LES JOURS DE
NOÉ ET DU DÉLUGE
par Jean
leDuc
Octobre 2017
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CHAPITRE 1
LE CONTINENT
GIGANTESQUE DE PANGÉE
CHAPITRE 2
LE CLIMAT
ANTÉDILUVIEN
CHAPITRE 3
LES JOURS DE NOÉ
CHAPITRE 4
ORIGINE DE LA FEMME ET
DE LA CONSCIENCE
CHAPITRE 5
L'ARBRE
INTERDIT ET SON FRUIT D'INDÉPENDANCE
CHAPITRE 6
L`ABONDANCE
DU JARDIN D’ÉDEN
CHAPITRE 7
LA TENTATION
DU SERPENT DE L'INTELLIGENCE
CHAPITRE 8
LA GUERRE
COSMIQUE DE CAÏN ET ABEL
CHAPITRE 9
LA LONGÉVITÉ DE
VIE DE LA RACE ADAMIQUE INITIALE
CHAPITRE 10
LA
DESCENDANCE MORTELLE DE SETH
CHAPITRE 11
LA RACE
ADAMIQUE DE GÉANTS
CHAPITRE 12
LES
DINOSAURES AU TEMPS DE NOÉ
CHAPITRE 13
LA PLANÈTE
MYSTÉRIEUSE DE NOD
CHAPITRE 14
L'ARCHE DE NOÉ ET LE DÉLUGE
CHAPITRE 15
L'ÉTENDUE DES EAUX DU DÉLUGE
CHAPITRE 16
NEMROD ET LA
TOUR DE BABEL
CHAPITRE 17
ATLAS ET
L'ENGLOUTISSEMENT DE L'ATLANTIDE
CHAPITRE 1
LE CONTINENT
GIGANTESQUE DE PANGÉE
Les difficultés
d'un tel sujet sont nombreuses et variées. Pour décrire
les évènements qui ce sont déroulés au début des temps
il faut se baser avant toute chose sur le témoignage
infaillible des Saintes-Écritures dans les originaux
Hébreu et Grec autant que dans leurs traductions. Et
aussi sur les recherches approfondies de différentes
sciences compétentes qui en donnent des explications
afin de se placer correctement dans le contexte des
éléments que nous présentons. En surcroît il faut mettre
notre confiance dans la direction la Sainte Présence qui
nous habite afin d'en donner un rendement convenable à
la gloire de l'Esprit des vivants qui a créé toute chose
et qui nous instruit dans toutes ses voies.
Au début il y
avait un seul océan d'eau douce nommé Panthalassa qui
entourait un super continent gigantesque du nom de
Pangée (rassemblement des terres), demeure de la race adamique initiale que
l'Esprit des vivants avait créé à son image, à sa
ressemblance. Il nous est dit que cette race adamique
initiale vécu 130 ans dans un état de perfection avant
sa déchéance charnelle de reproduction à sa propre image
qui devint sa renommée (Seth), et engendra la mortalité (Énosh)
dans cette race de constructeurs puissants (Genèse
5:3,6).Il s'agit ici de toutes les épreuves et conflits
dans l'intervalle entre la rébellion originale en
Éden et la destruction de la race adamique initiale lors
du déluge de Noé. L'Esprit des vivants s'était retiré du
cœur des hommes et sa colère s'abattit sur eux (Genèse
6:3,7). Durant toute cette période de création,
rébellion, expérimentation, et destruction, la terre
était recouverte de grandes forêts tropicales
luxuriantes. En effet la hausse du taux de dioxygènes
libérées dans l'air par les forêts (30% d'oxygène de
plus que de nos jours) a favorisé la croissance de
nombreuses espèces dont les amphibien géant ou
dinosaures. En premier nous avons "les insectes géants",
des arthropodes comme Mesothelae, une araignée de 1 m,
Meganeura, une libellule de 1 m ou encore l'Arthopleura,
ancêtre des milles-pattes, mesurant 2 m de long minimum
et des guêpes de 15 cm. Nous avons ensuite des reptiles
tels que le Petrolacosaurus et des amphibiens comme l'Eryop,
et plusieurs autres créatures étranges et merveilleuses.
Le monde que Dieu conçut et créa pour l’homme, à
l’origine, était largement différent du monde que nous
connaissons aujourd’hui. La beauté extraordinaire qui
demeure aujourd’hui, après 6000 ans de ravages faits par
le péché sur la terre, ne reflète qu’un soupçon de la
beauté dont Dieu a doté, au départ. En d'autres mots, le
monde de cette époque était un vrai paradis jusqu'à ce
qu'il soit soumis à la corruption de l'homme (Romains
8:19-23).
La plupart des
créationnistes croient que la Terre d’avant le Déluge
était très différente de la Terre d’aujourd’hui. La
plupart des créationnistes reconnaissent les preuves
plutôt solides qui ont été apportées quant à la
prétendue dérive
des continents. Il est très probable qu’avant le Déluge,
les plus grosses masses terrestres aient été unies en un
grand continent. Certaines personnes telles que le Dr.
Walter Brown, avancent que l’activité géologique,
renforcée par le Déluge, a brisé cette masse terrestre
et a commencé à faire bouger les continents jusqu’à leur
emplacement actuel. D’autres scientistes créationnistes
comme Barry Setterfield et Henry Morris, pensent qu’il y
a eu un cataclysme post-diluvien, qui a provoqué la
division du super- continent. Enfin, certains pensent
que cette séparation est mentionnée dans Genèse 10:25,
disant que la Terre fut divisée au temps de Péleg, ce
qui fut réellement le cas comme nous voyons dans une
traduction des Saintes-Écritures d'après les originaux:
«Et à Héber il naquit deux fils:
le nom de l'un est Péleg*, car en son temps le Continent
fut fragmenté...» (Genèse 10:25; Bible de Machaira 2016).
Dans l'Hébreu, le mot «palag», généralement traduit par
«divisé ou partagé» signifie «fendre en pièces avec une
grande violence», c'est à dire «fragmenter» tout comme
si on frapperait un vase d'argile avec un marteau. C'est
aussi le sens qu'Alexandre Hislop lui donne dans son
œuvre remarquable «Les
Deux Babylones». Un chrétien
nommé Antonio Snider, expert en géologie, était le
premier à mettre ensemble la notion que tous les
continents de nos temps modernes formaient au début un
seul continent gigantesque. Puis, par la suite, le
météorologue et astronome allemand de l’université de
Marburg, Alfred Wegener, en développa le concept
davantage et donna le nom de Pangée à ce continent dans
une publication de 1912. Néanmoins l'idée n'était pas
nouvelle, leurs recherchent ne firent que confirmer ce
que disent les Saintes-Écritures dans une traduction
fidèle aux originaux: «Puis
L’ESPRIT DES VIVANTS dit: Que les eaux qui sont
au-dessous des cieux se rassemblent en un seul lieu, et
que le Continent paraisse; et cela fut ainsi. Et
L’ESPRIT DES VIVANTS nomma le Continent, Terre (fixe,
stable); et il nomma l'amas des eaux, Océan; et L’ESPRIT
DES VIVANTS vit que cela était gracieux.» (Genèse
1:9,10; Bible de Machaira 2016).
De plus, Barry
Setterfield met en avant l’existence de preuves selon
lesquelles l’inclinaison de l’axe de la Terre a vite
changé peu après le Déluge. George Dodwell, un astronome
d’un précédent gouvernement Sud-Australien, a, lui,
avancé la théorie selon laquelle un astéroïde aurait
frappé la Terre au moment du Déluge, ou peu de temps
après, et aurait changé l’inclinaison de l’axe de la
Terre. La Terre continua a vaciller, de plus en plus
faiblement, pour se stabiliser dans les années 1850. Ce
vacillement expliquerait pourquoi les mesures d’Eudoxos,
en 350 av. J-C, situent le pôle Nord céleste là où les
astronomes modernes croyaient qu’il aurait dû être en
1900 av. J-C. Cela expliquerait aussi pourquoi
Stonehenge ne s’aligne pas avec le solstice de la
mi-été. Toutefois, si les évaluations d’Eudoxos étaient
correctes, Stonehenge se serait aligné avec le lever du
soleil au matin du solstice d’été ! Dodwell continua à
soutenir sa théorie avec des évaluations de la position
du soleil enregistrées au Temple d’Amen-Ra, à Karnac.
Des auteurs plus récents ont aussi mis les calculs de
Dodwell en corrélation avec la position du soleil,
enregistrée aux temples de Tia Huanaco, en Amérique du
Sud.
Si les chiffres
de Dodwell sont en essence corrects, l’inclinaison de
l’axe de la Terre aurait été moins importante
qu’aujourd’hui. L’écart de température aurait alors été
beaucoup moins important entre les pôles et l’équateur,
par rapport à ce que nous connaissons aujourd’hui. La
géologie soutient fermement la thèse de ce cas. Que l’éclatement
du super-continent ait été provoqué par le Déluge, par
le choc d’un ou de plusieurs astéroïdes, ou quelque chose d’autre, il
demeure pourtant une question plus importante. Les
plaques continentales de la Terre pouvaient-elles se
déplacer aussi rapidement pour couvrir la distance
quelles ont parcouru en seulement 4500 ans ? Des preuves
apparemment suffisantes appuient ce fait, mais pourtant
leur théorie que les continent se déplacent que 1 pouce
par année n'a absolument aucun sens. A partir de l’an 500 apr.
J-C, jusqu’à leur invasion par les Incas en 1476, une
civilisation importante et puissante vivait au Nord du
Pérou actuel. Entre 500 et 1200 apr. J-C, ils
construisirent le plus grand réseau de canaux
d’irrigation jamais construit en Amérique du Sud. Ce
système de canaux fut construit par le biais d’un génie
mécanique impressionnant au vu des standards actuels.
Les vestiges de ce système de canaux peuvent encore être
vus aujourd’hui. En revanche, des transformations
géologiques du terrain font que ces canaux ne sont plus
en état de fonctionner. Les géologues
qui ont étudié ce système de canaux ont découvert que
certains fragments du continent sud-américain se sont
déplacés si vite que les Indiens devaient redéfinir en
permanence leur système de canaux pour y garder l’eau.
Les plaques sur lesquelles se trouvent l’Amérique du
Sud, bien au-dessous de la couche terrestre, ont
provoqué un changement si rapide de la pente du sol, que
les Indiens n’étaient pas en mesure de suivre les
modifications géologiques. Manifestement, l’activité des
forces qui ont formé la Terre d’aujourd’hui n’a pas
nécessité des millions d’années comme on veut nous le
faire croire.
CHAPITRE 2
LE CLIMAT
ANTÉDILUVIEN
Les affirmations
de la Bible ont conduit de nombreux créationnistes à la
conclusion que la Terre pré-diluvienne était ancrée dans
une voûte de vapeur d’eau (Genèse 1:6-8; 7:11,12). Cette voûte
ou voile transparent aurait provoqué
l’augmentation de la pression atmosphérique sur la
surface de la Terre, à peu près deux fois la pression
atmosphérique que nous connaissons aujourd’hui. En
d'autres mots il y avait une température idéale sur
toute la Terre. Elle
aurait retenu la chaleur du soleil dans l’atmosphère,
faisant naître un climat de type tropical sur la plus
grande partie de la Terre. Si la Terre pré-diluvienne
avait une inclinaison de son axe bien moins importante
qu’aujourd’hui, alors les saisons n’auraient pas été
prononcées. Il est possible qu’un climat tropical se
soit étendu presque jusqu’aux pôles. Les preuves d’un
climat tropical antédiluvien ont été trouvées près des
deux pôles (de la terre), ce qui soutient cette théorie.
Avait-il déjà
plu avant le Déluge ? Les Écritures n’en parlent pas,
mais
Genèse 2:5-6 indique qu’il n’avait pas plu sur la
Terre avant que les plantes ne poussent. C’était plutôt
une vapeur qui s’élevait pour arroser le sol. L’allusion
au fait que les plantes n’avaient pas encore poussé,
juste avant l’allusion au fait qu’il n’avait pas encore
plu, pourrait être comprise pour dire que Dieu envoya la
pluie une fois que les plantes commencèrent à pousser.
Qu’il ne soit plus fait mention de la pluie jusqu’au
Déluge n’est pas significatif, car il n’est pas fait
mention de la vapeur non plus. Les Écritures ne nous
permettent pas d’avancer une réponse dogmatique à la
question de savoir s’il a plu avant le Déluge ou non,
quoique l'épisode de la construction de l'arche de Noé
semble indiquer que les gens étaient surpris par une
telle entreprise. La pluie semble donc une chose étrange
pour le monde de cette période puisque les gens se
moquaient de Noé (1 Pierre 3:20). Il est inconcevable
que Noé, prédicateur de la justice, n'a pas donné
d'avertissement au gens de cette époque que leur monde
était pour être détruit par les eaux du ciel, ce qui fut
la raison pour laquelle ils le ridiculisaient car la
pluie leur était une notion incroyable.
Les chercheurs
en médecine moderne ont découvert que le corps humain
fonctionne bien mieux lorsqu’il est sous une pression
atmosphérique plus élevée que celle d’aujourd’hui. Dans
des conditions de forte pression, l’ostéomyélite est
inversée ou éradiquée. Les plaies guérissent plus vite,
et certaines plaies qui ne guérissent pas du tout sous
la pression atmosphérique normale d’aujourd’hui,
guérissent complètement sous une pression atmosphérique
plus élevée. Souvent les affections du cerveau, la
sénilité et les effets d’une attaque cérébrale sont
inversées par un traitement hyperbare. De façon
générale, le corps entier fonctionne mieux dans des
conditions de plus forte pression atmosphérique. Cette réaction
positive du corps à une pression barométrique plus forte
pourrait-elle être une preuve que l’homme fut créé à
l’origine pour vivre sur la Terre pré-diluvienne ? Nous
le découvrirons sans doute lorsque cette création
prendra fin et que la Nouvelle Création aura lieu lors
de la dernière apparition de Christ en ce monde. Une chose est
sûre: les conditions climatiques, qui existaient
apparemment sur la terre antédiluvienne, auraient pu
accueillir une plus grande concentration d’animaux et
une flore plus luxuriante. Le monde antédiluvien
contenait également bien plus de variétés originales de
créatures.
Un détail
proposé par Whitcomb et Morris est le concept d'une
canopée de vapeur au-dessus de l'atmosphère terrestre.
Sur quoi s'appuie ce concept? Et bien sûr quelques
versets généralement négligés en Genèse 1: 6-8, Lors de
la création initiale, on y mentionne la séparation des
eaux au 2e jour: «Dieu dit: Qu'il
y ait une étendue entre les eaux, et qu'elle sépare les
eaux d'avec les eaux. Et Dieu fit l'étendue, et il
sépara les eaux qui sont au-dessous de l'étendue d'avec
les eaux qui sont au-dessus de l'étendue. Et cela fut
ainsi. Dieu appela l'étendue ciel. Ainsi, il y eut un
soir, et il y eut un matin: ce fut le second jour.»
Si l'étendue porte le nom ciel ou plus
précisément «firmament», alors il faut constater que ce
verset mentionne la création d'eaux au-dessous de
l'étendue (ou du ciel) c'est-à-dire des eaux au-dessus
du ciel. Mais quelles sont ces eaux au-dessus du ciel?
De l'avis de Whitcomb et Morris, ces versets indiquent
qu'avant le Déluge, il y avait une canopée de vapeur ou
couche de vapeur d'eau au-dessus de l'atmosphère et
cette nappe était responsable des quarante jours et
nuits de pluie mentionnés dans le récit de la Genèse.
Par ailleurs, des canopées de vapeur sont connues
ailleurs dans le système solaire créent un effet de
serre réchauffant la planète en question de manière
uniforme. La planète Vénus, par exemple, comporte une
canopée de vapeur importante. Il faut noter que
l'existence d'une telle canopée produit un effet de
serre, augmentant l'absorption de la chaleur solaire et,
par ricochet, augmentant la température à la surface de
la planète. Sur la Terre d'alors, pas de caps glaciaires
aux pôles et l'on aurait retrouvé un climat tempéré,
voir tropical partout, même dans les régions arctiques
et antarctiques (là où il est très froid aujourd'hui).
Selon la
compréhension biblique de Whithcomb et Morris, les
conditions atmosphériques auraient considérablement
changé depuis la création. Ils reconnaissent que si
toutes les eaux contenues dans les nuages tombaient sans
interruption aujourd'hui, cela ne provoquerait pas un
cataclysme mondial de l'ampleur du déluge biblique. Mais
quelles sont donc les différences auxquelles ils font
référence? Premièrement, les eaux d'en haut (Genèse
1:7) ne feraient pas référence aux nuages comme nous les
connaissons aujourd'hui. Plusieurs indices bibliques
parlent en ce sens. Ici, il ne s'agirait pas de
l'évaporation mais d'une voûte stable en elle-même:
«Et Dieu fit l'étendue, et il
sépara les eaux qui sont au-dessous de l'étendue d'avec
les eaux qui sont au-dessus de l'étendue. Et cela fut
ainsi» (Genèse 1:7). Une première lecture rapide
nous fait penser naturellement aux nuages. Mais le texte
peut tout aussi bien parler de deux vases non
communiquant: «Il sépara». Il ne pleuvait pas comme
aujourd'hui sur la terre. Un second texte de la
Genèse explique ce phénomène relié à la croissance des
végétaux: «l'Eternel Dieu n'avait
pas fait pleuvoir sur la terre [...] Mais une vapeur
s'éleva de la terre, et arrosa toute la surface du sol»
(Genèse 2:5-6). Le verbe traduit ici par arroser
peut tout autant se traduire irriguer. De même, le temps
du verbe peut exprimer une action continue comme «
arrosait », plutôt qu' arrosa à un moment donné. Voici
d'ailleurs comment la Traduction œcuménique de la Bible
(TOB) a rendu ce texte: «Le
Seigneur Dieu n'avait pas fait pleuvoir sur la terre
[...] mais un flux montait de la terre et irriguait
toute la surface de sol.».
La Bible
parlerait ainsi, à cette étape de l'histoire de la
terre, d'un système équilibré qui ne connaissait pas la
pluie. Si le texte dit vrai, cela signifie que
d'abondantes masses de vapeur qui entouraient la terre
n'avaient pas encore donné des précipitations comme nous
les connaissons, mais au déluge, se seraient
soudainement déversées d'une manière que cela ne s'est
plus jamais produit: «...en ce
jour-là toutes les sources du grand abîme jaillirent, et
les écluses des cieux s'ouvrirent» (Genèse 7:11).
Les « écluses » (ou autre traduction « fenêtres ») des
cieux se sont ouvertes et l'eau est tombée durant
quarante jours et quarante nuits selon le récit
biblique. Pour les auteurs, cela décrirait ni plus ni
moins que «l'effondrement d'une voûte formidable de
vapeur transparente qui n'a existé que durant la période
antédiluvienne» (p. 36). Le système antediluvien
(d'avant le déluge biblique) aurait-il donc été si
radicalement différent de ce que nous connaissons au
point de vue climatique? Par exemple, outre Genèse 2:5-6
et 1:7, un troisième texte tiré cette fois de la
deuxième grande section de la Bible (le Nouveau
Testament) nous précise qu'au temps de Noé, l'annonce
prophétique qu'il fit à ses contemporains correspondait
à quelque chose d'inconnu pour eux, car en parlant de
pluie abondante, il passa pour fou:
«C'est par la foi que Noé,
divinement averti des choses qu'on ne voyait pas encore,
et saisi d'une crainte respectueuse, construisit une
arche pour sauver sa famille; c'est par elle qu'il
condamna le monde, et devint héritier de la justice qui
s'obtient par la foi» (Hébreux 11:7). Quelles
sont ces «choses qu'on ne voyait pas encore»? Mis en
parallèle avec les autres textes bibliques examinés, il
s'agirait fort probablement des précipitations comme
nous les connaissons aujourd'hui.
Supposons un
moment: 1) Que la terre était effectivement sous une
forme d'effet de serre, exposée à un soleil voilé; 2) En
plus du fait qu'une vapeur ou un flux s'élevait de la
terre pour irriguer le sol et qu'il ne pleuvait pas au
commencement; 3) Et considérant que selon une épître du
Nouveau Testament, Noé a annoncé des choses qu'on ne
voyait pas encore (Hébreux 11:7). Existe-t-il d'autres
indices bibliques pour étayer une telle interprétation?
Les auteurs font intervenir un quatrième texte, en celui
de Genèse 8:11. «Il n'y avait pas de grandes variations
de climat dans les différentes parties de la terre, à
cause de l'effet de serre produit par la voûte de
vapeur. Ce ne fut qu'après que ces eaux se mirent à
tomber sur le sol qu'il fut question de grands vents
(8:11) ce qui impliquerait d'importantes différences de
température entre les régions équatoriales et les
régions polaires, et cela pour la première fois. Dans
ces régions polaires, où les plantes et les animaux
tropicaux étaient abondants autrefois, des masses
énormes de neige et de glace commencèrent soudainement à
s'accumuler» (p. 36-37).
[Note: Le texte
biblique parle d'un vent sans référence à sa vélocité.
Mais ne serait-ce pas l'origine d'une période de
glaciation? Pour ce qui est des plantes tropicales, cela
se vérifie relativement près de chez nous dans les
couches fossilifères du parc Miguasha en Gaspésie
(Québec, Canada) où il y a un centre d'interprétation
confirmant l'existence passée d'un climat beaucoup plus
chaud et une végétation différente de celle actuelle.]
Voici un cinquième (!) indice biblique additionnel en
faveur de cette théorie selon laquelle: 1) Il n'avait
jamais plu; 2) Et il n'y avait pas de grande variations
de climat sur la surface de la terre est le suivant.
L'apôtre Pierre, il y a près de 2000 ans, parlant du
déluge, mentionne cela en des termes qui nous laissent
pour le moins dans l'étonnement:
«... le monde (du grec kosmos) d'alors périt, submergé
par l'eau; mais, par la même parole, les cieux et la
terre d'à présent sont gardés et réservés pour le feu,
pour le jour du jugement et de la ruine des hommes
impies. (2 Pierre 3:6-7). Sans aucun souci de la
grammaire, il nous semble que seulement l'homme, la
faune et la flore ont été touchés. Pourtant... monde
kosmos fait référence à un ordre, une harmonie, un
équilibre (ex. climatique, politique, planétaire). Que
signifie dans le cas qui nous intéresse, l'expression
«monde d'alors» mise en opposition à «les cieux et la
terre d'à présent»? Que viennent faire «les cieux ...
d'à présent» si Pierre désire parler de l'humanité? Pour
Whitcomb et Morris, cela fait sans doute référence non
seulement à l'organisation humaine ou aux écosystèmes
antédiluviens, mais tout autant aux deux systèmes
climatiques esquissés jusqu'ici, séparés par le déluge.
Ainsi, les eaux se trouvant dans l'étendue atmosphérique
selon l'ordre d'alors se seraient déversées sur la
terre, croient Whitcomb et Morris, «...en une pluie
universelle, qui ne devait jamais se répéter, pour
rejoindre les océans terrestres pour la première fois»
(p. 37).
CHAPITRE 3
LES JOURS DE NOÉ
La vie des
peuples avant le déluge se déroulait de quelle façon,
car il y a de nombreuses preuves que leur civilisation
était très avancée et possédait une technologie qui
possiblement surpassait la nôtre de très loin, le voyage
interplanétaire leur était même connu. Il importe de
mentionner que les jours de Noé sont de la Chute de
l'homme dans le Jardin d'Éden et se termine avec le
déluge universel, c'est à dire de la transition de
l'innocence à celle de la destruction. Cette période est
celle des différentes générations de la race adamique
initiale dans ses différentes phases de rébellion contre
Dieu et son Alliance Messianique. À travers d’innombrables
théories, des spéculations sauvages et des idées
bizarres, il y a beaucoup plus à l’histoire de Noé que
ce que la plupart des gens peuvent le réaliser. Nous
reprenons ici un texte de Samuel C. Baxter qui dit: «Il était une
fois, il y a bien longtemps…» Sauf si vous êtes à
l’école primaire, cette première ligne usée est
généralement un signal pour changer de canal. Une
histoire pour un enfant doit généralement suivre. Le
conte inclura probablement des héros et des méchants
mangeurs de biscuits, une demoiselle en détresse et
peut-être un géant ou deux. Il s’agit généralement d’un
mythe très improbable, une légende ou une parabole. C’est ainsi que
la plupart des gens voient l’idée d’un Déluge qui aurait
recouvert toute la terre. L’histoire a capturé
l’imagination de presque toutes les cultures depuis des
millénaires. Dans la tradition sumérienne, imprimé sur
des tablettes cunéiformes, Ziusudra monte dans un
immense bateau. L’ancien conte babylonien présente
Utnapishtim dans le rôle principal, avec sa femme et des
animaux sur l’embarcation. Dans les deux cas, les
personnages principaux deviennent des immortels après le
Déluge. La culture
aztèque a une version de 52 ans avec un seul homme et
une femme, Tata et Nene, survivant en se réfugiant dans
un immense cyprès. Par la suite, le dieu Tezcatlipoca
les transforme en chien pour avoir désobéi aux ordres.
Au fil des ans,
le récit du Déluge a été transformé à plusieurs
reprises, avec presque toutes les cultures préservant
une histoire des eaux recouvrant toute la terre,
généralement pour détruire une humanité méchante. Il y a
aussi le mythe grec de Deucalion et la légende indienne
de Manu. Il n’y a pas deux versions vraiment identiques.
Cependant, pour
ceux qui croient en la validité de la Bible, un seul
compte-rendu est exact: L’histoire de l’arche de Noé.
En résumé, le livre de la Genèse affirme que ce
serviteur de Dieu a placé sa famille et au moins deux
membres de chaque espèce animale (Genèse 6:19-20) dans
un bateau gigantesque. Il a ensuite plu pendant 40 jours
et 40 nuits, et un Déluge a recouvert la terre. En fin
de compte, l’arche s’est échouée sur la crête d’une
montagne et Dieu a dit qu’Il n’inonderait plus jamais le
monde entier. Il utilisa un arc-en-ciel pour symboliser
sa promesse».
Il semble que si
une quelconque histoire mérite de commencer par «Il
était une fois, il y a bien longtemps», c’est bien
celle-ci. Mais, il existe
un problème. Si quelque chose s’est produit il y a bien
longtemps, comment peut-on savoir exactement ce qui
s’est passé ? On ne peut pas le demander à des témoins
oculaires et il n’existe pas de vidéos de cette période
sur internet. Cela signifie que même ceux qui croient
dans le compte-rendu de la Bible peuvent errer sur ce
qui s’est réellement passé, surtout en ce qui concerne
les conditions avant le déluge.
Un point de
discorde se trouve dans Genèse 6:4:
«Les géants
étaient sur la terre en ces temps-là, après que les fils
de Dieu furent venus vers les filles des hommes, et
qu’elles leur eurent donné des enfants: Ce sont ces
héros qui furent fameux dans l’antiquité.» Le verset 2 dit
que les fils de Dieu ont pris les filles des hommes
comme femmes. Ces versets ont
fasciné les lecteurs de la Bible pendant des siècles:
Qui étaient ces «géants sur la terre» et les «fils de
Dieu» ? Qu’en est-il de ces «hommes forts»? Plus
important encore, qu’avaient-ils alors à voir avec la
décision de Dieu d’anéantir l’humanité par un déluge
universel ?
Une des réponses
préférée chez les réprouvés des sectes dites
évangéliques est que «les fils de Dieu» sont «des anges déchus»
qui ont
procréés avec les femmes humaines pour créer une super
race de démons maléfiques. Or cette notion n'est qu'une
fantaisie théologique qui cherche à expliquer pourquoi Dieu a été contraint
de détruire l’humanité. Malheureusement cette fausse
notion est très populaire de nos jours parmi les
imposteurs qui ont reçus une puissance d'égarement
venant de Dieu pour croire au mensonge. Cette idée
n'a rien de véridique et on le réalise pleinement quand on lit le
texte attentivement. Pour le moment il suffit de dire
que les anges ne sont pas «les fils de Dieu» mentionné
dans ce texte de la Genèse et aussi dans le livre de
Job. Ces derniers sont plutôt des hommes de chair et de
sang et non des entités spirituels et incorporels
céleste de la cour de Dieu.
D’autres sources
ajoutent à cette théorie, comme le Livre d’Hénoch, un
document controversé écrit en l’an 300 avant Jésus-Christ.
Ce livre, quoique intéressant à lire, est un apocalypse
fictif composé par des juifs qui demeuraient à Babylone
et donc portant l'influence de cette culture avec ses
mythes fabuleux.
Également, un film hollywoodien à gros budget sur Noé
décrit ces êtres angéliques comme des géants de 11 pieds
de hauteur avec six bras, comme si de telles stupidités
seraient la vérité. Mais vrai que les imbéciles vont
croire en toutes sortes de sottises qui stimulent leur
imagination fébrile et pathétique. Pourtant, Jésus-Christ
révèle une faille évidente dans l’idée d’une progéniture
ange/humain: «Car, à la résurrection, les hommes ne
prendront point de femmes, ni les femmes de maris, mais
ils seront comme les anges de Dieu dans le ciel. » (Matthieu
22:30). Bien que le
contexte de cette citation se rapporte à une résurrection future,
elle indique clairement que les anges ne se marient pas.
Ce sont des êtres spirituels sans sexe et il est
impossible pour eux de procréer, ils en ont même pas le
besoin, la présence de Dieu leur suffit pleinement.
S’ils le pouvaient, la société serait pleine de ces
exemples, mais, il n’y en a pas ! Par conséquent, les
fils de Dieu qui ont pris des épouses parmi les filles
des hommes ne peuvent pas être des anges. La Bible
raconte qu’il y avait des géants avant et au cours des
siècles après le déluge, mais, ils étaient des êtres
humains en chair et en os! Le mot «fameux» dans Genèse
6:4 ou «gens de renom» dans plusieurs autres
traductions, est «shem» dans l'Hébreu, terme qui
signifie «fameux, réputation, renommée, souvenir,
monument» et qui correspond exactement au fils de Noé,
«Sem», dont la signification est précisément «renommée».
Considérant aussi que l'expression «fils de Dieu»
signifie aussi dans l'original «puissants constructeurs»
nous voyons clairement qu'il s'agit ici de la génération
de Sem qui engendra la détérioration dans la nature
humaine de la race entière des générations d'Adam. Cela
nous indique que la génération de Sem détenait une
grande réputation avant le déluge. Ils furent de
puissants intrépides, des puissants constructeurs
reconnus comme des décadents réputés. En d'autres mots
ils étaient des gens à l'esprit corrompu. Ainsi il est
écrit: «Et L’ADMIRABLE vit que la
malice de l'homme était grande sur la terre, et que
toute l'imagination des pensées de son cœur n'était que
mauvaise en tout temps.» (Genèse 6:5). Puisque
Noé, le père de Sem, était un prédicateur de la justice,
on peut s'imaginer qu'il entraîna son fils dans la bonne
voie avant que le désastre du déluge s'abattre sur la
race adamique initiale pour tous les détruire. Avec Sem
on trouve aussi la source de la construction des
monuments mégalithiques étranges comme Stonehenge et les
pyramides, retrouvés ici et là dans le monde. Puisque
ces gens étaient littéralement des géants, on est pas
surpris qu'ils puissent construire de telles structures.
Pourtant, la
notion que les fils de Dieu sont des anges
n’est qu’une des nombreuses fausses idées sur le
compte-rendu avant le déluge. Pour bien comprendre
comment c’était dans les jours qui précédaient le Déluge,
il faut creuser dans le texte de la Bible. Ceci crée une
image vivante des jours de Noé et son importance
cruciale pour le monde moderne. Les conditions mondiales. Une image de
cette période commence à émerger en poursuivant la
lecture, comme nous avons vu dans Genèse 6:5 qui nous
indique la corruption de la race humaine à cette
période. Toute l’imagination des pensées du cœur des
hommes était vers le mal. Comment en était-on arrivé à
être aussi mauvais n'est pas surprenant, puisque l'homme
voulait son indépendance de Dieu pour se faire lui-même
maître de son destin (Genèse 3:1-6). Avant le déluge,
les gens vivaient depuis des siècles. Les premiers
hommes de l'époque ont vécus pendant 930 ans, ce qui était une décennie
ou deux de plus que la durée de vie moyenne de de ce
temps. Essayez
d’envelopper votre esprit autour de vivre pendant
presqu’un millénaire. Imaginez si une personne avait 900
années pour apprendre quelque chose comme jouer du
violon. Elle pourrait éventuellement atteindre et même
dépasser ce qui est considéré comme le niveau de
virtuose aujourd’hui. Alors que chaque
personne polissait de nouvelles compétences, ce n’était
pas fait dans le vide. Ils collaboraient avec d’autres
pour accélérer le processus d’apprentissage. Remarquez
Genèse 6:1: «Lorsque les hommes eurent commencé à se
multiplier sur la face de la terre, et que des filles
leur furent nées…». Le mot original
hébreu traduit par «multiplier» signifie «augmentation» et «à multiplier par des myriades»,
selon la Concordance Strong de la Bible. En d’autres
termes, la terre a connu une énorme explosion de
population. En raison de leur durée de vie prolongée, le
nombre de personnes aurait augmenté entre 5 et 17
milliards de personnes à l’époque de Noé.
Joseph Flavius,
le grand historien Juif du premier siècle, mentionne que
les gens de la période d'avant le Déluge "furent les
inventeurs de cette sagesse particulière qui concerne
les corps célestes et leurs ordres; ils avaient des
inventions qu'ils utilisèrent dans l'astronomie et les
découvertes géométriques". Lorsque nous considérons
qu'une personne vivait de huit à neuf cent ans dans
cette période, il n'y a aucun doute que la capacité
intellectuelle et la technologie de ce temps,
surpassaient de loin celles de notre civilisation
moderne (Ec.1:9-11). Le Seigneur notre Dieu, l'Esprit
des vivants, a même dit par la bouche de l'Ecclésiaste:
«Ce qui a été, c'est ce qui sera;
ce qui s'est fait, c'est ce qui se fera, et il n'y a
rien de nouveau sous le soleil. Y a-t-il une chose dont
on puisse dire: Vois ceci, c'est nouveau? Elle a déjà
été dans les siècles qui furent avant nous. On ne se
souvient plus des choses d'autrefois; de même on ne se
souviendra point des choses à venir, parmi ceux qui
viendront plus tard.» (Ecclésiaste 1:9-11).
Les
connaissances et les technologies ont également augmenté
rapidement au cours des 1656 années de la Création au
Déluge. L’humanité a construit des villes (4:17), avait
des ranchs de bétails (4:20), composait et jouait de la
musique (4:21), et avait découvert la métallurgie, y
compris comment faire des alliages comme le laiton, et
avait des connaissances avancées dans la géométrie,
l'astronomie, la physique quantique, la médecine, le
voyage interplanétaire, et beaucoup plus encore. Nous
sommes loin de l'image moderne du premier homme comme
étant un simple cultivateur qui labourait sa terre avec
des outils rudimentaires. Imaginez-vous une race de
géants super intelligents répandue parmi les sphères de
l'immensité spatiale, et vous ne ferez qu'égratigner la
surface du début de comprendre cette ancienne
civilisation. Bien que chaque
homme avait environ 900 ans pour perfectionner divers
métiers, il avait également la même quantité de temps
pour développer de mauvaises attitudes et de mauvaises
habitudes. Ce que quelqu’un
pense et fait devient une partie de son caractère. Tout
comme une personne aurait pu devenir très habile à la
métallurgie pendant cette époque, elle aurait également
pu perfectionner l’art de mentir, de tricher et de voler.
Même après seulement quelques centaines d’années,
l’homme serait devenu incroyablement méchant et cruel. Et, encore
une fois, il devait y avoir des milliards de personnes
comme ça !
Rendements fantaisistes
de quelques-unes des nombreuses cités pré-diluviennes sur le
Continent de Pangée.
Ceux qui
vivaient à cette époque savaient comment travailler les
métaux, à des fins à la fois bonnes et mauvaises. Cela
comprenait le développement d'armes sophistiquées et
d'engins et de mécanismes de toutes sortes qui
surpassent de loin notre entendement; non seulement des épées
et des lances primitives que les gens modernes
s'imaginent qu'ils fabriquaient. Couplé avec une surpopulation
qui abusait de ses connaissances et des bénédictions de
Dieu, c’est ce
qui est arrivé: «La terre était corrompue devant Dieu,
la terre était pleine de violence.» (Genèse 6:11). Pourtant, il y
avait une personne qui se démarquait:
«Mais Noé trouva grâce aux yeux de
L’ADMIRABLE.» (Genèse 6:8). Noé avait vécu
d’une manière complètement différente de ceux qui
vivaient autour de lui, sa vie était centrée sur la
promesse du Messie à venir qui avait été donnée à
l'homme au début de la Création (Genèse 3:15), promesse
que les usurpateurs de la génération de Caïn avaient
tentés de s'accaparer et de modifier, crime
impardonnable pour lequel ils ont été carbonisés dans
leur apparence et exilés de ce monde pour habiter celui
de Nod, étant interdit de revenir sur la terre,
établissant ainsi une distinction officielle entre
«les générations des cieux et
celles de la terre» (Genèse 2:4). Le sujet de
Caïn et Nod est un des plus intrigants dans le récit du
Jardin d'Éden, comme nous allons voir plus loin.
CHAPITRE 4
ORIGINE DE LA FEMME ET
DE LA CONSCIENCE
Dans le
symbolisme du Jardin d'Éden on trouve que Dieu planta
deux arbres mystérieux: «Et
l'Éternel Dieu planta un jardin en Éden du côté de
l'Orient, et y mit l'homme qu'il avait formé. Et
l'Éternel Dieu fit germer du sol toute sorte d'arbres
agréables à la vue, et bons à manger, et l'arbre de vie
au milieu du jardin, et l'arbre de la connaissance du
bien et du mal.» (Genèse 2:8,9; Bible Ostervald 2008).
Selon les traductions classiques et stéréotypées de la
Bible, l'arbre de la vie et l'arbre de la connaissance
du bien et du mal se trouvaient dans le jardin d'Éden,
où Adam fut mit par Dieu. Dieu défendit à Adam de manger
des fruits de l'arbre de la connaissance du bien et du
mal, mais non de l'arbre de la vie, du moins au tout
début car après la chute il fut empêché d'en manger
(Genèse 3:22). Si Adam mangerait ces fruits défendus, il
serait passible de mort (Genèse 2:17). Par la suite on
voit que la femme fut tentée par le serpent qui lui dit
qu'ils ne mourraient pas pour cela mais qu'ils seraient
alors comme des dieux qui connaissent le bien et le mal
(Genèse 3:4,5).
Il y a beaucoup
de complications ici sur ce sujet. Pour obtenir une
simple notion de base qui va nous aider à mettre tout en
perspective, comprenons que pour nous la femme est
considérée comme étant la femelle de notre espèce,
observation relativement simple. Cela se comprend très
bien par la presque totalité des gens sur la terre;
banal n'est-ce pas, mais tout n'a pas été dit. Or ici
dans la Genèse les choses sont un peu différentes. Une
femme n'est pas nécessairement une femelle et un homme
n'est pas nécessairement un mâle, un arbre n'est pas
nécessairement un bois, de même un serpent n'est pas
nécessairement un reptile, et un jardin n'est pas
nécessairement une plantation où on fait pousser de
fleurs, des fruits et des légumes. Tout de Genèse 2:4 à
Genèse 6:4 doit être compris figurativement sans
négliger le contexte historique. Les mots dans nos
traductions et versions de la Bible ne représentent pas
toujours la signification réelle qu'ils détiennent dans
les originaux. Commençons par le mot «Adam» qui est
interprété par la majorité comme signifiant «un seul
homme», un individuel, une personne unique ou distincte.
Mais tel n'est pas le cas, comme nous voyons dans Genèse
5:1,2: «VOICI le livre de la
postérité d'Adam. Au jour où Dieu créa l'homme (Adam),
il le fit à la ressemblance de Dieu. Il les créa mâle et
femelle, et il les bénit, et leur donna le nom d'Homme
(Adam), au jour qu'ils furent créés.» (voir aussi
Genèse 1:27). Nous voyons clairement ici que le
mot «Adam», qui est généralement traduit par «homme»,
signifie littéralement «mâle et femelle», ceci est la
signification réelle du terme que Dieu même lui donne,
mais parfois il est accompagné du mot «femme» ce qui
complique les choses davantage, car puisque «Adam»
représente les désignations de «mâle et femelle, que
veut dire donc le mot «femme» dans un tel cas?. C'est ce
que nous allons voir.
Mais il y a
plus, comme nous l'avons indiqué plus haut, le mot
«Adam» est un singulier qui détient un sens pluriel et
qui signifie «humanité», ce qui nous indique que Dieu
n'a pas créé un seul mâle et une seule femelle, mais une
grande multitude d'êtres vivants répandus dans toute la
Création et dont le nombre est connu par Lui seul. Nous
sommes loin ici du concept général et simpliste qui voit
un seul homme et une seule femme nus dans un jardin
devant un seul arbre et un serpent, ce qu'on peut
qualifier de compte de fée pour les enfants et les
simples d'esprit. Mais que dit l'apôtre Paul:
«En effet, tandis que vous devriez
être instructeurs depuis longtemps, vous avez encore
besoin d'apprendre les premiers éléments des oracles de
L’ESPRIT DES VIVANTS; et vous en êtes venus à avoir
besoin de lait, et non de nourriture solide. Or, celui
qui se nourrit de lait, ne comprend pas la Parole de la
justice; car il est un petit enfant.» (Hébreux 5:12,13).
