ne peut changer les stipulations de son contenu arrêté, quoique plusieurs insensés ont tentés d'en modifier subtilement la révélation pour plaire à leurs caprices. En fait, cela avait même été déterminé d'avance dans le décret de la double-prédestination de l'élection et de l'exclusion. Ainsi on voit clairement que les déformateurs de la vérité sont exclus de la vie éternelle, car à cela ils ont été désignés de toute éternité. Ils ont été créés simplement pour éprouver la constance des élus, afin que ces derniers puissent être édifiés et transformés en de nouvelles créatures. Ce qui se produira dans la réalisation du but suprême, lors de l'union dans la chambre nuptiale de l'épanouissement d'une dimension d'existence d'un bonheur indescriptible sans fin. Tel qu'il fut décrété dans la toute-puissance de notre Admirable Esprit des vivants révélé en Jésus-Christ, qui en est la forme ou l'enveloppe visible, le corps spirituel des élus de l'alliance céleste du Roi et de sa Reine bien-aimée au festin des noces de l'Agneau.

 

Nous ne saurions sonder ni la profondeur ni la largeur, ni la hauteur d'une telle extase perpétuelle qui s'épanouie de gloire en gloire dans l'essence divine d'une nouvelle existence sans fin. Il n'existe pas de paroles pour décrire cette communion sublime parfaite et prodigieuse d'une nouvelle race céleste et éternelle dans la lumière éblouissante d'une substance inimaginable qui surpasse notre entendement. Il suffit de s'abaisser en toute humilité devant la révélation d'une telle grâce qui est l'héritage de tous les élus qui se retrouvent au commencement et à la fin de toutes choses dans l'Esprit des vivants, accomplissant le cercle de l'intention suprême d'éternité en éternité selon l'expression puissante de sa Parole, l'émerveillement de sa Pensée et l'allégresse de sa Volonté. Ainsi contemplerons-nous la perle précieuse de sa royauté majestueuse qui est le sceptre de sa gloire dans toutes les proportions de son existence qui sera la nôtre. Jamais une telle notion n'a surgie du cœur de l'homme qui se veut le maître de son destin, car il en est exclu de par sa dépendance à lui-même que l'Esprit des vivants a déterminé d'avance pour manifester sa justice. Ils subiront les tourments sans fin d'un rongement d'esprit dans l'isolation totale d'une désolation irrémédiable pour toutes les transgressions commises depuis le début jusqu'à la fin des temps, enfermés comme dans une prison de feu qui dévore leurs âmes à tout jamais.

 

Si vous ou moi avons l'intention d'acheter un bouquet de fleurs à une amie ou notre femme, évidemment nous devons connaître la personne à qui le bouquet est destiné. Mais notre connaissance demeure toujours partielle et faillible. Nous devons savoir où nous pouvons l'acheter, et comment nous pouvons l'apporter à elle. Certes, dans les affaires humaines, cette connaissance peut s'avérer ne pas être de la connaissance du tout. Elle ne prend pas en considérations toutes les implications de la vie, il y a toujours des imprévus qui surviennent car la vie de l'homme est instable. Notre amie vient peut-être d'être tuée dans un accident de voiture sans que nous le sachions sur le moment; ou moins tragique, le magasin dans lequel nous avions l'intention d'acheter le bouquet de fleurs peut avoir fait faillite ou encore le stock a peut-être été épuisé. Mais avec Dieu, notre Esprit des vivants, ces surprises sont impossibles. Dans le premier cas, il ne peut y avoir d'intentions à l'insu des suppositions et, dans ce dernier cas, il ne peut y avoir d'intention sans connaissance réelle des faits préalablement déterminés et assurés de se produire. Puisque, comme cela vient d'indiquer, la double-prédestination de l'élection et de l'exclusion est une question d'intention d'une volonté suprême irrévocable, nous devons considérer l'étendue de la connaissance illimitée de l'Esprit des vivants qui en a déterminé les voies dans tous les moindres détails, et cela est impossible à l'homme qui ne peut voir plus loin que le bout de son nez.

 

Pour un grand nombre, surtout parmi les arminiens ou disciples du libre-choix, l'Esprit des vivants ne se préoccupe pas des choses insignifiantes dans la vie de tous les jours. Ils s'imaginent qu'il est trop occupé avec des choses importantes surtout au niveau des conflits entre les nations. Parmi les sectes dites évangéliques, une femme pieuse et dévouée aux missions disait à des jeunes filles: «Dieu est trop occupé, il ne sait pas ce que je fais dans ma cuisine.». Dans sa mentalité de réprouvée arminienne elle humiliait l'Esprit des vivants dans l'étendue de son attention et des soins qu'il porte aux choses que nous considérons les moins importantes. Il est Celui qui a créé tous les éléments que la femme utilise pour faire une bonne tarte aux pommes et il est Celui qui lui donne l'intelligence et la connaissance pour réaliser un tel projet délicieux. Il est Celui qui la dirige dans sa fabrication et en dirige même la cuisson. Celui qui a déterminé l'intensité du feux de l'enfer pour les arminiens, ne peut-il pas déterminé la puissance du feu de la cuisson d'une tarte aux pommes ? Même qu'il entour la cuisinière  arminienne, réservée au feu éternel de l'enfer, de paix et de sécurité durant son travail et veille sur tous les aspects de sa santé, afin qu'elle puisse faire tout ce qu'elle désire dans sa cuisine, car il avait déterminé d'avance toutes ses voies, ses désirs et ses agissements avant même qu'elle naisse en ce monde. Comme il fut déjà dit par un grand sage qui contemplait l'omnipotence divine: Il est Dieu sur tout ou il n'est pas Dieu du tout. Donc la prochaine fois que vous mangerez un morceau de tarte aux pommes, rappelez-vous de cette petite histoire et rendez-lui gloire car il fait tout ce qu'il veut dans les cieux et sur la terre. Il est le Créateur et le Maître absolu sur toutes choses, que ce soit de la joie céleste des élus ou des tourments de l'enfer réservé à ceux qui en ont été exclus. Un arminien avait déjà même posé la question: «Que faisait Dieu avant la Création» et la réponse lui est aussitôt venue par un élu: «Il préparait l'enfer pour des curieux comme toi». Ne l'oubliez jamais, le Seigneur notre Admirable Esprit des vivants est en contrôle sur tout, même sur les choses les plus horribles et les plus répugnantes à nos yeux, rien n'arrive sans sa volonté toute-puissante et entièrement souveraine. Il y a une raison pour toutes choses sous le soleil et l'homme n'est pas celui qui en détermine la voie malgré toutes ses bonnes ou mauvaises intentions.

 

L'OMNIPRÉSENCE DANS L'ORDRE NATURELLE

Nous sommes émerveillés lorsque nous contemplons les cieux étoilés, et encore plus lorsque nous sommes donnés la réalisation que l'Esprit des vivants a une connaissance parfaite de toute sa création. Il est même parfois comparé par analogie à un Architecte qui en dressa le plan. Mais les analogies sont parfois trompeuses, car souvent elles sont à court de détails. Nous avons donc toujours besoin de l'Écriture et de la Sainte Présence de Christ en nous pour en sonder la révélation. Il y a l'Écriture pour couvrir ce point et l'Esprit de Christ pour nous y diriger et nous y instruire dans ses voies merveilleuses qui surpassent l'entendement humain. Dans le Psaume 139:2-17 nous avons ces paroles du roi David qui nous en disent beaucoup sur un des sujets les plus mystérieux qui nous émerveille profondément:

2 Tu sais quand je m'assieds et quand je me lève; tu découvres de loin ma pensée.

3 Tu vois quand je marche et quand je me couche; tu connais parfaitement toutes mes voies.

4 Même avant que la parole soit sur ma langue, voici, ô ADMIRABLE, tu la connais tout entière.

5 Tu me tiens serré par-derrière et par-devant, et tu as mis ta main sur moi.

6 Ta science est trop merveilleuse pour moi, elle est si élevée que je ne puis l'atteindre!

7 Où irais-je loin de ton Esprit, et où fuirais-je loin de ta face?

8 Si je monte aux cieux, tu y es; si je me couche au Sépulcre, t'y voilà. Job 26. 6; Am. 9. 2-4; Hé. 4. 13;

9 Si je prends les ailes de l'aube du jour, et que j'aille habiter au bout de la mer,

10 Là même, ta main me conduira, et ta droite me saisira.

11 Si je dis: Au moins les ténèbres me couvriront; la nuit devient lumière autour de moi;

12 Les ténèbres mêmes ne sont pas obscures pour toi, et la nuit resplendit comme le jour; les ténèbres sont comme la lumière.

13 Car c'est toi qui as formé mes reins, qui m'as façonné dans le sein de ma mère.

14 Je te loue de ce que j'ai été fait d'une manière si incompréhensible et admirable; tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien.

15 Mes os ne t'étaient point cachés, lorsque j'étais formé dans le secret, façonné comme un tissu dans les lieux bas de la terre. Job 10. 8; Job 10. 10; Ec. 11. 5;

16 Tes yeux m'ont vu, lorsque j'étais comme une masse informe, et sur ton livre étaient inscrits tous les jours qui m'étaient réservés, quand aucun d'eux n'existait.