Si Dieu a créé
une femme pour l'amener à Adam qui est lui-même une
multitude de mâles et de femelles, cela serait
complètement illogique et contradictoire. Or dans Genèse
1:27 et 5:2 le mot «femelle» est «neqebah» dans l'Hébreu
et il est souvent traduit par «femme». Or ce mot
provient de «naqab» dont la signification est «percer,
perforer», c'est à dire «fendre», ce qui veut dire
qu'une femelle est celle qui est «fendue» par le milieu,
celle qui est «écartée» ou «pénétré». Cette
définition correspond très bien au mot «femme» tel que
nous en comprenons généralement le sens. Donc traduire «neqebah»
par «femme» est parfaitement légitime, et puisque «Adam»
signifie «mâle et femelle» il est clair que les deux
sexes se retrouvaient dans le Jardin d'Éden où Dieu les
avait placés. Le problème est qu'un autre mot est
traduit par «femme» dans le même contexte, celui de «'ishshah»
que nous trouvons dans Genèse 2:22. Or «neqebah» et «'ishshah»
sont clairement deux termes différents qui portent
chacun leur propre définition. Si le premier peut être
traduit légitimement par «femme», le deuxième ne peut
l'être. Ce qui veut dire que les traducteurs ont manqués
de comprendre la définition de «'ishshah», et puisque le
terme était une énigme pour eux ils ont préférés de le
traduire par «femme» afin de demeurer dans le contexte
relationnel de «mâle et femelle» ou «homme et femme»,
car «'ishshah» provient de «'iysh» qui est généralement
traduit injustement par «homme» lorsque le bon terme
pour ce dernier est «Adam». C'est pourquoi que certains,
voulant demeurer conséquents dans leurs analyses du
texte et dans leur traduction, ont traduits «'ishshah»
par «hommesse» dans Genèse 2:23, comme nous voyons dans
les anciennes bibles de Genève, Martin, et Ostervald. Or
en aucune façon «'iysh» et «'ishshah» peuvent être
traduit par «homme et femme» si nous voulons demeurer
fidèle au texte original. Ce texte (Genèse 2:24) est
utilisé aussi comme symbole du mariage, strictement entre
un homme et une femme, et il est légitime de l'utiliser
ainsi de cette façon puisqu'il décrit la profondeur
d'une union entre deux éléments différents pour en
former un seul. Toutefois nous devons avouer que le
problème n'est pas facilement résout. Une meilleure
traduction serait «époux et épouse» mais il y manquerait
encore de précision par rapport au sens original.
Néanmoins la solution vient dans la réalisation que ces
deux termes hébraïques proviennent d'une racine qui
porte le sens «d'être existant, d'être vivant, d'être
réel». La bonne traduction de «'ishshah» est donc
«l'Existence» qui est conjointe au «Vivant» dans une
union ou alliance indissociable par un mariage
d'éléments existentiels de deux essences qui
correspondent l'une à l'autre. Il ne s'agit donc pas
d'une «femme» que Dieu créa de l'homme, mais un réveil
de sa conscience sur son existence en tant que créature
charnelle et limitée, comme nous voyons dans la Bible de
Machaira 2016:
20
Et la race humaine concevait
les réalisations de toutes les perceptions
de la connaissance sublime, parmi toutes ses
consciences éveillées dans l'expansion de
son existence; mais, pour l'être humain,
il n'existait point de soutien qui
correspondait à sa nature.
21
Et L’ADMIRABLE ESPRIT DES
VIVANTS produisit une torpeur profonde qui
languissait sur les êtres humains; et il
prit cette inclination naturelle pour
l'assister dans sa nature charnelle.
22
Et L’ADMIRABLE ESPRIT DES
VIVANTS forma une existence* certaine de
l'inclination qu'il avait prise de l'être
humain, et exposa sa conscience charnelle
et la fit subsister dans l'être humain.
1 Co. 11. 8; *l’existence charnelle, la
nature humaine.
23
Et Adam dit: Celle-ci est
enfin la substance de ma puissance, et
l'enchantement de ma chair. On la nommera
l'Existence,
mon Épouse
(ISHA), car elle a été prise du Vivant,
son Époux
(ISH).
Mal. 2. 14; Ép. 5. 30-31;
24
C'est pourquoi le Vivant
laissera son père (son origine) et sa
mère (sa source), et se joindra à son
existence charnelle, et ils seront
une seule chair.
Mt. 19. 5; Mc. 10. 7; 1 Co. 6. 16; Ép. 5.
28-29; Ép. 5. 31;
25
Or l'humanité dans son
existence charnelle étaient
doublement rusé, et ils ne s'en relâchaient
point.
Ge. 3. 1,7; |
En d'autres
mots, l'être humain a pris conscience de sa nature
humaine par l'expérience du sommeil, besoin qu'il ne
ressentait pas auparavant puisqu'il vivait dans la
pleine présence de Dieu depuis le moment de sa création,
il n'avait pas encore atteint son plein développement.
Le sommeil ou «torpeur profonde» que plusieurs appellent
«la petite mort» lui fit réaliser sa faiblesse et ses
limites. Cette réalisation était nécessaire à
l'accomplissement du décret de rédemption afin que par
sa transgression de la loi d'interdiction, chute qui
était assurée de se produire, les élus d'entre la race
humaine puissent êtres rachetés par le Messie promit
dans Genèse 3:15. Donc la femme créée du côté de
l'homme, c'est à dire de son penchant pour la
perfection, est nulle autre que la nature humaine, la
conscience de son existence charnelle.
La conscience de l'être
humain.
Comme nous avons
vue plus haut, le mot «femelle» signifie «la fendue,
celle qui est pénétré», ce qui veut dire que
figurativement et par analogie avec le terme «'ishshah»,
que la conscience de l'homme (mâle et femelle), son cœur
ou son âme, est pénétrée de toute son existence, de
toutes ses perceptions, de tout ce qu'il a en son cœur,
de ses désirs, ses pensées, ses sentiments, ses
attitudes, ses expressions, bref, de tout ce qui forme
son identité en ce monde. Et puisque sa nature humaine
est corrompue par le péché et qu'elle est complètement
déchue, il y entre tout ce qui est pourri, altéré,
infecte, et pervers. En fait le prophète Jérémie avait
déclaré: «Le cœur est trompeur
par-dessus tout, et désespérément malin; qui le
connaîtra?» (Jérémie 17:9). De même le Seigneur
Jésus avait dit: «Car c'est du
cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres,
les adultères, les fornications, les larcins, les faux
témoignages, les blasphèmes. Ce sont ces choses-là qui
souillent l'homme...» (Matthieu 15:19,20). Ce qui
veut dire que nous sommes ce que nous pensons, mais que
nous ne pensons pas ce que nous sommes, car notre propre
cœur nous trompe sur nous-mêmes et nous donne des
fausses impressions de ce que nous sommes en réalité.
Cette formation
de l'homme à partir de «sa côte», c'est à dire de «son
penchant ou inclination» envers la perfection de
l'essence de sa nature normale de créature, se rapporte
à son état interne «d'affection, d'ambition,
d'attachement, d'émotion, d'excitation, de tentation».
En d'autres mots, il ne s'agit pas dans Genèse 2:21,22 de la création de la
femme comme femelle de l'espèce humaine, car celle-ci
existait déjà, mais d'un réveil de conscience à sa
nature humaine de créature. La multitude de l'humanité
composée de mâles et de femelles fut amenée par l'Esprit
de Dieu à la réalisation de son existence charnelle de
créature avec toutes ses faiblesses, et cela fut le
facteur déterminant qui occasionna la Chute dans le
jardin d'Éden.
Il importe
maintenant d'expliquer pourquoi Dieu, après avoir dit
«Il n'est pas bon que l'homme soit
seul; je lui ferai une aide semblable à lui.» (Genèse
2:18), procède immédiatement après à former des
animaux et des oiseaux et les fit venir vers Adam pour
que celui-ci leur donne un nom (v.19,20), plutôt que
d'accomplir immédiatement sa promesse de lui faire une
aide semblable à lui, c'est à dire un état d'être qui
correspond à son existence? C'est comme si Dieu lui
présentait différentes options pour répondre à son
besoin, mais si tel est le cas et c'est en plein cela
que le texte indique, pourquoi des animaux et des
oiseaux? Dieu savait très bien que ceux-ci ne pouvaient
correspondre en aucune façon au besoin de l'homme car
ils sont complètement d'une différente espèce. Il ne
peut y avoir de mélanges entre deux espèces différentes,
Dieu n'est pas Darwin pour arriver à une telle notion
aberrante. Puisque nous savons que le texte du deuxième
récit de la création de l'homme doit être interprété
figurativement selon des règles étymologiques, on ne
peut arriver à une autre conclusion qu'il y a quelque
chose d'autre impliquée sous le sens des mots dans ces
passages. Nous avons l'indication que Dieu réveil la
conscience de l'homme aux différentes caractéristiques
qui sont accessibles à son existence en tant que
créature charnelle, représentés sous les traits
d'animaux et d'oiseaux, comme: la férocité du lion, la
force du bœuf, l'agilité du chat, l'humilité de la
colombe, la ruse du serpent, etc. Il s'agit donc d'un
réveil graduel pour ouvrir la conscience de l'homme à
réaliser son besoin de reconnaître sa nature auxiliaire
qui lui est associée comme soutien matériel ou physique.
On voit par le
fait qu'Adam donne des noms aux animaux et aux oiseaux,
qu'il reconnait les caractéristiques principales qui
forment l'essence de leur existence. Le développement de
sa conscience charnelle est graduel, c'est un
apprentissage qu'il doit traverser mais qu'il ne réalise
pas pleinement. Dans cette réalisation, il atteignait
des niveaux de conscience que l'on pourrait nommés «des facultés de
voyance ou de perception» qui ouvraient la voie à
l'homme sur la connaissance de toute l'essence qui
compose l'univers entier, et au-delà du voile même de la
chair dans les révélations de la gloire de Dieu. Ces
facultés demeuraient entre son âme et son esprit, c'est
à dire
entre la conscience de sa nature spirituelle et sa
nature humaine. Nous voyons ainsi qu'il y a deux
volontés en l'homme, une qui est charnelle et l'autre
spirituelle (Jean 1:13). Depuis la Chute cette porte est
fermée, elle est devenu comme un voile entre ses deux
natures, tout comme le voile dans le temple qui séparait
le lieux saint du lieux très saint. Mais sous la grâce
Dieu ouvre cette porte à ses élus afin qu'ils pénètrent
dans la perception de sa gloire. Dans son stage
d'apprentissage, l'homme était porté comme par
prédisposition naturelle à désirer fortement une telle
réalisation à son plein potentiel, mais il ne le
pouvait, il manquait un élément essentiel que Dieu va
pourvoir. Il lui fit réaliser le besoin de dormir, car
celui-ci était absent avant cela, l'homme n'en avait
aucun besoin dans son état d'innocence, ce fut le
début du sommeil et des rêves chez l'homme. Dieu fit
tomber sur lui un sommeil profond, une léthargie ou état
inconscient prolongé de mort apparente qui lui fit
cesser toutes activités consciencieuses. De cet état
Dieu fit surgir de l'homme la pleine réalisation de sa
nature humaine, de son existence charnelle. Il
semblerait qu'un état de mort apparente fut assez pour
le convaincre de sa fragilité de créature charnelle et
de l'infériorité de sa nature humaine, et il sut se
reconnaître en elle: «Celle-ci est
enfin la substance de ma puissance, et l'enchantement de
ma chair. On la nommera l’Existence, [mon Épouse] (ISHA),
car elle a été prise du Vivant, [son Époux] (ISH).»
(Genèse 2:23-25).
CHAPITRE 5
L'ARBRE
INTERDIT ET SON FRUIT D'INDÉPENDANCE
Nous en venons
maintenant au mot «arbre» et d'après le contexte dans
lequel il est utilisé, il est évident qu'il ne s'agit
pas d'un arbre littéral. Dans l'étude de ce sujet, nous
sommes portés en général à nous focaliser sur le
mystérieux «Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal».
Cependant, il n’existait pas qu’un seul arbre dans ce
jardin figuratif qui représente «l'Enclos de la Grâce»
de Dieu réservée à ceux qui demeurent à l'intérieur de
ses limites. En fait le Jardin d'Éden est relatif au
Royaume de Dieu et à la Jérusalem céleste, comme nous
l'indique Apocalypse 22:2. Or Dieu avait également
planté un deuxième arbre mystérieux, l’Arbre de Vie:
«Et l'Éternel Dieu fit germer du
sol toute sorte d'arbres agréables à la vue, et bons à
manger, et l'arbre de vie au milieu du jardin, et
l'arbre de la connaissance du bien et du mal.» (Genèse
2:9). A remarquer que ces deux arbres se trouvent
dans un même endroit, au milieu du jardin, c'est à dire
«au centre de la révélation de la grâce», ce qui nous
indique que les deux sont un seul et même arbre et que
la différence est dans l'approche: la vie pour les élus,
la mort pour les réprouvés. Mais il avait été
premièrement déterminé de toute éternité que tous, élus
et réprouvés, tombent sous la même condamnation d'avoir
mangé du fruit de l'arbre interdit afin que Dieu puisse
racheté les siens par le sacrifice de la croix. Ainsi
l'arbre qui donne la vie donne aussi la mort. Signalons,
dès le début, que dans l'Hébreu le mot «arbre» est «`ets»,
terme qui provient de «`atsah» et dont la signification
est de «fermer», c'est à dire «d'arrêter, d'assurer», de
«produire une ouverture de communication entre deux
principes afin d'en déterminer le sens; de se rendre à
l'évidence de ce qui est prouvé comme étant certain.».
L'arbre de la vie est donc la nature divine qui donne
l'assurance de la vie éternelle dans sa grâce
souveraine. Tandis que l'arbre de la connaissance du
bien et du mal est l'assurance ou maîtrise de son destin
qui détermine les nécessités de la vie dans la
progression de son existence. Les deux sont des
attributs du Dieu vivant et Tout-puissant, des signes
distinctifs et exclusifs de sa divinité qui le désignent
comme étant le Maître absolu sur toutes choses.
L'homme, dans son état d'innocence, est placé devant ces
deux attributs de la gloire divine pour en contempler
les merveilles qui remplissaient sa vie, et non pour
s'en approprier. En d'autres mots, il était interdit
d'en manger les fruits. L'homme avait été créé comme
serviteur afin d'entretenir ces aspects de la grâce
comme étant essentiels à son existence. Ainsi il est
écrit: «L'Éternel Dieu prit donc
l'homme et le plaça dans le jardin d'Éden, pour le
cultiver et pour le garder.» (Genèse 2:15). Il se
trouvait plusieurs autres arbres dans le jardin de la
grâce, celui de la sagesse, de la compassion, de la
résignation, de la joie, de la paix, de la fidélité, de
la douceur, de la tempérance, etc. De ces arbres il
était permis de manger, mais non de l'arbre interdit des
attributs de la gloire de Dieu (Genèse 2:16,17) réservés
uniquement à notre Admirable Esprit des vivants qui
déclare: «JE SUIS L’ADMIRABLE; tel
est mon nom, je ne donnerai point ma gloire à un
autre...» (Ésaïe 42:8). En manger les fruits
était un acte de rébellion, une déclaration
d'indépendance pour se faire maître se son destin par le
choix d'une décision personnelle, ce qui fait de l'homme
un être divin, un dieu (Genèse 3:5).
Tout au long de
l’histoire du jardin d’Éden, l’Arbre de Vie reste
obstinément au second plan. Il est planté ou fixé dans
le sol ou fondation de la grâce, mais disparaît ensuite
presque totalement du récit. Bien que l’Arbre de Vie
soit sorti de notre champ de vision, il ne l’est pas de
notre esprit. Vers la fin de l’histoire, après que les
êtres vivants de la race adamique aient mangé du fruit
défendu, nous entendons à nouveau parler de cet étrange
Arbre de Vie: «Et L’ADMIRABLE
ESPRIT DES VIVANTS dit: Voici, l'homme est devenu comme
l'un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Et
maintenant prenons garde qu'il n'avance sa main, et ne
prenne aussi de l'arbre de vie, et qu'il n'en mange, et
ne vive à toujours.» (Genèse 3:22). Nous voyons
là la raison pour laquelle Dieu exile les êtres vivants
de la race adamique du jardin d’Éden, c'est à dire qu'Il
les rejeta de la grâce de sa Sainte Présence. Ils en
sont bannis pour s’assurer que dans leur condition de
pécheurs d'une nature corrompue par la rébellion de son
indépendance, qu'ils ne mangent jamais de l’Arbre de
Vie. Autrement l'homme vivrait éternellement dans son
état de rébellion, ce qui rendrait le salut impossible,
détruisant par ce fait le décret de Rédemption pour les
élus. Une telle chose étant impossible de se produire,
l'arbre de la vie fut interdit à l'homme. Il en était
déjà assez qu'il s'était accaparé du fruit de l'arbre de
la connaissance du bien et du mal (Genèse 3:6,7), sans
qu'il s'empare aussi de la vie éternelle.
Mesurez-vous un
peu à cette question: Quel type de personnes étaient les
êtres vivants de la race adamique initiale avant de
manger de l'arbre interdit? Étaient-ils mortels ou
immortels? Puisque le péché est l'élément qui cause la
mort, il est évident qu'avant de manger du fruit de
l'arbre interdit qu'ils étaient immortels, vivant dans
un état d'innocence primaire et jouissant de la pleine
Présence de Dieu dans tous les aspects de leur vie. Mais
comprenons que «immortel» ne signifie pas «éternel», car
ils étaient encore de simples créatures en voie de
formation et non le Créateur, ce qui marquait une grande
différence entre les deux. De ce fait ils ne pouvaient
atteindre la vie éternelle qui nécessite de passer par
l'expérience de la mort, et cela devait attendre la
chute dans le péché pour se réaliser dans le décret de
Rédemption en faveur des élus seuls qui sont prédestinés
en Christ depuis avant la fondation du monde. Or à ce
point de leur existence ils ne connaissaient pas encore
le péché, il a fallu que Dieu établisse une loi
d'interdiction afin d'irriter l'esprit de l'homme pour
qu'il soit provoqué à la rébellion, ce qui se produisit
seulement lorsqu'il mangea le fruit d'indépendance de
l'arbre de la connaissance du bien et du mal pour se
faire maître de son destin. Dans son état immortel
d'innocence l'homme n'avait pas encore atteint la pleine
réalisation de son existence. Dans la progression du
réveil de sa conscience, il était absolument nécessaire
qu'il parvienne à la connaissance de l'inertie qui
résiste à la pureté et simplicité de son innocence afin
qu'il puisse découvrir sa propre identité. Le résultat,
nous le savons, a été une crise d'identité qui perturba
son existence entière. Puisque l'homme a été créé en
pleine maturité mais dans une simplicité rudimentaire,
il a fallu qu'il traverse cette phase de croissance pour
le développement total de sa conscience, il ne pouvait
en être autrement.
Quel fut donc le
fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal
sur lequel tant de malentendus existent depuis des
millénaires? Or la réponse est dans la question même, il
s'agit en effet de décider par soi-même ce qui est bien
ou ce qui est mal à nos yeux pour régir notre vie.
L'homme a donc prit la décision de devenir le maître de
son destin, rejetant la souveraineté de Dieu sur sa vie
et toutes les grâces et bénédictions qui s'en suivaient.
Ce qui veut dire que le fruit maudit consommé par
l'homme est nul autre que l'indépendance,
caractéristique divin qui appartient seulement à Dieu et
que l'homme lui déroba en se l'attribuant à lui-même
dans son raisonnement rusé. En d'autres mots l'homme se
déclara dieu par la force de sa propre volonté, par son
indépendance il s'éleva à la stature de la divinité:
«Alors le serpent dit à la femme:
Vous ne mourrez nullement; mais Dieu sait qu'au jour où
vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et vous serez
comme des dieux, connaissant le bien et le mal.» (Genèse
3:4,5). Une telle offense à la majesté de Dieu ne
pouvait demeurer impunie et les conséquences furent
désastreuses pour toute la race humaine et pour tous les
temps jusqu'à la fin du monde. Nous l'avons dit, la
chute de l'homme consiste en la transgression de la loi
d'interdiction (Genèse 2:17) qui a produit
l'anéantissement de la nature divine en l'homme, c'est à
dire la rupture de la communion de l'Esprit de Dieu avec
l'esprit de l'homme, la disgrâce et déchéance totale de
la nature humaine, la condamnation à la perdition
éternelle pour toute la race humaine. Aucun drame conçu
dans l'imagination de l'homme ne peut être si horrible
et ce n'est pas à cause que l'homme n'était pas
conscient des conséquences de ses actions, il avait été
clairement averti mais il a choisi par lui-même le
destin qui lui était réservé en transgressant la loi qui
le provoquait. Un tel choix malheureux est
incompréhensible à moins de réaliser que l'homme est
simplement une créature faible et limitée et non le
Créateur Tout-puissant et Éternel, et de ce fait, de sa
nature de créature, il était inévitable qu'il tombe dans
le péché en transgressant la loi d'interdiction. Dieu
étant Suprême et connaissant toutes choses savait
d'avance que sa créature rationnelle était pour flancher
car il l'a créé ainsi avec toutes ses faiblesses et ses
limitations, et avait déterminé d'avance que les choses
se produisent ainsi. Sans la Chute il n'y aurait pas de
salut possible, car Christ avait été prédestiné avant la
fondation du monde pour racheter son peuple d'élus, les
enfants de la promesse qui forment le Corps de Christ.
Ceci nous amène à un point extrêmement important, à
savoir que la créature avait été destinée d'avance à un
tel sort pour l'accomplissement du décret de Dieu qui
est le Maître absolu sur toutes choses.
CHAPITRE 6
L`ABONDANCE
DU JARDIN D’ÉDEN
Il est vrai que
le récit biblique est très romancé, et il semble que
l'auteur de la Genèse a volontairement utilisé des
allégories et des expressions figuratives qui, à cause
d'un contexte culturel différent éloigné de plusieurs
siècles, sont difficiles à comprendre par les gens
modernes. Même que le grand historien Juif, Joseph
Flavius, qui vers l'an 100 de notre ère écrivit son
«Histoire et Guerres des Juifs», affirme qu'à partir de
Genèse 2:4 Moïse commença à s'exprimer d'une manière
figurative. Notre document le prouve amplement tout au
long de son texte dans lequel nous expliquons les
évènements de la chute de l'homme dans le Jardin d'Éden
qui est en réalité «l'Enclos de la Grâce de Dieu».
Ce qui est
considéré comme le deuxième récit de la création à
partir de Genèse 2:4 est un texte ouvert à un symbolisme
puissant qui laisse place à quantité d’interprétations.
Là est l'utilité d'employer l'étymologie et de se
laisser guider par l'Esprit de Christ dans le contexte
des Saintes-Écritures afin de comprendre l'encadrement
historique et culturel des enseignements qui se trouvent
dans le texte. Saisir les significations figuratives
qu'il présente ne se fait pas par l'intellect seulement,
mais surtout par la révélation que l'Esprit de Christ
nous accorde. Il ne s'agit donc pas ici d'une
connaissance académique, mais d'une appréhension
spirituelle qui nous donne une perception lucide de la
profondeur du symbolisme utilisé.
Le monde
spirituel du Jardin d’Éden était parfait et donc
impossible à comprendre par un être imparfait à moins
d'en recevoir la révélation par l'Esprit de Dieu. Le mot
«Éden» signifie «délices, plaisirs, plaisance, agrément,
bienveillance, grâce, privilège», il implique un état
d'être et non une localité géographique comme plusieurs
se l'imaginent faussement. Les archéologues et
chercheurs de trésors qui se donnent à la recherche d'un
Éden littéral perdre leur temps, jamais ils ne le
trouveront. De même ceux qui cherchent l'Église de
Christ en ce monde, elle demeurera toujours introuvable
à leur entendement car elle n'est pas ce qu'ils
s'imaginent qu'elle est. Éden est l'existence primaire
de l'être humain avant que le péché apparaisse sur la
scène pour tout détruire. Il s'agit en effet d'une
dimension d'existence divine dans laquelle l'Esprit de
Dieu était en pleine communion avec l'esprit de l'homme
qu'il avait créé. Plusieurs y voient un genre de parc
avec toutes sortes d'arbres fruitiers, d'autres une
plantation de quelque sorte, d'autres un vignoble, et
d'autres y voient même un zoo. Mais l'essence du mot
«Jardin» ou «gan» dans l'Hébreu, signifie proprement «un
enclos», c'est à dire «un environnement fermé» ou plus
précisément «une influence ou impulsion limitée», source
rayonnante des agissements et comportements qui
maintiennent la nouvelle créature dans la présence de
Dieu. Le mot «gan» pour Jardin provient de la racine
«ganan» qui signifie «défendre, protéger, protection»
nous indiquant que ceux qui sont sous l'influence de
l'Esprit de Dieu sont protégés de tout ce qui est à
l'extérieur de cette communion gracieuse. La réalisation
d'une telle merveille dépasse les bornes de
l'imagination, les mots ne sont plus suffisants pour la
décrire. L'apôtre Paul en avait reçu un aperçu qu'il
décrit en ces mots: «Je connais un
homme en Christ, qui, il y a plus de quatorze ans, fut
ravi jusqu'au troisième ciel; si ce fut dans le corps,
je ne peux dire; si ce fut hors du corps, je ne peux
dire; Dieu le sait. Et je sais que cet homme, si ce fut
dans le corps, ou si ce fut hors du corps, je ne sais;
Dieu le sait, fut ravi dans le paradis, et y entendit
des paroles inexprimables, qu'il n'est pas permis à
l'homme de prononcer. Je puis me glorifier d'être cet
homme-là; mais je ne me glorifierai pas de moi-même,
sinon dans mes infirmités.» (2 Corinthiens 12:2-5).
D'après toutes les définitions que nous venons de voir,
une chose devient claire à savoir que le «Jardin d'Éden»
est «l'Enclos de la Grâce», et cela nous indique que la
grâce est limitée, non pas qu'elle soit limitée en
qualité mais en quantité, c'est à dire dans le contexte
général de toutes les Saintes-Écritures, que la grâce
est réservée aux élus seulement:
«Alors le roi dit aux serviteurs: Liez-le pieds et
mains, emportez-le, et le jetez dans les ténèbres de
dehors; là seront les pleurs et les grincements de
dents. Car il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus.»
(Matthieu 22:13,14); «Mais dehors seront les indécents,
les enchanteurs, les licencieux, les meurtriers, les
idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge.»
(Apocalypse 22:15).
Il est écrit que
le Jardin est situé «du côté de l'Orient» (Genèse 2:8),
expression qui signifie aussi «au soleil levant» et qui
provient du mot Hébreu «qedem ou qedmah» qui provient de
«qadam» dont le sens est «ce qui est devant, devancer,
ce qui est anticiper», nous indiquant que l'Enclos ou
Domaine de Dieu se trouve au levant de sa gloire, c'est
à dire en Éden ou jouissance de sa Sainte Présence. Éden
est donc la présence même de Dieu et l'expression
«Jardin d'Éden» pourrait très bien se traduire aussi par
«l'Enclos de sa Présence», nous indiquant qu'aucun ne
peut y pénétrer si ce n'est Dieu qui l'attire. On
remarque cela aussi en ce que l'homme a été créé en
dehors du Jardin d'Éden et y fut placé par Dieu même
immédiatement après sa création (Genèse 2:8). En
d'autres mots le salut est entièrement de Dieu, personne
ne peut entrer dans l'abondance de la grâce de Dieu, il
faut que Dieu Lui-même intervienne pour y faire entrer
ses élus, tout comme le Bon Berger fait entrer ses
brebis dans la bergerie (Jean 10:1-16). Cette
interprétation est en accord aussi avec la signification
d'un symbolisme parallèle que nous trouvons dans Ésaïe
et dans Jérémie: «L'Éternel sera
toujours ton guide, il rassasiera ton âme dans les lieux
arides. Et il redonnera de la vigueur à tes membres. Tu
seras comme un jardin arrosé, comme une source dont les
eaux ne tarissent pas» (Ésaïe 58:11); «Leur âme sera
comme un jardin arrosé» (Jérémie 31:12).
Nous voyons le
même principe avec «le fleuve qui
sortait d'Éden pour arroser le jardin» (Genèse 2:10-14).
Le fleuve mentionné ici, est le fleuve de la Grâce qui
découle de la présence de l'Esprit de Dieu en l'homme.
Nous trouvons une explication de ce symbolisme dans
Ésaïe et dans l'Évangile de Jean:
«Oh ! si tu étais attentif à mes commandements! Ton
bien-être serait comme un fleuve» (Ésaïe 48:18); «Celui
qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de
son sein... Il dit cela de l'Esprit que devaient
recevoir ceux qui croiraient en Lui» (Jean 7:38,39).
Il nous est dit dans la Genèse que le fleuve de la Grâce
se divise en quatre têtes qui, dans le texte Hébreu,
sont quatre soutiens. L'étymologie nous donne le sens
des noms qui décrivent ces quatre soutiens. Le nom du
premier est Pison qui signifie «Croissance»; le nom du
second est Guihon qui signifie «Épreuve»; le nom du
troisième est Hiddékel qui signifie «Diligence»; et le
nom du quatrième est Euphrate qui signifie
«Rémunération». Il s'agit de quatre caractéristiques qui
découlent de la grâce pour fortifier les élus afin de
les maintenir dans la communion de la Sainte Présence.
Le fait que
l’arbre de la vie et l’arbre de la science du bien et du
mal sont au milieu du jardin, nous indique qu’ils sont
placés dans le centre de l’existence de l’homme, c’est à
dire qu’ils sont des caractéristiques spirituels que
Dieu a fait germé dans le cœur de l’homme dans le but
d’affermir sa conscience ou perception de son existence,
sans s'en accaparer ou se les attribuéer. Nous voyons
ainsi que ces arbres sont figurativement des garanties
qui assurent l’exécution du commandement de Dieu pour la
jouissance et la protection de l’homme. Ceci est encore
plus évident du fait que dans le Hébreu, le mot arbre ou
«ÊTS» qui provient de la racine «ATSÂH» et qui signifie
«rendre ferme, assurer, garantir». L’essence du terme
nous indique que ces assurances (la vie, ainsi que la
connaissance du bien et du mal) sont des aspects
inconditionnels de la grâce qui préservent la qualité de
l’existence de l'homme dans laquelle Dieu l’avait placé
(Genèse 2:15). En d'autres mots, Dieu est le Maître
Souverain qui détermine dans la vie ce qui est bien et
ce qui est mal pour ses élus, l'homme n'a pas à se
préoccuper de ces choses mais de mettre sa confiance en
Dieu pour toutes choses. C'est à ce point que l'homme
flancha au début des temps, car il voulait la liberté de
déterminer par lui-même ce qui est bien et ce qui est
mal dans sa vie. On voit aujourd'hui où a mené une telle
crise enfantine, quel ruine en a été le résultat.
Heureusement que le Seigneur a déterminé d'en sauver
quelques-uns, autrement il n'y aurait aucune espérance
pour la race humaine. Tant qu'aux élus, ceux-ci
formeront une nouvelle race céleste et éternelle, ils
participerons à la vie et à la gloire du Nouvel Homme
qui est Christ.
Par extension,
le jardin d'Éden correspond au Corps de Christ et au
Royaume de Dieu. Ceux qui n'ont pas été appelés pour en
faire parti, sont jeté à l'extérieur «dans les ténèbres
du dehors où sont les pleurs et les grincements de
dents.» (Mat. 8:12). Vous cherchez le jardin d'Éden,
vous le trouverez en vous, si du moins l'Esprit de
Christ demeure en vous: «Or, ceux
qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu. Pour
vous, vous n'êtes point dans la chair, mais dans
l'esprit, s'il est vrai que l'Esprit de Dieu habite en
vous. Or, si quelqu'un n'a point l'Esprit de Christ,
celui-là n'est point à Lui.» (Romains 8:8,9).
Dans un point de vue global, le jardin d'Éden, connu
aussi sous la désignation de «paradis», est un concept
important présenté au début de la Bible, dans le livre
de la Genèse. Il a donc un sens particulier pour les
religions abrahamiques et pour le christianisme en
général. Dans un
sens plus élargi, le concept de paradis est présent dans
presque toutes les religions. Il représente souvent le
lieu final où les hommes seront récompensés de leur bon
comportement. Les chrétiens parlent aussi du «Royaume de
Dieu» qui sera manifesté à la fin du monde, et le livre
de l'Apocalypse établit un rapport étroit entre les deux
(Apocalypse 22:2,14). Un concept semblable, le nirvana,
existe dans l'hindouisme, le jaïnisme et le bouddhisme;
et aussi chez les grecs d'où nous trouvons le jardin des
Hespérides situé à l’extrême occident, un jardin
d’immortalité réservé aux dieux placé sur les pentes du
mont Atlas, situé anciennement sur le Continent
d'Atlantide où Nemrod régnait comme souverain de la
terre au temps de la tour de Babel.
Le renommé John
Milton (1667), qui a fortement influencé John Bunyan,
parle du jardin d'Éden dans ses œuvres hautement
allégoriques «Le paradis perdu» et «Le paradis
retrouvé»: «Le jardin d’Éden était placé au milieu
d’une plaine délicieuse, couverte de verdure, qui
s’étendait sur le sommet d’une haute montagne, et
formait, en la couronnant, un rempart inaccessible... Au
milieu de ce charmant paysage, un jardin, encore plus
délicieux, avait eu Dieu lui-même pour ordonnateur. Il
avait fait sortir de ce fertile sein tous les arbres les
plus propres à charmer les yeux, à flatter l’odorat et
le goût. Au milieu d’eux s’élevait l’arbre de la vie,
d’où découlait l’ambroisie d’un or liquide. Non loin
était l’arbre de la science du bien et du mal, qui nous
coûte si cher; arbre fatal dont le germe a produit la
mort !... Que n’était-il possible à l’art de décrire
cette fontaine de saphir, dont les ruisseaux argentins
et tortueux, roulant sur des pierres orientales et sur
des sables d’or, formaient des labyrinthes infinis sous
les ombrages qui les couvraient, en versant le nectar
sur toutes les plantes, et nourrissant des fleurs dignes
du paradis ! Elles n’étaient point rangées en
compartiments symétriques, ni en bouquets façonnés par
l’art. La nature bienfaisante les avait répandues avec
profusion, sur les collines, dans les vallons, dans les
plaines découvertes qu’échauffaient doucement les rayons
du soleil, et dans ces berceaux où des ombrages épais
conservaient pendant l’ardeur du jour une agréable
fraîcheur. Cette heureuse et champêtre habitation
charmait les yeux par sa variété: la nature, encore dans
son enfance, et méprisant l’art et les règles y
déployait toutes ses grâces et toute sa liberté. On y
voyait des champs et des tapis verts admirablement
nuancés, et environnés de riches bocages remplis d
’arbres de la plus grande beauté: des uns coulaient les
baumes précieux, la myrrhe, et les gommes odoriférantes;
aux autres étaient suspendus des fruits brillants et
dorés, qui charmaient l’œil et le goût... Ici, les
palmiers couvraient de jolis monticules, là des
ruisseaux serpentaient dans le sein d’un vallon couvert
de fleurs et de roses sans épines.» Spécifions que
le jardin d'Éden de John Milton a été fortement
agrémenté par son imagination et, quoique plaisant à
lire, ne peut être considéré comme étant crédible.
Le terme
paradis, souvent utilisé pour décrire le jardin d'Éden,
est issu d'une langue très ancienne, l'avestique dans
laquelle «pairi daēza», signifie enceinte royale ou
nobiliaire. Le terme se transmet ensuite au persan «pardēz»,
voulant dire «enclos», puis au grec ancien «paradeisos»
signifiant un parc clos où se trouvent des animaux
sauvages, pour aboutir enfin au latin chrétien «paradisus».
Ces désignations sont grandement importantes, comme nous
allons voir plus loin.
L'expression
«paradis terrestre» n'existe pas en tant que telle dans
le texte hébreu de la Genèse, ni à aucun autre endroit
dans la Bible. Il s'agit d'un titre de chapitre rajouté
dans certaines éditions comme celle de la Vulgate, afin
de rendre le texte original plus facile à lire. Le texte
original de la Genèse est écrit sans aucune tête de
chapitre et ne mentionne donc aucun paradis terrestre.
Sur le fond, l'expression désigne le lieu créé par Dieu
pour Adam et Ève. Selon le premier livre de la Bible, le
livre de la Genèse décrit un jardin des délices ou
jardin d'Éden, jardin merveilleux où poussent toutes
sortes d'arbres et de plantes aux fruits délicieux, et
où cohabitent en harmonie tous les animaux, sous la
direction de l'homme. Dieu plante dans le jardin d'Éden
deux arbres mystérieux: «L'Éternel Dieu avait aussi
planté un jardin en Éden du côté de l'orient, et il y
avait mis l'homme qu'il avait formé. Et l'Eternel Dieu
avait fait germer de la terre tout arbre désirable à la
vue, et bon à manger, et l'arbre de vie au milieu du
jardin, et l'arbre de la connaissance du bien et du
mal.» (Genèse 2:8,9).
Comme nous
l'avons déjà mentionné, le deuxième récit de la création
de l'homme doit s'interpréter figurativement, c'est à
dire dans un sens spirituel. Dans le courant de
l'histoire, quelques-uns qui ont fait l'erreur de
l'interpréter littéralement, ont parti à la recherche
d'un jardin réel, pensant retrouver la source de la vie
et se faire une renommée. La recherche d'un Jardin
d'Éden littéral a même préoccupé l'imagination des
théologiens aussi bien que celle des explorateurs et des
chercheurs de trésors. F.X. Burque, professeur en
Philosophie (Pluralité des Mondes Habités), mentionna
une nouvelle étonnante sur la découverte du paradis
terrestre: «En écrivant ces lignes, nous lisons avec un
suprême étonnement, dans les gazettes du temps (1898),
l'étonnante nouvelle que le vrai site du paradis
terrestre vient enfin d'être découvert par un
explorateur anglais du nom de W.H. Seton-Karr. En
poursuivant un lion sur la côte du Somali, en Afrique,
le célèbre explorateur a pénétré dans un lieu qui
correspond exactement à la description de l'Éden donnée
dans la Genèse. Mr. Seton-Karr est convaincu qu'il a
trouvé le berceau de la race humaine. Un groupe de
rivières correspond aussi exactement à la description
biblique. L'explorateur a trouvé au même endroit des
milliers d'instruments en pierre qu'il ne doute pas
avoir été fabriqués par Adam lui-même. Pourrait-on
appuyer de quelque preuve solide une telle prétention de
cet explorateur ? Nous croyons pour notre part que c'est
encore un cas de pure excentricité.»
Or recherché un
jardin d'Éden littéral où Adam habitait est aussi futile
que de chercher la vrai Église de Christ parmi les
organisations ecclésiastiques du Christianisme moderne.
Ceux qui veulent «un Paradis Terrestre» littéral sont
généralement les mêmes qui veulent «un Royaume de Christ
littéral» qui serait d'une durée de mille ans. Ces gens
marchent dans les voies de Caïn et de Nemrod et sont des
enfants de rébellion, tout comme ceux qui fondent des
fausses églises et prêchent un faux Évangile. Il faut
vraiment être borné pour penser que Dieu est comme un
agriculteur qui a planté un jardin littéral en Éden du
côté de l'Orient, et a fait pousser dans ce jardin un
arbre de vie visible et sensible, de sorte que celui qui
goûterait de son fruit recevrait la vie éternelle? Il en
serait de même aussi pour quelqu'un qui participerait au
bien et au mal en mangeant le fruit de cet arbre? Si
Dieu est représenté se promenant le soir dans le jardin
et Adam se cachant sous l'arbre, on ne peut douter que
tout cela est exprimé d'une façon figurée et
mystérieuse.
Le paradis n'est
pas un lieu en un quelconque endroit de la terre,
couvert d'arbres, mais il est spirituel, ensemencé avec
les germes des vertus, planté dans la nature humaine. Au
début, l'esprit de la chair en l'homme était en pleine
communion avec l'Esprit de Dieu dans son âme. Nous
retrouvons cette vérité dans ces paroles de l'apôtre
Paul: «Mais celui qui est uni au Seigneur, est un même
esprit avec Lui... Ne savez-vous pas que votre corps est
le temple du Saint Esprit, qui est en vous, et que vous
avez de Dieu?» (1 Corinthiens 6:17,19); «C'est ce même Esprit
qui rend témoignage avec notre esprit, que nous sommes
enfants de Dieu» (Romains 8:16). Dans cette union
primordiale de l'Esprit de Dieu à l'esprit de l'homme
avant la chute, l'âme fut ainsi un «jardin de délices»
(délices = Éden) inspirée des fruits divins de l'arbre
de la vie. Par analogie nous comprenons que l'arbre de
la vie est Christ mort sur la croix pour donner la vie à
ses élus. Avant même que la Chute se produisit, Dieu
offrait à l'homme un moyen de rédemption, ce qui nous
indique que la Chute avait été prédestiné et assuré.
Dans cet aspect, l'arbre de la vie représente l'Esprit
de Dieu en pleine communions avec l'esprit de l'homme
dans son état d'innocence et de dépendance avant la
Chute. Mais l'arbre de la science du bien et du mal
représente l'esprit de la chair dans un état de
rébellion et d'indépendance qui s'attribue cette
caractéristique qui appartient à Dieu seul. Il se rapporte
aussi à la nature
humaine latente qui devait être éveillée en l'homme,
afin d'assurer la Chute ainsi que la rédemption et la
réprobation. Bref, l'arbre de la vie est la nature
divine, l'arbre de la mort dont Dieu seul est Maître,
représente aussi la faiblesse de la nature humaine. Le mot
«arbre» ou «ets» provient du mot «atsah» et signifie
«fermer» dans le sens «d'assurer». Les arbres dans le
jardin d'Éden représentent les assurances des promesses
de Dieu. Ce que Dieu dit, il le fait, Dieu n'est pas un
homme pour mentir, il est la pure vérité. Ainsi en Éden
l'homme fait face pour la première fois à un choix qui
doit être soumis à la volonté suprême, mais cette capacité doit attendre le réveil de sa
conscience à la fragilité et l'infériorité de sa nature
humaine pour engendrer la Chute, ce qui ne tarda pas à
se produire.
D’un point de
vue formel, il peut être dit que le premier péché de
l’être humain consistait en ce qu’il mangea de l’arbre
de la connaissance du bien et du mal. La théologie
traditionnelle regarde cet arbre comme étant un arbre
littéral et n’a aucune notion du genre d’arbre que ce
fut. Plusieurs le voient comme un dattier ou un figuier,
et d’autres comme une vigne qui produisit des raisins
exquis. Mais l’ensemble de toute l’Écriture,
particulièrement en rapport avec le salut par la grâce,
nous porte à regarder cet arbre non d’une manière
littérale mais plutôt d’une manière symbolique ou
figurative. En fait, tout le récit du jardin d’Éden et
de la chute doit être regardé d’une manière figurative
dans un contexte historique réel. Une telle
interprétation n’enlève point le contenu historique des
évènements qui se déroulèrent, mais les regarde plutôt
comme des représentations d’une réalité spirituelle qui
exprime une vérité fondamentale dans l’étymologie des
termes employés. Il existe une vérité profonde dans
l’expression: «une image vaut mille mots», et cette
même vérité s’applique à des termes imagés. Si l’arbre
de la vie et son fruit sont interprété littéralement
(d’une manière physique ou matérielle), il existait ou
existerait encore un fruit que nous pourrions manger et
par lequel nous pourrions obtenir la vie éternelle.