17 Que tes pensées me sont précieuses, ô ESPRIT DES VIVANTS, et combien le nombre en est grand!

 

Ces versets ont beaucoup d'autres implications qui se rapportent à la double-prédestination, mais ici l'attention est dirigée vers l'idée que David a été fait, façonné, curieusement travaillé, et tous ses membres ont été catalogués. David décrit en détails la toute-puissance de l'Esprit des vivants qui l'a formé dans le sein de sa mère selon un plan prédéterminé d'avance depuis avant même la fondation du monde. Nous obtenons ainsi la révélation de l'omniscience divine à propos de notre propre existence. Nous ne pouvons avoir une description plus claire de la prédestination dans ses deux aspects du décret éternel dans lequel tout a été déterminé d'avance. Un tel principe nous montre aussi comment la vie est précieuse, et nous indique en plus les abominations de l'avortement que l'on peu considéré comme étant en réalité «le meurtre des innocents» et une rébellion contre l'Esprit des vivants qui est le Maître de la vie, quoique cela a aussi été déterminé d'avance pour la condamnation des réprouvés dans l'aspect d'exclusion du décret de la double-prédestination.

 

La construction des parties de l'univers est incroyablement complexe, beaucoup plus que l'homme ne puisse s'imaginer. La sagesse et les connaissances exposées dans ces œuvres multiples sont au-delà de notre compréhension. La création est alors la preuve de l'omniscience de l'Esprit des vivants. La même idée se trouve dans Proverbes 3:19 qui dit: «L’ADMIRABLE a fondé la terre par la sagesse, et agencé les cieux par l'intelligence.». Et Jérémie 10:12 ajoute: «C'est lui qui a fait la terre par sa puissance; qui a fondé le monde par sa sagesse; qui a étendu les cieux par son intelligence.». Sans doute il ya des dizaines de ces versets de plus dans toute la Bible que nous pouvons trouver en utilisant une bonne concordance comme «La Concordance Exhaustive de la Machaira 2020» ou encore «La Concordance Hypertexte de la Bible Martin» qui a été construite spécifiquement pour nous et offerte en cadeau par Alessandra Allegretti et son équipe de IntraText à Rome. D'une valeur de $8,742.00 Can. Ce travail remarquable est grandement apprécié et nous rendons gloire au Seigneur Jésus-Christ qui a touché leur cœur pour ce projet si nécessaire à l'étude de sa Parole inspirée au niveau de la francophonie. Il a fallu des italiens non chrétiens pour prendre la responsabilité de faire un travail que des français dit chrétiens refusèrent car trop égocentrique et pliant le genou à Mammon, et nous en sommes très reconnaissant. Une telle chose est l'évidence de la providence de Dieu envers ses élus. Or les passages de la Bible mentionnés plus haut devraient suffire à montrer que la doctrine de la création implique par nécessité l'idée d'omniprésence, c'est à dire «la présence permanente et constante (immuable et inaltérable) de l'Esprit des vivants en tous les endroits de sa Création.

 

Dire que l'Esprit des vivants est omniprésent revient donc à dire qu’il est présent partout. Cela est évident du fait qu'il est Esprit, n'étant pas limité à une forme corporelle et temporelle comme l'être humain, c'est à dire qu'il n'est pas restreint par la matière ou substance qu'il a créé. Contrairement aux nombreuses religions idolâtres dites chrétiennes et païennes, l'Esprit des vivants est transcendant et immanent. La présence de l'Esprit des vivants est continue à travers toute la création, même si elle ne se révèle pas toujours partout au même moment ni de la même manière. Parfois, il peut être activement présent dans une situation, alors qu’il peut très bien ne pas se révéler ailleurs et dans d’autres circonstances. La Bible révèle que sa présence peut être manifeste dans la vie d’une personne particulière ( Esaïe 57:15): «Car ainsi a dit le Très-Haut, qui habite une demeure éternelle, et dont le nom est saint: J'habite dans le lieu haut et saint, et avec l'homme abattu et humble d'esprit, pour ranimer l'esprit des humbles, pour ranimer le cœur de ceux qui sont abattus.», en même temps qu’il est présent à tout moment, dans chaque situation dans toute la création (Psaumes 33:13-15). L’omniprésence lui permet d’être présent partout dans le temps et l’espace en un même moment. Bien qu’il soit partout à tout moment, il n’est pas limité à un moment donné ou à un endroit précis. Il est partout et toujours constant. Aucune molécule ou particule d’atome n’est trop petite que l'Esprit des vivants n'y soit pleinement présent et aucune galaxie n’est trop vaste que l'Esprit des vivants ne puisse la circonscrire. Même si la création cessait d’exister, l'Esprit des vivants la connaîtrait tout de même, car il connaît toutes les possibilités, réelles ou non, il est le Maître absolu de toutes les circonstances, de toutes les imaginations, de toutes les possibilités, et de tous les évènements, rien n'échappe à sa toute-puissance suprême et souveraine.

 

L'Esprit des vivants est naturellement présent dans chaque aspect de l’ordre naturel, de toute manière, partout et toujours (Esaïe 40:12, Nahum 1.3). Il est présent de manière active et de différentes manières dans tous les événements de l’histoire, en tant que guide providentiel des affaires humaines (Psaumes 48:7, 2 Chroniques 20:37, Daniel 5:5-6). Il est présent d’une manière particulièrement attentive auprès de ceux qui font appel à lui, intercèdent pour les autres, l’adorent, lui adressent des requêtes et demandent sincèrement pardon (Psaumes 46.2). Surtout, il est présent, de par son incarnation, en la Personne unique du Seigneur Jésus-Christ, puisqu'il est Lui-même le Fils qui est l'enveloppe visible et corporelle de sa Sainte Présence (Jean 1:14,15; 14:8,9; Philippiens 2:3-11; 1 Timothée 3:16)); et il est présent d’une manière spirituelle dans l’Église qui est l'Appel à renaitre adressé à tous les élus sur toute la terre, quoiqu'ils soient éparpillés ici et là parmi toutes les nations. Cet appel ou convocation de la grâce est irrésistible envers les élus qui la reçoivent avec joie, tandis que ceux qui en sont exclus la déforme à leur perte car ils ne peuvent tolérer qu'ils n'en font pas parti. Ils vont donc tout faire pour tenter de séduire les élus avec un christianisme contrefait, mais leurs plans machiavéliques ne fonctionnera jamais car l'Esprit des vivants protège les siens et aucun d'eux ne sera perdu. Cela fut stipulé ainsi dans l'alliance de l'élection du décret éternel et les élus en ont reçus une parfaite assurance inébranlable de la part de l'Esprit des vivants qui a déterminé d'avance depuis avant la fondation du monde de les racheter en Christ. Ces choses nous sont révélées par l'apôtre Pierre (1 Pierre 1:3-5 et 18-23):

3 Béni soit L’ESPRIT DES VIVANTS et Père, L’ADMIRABLE de nous tous, JÉSUS LE MESSIE, qui selon sa grande miséricorde, nous a régénéré pour une espérance vivante, c'est-à-dire par la résurrection de Jésus-Christ d'entre les morts, Ro. 6. 23; 1 Co. 15. 20; 2 Co. 1. 3; Ép. 1. 3; Ja. 1. 18;

4 Envers un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, Col. 1. 5; 2 Ti. 1. 12;

5 Qui sommes gardés par la puissance de L’ESPRIT DES VIVANTS dans l'assurance du salut, qui est prêt à être révélé dans les derniers temps.

 

 

18 Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l'argent et l'or, 1 Co. 6. 20; 1 Co. 7. 23;

19 Mais par le sang précieux de Christ, comme d'un Agneau sans défaut et sans tache, Ac. 20. 28; Hé. 9. 12; Ap. 1. 5;

20 Qui fut désigné d'avance avant la fondation du monde, et manifesté dans ces derniers temps à cause de vous, Ro. 16. 25; Ép. 1. 9; Ép. 3. 9; Col. 1. 26; 2 Ti. 1. 9; Tit. 1. 2;

21 Qui, par lui, croyez en L’ESPRIT DES VIVANTS, qui s'est lui-même ressuscité des morts, et s'est lui-même glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en L’ESPRIT DES VIVANTS. Ac. 2. 33; Ph. 2. 9;

22 Ayant purifié vos âmes en devenant dépendant de la vérité, par l'Esprit, sans dissimulation envers les frères, sacrifiez-vous profondément les uns pour les autres d'un cœur pur, Ro. 12. 10; Ép. 4. 3; Hé. 13. 1; 1 Pi. 2. 17;

23 Étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la Parole de L’ESPRIT DES VIVANTS, qui vit et qui demeure éternellement. Jn. 3. 5; Ép. 5. 26; Ti. 3. 4-7; Ja. 1. 18; 1 Jn. 3. 9;

 

LES PARADOXES DE LA PENSÉE HUMAINE

Selon le «Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales» un paradoxe est: «L'affirmation surprenante en son fond et/ou en sa forme, qui contredit les idées reçues, l'opinion courante, et les préjugés. Il s'agit d'une proposition qui, contradictoirement, mettant la lumière sur un point de vue pré-logique ou irrationnel, prend le contrepied des certitudes logiques, de la vraisemblance.». Pour le sens commun, le paradoxe apparaît souvent comme un aimable jeu de l’esprit. Il se présente dans des énoncés contradictoires, où une devinette habilement dissimulée n’a d’autre but que de surprendre le destinataire. Cela le relègue au rang de distraction sans portée. Pour d’autres, le paradoxe est un objet d’étude en soi, qui questionne nos modes de raisonnement, qui met à l’épreuve nos théories et ce, non seulement dans les systèmes formels, mais dans de nombreux domaines de notre savoir. De ce point de vue, son étude relève, au-delà de la logique, de la philosophie de la connaissance.

 

Le paradoxe (en grec paradoxos) désigne ce qui va à l’encontre de l’opinion communément admise. Avant tout de nature logique, le paradoxe repose sur des prémisses vraies et conduit, par un raisonnement valide, à des conclusions contradictoires. Adoptant une typologie due à Watzlawick (Paul Watzlawick, Janet Helmick Beavin, Don D. Jackson, Une logique de la communication, Paris, Seuil, 1972.), nous distinguerons les antinomies, les paradoxes sémantiques et les paradoxes pragmatiques. Les antinomies, ou paradoxes logiques, apparaissent dans les systèmes formels logico-mathématiques et fournissent la trame théorique de l’analyse des autres paradoxes. Les paradoxes sémantiques (Chwistek, 1937) sont des définitions paradoxales. Peuvent s’y rattacher les paradoxes de l’infini (Zénon) et les paradoxes visuels. Les paradoxes pragmatiques sont ceux qui, selon la théorie de Palo Alto, assurent la persistance du trouble. On en distingue la forme injonctive de la forme prédictive. Nous voyons que ce qui différencie le paradoxe pragmatique du paradoxe sémantique est le contexte: ce en quoi la situation, ses enjeux et ses conséquences immédiates exercent une contrainte sur les partenaires dans l’échange.

 

Le premier paradoxe

L’omniprésence de l'Esprit des vivants, comme son omniscience, entraîne des paradoxes apparents, dus aux limites de la pensée humaine. Un de ces paradoxes est important: la présence de l'Esprit des vivants en enfer, Il importe donc de comprendre le sens du mot «enfer» pour mettre les choses au point. Ce mot apparaît dix fois dans le Nouveau Testament. Il provient du verbe «enfermer» dont la signification est: «Mettre contre leur gré des êtres vivants dans un lieu fermé dont ils ne peuvent sortir. Maintenir quelqu'un dans un lieu ou état d'être. Placer quelqu'un dans une situation sans issue. Tenir dans des limites, des bornes étroites.». Le sens primaire de ce mot est d'être «isoler», de mettre à l'écart matériellement, moralement ou spirituellement, d'empêcher tout contact extérieur. Il s'agit donc d'un état de solitude totale et absolue sans avoir une connaissance ou sans avoir la conscience d'échapper ou de sortir d'une situation ou d'une condition de souffrances intense, extrême ou insupportable. Dans le Grec le terme utilisé est «hades» dont la signification peut varier selon les contextes mais qui porte généralement le sens de «dissimulation», terme qui lui-même peut avoir différentes nuances d'après le contexte dans lequel il se trouve. En gros, le mot «enfer» n'indique pas un endroit mais plutôt un état d'être, une condition ou disposition d'existence dissimulée ou cachée de la perception générale des choses. Cette explication est très vaste et détient un double sens figuratif qui s'applique à un état spirituel en ce monde ou en l'autre, le contexte en déterminant toujours le sens. Une personne peut dissimuler son crime d'un autre et peut aussi elle-même être dissimulée ou cachée du reste du monde. Elle peut être enfermée dans un état d'être de contrefaçon, ou être enfermée dans un état de condamnation spirituelle invisible à l'œil du commun des mortels. Une personne peut être en enfer en ce monde ou peut être en enfer dans l'autre monde, il n'est pas toujours facile d'en déterminer le contexte. Ces deux aspects doivent être considérés dans le sens des différents contextes du mot. Voici les dix passages dans le Nouveau Testament où nous trouvons ce mot:

 

Mat. 11:23 Et toi, Capernaüm, qui as été élevée jusqu'au ciel, tu seras abaissée dans la confusion; (hades) car si les miracles qui ont été faits au milieu de toi auraient été faits à Sodome, elle subsisterait encore aujourd'hui.

Mat. 16:18 Et moi, je te dis aussi à toi qui es Pierre, que sur le rocher de cette révélation j'établirai ma Convocation à renaître, et les portes de la dissimulation (hades) ne résisteront point contre elle

Lc. 10:15 Et toi, Capernaüm, qui as été élevée jusqu'au ciel, tu seras projetée dans la confusion(hades).

Lc. 16:23 Et étant dans le feu du mépris (hades) et dans les tourments, il leva les yeux, et vit de loin Abraham, et Lazare dans son sein;

Ac. 2:27 Parce que tu ne laisseras point mon âme dans la dissimulation (hades), et que tu ne permettras point que ton Saint voie la corruption.

Ac. 2:31 Prévoyant cela, il dit de la résurrection du Messie, que son âme ne serait point laissée dans la dissimulation, et que sa chair ne verrait point la corruption.

1 Cor. 15:55 Ô mort! où est ta provocation? Ô dissimulation (hades)*! où est ta victoire?

Apoc.1:18 Et j'ai été mort, et voici JE SUIS vivant aux siècles des siècles, Amen; et j'ai les clefs de la dissimulation (hades) et de la mort

Apoc. 6:8 Et je regardai, et voici un cheval de couleur livide; et celui qui était monté dessus, se nommait la Mort, et la dissimulation (hades) marchait à sa suite; et le pouvoir leur fut donné sur la quatrième partie de la terre, pour faire mourir les hommes par l'épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre.

Apoc. 20:13 Et la mer rendit les morts qu'elle contenait; la mort et la dissimulation (hades) rendirent aussi les morts qui y étaient, et chacun fut jugé selon ses œuvres.

Apoc. 20:14 Et la mort et la dissimulation (hades) furent jetés dans l'étang de feu; c'est la seconde mort.

 

Certaines variations du terme Hades sont vraiment intéressantes et nous aides à comprendre d'avantage ce sujet mystérieux grandement négligé de nos jours. Dans Mat. 11:23 le terme (Hades) est traduit par «confusion» pour indiquer dans ce contexte l'état d'être d'une population face à la lumière de la vérité. Il n'a donc aucun rapport avec le concept habituel que les gens se font sur la désignation du mot «enfer», sauf d'établir un parallèle avec la condamnation éternelle des réprouvés. Lc. 11:23 nous parle précisément de la notion de l'enfer soutenue par la pensée moderne. Ici le mot «mépris» en conjonction avec celui du «feu» pour indiquer le dégoût dans la confusion entre deux choses à cause d'une trop grande ressemblance entre elles. Le terme indique un manque sérieux de discernement qui est la cause d'une tromperie ou séduction qui engendre les souffrances d'une condamnation comme un feu rugissant, et qui dévore l'âme perpétuellement dans l'isolation d'une solitude absolue à tout jamais. Cet aspect horrible du mot «enfer» implique la charge de toutes les transgressions, perversions et abominations de l'humanité qu'une personne réprouvée portera sur elle-même pour des temps sans fin, dans lesquels l'amertume la rongera comme la gangrène. Cela est la justice de l'Esprit des vivants envers ses ennemis qui a été décrétée de toute éternité. Dans 1 Cor. 15:55 le terme est traduit par «sépulcre» impliquant la notion de séparation avec le monde des vivants dans un état d'être ou d'existence différent que celui que nous avons quitté dans le monde physique ou matériel. Mais il porte aussi un autre sens qui décrit la dissimulation comme étant l'action par laquelle un individu cherche à cacher par le mensonge ou par des moyens frauduleux un fait gênant (état pathologique) ou compromettant (un crime). Ce terme implique une fausseté, une fraude, une contrefaçon, une fourberie. Cette définition convient très bien aux pasteurs des sectes dites évangéliques et particulièrement les baptistes. Mais aussi dans un sens général à toutes les in-sectes évangéliques qui en sont les pantins. Surement vous connaissez de ces bestioles qui se cachent sous des pseudos pour faire de la diffamation en cherchant à discréditer le travail d'un autre. Ce sont des froussards malicieux et minables qui se pensent plus intelligent ou plus chrétien que les autres, n'ayant que l'apparence de la piété mais en reniant la force. Le sens secondaire du mot «enfer» se rapporte à ces pseudo-chrétiens et à l'état d'isolation en dehors du voile de la chair dans lequel ils subiront des souffrances sans fin.

 

La mythologie des anciens grecs a même des rapports avec ce sujet dans laquelle plusieurs supposés chrétiens ont puisés leur notion sur l'enfer. Hadès nommé aussi Pluton est le dieu des profondeurs de la terre; et Orcus est le monde du néant, le royaume de la mort. L'usage ultérieur du mot est «tombe, mort, enfer». Dans le Grec biblique, Hadès est associé à Orcus, les régions infernales, endroit sombre, noir, dans les profondeurs de la terre, l'endroit imaginaire où se retrouvent les esprits séparés des corps. Le Hadès est la demeure des méchants, une place très inconfortable. On voit aussi que le mot Hadès vient d'un négatif et de eido ou oida - «voir» dont la signification est de percevoir, contempler dans le sens d'expérimenter un état ou une condition, d'en avoir une connaissance personnelle. Le terme signifie proprement «être dans un état sans connaissance ou expérience de la condition en lequel on se trouve», c'est à dire d'être inconscient du monde antérieure d'où provient une personne condamnée. Ce phénomène pathologique se retrouve parmi les prisonniers incarcéré pour leurs crimes dans les grands pénitenciers, ce qui leur permet de survivre dans une communauté de criminels endurcis sans se tracasser du monde extérieur. Ils n'ont pas le choix de s'adapter à cette situation, autrement ils subiraient de sérieux dérèglements de conscience et perdraient tous contacts avec la réalité. Il est absolument nécessaire pour eux d'oublier leur vie antérieure, gardant toujours l'espérance de la reprendre un jour. Mais celui qui est réellement en enfer n'a aucune espérance, jamais il n'en sortira et jamais il ne verra quelqu'un d'autre por soulager un peu ses angoisses. Il demeurera isolé et complètement seul dans une existence de tourments sans fin.