Ainsi par un littéralisme exagéré nous tomberions dans
l’hérésie du salut par les œuvres. Le fait que l’arbre
de la vie et l’arbre de la science du bien et du mal
sont au milieu du jardin, nous indique qu’ils sont
placés dans le centre de l’existence de l’homme, c’est à
dire qu’ils sont des caractéristiques spirituels que
Dieu a fait germé dans le cœur de l’homme dans le but
d’affermir sa conscience ou perception de son
existence. Nous voyons ainsi que ces arbres sont
figurativement des garanties qui assurent l’exécution du
commandement de Dieu pour la jouissance et la protection
de l’homme. Ceci est encore plus évident du fait que
dans le Hébreu, le mot arbre ou «ÊTS» qui provient de la
racine «ATSÂH» signifie «rendre ferme, assurer,
garantir». L’essence du terme nous indique que ces
assurances (la vie, ainsi que la connaissance du bien et
du mal) sont contractuelles et que l’homme avait
l’obligation et la responsabilité de préserver la
qualité de l’existence dans laquelle Dieu l’avait placé
(Genèse 2 :15). Sans négliger que la chute fut
prédestinée, le commandement de Dieu de ne pas manger de
l’arbre de la connaissance du bien et du mal, fut le
moyen par lequel Dieu éprouva l’obéissance de l’homme
afin de le rendre conscient de ses limitations de
créatures. Puisque Dieu ne chercha point à justifier ni
à expliquer cette prohibition, Adam devait montrer sa
volonté de se soumettre à la volonté de Dieu par une
obéissance explicite. Il devait soit allouer Dieu de
déterminer pour lui ce qui était bien et ce qui était
mal, ou entreprendre cela par lui-même, renversant ainsi
la souveraineté de Dieu en déterminant son propre
destin. En mangeant le fruit de l’arbre l’homme
cherchait ainsi à devenir comme Dieu, il se fit lui-même
son propre dieu. En d’autres mots, par la chute l’homme
créa Dieu à son image. Pour ce qui est du fruit de
l’arbre de la connaissance du bien et du mal, il est
évident que ce n’est pas un fruit littéral. Mais quel
fut ce fruit, ou plus précisément, quel fut l’avantage
de l’assurance ou de la garantie du commandement de Dieu? Clairement le fruit fut l’indépendance de Dieu,
l’autonomie ou la souveraineté de l’homme, la
valorisation de son choix prétendument libre. Mais puisque Dieu est
la vie, l’indépendance de Dieu est la mort, et c’est
exactement cela qu’assura le commandement (Genèse 2 :17).
Le principe essentiel de la chute est que nous sommes
tous présentement des morts vivants, car l’homme a
préféré la mort au-dessus de la vie, et ses dispositions
ne sont que corruption en toutes choses car elles sont
toutes issues de l’égarement de notre indépendance face
à Dieu qui est notre seul Souverain.
Nous voyons ainsi que la vraie liberté se
trouve uniquement en demeurant dans la grâce de Dieu qui
prend soin de tous nos besoins; faire autrement a pour
résultat la mort physique, spirituelle, et éternelle. Or
l'homme avait besoin d'assistance dans son
administration de la création de Dieu et cette
assistance devait correspondre aux besoins internes de
son existence. À ce point l'homme n'avait pas encore la
conscience de la faiblesse de son existence charnelle,
puisqu'il était dans une communion constante avec Dieu.
La réalisation totale de son identité était nécessaire
pour sa maturité, pour éprouvé sa fidélité, et pour
engendré la chute afin que la créature soit restauré par
la grâce de la Souveraineté de son Créateur, tel que
stipulé dans le décret de Rédemption pour les élus seuls. Autrement
la créature aurait été sur un même pied d'égalité avec
son Créateur. Le mot «manger» porte la notion
«d'utiliser ou d'expérimenter», l'homme pouvait donc
manger de tous les fruits de l'Esprit de Dieu, mais non
du fruit de l'arbre interdit, ce qui ferait de lui
un être indépendant; c'est à dire que l'homme devait
dépendre de Dieu pour son existence et non de lui-même
pour demeurer dans la grâce. Ceci est la limite de la
grâce qui fut accordée à l'homme.
Il est question
aussi de nudité dans ce contexte: «Or Adam et sa femme
étaient tous deux nus, et ils n'en avaient point honte.»
(Genèse 2:25). De nombreuses thèses ont été montées sur ce
sujet qui sert d'appui aux règles de la moralité et
régissent une société. Elles sont tous dans l'erreur
sans exception, car il ne s'agit aucunement ici de la
nudité dans le sens d'avoir son corps dévêtu et exposé
aux éléments de la nature, mais de dévoiler et d'exposer
la nature humaine dans une de ses caractéristiques très
particulière. Moïse utilise un jeux de mot ici entre «arowm»
(Genèse 2:25) traduit à tort par nudité, et «aruwm» (Genèse
3:1) qui signifie «être subtil ou rusé». Or le premier
terme ou «arowm» provient du mot «aram» qui signifie
«subtilité», et de même le deuxième terme ou «aruwm»
provient de la même source et signifie exactement la
même chose. S'il y a nudité ici, c'est de la nudité de
l'âme et non de celle du corps qu'il s'agit. Aussi le
mot «honte» ou «buwsh» dans ses nuances porte la notion
de «relâchement» ou «de ne pas se retenir». En plus,
nous savons que le mot «femme» n'est pas la femelle de
l'espèce, mais la nature humaine même, l'existence
charnelle de l'être humain à laquelle son être est
épousé, c'est à dire «unie dans une alliance
indissociable». Ainsi le texte Hébreu original de Genèse 2:25
peut se traduire ainsi: «Or l'humanité dans son
existence charnelle étaient doublement rusé, et ne
s’en relâchaient point.» Rappelez-vous maintenant que
dans le texte Hébreu original il n'y a pas de division
en chapitres et en versets, ce qui veut dire que le
sujet du chapitre 2 procède sans interruption dans le
chapitre 3 qui l'élabore davantage. En regardant de
cette façon vous obtiendrez la réelle identité du
serpent.
Rédigé par Moïse
sous la direction de l'Esprit de Dieu, le récit du
jardin d'Éden est nul autre que l'histoire de
l'assurance du salut en Jésus-Christ, présenté sous les
aspects d'une riche symbolique qui émerveille nos cœurs
et nos âmes. Ayant obtenu cette révélation glorieuse,
Moïse avait parlé du Seigneur Jésus bien avant que
celui-ci s'incarne en ce monde: «Philippe trouva Nathanaël et lui dit: Celui de qui Moïse a écrit dans la
loi, et que les prophètes ont annoncé, nous l'avons
trouvé; c'est Jésus, le fils de Joseph, de Nazareth.»
(Jean 1:45); «Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez
aussi; car il a écrit de moi.» (Jean 5:46); «Car Moïse a
dit à nos pères: Le Seigneur votre Dieu vous suscitera,
d'entre vos frères, un prophète comme moi; écoutez-le
dans tout ce qu'il vous dira.» (Actes 3:22).
CHAPITRE 7
LA TENTATION
DU SERPENT DE L'INTELLIGENCE
Depuis des siècles dans l'histoire de l'homme, la
femme ou plus précisément la femelle de notre espèce, a
été regardée comme étant coupable de la Chute de l'homme
et à cause de cela elle a subie injustement toutes
sortes d'accusations, et même d'attaques physiques
contre sa personne. Cela n'est pas acceptable et ne doit
pas être toléré plus longtemps. De telles activités
néfastes doivent absolument cessées. Tout cela à cause
d'une méchante interprétation du mot femme dans le récit
de la Chute qui a perpétuée une telle attitude
abominable de génération en génération. Si la femme est
coupable de quelque chose, c'est de nous aimer malgré
nos nombreux défauts. Nous ne disons pas par cela que la
femme est parfaite, loin de là, elle a ses faiblesses et
ses déficiences comme chacun de nous. Comprenons que
mâles et femelles sont tous sous la condamnation du
péché et que tous en subissent ses ravages.
Dans quelques-uns des passages célèbres de l'apôtre
Paul, il est dit: «Car Adam a été formé le premier, et
Ève ensuite. Et ce n'est pas Adam qui a été séduit;
c'est la femme qui, séduite, occasionna la
transgression.» (1 Timothée 2:13,14). Ces passages à eux
seuls ont contribués à dévaloriser la femelle à travers
les siècles. Or le mot «femme» ou «gune» dans le Grec
que nous voyons dans ces passages n'a aucun rapport avec
la femelle de notre espèce. Ce mot provient de «ginomai»
et signifie «arriver, apparaître, présenter, produire,
réaliser». Nous savons aussi que le mot «Ève» ne se
rapporte aucunement à une personne de ce nom, car il
signifie précisément «vie» et il représente «la vie de
l'être humain en ce monde». Puisque nous savons que le
mot «Adam» signifie «l'humanité», la multitude de mâles
et de femelles qui la composent, et l'apôtre Paul était
pleinement conscient de toutes ces choses, ce qu'il
cherche à nous enseigner se transpire ainsi:
«Car l'être
humain a été formé en premier, et la vie ensuite. Et ce
n'est pas l'être humain qui a été séduit; c'est sa
réalisation [de la vie] qui, séduite, occasionna la
transgression.» Avec une telle traduction selon le Grec
original, tout devient clair, et la femme ou femelle
devient libérée du fardeau injuste qu'elle porte depuis
des siècles. Ceci est notre contribution à son
émancipation et nous espérons que tous les hommes
(mâles) le reconnaissent aussi pour rétablir l'équilibre
dans la race humaine.
Dans le contexte du jardin d'Éden, la tentation
provient sur l'homme, la multitude d'êtres vivants mâles
et femelles, pour exercer sa foi et sa fidélité
au commandement donné: «Et l'Éternel Dieu commanda à
l'homme, en disant: Tu peux manger librement de tout
arbre du jardin. Mais, quant à l'arbre de la
connaissance du bien et du mal, tu n'en mangeras point;
car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras.»
(Genèse 2:16,17). Ce fut le premier commandement, la
première loi donner à l'homme qui portait une
interdiction ainsi qu'une condamnation. La loi porte
toujours l'homme à réagir naturellement, elle excite son
esprit et le provoque dans un sens opposé. L'homme doit
maîtriser cette provocation, mais vu la vulnérabilité et
l'infériorité de sa nature humaine, il ne peut que
faillir dans ce domaine, car la loi est suprême et
divine mais la réaction de l'être humain est
naturellement charnelle. Nous pouvons donc décrire la
tentation comme une démangeaison ou irritation qui
excite la fragilité de la nature humaine et la provoque
à une réaction opposée au commandement.
Les êtres humains ont toujours cherché à esquiver
leur responsabilité pour le péché en cherchant à mettre
le blâme sur le dos d'un autre. Il n'y a rien de nouveau
ici, il en est ainsi depuis le début des temps (Genèse
3:12,13). La nature humaine déchue est la cause de cette
déviation malheureuse. Or la Bible dit que nous sommes
responsables pour les tentations qui nous surviennent,
il ne s'agit donc pas qu'un autre le soit à notre place:
«Aucune tentation ne vous est survenue, qui n'ait été
une tentation humaine (1 Corinthiens 10:13); «Chacun est tenté
quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise.
Et après que la convoitise a conçu, elle enfante le
péché; et le péché étant consommé, engendre la mort.» (Jacques
1:14,15). Dans le récit de la tentation le blâme est
porté sur le serpent, et cela est encore l'attitude de
nos jours. Le serpent n'est peut-être pas la créature la
plus attrayante et la plus désirable d'avoir autour de
nous, car parfois très dangereuse, mais quelle est cette
phobie de toujours s'en prendre à lui au niveau
spirituel comme s'il était la cause de nos péchés?
Depuis quand est-ce qu'une créature minable détient
telle un tel pouvoir sur l'homme? Depuis des millénaires
on regarde le serpent dans le jardin d'Éden comme une
créature qui détient, ou plutôt qui détenait, la faculté
de raisonner et de parler, et pour certains même de se
tenir droit et de marcher comme l'homme, ce qu'on peut
définir comme étant le comble de la stupidité. Dieu a donné de
telles facultés à l'homme seulement, la Bible est claire
sur cela, aucune autre créature ne détient ni n'a jamais
détenue de telles capacités.
Mais l'homme est ingénieux dans ses raisonnement
fallacieux, il reconnait que le serpent n'est qu'une
créature, et pour ne pas admettre ses torts ils
s'inventent toutes sortes d'excuses et d'histoire
insensées dont la principale est dans ce contexte, que
le serpent a été possédé par l'esprit de Satan pour
tenter l'homme. Or Satan ne peut posséder le serpent
puisque la Bible dit que le serpent lui-même est Satan
et le diable. Nous sommes loin ici d'une créature ou
d'un animal normal que l'on nomme le serpent, et cela
est évident. Donc en quoi consiste le serpent dans le
contexte de la tentation et de la Chute, puisque nous
savons que la tentation ne vient pas de l'extérieur de
l'homme mais de l'intérieur? Évidemment nous pouvons
être tenté par des choses extérieures, mais la puissance
de la tentation est en nous mêmes, elle provient des
désirs de notre volonté charnelle qui agissent sur la
fragilité et la vulnérabilité de notre nature humaine.
Dans Genèse 3:1, le mot «serpent» en Hébreu est «nachash»,
il signifie dans son sens primaire «enchantement,
apprendre par expérience, observer diligemment», et
porte les nuances de «raisonner, être brillant,
l'intelligence»; ou comme le dit si éloquemment Bergson:
«L'une des directions divergentes et complémentaires de
l'élan vital originel, c'est-à-dire de la conscience
lancée à travers la matière». Le serpent est nul autre
que la faculté de raisonnement en l'homme, l'esprit
charnel de sa nature humaine, son intelligence, sa
faculté d'analyser le réel, de percevoir les relations
entre les êtres, les rapports entre les objets, présents
ou non, de comprendre les faits. Cette faculté est
fragile et vulnérable en ce qu'elle est soumise aux
limitations de la créature, elle est inférieure au
raisonnement et à la pensée de Dieu qui est sans limite.
Il ne s'agit donc pas d'un serpent littéral qui marchait
et qui avait la faculté de raisonner et de parler. Le
serpent est identifié à Satan et au diable et cela n'a
pas manqué de stimuler l'imagination d'une grand nombre
qui veulent absolument et à tout prix se décharger du
fardeau de la culpabilité qu'ils portent pour leurs
péchés. Ils s'obstinent à ne pas en vouloir la
responsabilité et en transfert le blâme sur un prétendu
ange déchu issu de la mythologie qui fut intégré
subtilement à l'histoire du serpent dans le jardin
d'Éden. Ils réussissent ce tour de passe-passe depuis
des siècles en tirant ici et là des versets hors de
contexte pour prouver leur prétexte, et la masse qui est
crédule a mordue à l'hameçon. L'ineptie demeure toujours
à l'ordre du jour dans le christianisme contrefait, et
cela est un fait.
Dérivant d'un verbe hébreu «satân», signifie
«adversaire, ennemi, s'opposer, résister, concurrent,
rival», le terme «satan» désigne d'abord un adversaire,
et, plus particulièrement, celui qui exerce devant un
tribunal la fonction d'accusateur. Au niveau spirituel il s'agit de
la conscience qui nous accuse à cause de la loi qui est
écrite dans le cœur de tous les hommes (Romains 2:14,15),
et aussi de l'esprit ou raisonnement charnel qui est
hostile contre Dieu (Romains 8:7). Le mot «Satan» ne sert
jamais pour désigner un être surnaturel, un ange
mythique, adversaire des
hommes et de Dieu sur lequel on porte le blâme. Ce mot
se rapporte à un grand nombre d'applications à travers
le texte des Écritures, mais jamais il se rapporte à la
fausse notion d'une chute des anges fictives dans
laquelle un certain Lucifer fut rejeté du ciel et devint
l'ange déchue imaginaire du nom de Satan. Tandis que le
mot «diable» ou «diabolos», rejoint souvent les
désignations qui se rapportent au mot Satan car ces deux
mots sont des synonymes. Diabolos est un mot composé qui
vient de «dia» dont la signification principale est «un
travers»; et «ballo» qui signifie «jeter ou laisser
tomber une chose sans se préoccuper de l'endroit de la
chute; éparpiller, jeter, déborder, insérer, jeter sur
ou à travers dans le sens de «contredire, séduire,
envoyer, diffamer, calomnier, accuser, dénoncer.»
Étymologiquement ce mot désigne essentiellement la
«contrariété humaine» ou «adversité de la nature
humaine»; en d'autres mots il s'agit de l'opposition de
la nature humaine à la lumière de la vérité. Aussi que
Jésus a été tenté par le diable ne signifie aucunement
que celui-ci était un ange déchu. La tentation de Jésus
provenait de sa nature humaine, qui contraire à la nôtre
était pure et sans péché. Il se présenta lui-même
l'opposition qu'il rejeta, car personne d'autre ne
pouvait le tenter que lui-même. Il fallait qu'il soit
tenté en toutes choses comme nous le sommes afin que
nous obtenions la victoire par lui. La tentation ne
pouvait rien sur lui, il l'a vaincu car il est Dieu et
infaillible, et nous en a délivré par sa puissance. Si
Satan n'existe pas comme ange déchu, il existe toutefois
dans la conscience de l'homme, non pas comme un être
spirituel distincte ou une personne maléfique invisible,
mais comme la faculté de son raisonnement qui s'oppose à
l'Esprit de Dieu.
Le serpent rusé dans Genèse 3:1 est nul autre que le
raisonnement rusé de la nature humaine. Nous voyons
qu'il s'adresse à la femme, et nous savons qu'il ne
s'agit pas de la femelle de notre espèce mais de
l'existence charnelle de l'homme ou de «la réalisation
de sa vie dans la chair», car le terme utilisé ici est «ishshah»
lorsque le terme pour la femelle est «naqebah». Ceci
indique clairement que c'est l'être humain qui est tenté
par son raisonnement fallacieux sur la Parole de Dieu,
et cela implique toute la race humaine et inclue tous
les mâles et toutes les femelles. La tentation est
simple, on voit dans le contexte de ce chapitre que
l'être humain se met à raisonner le commandement de Dieu
«Mais, quant à l'arbre de la connaissance du bien et du
mal, tu n'en mangeras point; car au jour où tu en
mangeras, certainement tu mourras.» (Genèse 2:17), ce
qu'il n'avait jamais fait auparavant avant que Dieu le
rendre conscient de sa nature humaine (Genèse 2:21-23). Or
raisonner signifie: «Formuler des arguments pour
convaincre quelqu'un ou pour élucider, prouver ou
contester quelque chose. Se convaincre ou tenter de se
convaincre de faire un choix raisonnable.» Dans le cas
de la tentation, on voit que le raisonnement de la
nature humaine manifeste la limitation de la créature,
ce qui pousse l'être humain à mettre en doute la
sincérité de Dieu face à son commandement:
«Quoi! Dieu
aurait dit...» Le grain du doute venait d'être semé et
l'ambition prit ses racines. L'être humain persista dans
son raisonnement fallacieux, cherchant obstinément à le
justifier, et prit un choix d'être responsable de
ses actions, ce qui en fait un ennemi de la souveraineté
de Dieu. En d'autres mots il déclara son
indépendance de Dieu en se faisant maître de son destin.
Il s'agissait donc de prendre un choix pour soi-même
plutôt que de s'en remettre à Dieu. Ce fut le fruit
défendu qui porta des conséquences désastreuses pour
toute l'humanité de ce temps et pour tous les temps, car
le poison du doute et de l'ambition avait teinté son
sang et son âme fut déchue de la grâce, c'est à dire il
fut chassé du jardin d'Éden. On voit ainsi que le péché
originel est l'indépendance et que son désir est la
source de toutes les déviations dans la nature humaine
qui depuis ce moment est complètement déchue. Le seul
moyen d'en être délivré est de redevenir complètement
dépendant de Dieu, et cela est impossible à l'être
humain à cause du choix qu'il a prit et qui a contaminé
sa nature humaine une fois pour toutes. Il fallait que
Dieu vienne lui-même dans une nature humaine semblable à
la nôtre, mais sans contamination, afin de verser son
sang pur et libre de toutes pollutions. Dans un sens on
peut dire qu'il s'agit d'une transfusion de sang
spirituelle, car il faut à l'être humain un nouveau sang
et un nouveau cœur, ainsi qu'un esprit nouveau pour être
sauvé (Ézéchiel 36:26).
Dieu donc fit une promesse de salut à l'être humain
pour redresser son raisonnement fallacieux:
«Et je
mettrai de l'hostilité entre toi et la femme, entre ta
semence et son GERME: celui-ci écrasera ton agitation,
et toi tu contrarieras ses pas.» (Genèse 3:15). Le «Germe»
mentionné est le Messie, le Seigneur Jésus. Ce passage
est ce qu’on appelle le «protévangile» ou «évangile
primitif» dans lequel on voit que l'autorité et la
puissance du raisonnement de la nature humaine déchue
sera écrasé, vaincu et rendu inactif, mais que cela ne
sera pas sans répercussions de sa part. Ainsi, quoique
le péché est vaincu en Christ et que nous sommes libéré
de sa culpabilité et de sa condamnation, nous en
subissons encore des conséquences dans notre corps:
«nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l'adoption,
la rédemption de notre corps... Car nous sommes sauvés
par anticipation [de la gloire à venir].» (Romains
8:23,24); «Mais Dieu lui donne un corps comme il veut...
Le corps est semé corruptible, il ressuscite
incorruptible; Il est semé méprisable, il ressuscite
glorieux; il est semé infirme, il ressuscite plein de
force; Il est semé corps naturel, il ressuscite corps
spirituel; il y a un corps naturel, et il y a un corps
spirituel, Suivant qu'il est écrit: Le premier genre
d'homme, Adam, a été fait une âme vivante; mais le
dernier Adam est un Esprit vivifiant.» (1 Corinthiens 15:38,
42-45). Cette promesse du Germe que Dieu fit à l'être
humain, ne signifie en aucune façon qu'ils vont tous
être sauvé, mais que l'être humain sera sauvé dans les
élus et que ceux-ci formeront une nouvelle race céleste
et éternelle.
Les moqueurs diront:
«Qu'en est-il donc du passage
sur la condamnation du serpent, un raisonnement peut-il
marcher sur son ventre et manger la poussière?»
Regardons ce passage attentivement:
«Alors YEHOVAH Dieu
dit au serpent: Puisque tu as fait cela, tu seras maudit
entre toutes les bêtes et entre tous les animaux des
champs; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la
poussière tous les jours de ta vie.» (Genèse. 3:14).
Premièrement, le mot «bêtes» est «bahemah», il signifie
«être silencieux» et porte les nuances d'être «calme,
discret, réservé, retenu, sage». Son explication se
rapporte directement au mot qui le suit ou «animaux» ou
«chay» qui signifie littéralement «êtres vivants».
Maintenant le mot «marcheras» ou «yalak» signifie
«venir, avancé, partir, procédé»; celui de «ventre» ou «gachown»
vient de «giyach» et signifie «aller au devant,
apparaître, être manifesté»; celui de «manger» ou «akal»
signifie «dévorer, consumer, nourrir»; et finalement
celui de «poussière» ou «aphar» signifie «ordure,
imperfection, jeter, rejet». Si nous mettons tout
ensemble nous obtenons: «Alors YEHOVAH Dieu dit au
raisonnement [de l'être humain]: Puisque tu as fait
cela, tu seras maudit entre tous les sages d'entre les
êtres vivants en croissance [de leur existence]; ta
progression paraîtra ainsi: tu te nourriras de tes
imperfections tous les jours de ta vie.» Il ne s'agit
donc pas d'un serpent qui rampe, mais d'un raisonnement
tordu qui s'approvisionne constamment de ses
imperfections, c'est à dire de ses erreurs, car la
condamnation de Dieu est sur le raisonnement de notre
nature humaine déchue qui ne peut faire autrement que de
se fourvoyer dans ses ambitions.
CHAPITRE 8
LA GUERRE
COSMIQUE DE CAÏN ET ABEL
Les êtres humain
de cette période, nos premiers ancêtres, avaient
assurément une grande intelligence car ils furent donné
la maîtrise de l'univers, tout dans la création était
sous le contrôle de cette race parfaite (Genèse 1:28-30)
crée à l'image de Dieu (Genèse 1:26). Les confins de
l'univers leurs étaient accessibles et ils habitèrent
parmi les sphères de l'immensité célestes qui a ce temps
pouvaient supporter la vie. Il y a de nombreuses
évidences qu'ils avaient des vaisseaux qui pouvaient
voyager dans l'air, sous l'eau, et dans l'espace. Nous pouvons donc être sûrs
qu’ils ont compris les enjeux de leur tentation avec une
profonde clarté avant de poser le geste fatal. La Chute
de l'homme a déséquilibrée toute la création qui fut
soumise à la servitude de la vanité (Romains 8:19-23),
et ses extrémités ne furent plus disponibles à l'homme
rebelle dont l'existence fut réduite à des raisonnements
charnels captieux. Quoiqu'il en a forcé la porte à
plusieurs reprises pour retourner faire son nid parmi
les étoiles, il ne réussira jamais à retourner parmi ses
anciennes demeures car tout a été chambardé lors de la
révolution primaire d'une guerre cosmique entre les fils
des ténèbres (Caïn) et les fils de la lumière (Abel).
Plan d'un vaisseau
spatial à
moteur de mercure qui provient des écrits sacrés des
Hindoues.
Statuette d'un aéronef
découvert dans des ruines en Colombie et sa
reconstruction fonctionnelle.
La réalisation
de la vie de la race adamique initiale fut séduite par
son raisonnement charnel, ce qui occasionna la
transgression du commandement d'interdiction qui
l'irritait et offensait sa dignité (Genèse 3:1-25).
Insatisfait de sa position de créature, il voulait plus
de la vie, il voulait être comme son Créateur,
déterminant ce qui est bien et ce qui est mal par
lui-même, se faisant ainsi maître de son destin. Ce fut
une déclaration d'indépendance de Dieu, une rébellion
contre la Souveraineté Suprême. Dans sa réflexion
charnelle sur l'interdiction, il choisit la mort au lieu
de la vie. En d'autres mots, il estima qu'en se séparant
de Dieu il deviendrai lui-même dieu et serait le seul
souverain de l'univers, maître absolu de la vie et de la
mort (Genèse 3:22). Il usurpa ainsi la puissance de Dieu
en détruisant son efficacité sur sa vie, et pour cela il
fut chasser du jardin de la Présence de Dieu, c'est à
dire «de l'Enclos de la Grâce Souveraine» qui réserva
ses bénédictions à ceux seuls qui demeuraient à
l'intérieur de ses bornes. Donc, figurativement, Caïn
tua son frère Abel, car le terme Caïn signifie «usurper»
et celui d'Abel signifie «Dieu est Père», et
l'usurpateur, Caïn, despotisme de la race adamique
initiale, fut disgracié et forcer de demeurer dans sa
poursuite de l'égarement, limité à ses raisonnements
charnels qui occasionnèrent la ruine de son existence
naturelle et morale. En d'autres mots, il y eut une
division dans la race humaine entre les fils des
ténèbres du raisonnement charnel et rebelle, et les fils
de la lumière du raisonnement spirituel de la promesse
divine qui furent opprimés.
Les chapitres de
la Genèse qui traitent du deuxième récit de la création
de l'homme (chapitres 2,3,4), sont comme des images
superposées qui composent un même sujet. Celui sur le
récit de Caïn et Abel représente les mêmes évènements
que le chapitre précédent mais vu d'un différent angle.
Le conflit entre ces deux frères est celui entre les
ténèbres et la lumière, entre l'éveil de la nature
humaine à la conscience de son existence charnelle et
l'opposition au commandement de Dieu. Qu'il y a existé
réellement deux êtres humains au début des temps nommé
Caïn et Abel est fort douteux, ce n'est pas le but dans
ce chapitre de la Genèse de nous présenter deux
personnes, mais de nous expliquer les évènements de la
Chute dans le jardin d'Éden. Ce récit est simplement une
allégorie qui explique le sujet antérieur en style
imagé, un mode d'expression consistant à représenter une
idée abstraite, une notion morale par une image ou un
récit où souvent (mais non obligatoirement) les éléments
représentants correspondent trait pour trait aux
éléments de l'idée représentée.
Regardons la
signification des deux passages qui débutent le récit:
«Or, Adam connut Ève, sa femme, et
elle conçut et enfanta Caïn, et elle dit: J'ai acquis un
homme par l'Eternel. Elle enfanta encore Abel son frère;
et Abel fut berger, et Caïn laboureur.» (Genèse 4:1,2).
Nous reconnaissons ici quelques mots qui sont les mêmes
que nous avons vu auparavant dans les chapitres
antérieurs, comme Adam «humanité, être humain», femme
«existence, réalisation», et celui de «Ève» qui apparaît
ici pour la première fois et dont la signification est
«vie». Il est sujet de «connaître» et de «concevoir»
ici, mais de connaître quoi et de concevoir quoi ? Le
mot «connaître» ou «yada» signifie «percevoir,
considérer» et se rapporte directement aux passages du
chapitre antérieur de Genèse 3:5,6:
«Dieu sait qu'au jour où vous en
mangerez, vos yeux s'ouvriront, et vous serez comme des
dieux, connaissant le bien et le mal. Et la femme vit
que le fruit de l'arbre était bon à manger, et qu'il
était agréable à la vue, et que l'arbre était désirable
pour devenir intelligent...», ou selon une
traduction étymologique: «Dieu
sait qu'au jour où vous en utiliserez, vos yeux
s'ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant
le bien et le mal. Et sa réalisation considéra que
l’avantage de cette assurance était favorable à la
réception de son existence, et qu'elle était convenable
à sa perception, et que cette assurance était désirable
pour devenir intelligent...» En d'autres mots,
l'être humain réalisa qu'il pouvait devenir comme un
dieu, un être puissant et souverain, s'il prenait le
choix ou la décision de répondre à ses propres besoins,
devenant ainsi maître de son destin. Cela fut considéré
et la notion fut réalisée, ou selon les mots du texte:
«Adam connut Ève, sa femme, et
elle conçut et enfanta...». Le mot «conçu» ou «harah»
signifie «s'arranger, inventer, trouver un moyen pour
faire», et cela indique clairement que l'être humain
avait planifié astucieusement l'action qu'il se proposa
de devenir «comme un dieu».
Tandis que le mot «enfanta» ou «yalad» signifie
simplement «manifester, mettre en évidence, réaliser»,
nous montrant que l'être humain n'a pas seulement
considéré son action mais qu'il l'a mit en motion et la
réalisa pleinement.
L'élément qui
fut réalisé ou enfanté porte le nom de Caïn, terme qui
signifie «usurper» ou selon la définition du terme:
«Comportement de quelqu'un qui s'attribue une chose à
laquelle il ne peut prétendre.» Les nuances de ce mot
sont assez révélatrices: «s'approprier, acquérir,
assimiler, conquête, saisir». Elle se retrouvent toutes
dans un contexte de «tyrannie, asservissement,
assujettissement, servitude ou esclavage, cruauté,
férocité». Selon tous ces termes, il est évident que le
plan de l'être humain était d'usurper la puissance de
Dieu, de la saisir par violence, et de l'imposer à sa
façon de voir les choses. Nous pouvons facilement nous
imaginer qu'une telle attitude a occasionner pour la
première fois des conflits et des ruptures dans la race
humaine. Toutefois l'enseignement principal du contexte
est que Caïn tua son frère Abel, et cela doit être
regardé d'une différente façon, même si les résultats
arrivent à la même chose. Il est écrit que la femme a
«acquis un homme par l'Eternel»,
mais l'original dit «J'ai acquis
un homme qui est Dieu.» et cela est appuyé par le
grand exégète Matthew Henri, ainsi que par l'équipe des
traducteurs de la King James anglaise qui ont inclus
cette lecture dans la marge de plusieurs éditions de
cette Bible. Or le mot «homme» ici est «iysh» terme qui
signifie «le vivant, le puissant», ce qui indique que
l'existence humaine s'est emparée d'une puissance
divine, elle s'en a appropriée et l'a assimilée à sa vie
(Ève); en d'autres mots l'être humain s'est déclaré
dieu, et ce faisant il a détruit sa relation avec Dieu
(le meurtre d'Abel), c'est pourquoi Dieu lui retira son
Esprit (Genèse 6:3) ou pour utiliser les paroles du
texte: «il chassa l'homme du
jardin d'Éden».
Dans la phase
d'engendrement de cette usurpation de la puissance de
Dieu, lorsque l'être humain la considérait, et puisqu'il
est une créature de Dieu et que Dieu a toujours le
dernier mot, son existence ne pouvait faire autre
qu'engendrer une opposition à cette usurpation, ainsi en
même temps elle mit en évidence son contraire, c'est à
dire «son frère» Abel. Ce qui est fort intéressant est
que le mot «Abel» ou «Hebel» vient de l'expression «Abba
Père» ou «mon Père» qui est utilisé par le Seigneur
Jésus: «Et il disait: Abba! Père!
toutes choses te sont possibles...» (Marc. 14:36).
Or «Abel» ou «Hebel» signifie «le souffle, l'esprit, le
respire», mais il signifie aussi «devenir vain, dépourvu
de réalité, qui est sans effet, inefficace, inutile». En
d'autres mots, le Souffle de Dieu, son Esprit, s'opposa
dans l'être humain à une telle usurpation, ce qui
engendra un conflit majeur dans la conscience de l'être
humain; et comme l'apôtre Paul dit:
«le raisonnement charnel est
hostile contre Dieu» (Romains 8:7); «Car la chair a des
désirs contraires à l'Esprit, et l'Esprit en a de
contraires à la chair, et ces deux choses sont opposées
l'une à l'autre; de telle sorte que vous ne faites point
les choses que vous voudriez.» (Galates 5:17). Le
meurtre d'Abel par son frère Caïn consiste donc en ce
que l'être humain était déterminé de
«manger le fruit défendu»
et déclara son indépendance de Dieu, la communion avec
son Esprit était considérée insignifiante et inutile, et
Dieu devint dépourvu de réalité pour l'être humain qui
se déclara maître de son destin. Il n'y a aucun doute
que la race humaine tomba dans la décadence et qu'il y
eut des hostilités et des divisions, car certains
demeuraient fidèle à la promesse du rachat de leurs
péchés par le Messie promit (Genèse 3:15). Toutefois
nous savons que la race humaine s'est tellement
corrompue qu'il fallut que Dieu la détruise au complet,
sauf huit survivants qu'il avait choisi. Ce choix de
Dieu d'en sauver seulement quelques-uns impliquait par
nécessité de laisser le reste périr dans sa corruption
sous les eaux du déluge. En d'autres mots, l'histoire du
déluge de Noé est en même temps la révélation du
principe de la double prédestination. Comprenons que
toutes ces choses ne se produisirent pas en un seul
moment, comme plusieurs ont tendance à s'imaginer, mais
qu'elles impliquent tout le développement de l'histoire
à partir de Genèse 1:28 jusqu'à Genèse 6:1-22 dont la
durée fut d'une période au-dessus de mille années.
Nous savons
d'après le récit que «Abel fut berger, et Caïn
laboureur». Il nous est dit: «Or,
au bout de quelque temps, Caïn offrit des fruits de la
terre une oblation à YEHOVAH; Et Abel offrit, lui aussi,
des premiers-nés de son troupeau, et de leurs graisses.
Et YEHOVAH eut égard à Abel, et à son oblation; Mais il
n'eut point égard à Caïn, ni à son oblation; et Caïn fut
fort irrité, et son visage fut abattu.» (Genèse 4:2-5).
Qu'Abel fut berger est l'indication que l'Esprit de Dieu
agissait comme Berger dans la conscience de la race
humaine pour diriger les êtres vivants à renoncer à leur
projet d'usurper sa puissance et de dérober sa gloire.
Ainsi disait le Seigneur Jésus:
«JE SUIS le Bon Berger; le Bon Berger donne sa vie pour
ses brebis.» (Jean 10:11). Cette prise de
conscience en l'être humain était juste (Matthieu 23:35;
Hébreux 11:4; 12:24), et plusieurs suivirent dans cette
voie et la proclamèrent. Tandis que la conscience de la
nature humaine de son existence charnelle recherchait la
servitude de la chair, car le mot «Caïn» signifie aussi
«servitude», et la grande majorité suivait cette voie.
Ainsi disait l'Ecclésiaste: «Ce
qui a été, c'est ce qui sera; ce qui s'est fait, c'est
ce qui se fera, et il n'y a rien de nouveau sous le
soleil.» (Ecclésiaste 1:9). La race humaine fut
donc divisée en deux groupes, un fidèle à la justice et
l'autre à l'injustice, en d'autres mots, les élus et les
réprouvés.
Abel offrit des
«premiers nés» ou «bakowrah», terme qui signifie «droits
d'aînesse», et leurs «graisses» ou «cheleb», terme qui
signifie «abondance, enrichissement». Le mot «offrit»
dans ce texte est «bow» et signifie «amener, venir ou
revenir, porter»; et celui de «égard» ou «sha`ah»
signifie «respecté, admiré, exalté» et contient
plusieurs autres nuances. Le sacrifice d'Abel consistait
donc en ce que Dieu appela les êtres humains «à revenir
au droit d'aînesse et à son enrichissement» qu'ils
avaient en lui, et cela fut exalté par Dieu. Mais Caïn
offrit des «fruits de la terre» ou «pariy», terme qui
signifie «fructueux, avantageux, lucratif, salutaire»;
et l'expression «n'eut point égard» qui aussi provient
de «sha`ah», portent les nuances de «accabler, affliger,
attrister». En d'autres mots la servitude à la nature
humaine, plutôt qu'à Dieu, fut proposé comme un moyen
salutaire pour rendre les êtres humains fructueux, et
ceci accabla Dieu et l'attrista fortement. Ce dernier
terme est l'indication de la durée du développement de
l'histoire de la Chute, car il se rapporte directement à
Genèse 6:6: «Et L’ADMIRABLE se
remit en mémoire d'avoir maintenu les êtres humains sur
la terre, et il en fut affligé dans son cœur. (Bible de
Machaira 2016)». Or tout ce qui se produit au
niveau spirituel a des répercussions au niveau matériel,
et cela est évident dans la décadence de la race humaine
à cette période de l'histoire: «Et
L’ADMIRABLE vit que la malice de l'homme était grande
sur la terre, et que toute l'imagination des pensées de
son cœur n'était que mauvaise en tout temps.» (Genèse
6:5).
Que
«Caïn fut fort irrité, et son
visage fut abattu...» est très significatif, en
ce que le terme «irrité» ou «charah» signifie «furieux,
enflammé, enragé, brûlé», ce mot est relié à «charar»
qui signifie «carbonisé, charbonneux», c'est à dire que
Caïn devint carbonisé, un noir, le père de la race
des réprouvés. Nous ne pouvons arriver
à aucune autre conclusion, les mots l'indiquent
clairement, Caïn fut transformé par la puissance de Dieu
comme signe de recognition et d'avertissement au reste
des hommes, il porta la malédiction de Dieu sur lui tout
comme il se produisit avec Cham et Canaan, fils de Noé,
après le Déluge. Ce fut une marque que Dieu mit sur Caïn
pour sa traîtrise (Genèse 4:15), afin que les hommes le
reconnaissent et ne lui fasse pas violence, car Dieu se
réservait son châtiment, une représailles pire que les
hommes aurait pu lui faire et même s'imaginer. Donc
malheur à ceux qui auraient tenté mettre la main sur
Caïn, car ils subiraient un châtiment sept fois pire et
on ne plaisante pas avec Dieu, il fait toujours ce qu'il
dit. Ce fut le début des races parmi les hommes, car
avec le temps les carbonisés se mélangèrent avec les
ivoirins, les blancs, formant ainsi une nouvelle souche,
les métis. En fait, il y a de fortes raisons de penser
que la femme de Noé était une carbonisée car les noms de
ses trois fils révèlent trois races différentes: Sem ou
brun; Cham ou noir; Japhet ou blanc. A cette période de
l'histoire, les lignes de démarcations dans la race
humaine étaient claires et précises, ce n'était pas
comme de nos jours ou toutes les races sont mélangées
ensemble parmi les nations de la terre.
Reprenons ce qui
vient d'être dit en élaborant sur les termes figuratifs,
afin de trouver réellement ce qui s'est transpirer à
cette période de l'histoire de la Chute. L'esclavage de
la chair fit que les êtres humains qui supportaient
cette notion, subirent le châtiment de Dieu et leur
«visage» ou «paniym», terme qui signifie «présence», fut
«abattu» ou «naphal», terme qui signifie «rejeté,
réprouvé, disgracié», et transformé par la puissance de
Dieu en des êtres carbonisés, d'après la condition de
leur cœur ténébreux. Le mot «naphal» est relié à celui
de «naphiyl» qui est traduit par «géants» dans Genèse
6:4 mais dont la signification est «disgraciés». Il est
écrit que Caïn fut chassé de la terre et devint un
voyageur menant une vie errante comme un fugitif, une
personne bannie de son peuple, de son pays, de son
monde: «Voici, tu m'as chassé
aujourd'hui de dessus cette terre, et je serai caché de
devant ta face, et je serai vagabond et fugitif sur la
terre...» (Genèse 4:14). En d'autres mots, ceux
qui supportaient l'esclavage de la chair, la race des
carbonisés ou fils du serpent, furent rejetés de la
grâce et chassé de la terre comme des voyageurs errants.
Ici le mot «terre» est «adamah», terme qui signifie
«produire, généré, profitable», ce qui nous indique que
la race des carbonisés fut interdite tout ce qui est
profitable en notre monde, bannie de sa face et exilée
vers un autre monde.
Le passage
suivant nous indique où ils ont été habiter:
«Alors Caïn sortit de devant la
face de l'Eternel, et habita au pays de Nod, vers
l'Orient d'Éden.» (Genèse 4:16). Premièrement,
«sortir de devant la face de
l'Éternel» signifie littéralement
«renoncer à la présence de Dieu»,
ce sont des paroles très fortes qui indiquent comment
profonde la rébellion était dans le cœur de la race des
carbonisés, et ils furent tous bannis de notre monde
pour se rendre dans le monde de Nod. Ce qui est
intéressant ici est que le mot «Nod»
signifie «errant» et que
ce terme était utilisé anciennement pour désigner les
astres errants ou planètes, et l'est encore parmi
les grecs, car «errant» en Grec signifie «planète». Ceci
amène une notion très étrange ou plutôt très
énigmatique, car elle indique que toute la race des
carbonisés, fils du serpent, fut chassée de notre monde
à cette période pour habiter sur un astre errant ou
planète avec interdiction de revenir sur la terre. Cette
planète est identifiée comme celle qui se trouvait en
orbite entre Mars et Jupiter, et qui fut détruite dans
une explosion catastrophique au temps du Déluge. On se
croirait en plein dans un récit de science-fiction, mais
n'oublions pas que les êtres humains au début furent
donner de Dieu la domination sur toute la création
(Genèse 1:26; 2:19,20) et qu'ils administraient
parfaitement toutes les lois qui la régissent. Les
hommes n'étaient pas des ignorants au commencement, ils
étaient loin d'être des simples laboureurs comme se
l'imaginent naïvement les gens modernes. Ils avaient la
connaissance profonde de tout ce qui existe dans
l'univers, car ils avaient été créés à l'image de Dieu
et ils étaient parfaits avant la Chute, leur
connaissance ne connaissait aucune borne, c'est pour
cela d'ailleurs qu'ils chutèrent dans le péché, car ils
se croyaient comme des dieux.
Par opposition
au Culte à l'Éternel établit par Seth, Caïn fonda le
Culte de l'Intelligence; confrontant la lumière de
l'esprit de l'homme, à la Lumière de l'Esprit de Dieu.
Caïn fut celui qui construisit la première Cité et la
nomma Hénoc, d'après le nom de son fils (Genèse 4:17).
Il ne faut pas comprendre ici le mot "Cité" dans le sens
moderne d'une ville. Dans le texte Hébreu, le mot
employé est "Iyr" et vient de "Uwr" et qui signifie
"ouvrir les yeux", c'est à dire "un réveil qui
contrôle", "une position élevée". Le théologien Réformé,
Rousas John Rushdoony (Revolt Against Maturity), nous
dit que ce mot porte une signification démoniaque de
"vengeance" et de "terreur" qui provient d'un démon
contrôleur. Tandis que le mot "Hénoc" signifie
"initiation" et "consécration", et porte la notion de
"sacré". Nous trouvons ici tous les éléments d'une
religion organisée qui domina la nouvelle civilisation
des Caïnites par la force et la terreur. Elle est
consacré à Caïn qui en est le GRAND-INITIÉ, le dieu
Soleil, et le Souverain Pontife; et son administration
est entre les mains d'Illuminés déchus
qui possèdent une science prodigieuse encore inconnue de
nos jours.
Il est évident
que le peuple de cette ancienne civilisation possédait
d'éminentes facultés de compréhension spirituelles et
technologiques, au-delà même de ce qu'on peut
s'imaginer; cela ce voie même dans le sens étymologique
de "fils de Dieu" qui, dans l'original, porte la notion
de «constructeurs puissants». Nous savons aussi que leur
science fut transmise aux fils de Noé qui fondèrent
l'Égypte après le déluge et qui construisirent les
Pyramides et les monolithes par la connaissance
étonnante de l'électromagnétisme; ce qui bafoue nos
scientistes modernes. Même que certains affirment que le
Sphinx en Égypte est une représentation de Noé. Il fut découvert récemment que la
disposition des Pyramides reflète la position des
étoiles précisément 10,500 avant Jésus-Christ, c'est à
dire au moment même ou Caïn revint sur Terre de la
planète Nod où il fut exilé. Ces structures, reliées au
Culte du Soleil d'avant et après le Déluge, sont des
temples à l'Univers sous une forme microcosme dont le
schéma dévoile une mappe du monde et du ciel et
représente la construction géométrique de la nature.
Leurs dimensions intérieures et extérieures racontent
les relations mathématiques des principes universelles.
Leur tout, fut de laisser une encyclopédie
indestructible de l'homme et du Cosmos qui incorpore le
spectre entier des champs d'énergies connues et
inconnues. Il faut mentionner ici que la science de
l'électromagnétisme par laquelle les constructeurs des
Pyramides firent flotter dans les airs d'énorme blocs de
granite, fut redécouverte dernièrement par le Dr. Peter
Main, professeur de Physique à l'Université de
Nottingham en Grande-Bretagne (The Ottawa Citizen, 12
Avril, 1999) qui travaillait sur un projet expérimental
d'anti-gravité.
Selon Rousas
John Rushdoony, "la cité de Caïn fut une imitation du
Jardin d'Éden, par laquelle il voulu établir un nouveau
but et une nouvelle communauté basée entièrement sur
l'indépendance de l'homme, plutôt que sur la loi de la
Parole Souveraine de Dieu. L'homme fut chassé en dehors
d'Éden vers l'Est ou l'Orient, le pays où "le soleil se
lève", le point de départ. L'homme cherchait ainsi un
nouveau commencement, mais Caïn cherchait un nouveau
début sans Dieu et contre Dieu. Cette Cité, imitation de
la Cité de Dieu en Éden, fut construite en réalité comme
un défi à Dieu, un acte d'agression contre Dieu, et un
nouveau début désigné uniquement pour usurper le début
de Dieu en Éden... En créant cette nouvelle Cité comme
un nouveau Éden, et en fermant les portes à Dieu, Caïn
s'établit comme le nouveau Créateur à la place de Dieu.
Ainsi le monde était pour avoir un nouveau début en
Caïn, sous la condition de fermer les portes à Dieu".
Nous voyons ceci dans une traduction étymologique de
Genèse 4:23: «Et Lémec proclama à
ses existences: le plaisir et la fortification, écoutez
ma voix; existences de Lémec, prêtez l'oreille à ma
parole: Oui! j'ai tué un homme pour ma séparation d'avec
Dieu, et un jeune homme pour mon attachement à Caïn».
La Cité de Caïn
était donc "un royaume", "un empire" qui incorporait
tout notre système planétaire; car tout ce qui fut en
rapport avec le soleil était sous sa domination
puisqu'il était «le roi soleil». La location centrale de
sa puissance demeure toutefois énigmatique. Caïn
construisit le centre de cette nouvelle civilisation
dans le pays de "Nod"; comme nous avons déjà vue. Nous
savons aussi que le mot "Nod" signifie "errer" et
"exiler", et qu'il correspond en Grec au mot "Plané"
d'où nous avons le mot "planète". Nous avons ainsi
l'indication que "le pays de Nod" fut une planète dans
notre système planétaire où Caïn et sa descendance
habitèrent après qu'ils furent banni de notre Terre
(Genèse 4:11,14,16). Les découvertes récentes des Sondes
Spatiales de la N.A.S.A. nous permettent d'identifier la
planète de NOD comme étant la planète Astra, nommée
aussi Vulcain, qui exista entre Mars et Jupiter. Ce lieu
d'exil aurait été transformé par les Caïnites en un
nouveau Jardin d'Éden; un jardin matériel par opposition
au Jardin spirituel de Dieu. Puisque Dieu avait tout
débuté sur notre Terre, Caïn, en opposition fit un autre
début sur un nouveau monde qu'il décida de recréer à son
image. L'ancien texte gnostique "Sur les Origines du
Monde" nous donne une indication où se trouvait ce
nouveau Éden de Caïn: "Alors la Justice créa le Paradis
à l'extérieur de l'orbite de la Lune et de l'orbite du
soleil dans le Monde Perfide situé dans l'Est au milieu
des pierres". Les "pierres" mentionnées dans ce texte
correspondent à la Ceinture d'Astéroïdes situé entre
Mars et Jupiter qui, d'après le scientiste Ralph Stair,
firent partie d'une ancienne planète qui explosa en
milliers de fragments, et donna naissance aux météorites
qui pénètrent de temps en temps notre atmosphère comme
des étoiles filantes. Cette planète fut l'habitation
principal et le centre de la puissance des anciens
Nephilims qui étaient sous la domination de l'autorité
temporelle de Caïn.
Dans leur
nouvelle demeure, les fils du serpent, c'est à dire du
raisonnement charnel, construisirent une réplique de la
civilisation édénique dans le but de se venger contre
Dieu et contre ceux qui lui étaient demeurer fidèle. Ils
formèrent une alliance et planifièrent une stratégie
afin de monter un assaut contre la Terre. Après un
certain temps, ils revinrent en grand nombre,
infiltrèrent le monde des fidèles et prirent des femmes
entre eux afin d'enfanter leur progéniture, pensant
ainsi forcer la main de Dieu. Ils instituèrent des
mariages mixtes afin de corrompre la race des Sethites
(Genèse 4:25) et engendrer une nouvelle race par
laquelle ils forceraient Dieu à les inclure dans la
promesse. Les mariages mixtes entre les enfants de Dieu
et ceux du dehors furent toujours interdit, autant pour
la race d'avant le Déluge que pour Israël (Ex. 34:16; Deut. 7:3,4), que pour les chrétiens (1 Cor. 7:39). Si
Dieu accorderait la grâce du salut à leurs enfants, donc
il serait obligé de la leur accordé aussi. Leur astuce
faillit misérablement et ils se mirent à détruire les
fidèles en les polluants avec toutes sortes de
corruptions dans le but d'empêcher la promesse du Messie
à venir de se réaliser. Mais Dieu avait suscité une
nouvelle compensation de la lignée de Seth, en
substituant la faiblesse par la force dans certaines
personnes qu'il avait choisi, des gens honorables et
fidèles qui ne reculèrent point devant les assauts de
l'ennemi, et ils devinrent des puissants instructeurs et
administrateurs des lois de Dieu (Genèse 5:1-32). A la
mort du dernier de ces administrateur, Méthushélah
(Genèse 5:26,27), Dieu détruisit la terre avec tous ses
habitants par un déluge global, sauf la famille de Noé.
Pour assurer l'éradication totale du mal, la planète des
fils du serpent fut détruite ainsi que toutes ses
colonies dans les mondes habitables.
Plusieurs se
demandent pourquoi il n'y a pas d'âge mentionné dans la
lignée de Caïn (Genèse 4:17-26), comme nous retrouvons
dans la lignée de Seth: «Tout le
temps que Seth vécut, fut donc de neuf cent douze ans;
puis il mourut.» (Genèse 5:8)? La réponse, si
vous ne l'avez pas encore discernée, est que Caïn n'a
jamais existé comme une personne distincte et
individuelle. Son nom, comme nous l'avons amplement
démontré, est un style figuratif qui représente les
évènements négatifs qui transpirèrent dans la race
humaine au début des temps. Dans la Bible, le nom «Caïn»
utilisé dans un sens personnel signifie toujours la race
rebelle, les fils du malin par rapport aux fils de Dieu.
Tous les noms des gens de sa lignée sont du même style.
Ainsi Hénoc (v.17) signifie une initiation, une
instruction; Irad (v.18) la séquestration; Mehujaël
(v.18) affligé de Dieu; Methushaël (v.18) l'homme
divinisé ou déifié; Lémec (v.18) le renversement de
l'être ou de l'existence; Ada (v.19) le plaisir; Tsilla
(v.19) la protection; Jabal (v.20) être fastueux, ce fut
l'origine de ceux qui demeurent dans des sanctuaires et
près des rachetés pour les corrompre; Jubal (v.21) une
source, elle fut l'origine de tous ceux qui manipulent
le retentissement de la sensualité; Tubal-Caïn (v.22) le
producteur, ceux qui affinaient tous les complots et les
enchantements qui se transpirent; Naama (v.22) la
séduction. Il est vrai que les noms de ceux de la lignée
de Seth (Genèse 5:1-32) portent aussi leurs définition
qui peuvent nous éclairer davantage, mais le fait que
les âges sont mentionnés indique que chaque nom
représente une génération qui porte les caractéristiques
de la signification du nom donné, Noé qui était de la
génération du «repos» de l'assurance de la promesse en
est la preuve.
CHAPITRE 9
LA LONGÉVITÉ DE
VIE DE LA RACE ADAMIQUE INITIALE
En examinant les données bibliques sur les
patriarches (tirées surtout des chapitres 5 et 11 de la
Genèse), on constate qu'au cours de la période qui précède le Déluge (pour un
millénaire et demi), l'âge au décès est très élevé et
assez uniforme. L'âge maximal semble se situer juste en
dessous de mille ans. Hénoc est l'exception qui confirme
la règle, mais la Bible (Genèse 5:24) dit de lui qu'il fut
"enlevé" avant d'atteindre son âge maximal (et
mourir
d'une mort naturelle) pour son époque. Après une
catastrophe géophysique globale, le Déluge, survient une
période de temps relativement courte (quelques siècles)
où la longévité précédente s'est vue réduite plutôt
brutalement (d'environ 70 %). Aucun des gens nés après
le Déluge ne vivent au-delà de 500 ans. À la fin de
cette période, c'est à peine si on dépasse 200 ans. À la
suite de cette période de chute dramatique de la durée
de vie, survient une autre période d'environ 1500 ans où
la moyenne d'âge au décès s'est lentement érodé pour
atteindre des valeurs comparables à celles que nous
connaissons actuellement, soit 80 ans environ.
Premier constat banal, les données bibliques sur la
durée de vie des humains avant le Déluge ne concordent
pas avec celles observées à l'heure actuelle. Même avec
toutes les avancées de la médecine moderne, c'est à
peine si on dépasse cent ans. Concevoir que les humains
puissent vivre trois, quatre, cinq, voire neuf cents
ans, c'est bien autre chose! Chose certaine, cela n'a
rien à voir avec notre réalité. Évidemment, l'affirmation du livre de la Genèse que
les antédiluviens vivaient plusieurs centaines d'années
choque les oreilles modernes et peut sembler relever de
la pure fantaisie. Il est hors de doute qu'il existe une tradition très
répandue à l'effet que la vie de l'homme était, à
l'origine, beaucoup plus longue qu'elle ne l'est à
l'heure actuelle, s'étendant sur au moins plusieurs
centaines d'années. Flavius Josèphe, un politicien et historien juif
vivant au premier siècle de notre ère, a dû répondre aux
doutes du monde intellectuel de Rome du premier siècle
où il vivait en déporté. Dans son œuvre Antiquités
judaïques, Flavius Josèphe offre à ses lecteurs les
commentaires suivants (Livre I, chap. 3,
sect.9): «Noé vécut après le déluge 350 ans, qu'il passa
toujours heureusement; il meurt âgé de 950 ans. Que
personne, comparant la vie de ces anciens à la nôtre
d'un nombre d'années si restreint, n'aille tenir pour
faux ce qui est raconté de ces hommes: qu'on ne se
figure point, parce que nul aujourd'hui n'atteint dans
son existence un âge aussi avancé, que ceux-là non plus
n'aient pu la prolonger à ce point. D'abord, ils étaient
aimés de Dieu et nés de Dieu lui-même; leur nourriture
les rendait plus propres à durer davantage; il est donc
vraisemblable qu'ils ont pu vivre aussi longtemps.
Ensuite, c'est pour leur vertu et c'est pour faciliter
leurs recherches dans l'astronomie et la géométrie,
inventées par eux, que Dieu leur accordait cette
longévité; ils n'auraient rien pu prédire avec certitude
s'ils n'avaient vécu que 600 ans, car c'est là la durée
de la grande année. J'ai là-dessus le témoignage de tous
ceux, Grecs ou Barbares, qui ont écrit des antiquités:
Manéthon, qui a fait les annales des Égyptiens; Bérose, qui a rassemblé ce qui concerne la Chaldée;
Mochos, Hestiée ainsi que Hiéronyme l'Égyptien, auteurs
d'histoires phéniciennes, sont d'accord avec moi;
Hésiode, Hécatée, Hellanicos, Acusilaos, ainsi qu'Éphore
et Nicolas, rapportent que ces premiers hommes vivaient
mille ans. Mais sur ce sujet, que chacun décide comme il
lui plaira.»
Devant les
intellectuels de l'empire romain, Flavius
Josèphe défend donc les affirmations de la Genèse en
évoquant des historiens non-juifs de l'Antiquité qui
affirment également la réalité des vies prolongées avant
(et pendant une période assez brève, après) le Déluge.
Flavius Josèphe semble expliquer le phénomène de la
longévité antédiluvienne en affirmant que les
antédiluviens possédaient des capacités disparues depuis
et avaient accès à des aliments dotés de propriétés
revivifiantes. Pour la génération qui nous entoure, les
affirmations de la Genèse sont invraisemblables, mais
c'est une attitude qui a peu de racines sur le plan
historique. On demandera évidemment quel est le lien avec
la Genèse et la question de la durée de vie incroyable
des antédiluviens? Eh bien on y arrive justement.
Voyons la déclaration dans Genèse 1:31:
«Et Dieu vit
tout ce qu'il avait fait et voici, cela était très bon.». Dieu a donc inspecté sa Création, soit la biosphère,
les animaux et l'homme et n'y a trouvé aucun défaut. Si
nous admettons cette perfection initiale, il en découle
que les premiers humains n'auraient pas connu de
mutations, leur structure cellulaire et leur génome
seraient donc parfaits, sans défauts, comme le Créateur
l'avait prévu. On peut donc présumer qu'ils auraient pu
vivre à jamais s'ils avaient évité le péché. En effet,
la Bible nous dit à plusieurs endroits que la mort (et
la maladie) est entrée dans le monde, suite à la
rébellion de l'homme. Si donc on accepte le postulat d'une Création
initiale parfaite, alors en toute logique, il faut
supposer que cela soit également vrai sur le plan
génétique. Il en résulte que les maladies congénitales
et diverses dysfonctions génétiques que nous connaissons
trop bien aujourd'hui n'existaient pas initialement et
sont apparues, depuis la Chute (graduellement ou pas?)
et sont liées à la dégradation subséquente de
l'information génétique créée par Dieu dans le génome.
Cela concorde tout à fait avec l'affirmation des
Écritures indiquant que les populations humaines avant
le Déluge vivaient BEAUCOUP plus longtemps que nous
(au-delà de 900 ans en général). Bien qu'un tel
phénomène nous semble étrange, du point de vue de la
théorie de l'information, c'est tout à fait logique.
Selon le récit biblique
de Genèse 11, après le Déluge la
longévité des humains a décru de manière à peu près
régulière (au cours d'une période de 400 ans environ)
pour atteindre, à l'époque de Moïse, 80 ans. Un chant
attribué à Moïse dit: «Car tous
nos jours s'en vont par ta colère; nous consumons nos
années comme une pensée. Les jours de nos années
reviennent à soixante-dix ans et pour les plus
vigoureux, à quatre-vingts ans; et le plus beau de ces
jours n'est que peine et tourment; car il s'en va
bientôt, et nous nous envolons. “ Les jours de nos années
s'élèvent à soixante-dix ans, Et, pour les plus
robustes, à quatre-vingts ans; Et l'orgueil qu'ils en
tirent n'est que peine et misère, Car il passe vite, et
nous nous envolons.» (Psaumes 90:9,10). Nous voyons que la
Bible relate le fait de la décroissance de la durée de
la vie humaine, mais elle nous donne peu d'indices sur
les causes de cette décroissance, si ce n'est la colère
de Dieu comme dit le texte des Psaumes. Bien que ce soit
spéculatif à ce stade, les
créationnistes sont d'avis que d'autres facteurs ont pu
contribuer à la durée de vie prolongée des
antédiluviens, dont un champ magnétique terrestre plus
puissant (apportant une protection accrue aux effets
mutagènes des rayons cosmiques) et une pression
atmosphérique plus élevée. Puisque nous sommes si
éloignés dans le temps de l'époque de Noé et des
antédiluviens, il nous est difficile d'éviter de
spéculer sur les causes du déclin de la longévité des
humains après le Déluge vu le peu de données dont nous
disposons. On a déjà évoqué l'accroissement des
radiations atteignant la surface de la Terre (entraînant
une production plus élevée de mutations génétiques) lors
d'inversions de la polarité du champ magnétique
terrestre, la perte d'un ensemble d'aliments
permettant d'augmenter la longévité comme une
explication de la réduction de la durée de vie des
humains après le Déluge.
Un autre facteur pourrait être une augmentation de la
radioactivité atmosphérique due à la libération du radon
souterrain pendant l'activité tectonique et le
volcanisme généralisé pendant et après le Déluge. Dans
un article par Douglas Fox (paru dans la revue New
Scientist), on discute d'un lien potentiel entre la
taille d'un organisme et sa durée de vie.
D'après Fox c'est la composition de la membrane
cellulaire d'un organisme qui joue un rôle critique dans
le métabolisme et cela influence la longévité. Si on
examine toute la gamme de l'arche de Noé, de la
musaraigne pesant 2 grammes jusqu'à la baleine bleue
pesant 200 tonnes, à peu près tout est déterminé par la
taille d'un organisme, dont les géants avant et après le
Déluge. Règle générale, plus la bête est grosse, plus
lent sera son métabolisme et plus longue sera sa vie, ou
inversement. Ces considérations sont intéressantes d'un point de
vue créationniste. Si des recherches plus poussées
devaient confirmer le lien entre la taille et la
longévité, cela pourrait laisser entendre que les
dinosaures les plus grands étaient ceux dont la durée de
vie leur a permis d'atteindre une plus grande taille.
D'autre part, le livre de la Genèse mentionne des géants
chez les hommes. Cela pourrait laisser entendre que
tous les antédiluviens étaient de taille plus grande que
nous. Maria Susana Seguin (Institut de Recherche sur la
Renaissance, l'Âge Classique et les Lumières -
Université Montpellier III) a examiné à fond le 18e
siècle, période de transition entre la pensée
judéo-chrétienne classique (en Occident, toujours teinté
de philosophie grecque) et la pensée des Lumières.
Manifestement cette transition a été initiée au moyen de
discussions sur les questions cosmologiques de fond et,
dans ce contexte, le Déluge universel de Noé a été une
première cible à déboulonner pour les apôtres des
Lumières. Mais dans ces discussions, la question des
géants attire l'attention de Seguin et elle note: «L'âge des premiers hommes est prouvé à son tour,
toujours selon les défenseurs de la tradition biblique,
par la taille exceptionnelle de nos ancêtres. Depuis la
Renaissance, on avait ainsi associé la longévité des
Patriarches à leur taille. Le père Richard Simon avait
expliqué que I'Arche de Noé était suffisamment grande
pour abriter toutes les espèces d'animaux de la Terre
parce qu'elle avait été construite à partir d'une coudée
différente de la coudée moderne, proportionnelle à la
grande taille de Noé. Dom Calmet justifie de cette
manière l'existence de géants antédiluviens et il
associe également les dimensions des premiers hommes à
leurs caractéristiques morales. Il prouve ses
affirmations par le fait que la taille de ces géants
diminue en même temps que leur âge: le lit du célèbre Og
de Basan avait selon Moïse neuf coudées de long, alors
que Goliath, du temps de David, c'est-à-dire à une
époque où les hommes vivaient moins longtemps, n'avait
que six coudées de hauteur. Ceci explique d'ailleurs que
de nos jours, étant donné que les hommes vivent moins
longtemps on ne voit guère de géants sur la terre.».
Dans les discussions sur le livre de la Genèse, les
athées aiment parfois poser une question qui semble
apporter une preuve des contradictions que comporte la
Bible. Le texte biblique dit qu'après le meurtre de son
frère Abel, Caïn fut exilé et épousa une femme. La question se pose alors: D'où venait donc la femme
de Caïn? La réponse est pourtant simple car, comme nous
l'avons déjà mentionné, il y avait une grande multitude
d'hommes et de femmes à cette époque.
CHAPITRE 10
LA
DESCENDANCE MORTELLE DE SETH
Les registres
inspirés de la Genèse et de Job nous indiquent
clairement qui furent «les fils de Dieu». Choses
certaines, ils ne furent pas des esprits célestes, des
messagers de la cours de Dieu, qui prirent une forme
corporelle pour s'allier «aux filles des hommes», tout
simplement parce que elles leurs auraient détourné la
tête par leur charme et leur beauté physique. Ceci est inconcevable,
car Dieu est la beauté et le désir suprême qui comble
tous ceux en sa présence; au point qu'il est impossible
de s'en détacher, ni même d'avoir une telle pensée. La
beauté et le désir d'une femme, qui n'est qu'une
créature de Dieu, ne peuvent que pâlir et se dissoudre
devant Dieu. De tels désirs seraient même inexistants
chez les anges célestes qui sont constamment dans la
présence de Dieu comme des émanations phénoménales de sa
gloire. Même le péché est inconcevable en ce qui les
concerne, car devant Dieu, tout est d'une pureté et
d'une sainteté inexprimable. La seule conclusion que
nous puissions arriver est que les «fils de Dieu» sont
des être humains. Une comparaison entre Genèse1:28 et Genèse 6:1, nous indique que les
«fils de Dieu» faisaient
partie de la descendance d'Adam qui se multiplia sur la
terre. Ceci n'a rien d'étonnant, puisque Adam lui-même
est appelé un «fils de Dieu» dans Luc 3:38, et qu'il ne
fut pas un ange céleste mais un homme terrestre.
Toutefois Genèse 6:2 fait une distinction dans la
descendance d'Adam en opposant l'expression «fils de
Dieu» à celle de «filles des hommes». Puisque les deux
ont une même source en Adam, pourquoi donc cette
distinction?
Il faut
considérer ici que cette distinction trouve sa source
dans la Chute d'Adam. Adam fut «un fils de Dieu» car il
faut créé à l'image de Dieu (Genèse 1:26,27); il aurait dû
engendrer des enfants à l'image de Dieu, comme il fut
ordonné de faire (Genèse1:28). Ce qui ne fut pas le cas;
car Adam perdu cette image spirituelle lorsqu'il tomba
dans le péché (Genèse 3:6). Après la Chute, Adam engendra
donc selon sa ressemblance (Genèse 5:3); c'est à dire selon
la chair et non plus selon l'Esprit de Dieu à l'image
duquel il fut créé. Toute la descendance d'Adam fut donc
selon la chair; et comme nous dit l'apôtre Paul:
«Ceux
qui sont en la chair ne peuvent point plaire à Dieu»
(Romains 8:8). Or si tous furent des fils d'Adam selon la
chair, d'où viennent donc les fils de Dieu? L'apôtre
Paul résout ce problème en disant:
«ce ne sont pas les
enfants de la chair qui sont enfants de Dieu, mais ce
sont les enfants de la promesse qui sont regardés comme
la postérité» (Romains 9:8). Quoique Paul se réfère à la
promesse faite à Abraham dans ce passage, il advient que
l'élément principal de cette promesse est la Foi; et en
ceci, elle n'est que la continuité de la promesse faite
à Adam et Ève qu'un Messie viendrait écraser la tête du
serpent (Genèse 3:15), annonçant ainsi la venue de Jésus.
Un passage
particulièrement significatif qui identifie les «fils de
Dieu» se trouve dans Genèse 4:26, où nous voyons que Seth
et sa descendance «commencèrent à invoquer le nom de
l'Éternel», c'est à dire «prêcher ou annoncer l'Éternel»;
ou selon une autre traduction: «on commença à s'appeler
du nom de l'Éternel», tout comme un disciple de Christ
s'appelle un Christien. On y voit ici le début d'un
culte au Dieu Vivant. Ceci nous indique que les «fils
de Dieu» sont «les enfants de la promesse» de la lignée
de Seth; pour les distinguer de la lignée de Caïn, les
fils de la rébellion (Genèse 4:16-24) ou fils du serpent.
Ceci se voit aussi dans l'expression «filles des hommes»
qui signifie littéralement «descendance adamique»,
employé pour désigner la descendance adamique selon la
chair qui cherchait à se justifier selon ses œuvres;
c'est à dire la lignée de Caïn qui déclara la guerre aux
«fils de Dieu» en débutant par le meurtre d'Abel dans
une guerre cosmique affreuse. En
d'autres termes, nous voyons ici la distinction entre «le salut par la Grâce» et
«le salut par les œuvres». Il est aussi écrit que Seth
engendra des fondateurs et des générations désignés sous
le nom d'Énos, son fils. Ce qui est intéressant est que
le nom «Énos» signifie «mortel», ce qui nous indique le
début de la défaillance dans la race adamique initiale,
la mort entra ainsi dans le cœur de l'homme pour y
demeurer jusqu'à la fin des temps.
Henri Blocher (Révélation
des Origines) nous apporte certaines informations très
intéressantes sur ces choses: «En face de la
consolidation civilisée de la violence, avec la
tradition des Caïnites et de Lamec, Dieu suscite une
autre tradition dans l'humanité. A la place d'Abel, il
accorde un autre fils, Seth. Il est intéressant que le
nom de Seth (Shêt) soit mis en rapport par sa mère avec
le verbe SHUT, «placer, désigner, instituer»; car c'est
le verbe de la déclaration de Genèse 3:15:
«Je mettrai (ou
instituerai) l'hostilité...» Seth et sa descendance
entretiendront l'inimitié à l'égard du Serpent. Le texte
ajoute qu'avec Énosh, fils de Seth, «on commença à
invoquer le nom du Seigneur» (Genèse 4:26); suggestion
qu'un culte organisé, avec ses «institutions», fait
pièce à la civilisation du mal. Hénoc (Énoch), qui
marcha avec Dieu (Genèse 5:22,24) et Noé, l'instrument de
la consolation (Genèse 5:29), montrent que la Grâce de Dieu
n'a pas été vaine dans la lignée de Seth». Or nous
voyons que Seth et sa descendance furent les «fils de
Dieu» selon l'Esprit de la promesse de la venue du
Messie; et ainsi ils perpétuèrent la Foi d'Abel qui «offrit
à Dieu un sacrifice plus excellent que celui de Cain»
(Hebreux 11:2). Le culte sanglant qu'Abel «institua» par
révélation (Genèse 4:4), prémisse du sacrifice de Christ
comme l'Agneau de Dieu (Jean 1:29), devait durer jusqu'à
la venue du «germe ou postérité de la femme», c'est à
dire du Messie, «de Jésus, le Médiateur de la nouvelle
alliance, et de l'aspersion de son sang qui parle de
meilleures choses que celui d'Abel» (Hebreux 12:24). Ces
choses nous indique que le sacrifice d'Abel fut le début
d'une sacrificature semblable à celle de Melchisédec qui
se propagea dans la lignée de Seth, où chaque Patriarche
était responsable pour en exercer les fonctions.».
Considérant que
Seth et sa descendance, qui furent «les fils de Dieu»,
instituèrent un culte d'adoration à l'Éternel basé sur
la promesse édénique; on peut très bien concevoir le
contraire, en ce que Caïn et sa descendance adamique
«selon la chair» instituèrent un culte opposé. Toutes
les indications nous permettent de reconnaître que Caïn
inaugura le culte d'adoration du Soleil, c'est à dire le
culte de l'intelligence qui se nomme aussi "le Culte du
Moi" ou "le Culte de l'enchantement de Soi", du mot
Hébreu "Nachash" qui signifie "enchantement" et
"raisonnement", et qui fut traduit regrettablement par
"serpent". Ce terme est relié dans l'Apocalypse à
"Dragon", celui qui admire attentivement, l'Illuminé ou
l'Initié, un Souverain. Ceci identifie Caïn comme le
premier Souverain Pontife, c'est à dire "le premier
Antichrist". Il est significatif que nous retrouvons
chez les Hindous une pratique de ce culte qui se nomme
"le Koundalini" ou "l'ascension du serpent de feu vers
le soleil intérieur de l'âme". Cette relation nous
indique pourquoi les anciennes civilisations furent
imprégnées de pratiques magiques de toutes sortes.
Sûrement l'expression même de "fils
de Dieu" indique clairement qu'il ne s'agit pas ici
d'anges et encore moins d'extraterrestres. Si Moise, qui
écrivit la Genèse, aurait signifié que ces "fils de Dieu"
étaient des anges, il aurait utilisé le terme "Malak"
qui signifie "Messager" et qui est généralement traduit
"ange". Mais ce n'est pas le cas ici. Moise utilise
l'expression "Ben Ha Elohim" qui se traduit "fils
d'Elohim" ou "fils de Dieu" qui peut se traduire aussi
par «puissants constructeurs». A moins que Moise, qui
était inspiré par l'Esprit de Dieu, ne savait pas de
quoi il parlait, ce que nous doutons fortement, il
n'existe aucune raison valable de tordre le texte pour
faire des "fils de Dieu" ou "Ben Ha Elohim" des anges ou
"Malak" hypothétiques.
Selon Moise, il
n'existe aucune confusion sur qui sont les "fils de Dieu";
car s'ils sont fils de Dieu, ils sont aussi des enfants
de Dieu; et c'est ce que nous voyons dans le livre de
Deutéronome: «Vous êtes les enfants de l'Éternel, votre Elohim (Dieu)» (Deutéronome 14:1);
«Moise et les sacrificateurs,
les Lévites, parlèrent à tout Israël, et dirent: Israël,
soit attentif et écoute. Aujourd'hui, tu es devenu le
peuple de l'Éternel, ton Elohim (Dieu)» (Deutéronome 27:9). Or
d'après ces textes, il est clair que les fils de Dieu ou
fils d'Elohim, ne sont pas des esprits incorporels tel
que les anges; mais des êtres humains qui sont appelé à
observer la Parole de Dieu afin d'être son peuple. Ceci
est confirmé d'avantage par Jésus Lui-même:
«N'est-il
pas écrit dans votre loi: j'ai dit: Vous êtes des dieux?
Si elle a appelé dieux ceux à qui la Parole de Dieu a
été adressée...» (Jean 10:34,35). Dans ces paroles, Jésus
se réfère aux Psaumes de David: «J'avais dit: Vous êtes
des élohims (dieux), vous êtes tous des fils du Très-Haut.
Cependant vous mourrez comme des hommes» (Psaumes 82:6,7).
Le même concept apparaît dans le livre de Job:
«Or, les
"Ben Ha' Elohim" (fils de Dieu) vinrent un jour se
présenter devant l'Éternel, et Satan aussi vint au
milieu d'eux.» (Job 1:6; 2:1).
J. Sidlow
Baxter, dans son livre "Études des Textes Problématiques",
nous dit que les savants ont définitivement résout que
Moise est l'auteur du livre de Job. Il mentionne
l'érudition de George Rapkin qui affirme d'avantage ce
que nous disons: "Les fils de Dieu furent les hommes de
Dieu de ce temps qui s'assemblèrent à un moment donné,
pour adorer dans la présence du Seigneur et lui offrir
des sacrifices". Ceci est appuyé par Thomas Haweis dans
son "Exposé Évangélique, 1833'': "Certains appliquent
ces passages de Job aux anges, mais ils représentent
plutôt les moments des saisons de dévotions solennelles
du peuple de Dieu, où le Diable (les accusateurs) même
rôde parmi eux dans leurs assemblées". Nous trouvons un
enseignement parallèle de Moise qui correspond avec ce
principe: «et le septième jour, il y aura une assemblée
solennelle en l'honneur de l'Éternel, ton Elohim (Dieu)»
(Deutéronome 16:8). David ajoute à ceci:
«Elohim (Dieu) se
tient dans l'assemblée de Dieu; il juge au milieu des
élohims (dieux)» (Psaumes 82:1). Nous voyons
ainsi que Moise et David font référence au peuple
d'Israël par l'expression "fils de Dieu". Il en advient
que la signification et l'application de cette
expression est inviolable. Ce qui nous indique que les
fils de Dieu dans le livre de Job, sont nul autre que
les saints qui se réunissent pour rendre un culte
d'adoration à l'Éternel, leur Divinité. Nous voyons
aussi dans cette réunion des enfants de Dieu, que
certains d'eux furent mécontent et jaloux de la
prospérité de Job. Ils se déclarèrent ainsi par leur
attitude les "adversaires" ou «accusateurs» de Job. Or,
le mot "adversaire" dans le Hébreu est "Satan". Ces
mécontents trahirent Job aux Sabéens et aux Chaldéens
(Job 1:15,17) de la même manière que Juda trahit Jésus
aux Pharisiens et aux Sadducéens.
CHAPITRE 11
LA RACE
ADAMIQUE DE GÉANTS
Certains
s’appuient sur un passage du livre de la Genèse pour
prouver que, les géants étaient les descendants d’une
union entre des anges et des femmes humaines:
«Lorsque les hommes eurent
commencé à se multiplier sur la face de la terre, et que
des filles leur furent nées, les fils de Dieu virent que
les filles des hommes étaient belles, et ils en prirent
pour femmes parmi toutes celles qu’ils choisirent»
(Genèse 6:1-2). Il est important de comprendre
que la description de Genèse 6 des «fils de Dieu» ne
peut pas être attribuée aux anges, car ceux-ci ont été
créés en tant qu’êtres spirituels. Chaque ange possède
une existence individuelle, complète, sans avoir la
nécessité ni la capacité de se reproduire. En tant
qu’êtres spirituels, les anges ne peuvent pas avoir de
relations sexuelles avec les êtres humains. Nous le
savons par les paroles mêmes de Jésus-Christ, décrivant
ce qui se passera lorsque les êtres humains, mortels,
seront nés en tant qu’êtres spirituels, lors de la
résurrection: «Jésus leur
répondit: Les enfants de ce siècle prennent des femmes
et des maris ; mais ceux qui seront trouvés dignes
d’avoir part au siècle à venir et à la résurrection des
morts ne prendront ni femmes ni maris. Car ils ne
pourront plus mourir, parce qu’ils seront semblables aux
anges, et qu’ils seront fils de Dieu, étant fils de la
résurrection» (Luc 20:34-36; Cf. Matthieu 22:30; Marc
12:25). Seul Dieu incarné en la chair comme Fils,
qui a toute puissance créatrice, a passé le fossé entre
l’esprit et la chair, lorsqu’Il vint pour naître en tant
que Jésus-Christ (Philippiens 2:7). Affirmer que les
anges avaient la capacité de créer des êtres composés de
chair (les géants) à partir de l’esprit n’est pas
simplement illogique – c’est un blasphème. Qui,
alors, étaient les fils de Dieu mentionnés dans Genèse
6? C’étaient des descendants d’hommes puissants et
renommés, avant le déluge, qui étaient célèbres à leur
époque. De nombreux biblistes croient qu’ils pourraient
être des descendants de Seth. Un autre détail important
à relever c’est que, les Écritures ne disent pas que les
géants tirent leur origine des unions décrites dans
Genèse 6; mais plutôt que les géants existaient déjà à
cette époque-là: «Les disgraciés (Nephilim)
étaient sur la terre, en ce temps-là, et aussi
dans la suite, lorsque les constructeurs puissants
venaient vers les générations d'Adam, et qu'elles leur
engendrèrent des ouvriers: ces mêmes devinrent des
puissants intrépides qui, dès les temps anciens, furent
des décadents réputés.» (Genèse 6:4; Bible de Machaira
2016). Après le déluge le gigantisme a continué
avec Noé et ses fils qui étaient eux-mêmes des géants.
L’existence d’autres géants, les Rephaïm, sont aussi
mentionnés après le déluge, mais même ces géants
disparaissent des récits bibliques vers l’an 1000 av.
J.-C., ou après l’époque du roi David. De toute façon,
les Écritures ne donnent aucune autre indication autre
que ces géants étaient des êtres humains d’une grande
stature, qui partageront la même destinée ultime de tous
les autres êtres humains. L'expression «leur donnaient
des enfants» dans les traductions classiques de la Bible
dans Genèse 6:4 signifie littéralement «engendrer des
ouvriers», en aucune façon que les filles des hommes
donnèrent des enfants aux Nephilims, surtout lorsque
nous comprenons que le mot «filles» veut dire aussi
«générations».
Découverte d'un squelette
de géant du temps de Noé.
La théologie
moderne dit que l'union entre "les fils de Dieu et les
filles des hommes" donna naissance à la race des "Nêphilim",
traduit comme géants dans la majorité des Bibles, sauf
qu'il n'est pas dit dans aucune Bible qu'une telle union
donna naissance à des géants. Cette notion n'est qu'un
canular, une fantaisie issue de mythes et de légendes en
provenance de Babylone, et qui plaisent seulement à des
esprits faibles et crédules.
Plusieurs sont sous l'impression que cette union
produisit une race d'êtres disproportionnés, de monstres
diaboliques gigantesques. Une telle mutation
correspond à la mythologie plutôt qu'à l'Écriture. Il
n'y avait aucun besoin d'une telle union pour produire
des géants, car le gigantisme était l'état normal de
la nature à cette période. Il
convient donc de trouver la signification du mot "Nêphilim"
pour éclaircir le problème. Ce mot apparaît seulement
trois fois dans l'Ancien Testament; une fois dans
Genèse 6:4 et deux fois dans Nombres 13:33,34. Dans ces
derniers passages, il n'y a aucun doute que le mot "Nêphilim"
est relié directement à des êtres humains "de haute
taille"; c'est à dire à des géants, tel que nous
comprenons normalement le sens du mot:
«Le pays que nous
avons parcouru, pour l'explorer, est un pays qui dévore
ses habitants; tous ceux que nous y avons vus sont des
hommes d'une haute-taille; et nous y avons vu les géants
(Nêphilim), enfants d'Anak, de la race des géants (Nêphilim):
nous étions à nos yeux et aux leurs comme des
sauterelles». Même si le mot "géants" n'apparaîtrait pas
dans ces passages, la désignation "hommes de haute
taille" suffirait pour nous indiquer que ces hommes
furent des géants. En plus, d'après la Concordance
Analytique de Young, le mot "Anak" dans ce passage
signifie lui-même "géant". Ceci nous indique que le mot
"Nêphilim" porte une autre signification que celle qui
lui est généralement attribué.
Le Dictionnaire
Hébreu et Chaldéen de la Concordance de Strong nous
donne la définition de "Nêphilim" comme étant "un tyran"
dont les synonymes sont: «un autocrate, un despote, un
dictateur, un dominateur, un maître, un oppresseur, un
persécuteur, un usurpateur». La racine primaire de ce
mot est "Naphal" qui signifie «abattre, tomber, chuter,
renverser» et est employé dans une grande variété
d'applications. Ce mot est relié directement à la chute
de Caïn dans Genèse 4:6 où il apparaît pour la première
fois: «Et l'Éternel
dit à Caïn: pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton
visage est-il abattu». Ceci est une
reprise du verset précédent où il est dit:
«Cain fut fort irrité, et son
visage fut abattu». (Genèse 4:5). Le mot "abattu"
dans ces deux versets est "Naphal", nous indiquant que
Caïn fut "déchu" ou "rejeté" à cause de son offrande;
c'est à dire qu'il fut "disgracié", pour utiliser un
terme plus précis. Caïn fut "déchu de la grâce" parce
qu'il persistait à être justifié devant Dieu par ses
œuvres. Ainsi dit l'apôtre Paul: «Christ devient
inutile à l'égard de vous tous qui voulez être justifié
par la loi; et vous êtes déchus de la grâce.» (Galates 5: 4);
...parce que personne ne sera justifié par les œuvres de
la loi.» (Galates 2:16). Dans cette
relation, le mot "Nêphilim" porte la même signification
que "déchu" ou "disgracié"; nous indiquant que
la
progéniture de l'union des Caïnites aux Sethites fut une
race de dégénérés déchus de la grâce, et dont Caïn
devint le chef après le meurtre d'Abel. Ces disgraciés
tombèrent si profondément dans la décadence et la
débauche, que «toute l'imagination des pensées de leur
cœur n'était que mal en tout temps.» (Genèse 6:5); et
«toute
chair avait corrompu sa voie sur la terre» (Genèse 6:12).