 

Que l'on retrouve des termes de la mythologie des anciens grecs dans le Nouveau Testament n'est pas surprenant, puisqu'à l'époque de la rédaction et de la transcription des manuscrits, on ne pouvait séparer la religion et la philosophie des grecs de leur langue, particulièrement de sa langue commune, qui a ce temps était le Koinè qui sert de base au Texte Reçu des grands réformateurs protestants du 16ie siècle. Mais il faut comprendre que ces termes portent plutôt un sens figuratif afin de transmettre la révélation de la vérité aux peuples communs. En aucune façon le Nouveau Testament supporte - il la mythologie idolâtre des anciens peuples quoiqu'il utilise parfois des citations mais seulement dans le but d'en condamner les principes.

 

Nous arrivons maintenant à l'essentiel du sujet à savoir si l'Esprit des vivants est présent en l'enfer. Encore faut-il savoir ce que le Nouveau Testament veut dire par le mot «présence». Dans le Grec le mot «présence» est «prosopon» et ce terme signifie «la face, la contenance, l'aspect» et implique par extension «le discernement, la perception, l'impression, le mouvement, la connaissance, l'entendement, l'intelligence, la sensation, le sentiment». Dans ce contexte nous parlons évidemment ici de la présence d'un pur Esprit et non de la présence d'une personne qui serait devant nous, chez-eux ou à son travail. Nous devons donc nous concentrer sur la signification spirituelle du terme dans le sens de percevoir non par les yeux mais par l'esprit l'aspect intérieur comme le reflet des pensées, les intentions du cœur, les conceptions de l'imagination, la fluctuation des aspirations, la disposition des attitudes, et l'agitation des réflexions dans l'élaboration de ses notions.

 

Un pur Esprit peut-il se faire voir? Je parle à la manière des hommes! Évidemment que non, mais il peut se faire ressentir et connaître par ses attributs ou caractéristiques de sa nature propre. Nous pouvons ressentir et connaître la présence du vent seulement dans son action ou mouvement lorsqu'il souffle sur les feuilles d'un arbre. Nous pouvons même le ressentir sur notre peau, mais en aucune façon pouvons-nous le voir, il demeure invisible dans l'essence de sa nature propre. Nous le percevons uniquement par nos sens, par notre intelligence et par la connaissance de son existence. Nous savons qu'il est présent par ses agissements externes sur le monde qui nous entour. De même en est-il avec l'Esprit des vivants dans le monde interne et invisible de son existence divine. Il nous est donné de le connaître uniquement par la manifestation de ses caractéristiques. En d'autres mots, il est présent dans son amour mais l'amour n'est pas la totalité de sa présence, elle est simplement une caractéristique de l'essence de son existence qui nous transmet ses agréments, ses bienfaisances, ses bienveillances comme de nombreuses bénédictions qu'il accorde à ses élus dans les réjouissances de son alliance. De même il est aussi présent dans sa justice, mais la justice n'est pas la totalité de sa présence, elle est simplement une des nombreuses caractéristiques de l'essence de son existence qui transmet la rétribution conforme à sa loi sacrée qu'il est interdit de violer ou d'enfreindre, la transgression ayant pour résultat la mort éternelle. Par «mort» il faut comprendre la cessation d'une existence ayant l'espérance d'un changement pour une vie meilleure dans une autre dimension ou disposition d'un état d'être autre que celui du monde physique que nous connaissons et dans lequel nous vivons tous. Une vie sans espérance est la défaillance d'une existence ruinée qui subie les angoisses d'un état de désespoir sans fin d'isolation et de solitude totale, déterminée par la justice de l'Esprit des vivants depuis même avant la fondation du monde.

 

Or ceux qui se retrouvent dans une telle condition horrible, terrifiante et misérable que l'on nomme l'enfer, ressentent la présence de l'Esprit des vivants dans l'angoisse de leurs tourments étant conscient qu'ils subissent sa justice et son plein d'amertume envers Lui, ce que le Seigneur Jésus nomme «avoir des grincements de dents» (Mat. 8:12). Donc oui, dans cet aspect, l'Esprit des vivants est présent en enfer par la caractéristique de sa justice. Mais il n'est pas présent dans les autres caractéristiques de son essence divine, car l'enfer ne remplirait plus les fonctions pour lesquelles elle a été désignée dans le décret de réprobation de la double-prédestination. L'Esprit des vivants est présent dans ce milieu, mais n'y manifeste que l'attribut de sa colère qui alimente le feu du mépris. Il connaît la souffrance des âmes en enfer, leur angoisse, leurs supplications, leurs larmes et leur affliction devant leur état éternel. Il est présent afin de leur ramener toujours le souvenir de leur péché qui a engendré un abîme les séparant de toutes les bénédictions. Ainsi le paradoxe est résolu et les éléments s'accordent pour bannir la contradiction.

 

Le deuxième paradoxe

Nous trouvons aussi dans la Bible le paradoxe de la croix dans ces paroles de Jésus que nous retrouvons dans les traductions classiques de Marc 15:34: «Et à la neuvième heure Jésus s'écria d'une voix forte : Éloï, Éloï, lamma sabachthani ? C'est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?». La question vient à savoir comment Jésus peut-il être abandonné de Dieu qui est l'Esprit des vivants lorsqu'il est supposé être comme un Père plein de compassion envers ses enfants? Cela ne fait-il pas de Lui un Dieu cruel insensible et indifférent d'une dureté excessive? Se réjouit-il dans la souffrance des siens? Un grand nombre de gens supposément chrétiens le pensent ainsi, car c'est tout à fait l'image que ce texte projette. Ces arguments sont en réalité des raisonnements de paresseux et d'ignorants qui ne se donne jamais la peine de vérifier les choses à fond. En générale ces gens sont les premiers à condamner quelqu'un qui a des idées contraires à les leurs, et cela se voit très souvent de nos jours surtout dans les sectes dites évangéliques. Une telle attitude néfaste est devenue un fléau mondial, démontrant le caractère diabolique du christianisme contrefait moderne.

 

La notion populaire parmi les réprouvés et imposteurs est que Jésus a été abandonné de Dieu à cause qu'il a prit nos péchés sur Lui à la croix et que Dieu ne peut pas tolérer le péché car il est d'une pureté et d'une sainteté absolue. C'est ce qu'on appelle une demie-vérité pour ne pas dire un mensonge totale, politesse exige! Ces hypocrites ne réalisent pas que cette interprétation dérobe la divinité à Christ et fait de Lui un simple homme. Mais un peu de prière, un peu de recherche, un peu de réflexion et un peu de foi nous donnent de grands résultats. Les nuages de l'ignorance se dissipent et laissent pénétrer la lumière d'une saine attitude qui pose des questions pertinentes. Puisque Jésus est Lui-même Dieu comment peut-il être abandonné de Dieu, cela est impossible. Il y a donc un sérieux problème ici occasionné par le texte lui-même et il s'agit d'un problème de traduction qui déforme la vérité révélée dans le texte grec original nommé le Texte Reçu. Le mot clé ici est «abandonné» ou «egkataleipo» dans le Grec qui vient du terme «en kataleipo» dont la signification est «d'être laissé à un destin quelconque une personne ou une, de l'offrir ou la livrer à un but spécifique prédéterminé pour l'accomplissement d'une mission particulière. Ce terme est utilisé pour ceux qui ont été appelés et signifie proprement «être désigné», tel est le sens réel du mot «abandonné» dansa ce contexte et cela entre pleinement dans le contexte du ministère de Jésus. Ainsi dit l'apôtre Pierre que nous avons déjà cité plus haut dans ce document: «Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l'argent et l'or. Mais par le sang précieux de Christ, comme d'un Agneau sans défaut et sans tache, Qui fut désigné d'avance avant la fondation du monde, et manifesté dans ces derniers temps à cause de vous...» (1 Pi. 1:18-20). Et l'apôtre Paul nous dit: «Car ceux qu'il avait désigné d'avance, il les avait aussi premièrement prédestinés... (Rom. 8:29). Cela donne toute une dimension de profondeur à Marc 15:34 que nous voyons dans la Bible de Machaira 2016 - 2020 qui est strictement précisée sur le sens des termes dans le Grec du Texte Reçu: «Et à la neuvième heure Jésus s'écria d'une voix forte: Éloï, Éloï, lamma sabachthani! C'est-à-dire: Mon ESPRIT DES VIVANTS, mon ESPRIT DES VIVANTS, à ceci tu m'as désigné!». Cette lecture véritable se trouve aussi dans la Bible Lamsa, une traduction anglaise de l'ancienne Peshita syriaque ou araméenne qui était la langue parlée par Jésus et ses disciples.

 

Il est clair, selon les Écritures, que Jésus n'a jamais été abandonné dans le sens moderne que nous comprenons le terme, mais qu'il a été désigné de toute éternité dans le décret de la double-prédestination pour accomplir sa mission sur la croix pour le salut des élus et la perdition des exclus. Seuls les élus sont rachetés de leurs péchés, tandis que les exclus demeurent dans leurs péchés pour leur condamnation éternelle. En d'autres mots, les élus ne peuvent être perdu et les exclus ne peuvent être sauvés, car le salut dépend du choix de Dieu et non du choix de l'homme, et une telle vérité ne peut être acceptée par les réprouvés qui veulent absolument forcer la main de Dieu de les accepter comme ses enfants. C'est la raison pour laquelle il y a tant de sectes dites chrétiennes dans le monde. Les pseudo-chrétiens cherchent constamment à se justifier devant Dieu par leur choix d'une décision personnelle, par leurs efforts, par leur persistance ou persévérance, par leur obéissance aux principes de la loi, par leurs bonnes œuvres. Mais Dieu demande la poussière de l'humilité, l'abnégation ou le renoncement, la démission ou la résignation devant la croix, et non l'affirmation de soi, l'indépendance ou la fierté de la dignité humaine.