Cette corruption dégradante et incurable de la race
humaine nécessita son extinction. Il est triste de
réaliser que d'une population de billions de personnes,
seulement huit furent sauvés (l Pierre 3:18-20); tellement
était forte la contagion du péché et de la rébellion.
Que ces choses nous porte à regarder plus attentivement
notre propre condition en ces derniers temps.
Mais qu'en
est-il des géants, c'est à dire "des hommes à haute
taille", tel que nous l'entendons? Puisque le mot "Nêphilim"
ou "Disgracié" est relié à "des hommes de haute taille";
nous devons admettre qu'il exista des géants littéral
avant et après le Déluge. Goliath, le plus célèbre des
géants, mesura six coudées et une paume. La coudée
normale étant de seize pouces; ceci lui donne une
grandeur de neuf à dix pieds. Mais il est fort probable
que Moïse utilisa la coudée égyptienne de 22 pouces dans
ces textes, ce qui change grandement les dimensions des
géants ainsi que de l'arche de Noé. Og, le roi de Basam, de la
race des géants des Réphaims, avait un lit de fer dans
les environs de neuf coudées ou de treize pieds et demi
selon la coudée normale.
L'existence de géants dans l'Écriture est incontestable;
d'où en est donc la source si elle ne se trouve pas dans
l'union des fils de Dieu avec les filles des homme? La
seule réponse logique est que le gigantisme était l'état
normal de l'homme et de la nature avant le déluge. Ceci
nous est amplement prouvé par les fouilles
archéologiques qui découvrirent des ossements d'animaux
géants tel que les dinosaures et les ptérosauriens, et
des forets d'arbres géants pétrifiés. John C. Whitcomb
Jr. (The Genesis Flood) mentionne une découverte
étonnante d'empreintes géantes de pieds humain à côté de
celles de dinosaures. Il prouve par cette découverte que
l'homme et le dinosaure vivaient ensemble dans une même
période, et que l'être humain était d'une taille
gigantesque. Dans ses photos nous voyons que ces
empreintes géantes de pieds humain, découverte dans le
lit de la rivière Paluxy près de Glen Rose au Texas,
sont environ dix fois la grosseur d'un pied normal. On
en trouva aussi au Arizona et près du Mt. Whitney en
Californie, ainsi que près de White Sands au Nouveau
Mexique et à plusieurs autres lieux. Cet éminent
scientiste a ceci à nous dire sur l'extinction des
dinosaures: "Plusieurs théories furent avancée pour
expliquer l'extinction soudaine des dinosaures à travers
le monde. L'histoire des dinosaures est comme un roman
mystifiant avec la dernière page arrachée. Il y manque
la partie la plus importante. Ceci est vrai et les
paléontologistes la savent. Ils savent même que l'énigme
ne sera jamais solutionné; ou du moins, elle ne le sera
jamais autant qu'ils n'acceptent pas le Déluge universel
comme la solution du problème''.
Selon le
professeur Luis Alvarez (Le Droit, Ottawa, 22 Mai,
1981), lauréat du Prix Nobel de Physique en 1968; les
dinosaures auraient péri à la suite de la chute d'un
astéroïde: «Je pense que nous avons démontré qu'un corps
céleste en provenance du système solaire a causé cette
catastrophe. que nous en avons apporté une preuve
concluante». En reliant le
fait du Déluge au concept de la chute de l'astéroïde qui
détruisit les dinosaures; nous rejoignons la théorie de
la planète qui explosa, proposée par les recherches du
scientiste Ralph Stair. Il exista, auparavant, une
planète entre Mars et Jupiter, qui fut complètement
détruite dû à une explosion possiblement nucléaire
causée par ses habitants. Elle a été nommée de
différents noms par les scientifiques: Astra,
Héphaïstos, Vulcain, et correspond à Nod où Caïn fut
exilé. Ainsi nous pouvons comprendre
davantage comment un fragment énorme de cette planète
frappa notre Terre, y changea son axe et produisit le
Déluge; et tout cela selon la volonté souveraine de Dieu
pour l'accomplissement de ses desseins. Mais ce qui est
encore plus fascinant, est que l'existence d'un ou de
plusieurs corps célestes dans notre système solaire
avant le Déluge, serait relié aussi à la cause du gigantisme
en cette période. L'attraction du champ magnétique d'une planète qui aurait
disparue, serait responsable d'avoir affecté la
gravitation de notre monde en ce temps. Ceci est prouvé
par Isaac Newton, un des plus grand physicien,
mathématicien et astronome.
Newton a montré
que la force de gravitation ou le mouvement de rotation
des astres, est le phénomène d'attraction universelle,
suivant lequel deux corps quelconques s'attirent les uns
les autres en raison directe de leur masse et en raison
inverse du carré de leur distance. En d'autres mots, la
gravitation d'un astre en rapport avec l'attraction d'un
autre, détermine la masse, le poids, le temps et la
taille des éléments à sa surface. La destruction subite
de cette planète perdue aurait produit une régression
progressive dans l'organisme de l'homme et de la nature
pour en arriver à ce que nous sommes. La stature
gigantesque de l'homme et sa longévité de vie furent
ainsi réduite graduellement mais non uniformément. Un
passage curieux dans la version française du livre
d'Enoch nous indique la continuité du gigantisme après
le Déluge: "Cet enfant qui vous est né (Noé) survivra
seul ce grand cataclysme avec ses trois fils. Quand tout
le genre humain sera détruit, lui seul sera sauvé. Et
ses descendants enfanteront sur la terre des géants, non
pas de l'Esprit, mais de la chair" (Enoch 105:15,16). Il
est clair que le livre d'Enoch vise la descendance de
Noé selon la chair et non selon l'Esprit. L'Écriture
nous indique que le gigantisme fut le lot de la lignée
de Cham qui engendra Chus et Nemrod (Genèse 10:6-8), les
fils de la rébellion. Tandis que Japhet et Sem reçurent
la bénédiction de Dieu, confirmant qu'ils furent des
enfants de la promesse du Messie à venir.
Mentionnons
brièvement un fait qui intrigue plusieurs personnes. Il
s'agit des géants et des dinosaures. Les deux
s'expliquent dans un même souffle. Le gigantisme était
l'état normal des choses au début des temps, autant chez
les plantes, les animaux, et les humains. Newton a
montré que la force de gravitation ou le mouvement de
rotation des astres, est le phénomène d'attraction
universelle, suivant lequel deux corps quelconques
s'attirent les uns les autres en raison directe de leur
masse et en raison inverse du carré de leur distance. En
d'autres mots, la gravitation d'un astre en rapport avec
l'attraction d'un autre, détermine la masse, le poids,
le temps et la taille des éléments à sa surface. La
destruction subite de la planète des fils du serpent, la
race des carbonisés, aurait produit une régression
progressive dans l'organisme de l'homme et de la nature,
pour en arriver à ce que nous sommes. La stature
gigantesque de l'homme et sa longévité de vie furent
ainsi réduite graduellement mais non uniformément.
Spécifions que nous ne reconnaissons pas le livre
d'Énoch comme étant inspiré, mais il détient toutefois
des parallèles intéressant sur la race des géants.
Comment pouvons-nous expliqué autrement le fait qu'il y
avait encore des géants après le déluge, lorsque tous
les peuples de la terre furent détruit en étant
submergés sous les eaux ? Le mystère du gigantisme n'est
pas complètement élucidé; mais si nous considérons son
échec à travers l'histoire, nous apprenons cette leçon
vitale: à savoir qu'il suffit simplement des gens de
très peu de foi en Christ pour renverser les forteresses
de nos géants modernes (Matthieu 17:20; 2 Corinthiens 10:3-6).
C'est à ceci que le Seigneur Jésus-Christ nous appelle;
sondez donc votre cœur pour voir si vous êtes des
nôtres, car «celui donc qui
voudrait être ami du monde, se rend ennemi de Dieu.»
(Jacques 4:4).
CHAPITRE 12
LES
DINOSAURES AU TEMPS DE NOÉ
Un fait curieux
qui mérite d'être mentionné est qu'à cette période,
avant le Déluge, les animaux et les humains se
nourrissaient de plantes et de fruits, ce fut qu'après
le Déluge qu'ils commencèrent à consommer de la viande,
car la nature avait subie une transformation radicale et
les êtres vivants avaient besoin plus de force et de
vigueur pour survivre. Ce qui veut dire qu'avant le
Déluge les dinosaures étaient des créatures dociles,
inoffensives et accommodantes. Ils étaient végétariens,
et non carnivores comme la science moderne les
représente faussement. L'homme lui-même étant d'une
stature gigantesque, les dinosaures étaient pour lui
comme des animaux domestiques, ils s'en servaient comme
on se sert du cheval et du bœuf, car avant le Déluge la
crainte de l'homme n'existait pas dans le règne animal
(Genèse 9:2-4).
Une aura de mystère
entoure les dinosaures: D'où viennent-ils? Ont-ils
évolué? Ont-ils vraiment vécu il y a des millions
d'années? Que leur est-il arrivé? Y en a-t-il qui vivent
encore aujourd'hui? A-t-on déjà vu un dinosaure vivant?
Les adultes autant que les enfants sont absolument
fascinés par ces monstres mystérieux. Pour tenter de
satisfaire une curiosité pratiquement insatiable, une
foule de livres et de films ont été produits sur ces
créatures intrigantes. Mais à vrai dire, aucun mystère
ne subsiste une fois révélées certaines informations,
généralement méconnues du grand public. Accompagnez-nous
pour une excursion dans l'histoire et découvrez quelques
faits étonnants qui répondront à plusieurs de vos
questions à propos de ces “lézards terrifiants”.
Les dinosaures ont
certainement habité sur la terre dans un passé lointain.
Des fossiles de dinosaures ont été découverts dans le
monde entier et leurs ossements sont exposés dans les
musées. Les scientifiques ont réussi à reconstituer
plusieurs squelettes, de sorte que nous pouvons savoir à
quoi ils ressemblaient. Quand ont-ils
été découverts? L'histoire de leur découverte remonte
aux années 1820 quand Gideon Mantell, un médecin
britannique, découvrit une dent et des ossements assez
inhabituels dans une carrière. Constatant que ces restes
d'animaux étaient très différents, le docteur Mantell
crut alors avoir découvert un nouveau groupe de
reptiles. En 1841, environ neuf types de ces reptiles
“différents” avaient été retrouvés, dont deux nommés
Mégalosaure et Iguanodon. C'est à cette époque qu'un
scientifique (créationniste), le docteur Richard Owen,
inventa le mot “dinosaurus”, littéralement “terrible
lézard”, ce à quoi les ossements lui faisaient penser.
En quoi les
dinosaures sont-ils "différents"? Outre la taille
gigantesque de certains, la principale caractéristique
qui les distingue des autres reptiles (comme les
crocodiles) est la position de leurs membres. Les
dinosaures ont une posture complètement verticale
(debout), semblable à celle des mammifères. Les membres
des autres reptiles sont pour la plupart dans une
position “tentaculaire”. Comparez par exemple, la
manière de “marcher” d'un crocodile avec, disons, celle
d'une vache. Les dinosaures marcheraient à la manière
des vaches, leurs membres dressés sous leur corps. Les
crocodiles se “dandinent” plutôt, alors que leurs
membres se projettent de chaque côté de leur corps.
De quelles
dimensions étaient les dinosaures? Certains dinosaures
étaient aussi petits que des poulets, d'autres étaient
même plus petits encore. Bien sûr, il y en avait aussi
d'énormes, pesant environ 80 tonnes et mesurant 40
pieds! Toutefois, la taille moyenne d'un dinosaure
correspondait probablement à celle d'un petit cheval.
À quelle époque
ont-ils vécu? L'histoire que nous avons tous entendu
dans les films, à la télévision, dans les journaux, les
magazines et les manuels raconte que les dinosaures
auraient vécu il y a des millions d'années. Selon les
évolutionnistes, les dinosaures auraient dominé la terre
durant 140 millions d'années, avant de s'éteindre il y a
environ 65 millions d'années. Cependant, les chercheurs
n'ont jamais rien déterré avec une étiquette mentionnant
un âge. Ils découvrent seulement des dinosaures morts,
c'est-à-dire leurs ossements, et ces ossements n'ont
aucune étiquette spécifiant leur âge. Cette idée de
millions d'années est seulement l'histoire
évolutionniste du passé, telle que la racontent les
évolutionnistes.
Aucun
scientifique n'était présent, à ce soi-disant “âge des
dinosaures”, pour les voir vivre. En fait, il n'existe
aucune preuve d'aucune sorte permettant d'affirmer que
le monde et ses couches fossilifères soient âgés de
millions d'années. Aucun scientifique n'a jamais observé
la mort des dinosaures. A notre époque, tout ce que
découvrent les scientifiques ce sont des ossements et
parce que plusieurs d'entre eux croient à
l'évolutionnisme, ces scientifiques tentent de faire
cadrer l'histoire des dinosaures à leur théorie de
l'évolution. D'autres scientifiques, créationnistes,
avancent une hypothèse différente en ce qui a trait à la
période pendant laquelle vécurent les dinosaures. Ils
croient pouvoir résoudre n'importe quel prétendu mystère
au sujet des dinosaures et démontrer comment les traces
qui en restent concordent à merveille avec leurs
croyances à propos du passé, croyances puisées dans la
Bible. La Bible, le livre très spécial de Dieu (ou
plutôt la collection de livres), affirme que chaque
écrivain fut inspiré d'une manière surnaturelle pour
écrire exactement ce que le Créateur de toutes choses
voulait qu'il écrive, pour que nous sachions d'où nous
(et les dinosaures) venons, pourquoi nous sommes sur la
terre et ce que sera notre avenir. Le premier livre de
la Bible - la Genèse - nous enseigne plusieurs choses
sur la manière dont l'univers et la vie sont venus à
l'existence. La Genèse nous dit que Dieu a créé toute
chose: la terre, les étoiles, le soleil, la lune, les
plantes, les animaux et les premiers êtres humains.
Même si la Bible ne nous dit pas exactement à quand
remonte la création par Dieu du monde et de ses
créatures, nous pouvons estimer cette date à partir de
certains passages intéressants de la Bible: Dieu a tout créé
en six jours. Il a agi ainsi pour nous donner un modèle
à suivre, devenu notre semaine de sept jours (tel que
décrit dans Exode 20:11). Dieu a “travaillé” durant six
jours et s'est reposé le septième. De plus, les exégètes
disent que le mot hébreu pour “jour” utilisé dans la
Genèse au chapitre un, ne peut signifier, dans ce
contexte, qu'un jour littéralement (24 heures).
Toutefois cette notion est contestable, car même avec la
Bible un jour peut signifier «mille ans» (2 Pierre 3:8),
ce qui voudrait dire que Dieu a tout créé en six mille
ans et non en six jours.
Le récit
biblique affirme que Dieu a créé l'homme «mâle et
femelle» le sixième jour.
Plusieurs faits relatant la naissance de leurs enfants
et des enfants de leurs enfants sont donnés dans la
Genèse. Leur généalogie est établie à travers l'Ancien
Testament jusqu'au temps du Christ (Genèse 5, 10 et 11;
Matthieu 1). Il ne s'agit certainement pas de
chronologies remontant à des millions d'années. Si l'on
additionne toutes les dates, et considérant que
Jésus-Christ, Dieu manifesté dans la chair comme Fils, est venu sur la terre il
y a presque deux milles ans, nous arrivons à la
conclusion que la création de la terre et des animaux
(dinosaures inclus) est survenue il y a à peine des
milliers d'années et
non des millions d'années. Alors, si la Bible est exacte
(et elle l'est), les dinosaures ont dû vivre à
l'intérieur de cette période de quelques milliers
d'années.
D'où viennent
les dinosaures? Les évolutionnistes affirment que les
dinosaures ont évolué sur plusieurs millions d'années.
Ils imaginent qu'une espèce animale s'est lentement
transformée sur une longue période de temps avant de
donner naissance à une nouvelle espèce. Ils croient que
par ce processus les amphibiens, par exemple, se sont
graduellement transformés en reptiles, dont les
dinosaures. Cela impliquerait bien sûr qu'au cours de
cette longue période de transformation, il y ait eu une
multitude de créatures "intermédiaires". Des traces de
ces “formes transitionnelles” devraient être abondantes.
Pourtant, plusieurs experts en fossiles reconnaissent
qu'aucune trace incontestable de ces formes
intermédiaires n'a jamais été retrouvée nulle part. Si
les dinosaures ont évolué à partir des amphibiens, il
devrait y avoir des traces fossiles de créatures en
partie dinosaure et en partie “autre chose”. En fait, si
vous visitez n'importe quel musée, vous verrez des
fossiles de dinosaures qui sont des dinosaures à 100 %,
et non quelque chose “entre deux”. Ils ne sont pas
dinosaures à 25 %, 50 %, 75 % ou même à 99 %: ils sont
dinosaures à 100 %! La Bible affirme que Dieu a créé tous
les animaux terrestres le sixième jour de la Création.
Comme les dinosaures sont des animaux terrestres, ils
doivent avoir été créés ce jour-là, le même jour où
fut aussi créé Adam (Genèse 1:24-31). Si Dieu
a conçu et créé les dinosaures, ils doivent avoir été
complètement fonctionnels, parfaitement conçus pour
faire ce pour quoi ils furent créés et 100 % dinosaures
dès leur création. Et cela cadre parfaitement avec
l'observation des fossiles. Les évolutionnistes
déclarent qu'aucun homme n'a jamais vécu en même temps
que les dinosaures. La Bible cependant affirme
clairement que les dinosaures et les êtres humains
doivent avoir vécu ensemble. En fait, comme nous le
verrons plus loin, il existe plusieurs preuves à cet
effet.
Que
mangeaient-ils? La Bible affirme que Dieu avait ordonné
aux premiers animaux (et aux premiers humains) d'être
végétariens (Genèse 1:29-30). Il n'y avait aucun
carnivore dans la création originale. Bien plus, la mort
n'existait pas. C'était un monde sans défaut où la race
adamique initiale ainsi que les animaux (y compris les dinosaures)
vivaient en parfaite harmonie et ne mangeaient que des
plantes. Malheureusement, cette harmonie n'a pas duré
longtemps. Adam s'est rebellé contre son Créateur,
faisant entrer le péché dans le monde (Genèse 3:1-7;
Romains 5:12). Par cette rébellion, Adam et tous ses
descendants (vous et moi) renonçaient au privilège de
vivre dans la présence d'un Dieu saint (sans péché) et
juste. Dieu jugea donc le péché par la mort. La Bible
enseigne clairement de la Genèse à l'Apocalypse que ni
les animaux, ni les humains ne connaissaient la mort
avant qu'Adam ne commette le péché (considérez seulement
quelques-uns des nombreux passages l'affirmant: Genèse
2:17; Romains 5:12 et 8:20-22; 1 Corinthiens 15;
Apocalypse 21:1-4). Cela veut dire qu'il ne peut y avoir
aucun fossile animal (et aucun ossement de dinosaure)
avant le péché. Après le péché d'Adam, les animaux et
les personnes ont commencé à mourir. C'était dès lors un
monde différent, où la mort et la lutte venaient de
faire leur apparition. Et le monde qui fut un temps
merveilleux, souffrait maintenant sous la malédiction de
son Créateur (Genèse 3:14-19). Mais une promesse fut
donnée (Genèse 3:15) : Dieu pourvoirait le moyen par
lequel le salaire du péché serait payé et la communion
entre Dieu et l'homme, à nouveau possible.
Pourquoi
trouvons-nous des fossiles de dinosaures? Dans la Genèse
au chapitre 6, nous lisons que toute chair (hommes et
animaux) “avait une conduite corrompue sur la terre”
(Genèse 6:12). Peut-être qu'hommes et animaux
s'entre-tuaient; peut-être que les dinosaures ont
commencé à tuer d'autres animaux et des humains. De
toute façon, la Bible dit que ce monde était méchant. À
cause de cette méchanceté, Dieu avertit un homme intègre
nommé Noé, qu'Il allait détruire ce monde par un déluge
(Genèse 6:13). Dieu lui commanda alors de construire une
arche afin qu'un couple de chaque espèce des animaux
terrestres (ce qui devait inclure des dinosaures) et les
membres de sa famille puissent s'y mettre à l'abri et
survivre à la destruction de tout ce qui était sur la
terre (Genèse 6:14-20). Certaines personnes croient que
les dinosaures étaient trop grands, ou qu'il y en avait
trop pour qu'ils puissent se réfugier dans l'arche.
Cependant, il n'y avait pas beaucoup de différentes
espèces de dinosaures. Il y a certainement des centaines
de noms différents pour désigner les dinosaures, mais
plusieurs sont attribués à des fragments d'os ou de
squelettes qui appartiennent en fait à la même sorte de
dinosaures découverte dans différents pays. Il est aussi
raisonnable de présumer que pour la même espèce de
dinosaures, des différences de tailles, de variétés et
de sexes aient pu engendrer une multitude de noms.
Considérons par exemple, les différentes races et
tailles de chiens - tous appartiennent pourtant à la
même espèce: le chien. En réalité, il y a peut-être eu
moins de cinquante sortes de dinosaures. Dieu dirigea
dans l'arche un couple de chaque espèce animale sans
exception (sept pour certains) (Genèse 7:2-3; 7:8-9).
Donc, les dinosaures ont dû se trouver aussi dans
l'arche. Même s'il y avait amplement d'espace dans cette
immense embarcation pour de gros animaux, il est fort
probable aussi que Dieu
envoya de jeunes adultes dans l'arche afin qu'ils
aient tout l'espace nécessaire à leur croissance.
Alors qu'est-il
arrivé à tous les animaux terrestres qui ne sont pas
entrés dans l'arche? Ils se sont tout simplement noyés.
Plusieurs ont dû être engloutis par des tonnes de boue
alors que les eaux déchaînées recouvraient la terre
(Genèse 7:11-12, 19). Et la soudaineté de ce phénomène
aurait créé des conditions favorables à leur
préservation sous forme de fossiles. Par conséquent, on
pourrait s'attendre à retrouver, partout sur la terre,
des millions de spécimens de ces créatures mortes
enterrées dans les couches de roches formées par cette
boue. Et c'est exactement ce que nous découvrons. Or, le
déluge du temps de Noé remonte probablement à un peu
plus de 4 500 ans ou 10 000 ans dans le plus. Les créationnistes croient que cet
événement a formé la plupart des couches fossiles
découvertes partout sur la terre. D'autres fossiles se
seraient formés lors d'inondations locales subséquentes,
alors que le sol se stabilisait après les grands
bouleversements du déluge. Ainsi, les fossiles de
dinosaures résultant du déluge datent probablement de 4
500 ans à 10 000 ans et non de millions d'années.
Est-ce que les
dinosaures ont pu vivre à des époques récentes? Pour que
les différentes espèces de dinosaures aient survécu au
déluge, il faut d'abord qu'elles soient descendues de
l'arche pour ensuite se confronter au nouveau monde
postdiluvien. Dans la Bible, au chapitre 40, versets 15
à 24 du livre de Job (qui vécut après le déluge) Dieu
décrit une énorme bête avec laquelle Job était familier.
Cet animal (gigantesque) nommé “béhémoth” est désigné
comme “la première des œuvres de Dieu” (Job 40:19),
peut-être le plus gros des animaux créés par Dieu.
Étonnamment, il remuait sa queue comme un cèdre. Même si
certains commentateurs bibliques affirment qu'il
pourrait s'agir d'un éléphant ou d'un hippopotame, en
réalité, la description de cet animal correspond à celle
d'un dinosaure comme le Brachiosaure. La queue des
éléphants et des hippopotames ne ressemblent en rien à
un cèdre!!! En fait, très peu d'animaux sont décrits de
façon aussi détaillée dans la Bible. Contrairement à ce
que plusieurs pensent, ce que nous appelons aujourd'hui
dinosaure est plus souvent mentionné dans les Écritures
que la plupart des autres animaux! Ainsi, les
dinosaures, de toutes espèces, ont sans doute vécu en
même temps que les humains de l'après-déluge.
Les dinosaures
sont-ils mentionnés dans la littérature ancienne?
Curieusement, le mot “dragon” est utilisé à quelques
reprises dans l'Ancien Testament. Dans la plupart des
cas où l'interprétation n'est pas figurative, il serait tout à fait approprié de remplacer le mot
“dragon” par dinosaure. Les créationnistes croient que
les dinosaures étaient appelés dragons avant
l'apparition du mot dinosaure datant des années 1800.
Évidemment, on ne peut s'attendre à lire ce mot dans les
bibles traduites à une époque antérieure (comme la
version autorisée de la King James de 1611). De même, il y a plusieurs
livres d'histoires anciennes dans différentes
bibliothèques du monde relatant en détail la rencontre
d'humains et de dragons. Au grand étonnement de tous,
sauf peut-être des créationnistes, plusieurs de ces
descriptions de dragons concordent avec ce que les
scientifiques d'aujourd'hui décrivent comme les
dinosaures, même le Tyrannosaure. Malheureusement, cette
évidence n'est pas reconnue par les évolutionnistes.
Pourquoi? Seulement parce que selon leur croyance, les
dinosaures et les humains ne peuvent avoir vécu à la
même époque! De toute façon, plus nous fouillons la
littérature historique, plus nous réalisons que les
preuves appuyant l'existence véridique des dragons sont
écrasantes, que ces dragons ressemblent beaucoup à nos
reconstructions modernes de dinosaures et que plusieurs
personnes ont témoigné de leur existence, il y a encore
tout juste quelques centaines d'années.
Qu'est-il arrivé
aux dinosaures? Cette question stimule grandement
l'imagination des évolutionnistes. Croyant que les
dinosaures auraient “dominé” le monde durant des
millions d'années avant de disparaître plusieurs
millions d'années avant l'apparition de l'homme, ils en
sont venus à toutes sortes d'hypothèses pour expliquer
cette “mystérieuse” disparition. La variété d'idées
trouvées dans la littérature évolutionniste concernant
cette supposée extinction est renversante. En voici un
petit aperçu: les dinosaures sont morts de faim - ou de
suralimentation; ils ont été empoisonnés; des cataractes
les ont rendus aveugles et incapables de se reproduire;
des mammifères ont dévoré leurs œufs. D'autres causes
sont invoquées: poussières volcaniques, gaz toxique,
comètes, taches solaires, météorites, suicide collectif,
constipation, parasites, rétrécissement du cerveau (et
stupidité croissante), hernies discales, changements
atmosphériques, etc. Il semble évident que les
évolutionnistes ne savent pas ce qui s'est produit et
s'accrochent à n'importe quoi. Dans un récent livre A
New Look At the Dinosaurs, l'auteur, un évolutionniste,
affirme: "Maintenant la question importante: quelle est
la cause de toutes ces extinctions survenues à une
époque précise, il y a environ 65 millions d'années? Des
douzaines d'explications ont été avancées, certaines
sérieuses et sensées, d'autres assez saugrenues, sinon
carrément risibles. Chaque année, cette épineuse
question suscite de nouvelles théories. Le problème est
de trouver une seule explication pour la mort, au même
moment, d'animaux terrestres et marins, mais seulement
de certains d'entre eux, puisque plusieurs représentants
de ces espèces ont vécu “heureux” durant la période qui
a suivi. Hélas, aucune explication de ce type n'existe."
(Alan Charig, p. 150).
Pourtant une
telle explication existe bel et bien. Si vous mettez de
côté le schéma évolutionniste et ses millions d'années
et prenez la Bible au sérieux, vous découvrirez une
explication s'accordant avec les faits et tout à fait
plausible: lors du déluge, plusieurs créatures marines
sont mortes mais certaines ont survécu. Si toutes les
créatures terrestres qui n'étaient pas à bord de l'arche
ont péri, leurs “représentants” sur l'arche, eux, ont
survécu. Ces animaux terrestres (incluant les
dinosaures) ont découvert que le nouveau monde
postdiluvien était très différent du monde antédiluvien.
Ce nouvel environnement se caractérisait maintenant par:
1) la compétition pour la nourriture moins abondante; 2)
d'autres catastrophes; 3) l'homme devenu chasseur pour
sa nourriture (et peut-être par plaisir); 4) la
destruction des habitats, etc. En conséquence, plusieurs
espèces, dont le groupe d'animaux que nous appelons
aujourd'hui dinosaures, se sont éventuellement éteintes.
En fait, un bon nombre d'espèces animales s'éteignent
chaque année. L'extinction semble être la règle dans
l'histoire de la terre (et non pas l'apparition de
nouvelles espèces comme on pourrait s'y attendre selon
la théorie de l'évolution).
Pourrions-nous
voir un jour un dinosaure vivant? La réponse est
probablement non, mais encore… Quelques scientifiques
croient qu'un petit nombre de dinosaures survivent
peut-être dans des jungles reculées. Nous découvrons
encore aujourd'hui des espèces végétales et animales
provenant de régions jusqu'à maintenant inexplorées.
Dans certains pays même, des aborigènes décrivent des
bêtes ressemblant à ce qui pourrait être des dinosaures.
Les
créationnistes en tout cas ne seraient pas surpris si
quelqu'un découvrait un dinosaure vivant. Les
évolutionnistes, pour leur part, devraient alors
expliquer leur affirmation si dogmatique à l'effet que
l'homme et le dinosaure n'ont jamais été des
contemporains. Peut-être rappliqueraient-ils alors avec
une explication du type "ce spécimen a survécu parce
qu'il était captif d'une région isolée, demeurée
inchangée depuis des millions d'années". Vous voyez, peu
importe les découvertes et combien embarrassantes elles
peuvent être pour les thèses évolutionnistes, ceux-ci
seront toujours en mesure de “concocter une réponse”
parce que l'évolution est une croyance. Ce n'est pas de
la science car elle ne s'appuie pas sur des faits!!
Quelles leçons
pouvons-nous tirer des dinosaures? L'observation des
ossements de dinosaures peut nous rappeler que la mort
ne faisait pas partie de la création à l'origine. En
fait, la mort est une intruse, entrant dans le monde
quand le premier homme a désobéi à Dieu en déclarant son
indépendance pour devenir maître de son destin. Selon la Bible,
puisque nous sommes tous descendants de ce premier
homme, Adam, nous sommes aussi pécheurs.
"C'est
pourquoi, de même que par un seul homme le péché est
entré dans le monde, et par le péché la mort, et
qu'ainsi la mort a passé sur tous les hommes, parce que
tous ont péché…" (Romains 5:12). "Car il n'y a pas de
distinction: tous ont péché et sont privés de la gloire
de Dieu." (Romains 3:23). Nous avons besoin de
reconnaître que la méchanceté dans le monde est
attribuable au péché, à la rébellion de l'homme contre
Dieu. Nous pouvons
aussi nous rappeler que Dieu qui a créé toute chose, y
compris les dinosaures, est aussi le juge de sa
création. Il a jugé la rébellion d'Adam en condamnant le
monde à la mort. Adam avait été avisé de la conséquence
de désobéir au commandement de Dieu de ne pas manger du
fruit d'un arbre particulier: "… mais tu ne mangeras pas
de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le
jour où tu en mangeras, tu mourras." (Genèse 2:17).
Les dinosaures
nous rappellent également que Dieu a jugé la rébellion
au temps de Noé en détruisant par l'eau le monde
méchant, et avec lui des millions de créatures. La
Bible enseigne que Dieu jugera encore le monde, mais
cette fois par le feu: "Le jour du Seigneur viendra
comme un voleur. En ce jour-là, les cieux passeront avec
fracas, les éléments embrasés se dissoudront, et la
terre, avec les œuvres qu'elle renferme, sera
consumée." (2 Pierre 3:10). Mais
rappelons-nous qu'après ce jugement par le feu, Dieu
créera un nouveau ciel et une nouvelle terre:
"Mais nous
attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une
nouvelle terre où la justice habitera." (2 Pierre 3:13).
Et à quoi ressemblera cette nouvelle terre?
"Il essuiera
toute larme de leurs yeux, la mort ne sera plus, et il
n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les
premières choses ont disparu." (Apocalypse 21:4). Mais
la Bible nous avertit aussi que plusieurs ne seront pas
admis dans ce nouveau monde et souffriront pour
l'éternité: "Mais pour les lâches, les incrédules, les
abominables, les meurtriers, les débauchés, les
magiciens, les idolâtres et tous les menteurs, leur part
sera dans l'étang brûlant de feu et de soufre: cela
c'est la seconde mort." (Apocalypse 21:8). Les humains,
qui sont des pécheurs dès leur conception (Psaume 51:7)
ne peuvent vivre dans la présence d'un Dieu saint, mais
sont condamnés à en être séparés. Mais, Dieu a pourvu un
moyen merveilleux pour délivrer ses élus seuls du péché. La Bible
enseigne que Dieu a offert le sacrifice parfait
nécessaire pour payer le châtiment du péché de l'homme.
Le Fils qui est Dieu même, celui qui est en fait le Créateur du
monde (Colossiens 1:16), est venu sur la terre, en tant
qu'homme, descendant d'Adam, pour souffrir la mort,
châtiment du péché. "Mais maintenant, Christ est
ressuscité d'entre les morts, il est les prémices de
ceux qui sont décédés. Car, puisque la mort est venue
par un homme, c'est aussi par un homme qu'est venue la
résurrection des morts. Et comme tous meurent en Adam,
de même aussi tous revivront en Christ…" (1 Corinthiens
15:20-22). Le Seigneur
Jésus-Christ est mort sur la croix pour les péchés de
ses élus seuls, mais
il est ressuscité le troisième jour, triomphant de la
mort afin que toute personne destinée à la vie éternelle croit en Lui
(Actes 13:48; Jean 3:16).
Donc, où
exactement les dinosaures sont-ils mentionnés dans la
Bible? Le mot dinosaure n’est jamais mentionné dans la
Bible. Le mot n’a été inventé qu’en 1841, vingt ans
après qu’un médecin britannique, le Dr Mantelé, ait
découvert quelques dents et des ossements dans une
carrière. Ils étaient tellement différents des ossements
et des dents des lézards connus qu’un autre scientifique
britannique, le Dr Open, leur a finalement donné un
nouveau nom, dinosaures, ce qui signifie terribles
lézards. Étant donné que le nom lui-même n’a pas été
inventé avant les années 1800, on ne peut s’attendre à
le trouver dans la Bible. Mais, cela ne signifie pas que
la Bible ne les mentionne pas par un autre nom. Il y a, en fait,
des dizaines de versets qui parlent de dinosaures,
parfois en tant que créatures physiques réellement
vivantes et parfois en tant que créatures physiques ou
symboliques. Nous nous pencherons sur les trois mots
principaux en hébreu, תנינם tanninim, בהמות béhémoth et
לויתן léviathan, qui
désignent différentes sortes de dinosaures. Par conséquent, nous allons
nous concentrer sur le grand nombre d’exemples forts que
nous avons déjà.
Tanninim
- Le premier mot,
tanninim, se trouve dans Genèse 1:21, au cinquième jour
de la création: «Dieu créa les grands poissons [תנינם
tanninim] et tous les animaux vivants qui se meuvent, et
que les eaux produisirent en abondance selon leur espèce; Il créa aussi tout oiseau ailé selon son espèce, Dieu
vit que cela était bon.» Le mot tanninim apparaît 27
fois dans le l’Ancien Testament Hébreu, dont 21 ont été
traduits par dragon (ou dragons) dans la Bible King
James, trois fois par serpent (et serpents), une fois
par monstre, et deux fois par baleine (et baleines).
Ainsi, nous ne voyons effectivement pas le mot dinosaure
écrit dans le texte de la Bible Anglaise, mais il est
situé sous la surface dans la langue originale. Alors,
comment doit-on comprendre ce mot? Est-ce que ce mot se
réfère à de grandes baleines comme le traduit la King
James, ou à de grandes créatures marines où de
grands monstres marins comme nous le voyons dans
d’autres versions? Est-ce simplement compris dans un
sens générique d’une créature grande ou plus précisément
comme une créature du type de dinosaure où de dragon?
L’origine du mot
- L’origine du mot
n’est pas absolument certain. Le lexique hébraïque le
plus accepté, Brown Driver Briggs, suggère les
significations suivantes: 1) dragon, serpent, monstre
marin; 1a) dragon ou dinosaure; 1b) monstre marin ou
de rivière; 1c) serpent, serpent venimeux. Mais, il
suggère que tanninim puisse être relié à une racine plus
primitive de tan signifiant hurler, et, par conséquent,
à chacal. Cette dernière suggestion est mise en doute
par de nombreux chercheurs en raison de considérations
linguistiques. Le Dictionnaire des divinités et des
démons dans la Bible déclare au sujet de l’origine de ce
mot: «AARTUN» a
relancé la proposition [...] que tanninim est dérivé
d’une racine géminée TNN, «fumer, ascension de la fumée
», conduisant à l’ougaritique «le dragon, monstre
(marin), serpent (qui s’étire et se déplace comme de la
fumée).» (Van Der Toorn et al 1999: 834).
Trois lettres de
la racine - Les langues
sémitiques sont fascinantes parce que quasiment chaque
mot se compose de trois lettres souches qui servent de
fondement pour le mot. Par l’ajout de préfixes, de
suffixes et en changeant les voyelles, l’application et
l’implication du mot change, mais, le sens demeure
essentiellement le même. Cette idée peut être vue en
anglais, bien qu’elle soit encore légèrement différente
dans certains mots comme sauver, sauveur et le salut.
Ces trois mots sont tous reliés avec la signification
commune de sauver, même s’ils ont évidemment des rôles
différents. En hébreu, et
dans toutes les langues sémitiques, il y a trois lettres
principales qui donnent à un mot sa signification
essentielle. Tanninim se compose de lettres à trois
racines tav, nun, nun ou TNN. Tout comme il y a des mots
en espagnol, en français et en italien qui sont
pratiquement les mêmes (comme gato, chat et gatto, qui
signifie chat), c’est la même chose dans les langues
sémitiques, où un mot dans une langue peut être presque
identique à celui d’une autre langue. Ainsi, trouver que
la racine TNN apparaît avec un sens similaire dans une
ancienne langue appelée ougaritique, qui était parlée
aux environs de 1400 avant Jésus-Christ dans ce qui est
aujourd’hui le Liban, nous aide grandement à affiner
notre recherche de la signification. Selon RE
Whitaker, Concordance de la littérature ougaritique, le
mot apparaît huit fois (Whitaker 1972: 619). Six d’entre
eux sont dans les textes mythologiques, et trois d’entre
eux concernent tunnanu, les grands monstres marins.
J.C.L. Gibson traduit un texte particulier comme «Dans
la mer sont Arsh et le dragon» (Gibson 1977: 81). Le
Dictionnaire des divinités et des démons dans la Bible
mentionne que l’idéogramme, ce qui est une sorte d’image
écrite, pour tunnanu, est celle d’un serpent (Van Der
Toorn et al 1999: 835). Ainsi, en comparant le mot
hébreu tanninim avec l’ougaritique, nous constatons que
le mot était effectivement relié à une créature, même
associée avec les dieux ugaritiques, qui étaient,
néanmoins, une sorte de dragon aquatique qui pouvait
également respirer le feu.
Dragons dans la
Septante - Nous devrions
également considérer le témoignage de
la Septante
Mythique, qui
est supposément la traduction grecque des Écritures hébraïques faite
aux environs de 270 avant Jésus-Christ par les Juifs
d’Alexandrie, quoique nous savons qu'elle est une
compilation d'un texte corrompu rédigé par Origène dans
son Hexaple ou Bible à six colonnes. Nous pouvons y avoir un aperçu de
l’antique compréhension du mot. La Septante traduit le
mot dans Genèse 1:21, κητη (kete), ce qui signifie
monstre. Cependant, la majorité des occurrences du mot
tanninim sont traduites par δρaκων (drakon), ce qui est
à l’origine du mot anglais, dragon. Il y a de nombreuses
références à des dragons dans la littérature grecque.
Ils étaient des monstres semblables à des serpents (bien
que souvent avec des pieds) qui étaient les gardiens de
lieux importants; Ce n’étaient pas de simples baleines.
Par conséquent, la traduction grecque du mot pointe dans
le sens que cette classe de créatures que Dieu a créée
le cinquième jour était en effet un dragon ou, en
langage moderne, une sorte de «dinosaure» marin.
Toutefois, Alexandre Hislop, dans son œuvre remarquable
«Les
Deux Babylones» nous fait remarquer que le mot
«dragon» ou «drakon» dans le Grec, vient d'une forme du
terme «derkomai» qui signifie «regarder, admirer,
considérer» et se rapporte à un grand serpent qui
signifie figurativement «être illuminé, être
intelligent, briller,
resplendir, satan, raisonnement, l'esprit» dans le sens d'être «grandement
intelligent», un souverain, un roi, un gouverneur, un
empereur, c'est à dire «l'esprit de la chair dans son
indépendance et sa maîtrise de son destin, ou de la
souveraineté de la loi d'une nation ou d'un empire.
Dragon est un terme qui se rapporte généralement au
dirigeant d'une nation et de la souveraineté de sa loi
ou de sa puissance. Tout comme nous voyons dans
Apocalypse 12:3 où le dragon se rapporte au roi Hérode,
à sa dynastie et sa souveraineté qui fut par après
transmise aux empereurs de Rome (Apocalypse 13:4).
Behemoth
- Le mot suivant
est behemoth dans Job 40:10. Béhémoth est le pluriel du
nom féminin behema, ce qui signifie tout simplement
bête. Il est curieux de noter ici que behemoth, même au
pluriel, prend un verbe au singulier et au masculin (en
hébreu le nombre et le genre des noms et des verbes
doivent s’accorder), ce qui signifie non pas des bêtes,
mais une sorte spécifique de créature. Ainsi, le mot
behemoth ici n’est pas seulement une forme plurielle,
mais une créature ou une bête complètement différente.
La description
de Dieu de Behemoth
- Dans ce passage,
Dieu vient, à la demande de Job, témoigner qu’il est
tout à fait au-dessus de la compréhension de l’homme et
met au défi Job de considérer Ses créations:
«Vois donc le Béhémoth
(Dinosaure), que j'ai fait aussi bien que toi» (Job 40:15;
Bible de Machaira 2016). Remarquez comment Dieu déclare
qu’Il a fait le behemoth en même temps que Job. Mais,
plus important encore, c’est les mots «Vois donc», une
déclaration claire que cette créature a été créée en
même temps et apparemment a vécu au même moment que Job,
sinon il n’aurait pas eu la moindre idée de ce que Dieu
lui disait et n’aurait certainement pas été capable de «regarder»
ce que Dieu lui montrait. Dieu énumère ensuite la
plupart des attributs de cette créature que nous allons
examiner afin d’obtenir la meilleure image possible de
ce qu’était vraiment ce genre d’animal:
«Il
mange de l’herbe comme le bœuf. Le voici! Sa force est
dans ses reins, et sa vigueur dans les muscles de son
ventre; Il plie sa queue aussi ferme qu’un cèdre; les
nerfs de ses cuisses sont entrelacés; ses os sont des
tubes d’airain, ses membres sont comme des barres de
fer. Il est la première des œuvres de Dieu; Celui qui
l’a fait l’a pourvu d’un glaive. Il trouve sa pâture
dans les montagnes, où se jouent toutes les bêtes des
champs. Il se couche sous les lotus, au milieu des
roseaux et des marécages; les lotus le couvrent de leur
ombre, les saules du torrent l’environnent. Que le
fleuve vienne à déborder, il ne s’enfuit pas; que le
Jourdain se précipite dans sa gueule, il reste calme.
Est-ce à force ouverte qu’on pourra le saisir? Est-ce au
moyen de filets qu’on lui percera le nez?» (Job
40:15-24 ou 10-19 dans différentes versions de la Bible).
Dieu dit
«qu’il
mange de l’herbe comme un bœuf». Dire que la créature
est comme un bœuf en ce qui concerne la nourriture qu’il
mange signifie que ce n’est pas un bœuf, mais plutôt,
qu’il n’est que semblable dans la façon dont ils mangent
tous les deux de l’herbe. Il y a eu trois principales
explications quant à ce que cet animal connu pourrait
être: Un éléphant, un crocodile, ou un hippopotame. Les
éléphants et les hippopotames sont connus pour manger de
l’herbe, tandis que les crocodiles, d’autre part, ne
mangent que de la viande (grenouilles, insectes ou des
animaux plus gros), mais jamais de l’herbe. Nous pouvons
conclure avec certitude que cette créature n’est pas un
crocodile, juste à cause de son alimentation.
Éléphant ou
Hippopotame? Serait-ce un
éléphant ou un hippopotame? Thomas d’Aquin, théologien
catholique du 13ième siècle, a suggéré que le béhémoth
était en fait un éléphant (Jackson 2005). Cet animal
pourrait être un éléphant parce qu’ils mangent tous les
deux de l’herbe, mais qu’en est-il des autres
caractéristiques? Correspondent-elles vraiment à celles
d’un éléphant? «Le voici! Sa force est dans ses reins,
et sa vigueur dans les muscles de son ventre.» (Job
40:11). La force d’un éléphant est dans son tronc, les
épaules et la tête. Ses hanches et son ventre, bien que
puissants comparés aux nôtres, ne sont certainement pas
des caractéristiques exceptionnelles. Dieu a ensuite
continué sa description de l’animal,
«Il plie sa queue
aussi ferme qu’un cèdre… » (Job 40:12) Quelle est
exactement la taille d’un cèdre? Selon une source, un
cèdre du Liban (en supposant que c’est ce que Job aurait
compris) se développe généralement à environ 81 pieds de
hauteur et 112 pouces de diamètre. La queue d’un
éléphant adulte mâle mesure de sept à dix pouces à
l’endroit le plus large! Et, à quoi ça ressemblerait de
remuer la queue si c’était un cèdre? Évidemment, tout ce
qui serait dans son chemin subirait une dévastation
grave. Être dans le chemin de la queue d’un éléphant
sentirait probablement mauvais, mais elle ne ferait
probablement pas beaucoup de dommages. Ce qui peut être
dit sur la queue d’un éléphant est tout aussi vrai pour
la queue d’un hippopotame dont la queue est un peu plus
grande qu’une tapette à mouche!
Il s’agit d’une
queue et rien d’autre. Certains ont
essayé de suggérer que le mot hébreu זנב (zanav queue)
devrait en fait se traduire par l’appareil génital
masculin à la place. Cette théorie n’est rien de plus
qu’une tentative de détourner l’attention de la
véritable question que, dans ce texte, la queue de cette
créature ne correspond pas à celle de n’importe quelle
sorte de créature normale quotidienne. Zanav est utilisé
à onze reprises dans la Bible hébraïque, y compris ce
passage de Job. Chaque occurrence en dehors de Job se
réfère à une queue, que ce soit la queue littérale d’un
animal ou d’un usage figuré de ce qui vient après et non
avant. Plusieurs de ces fois, le mot est en outre défini
en contraste avec la tête, laissant peu de doute qu’on
se réfère effectivement à une queue, et non pas un
organe sexuel.
Les ossements. Ensuite, Dieu
déclare à quoi ressemblent ces os. Prendre ce passage
littéralement signifie que nous comprenons que le texte
suggère que les os sont comme du bronze et du fer, même
s’ils ne sont pas réellement faits de ces matériaux. Des
précautions doivent être données de ne pas négliger ces
petits mais importants mots qui nous permettent
d’interpréter littéralement. Néanmoins, l’image est
donnée que les os de cet animal étaient d’une puissance
incroyable, ce qui implique que la créature elle-même
était extrêmement grande pour avoir besoin d’ossements
aussi solides. Bien que l’on puisse faire valoir que les
éléphants et les hippopotames possèdent des os aussi
solides, ceci s’intégrerait bien dans la description de
la solidité des os des dinosaures également. En fait,
considérant que «le poids du Brachiosaure, le plus
grand dinosaure herbivore, est de 50 tonnes métriques»,
selon l’Institut d’Astrophysiques de l’Inde, ce qui est
de 49,2 tonnes anglaises, ses os devaient être
extrêmement forts. Un éléphant adulte mâle d’Afrique, le
plus grand de tous les éléphants, pèse 6,8 tonnes. Alors
que nous n’aimerions certainement pas se faire marcher
sur les pieds par lui, il est beaucoup plus léger que le
plus lourd des dinosaures. Le Brachiosaure est sept fois
plus lourd que l’éléphant. Les implications d’une taille
aussi énorme sont résumées dans ce qui suit: «Galilée fut le
premier à aborder le problème du soutien rencontré par
les animaux terrestres dans les années 1600. Il a
théorisé au sujet de la relation de la taille par
rapport à la force et la structure. Considérez deux
animaux de tailles différentes qui sont géométriquement
semblables. Si le plus grand est deux fois plus long que
le plus petit des animaux, il est également deux fois
plus large et deux fois plus haut. La créature la plus
grande l’emporte sur son homologue plus petit par huit
fois. Bien que le volume soit huit fois plus grand, la
force de ses jambes augmente seulement par un facteur de
quatre. Ainsi, huit fois le poids devra être supporté
par une solidité des os seulement quatre fois plus
grande. Si un animal devient progressivement plus gros
sans changer sa forme, il doit finir par atteindre une
taille à laquelle il est incapable de se supporter
lui-même.» (Institut d’Astrophysique de l’Inde – 2006)
Bien que les
explications précédentes ne tiennent pas compte de
l’éléphant et du Brachiosaure spécifiquement, le vrai
principe est que les os du dinosaure auraient eu besoin
d’une puissance extrême pour soutenir une créature aussi
énorme. Ainsi, la description des os de la Bible étant
semblable au bronze et au fer n’est en aucune façon une
exagération si l’animal était en effet un grand
dinosaure, comme le Brachiosaure. En fait, il semblerait
qu’aucune autre créature, à l’exception d’un tel géant,
ne mériterait la description d’avoir des os comme du
bronze et du fer.
Léviathan
- Après avoir
interrogé Job sur sa connaissance du Behemoth, Dieu
continue alors à le mettre au défi au sujet d’une autre
créature, dont la description a fait que beaucoup de
chercheurs l’ont rejetée comme un simple mythe. Le
Dictionnaire des divinités et des démons dans la Bible
déclare: «Évidemment, l’auteur de Job 41 avait accès à
certaines littératures mythologiques animales en
relation avec la tradition égyptienne» (Van Der Toorn
et al 1999: 513). L’auteur déclare d’une matière
évidente que l’écrivain biblique, que nous croyons être Job,
avait emprunté la tradition d’une autre culture.
L’auteur du dictionnaire a effectivement déclaré que ce
n’était pas Dieu qui avait prononcé ces paroles à Job,
mais plutôt, un auteur inconnu qui était inspiré par une
autre culture.
Un Dragon
semblable à un serpent. Une racine
semblable à Léviathan se trouve dans un texte
ougaritique, litanu dont l’étymologie est pensée comme
étant «le tordu» (de l’arabe lawiya) ou «semblable à
une couronne, le circulaire» (de l’hébreu liwya), les
deux possibilités indiquent un concept original du
Léviathan comme étant semblable à un serpent. (Van Der
Toorn et al 1999: 511). Autre que cette connexion,
aucune autre preuve n’est donnée à l’appui de
l’allégation que Job, ou quiconque d’autre qui aurait pu
écrire le livre biblique de Job, ait emprunté l’idée de
quelqu’un d’autre plutôt que de l’avoir reçue divinement
de Dieu Lui-même. La plupart des textes ougaritiques
proviennent du 15ème siècle avant Jésus-Christ, bien que
beaucoup de gens croient que le livre de Job soit
beaucoup plus ancien que ça. Certes, la date de Job est
controversée et pas tout à fait certaine. Toutefois, si
la date primitive de Job est acceptée, alors, il est au
moins possible que le compte-rendu de Job soit
l’original, tandis que le compte-rendu ougaritique est
simplement une distorsion de celui-ci. Bien que nous ne
soyons pas en mesure de prouver de façon concluante quel
compte-rendu est le plus âgé, nous pouvons regarder à la
propre description de la Bible de cette créature
étonnante.
La description
de Dieu du Léviathan nous dit dans Ésaïe 27:1, qu’à un
moment Dieu «punira le Léviathan, le serpent fuyant, le
Léviathan, le serpent tortueux; Et Il tuera le monstre
qui est dans la mer.» En raison de la nature de la fin
des temps de ce passage, il ne peut pas être exclu que
ceci puisse être un langage métaphorique se référant à
Satan qui est appelé le dragon ancien dans Apocalypse
12:9. D’autre part, on nous dit spécifiquement que la
créature vit dans la mer et qu’elle est une certaine
sorte de créature se contorsionnant comme un serpent
comme nous l’avons vu dans le texte ougaritique. Psaumes
104:26,27 fournit une importante description naturaliste
du Léviathan indiquant qu’il s’agissait d’une vraie
créature historique en autant que la Bible est concerné.
«Là se promènent les navires, et ce léviathan que tu as
formé pour se jouer dans les flots. Tous ces animaux
espèrent en toi, pour que tu leur donnes la nourriture
en son temps.» Le fait que le Léviathan vit où
les navires naviguent et qu’il est répertorié avec
d’innombrables choses grouillantes qui vivent dans la
mer (Psaumes 104:25) démontre fortement que, quoi qu’il
en soit, il était une des nombreuses créatures que Dieu
a faites. La description détaillée du Léviathan est
donnée dans Job 40, où Dieu met au défi Job s’il est en
mesure de composer avec le Léviathan, avec l’implication
qu’uniquement Dieu en soit capable:
«Saisiras-tu sa
langue avec une corde? Mettras-tu un jonc dans ses
narines? Lui perceras-tu la mâchoire avec un crochet? Te
pressera-t-il de supplications? Te parlera-t-il d’une
voix douce? Fera-t-il une alliance avec toi, pour
devenir à toujours ton esclave? Joueras-tu avec lui
comme avec un oiseau? L’attacheras-tu pour amuser tes
jeunes filles? Les pêcheurs en trafiquent-ils? Le
partagent-ils entre les marchands? » (Job 40:20-25).
Pas une créature
ordinaire! Dieu déclare en termes non équivoques que
cette créature n’est pas une créature ordinaire. Ce
n’est pas un animal que l’on peut apprivoiser comme les
autres animaux et ce n’est pas une créature qui peut
être considérée comme de la nourriture pour un banquet
(verset 25). Dieu va ensuite décrire pour expliquer
comment cette créature est pratiquement invincible parce
qu’aucune lance ne peut la transpercer et que son corps
entier est recouvert d’une sorte d’armure impénétrable
aux armes des hommes: «Couvriras-tu
sa peau de dards, et sa tête de harpons? Dresse ta main
contre lui, et tu ne t’aviseras plus de l’attaquer.
Voici, on est trompé dans son attente; À son seul
aspect n’est-on pas terrassé?» (Job 41:26-28).
Invincible. La description
que Dieu donne de cette créature est remarquable. Il n’y
a aucun animal connu sur la terre entière qui était si
féroce que l’homme n’ait jamais pu le vaincre. Dieu
déclare que, parce que personne n’oserait s’attaquer au
Léviathan, il n’y avait personne pouvant s’opposer à
Dieu. Aucun éléphant, aucun hippopotame, aucun
crocodile, ou aucune autre créature n’est invincible
pour l’homme. Bien que beaucoup d’hommes puissent mourir
au combat, avec assez de lances et d’hommes, toutes les
créatures finiraient par tomber entre les mains des
hommes, à l’exception d’un seul. Cette créature ne peut
être vaincue que par Dieu uniquement. Dieu continue sa
description du Léviathan: «Je veux encore
parler de ses membres, et de sa force, et de la beauté
de sa structure. Qui soulèvera son vêtement? Qui
pénétrera entre ses mâchoires? Qui ouvrira les portes de
sa gueule? Autour de ses dents habite la terreur, ses
magnifiques et puissants boucliers sont unis ensemble
comme par un sceau; Ils se serrent l’un contre l’autre,
et l’air ne passerait pas entre eux.» (Job 41:3-7). Certains traits
remarquables du Leviathan sont ses terribles dents, vrai
pour le crocodile, mais certainement pas pour l’éléphant
ou l’hippopotame. Cependant, les dents sont l’endroit où
la similitude avec le crocodile prend fin, parce que le
Leviathan a une couverture que nul ne peut enlever et
une rangée d’écailles qui ne peut pas être pénétrée par
l’air et ne peut pas être séparée. Il est vrai que les
crocodiles ont une peau dure et écailleuse, mais leur
ventre est mou et vulnérable. Au verset 21, on nous dit
que son ventre est tranchant et qu’il laisse des traces
dans le limon, des caractéristiques à peine vraies pour
le crocodile.
Cracheur de feu.
Ce qui est vraiment choquant, c’est que Dieu déclare que
le Léviathan crachait du feu: «Ses
éternuements font briller la lumière; Ses yeux sont
comme les paupières de l’aurore. Des flammes jaillissent
de sa bouche, des étincelles de feu s’en échappent. Une
fumée sort de ses narines, comme d’un vase qui bout,
d’une chaudière ardente. Son souffle allume les
charbons, sa gueule lance la flamme.» (Job 41:9-12).
Nous avouons que
lorsque nous avons envisagé l’idée d’un dragon
cracheur de feu comme étant réel, nous étions sceptiques.
Mais ensuite, nous avons commencés à considérer l’idée et
nous sommes éventuellement arrivé à la conclusion: Pourquoi
pas? Après tout, les mouches à feux (une des créatures
fantastiques de Dieu) sont des créatures minuscules qui
produisent quelque chose à l’intérieur d’elles qui
produit la lumière comme le font de nombreux animaux
marins bioluminescents, y compris l’anguille électrique.
Certes, une créature étonnante est le scarabée
bombardier, qui, lorsqu’il est attaqué par un prédateur,
peut libérer des substances chimiques par l’arrière afin
de produire environ 70 explosions rapides qui sont
fatales pour les autres insectes. Ainsi, si un petit
scarabée est capable de créer une explosion à partir de
son petit corps, qui peut dire que les dinosaures ne
pouvaient pas aussi être capables de cracher du feu?
Peut-être que les légendes de dragons cracheurs de feu
provenant de partout dans le monde ont, en fait, une
certaine pertinence.
Un sentier
lumineux. Dieu termine
alors en donnant quelques autres caractéristiques du
Léviathan qui le séparent de toutes les autres
créatures, en particulier les animaux qui vivent
aujourd’hui. Il pouvait nager si rapidement et à la
surface de l’eau qu’il laissait un sillage lumineux que
les gens pensaient que «l’abîme avait une chevelure
blanche». Selon les paroles de Dieu, il n’y a rien
comme lui sur la terre et ainsi «il est le roi des
plus fiers animaux» (verset 25):
«La force a son
cou pour demeure, et l’effroi bondit au-devant de lui.
Ses parties charnues tiennent ensemble, fondues sur lui,
inébranlables. Son cœur est dur comme la pierre, dur
comme la meule inférieure. Quand il se lève, les plus
vaillants ont peur, et l’épouvante les fait fuir. C’est
en vain qu’on l’attaque avec l’épée; La lance, le
javelot, la cuirasse, ne servent à rien. Il regarde le
fer comme de la paille, l’airain comme du bois pourri.
La flèche ne le met pas en fuite, les pierres de la
fronde sont pour lui du chaume. Il ne voit dans la
massue qu’un brin de paille, et il rit au sifflement des
dards. Sous son ventre sont des pointes aiguës; On
dirait une herse qu’il étend sur le limon. Il fait
bouillir le fond de la mer comme une chaudière, il
l’agite comme un vase rempli de parfums. Il laisse après
lui un sentier lumineux; L’abîme prend la chevelure
d’un vieillard. Sur la terre nul n’est son maître; Il a
été créé pour ne rien craindre. Il regarde avec dédain
tout ce qui est élevé, il est le roi des plus fiers
animaux.» (Job 41:13-25).
Armure
impénétrable. Anna Gosline, écrivant pour le service
de nouvelles NewScientist.com, décrit l’armure
corporelle extraordinaire d’une sorte de dinosaure connu
sous le nom d’ankylosaure, qui, bien qu’il ne doit pas
être assimilés au Léviathan, fournit un excellent
exemple de ce à quoi ces écailles impénétrables
pourraient ressembler, démontrant la véracité du récit
de Job 41: «Une étude en
profondeur de l’armure des dinosaures a révélé un niveau
inattendu de puissance, avec certaines plaques ayant une
armure fibreuse ressemblant à des gilets pare-balles
d’aujourd’hui. La force probable de ces plaques rend les
dinosaures étudiés, les ankylosaures, probablement les
créatures les mieux protégées à avoir marché sur la
Terre. Les ankylosaures étaient des herbivores massifs
qui grandissaient jusqu’à 10 mètres de longueur pendant
les périodes de la fin du Jurassique et du Crétacé. Les
plaques arborées par les ankylosaures recouvraient
entièrement le dos, le cou, la tête et protégeaient même
les yeux [...] Ils avaient des ensembles de fibres
structurelles s’étendant parallèlement et
perpendiculairement à la surface, puis, d’autres
ensembles à 45 ° de chacun de ces axes, fournissant une
résistance dans toutes les directions. Les fibres des
gilets pare-balles en Kevlar sont organisées de la même
manière.» (Gosline 2004) .
Où est la
preuve? Donc, la Bible
déclare effectivement que les hommes et les dinosaures
ont vécu ensemble. Cependant, il y a encore beaucoup de
recherches sur les dinosaures et beaucoup d’experts qui
attestent qu’ils sont morts il y a environ 65 millions
d’années. Si les dinosaures ont réellement existé avec
les hommes comme le déclare la Bible, ne devrions-nous
pas voir des preuves de ceci autrement que de simples
témoignages oraux que beaucoup croient n’être que des
exagérations et des mythes? Ne devrions-nous pas nous
attendre à voir quelques faits durs prouvant que les
hommes et les dinosaures ont autrefois vécu ensemble?
Des tissus mous
et des globules rouges. Les preuves que
les hommes et les dinosaures ont cohabité, pas il y a
des millions d’années, mais seulement il y a quelques
milliers d’années, se trouvent juste devant nous, mais,
par crainte, la plupart refusent de les voir. Les
preuves de Job et la description de deux dinosaures sont
des preuves à ne pas rejeter à la légère, et pourtant,
elles restent invisibles pour beaucoup. La découverte de
tissus mous avec des vaisseaux sanguins dans les
ossements de dinosaures devrait être justement de telles
preuves pour que les gens puissent reconsidérer leurs
croyances. Le Dr Schweitzer, qui a fait la découverte, a
même suggéré que, «nous ne pouvons pas vraiment en
connaitre autant sur la manière dont les fossiles sont
conservés comme nous le pensons» (Peake 2005). Le Dr. Carl
Wieland déclare concernant la découverte: «Une
description d’une partie du tissu est qu’il est «souple
et élastique et lorsque qu’il est étiré, il retourne à
sa forme originale». Le Dr Schweitzer … a été cité en
disant que les vaisseaux sanguins étaient flexibles, et
que, dans certains cas, on pouvait en faire sortir le
contenu. En outre, a-t-elle dit, «Les microstructures
qui ressemblent à des cellules sont préservées de
plusieurs manières.» Elle a également signalé dans ses
commentaires qu’une «préservation de cette mesure, où
vous avez toujours cette souplesse et cette
transparence, n’a jamais été signalée dans un dinosaure
auparavant.».
La raison pour
laquelle cette possibilité a longtemps été négligée
semble évidente: La croyance dominante dans «des
millions d’années». Le système dominant de la croyance
des longs âges a aveuglé les chercheurs à cette
possibilité. Il est inconcevable que de telles choses
puissent être conservées pendant «70 millions d’années». Malheureusement,
le paradigme des longs âges est tellement dominant que
les faits seuls ne suffisent pas à le renverser
facilement. Comme philosophe des sciences, Thomas Kuhn a
souligné que, «ce qui arrive généralement quand une
découverte contredit un paradigme, c’est que le
paradigme n’est pas abandonné mais modifié, généralement
en faisant des hypothèses secondaires, pour accommoder
les nouvelles preuves.». C’est exactement
ce qui semble s’être produit dans ce cas. Lorsque
Schweitzer a d’abord trouvé ce qui semblait être des
cellules sanguines dans un spécimen de Tyrannosaure Rex,
elle a dit, «C’était exactement comme regarder à une
tranche d’un ossement moderne. Mais, bien sûr, je ne
pouvais pas y croire. J’ai dit au technicien de
laboratoire: «Les ossements, après tout, ont 65
millions d’années. Comment des cellules sanguines
pourraient-elles survivre aussi longtemps?» Remarquez
que sa première réaction a été de remettre en question
les éléments de preuve, pas le paradigme. (Wieland 2005). Le tissu de ces
dinosaures est un défi incroyable pour le paradigme de
la Terre vieille, mais ça ne prouve toujours pas que les
hommes et les dinosaures ont coexisté, comme la Bible
l’affirme clairement. Toutefois, les preuves que les
hommes et les dinosaures ont vécu ensemble dans le passé
existent et sont disponibles pour examens à tous ceux
qui sont prêts à reconsidérer le paradigme. Considérons
aussi les preuves archéologiques que les hommes et les
dinosaures ont vécu ensemble.
CHAPITRE 13
LA PLANÈTE
MYSTÉRIEUSE DE NOD
Cinq planètes
(astres errants) ont été connus des Grecs antiques et
des Romains. Ils ont baptisé ces "étoiles non-fixes" du
nom de leurs dieux (Mercure, Venus, Mars, Jupiter et
Saturne); Uranus a été trouvé en 1781, Neptune en 1846
et Pluton en 1930. Johannes Kepler (1571-1630) s'aperçu
qu'il devait y avoir une planète supplémentaire entre
Mars et Jupiter. Un peu plus tard, Johann David Titius
(1729-1794) a noté la distance entre chaque planète qui
était deux fois la distance du soleil. Johannes formula
ceci comme "loi" en 1778, menant à une recherche
intensive de la planète "manquante". (voir:
Phaéton,
the lost planet ainsi que
Scars of Mars).
La ceinture
d'astéroïdes entre Mars et Jupiter démontre clairement
qu'une planète s'y trouvait dans le passé mais explosa
d'une façon catastrophique et apocalyptique. La planète
Mars était à cette période un satellite de cette planète
mystérieuse et servait de base à ses habitants pour
envahir la Terre dans le temps de Jéred, père de Hénoc
(Genèse 5:18). Cette planète énigmatique, qui est nommé
par certains Astra, Phaéton et Krypton, est nulle autre
que "NOD" où Caïn, le carbonisé, fut banni (Genèse 4:11-16) avec toute
sa descendance. Selon la mythologie grecque, nous voyons
aussi que cette planète pourrait avoir été nommée
Héphaïstos, le dieu grec du Feu et des Forges, le
Vulcain des Romains, car elle était l'habitation des
brûlés de Dieu, c'est à dire des nègres qui avaient été
bannis de la Terre avec interdiction d'y revenir.
Fils de Zeus et
d' Héra, selon une version, mais aussi d'Héra qui le
conçut seule, sans le concours de son époux, car elle
était jalouse qu'Athéna fût elle-même née de Zeus sans
le sien, Héphaïstos avait un aspect gnomique,
particulièrement hideux, et boitait des deux jambes. On
raconte, à ce propos, que Zeus le jeta du haut de
l'Olympe pour avoir osé prendre parti pour Héra dans une
querelle; il s'abattit sur l'île de Lemnos et en resta
boiteux toute sa vie. On dit aussi qu'Héra, dégoûtée
d'avoir mis au monde un fils aussi laid, le précipita
des cieux dans la mer, où, durant neuf ans, il fut élevé
par Thétis. Il fut l'époux de plusieurs déesses, mais la
plus célèbre demeure Aphrodite, qui le trompe bien
souvent, notamment avec Arès. Hélios rapporta la
nouvelle de cet adultère à Héphaïstos, qui, pour se
venger, surprit les deux amants en flagrant délit et les
emprisonnait dans un filet, les rendit ridicules à tous
les Dieux de l'Olympe.
Dieu du Feu et
même personnification divine du feu, Héphaïstos devint
bien vite le dieu de la Métallurgie et le forgeron
officiel des dieux et des héros. Installé, selon des
traditions tardives, au fond des volcans ou des îles
volcaniques, comme Hiéra, Imbros. Assisté des Cyclopes
et des Cabires, Héphaïstos, avec un art et un génie
consommés et inimitables, forgea ainsi l'armure
d'Achille, le trident de Poséidon, la cuirasse
d'Héraclès, les armes de Pelée, le sceptre et l'égide de
Zeus. Il fabriqua aussi un trône magique, d'où Héra ne
put se relever, car il voulait se venger de sa mère, qui
l'avait abandonné; mais il consentit bientôt à délivrer
la déesse contre la promesse qu'il serait réintégré au
sein de l'assemblée des dieux de l'Olympe.
Les Romains
appelèrent Héphaïstos "Vulcain" et dirent que sa forge
était sous le mont Etna. Il a été identifié par beaucoup
d'érudits comme étant relié au descendant Antédiluvien
de Caïn, Tubal-Caïn (Genèse 4:16-22). Cette association
mythologique nous indique non seulement qu'il existe une
connexion entre le Panthéon des dieux grec et romain et
le Déluge, mais aussi avec une planète mystérieuse où
habita "les fils de Dieu" ou «puissants constructeurs»
et qui a éclaté par le passé. L'Écriture mentionne les
Nephilims (géants) qui, dans une union illicite avec les
femmes des hommes, produisirent une race d'hybrides qui
donna naissance au mythe traditionnel de la chute des
anges. Ces Nephilims ou Disgraciés furent de la
descendance de Caïn et habitèrent la planète Nod du
temps de la guerre apocalyptique entre Caïn et Abel,
entre les fils des ténèbres et les fils de la lumière.
Contrairement à la guerre d'Armageddon (Apocalypse
16:16), guerre spirituelle où tous les ennemis de Dieu
seront vaincus par l'apparition glorieuse de
Jésus-Christ, le début de l'histoire de la race humaine
fut marqué par une guerre catastrophique entre les fils
de la justice et les fils du serpent dans laquelle le
mal vaincu le bien et l'équilibre de notre système
planétaire fut complètement bouleversé.
Explosion de la planète
Nod, par un artiste inconnu.
Lors de
l'explosion de cette planète dans l'antiquité, des
débris ou fragments frappèrent la terre causant
l'extinction soudaine des dinosaures, de ceux qui
n'avaient pas été préservés dans l'arche de Noé, et
occasionnèrent le Déluge. Le physicien Luis Alvarez et
son fils géologue, Walter, montrèrent il y a environ 15
années, l'évidence qu'une couche du rare élément
"iridium" se trouve dans les strates géologique connu
comme le k-t (Crétacé-tertiaire). Cette couche est
enregistrée dans les fossiles des dinosaures. La
croyance générale maintenant est que la terre a été
heurtée à ce moment-là par une énorme météorite qui
frappa la péninsule du Yucatan. Puisqu'une météorite
voyage rarement seule, il est fort possible qu'elle fut
accompagnée de plusieurs autres fragments qui frappèrent
la terre à différents endroits. Le Déluge universel
aurait été ainsi déclenché par cette collision
catastrophique en provenance de l'espace. On sait
d'ailleurs que Dieu utilise souvent les forces de la
nature pour accomplir ses jugements. Ce qui procède
récapitule l'évidence troublante que Mars n'était pas
une planète initiale, mais plutôt la lune d'une planète
maintenant éclatée qui occupait cette orbite. Plusieurs
de ces points sont les conséquences prévues de
l'explosion massive d'une planète tout près.
Particulièrement significatif à cet égard est le fait
que la moitié de Mars est saturée avec des cratères, et
l'autre moitié en est marquée très peu. Lors de cette
explosion, Mars fut projetée hors de son orbite et se
rapprocha de la Terre vers le temps de la construction
de la Tour de Babel, occasionnant le soulèvement des
montagnes et le déchirement de l'écorce terrestre qui
fragmenta le Continent de Pangée qui prit alors la forme
que nous avons de nos jours.
Des neuf
planètes principales existantes aujourd'hui, nous avons
de fortes évidences que Mercure fut une lune échappée de
Venus, Mars une lune échappée de la planète Nod, et
Pluton et sa lune Charon des lunes échappées de Neptune.
Une ceinture d'astéroïdes récemment découverte aux
confins de notre système planétaire laisse supposer
l'existence d'une autre ancienne planète éclatée que
certain nommes Nibiru, la planète X. Si celle-ci a déjà
existée, il est évident qu'elle n'existe plus de nos
jours. Si nous éliminons
ces dernières, alors peut-être le système solaire initial
était composé de 12 planètes disposées dans 6
"jumellent" des paires. Un tel agencement serait
conforme à l'origine de toutes les planètes et lunes
principales par le processus de fission.
Cette planète
énigmatique au-delà de Mars est l'un des mystères les
plus intrigants de l'astronomie moderne. Une chose est
presque certaine, il y avait bel et bien là à un certain
moment une planète en cette orbite entre Mars et
Jupiter. Les points de repères des forces
impressionnantes du désastre ont été lâchés parmi les
étoiles dans le passé. On se demande juste exactement ce
qui s'est produit là dans les cieux et comment lier cela
aux catastrophes et aux convulsions qui assaillirent
apparemment les autres planètes et leurs membres, aussi
bien que la terre elle-même que l'on ne peut considérée
comme une planète puisqu'elle est fixe et stable, et non
«errante» comme les autres corps célestes (voir:
Le Géocentrisme la Terre ne bouge pas).
Des découvertes
récentes laissent supposer l'existence d'une ancienne
civilisation sur Mars. Une image surprenante a été prise
en 1976 par les caméras de la sonde spatiale américaine
Viking, qui révèle la formation de ce qui semble être
quatre immenses Pyramides. En 1989, la sonde Russe
Phobos, prit des photos de Mars qui étonnèrent les
scientistes en révélant la présence de quelque chose
d'étrange à sa surface qui, selon eux, n'a aucune raison
d'être là. Ce fut les scientistes Vincent Di Pietro et
Gregory Molensar qui, étant affilié avec la NASA,
découvrirent dans les photos de la sonde Viking, des
Pyramides sur la surface de Mars. Richard Hoagland,
écrivain scientifique relié au travail de Di Pietro et
de Molensar, analysa les photos de la sonde -numéro
35A72, et fit l'étonnante découverte des ruines d'une
cité qui aurait fait partie d'une ancienne civilisation
sur Mars. Hoagland mentionne un fait important qui
indiquerait la cause probable de la destruction de cette
civilisation. Selon ses calculs, l'axe de la planète
Mars changea il y a quelques milliards d'années. Tout
semble indiquer que Mars fut la lune de "Nod où Caïn
alla habiter après avoir été banni de la Terre" (Genèse
4:14-16), et interdit d'y revenir sous la peine d'un
châtiment éternel (Jude 6). Le bouleversement mentionné
par Hoagland eût donc lieu quelques milliers d'années,
et non "quelques milliards d'années", comme nous allons
voir.
Ruines d'une ancienne
civilisation sur Mars
Cette découverte
de Hoagland est très significative à la lumière des
recherches du scientiste Ralph Stair (Tektites and the
Lost Planet). Celui-ci a découvert l'existence d'une
planète qui se trouva entre Mars et Jupiter, et qui
aurait explosée à un certain moment donné. Après une
analyse soigneuse et scientifique de fragments
météoriques, les Tektites, qui proviendraient des restes
de cette planète perdue; Stair mentionne que les
évidences le portent à penser que cette catastrophe
aurait été provoqué par une civilisation très avancée,
si selon lui, l'homme aurait existé en ce temps fort
reculé. Mais il ne pouvait concevoir la réalité d'une
telle existence antérieure de l'homme, puisqu'il ne
compara pas ses informations avec l'Écriture qui
mentionne une catastrophe de ce genre au temps de Noé.
Toutefois sa théorie de la destruction d'un corps
céleste entre Mars et Jupiter, indiquerait la cause
principale qui engendra la destruction de la
civilisation sur Mars.
Nous savons que
ceci n'est qu'une hypothèse, il ne peut en être
autrement, toutefois les circonstances contenues dans
les récits bibliques et scientifiques s'entendent
mutuellement pour lui donner de la crédibilité. Nous la
présentons seulement parce qu'elle donne une explication
plausible des conflits qui existèrent dès le matin de la
race humaine entre les "fils de Dieu" et les "fils du
serpent", entre la justification par la foi et la
justification par les œuvres.
Beaucoup
d'évidences pointent à ce que la destruction de cette
planète perdue se produisit au temps de Noé, résultant
en une catastrophe cosmique qui s'étendit partout dans
notre système solaire. Elle détruisit tout ce qui avait
signe de vie dans la Création entière (Genèse 6:7,17),
et bouleversa le système écologique des différentes
planètes qui aurait pu être habitable en ce temps. Le
fait que plusieurs corps célestes contiennent de l'eau,
source de toute vie, qui est soit gelée ou mélangée avec
des gaz quelconques; est un indice de ce bouleversement
écologique. Il est même reconnu aujourd'hui par les
scientistes que Mars avait des océans, des rivières, de
la végétation et des microorganismes dans un passé
lointain. Il fut découvert récemment que notre propre
Lune contient de l'eau sous forme de glace; et que
plusieurs autres lunes contiennent non seulement de
l'eau, mais aussi une atmosphère, comme sur Titan, une
des lunes de Saturne.
Certains
scientistes affirment qu'un fragment gigantesque de
cette planète frappa notre Terre, altérant son axe,
produisant le Déluge, détruisant toute forme de vie. La
même chose s'aurait produit sur Mars et sur d'autres
corps célestes. Il n'y a aucun doute que la puissance
d'une telle explosion déséquilibra l'harmonie de notre
système planétaire. Dieu se réservait le châtiment de
Caïn (Genèse 4:15) par la destruction de son monde; tout
comme il nous arrivera bientôt. Chose certaine, l'homme
ne peut échapper au jugement de Dieu où qu'il soit:
«Quand tu aurais élevé ton nid
comme l'aigle, et quand même tu l'auras mis entre les
étoiles, je te jetterai de là par terre, dit l'Éternel»
(Abdias 4). Il en advient toutefois qu'il existe
la possibilité qu'après le Déluge, Nemrod, qui s'était
emparé de la science des anciens «fils des cieux», la
réservait à son groupe d'élites (les Nephilim ou
disgraciés) pour dominer sur le monde, soit retourné sur
la Lune et sur Mars (de là le pourquoi de la
construction de la Tour de Babel selon des anciens
textes). La descendance de ce groupe d'élite de
"disgraciés" s'y trouverait encore de nos jours,
revenant à leur base secrète sur Terre de temps en
temps; ce qui expliquerait pourquoi tant de gens ont vu
des O.V.N.I. de tout genre à travers l'histoire.
Toutefois, les
patriarches de la lignée de Seth gardèrent l'intégrité
de la foi jusqu'à Noé; ce qui permit de défaire le plan
des Caïnites et de préserver la promesse intacte.
L'alliance de ces deux branches de la race humaine fut
une alliance entre "les
générations des cieux et les générations de la Terre"
(Genèse 2:4): la lignée de Caïn étant les enfants
des cieux, c'est à dire des cieux stellaires de l'espace
ténébreux réservé aux astres errants, les fils de la
rébellion; et la lignée de Seth étant les enfants de la
Terre où Dieu est présent spirituellement dans les
enfants de la promesse.
Nous pouvons
très bien concevoir le déroulement des rapports qui
conduisirent à l'union des Caïnites aux Sethites. Le
point de départ fut l'infiltration d'un enseignement
spirituel qui plaisait au cœur charnel de l'homme dans
le but de l'égarer de Dieu. Ceci nécessitait des
rapports diplomatiques qui exercèrent une influence
subtile par des échanges de produits et de technologie.
La science des Caïnites ne manqua pas d'impressionner
les Sethites. Ils furent des maîtres du textile et de
l'agriculture (Genèse 4:20); dans la fabrication
d'instruments de musique et dans l'art de combiner les
sons pour produire des impressions harmonieuses (Genèse
4:21); et dans les procédés de la métallurgie et
l'application des arts martiaux (Genèse 4:22). Mais
l'élément qui exerça le plus d'influences chez les
Sethites, fut le laxisme de la conduite licencieuse des
Cainites (Genèse 4:19) qui propagea le sensualisme, dans
le but d'aveugler l'esprit par les sens. Le livre
d'Énoch ajoute qu'ils enseignèrent aux femmes l'art de
charmer et le pouvoir de l'enchantement, ainsi que les
propriétés des plantes et des racines et l'utilisation
des cosmétiques (Enoch 7:1-6; 8:1-4). Ceci nous indique
qu'ils furent des maîtres en médecine et en
pharmacologie ainsi qu'en psychologie. Considérant le
cœur tortueux des Caïnites, nous avons l'assurance que
le meurtre, la prostitution et l'usage de la drogue;
furent des choses courantes dans cette ancienne
civilisation. A vrai dire, il n'existe presque aucune
différences entre leur société et la nôtre. Il
semblerait d'ailleurs que nous sommes dans une course
effrénée pour les surpasser dans leurs abominations et
leurs perversions. Ainsi nous avons l'assurance que si
Dieu a détruit leur monde, il détruira certainement le
nôtre.
Témoignages
d'une catastrophe d'une incommensurable ampleur, les
débris d'une planète anéantie continuent d'orbiter sans
cesse dans notre système solaire ou plutôt système
planétaire, tels des corps cosmiques d'où s'est retirée
la vie. Là où, aujourd'hui encore, des nuées
d'astéroïdes poursuivent leurs cycles éternels, il dut
se produire, à une époque préhistorique, une tragédie
sur laquelle est tombé le voile d'un mystère apparemment
insondable. Ce n'est d'abord que par déductions logiques
que les astronomes ont pu élaborer une hypothèse
relative à un tel événement cosmique. Les traces
gigantesques de cet événement ne commencèrent en effet à
émerger de la nuit que lorsque la photographie
astronomique apporta de plus en plus de preuves du bien
fondé de la théorie. En feuilletant les pages d'un
ouvrage quelconque d'astronomie, on pourra prendre
connaissance des renseignements suivants: les
astéroïdes, que l'on nomme aussi planétoïdes, sont un
groupe de très petites planètes qui se distinguent par
une masse et un diamètre exceptionnellement réduits.
C'est le cycle qu'elles parcourent autour de notre
soleil (bien que leur orbite soit très irrégulière), qui
justifie leur qualité de planète. Leurs orbites se
situent pour la plupart dans un espace compris entre
l'orbite de Mars, et celui de Jupiter. On connaît
aujourd'hui presque 2 000 de ces astéroïdes dont le
décompte et le recensement a été plus particulièrement
effectué par l'institut Képler de Berlin. Assez tôt, on
supposa qu'il existait des proportions entre les
distances qui séparent le soleil et les différentes
planètes de son système. C'est ainsi que le célèbre
astronome du XVIIème siècle J. Kepler parvint à élaborer
ses trois lois planétaires. En 1766, le Professeur
Titius, de Wittenberg, établit une série à laquelle
l'astronome Bode, principalement, donna son adhésion.
Cette classification des planètes, connue sous le nom de
"Série de Titius-Bode", exige, entre les orbites de Mars
et de Jupiter, l'existence d'une planète qui demeura
cependant invisible dans le ciel nocturne.
Ce n'est qu'en
1801, à Palerme, que Piazzi y découvrit, non pas une
vraie planète aux dimensions normales, mais un petit
corps cosmique, semblable à une planète, dont le
diamètre est estimé à 760 km. On la nomma "Cérès". Au
cours des six années qui suivirent, on découvrit encore
trois autres petites planètes, Palas, Junon et Vesta,
dont les diamètres sont évalués entre deux cents et cinq
cents kilomètres. A cause des dimensions trop réduites
du grand nombre des planétoïdes non encore observés à
cette époque, la prochaine planète naine, Astrée, ne fut
découverte qu'en 1845. Et ce n'est que depuis
l'utilisation de la photographie astronomique que
surgirent du fond du firmament ces nuées d'astéroïdes
dont le recensement total peut être aujourd'hui
considéré comme à peu près terminé. A l'exception des
quatre relativement gros planétoïdes qui ont été
découverts en premier, il s'agit en général de corps
cosmiques de très petites dimensions dont le diamètre
varie, en plus ou en moins, autour de dix kilomètres.