 

Le troisième paradoxe

Selon l'orthodoxie, terme qui signifie «ce qui est pure et droit» et dont la doctrine est considérée comme norme catholique et protestante de la vérité en matière de religion, et enseignée officiellement dans le christianisme contrefait moderne, particulièrement parmi les sectes dites évangéliques, il y aurait un autre paradoxe pas  moins important. La question concerne l'omnipotence, l'omniscience et l'omniprésence de l'Esprit des vivants à savoir si ces attributs sont partagés parmi les trois personnes de la trinité. Selon certains théoriciens, si tel est le cas cela voudrait dire que ces attributs sont limités par le fait même d'être partagés. La divinité serait donc bornée dans sa toute-puissance, restreinte dans sa connaissance et réduite dans sa présence.

 

De tels arguments sont complètement insensés, futiles, méprisables et même blasphématoires. La raison est que la doctrine de la trinité de trois personnes en Dieu n'existe tout simplement pas, elle est une pure invention des théoriciens qui l'ont érigées sur la base de principes du néo-platonisme, et de conceptions chimériques des religions à mystères des anciennes notions babyloniennes. De ces faits elle est souvent appelée la doctrine du Cerbère Nicéen, le chien à trois têtes qui gardait les portes de l'enfer dans la mythologie des anciens grecques. Un tel enseignement infernal ne se trouve pas dans la Bible sauf par interpolations par lesquelles ils introduisent dans son texte des notions frauduleuses en tirant des passages hors contexte. En utilisant des conjectures sophistiquées qui plaisent à la curiosité des gens pour les choses mystérieuses, ils font dire à la Bible ce qu'elle ne dit pas explicitement en manipulant ses enseignements. Les crédules et les ignorants se retrouvent ainsi dans un labyrinthe sans issu où ils rencontrent le Minotaure de leurs fabulations qui les mène à leur destruction inévitable. L'orthodoxie est un pur mensonge, elle est érigée sur un système odieux de duplicités, d'orgueil, d'arrogance et de prétentions. Elle nous présente un dieu imaginaire, un faux père qui en réalité est le diable, un faux fils qui est un faux Jésus sous lequel se cache le fils du dieu Soleil, et un faux Saint-Esprit qui par duplicité est la reine du ciel, l'esprit de la prostituée de Babylone. Le seul paradoxe qui existe est le pourquoi de son existence et nous savons que la résolution est dans la double-prédestination.

 

Le quatrième paradoxe

Le paradoxe le plus crucial est celui de la Souveraineté de l'Esprit des vivants par rapport à la liberté de l'homme. La notion populaire est que Dieu a créé l'homme avec un libre-arbitre (libre-choix) et qu'il ne s'impose jamais dans la vie des êtres humains sans leur consentement. Mais l'homme est-il réellement libre ou se fait-il l'illusion de l'être? Il semblerait que l'ancien rêve utopique d'un gouvernement pour une société future idéale, qui réaliserait le bonheur de chacun, domine encore dans sa conscience privée de lucidité. L'homme de nos jours se pense libre de faire ce qu'il veut, il n'a aucun frein à ses pensées loufoques ou à ses désirs tartufes. Plus aucun besoin de Dieu, car après tout il est le maître de son destin, il est son propre dieu. Or un regard attentif autour de nous indique clairement que la liberté de l'homme engendre le chaos à tous les niveaux de la société, particulièrement au niveau de la foi dite chrétienne. Le paradoxe est donc en réalité entre la Souveraineté de Dieu et la souveraineté de l'homme. Mais d'où vient cette liberté, si liberté elle est vraiment? Ce principe d'une liberté dénaturée qui domine sur la conscience des hommes de ce monde depuis le début des temps, est la base de ce qui est nommé l'Arminianisme ou doctrine du libre-choix souvent définie comme la justification par le choix. L'arminianisme est une reprise de l'ancienne hérésie du pélagianisme. Donc que dire de 2 Thes. 2:11 dans lequel il est dit que Dieu envoie une puissance d'égarement aux réprouvés pour qu'ils soient condamnés. Évidemment que cela leur est imposé, le texte est clair sur ce point. L'Esprit des vivants a le contrôle sur la pensée des hommes, il en dirige même la voie.

 

Le pélagianisme est une doctrine développée à partir de la deuxième moitié du IVe siècle par l'ascète breton Pélage, Célestius, Julien d'Eclane et leurs disciples, caractérisée par l'insistance sur le libre arbitre de l'homme. Il s'agit d'une doctrine naturaliste et rationaliste par laquelle Pélage enseigne qu'il est possible de choisir le bien et de vivre sans péché, de suivre les commandements de Dieu en exaltant la primauté et l'efficacité de l'effort personnel dans la pratique de la vertu. Il contestait le péché originel affirmant qu'il se rapportait seulement à Adam et non au reste de l'humanité, et que le rachat pour les péchés n'était pas nécessaire et s'opposait à la doctrine de la grâce, annulant ainsi la promesse du Messie à venir dans Genèse 3:15. Cette notion était une attaque directe au sacrifice de Christ sur la croix. Pélage était clairement antichrist et sa doctrine antichétienne. La notion du libre-arbitre est une doctrine purement catholique inventée par Augustin qui la reformula dans son opposition avec Pélage et qui fut élaborée en thèse philosophique par Thomas d'Aquin. Elle fut reprise par les Jésuites lors de la Contre-réforme pour combattre le principe de la Souveraineté absolue de Dieu et la doctrine de la double-prédestination du calvinisme.

 

L'affirmation que l'homme a été créé avec un libre-arbitre est complètement fausse et conçue pour séduire les crédules et les ignorants. L'homme fut créé comme un serviteur de Dieu et le terme «serviteur» signifie littéralement «esclave» dont le sens est d'être dépendant et dont le contraire est d'être indépendant. L'homme ne pouvait donc pas être indépendant de Dieu au début, ce n'est qu'à sa chute en Éden qu'il le devint en se déclarant le maître de son destin, se faisant lui-même dieu (Gen. 3:5). En d'autres mots, la doctrine du libre-choix est en opposition directe avec la Souveraineté absolue de l'Esprit des vivants, elle est une doctrine de rébellion qui engendre le dépérissement de l'homme et assure sa ruine et sa perdition éternelle. Puisque l'Esprit des vivants est entièrement Souverain sur toutes choses, il est évident que l'homme ne détient aucune souveraineté, et que tôt ou tard, bon gré mal gré, il va plier le genou (Philippiens 2:9-11). Il n'y a pas d'incrédules en enfer. La doctrine du libre-choix est la doctrine principale des sectes dites évangéliques, confirmant qu'il s'agit d'un christianisme contrefait, un faux peuple de Dieu avec un faux dieu, un faux évangile et un faux Jésus. Ces nids de vipères ont changé la justification par la foi en une justification par le choix ou décision personnelle d'une volonté qui est esclave de la chair et du péché (Jér. 17:9; Rom. 7:18-24). Leur évangile du libre-choix est une perversion et un blasphème odieux, une déformation diabolique de la vérité révélée dans les Saintes-Écritures.

 

Le cinquième paradoxe

Les Saintes-Écritures elles-mêmes sont sujettes à un paradoxe au niveau de l'inspiration. Il est hautement proclamé fièrement par toutes les églises dites chrétiennes que les Écritures sont «inspirées» (2 Tim. 3:16). Mais qu'est-ce que cela veut dire pour la Bible que nous avons entre nos mains? La grande majorité des théologiens, exégètes et pasteurs nous disent que seulement les manuscrits originaux ou autographes rédigés directement de la main des prophètes et des apôtres sont inspirés. Donc lorsque le dernier mot a été écrit, cela veut-il dire qu'elles ont cessées d'être inspirées? Si oui donc le marteau est tombé, le vase a brisé et la vérité a éclatée en milles pièces impossible à récupérée sauf quelques petits fragments ici et là. Si l'Écriture n'est plus inspirée elle est donc expirée, et puisqu'il est dit qu'elle est vivante elle serait donc maintenant une lettre morte sans aucune puissance pour transmettre la foi réelle et convertir les cœurs. Donc ce qui est dit dans 2 Tim. 3:16,17 serait un mensonge: «Or, toute l'Écriture respire de L’ESPRIT DES VIVANTS, et est efficace pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour exprimer l'instruction avec droiture. Afin que l'homme de L’ESPRIT DES VIVANTS soit mature, et entièrement préparé pour toutes les réalisations gracieuses de la foi. Il est beau de dire que toute l'Écriture est inspirée, mais si elle l'est seulement dans les autographes, qui n'existent plus, donc cela annule par ce fait même tout le reste de ces deux versets. La Bible que nous avons entre nos mains ne serait donc plus «efficace pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour exprimer l'instruction avec droiture...». Lorsque l'apôtre Paul écrivit le passage de 2 Tim. 3:16 il parlait du texte de l'Ancien Testament dont les originaux n'existaient plus à son temps. Ils en avaient seulement que des copies et Paul les considérait comme étant inspirées. Le même principe s'applique avec les écrits du Nouveau Testament qui s'ajoutèrent plus tard et les copies qui suivirent.

 

Dans le Grec le mot «inspiré» est theopneustos et signifie littéralement «souffle de Dieu» ou «respire de Dieu»; que «Toute l'Écriture respire de Dieu», signifie qu'elle exalte Dieu, qu'elle l'élève au plus haut point, qu'elle témoigne de sa Sainte Présence, qu'elle est vivante et rend la vie à ceux qui sont désigné à la recevoir. Il s'agit de l'inspiration de la grammaire (les Écritures) et non des rédacteurs qui eux ont été appelé irrésistiblement pour accomplir le travail de la rédaction de la révélation de Dieu. Cette définition indique que l'inspiration des Écritures est perpétuelle et n'est pas réservée uniquement aux Autographes, mais s'étend dans les copies, traductions, et versions dans la mesure de leur fidélité aux originaux, dont les textes nous ont été préservés par la providence divine dans les manuscrits, parchemins et codex de la famille Byzantine pour le Nouveau Testament. Pour l'Ancien Testament nous avons le Codex de Leningrad de la famille de Ben Asher que les réprouvés cherchent à remplacer avec la Septante mythique de l'hérétique Origène d'Alexandrie qu'il compila dans la cinquième colonne de son Hexaples. En gros, nous sommes assurés que la Bible que nous avons entre nos mains est complètement inspirée et libres d'erreurs dans la mesure de la fidélité de sa traduction aux originaux que nous avons dans le Texte Massorétique Hébreu et le Texte Reçu Grec, et cela au détriment des réprouvés qui disent le contraire.

 

LES DEUX ASPECTS DE LA PROVIDENCE

Dans Hébreux 4:13 nous voyons qu'il est écrit: «Et il n'y a aucune créature qui soit cachée devant Lui, mais toutes choses sont nues et entièrement découvertes aux yeux de celui auquel nous devons rendre compte.»; et dans Romains 8:28 nous lisons: «Or, nous savons aussi que toutes choses opèrent ensemble au bien de ceux qui se résignent à L’ESPRIT DES VIVANTS, de ceux qui sont appelés irrésistiblement, selon son dessein.» (Bible Machaira 2020). Les traductions classiques portent: «Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein.».

 

On peut décrire la providence comme une protection prévoyante de l'Esprit des vivants, qui par sa toute-puissance suprême et divine, gouverne le monde et veille sur le destin des individus, élus et réprouvés, pour l'accomplissement de ses desseins et la réalisation du but suprême. Les Saintes-Écritures nous indiquent deux aspects de la providence: La providence générale ou universelle qui s'applique à toute la création et tout ce qu'elle contient dans les cieux et sur la terre, ainsi que toute l'histoire de la race humaine; et la providence particulière ou sélective qui se divise en deux catégories et s'applique premièrement aux élus ou enfants de la promesse et assure leur possession de l'héritage d'un royaume éternel; et deuxièmement elle s'applique aux exclus ou réprouvés et assure leur voie vers la perdition éternelle.

 

Le terme «providence» vient du Grec tereo (préserver) et du latin providentia (prévoyance) et providere (pourvoir). Il se réfère à la prescience et à la préconnaissance de l'Esprit des vivants. C’est un sujet dont les gens dits chrétiens parle plus guère, étant trop préoccupés avec la fascination de leur propre nombril. Les avancées de la science et de la technologie ont contribué en partie à rendre l’homme totalement autonome face à un Esprit des vivants évacué de notre monde occidental. Il y a à peine 100 ans, on parlait encore de la Providence comme désignant l'Esprit des vivants. On croyait en un Esprit des vivants entièrement Souverain qui règne et domine sur l’univers, mais aujourd'hui c'est l'homme qui domine, ou plutôt qui s'imagine dominer dans son monde chaotique.

 

Le sécularisme a fermé l’accès au transcendant, au surnaturel, parce que dans ce monde désacralisé, la vie se meut dans un système mécaniste où les évènements sont dûs à des lois fixes et impersonnelles, de force ou de chance. L’évolutionnisme, ayant totalement imprégné la science et la technologie humaniste, constitue un des principaux éléments du rejet de la Providence. D’autre part, le Nouvel Âge, élément important du postmodernisme, est fasciné par l’irrationnel, qui, de son côté, attaque la providence de l'Esprit des vivants en propageant l’ésotérisme, l’occultisme, l’animisme moderne. Ce sont les armes de l’ennemi de l'Esprit des vivants, l'esprit de la nature humaine déchue, qui désire remplacer la Providence de l'Esprit des vivants par un retour à un paganisme moderne de superstition, dominé par lui sous l'apparence d'une spiritualité nébuleuse idolâtre de l'estime se soi qui plait à tous.

 

La préservation de la création

La Providence constitue la continuation de l’œuvre de l'Esprit des vivants en vue de l’achèvement de ses plans pour la réalisation de l'intention suprême. Elle a deux aspects: 1- celui de la préservation de la création en la maintenant et la soutenant pour qu’elle subsiste; 2- celui de son gouvernement de sa direction du cours des événements pour accomplir ses desseins. La Providence par la préservation de la création de l'Esprit des vivants. Tout subsiste par Christ. Il est avant toutes choses et tout subsiste en lui; il soutient toutes choses afin d’accomplir ses desseins (Col 1:17; Héb 1:3). Toute la création dépend de lui: la nature, les hommes, son peuple, tous les siens qu'il a choisi en Lui-même avant la fondation du monde. L'Esprit des vivants maintient la terre (Ps 104:5). Il envoie de l’eau pour abreuver les animaux (Ps. 104:10-13). Il fait pousser fruits et herbes pour nourrir les animaux (Ps 104.13-14). Il envoie les ténèbres pour permettre à certains animaux de se nourrir (Ps 104.20-21). Tous les animaux reçoivent leur nourriture de Dieu (Ps 104:27). Il a affermi les œuvres de sa création pour toujours et a donné des lois à la nature, lois qu’il ne violera pas (Ps. 148:6).

 

Concernant les siens, il fit que Joseph soit déporté en Égypte pour donner plus tard du pain à son peuple. La vie de Moïse fut épargnée afin qu’il délivre ensuite son peuple. Tout au long de l’histoire d’Israël dans l’A.T., l’on constate les soins providentiels de l'Esprit des vivants envers son peuple à travers l’action d’hommes choisis par l'Esprit des vivants. Il suscite Daniel et ses trois compagnons pour glorifier son nom et préserver son peuple. Il suscite aussi Esther, à un moment crucial de l’histoire de son peuple déporté (Est 4.14). Dans Mat 6:25-34, nous avons un exemple de sa divine providence qui pourvoit aux besoins des hommes et en particulier des croyants; il donne la nourriture (v.26) ou moyen de subsistance; il fait pousser les lis des champs (v 28-29), et il sait ce dont nous avons besoin (v.32). Tout cela touche la faune, la flore et les hommes. l'Esprit des vivants prend soin des siens et ils n’ont rien à craindre (Mat 10:27-32; Jean 10:27-30; Rom. 8:35; 1 Pi 1:5-6).

 

L'Esprit des vivants contrôle tout l’univers et ses activités se déroulent de telle manière que tous les événements convergent vers un but final qu’il s’est proposé, à savoir la formation d'une nouvelle race céleste et éternelle dans la plénitude de sa gloire sublime, un nouveau monde d'une existence divine et suprême incommensurable pour tous ses élus en Christ. – Il gouverne les forces de la nature (Ps 135:5-7), beau temps mauvais temps. Il fait pleuvoir sur les justes et les injustes (Mat 5.45). Jésus contrôlait et dominait le vent et la mer (Mat 4:39; Luc 8:25), il domine sur tous les problèmes des élus individuellement et assure la paix de sa présence en chacun d'eux. Il les dirige, les protèges, les instruit et assure leur formation et leur transformation en son image et leur participation à sa gloire éternelle.

 

Le Souverain des circonstances

Il gouverne les peuples et les nations, en faisant leur histoire et leur destinée qu'il a déterminé d'avance de toute éternité (Dan. 2:21; 4:22; Job 12:13-25; Ps. 66:7; Act 17:26). Il a gouverné de telle façon que tout a convergé vers la «plénitude des temps accomplis» (Gal. 4:4), quand, par l’incarnation, l'Esprit des vivants s’est manifesté en chair par Jésus-Christ qui est son enveloppe visible et corporelle (Luc 2.1-7; Jean 1:14,18; 1 Tim 3:16). Il gouverne les individus en restant le Souverain dans toutes leurs circonstances, ce qu'on nomme aussi des Dieucidences. C’est lui qui fait mourir et qui fait vivre, qui appauvrit et qui enrichit (1 Sam 2:6-7); il abaisse les puissants de leurs trônes et élève ceux qui sont abaissés (Marie, Luc 1:52). C’est encore lui qui a mis à part l’apôtre Paul avant sa naissance (Gal. 1:15-16), et il fait encore de même avec ceux qu'il a réellement choisi en nos temps modernes pour accomplir un ministère spécifique pour la révélation de son intention suprême. Pleins de confiance en l’Admirable Esprit des vivants, nous disons avec le psalmiste: «Mes temps sont dans tes mains.» (31:14-15) Donc, ma propre histoire, en bien ou en mal, en fidélité ou en infidélité, est parfaitement sous son contrôle et tout dans ma vie est assuré de se produire comme il l'a déterminé d'avance et cela pour la gloire de son Nom. – Il contrôle et dirige toutes les circonstances et tous les évènements pour arriver à ses desseins éternels. «On jette le sort dans le pan de la robe; mais tout ce qui en procède vient de L’ADMIRABLE.» (Pr. 16:33). Rien ne peut se passer sans que l'Esprit des vivants ne l’ait permis ou n’ait agi selon ses propres desseins et décisions, et même ce qu'il permet demeure sur son contrôle. Tout le livre de Jonas en est un exemple parfait. Même la folie d’un Nebucadnetsar a été dirigée par l'Esprit des vivants pour qu’il reconnaisse la souveraineté absolue de l'Esprit des vivants (Dan. 4:32-34).