Leur orbite est extrêmement irrégulière. Par exemple,
Eros peut se rapprocher de notre Terre à moins de 600
000 km (moins du double de la distance qui sépare la
Terre de la Lune) tandis qu'Hidalgo poursuit sa course
par moment loin au-delà de l'orbite de Jupiter. De même,
l'angle d'inclinaison des astéroïdes sur l'écliptique
est le plus souvent beaucoup plus important que celui
des autres grandes planètes. On estime que la masse
totale de tous ces mondes en miniature atteint à peine
la millième partie de la masse terrestre.
Bien que
l'opinion scientifique contemporaine se soit arrêtée à
cette estimation, due à l'état actuel de l'observation,
cela ne signifie point que, à l'origine, la masse totale
de tous ces astéroïdes n'ait pas été beaucoup plus
élevée. Car le plus grand nombre de tous ces débris
errants a dû être capté depuis longtemps par le soleil
ou d'autres planètes. Il est possible que les deux
petites lunes de la planète Mars (Deimos et Phébus), de
même que les corps cosmiques particulièrement petits que
sont les satellites de Jupiter, de Saturne et d'Uranus
soient constitués de tels débris cosmiques, captés par
le champ gravitationnel de ces planètes. Quant à
l'opinion des savants relativement à l'origine de ces
astéroïdes, plusieurs hypothèses sont avancées: Les uns
pensent qu'ils sont constitués par des masses de
matériaux abandonnés par d'anciennes comètes lors de
leur passage dans notre système solaire; d'autres qu'ils
proviennent d'un anneau nébulaire qui devait autrefois
entourer le soleil; d'autres enfin, - en particulier
Olbers qui, dès 1830, émit le premier cette hypothèse -
qu'ils sont les débris d'une planète qui aurait
explosé jadis pour des raisons inconnues. Telle est
la raison pour laquelle cette hypothétique planète reçut
depuis le nom de "planète d'Olbers" qui, selon la Bible,
serait le monde de Nod où Caïn et sa descendance furent
exilés. L'astronomie contemporaine accorde néanmoins à
cette dernière hypothèse la plus grande probabilité.
Mais l'éloignement d'un tel événement dans l'espace et
dans le temps le soustrait évidemment à toute tentative
de démonstration matérielle.
Il n'en est que
plus remarquable que nous ayons pu obtenir, en
provenance d'une tout autre source que l'observation de
la nature matérielle, quelques informations relatives à
cette ancienne catastrophe du monde cosmique,
catastrophe qui autrement se soustrairait à toute
reconstitution. Ce thème est apparu tout d'abord à
plusieurs reprises dans l'œuvre d'un autrichien nommé
Jacob Lorber qui, vers le milieu du siècle dernier,
reçut des messages relatifs à de nombreux mystères de la
création. Dans son œuvre qui comprend dix volumes, on
trouve à plusieurs reprises des indications au sujet
d'une ancienne grande planète de notre système solaire.
Cette planète, à la suite des menées d'une humanité
techniquement très évoluée, mais devenue moralement
foncièrement mauvaise, fut la proie de la folie
destructrice de l'humanité qui l'habitait. Il est en
l'occurrence d'un grand intérêt de confronter les
indications de Lorber relatives à la constitution de
cette planète, et les constatations de l'astronomie au
sujet des astéroïdes actuellement connus. Lorber écrit
entre autre ce qui suit: "Au début de la sixième
période terrestre, cette planète, plus tard anéantie,
orbitait, entourée de ses quatre satellites, entre Mars
et Jupiter. Au point de vue dimensions, elle était
proche de Jupiter, mais elle possédait cependant une
atmosphère plus haute, de même qu'une inclinaison de ses
pôles plus accentuée, ce qui lui conférait une orbite
plus oblique autour du soleil. Lorsqu'intervint sa
destruction, son explosion divisa l'ensemble de la
planète en de nombreux morceaux plus ou moins
volumineux. Seuls ses quatre satellites demeurèrent
entiers [Ce sont les 4 plus gros astéroïdes encore
aujourd'hui observables. (Note de M. Kahir)]. Mais, du
fait qu'il avaient perdu leur centre gravitationnel,
leur mouvement sombra dans le désordre, et ils
s'éloignèrent de plus en plus les uns des autres parce
que, à la suite de l'explosion, ils subirent une forte
poussée due à la déflagration. Les débris de la planète
centrale se dispersèrent dans le vaste espace compris
entre Mars et Jupiter. Un grand nombre de plus petits
débris s'éloignèrent encore davantage. Quelques uns
tombèrent sur Jupiter, d'autres sur Mars, quelques-uns
même sur la Terre, la Lune, Mercure, Vénus et le Soleil.
Sur les débris, il n'y a plus de vie organique,
seulement l'érosion et une lente désintégration."
Lorsque Lorber
écrivit ces lignes, aux environs de 1850, à l'exception
des quatre grands astéroïdes découverts entre 1801 et
1807 et de quelques autres planétoïdes repérés en 1845,
il n'existait pas encore la moindre trace des très
nombreux débris cosmiques qui par la suite étonnèrent
tant les astronomes. Le même cas se présenta pour la
planète Neptune, dont la dimension, la constitution,
l'éloignement, le temps de révolution, etc., sont
minutieusement décrits dans l'œuvre de Lorber intitulée
"Le soleil naturel" œuvre dont la parution prouvée date
de 1842, alors que cette même planète fut aperçue pour
la première fois à Berlin en 1846 par l'astronome Galle.
Celui-ci la trouva d'ailleurs presque exactement au
point annoncé par les calculs de Leverrier, et le jour
même où Leverrier publiait son ouvrage, c'est-à-dire
quatre ans après la parution du livre de Lorber. Voilà
de bien singulières "coïncidences" !
Le lecteur
intéressé par ce qu'écrivit Lorber au sujet de
l'humanité qui habita la planète anéantie, et au
sujet des raisons de son explosion, pourra en prendre
connaissance dans l'ouvrage intitulé "Vision Spirituelle
du Cosmos" ["Der Kosmos in geistiger Schau". Ouvrage non
traduit en français]. Une image complémentaire de cette
description cosmique fut reçue au début de ce siècle par
Léopold Engel qui vivait alors à Berlin. A bien des
égards, Engel fut un esprit très proche de Lorber. Son
livre intitulé "Mallona" - le présent ouvrage - fut
écrit d'une façon semblable à celle de Lorber, mais
néanmoins quelque peu différente. Dans son avant-propos,
l'auteur donne toutes les indications sur la manière
dont son livre fut écrit. L. Engel rassembla en un tout
chronologiquement ordonné la longue suite de clichés qui
se déroulèrent devant l'œil spirituel, comme un film
vivant. C'est ainsi que ce livre donne une parfaite
image rétrospective d'un événement éloigné dans
l'espace, l'image d'une catastrophe cosmique qui se
déroula à une époque perdue dans la nuit des temps:
l'anéantissement d'une planète par le genre humain qui
l'habitait et à qui elle devait servir de séjour jusqu'à
ce que les hommes aient parachevé leur évolution
spirituelle (comme contrefaçon de celle des «fils de
Dieu» sur la Terre). Un des mystères de la
création fut ainsi dévoilé aussi bien à Lorber qu'à
Engel. Le rôle que devait jouer cette ancienne planète
est aujourd'hui dévolu à notre Terre où fut transplantée
une partie des esprits humains qui habitèrent la planète
explosée. Une fois de plus, l'occasion leur est offerte
d'atteindre le but devant lequel échoua jadis l'humanité
de Mallona qui était nulle autre que celle de Nod.
La planète
détruite continue cependant de parler aujourd'hui encore
un langage bouleversant, dans le firmament accessible à
nos regards - il suffit de vouloir comprendre ce langage
! Ce champ de ruines dans notre voisinage cosmique
n'est-il pas un grave avertissement aux habitants de la
planète Terre ? C'est pourquoi les clichés spirituels
qui vont suivre devraient inciter l'humanité
contemporaine à connaître et à respecter l'inébranlable
ordre naturel, afin de ne pas sombrer par leur propre
faute dans le même désastre que les citoyens du monde de
Mallona, qui est nul autre que le monde de Nod, que la tyrannie et l'avidité
conduisirent à leur perte avec leur séjour cosmique. Ce
livre, "Mallona", doit être considéré comme un grave, et
sans doute comme un dernier avertissement à notre
humanité parvenue à un tournant cosmique. Sans doute ces
lignes n'annoncent-elles pas un anéantissement du monde
d'une façon naturelle, à l'encontre de ce que prédisent
maints faux prophètes d'aujourd'hui. Cependant, même la
plus vive imagination est incapable de se représenter
les conséquences que sont capables d'avoir pour
l'humanité des catastrophes qui n'auront que des
dimensions continentales. Il importe de se préparer
intérieurement et matériellement à de tels événements.
Car tous les prophètes authentiques, c'est-à-dire ceux
qui ont puisé à des sources véritablement spirituelles
depuis l'antiquité jusqu'à nos jours, se sont accordés à
prévoir une évolution de la culture humaine jusqu'à un
tournant cosmique qui décidera de la pérennité de
l'humanité. Incontestablement, l'aspect diabolique de
notre époque technocratique a été prévu, époque où
l'usage pernicieux de l'énergie nucléaire permet à
présent de voir se préciser dans un proche avenir la
réalisation de semblables prévisions.
Il se trouvera
certainement plus d'un lecteur qui branlera la tète
devant ce que de telles idées peuvent présenter
d'étrange; plus d'un qui cherchera à prouver à l'aide
d'objections astronomiques, physiques, archéologiques,
et sans doute même théologiques, que le récit de Mallona
ou Nod n'est pas digne de foi et qui cherchera
même à réfuter l'existence des phénomènes
supra-sensoriels. Que chacun prenne à l'égard de ces
faits la position que lui permet sa capacité de
compréhension.
Malgré de
gigantesques télescopes, malgré l'analyse spectrale et
la photographie céleste, jamais ces instruments
matériels n'ont permis de jeter un regard sur l'essence
profonde de l'univers cosmique. Et ce ne sera pas
davantage possible dans l'avenir parce que ce qu'il y a
d'essentiel dans le Macrocosme repose, telle une
reproduction, dans l'être intime du Microcosme,
c'est-à-dire dans l'esprit humain. "Tout ce qui passe
n'est que symbole !" disait Goethe. Et c'est ainsi que
le sens profond du drame de la fin d'une planète est,
certes, une réalité, mais n'est, simultanément, que le
reflet de la Vérité éternelle qui agit derrière elle...
Aujourd'hui, l'homme de notre Terre se trouve également
sous le signe de l'atome. Il est à nouveau placé à une
croisée des chemins où son choix pourrait le conduire -
non seulement lui mais son séjour terrestre, notre mère
la Terre - à une destinée définitive. Levons donc un
regard lucide vers ces insistants signes célestes de
notre domaine planétaire, vers ces nuées d'astéroïdes,
signes visibles du caractère périssable du monde
cosmique, œuvres issues de mains humaines qui furent
maudites. Ils constituent un avertissement et une
exhortation à nos contemporains responsables de leurs
actes.
Graves et
solennelles, les planètes poursuivent leur course dans
l'Harmonie des Sphères. Seul, le plus grand sujet
d'étonnement de la création, l'Homme, est capable de le
troubler par son prétendue libre arbitre, en y
introduisant la dysharmonie. Cependant, la Volonté de
Dieu est inscrite dans l'ordre cosmique, et Son Amour
répare à nouveau ce que l'homme a dévasté.
Mais la planète
de Nod et celle de Mars ne sont pas les seuls avec leurs
mystères. Sur notre propre Lune des ruines des cités
lunaires s’étendent sur plusieurs kilomètres. D’immenses
dômes aux fondations massives, des tunnels et autres
constructions poussent les scientifiques à réviser leurs
opinions sur les origines de la Lune et les paramètres
de sa révolution orbitale. Ces structures lunaires, dont
certaines sont dans un état de délabrement avancé,
possèdent une organisation et une géométrie si complexes
qu’elles ne peuvent être assimilées à des formations
géologiques naturelles. Il existe par exemple sur le
bord supérieur de Rima Hadley, non loin du site
d’atterrissage d’Apollo 15, une construction entourée
d’une haute muraille en forme de D. Le Centre de Vol
Spatial Goddard et l’Institut de Planétologie de
Houston, qui étudient ces artéfacts, les ont répertoriés
sur 44 régions. De mystérieuses excavations en forme de
terrasse ont été observées près du cratère Tiho (sic;
Tycho ?). Il est improbable que ces excavations
concentriques hexahèdriques, ainsi que l’entrée du
tunnel adjacente à la terrasse résultent de processus
géologiques naturels. En fait, elles ressembleraient
assez à des entrées de galeries de mines. Près de
Copernic, un dôme transparent s’élève au bord du
cratère, illuminé de l’intérieur par une étrange lueur
blanc-bleue. Au nord de la région de l’Usine, on observe
un objet tout-à-fait inhabituel, même au regard des
critères lunaires: un disque de 50 m de diamètre posé
sur une embase carrée entourée de murs. On peut aussi
voir sur l’image, près du losange, une ouverture
circulaire dans le sol, qui fait penser à l’entrée d’un
souterrain. Entre l’Usine et le cratère Copernic, il y a
une sorte d’esplanade rectangulaire de 400 m de long sur
300 de large. D’anciennes structures lunaires en partie
en ruines intéressent particulièrement les chercheurs.
Les photos révèlent des constructions carrées et
rectangulaires d’une surprenante régularité géométrique
et qui ressemblent à nos propres cités terrestres vues
d’une altitude de 5 à 8 km. Un spécialiste du contrôle
de mission fit ce commentaire: – Nos gars ont observé
sur la Lune des cités en ruines, des pyramides
transparentes, des dômes, et Dieu sait quoi d’autre...
Devant les images de ces cités et autres objets lunaires
étranges, l’opinion des géologues et scientifiques est
unanime: ces objets ne peuvent être naturels. «Nous
sommes forcés d’admettre, disent-ils, qu’ils sont
artificiels, en particulier les dômes et les pyramides».
Nous devons nous rendre à cette imprévisible évidence:
nous avons là sous les yeux, à notre porte, les
manifestations d’une intelligence étrangère. Nous n’y
étions pas psychologiquement préparés et, même à
présent, peu de gens croient à leur réalité.
Ruines d'une ancienne
civilisation sur notre Lune.
Une mission
mystérieuse, Apollo 20, aurait décollée de la base
militaire de Vandenberg, cote ouest des USA et serait
allée sur la Lune le 16 août 1976. Destination Iszak D,
au sud-ouest du cratère Delporte, sur la face caché de
de la lune. C’est une mission mixte
soviétique-américaine. La mission emportait trois
astronautes: William Rutledge CDR, des anciens
laboratoires Bell, Leona Snyder CSP, des anciens
laboratoires Bell,et Alexei Leonov, cosmonaute
soviétique, commandant de bord, ancien de la mission
"Apollo-Soyouz" un an plus tôt. Rutledge a dit que la
mission Apollo 14 est passé au dessus de la région
polaire au sud de la Lune, et a fait de nombreuses
observations de villes, de gratte-ciels et de vaisseaux
abandonnés. La mission Apollo 20 s’est posée près du
cratère de Delporte et sa mission était d’explorer le
vaisseau mère en forme de cigare qui a été abandonné
pour des millénaires. La mission Apollo 20 a
survolé un vaisseau d'origine inconnu mesurant 3370m de
long et 500m de hauteur posé au fond du cratère.
Vaisseau spatial
gigantesque découvert sur la Lune avec son équipage à
bord.
Une fois à
l’intérieur, les astronautes ont découvert deux corps
extraterrestres. Le mâle était mort mais préservé donc
ils ont récupéré la femelle, surnommée Mona Lisa. Elle a
un corps humanoïdes, elle possède 6 doigts et a des
caractéristiques similaires aux nôtres, et elle n’a pas
de narines. Le fait qu'elle a six doigts établit un
rapprochement étroit avec les géants du temps du roi
David: «Il y eut encore une autre
guerre à Gath, où il se trouva un homme d'une taille
extraordinaire, qui avait six doigts à chaque main, et
six orteils à chaque pied, en tout vingt et quatre,
lequel était aussi de la race de Rapha.» (2 Samuel
21:20; voir aussi 1 Chronique 20:6). La race des
Rephaïm (Genèse 14:5) était une race de géants qui
étaient impliqués dans des guerres dans la terre promise
au cours de l’époque d’Abraham. Se pourrait-il que la
Moona Lisa était de cette race car tout semble
l'indiquer? Si oui, cela voudrait dire que les Rephaïm,
du moins certains d'entre eux, les initiés, possédaient
la science des descendants de Caïn d'avant le Déluge.
Considérant que Nemrod aurait dérobé des documents de
cette science qui se trouvaient dans l'arche de Noé et
qu'il était retourné sur Mars avec ses élites, cela est
fort probable. Cela voudrait dire aussi que la Moona
Lisa n'est pas si vieille qu'on voudrait nous le faire
croire, chose certaine elle ne peut dater plus que 10
000 ans.
Rutledge a
décrit qu’elle était dans un état d’animation suspendue,
ni morte ni vivante. Elle était attachée au tableau de
bord du copilote dans le vaisseau, avec plusieurs tubes
insérés dans son corps et elle a été retirée d’une
substance similaire à la cire. Elle a été ramenée sur
Terre et il soupçonne qu’elle a été ranimée et qu’elle
est gardée dans un endroit secret en Afrique jusqu’à ce jour. Le
mâle a aussi été ramené sur Terre et une autopsie a été
effectuée sur lui. Les astronautes
ont récupéré la technologie qu’ils pouvaient et sont
rentrés à la maison.
La Moona Lisa pilote de
l'astronef découvert sur la Lune.
On nous dit que
cette fameuse mission Apollo XX n’a bien sur
officiellement jamais existée et que tout n'est qu'un
canular, puisque la dernière à être allée sur la Lune
est Apollo XVII, et pourtant… Au court de la
mission Apollo XIV et pendant l'exploration de la Lune,
le pilote du module de commande resté en orbite est
affecté aux expériences suivantes: photographies en
haute résolution de futurs sites d'atterrissage,
photographie de phénomènes astronomiques…etc. Au court de la
mission Apollo XV, l’astronaute Worden résté dans le
vaisseau en orbite s’est occupé des observations de la
lune. La plupart de ses observations concernaient la
face cachée, qui n’avait pas vraiment été observée en
détail sois disant. Les clichés panoramiques
permettaient une résolution spatiale d’un mètre à la
surface. Il y eut 1 529 clichés de ce type, occupant 2
km de film, soit 25 kg. Et alors… ?
Et alors, on
constate que ces photos et cette mission d’observation
en détail de la face cachée de la Lune, est un moment
décisif pour la suite, car c’est à ce moment la que la
NASA découvre une épave d’un gigantesque vaisseau échoué
au bord d’un cratère, sur la face cachée, et elle
découvre également un autre vaisseau plus petit et de
forme triangulaire, lui aussi échoué et abandonné non
loin du premier. Divers clichés
de la mission Apollo 15, montrent une forme allongé
énorme et dépassant d’un cratère, qui établissent
clairement que c’est un vaisseau voir ci-dessous.
Base lunaire et Vaisseau-AS15-2.JPG
Grand format ici :
http://www.lpi.usra.edu/resources/apollo/images/print/AS15/M/1333.jpg
Si l’on reconnaît que ces clichés sont réels, et ils
le sont, on ne peut donc nier le fait que la NASA ait
envoyé une ou des missions pour explorer ces vaisseaux.
En effet on imagine pas une seconde, qu’ayant découvert
un tel vaisseau ( 4 kms de long ) la NASA passe
tranquillement à autre chose, ou se contente de
continuer le programme Apollo sans avoir la curiosité
d’y aller jeter un œil. On sait que les Russes étaient eux aussi au courant
de cette épave sur la face cachée lunaire, Luna 3
réalise les premières photographies de la face cachée de
la Lune en 1959. Et grâce à leur sonde Zond 5 qui fut le
premier vaisseau spatial à contourner la Lune et à
revenir sur Terre, en septembre 1968. Il y eu en tout 45
sondes spatiales Russes avec pour mission la Lune, et 15
de ces missions ont atteint leurs objectifs. Même si ils étaient en compétition pour la course à
la Lune, on peut imaginer que les Russes ont prévenus
les Américains, qu’ils avaient eux aussi connaissance de
cette gigantesque épave lunaire, et que sous la menace
de révélations ou monde, ils ont donc décidé à ce moment
la de faire une ou des missions communes secrètes ! Et c’est d’ailleurs ce qui fut fait, avec la mission
Apollo 20. Comme toujours c’est à vous de juger de la
véracité de cette histoire étrange, nous faisons qu'en
rapporter les faits puisqu'ils concordent avec plusieurs
éléments bibliques.
CHAPITRE 14
L'ARCHE DE NOÉ ET LE DÉLUGE
L'Arche de Noé a toujours été longtemps le sujet de
blagues et de railleries de la part de ceux qui
rejettent la Bible. Les détracteurs de la Bible nous
diront avec assurance: "Tous savent que dans le monde
ancien personne ne pouvait faire un navire d'une telle
taille. Ce n'est que depuis que l'on a développé la
conception de navires en acier, depuis un peu plus de
cent ans, que la construction de navires de 130m et plus
est devenu possible sur le plan technique".
Mais Dieu se moque des détracteurs qui n'ont pas plus
d'intelligence qu'une coquerelle. La connaissance
du déluge est presque universelle, même si séparément du
récit biblique du Livre de Genèse. Mais il semble
que si nous devons conclure que le déluge de Genèse a
touché toute l’humanité, sinon pas toute la terre, à
cause de certaines indications dans le récit de Genèse
et parce que dans tous les continents et parmi tous les
peuples de la terre, des récits ont été découverts. Tous
ces récits racontent un déluge destructif arrivant tôt
dans leurs histoires tribales. Dans chaque cas, un ou
plusieurs individus ont été sauvés et chargés de la
repopulation de la terre. Jusqu'à présent, des
anthropologistes ont recueillit entre 250 et 300
histoires de déluge comme celle-la.
Chez les Grecs et les Romains, il existe également
une tradition d'un Déluge. Dans cette tradition, Noé
prend le nom de Deucalion. Comme Noé, Deucalion est un
homme juste au milieu d'une génération criminelle.
L'œuvre des métamorphoses, rédigé par le poète romain
Ovide (Publius Ovidius Naso), décrit les crimes des
antédiluviens (mais on ne se prononce pas sur la durée
de leur vie), ce qui est suivi du jugement de Zeus.
Survient alors le Déluge, qu'Ovide décrit sous ces
termes (1 av. J.-C./1806 : 291-329, livre I): «Déjà la terre ne se distinguait plus de l'océan:
tout était mer, et la mer n'avait point de rivages. L'un
cherche un asile sur un roc escarpé, l'autre se jette
dans un esquif, et promène la rame où naguère il avait
conduit la charrue: celui-ci navigue sur les moissons,
ou sur des toits submergés; celui-là trouve des poissons
sur le faîte des ormeaux; un autre jette l'ancre qui
s'arrête dans une prairie. Les barques flottent sur les
coteaux qui portaient la vigne: le phoque pesant se
repose sur les monts où paissait la chèvre légère. Les
Néréides s'étonnent de voir, sous les ondes, des bois,
des villes et des palais. Les dauphins habitent les
forêts, ébranlent le tronc des chênes, et bondissent sur
leurs cimes. Le loup, négligeant sa proie, nage au
milieu des brebis; le lion farouche et le tigre flottent
sur l'onde: la force du sanglier, égale à la foudre, ne
lui est d'aucun secours; les jambes agiles du cerf lui
deviennent inutiles: l'oiseau errant cherche en vain la
terre pour s'y reposer; ses ailes fatiguées ne peuvent
plus le soutenir, il tombe dans les flots. L'immense
débordement des mers couvrait les plus hautes montagnes: alors, pour la première fois, les vagues amoncelées en
battaient le sommet. La plus grande partie du genre
humain avait péri dans l'onde, et la faim lente et
cruelle dévora ceux que l'onde avait épargnés. (...) Là
le mont Parnasse élève ses deux cimes jusqu'aux astres,
et les cache dans le sein des nuages. C'est sur son
double sommet, seul endroit de la terre respecté par les
eaux, que s'arrêta la frêle barque qui portait Deucalion
et Pyrrha son épouse. Ils adorèrent d'abord les Nymphes Coryciennes, les autres dieux du Parnasse, et Thémis qui
révèle l'avenir, et qui rendait alors des oracles en ces
lieux. Nul homme ne fut meilleur que Deucalion; nul plus
juste que lui. Aucune femme n'égalait Pyrrha dans son
respect pour les dieux. Lorsque le fils de Saturne a vu
le monde changé en une vaste mer, et que de tant de
milliers d'êtres qui l'habitaient il ne reste plus qu'un
homme et qu'une femme, couple innocent et pieux, il
sépare les nuages; il ordonne à l'Aquilon de les
dissiper; et bientôt il découvre la terre au ciel et le
ciel à la terre.».
L'histoire de l'arche de Noé, d'après les chapitres 6 à
9 du livre de la Genèse, commence lorsque Dieu observe
la méchanceté et la perversité des hommes, et décide de
faire tomber un déluge sur la Terre pour y détruire
toute vie «depuis l'homme, jusqu'aux bestiaux, aux
bestioles et aux oiseaux du ciel». Nous vous en
présentons ici un cours résumé selon les traductions
classiques des textes. Dans ce
contexte, la figure de Noé peut être particulièrement
inspirante. En son temps, Noé fut témoin d’une crise
extrêmement grave. Dieu voulut tirer un trait sur le
monde car l’injustice y était généralisée. De ses yeux,
Noé a vu disparaître tout ce qu’il y avait de vivant
autour de lui. C’est aussi toutes les institutions de
son peuple qui ont été englouties par le déluge. Son
monde s’effondrait. Ce qu’il avait connu était
littéralement englouti dans la mort.
Noé, en hébreu
ou «Nôach» signifie «repos, tranquillité» est le fils de Lamech
(le considérable, l'autorité redoutable) et petit-fils de
Methuselah (le prolongement du rejeton, c'est à dire la
prolongation de la promesse du Messie). Dans la mythologie hébraïque, il est compté
parmi les dix patriarches antédiluviens, dont il clôt la
série, quoiqu'il ait vécu encore trois siècles et demi
après le Déluge. Lorsque Lamech lui donna le nom de Noé,
il dit, en jouant sur ce mot, qui signifie repos:
«Celui-ci nous
soulagera dans nos labeurs et les travaux de nos mains
sur cette terre que Dieu a maudite» (Genèse 5:29).
Non qu'il le mérita, mais il reçu la grâce d'être seul, avec sa famille,
d'être sauvé du déluge
universel. L'Admirable Esprit des vivants lui annonça ce désastre et
lui commanda de bâtir une arche (arca), espèce de grand
bateau en forme de coffre, qui pût lui servir de
retraite pendant l'inondation, et de s'y enfermer avec
sa, femme, ses trois fils, Sem, Cham et Japhet, ses
trois brus,
et plusieurs couples de chaque espèce d'animaux.
Au temps de Noé
une corruption inouïe régnait sur la terre, comme nous
avons vu. La
descendance de Caïn, les ébonites ou race noire, et celle de Seth,
les ivoiriens ou race blanche, s'étaient
rapprochées. Les Fils de Dieu, c'est-à-dire les enfants
de Seth, s'étaient unis en mariage aux filles des
Caïnites: dès lors les deux cités, celle du diable et
celle de Dieu, se trouvèrent confondues, selon la pensée
de saint Augustin (De civit. Dei, XV, 20, n.1). Le fruit
de ces unions fut une lignée d'hommes violents, impies,
livrés aux plus brutales passions, et dont les désordres
poussèrent enfin à bout la patience divine. Le texte
biblique dit que l'Admirable Esprit des vivants, irrité contre tant de
crimes, se repentit d'avoir fait l'homme et se décida à
l'exterminer, en le noyant dans un déluge universel (Genèse
6:17), et non seulement l'homme, mais tous les
animaux, qui peuplaient la terre et les airs. (Genèse
6:5-7). Cependant, toujours miséricordieux, il ne voulut
pas perdre l'humanité sans retour en l'anéantissant tout
entière; au milieu de la corruption générale, il avait
distingué et choisi un homme, qu'il préserva par sa
grâce du déluge de l'iniquité avant de le sauver du
déluge des eaux (Bossuet, Disc. sur l'histoire
universelle, Paris, 1828). Celui qui devait
être ainsi épargné et devenir en conséquence le germe
d'un monde nouveau fut Noé «homme juste et parfait»,
dont la vertu était encore relevée par le contraste des
vices de ses contemporains et qui marcha toujours «avec
Dieu» (Genèse 6:9). Cette dernière louange n'est
donnée par la Bible qu'à un autre saint patriarche,
Hénoch (Genèse 5:22). L'Admirable Esprit des vivants fit connaître à Noé son
dessein de châtier les coupables et lui ordonna de
construire une arche dont il traça Lui-même le plan et
indiqua la matière et les dimensions; elle devait être,
durant l'inondation, un lieu de refuge et de séjour pour
lui, pour sa famille et pour les animaux qui seraient
épargnés.
Dû à certaines
positions insensées par rapport à l'arche, il importe de
mentionner qu'elle est une construction littérale
gigantesque et non un concept purement spirituel, ni un
vaisseau spatial, ni une planète ou lune quelconque.
Dieu Lui-même en dressa le plan et le donna à Noé par
révélation pour la construction d'un navire terrestre
pour sauver certains de la race humaine terrestre, tous
les autres sur la terre autant que ceux qui habitèrent
dans l'espace planétaire, tous ceux qui avaient le
souffle de vie dans la Création périrent, dû à l'étendue
universel de la catastrophe occasionnée par la
destruction de la planète Nod dont un fragment énorme
frappa la terre et détruisit le Continent de Pangée.
Faut-il le mentionner que la Création n'implique pas
seulement la terre. Depuis il ne reste plus aucunes
traces de l'ancienne civilisation de la race adamique
initiale, sauf des ruines.
Noé devait avoir
à ce moment quatre cent quatre-vingts ans, si, comme
l'on calculé les commentateurs de la Bible, Dieu lui
donna l'ordre de construire l'arche au moment même où,
en décrétant le châtiment, il déclarait qu'il accordait
aux coupables un répit de cent vingt ans avant
l'exécution de la sentence. Or, Noé avait six cents ans
«lorsque les eaux du déluge inondèrent la terre» (Genèse
7:6). Entre ces deux dates se place la naissance de
ses trois fils Sem, Cham et Japhet; il avait cinq cents
ans à la naissance de l'aîné, Sem (Genèse 5:31).
Cette
communication divine fournit à Noé l'occasion de montrer
cette foi louée par l'apôtre Paul (Hébreux 11:7):
«Par la foi, Noé, divinement
averti des choses qu'on ne voyait point encore, fut
rempli de crainte, et construisit une arche, pour le
salut de sa famille; par elle il condamna le monde, et
devint héritier de la justice qui est selon la foi.». Plein de
confiance «dans la révélation divine touchant des choses
qu'il ne voyait pas encore», il se mit aussitôt à l'œuvre
et commença de construire l'arche. Devenu par la volonté
de Dieu «le prédicateur de la justice» (2
Pierre 2:5), il fit connaître aux hommes la sentence portée
contre eux; mais ils restèrent «incrédules» à ses
paroles, aussi bien qu'insensibles à l'autre sorte de
prédication muette qu'il leur adressait en préparant
sous leurs yeux l'instrument du salut de sa famille. Ces
hommes, esclaves de leurs passions, rendirent
«vaine
l'attente de la patience divine tout le temps que dura
la construction de l'arche» (1 Pierre 3:20);
ils continuèrent «à boire, à manger», à se livrer à
leurs affaires et à leurs plaisirs (Matthieu 24:38;
Luc 17:26), et la foi de Noé, si vive et si
constante, ne servit qu'à «condamner un monde» pervers
et obstiné dans son incrédulité (Hébreux 11:7). Lorsque le terme
fixé fut arrivé, Noé avait achevé son œuvre. Dieu lui
ordonna alors d'entrer dans l'arche avec sa femme, ses
trois fils et leurs femmes, en tout huit personnes (1
Pierre 3:20), et d'y faire entrer aussi les animaux,
conformément aux prescriptions qu'il lui avait déjà
données. D'après les v.1 et 4 de Genèse 7, Noé reçut
l'ordre d'entrer dans l'arche sept jours avant le
déluge, et selon les v.10 et 11, il y entra le jour
même ou les cataractes du ciel s'ouvrirent pour inonder
la terre. Noé et sa
famille entrèrent en effet dans l'Arche une semaine
avant le déluge (Genèse 7:1,4), mais non pour s'y
enfermer définitivement, ce qu'ils ne firent que sept
jours plus tard (Genèse 7:10,13), lorsque le vaisseau
eut reçu tous ses habitants. Dans l'intervalle, Noé et
les siens durent continuer à s'occuper des derniers
préparatifs, compléter peut-être les approvisionnements
pour lui et pour les animaux (Genèse 6:21), et recevoir
ces animaux à mesure qu'ils arrivaient, les introduire
dans l'arche et les installer à la place qui convenait à
chacun.
Deux questions
entre bien d'autres ont exercé ici la sagacité des
anciens interprètes. Ils se sont demandé d'abord comment
les animaux les plus féroces vinrent à Noé, sans aucun
danger pour lui et sans lui causer la moindre crainte.
La Bible ne dit rien sur ce point et les commentateurs
en ont été réduits à des conjectures. Il en est de même
pour l'autre question: Comment tous les animaux,
appelés des pays les plus lointains et les plus divers,
sont-ils venus seulement selon un nombre déterminé et
sont-ils arrivés en même temps et au même endroit? Les
uns ont invoqué l'intervention des anges, les autres ont
recouru à un instinct analogue à celui qui pousse
certaines espèces à émigrer vers d'autres climats.
Pourtant la solution est simple, il s'agit de la
souveraineté absolue de Dieu sur toutes choses. L'Esprit
de Dieu dirigeait les animaux qu'il a Lui-même créé, et
Noé étant plein de l'Esprit de sa Sainte Présence
détenait l'autorité sur les animaux et n'avait rien à
craindre d'eux. Ils se soumettaient à lui comme ils se
soumettent à leur Créateur.
Lorsque
tous les animaux furent réunis dans l'arche et au moment
où les eaux du ciel allaient commencer de tomber pour
engloutir le monde condamné par la justice divine,
l'Admirable Esprit des vivants donna à Noé une marque de sa bonté.
Moïse, l'auteur du
texte biblique l'exprime par ces simples paroles: «Et le Seigneur
l'enferma par dehors», ou selon l'Hébreu «Il ferma derrière lui, ou
pour lui la porte de l'arche», littéralement:
«L’ADMIRABLE ferma l'arche sur
lui» (Genèse 7:16). Par là, le Seigneur
voulait affermir la foi de Noé et lui inspirer une absolue
confiance et un entier abandon à Dieu. Enfermé dans ce
vaisseau sans voiles, sans gouvernail, sans aucun moyen
de se diriger, il ignorait sur quelles terres il
aborderait pour y déposer les germes d'un monde nouveau
conservé dans l'arche. L'Admirable Esprit des
vivants, qui lui
avait révélé si longtemps à l'avance l'époque du Déluge,
lui en laissait maintenant ignorer la durée. Aussi
voyons-nous le patriarche chercher à savoir où en était
l'inondations lorsque l'arrêt de l'arche sur les
montagnes du pays de l'Ararat, dont les sommets étaient
déjà émergés, lui fit comprendre que les eaux avaient dû
baisser (Genèse 8:4,5). Il est très important de
comprendre qu'à ce point de l'histoire, le soulèvement
des montagnes ne s'était pas encore produit, ce qui
arriva seulement au temps de Péleg (Genèse 10:25), c'est
à dire environs quatre générations après le Déluge. En
fait l'expression «hautes montagnes» dans Genèse 7:19
signifie aussi dans l'Hébreu «grande colline», de «gaboahh»
ou grand, et de «har» ou colline. Les hautes montagnes
de ce temps n'étaient pas celles que nous avons
aujourd'hui. Cela nous indique clairement que l'Ararat
n'était qu'un mont ou colline de faible hauteur lorsque
l'arche s'y arrêta. Autrement Noé n'aurait pu faire
descendre les animaux des falaises escarpées de l'Ararat
moderne. Un autre point important à remarquer est que
les animaux n'auraient pu se répandent partout sur la
terre si le Continent de Pangée aurait été divisé pour
prendre la forme géographique que nous connaissons de
nos jours. Quoique le Continent de Pangée subit des
changements drastiques lors de la collision avec un
astéroïde qui occasionna le Déluge, les terres étaient
encore reliées ensembles pour la grande part, souvent
par des passerelles étroites, permanentes ou
provisoires, qui permettaient le passage des animaux et
des hommes d'une terre à l'autre (voir la carte plus
bas). Précisons que le point d'impact de l'astéroïde ne
fut pas le Continent de Pangée même, mais son océan.
Lorsque celui-ci pénétra notre atmosphère, le voile des
cieux ou calotte protectrice qui entourait notre globe
et retenait les eaux d'en haut, se déchira, occasionnant
des pluies torrentielles, et frappa l'océan de pleine
force, provoquant de terribles tremblements de terre en
faisant éclater les sources du grand abîme (Genèse
7:11), ce qui produisit un raz de marée gigantesque qui
s'abattit sur le Continent de Pangée, lavant tout sur
son chemin. La race adamique initiale fut exterminée,
mais Dieu, en préservant Noé et sa famille, avait tout
prévu d'avance pour la réalisation de ses projets envers
ses élus seuls qui formeront en Christ une nouvelle race
céleste et éternelle.
Carte indiquant les
passerelles entre différentes terres après le Déluge.
Noé fit sortir par une
fenêtre d'abord un corbeau qui ne revint pas, puis une
colombe qui, n'ayant pas trouvé d'endroit où se reposer,
retourna vers lui. Huit jours après, la colombe, lâchée
une seconde fois, rapporta dans son bec un petit rameau
d'olivier avec ses feuilles vertes. Noé attendit encore
sept jours pour tenter une nouvelle expérience et envoya
une troisième fois la colombe, qui ne revint pas.
Découvrant alors le toit de l'arche, il put s'assurer
par lui-même que les eaux se retirant avaient laissé la
terre à sec. Cependant il ne
débarqua pas encore; toujours soumis à l'action divine,
il attendit que Celui qui l'avait enfermé dans l'arche
vint lui ordonner d'en sortir. Quand il reçut cet ordre,
une année entière s'était écoulée depuis son
embarquement. Il rendit la liberté à tous les animaux,
ne retenant auprès de lui que ceux qu'il voulait offrir
à Dieu et aussi sans doute ceux qui devaient rester à
son service ou lui être de quelque utilité (Genèse 8:6-9). Dès que Noé eut
mis les pieds sur la terre purifiée par les eaux du
Déluge, sa première pensée fut de reconnaître, par un
sacrifice solennel, le souverain domaine du Seigneur qui
venait de donner une preuve si éclatante de sa puissance
et de sa justice contre les méchants en même temps qu'un
témoignage si touchant de bonté et de miséricorde envers
son serviteur fidèle. Il érigea donc un autel et y
offrit en holocauste des victimes prises dans toutes les
espèces d'animaux purs, oiseaux ou quadrupèdes, qui
avaient été conservés dans l'arche (Genèse 8:20).
C'est la
première fois que la Bible fait mention d'un autel. On
peut faire la même observation sur la distinction entre
les animaux purs et impurs; la façon dont s'exprime
l'auteur du texte concerné ici indique bien qu'il s'agit
d'une institution connue, et c'est pourquoi il en parle
sans aucune explication (Genèse 7:2; 8:20). L'Admirable
Esprit des vivants agréa ce
sacrifice; sa puissance, qui venait de s'exercer avec
une si terrible rigueur sur les pécheurs par le Déluge,
se trouva complètement satisfaite par cet hommage du
juste Noé. Dieu voulut même mettre à l'avance une
barrière à sa colère en se dépouillant, en quelque
sorte, pour l'avenir, d'une partie de ses droits contre
l'homme coupable: il déclara que désormais, faisant une
plus large part à la miséricorde, à cause de la
faiblesse naturelle de l'homme, il ne maudirait plus la
terre à cause de lui et ne bouleverserait plus, par une
pareille catastrophe, le cours régulier des récoltes et
des saisons (Genèse 8:21-22). Il daigna
sanctionner cette promesse en se liant par un pacte
solennel avec Noé et ses fils, ainsi qu'avec les animaux
sortis de l'arche et répandus sur la
face de la terre. Il décréta qu'il resterait de cette
alliance nouvelle un signe perpétuel capable par sa
nature et son universalité d'être reconnu de tous: ce
fut l'arc-en-ciel. Chaque fois qu'il viendrait étendre
sur les nuages du ciel son orbe aux brillantes couleurs,
Dieu se souviendrait de son alliance et de ses
promesses, c'est-à-dire que les hommes y verraient le
symbole et le mémorial de la parole que Dieu leur avait
donnée de ne plus les châtier en noyant la terre dans un
nouveau Déluge (Genèse 9:8-17). A cette promesse
et à ce pacte, dont l'objet, pour ainsi dire tout
négatif, était l'exemption d'une peine à encourir, Dieu
joignit une bénédiction qui assurait à l'homme
des avantages positifs. Cette bénédiction, comme
les commentateurs le font observer, sont le
renouvellement et la confirmation de celle qui avait
été données à Adam, celle du Messie à venir (Genèse
3:15) pour la délivrance de la race humaine en ses élus
seuls. La prochaine catastrophe réservée à la race
humaine, la destruction finale de la fin des temps et du
jugement dernier, ne sera plus par l'eau mais par le feu
(2 Pierre 3:3-12).
Il est reconnu
que Noé est une des principales figures ou
représentations de Jésus, un type ou modèle du Sauveur
et du salut.
Comme lui il a prêché d'abord la repentance ou
reconsidération aux hommes;
il a construit lui-même l'arche, comme Jésus a fondé son
Église, c'est à dire son appel à renaître; il a sauvé ceux qui sont entrés avec lui, tandis
que tous les autres périssaient, de même que Jésus
propose aux hommes, comme moyen nécessaire de salut, la
foi ou assurance certaine en son sacrifice sur la croix
pour le rachat et le pardon des péchés de ses élus seuls.
Tandis que le reste périront misérablement dans le feu
et les supplices d'un enfer éternel.