 

Il dirige les actions ou agissements de tous les êtres humains. Les Israélites, à la sortie d’Égypte, ne sont pas sortis du pays «les mains vides», parce que Dieu le leur avait promis et avait guidé les circonstances et les cœurs des Égyptiens pour qu’ils leur donnent tous ce qu'ils avaient de précieux (Ex 3:21,22; 12:35,36). Nos dispositions nous appartiennent, mais c’est le dessein de Dieu qui s’accomplira toujours (Pr. 16:1; 19:21). – Il peut permettre (ou empêcher) le péché pour faire éclater notre incapacité naturelle à ne pas commettre de péché. Aucun ne péchera ni plus ni moins qu'il a été déterminé d'avance. Ceci pour manifester la corruption totale de nature humaine et la grâce de l'Esprit des vivants qui vient au secours de ses élus et rejette les exclus. Ceci dit «l'Esprit des vivants ne peut être tenté par le mal et il ne tente lui-même personne» (Jac. 1:14), quoiqu'il a déterminé toutes choses et demeure Maître sur toutes choses. Quand un homme ou une société persistent dans le mal et le péché, l'Esprit des vivants peut les «livrer à la passion des hommes et à une mentalité réprouvée, pour commettre des choses indignes.» (Rom. 1:24-28). Dans l’exemple de Joseph, Dieu l’avait préservé de la tentation venant de la femme de Potiphar, parce que Joseph aimait l’Admirable Esprit des vivants et désirait le suivre en toute pureté (Gen. 39:7-23). En même temps, l'Esprit des vivants s’est servi de cette circonstance qui avait jeté Joseph en prison à cause de sa fidélité envers Lui et de sa résistance au péché, pour faire entrer Joseph à la cour royale d’Égypte (Gen. 39:40-50). La conclusion que donne Joseph à la fin de toutes ses péripéties — depuis sa vente à un marchand d’esclaves jusqu’à son arrivée à l’apogée du pouvoir — est touchante : «Et maintenant, ce n'est pas vous qui m'avez envoyé ici, mais c'est L’ESPRIT DES VIVANTS; et il m'a établi pour père à Pharaon, et pour seigneur sur toute sa maison, et gouverneur dans tout le pays d'Égypte... Vous aviez pensé à me faire du mal; mais L’ESPRIT DES VIVANTS l'a pensé en bien, pour faire ce qui arrive aujourd'hui, pour conserver la vie à un peuple nombreux.» (Gen 45:8; 50:20).

 

La mentalité des réprouvés

Un passage très populaire dans les traductions classiques, généralement cité hors de contexte par les réprouvés et imposteurs est: «Toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu.» (Rom. 8:28). Beaucoup aiment citer ce passage tel qu'il est pour s'encourager ou encourager un autre qui traverse des difficultés dans la vie. Mais il y a un sérieux problème ici car ils négligent toujours de citer la fin de ce verset et son contexte immédiat car ils ne peuvent en saisir les implications: «de ceux qui sont appelés irrésistiblement, selon son dessein... Car ceux qu'il avait désigné d'avance, il les avait aussi premièrement prédestinés...» (Rom. 8:28,29; Bible Machaira 2020). Pourquoi cette négligence si ce n'est qu'ils craignent l'enseignement précis qu'il contient et qu'ils cherchent souvent à détourner ou déformer, à savoir que la providence de l'Esprit des vivants dans ce contexte s'applique strictement aux élus, «ceux qui ont premièrement été prédestinés», et non à tous ceux qui se disent chrétiens, car tous ceux qui se disent chrétiens ne sont pas des élus pour autant. Ainsi pour plaire à leurs caprices ils déforment le sens de la prédestination, rejetant son aspect d'exclusion et attribuant la prédestination à ce que Dieu pouvait voir d'avance ceux qui étaient pour croire et les a prédestiné sur cette base d'une prévoyance de sa foi, ce qui remet la prédestination entre les mains de l'homme et son choix de croire par une décision personnelle. Le sens de la prédestination est ainsi inversé par les réprouvés évangéliques.

 

La prédestination dans ses deux aspects de l'élection et l'exclusion, ne serait donc plus selon la toute-puissance de la volonté souveraine et absolue de l'Esprit des vivants dans son décret éternel, mais selon la détermination de l'homme et la puissance de sa volonté qui est esclave de la chair et du péché. L'homme se veut non seulement le maître de son salut, mais aussi le maître de sa perdition, comme nous voyons chez les évangéliques. Un autre élément non moins important est que les réprouvés et imposteurs se servent souvent du mot «amour» dans le sens qu'ils cherchent constamment à se justifier en disant: «J'aime Dieu de tout donc je suis assuré vraiment «que toutes choses concordent à mon bien», tout comme si une telle déclaration plairait à Dieu et serait suffisante pour confirmer qu'une personne est chrétienne. L'amour est devenu une pilule magique chez les évangéliques, mais il s'agit d'un amour purement charnel et non divin. Dans leur orgueil ils ne réalisent pas que l'amour de Dieu n'est pas comme l'amour des hommes. Pour les réprouvés l'amour de Dieu est un beau sentiment qui réchauffe le cœur et donne la paix et la sécurité d'un bien-être charnel qui plait à leur entendement. Mais l'amour de Dieu ou agapé n'est pas un sentiment mais une attitude ou état de renoncement, de résignation ou d'abnégation, c'est à dire «un sacrifice». Cela est tellement important que le Seigneur Jésus a même dit: «Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de ce fardeau, et me suive.» (Mat. 16:24); «Et quiconque ne porte pas ce fardeau, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple.» (Luc 14:27). Celui qui ne renonce pas à lui-même est celui qui est indépendant et qui se pense maître de son destin. En d'autres mots, celui ou celle pour qui l'amour de Dieu est un sentiment est un faux chrétien destiné aux peines d'un enfer éternel. Le pourquoi de cela est que l'indépendance, que l'on peut nommer aussi l'estime de soi, est le péché originel par lequel l'être humain se fait dieu (Gen. 3:5; 2 Thes. 2:4).

 

Le but de la grâce merveilleuse

Les élus n'ont donc rien à craindre car la Sainte Présence de l'Esprit des vivants qui habite en eux se dresse contre nos peurs, nos soucis, nos incertitudes, que l’on peut comparer à une hydre à têtes multiples qui se régénèrent rapidement sitôt coupées. Rien ne pourra jamais séparer le racheté de son Sauveur Jésus-Christ. Toutes les épreuves servent à notre sanctification pour affiner notre foi (1 Pi. 1:6,7), même les mauvaises actions des hommes, y compris les nôtres parfois. Le but est notre «transformation en son image» (Rom. 8:29; Héb. 12:6-11). Le but de la grâce merveilleuse, l'aboutissement de notre régénération ou nouvelle naissance c’est d’être finalement avec Christ dans nos corps glorifiés lors de son apparition finale en ce monde. La mort atteint tout homme (Héb. 9:27), mais celui qui est élu reste en sécurité absolue face à l’éternité. Soyons rassurés, car l'Esprit des vivants s’occupe personnellement de tous les siens (Luc 15:3-7; Jean 10:3-6,14,27; Mat. 10:30), alors que la modernité fait de l’humain un être impersonnel, sans âme. Oui, notre Admirable Esprit des vivants est personnel et en même temps infini. Il prend soin de nous dans toutes les circonstances de la vie, plaisantes ou déplaisantes.

 

La conjonction avec la prédestination

Comme l'omniprésence et la création soutiennent l'omniscience, la providence aussi. La création et la providence générale sont combinées dans Néhémie 9:6 de la King-James anglaise et de la Machaira 2020, où l'avant-dernière phrase est «Tu les préservas tous», en français on trouve «Tu donnes la vie à toutes ces choses». Dans ce contexte la traduction anglaise est beaucoup plus précise, comme c'est généralement le cas. Les français se pensent toujours plus intelligent que les anglais et souvent dans leur orgueil ce sont permis de changer le sens des mots, occasionnant des conflits interminables au niveau de la linguistique depuis de nombreuses générations. Dans la fin du Psaume 36:6 il est dit «ADMIRABLE, tu conserves les hommes et les bêtes». Parlant particulièrement des choses rampantes et des bêtes à la fois petites et grandes, le Psaume 104:27 continue en disant «Tous, ils s'attendent à toi, pour que tu leur donnes leur nourriture en son temps.». D'autres versets sur la providence seront plus tard utilisés plus étroitement en conjonction avec la prédestination; mais ici, un seul sera maintenant ajouté. Dans Matthieu 6:32 Jésus dit: «Votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses.».

 

Ce dernier verset qui lie la providence à la connaissance est le plus approprié. Comment l'Esprit des vivants pourrait-il exercer la providence sur toute sa création s'il ne savait pas toutes choses ? Puisque la providence de l'Esprit des vivants concerne tous les détails de la vie, Il doit connaître ces détails autant petits qu'ils soient. Le mot providence fait référence à la gouvernance et au contrôle de l'Esprit des vivants sur les conditions dans lesquelles vivent l homme, les animaux et les choses rampantes; mais la providence au sens étymologique est une question de voir ou de savoir, c'est à dire de perception et de conception.

 

Bénédictions et malédictions

Si la gouvernance de l'Esprit des vivants sur le monde implique la distribution des bénédictions éternelles et les malédictions du châtiment éternel, bien qu'aucun verset ne sera cité ici sur ce sujet, et si le mérite et le péché dépendent en partie des pensées et des intentions du cœur, c'est-à-dire des motivations secrètes des hommes , alors cette gouvernance dépend de la connaissance de l'Esprit des vivants sur les pensées les plus intimes des hommes. L'Apôtre Paul nous dit que le Seigneur apportera la lumière aux choses cachées des ténèbres et fera manifester les conseils des cœurs (1 Cor. 4:5). Toutes ces considérations appliquent la doctrine de l'omniscience.

 

Un exemple de ceci est la confession de Pierre, «ADMIRABLE, tu connais toutes choses, tu sais que j'ai de la révérence pour toi.» (Jean 21:17). Ce verset est particulièrement au point. Le Christ connaît le cœur de Pierre parce qu'il sait toutes choses. La condition de la révérence de Pierre (respect profond mêlé de crainte, grande considération) n'était pas juste un peu accidentel d'information que Jésus s'est avéré avoir. Jésus était Seigneur, c'est à dire qu'il était l'Admirable Esprit des vivants, le Créateur et Père éternel dans un corps de chair, et il connaissait la révérence de Pierre parce qu'il était omniscient. Avec celui-ci on peut comparer Jean 2:24,25, «Mais Jésus ne se fiait point à eux, parce qu'il les connaissait tous, Et qu'il n'avait pas besoin qu'on lui explique l'attitude de l'homme, car il savait de lui-même ce qui était dans le caractère de l'homme.». Ces deux dernières citations sont souvent utilisées pour prouver la divinité du Christ; mais notez qu'ils le font sur la base que l'Esprit des vivants est omniscient.

 

LA CONFUSION DES THÉOLOGIENS

Les diverses considérations énoncées sur l'omnipotence et l'omniscience peuvent être résumées et appliquées par d'autres versets d'application générale. Les Écritures enseignent que l'Admirable est un Esprit des vivants de connaissance. Dans 1 Samuel 2:3 il est dit «L’ADMIRABLE est L’ESPRIT DES VIVANTS fort qui sait toutes choses; et c'est par lui que les actions sont pesées». Dans le Psaume 147:5 on trouve: «Notre Souverain est grand, et d'une grande puissance; son intelligence est infinie». Dans le cas où un lecteur pense que tout cela n'est un argument excessif de l'évidence, il est à noter que la majorité des ministres, pasteurs, exégètes et théologiens sont devenus si confus au sujet de la double-prédestination, qu'ils ont nié l'omnipotence et l'omniscience de l'Esprit des vivants. Cela se comprend puisque l'instruction théologique est purement subjective, et du fait que les théologiens sont les défenseurs d'une orthodoxie artificieuse et mystifiante qui glorifie l'homme. Ils ne font qu'élaborer hypothèse sur hypothèse sans parvenir à la vérité. Leur but est simplement d'éblouir la conscience des crédules et des ignorants avec leur grand savoir. Ainsi ils sont considérés les sages du christianisme par une multitude de croyants fidèles à leurs sophismes. Mais l'apôtre Paul nous dit dans 1 Cor. 1:19-28:

19 Car il est écrit: Je détruirai la sagesse des experts et j'anéantirai le raisonnement des prévoyants. Job 5. 12; És. 29. 14;

20 est le sage? Où est le scribe? Où est le sophiste de ce siècle? L’ESPRIT DES VIVANTS n'a-t-il pas rendu folle la sagesse de cette disposition. És. 33. 18;

21 Car, tandis que cette disposition, selon la sagesse de L’ESPRIT DES VIVANTS, n'a point connu L’ESPRIT DES VIVANTS par cette sagesse, il a plu à L’ESPRIT DES VIVANTS de sauver les croyants par la folie de la proclamation du message de la grâce. Mt. 11. 25; Lu. 10. 21;

22 Tandis que les Judéens demandent des signes miraculeux, et que les Grecs cherchent la sagesse, Mt. 12. 38; Mt. 16. 1; Jn. 4. 48;

23 Nous, nous proclamons Christ crucifié, scandale véritable pour les Judéens, et folie pour les Grecs; Mt. 11. 6; Jn. 6. 60; Jn. 6. 66;

24 Mais pour ceux qui sont appelés à renaître, tant Judéens que Grecs, Christ est L’ESPRIT DES VIVANTS puissant et L’ESPRIT DES VIVANTS sage; Col. 2. 3;

25 Car la folie de L’ESPRIT DES VIVANTS est plus sage que la nature des hommes, et la faiblesse de L’ESPRIT DES VIVANTS plus forte que le caractère des hommes.

26 Considérez, frères, que parmi vous, qui avez été appelés, il n'y a pas beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Jn. 7. 48; Ja. 2. 5;

27 Mais L’ESPRIT DES VIVANTS a choisi les choses folles de cette disposition pour déshonorer les sages, et L’ESPRIT DES VIVANTS a choisi les choses faibles de cette disposition pour déshonorer les fortes,

28 Et L’ESPRIT DES VIVANTS a choisi les choses viles de cette disposition et celles qui sont rejetées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont,

29 Afin que nulle chair ne se valorise en sa présence.

Il se peut qu'un lecteur soit tenté de supposer qu'il ya des choses que l'Esprit des vivants ne sait pas et ne peut pas savoir. La pensée humaine, comme nous savons, est pleine de paradoxes. Ainsi plusieurs théologiens attribuent l'ignorance à l'Esprit des vivants, ce qui leur permet d'échapper à certaines objections à la double-prédestination; mais cette évasion coûte la souveraineté, l'omniscience, la sagesse, même la divinité de l'Esprit des vivants. Cela leur convient très bien, car cette position leur donne la capacité de s'élever comme des dieux sur la foi de leurs fidèles. Par conséquent, le but de l'évidence, de l'amoncellement du matériel scripturaire sur la connaissance infinie de l'Esprit des vivants est empêchée par une telle incompréhension désastreuse de la double-prédestination. Mais cela a été déterminé encore de toute éternité pour leur condamnation, car rien n'échappe au dessein de l'Esprit des vivants, tout se réalisera comme il l'a prévu selon le bon plaisir de sa volonté. Mécontents de leur exclusion ou réprobation, qu'ils dénient avec véhémence, certains, surtout la vermine évangélique, nomment cela du fatalisme ou doctrine suivant laquelle le cours des événements échappe à l'intelligence et à la volonté humaine, de sorte que la destinée de chacun de nous serait fixée à l'avance par une puissance unique et surnaturelle, comme si cela serait une chose horrible qu'il faut éviter à tout prix. Ils refusent obstinément de s'abaisser ou humilier devant la toute-puissance et la toute-connaissance infinie de l'Esprit des vivants, et cela à leur propre perte. Mais nous appelons cela la gloire ineffable de l'Admirable Esprit des vivants, dans l'exaltation de ses élus pour la réalisation du but suprême d'une joie céleste et éternelle, dans une différente dimension d'existence d'une royauté divine et sublime. Tel sera le déclenchement des éléments de l'épanouissement de notre nouvelle-naissance, lors de l'allégresse de l'alliance éternelle du Roi et de sa Reine dans la chambre nuptiale de l'expansion d'une nouvelle vie de gloire en gloire sans fin. Et vous êtes tous invités au festin des noces de l'Agneau, si du moins la Sainte Présence de Christ habite réellement en vous, autrement vous serez jeté dehors où sont les pleurs et les grincements de dents. (Mat. 8:11,12).

 

Pour plusieurs, surtout parmi le sectes dites évangéliques, le terme «providence» se réfère à voir les choses à l'avance, dans le sens qu'un homme peut estimer d'avance les résultats d'un but proposé, comme on voit souvent dans la disposition d'un budget qui prévoit les profits à venir d'une entreprise quelconque, même d'une supposée église au service de Mammon. Pour les réprouvés il s'agit toujours d'une prévoyance charnelle d'évènements futurs à venir, car ils aimeraient voir les choses avant qu'elles arrivent. Cette notion détient même pour eux des aspects surnaturels et ils se donnent à toutes sortes de pratiques occultes pour connaître l'avenir: astrologie, tirage aux cartes ou au sort, voyance psychique d'un ou d'une médium, etc.. Ils en porteront tous la condamnation devant  le trône de Dieu. Toutefois, dans Jean 6:64 il est dit: «Mais il y en a parmi vous qui ne croient point. Car Jésus savait dès le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient pas, et qui était celui qui le trahirait.». Le  mot «commencement» ne signifie pas à partir du moment où ces gens ont commencé à le suivre, ni le commencement de l'histoire de l'homme. Il signifie proprement dans ce contexte «l'éternité», dans le même sens dans lequel l'apôtre Jean dit: «Au commencement était la Parole...» (Jean 1:1). Puisque l'Ancien Testament prophétise que le Christ doit être trahi, il affirme ainsi que cette connaissance de la trahison de Judas avait été déterminées bien avant sa naissance pour l'accomplissement du plan de rédemption. Par rapport à d'autres versets, celui-ci indique très fortement que Jésus le savait de toute éternité. La connaissance de Dieu est éternelle, on ne peut en sonder la profondeur, ni la hauteur, ni la largeur. Cela est l'évidence que Jésus est Lui-même l'Admirable Esprit des vivants, le Père éternel manifesté en un corps de chair qu'il s'est formé dans le sein d'une vierge par sa toute-puissance, et qui se révéla à nous comme le Messie promit depuis le début des temps (Gen. 3:15).

 

A Christ seul soit la Gloire