Noé vécut encore trois cent cinquante
ans après le Déluge (Genèse 9:28). Dieu lui accorda
cette longue vie pour lui donner le temps d'accomplir
jusqu'au bout sa mission de sauveur, en la continuant
sous une forme nouvelle. Sur la terre dépeuplée par le
Déluge, l'humanité renaissante avait en lui son chef et
son guide. De même qu'Adam, l'origine du genre
humain, en avait été aussi l'instituteur, Noé devait
être le père et l'instituteur de l'humanité renouvelée,
avec cette différence toutefois qu'Adam avait eu tout à
apprendre à ses enfants, tandis que Noé n'avait rien à
enseigner aux siens. Sem, Cham et Japhet avaient eu sous
leurs yeux, durant le siècle qui précéda le Déluge, le
spectacle de la brillante civilisation inaugurée par les
fils du matin de la race adamique initiale. La
construction seule de l'arche, à laquelle ils avaient dû
participer sous la direction de Noé, leur père, suppose des
connaissances techniques très variées et complexes. Or, ces
connaissances et d'autres qui caractérisent la
civilisation antédiluvienne n'avaient pas péri dans le
grand cataclysme. Noé et ses fils les avaient reçues
comme un héritage à transmettre aux générations futures,
sauf à en éliminer les éléments corrompus qu'elles
renfermaient. Malheureusement elles furent dérobées
par Nemrod, au temps de la Tour de Babel, et réservées à
lui et ses élites qui en abusèrent. On nous dit que ces
connaissances furent inscrites sur des tables en marbre
qui recouvrirent la Pyramide de Chéops, mais elles
furent enlevées par des tribus Arabes pour servir à la
construction d'habitations exquises et disparurent au
cour de l'histoire. Regrettablement ces connaissances
furent perdues pour toujours à l'humanité. Il est
possible que certaines ont pu échapper au pillage des
arabes pour être retranscrites sur des parchemins et se
retrouver dans la grande bibliothèque d'Alexandrie en
Égypte, mais celle-ci fut complètement détruite par le
feu lors de conflits religieux entre chrétiens et
païens. Les chrétiens, si vraiment on peut les qualifier
comme tel, voulaient brûler tous les livres qui s'y
trouvaient, mais les païens s'y opposèrent avec violence
et plusieurs périrent. Au final c'est la bibliothèque au
complet qui y passa et l'humanité perdit des trésors
inestimables et irremplaçables par la folie d'hommes
insensés qui veulent tout contrôler et à tout prix.
Incendie de la
bibliothèque d'Alexandrie
«Avec le genre
humain, dit Bossuet, Noé conserva les arts, tant ceux
qui servaient de fondement à la vie humaine et que les
hommes savaient dès leur origine, que ceux qu'ils
avaient inventés depuis.» (Discours sur l'histoire
universelle, Ire partie, 1re époque, Paris, 1828, t.
XIV, p. 9). Mais si Noé
n'avait pas à instruire ses fils et ses petits-fils, il
devait les diriger dans des voies nouvelles, toutes
différentes de celles où l'humanité antédiluvienne
s'était égarée. Les hommes, en s'appliquant à la culture
des arts et des sciences, n'y avaient cherché qu'un
moyen d'accroître leur bien-être et de multiplier leurs
jouissances, et ce progrès matériel avait fait
progresser en même temps la corruption des mœurs qui
avait causé leur perte. La mission de
Noé, dont l'objet principal était de sauver des eaux les
restes du genre humain, devait donc avoir pour
complément de le préserver pour l'avenir du Déluge de
corruption où le vieux monde avait sombré. Il ramena ainsi
les hommes aux occupations qui furent celles des
premiers jours du monde. Ses enfants avaient été témoins
des excès et des désordres de la civilisation
corruptrice qui venait de disparaître; il leur inculqua
les éléments d'une civilisation toute différente en
s'adonnant par exemple à l'agriculture et au
développement de connaissances pratiques pour la vie en
société; et aussi
sans doute par ses conseils, il les établit dans un
genre de vie plus approprié à leurs vrais besoins et
plus capable d'assurer leur bonheur, parce qu'il leur
offrait beaucoup moins d'occasions de pécher et leur
laissait plus de liberté pour élever leurs pensées vers
leur Créateur.
Noé paraît avoir
voulu s'appliquer à faire progresser l'agriculture en
lui ouvrant une voie plus large par la culture de la
vigne: «Il planta la vigne» dit Genèse
9:20.
Ces paroles n'indiquent nullement que la vigne fût
inconnue dans le pays habité par Noé avant le Déluge et
qu'elle se soit présentée à sa vue comme un objet tout à
fait nouveau. Noé connaissait très bien la culture de la
vigne depuis avant le Déluge. La vigne plantée dans une
nouvelle terre fraîchement renouvelée a dû donner un vin
d'un goût exquis incomparable. Malgré toutes ses bonnes
qualités, Noé était un homme porté parfois à abuser des
bénédictions du Seigneur, il but du vin en trop grande
quantité et s'enivra (Genèse 9:21). Noé étant lui-même
un géant, on ne peut s'imaginer la quantité de vin qu'il
consomma pour s'enivrer. Toutefois il est évident que
Noé se réjouissait avec sa famille d'avoir traversé la
pire épreuve de sa vie et rendait grâce au Dieu Vivant
pour l'avoir préservé, et il était en plein droit d'agir
ainsi.
Cet épisode fut
l'occasion d'une scène imposante dont le récit termine
l'histoire de Noé. Dans son ivresse le vieux patriarche
s'était étendu nu sur le sol de sa tente afin de prendre
un repos bien mérité. Son fils Cham le vit
dans cet état et examina la nudité de son père pour s'en
moquer. Il s'empressa ainsi de sortir pour le raconter à ses frères,
ce qui était un sérieux manque de respect envers son
père. Sem et Japhet se conduisirent dans
cette circonstance avec respect vis-à-vis de leur père.
Lorsque celui-ci, ayant repris ses sens, apprit ce qui
s'était passé, il maudit Cham dans la personne de son
fils Chanaan, et il bénit Sem et Japhet, en prononçant
de dures paroles, qui sont le testament du
patriarche et qui résonnent encore de nos jours:
«Maudit soit
Chanaan, il sera l'esclave des esclaves de ses
frères.» (Genèse 9:25). Et il dit aussi:
«Béni soit le
Seigneur Dieu de Sem; que Chanaan soit son esclave. Que
Dieu élargisse Japhet, qu'il habite dans les tentes de Sem
et que Chanaan soit son esclave » (Genèse 9:22-27).
Or Cham, étant considéré le père de la race noire après
le Déluge, réalisa que sa descendance portera la
malédiction de l'esclavage jusqu'à la fin des temps. En
fait nous voyons encore cela de nos jours, mais de
nombreux nègres cherchent à en défaire le sens dans une
tentative futile de limiter la malédiction au temps de
la génération de Chanaan. Mais puisque les bénédictions
de Sem et Japhet sont pour tous les temps, il est
évident que la malédiction de Chanaan l'est aussi. Or
nous sommes tous esclaves d'une façon ou d'une autre
dans notre société moderne, nous avons aucun choix dans
cela. Nous avons simplement à faire de notre mieux pour
améliorer notre situation afin de rendre notre vie plus
plaisante dans la mesure du possible, sans empiéter sur
les droits et privilèges des autres. La seule liberté
que nous puissions avoir est d'être esclave de Christ,
car en Lui seulement sommes-nous affranchis de la
condamnation du péché pour vivre éternellement dans la
gloire de sa Sainte Présence.
CHAPITRE 15
L'ÉTENDUE DES EAUX DU DÉLUGE
De nos
jours il est triste de constater qu'un grand nombre de
personnes qui se disent chrétiennes, surtout de parmi
les évangéliques, prétendent que
le déluge de Noé n'a pas submergé la terre entière, ni
toutes les montagnes de l'époque. Ils vont même jusqu'à
affirmer que Noé et les animaux ont flotté sur des bas-fonds,
mer intérieure temporaire causée par le déluge ne
submergeant, d'une manière ou d'une autre, que la région
mésopotamienne. Par conséquent, ils doivent aussi
affirmer que la totalité de la population humaine sur la
terre se limitait à cette région ou bien alors que tous
les humains n'ont pas été emportés par le déluge.
Paul Seely,
théologien prétendument chrétien, s’est focalisé sur les
onze premiers chapitres de la Genèse pour nous déclarer
l'aberration suivante: «Des données provenant
de différentes disciplines scientifiques nous donnent
des indications claires sur le fait que le déluge de Noé
n’a pas recouvert tout le globe. Avant d’examiner
ces données, il nous faut d’abord estimer une limite
inférieure plausible à la date du déluge. Si nous
partons du principe que le déluge a été un évènement
historique, il doit être possible de le relier aux
données empiriques de l’histoire, d’une façon ou d’une
autre. Nous pouvons en faire une approximation grossière
à partir des généalogies de Genèse 5 et 11. A une
extrémité nous avons Adam, dont la culture est
néolithique et ne peut donc être daté pas avant 9000
ou 10 000 avant J.C. A l’autre extrémité nous avons
Abraham qui peut être daté approximativement en 2000
avant J.C. Dans ces deux généalogies, le déluge est au
milieu de ces extrémités, et donc environ en 5500 ou
6000 avant J.C. Une indication encore plus claire de la
date nous est fournie par le fait que peu après le
déluge, Noé planta une vigne. Ceci implique la
croissance d’une vigne domestiquée, qui n’apparaît pas
dans le registre archéologique avant 4000 avant J.C.. Le
déluge biblique n’est donc probablement pas antérieur à
4000 ou peut-être 5000 avant J.C..
La première
série de preuves est d’ordre géologique. Les
géologues chrétiens ont fourni plusieurs raisons pour
lesquelles le déluge n’a pas été mondial. Je n’en
mentionnerai qu’une. Depuis 9000 avant J.C. jusqu’à
présent, les seules roches de la Mésopotamie du Nord qui
ont été façonnées par les rivières ou les océans se
trouvent le long des rives des rivières. Ceci nous
montre que les seules inondations qui ont affecté le
nord de la Mésopotamie ces 11 000 dernières années ont
été causées par des débordements de rivières. Le second
faisceau de preuves vient du « Greenland Ice sheet
Project ice core »: un projet de forage de carottes de
glace au Groenland. L’accord entre trois lignes de
preuves indépendantes, non basées sur la radioactivité,
basées sur l’alternance des saisons dans l’analyse des
couches de glace nous montre que la calotte glaciaire a
au moins 11 000 ans. Deux de ces lignes de preuves
indépendantes nous montrent que cette calotte de
glace est âgée d’encore au moins 100 000 ans
supplémentaire. Un examen approfondi de cette
calotte de glace nous montre qu’elle est constituée
d’eau douce de haut en bas. Pas une seule couche de
glace constituée d’eau salée ou d’un dépôt quelconque
qu’une inondation mondiale n’aurait pas manquée de
laisser. Pas une seule couche qui aurait fondu puis
aurait gelé à nouveau. Cela signifie qu’aucun océan
ne l’a jamais recouverte. Ainsi, l’analyse de
cette calotte glaciaire contredit l’hypothèse d’un
déluge universel au temps de Noé... les seules
traces d’inondations conséquentes dans le Proche Orient
à cette période sont sur les bords des rivières.
Lorsqu’on
examine les sites archéologiques dans cette région
datant de 5000 avant J.C. jusqu’à la période d’Abraham,
on ne trouve aucune preuve d’un déluge global. En
fait, on trouve une succession de couches superposées
démontrant l’occupation des lieux, souvent avec les
restes de maisons faites en briques de terre retrouvées
intactes tout au long de cette période. Quelle que soit
la date particulière que l’on adopterait pour le déluge
après 5000 avant J.C., il existe des sites nous montrant
dans le Proche Orient à cette date où des gens ont vécu
sans être dérangés par une quelconque inondation. En
d’autres mots, non seulement il n’existe pas de preuves
d’une inondation globale au Proche Orient, mais nous
avons la preuve archéologique qu’aucun déluge n’a
recouvert toute cette région entre 5000 avant J.C.
jusqu’à l’époque d’Abraham.
En fait, nous
disposons de séquences culturelles ininterrompues
s’étalant entre 9500 jusque 3000 avant J.C. et jusqu’au
temps des patriarches et même après. Les données
empiriques de la géologie, de la glaciologie et de
l’archéologie, interprétées par la quasi-totalité des
scientifiques qualifiés dans ces domaines nous attestent
clairement qu’aucune inondation n’a recouvert le globe
ou même tout le Proche Orient depuis 11 000 ans. Il
y a tant de ressemblance entre le récit biblique du
déluge et le récit mésopotamien que des théologiens «
conservateurs » comme Alexandre Heidel, Merril Unger,
Donald Wiseman, John Walton et d’autres en ont conclu
que le récit du déluge remonte à une tradition commune à
propos du même déluge. Ceci signifie que si nous
pouvons localiser le déluge mentionné dans les récits
mésopotamiens, nous aurons localisé le déluge biblique.
En travaillant à partir d’inscriptions et de la liste
des rois sumériens, on peut dater sommairement le Noé
sumérien: Ziusudra, qui vivait dans la ville de
Shuruppak en environ 2850 avant J.C. Ceci est en accord
avec la seule inondation mésopotamienne qui a laissé des
traces en trois endroits simultanément (Shuruppak, Uruk
et Kish). Un nombre conséquent de spécialistes du
Proche Orient Ancien en ont donc conclu que ce déluge
est probablement celui dont il est question à la fois
dans les récits biblique et mésopotamiens.
L’historien Jack Finegan écrit: Puisque dans la
tradition sumérienne, Shuruppak était la seule ville
dominante et que Kish a été la première après, il est
probable que l’inondation attestée à Suruppak entre
le Jemdet Nasr et les premières périodes dynastiques (et
à Uruk et à Kish au même moment) est le déluge
historique dont on s’est souvenu si longtemps après. Il
est daté environ en 2900 avant J.C..
Il est
donc plausible que le déluge mésopotamien en 2900 avant
J.C. soit la base historique du récit biblique. La
théorie d’un déluge mésopotamien est la seule qui puisse
expliquer pourquoi aucune autre histoire de déluge n’est
aussi proche que le récit biblique que les récits
mésopotamiens. C’est aussi la seule théorie du
déluge qui s’accorde avec la description biblique des
sources de l’eau du déluge comme étant des sources d’eau
douce. Il y a donc une base objective pour un déluge
biblique réel. Pourquoi ai-je qualifié mon article
de « tout juste » local ? La réponse est qu’aucun
déluge réel, ni le déluge de 2900 avant J.C., ni celui
de la mer Noire, ni la fonte de calottes glaciaires en
divers endroits ne correspondent étroitement à la
description biblique du déluge. Les théories d’un
déluge local ne correspondent pas au récit biblique sur
des aspects secondaires, tels que la durée d’une année
et la destruction de tous les oiseaux (même localement).
Plus important, aucune théorie locale du déluge n’est
en accord avec le récit biblique sur des points
critiques: l’échouage de l’arche sur les montagnes
de l’Ararat, un déluge qui couvre tout le Proche Orient
(Genèse 9:19, « toute la terre »=Genèse 10),
l’établissement de Noé en tant que nouvel Adam,
c’est-à-dire, un nouveau commencement de la race
humaine, et le démantèlement de l’univers par une
dé-création des jours deux et trois de Genèse 1.7 .
Nous pouvons
dire que le récit biblique pourrait très bien être basé
sur un déluge mésopotamien bien réel et donc ne peut
être qualifié de mythe. En même temps, il est évident
à partir de l’archéologie, de l’anthropologie et de
l’archéologie que les quatre points importants de la
description biblique, qui dépasse bel et bien le cadre
d’un déluge local, ne peuvent pas être considérés comme
étant de l’histoire réelle et factuelle. Ainsi,
le récit biblique pourrait être qualifié de légende (ou
mieux, de légende parabolique, comme je le décrirai
dans mon troisième article).
L’un des
aspects qui manque bien souvent dans la discussion à
propos du caractère local ou global du déluge est le
fait que dans le processus d’inspiration de Genèse
1-11, le Saint Esprit s’est « accommodé » ou adapté aux
connaissances limitées des Israélites. Nous voyons
ceci dans la définition de « la terre entière ». Genèse
9:19: « C’est à partir de ces trois fils de Noé que
toute la terre fut repeuplée. » nous conduit à la
définition de l’auteur de « la terre entière. ». C’est
l’espace occupé par les descendants des trois fils de
Noé. Dans le contexte, cette zone est décrite dans
Genèse 10. La « terre entière » selon l’auteur (final)
de Genèse 6-10 est donc le grand Proche Orient.
Cette
définition de la « terre entière » dans son contexte
exclut les idées habituelles d’un déluge local limité
ainsi que l’idée que le déluge décrit dans la Bible
aurait couvert le globe entier. Le récit biblique n’est
pas écrit dans la perspective de la connaissance divine
de la géographie, mais est « accommodé » à la
connaissance limitée des Israélites, dans laquelle la «
terre entière » s’étend et est limitée au grand Proche
Orient.
De plus, les
sources d’eau du déluge dans l’Écriture dépendent d’un
océan au-dessus du ciel et en dessous de la terre. Ce
récit est donc divinement « accommodé » à la vision de
l’univers des anciens Israélites. Puisqu’il s’agit de la
« science » du Proche orient ancien, qui depuis a été
déclassée, la description biblique n’est pas
entièrement factuelle... Nous sommes donc arrivés
à la conclusion que le récit du déluge de Noé s’étendait
au-delà de la réalité et que l’on pouvait ainsi le faire
entrer dans la catégorie de « légende ».
Il est évident
que ce sale torchon scientifique méprisable de la part
de réprouvés et apostats ne détient aucune crédibilité
pour les chrétiens authentiques. Il est une attaque
directe à l'Inspiration et la Suffisance des
Saintes-Écritures, et un blasphème hautain contre la
Souveraineté de Dieu et contre la vérité révélée, de
même qu'un blasphème contre le Saint-Esprit qu'ils
traînent dans la boue de leurs turpitudes. Dieu serait
un menteur qui délire dans le vice de ses prétentions,
et Moïse qui en a rédigé la révélation serait un
incompétent malhonnête et ignoble à faire vomir, et le
Déluge ne serait qu'une simple douche dans laquelle ils
tentent de laver la saleté répugnante de leur conscience
dépravée. Mais «Loin de là! Que
Dieu, au contraire, soit reconnu pour vrai, et tout
homme pour menteur...» (Romains 3:4).
Il y a amplement
d'évidences que le Déluge était universel, et que ses
eaux couvraient le monde entier. Un déluge local
implique non seulement que Noé aurait été assez idiot
pour construire un énorme navire alors qu’il aurait très
bien pu aller ailleurs dans un autres pays et que les
animaux seraient de toute façon partis, mais aussi que
Jésus et Pierre ont été assez bêtes pour croire à ce
conte considéré comme étant insensé par la communauté
mondiale de scientifiques apostats et réprouvés. Le
récit d’un déluge lointain dans lequel un homme, sa
famille et de nombreux animaux ont été sauvés dans un
grand navire fait partie du folklore de 138 cultures
distinctes d’un bout à l’autre de la terre. Quel rapport
peut-il y avoir entre un événement de la Bible survenu
il y a si longtemps (à savoir un déluge ayant inondé
notre planète) il y a de cela plusieurs millénaires, et
les jours actuels ? Nous avons de cet événement deux
enseignements bien utiles à tirer. Tout d'abord, le fait
que le monde de ce temps-là ait été détruit par un
déluge universel, à cause de la méchanceté et de la
violence des hommes, nous fait réfléchir sérieusement
sur le danger qui plane maintenant au-dessus du monde
actuel. Deuxièmement, s'il nous est possible d'être
pleinement assurés qu'un événement de la Bible aussi
extraordinaire que le déluge est vrai, ceci va nous
pousser à prendre très au sérieux les mises en garde du
Nouveau Testament, et à croire enfin que la Bible est
vraie et que rien de ce qui y est écrit ne l'a été à la
légère. En nous laissant instruire par cet exemple du
passé, essayons de voir dans quelle mesure tout ce que
la Bible nous raconte de cet événement, est réellement
arrivé.
S'agit-il là de
faits authentiques ? Des preuves solides nous permettent
d'en être convaincus. Le déluge en effet, a laissé, en
plus des preuves d'un changement de climat, les traces
d'une brusque dévastation sur toute la surface du globe.
Voici ce qu'à dit un scientifique, Monsieur Hapgoog:
"L'une des grandes destructions de vie se produisit à la
fin de la dernière période glaciaire. D'après la
datation des carottes prélevées au fond de la mer de
Ross, la dernière période glaciaire ne commença qu'il y
a 6000 ans. Des bouleversements gigantesques ont enfoui
des fossiles bien au-dessous de matériaux terrestres
énormément plus vieux qu'eux. Il y a des signes
indiquant que de grandes étendues de la Terre furent
inondées en quelques temps." (Revue Newsweek, 23
décembre 1963). Le caractère instantané de cette
catastrophe universelle, nous est révélé par l'état des
restes des animaux retrouvés dans la région arctique, où
des millions de bêtes ont été, à une époque géologique
assez récente, tuées subitement et instantanément
congelées dans la boue et la glace du sous-sol arctique.
On dirait que des troupes d'animaux qui paissaient ou
chassaient ont été subitement soulevées par un énorme
raz-de-marée et déposées sur des bandes de terre le long
du nord du Canada, de l'Alaska et de la Sibérie. Elles
sont toujours là par millions, sous forme de tas
d'ossements de chair et de fourrure. Souvent il s'agit
d'espèces qui normalement ne vivaient pas ensemble. La
façon dont ils ont été ensevelis, laisse supposer qu'ils
sont tous morts en même temps, et qu'ensuite ils ont été
transportés pêle-mêle par des forces très grandes.
Le docteur Frank
Hibbon, professeur d'archéologie au Nouveau-Mexique, a
visité cette région au cours d'une expédition ayant pour
but l'étude des mammouths de l'Alaska. Il a observé à
propos de la confusion des restes gelés de chevaux, de
bisons, de tigres dents-de-sabre, de lions, de cerfs,
d'ours et de mammouths: "Nous trouvons aussi parmi la
boue d'Alaska, des preuves de bouleversements
atmosphériques d'une violence extraordinaire ! Les
mammouths et les bisons étaient également déchiquetés et
tordus, comme par une main cosmique, sous l'effet d'une
colère céleste. On dirait que, sous l'effet de quelque
catastrophe, tout l'univers animal et végétal de
l'Alaska a été soudainement congelé sur place, dans
toutes les attitudes de la mort. Des pattes, des corps,
des têtes, des fragments, ont été trouvés entassés ou
dispersés, des animaux déchiquetés ont été projetés à
travers la campagne, bien qu'ils eussent peut-être pesés
plusieurs tonnes." . Dans son ouvrage "LA TERRE
CETTE INCONNUE", François Derrey, fait état du même
phénomène et ajoute: "Les fosses de l'Alaska ne
constituent pas un cas isolé. On a retrouvé de par le
monde les traces de nombreux tas de cadavres de ce
genre, où s'entassent les restes broyés de milliers
d'animaux." Dans l'océan Arctique, au large de la
Sibérie, il y a des îles dont l'une, Liedkoff, semble
être entièrement composée de défenses et d'ossements de
grands mammifères. Elle est entourée de corniches
sous-marines formées elles aussi d'ossements. Dans les
grottes et sur les collines d'Europe Centrale, des
ossuaires de différentes espèces d'animaux (Rhinocéros,
chevaux, lions, cerfs, horoxs, loups) tous massés
ensemble, sont une preuve des plus convaincantes de la
soudaineté du Déluge.
Manuel
Vélikovsky, nous décrit dans l'un de ses ouvrages
("MONDES EN COLLISION"), les effets de cette catastrophe
dans le monde entier: "En de nombreux points de la
terre, sur tous les continents, on a trouvé entremêlés
les ossements d'animaux marins, d'animaux polaires et
d'animaux tropicaux... . Sur les hautes montagnes et
dans les mers profondes, nous trouvons d'innombrables
signes d'un grand bouleversement ancien.". Le
caractère universel d'un désastre préhistorique et la
disparition apparemment inexplicable d'espèces entières,
a été commentée par Charles Darwin, à la suite des
recherches zoologiques qu'il a effectué pour "L'ORIGINE
DES ESPECES". Il écrivait: "L'esprit, ne peut
s'empêcher de croire à quelque grande catastrophe. Mais
pour détruire ainsi des animaux grands et petits, en
Patagonie du Sud, au Brésil, sur la Cordillère du Pérou,
en Amérique du Nord jusqu'au détroit de Béring, il a
fallu que toute la base du globe terrestre soit
secouée.". Ces indices sont exactement ceux qu'on
s'attendrait à trouver, après la chute d'une immense
voûte de vapeur d'eau. Les régions polaires furent
brusquement plongées dans un état de gel intense les
animaux qui se trouvaient dans cette région ou tout près
périrent gelés sur place. Ceux qui se trouvaient
ailleurs furent ensevelis en très grand nombre, sous des
amas de terre et des débris. Ces faits ne peuvent
s'expliquer ni par une mort naturelle, ni par noyade
normale, ni par la mort à la suite d'une maladie. Ils ne
deviennent compréhensibles que dans la perspective d'un
déluge universel, accompagné d'un changement de climat
quasi instantané.
S'il y a eu un
déluge universel, on peut s'attendre à ce que le
souvenir d'une telle catastrophe se soit longtemps
conservé parmi les hommes. Les histoires ayant trait au
Déluge qui nous sont parvenues de l'antiquité, prouvent
que dans toutes les parties du monde la race humaine
s'est souvenue d'une époque de grande inondation et
destruction. Dans presque toutes les traditions, Dieu ou
une divinité particulière, voulait détruire la race
humaine toute entière à l'exception de quelques
individus et tout recommencer. Les péchés varient très
peu d'une légende à l'autre. Les raisons données sont
généralement que l'homme était devenu trop orgueilleux
et n'obéissaient plus à la volonté divine, trop
corrompus et trop violents, et que, selon les termes de
la Bible, "son cœur ne formait que
des mauvais desseins à longueur de journée". Le
récit biblique du Déluge est confirmé par les histoires
de déluges des chinois, des grecs, des britanniques et
des mexicains. Le récit appelé "l'épopée de Gilgamech"
relatant un déluge très semblable à celui de la Genèse,
raconte comment le héros du déluge, Upnapishtin (Noé),
échappa à la destruction totale de l'humanité. On a
trouvé aussi une autre histoire de Déluge écrite en
sumérien, langue qui est antérieure à la fois à
l'assyrien et au babylonien. Sir James Frazer,
anthropologue renommé, a recueilli des traditions sur le
déluge dans les endroits les plus reculés et les plus
variés, tels que les Iles-sous-le-Vent, le Bingual, la
Chine et la Malésie. En 1872, un archéologue amateur du
nom de Georges Smith, réussit à reconstituer des
tablettes brisées que l'on avait retrouvé dans le sol à
l'emplacement de l'ancienne Ninive (lieu où Noé
supposément construisit l'arche). Ces tablettes
remontant à plusieurs milliers d'années, racontaient
l'histoire du déluge et confirmaient le récit de
l'Ancien Testament jusqu'au plus petit détail. Ces
tablettes ont dû être écrites alors qu'on se souvenait
encore de façon très nette du déluge. Plusieurs peuples
dans le monde entier possèdent des traditions d'un grand
déluge, auquel seuls quelques élus survécurent.
Pourquoi presque
toutes les races ont-elles dans leur folklore, cette
histoire d'un grand déluge ? Pourquoi des peuples vivant
loin de la mer dans une région sèche et montagneuse
comme le Mexique ou l'Asie Centrale, possèdent-ils la
légende d'un déluge ? Le caractère universel de
l'histoire du déluge, est un des meilleurs arguments en
faveur de son authenticité." (1953, pages 239 à 253). Il
ne s’agissait pas d’une crue soudaine ni d’une grosse
averse locale. En effet, le mot grec utilisé dans la
Bible pour parler du déluge est kataklusmos, cataclysme.
Une inondation locale survient et disparaît en quelques
jours; le déluge dura plus d’un an, la majeure partie de
ce temps ayant été nécessaire à la baisse de l’eau. Il
serait insensé de croire que Noé passa peut-être 50 ou
60 ans à construire un énorme bateau d’environ 40 000 m3
pour que sa famille et quelques animaux survivent à une
simple inondation locale. Si seule une région
relativement petite était concernée, pourquoi fallut-il
faire entrer dans l’arche des spécimens de “toute
créature vivante de toute sorte de chair” afin de
“conserver en vie une descendance à la surface de toute
la terre” ? (Genèse 6 verset 19 et 7 verset 3.) Ce fut
bel et bien un déluge universel, tel qu’il n’en était
jamais survenu avant et qu’il n’en est pas survenu
depuis. “Les eaux submergèrent la terre à ce point que
toutes les grandes montagnes qui étaient sous tous les
cieux furent recouvertes. De quinze coudées [env. 6,50
m] au-dessus les eaux les submergèrent et les montagnes
furent recouvertes.” (Genèse 7 verset 19 et 20).
La tradition du
déluge est si ancienne, si universelle, elle a été
consacrée par des autorités si respectables, qu’il
paraît difficile de n’y voir qu’une invention de la
crédulité naïve des premiers âges. Sans doute des
circonstances fabuleuses entourent la plupart des récits
où elle est consignée, mais sous cette enveloppe
mythique il est impossible qu’il ne se cache pas un fait
réel et positif, qui a laissé sa trace dans le souvenir
des hommes et s’y est gravé en caractères ineffaçables.
Non-seulement la Genèse, les mythologies de l’Inde, de
la Chaldée, de la Perse, de la Grèce, les annales de la
Chine, les poèmes de l’Edda, les traditions des
populations d’origine celtique, font mention d’un
déluge, mais on a rencontré chez la plupart des tribus
du Nouveau-Monde et chez presque tous les insulaires de
la Polynésie le souvenir d’un cataclysme qui aurait
anéanti le genre humain, à l’exception d’un petit nombre
d’individus. On a voulu, il est vrai, expliquer par
autant d’inondations partielles, par des débordements de
fleuves et de lacs, des ras de marée de dates diverses,
ces antiques traditions. La multiplicité de ces récits,
et surtout la ressemblance qu’offrent entre eux les
mythes qui s’y rattachent, prouvent cependant qu’il
s’agit ici d’une seule et même catastrophe. Le caractère
local qu’a revêtu chaque légende ne saurait être opposé
à l’unité du déluge, puisque toute tradition mythique,
une fois importée dans un pays auquel elle était
étrangère, y prend nécessairement ce caractère. C’est ce
qu’a mis hors de doute l’étude comparée des religions
anciennes. Chaque peuple rapporte à sa patrie des faits
dont il ignore le théâtre, et circonscrit dans les lieux
qu’il habite l’expression poétique de phénomènes communs
à toute la terre. Il est vrai que, sauf le passage de
Platon sur l’Atlantide, tenu par quelques érudits pour
d’origine égyptienne, on ne trouve pas en Égypte
d’allusion directe à la tradition d’un cataclysme: les
textes hiéroglyphiques sont muets à cet égard; mais si
la notion du déluge était simplement née du souvenir
d’inondations périodiques dues à des débordements de
fleuve, quelle contrée devrait en garder plus le
souvenir que le pays où le Nil déborde annuellement, et
règle par la crue de ses eaux le cours de la vie
agricole et civile ?
Le texte
biblique de la Genèse présente des absolus
incontournables quant au déluge de Noé. Il affirme que
la terre entière fut affectée par ses eaux, que tous les
animaux et tous les humains subirent les conséquences de
ce jugement divin. À la lumière de ce que révèle le
texte principal des Écritures sur la question, est-il
possible d’imaginer un autre scénario que celui-là? Dieu
aurait-il pu décrire les détails d’une manière plus
convaincante pour nous permettre de saisir que ce déluge
était mondial et total? Comment aurait-il pu le dire
plus directement et spécifiquement dans le langage usuel
de l’homme, comme le mentionne cet auteur: Comment des
mots auraient-ils pu expliquer plus clairement la nature
mondiale du déluge? La nature totalement inclusive du
déluge est répétée à maintes reprises. (Dr. John Morris,
The Young Earth , 2009, p.125) Le verdict semble bien
simple: le déluge de Noé fut universel! C’est la
conclusion qui découle du langage normal du texte de la
Genèse. En décrivant les preuves pour un déluge mondial,
cet auteur affirme qu’un des aspects de cette conclusion
est le fait que: Le langage du récit exprime à maintes
reprises l’idée de la totalité . (Dr. John H. Walton,
Charts of the Old Testament, 1994 , p.100, soulignement
ajouté, c.-à-d. la totalité de l’impact des eaux du
déluge sur toutes choses ) Un déluge local aurait-il pu
produire de tels résultats complets et totaux? Le
message n’est-il pas assez clair pour convaincre
l’enfant de Dieu? Le déluge mondial n’est-il pas la
seule conclusion valable en face des données bibliques?
Quelques autres versets du livre de la Genèse ajoutent
au verdict déjà proposé par les chapitres 7 et 8:
«J'établis mon alliance avec vous:
aucune chair ne sera plus exterminée par les eaux du
déluge, et il n'y aura plus de déluge pour détruire la
terre ... et je me souviendrai de mon alliance entre moi
et vous, et tous les êtres vivants , de toute chair, et
les eaux ne deviendront plus un déluge pour détruire
toute chair.» (Genèse 9:11,15 voir 10:1,32) Le
Dr. Thiessen, un imminent théologien, affirme que cette
conclusion est la seule digne du texte inspiré de Dieu:
De plus, la Bible enseigne un déluge universel...
(Henry Clarence Thiessen, Ph.D., Lectures in Systematic
Theology , 1979, p.117, soulignement ajouté).
Effectivement, le sens normal du texte de la Genèse
ne s’harmonise nullement avec l’idée d’un déluge local.
Même si le concept d’un tel jugement universel n’est pas
agréable aux oreilles de l’homme naturel, il est
préférable pour le chrétien et pour le disciple de
Christ d’accepter le message simple et clair de la Bible
quant à l’ampleur du déluge de Noé: Le fait que le
déluge fut universel, autant que l’homme est concerné,
est présenté comme étant totalement incontournable par
les Écritures. (Francis A. Schaeffer, Genesis in
Space and Time , 1975, pp.133, 134).
Un déluge
universel est la signification la plus claire du texte
et il doit avoir la priorité. (Dr. John H. Walton,
Charts of the Old Testament, 1994, p.100) Le Dr. John
Morris confirme que la conclusion légitime et logique
venant des faits bibliques est que ce déluge fut
effectivement mondial: La Bible enseigne que le
Déluge fut un évènement mondial qui détruisit le monde
d’avant le Déluge avec tous ses habitants terrestres qui
n’étaient pas présents dans l’arche de Noé. (Dr.
John Morris, The Young Earth , 2009, p.125). En
conséquence, le sens normal du texte biblique pointe
vers un déluge mondial plutôt qu’un déluge local. Si
le déluge de Noé était local, alors pourquoi était-il
nécessaire pour lui et sa famille de construire une
arche de délivrance ? Pourquoi Dieu ne lui a-t-il pas
dit de tout simplement quitter la région pour un moment,
alors que Dieu détruirait la populace locale? De même,
pourquoi construire une telle embarcation si Dieu
pouvait simplement déménager les animaux locaux (non
toutes les espèces de la terre) dans une autre région?
Les exigences pour Noé dans la construction de cette
immense barge pour ‘conserver leur
race en vie sur la face de toute la terre’
(Genèse 7:3) n’étaient pas nécessaires, il nous semble,
si cela impliquait seulement un déluge local. (Dr. Henry
Morris, Scientific Creationism , 1990, p.253). Après
tout, le texte biblique affirme que dans sa
souveraineté Dieu lui-même amena les animaux à Noé,
démontrant qu’il aurait facilement été en mesure de les
déplacer dans une autre région du globe, si le déluge
était simplement local.
Encore une fois,
le Dr. Walton démontre que la conclusion tirée du texte
biblique ne serait certainement pas celle d’un déluge
local: La dimension de l’arche démontre que ce ne fut
nullement un déluge local. Si le déluge fut
seulement local, pourquoi est-ce que l’arche fut-il
alors nécessaire? (Dr. John H. Walton, Charts of the Old
Testament, 1994, p.100). Non seulement est-ce que Noé et
sa famille et les animaux de la terre auraient pu
échapper aux eaux du déluge, mais de même les impies
de la terre auraient pu être avisés et par conséquent
éviter la destruction du déluge. Pourtant, les
Écritures enseignent que le déluge avait comme objectif
principal la destruction certaine et totale des méchants
de cette époque: «L'Éternel vit
que la méchanceté des hommes était grande sur la terre,
et que toutes les pensées de leur cœur se portaient
chaque jour uniquement vers le mal. L'Éternel se
repentit d'avoir fait l'homme sur la terre, et il fut
affligé en son cœur. Et l'Éternel dit: J'exterminerai de
la face de la terre l'homme que j'ai créé, depuis
l'homme jusqu'au bétail, aux reptiles, et aux oiseaux du
ciel; car je me repens de les avoir faits.» (Genèse
6:5-7). Il est en effet évident qu’un déluge
local aurait été problématique pour accomplir cet
objectif divin de détruire tous les impies de la terre.
Un objectif mondial aurait nécessité un jugement
mondial: L’objectif du déluge fut la punition du péché
sur la terre entière. Un déluge local ne serait pas
efficace puisqu’il permettrait la possibilité que
certains soient en mesure de s’échapper. (Op. cit.,
p.100; op. cit. signifie: «le texte précédent déjà
consulté»). Une autre difficulté se manifeste si le
déluge n’était pas universel, et je ne peux voir comment
une personne pourrait échapper à cette conclusion. Si le
déluge s’était produit dans un endroit restreint,
beaucoup d’animaux auraient péri, mais non tous les
hommes. Il n’y a aucune manière de tous les éliminer à
moins qu’ils soient retenus dans un canyon scellé.
(Francis A. Schaeffer, Genesis in Space and Time , 1975,
p.134). Il était en somme nécessaire que le déluge
couvre la totalité de la planète pour s’assurer que
seule l’arche de Noé puisse permettre la délivrance de
l’homme. L’arche devint le seul moyen de salut pour
l’humanité. Ces divers arguments bibliques
confirment effectivement que le texte de la Genèse
souligne le fait que le déluge de l’époque de Noé fut un
déluge mondial qui affecta toute la superficie terrestre.
Voilà donc comment il doit être présenté dans les
enseignements de l’église de Jésus-Christ.
Pour l’enfant de
Dieu, la question du déluge de Noé n’est pas simplement
une question académique. En fait, c’est une question
très importante concernant la validité du témoignage
biblique quant à l’expérience de l’homme sur cette
terre. Le sujet du déluge de Noé est présenté comme une
doctrine principale dans l’histoire biblique. Il faut
alors que le croyant analyse tout ce que le texte
biblique révèle concernant le contexte spirituel de cet
évènement catastrophique de son passé. Le déluge
universel est un rejet de la révélation biblique par le
non sauvé. Les Écritures nous révèlent que ses
enseignements ne sont pas bien reçus en général par
celui qui ne connaît pas personnellement le Dieu de la
Bible. Le Seigneur Jésus a affirmé cette vérité
spirituelle lorsqu’il a dit au peuple Juif:
«vous n'écoutez pas, parce que
vous n'êtes pas de Dieu» (Jean 8:47). Il est bien
sûr clair que la relation avec Dieu déteint sur
l’acceptation du message du Fils de Dieu. Ce n’est pas
seulement envers les paroles du Christ que l’homme perdu
se rebelle. En fait, la Bible affirme que toutes
questions spirituelles qui s’élèvent contre les désirs
de la chair sont rejetées par celui-ci. L’apôtre Paul
l’exprime de cette façon: «l'homme
naturel ne reçoit pas les choses de l'Esprit de Dieu,
car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les
connaître, parce que c'est spirituellement qu'on en
juge.» (1 Corinthiens 2:14). L’apôtre Jean
démontre que l’attitude envers les Écritures distingue
le croyant de son homologue du monde:
«Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les
avez vaincus, parce que celui qui est en vous est plus
grand que celui qui est dans le monde. Eux, ils sont du
monde; c'est pourquoi ils parlent d'après le monde, et
le monde les écoute. Nous, nous sommes de Dieu; celui
qui connaît Dieu nous écoute; celui qui n'est pas de
Dieu ne nous écoute pas: c'est par là que nous
connaissons l'esprit de la vérité et l'esprit de
l'erreur.» (1 Jean 4:4-6).
La question très
spirituelle du jugement de Dieu sur un monde d’impie
n’échappe nullement au rejet de l’homme naturel qui se
détourne du seul vrai Dieu. Le rejet de l’enseignement
sur le déluge de Noé. Dans la deuxième épître de Pierre,
nous avons déjà fait remarquer l’attitude négative de
l’être humain envers la réalité du déluge de Noé. Pierre
affirme d’ailleurs les paroles suivantes:
«sachant avant tout que, dans les
derniers jours, il viendra des moqueurs avec leurs
railleries, marchant selon leurs propres convoitises...
Ils veulent ignorer, en effet, que des cieux existèrent
autrefois par la parole de Dieu, de même qu'une terre
tirée de l'eau et formée au moyen de l'eau, et que par
ces choses le monde d'alors périt, submergé par l'eau,
tandis que, par la même parole, les cieux et la terre
d'à présent sont gardés et réservés pour le feu, pour le
jour du jugement et de la ruine des hommes impies.» (2
Pierre 3:3-7). La prophétie biblique déclare
donc que les impies des derniers temps vont ignorer
volontairement les grandes vérités de l’histoire
biblique, incluant celle de la création de l’univers et
celle du jugement de l’homme par un déluge universel.
Par ces paroles, Pierre décrit la cause spirituelle de
ce rejet, qui, surtout grâce à l’influence de Lyell et
de Darwin, se manifeste dans les milieux académiques.
L’apostasie de l’être humain dans ces temps modernes
reflète adéquatement cette attitude envers la révélation
de Dieu: Il y a un peu plus d’un siècle, Charles Lyell
commença à insister sur l’uniformité au lieu de la
catastrophe. Le concept de la catastrophe en général
fut rejeté, en particulier en géologie. Et avec ceci
le récit de la création et du déluge fut rejeté.
(Francis A. Schaeffer, Genesis in Space and Time , 1975,
p.138). M. Lyell influença effectivement plusieurs
scientifiques de son époque à mettre de côté ce qu’il
considérait des traditions erronées et trompeuses venant
des Saintes Écritures. Il déclara que les géologues qui
continuaient à accepter cette perspective de l’histoire
naturelle de la planète terre étaient: «aveuglés par
l’autorité.» (Charles Lyell, Principles of Geology ,
p.302).
Lyell fut de
même convaincu qu’il était nécessaire de rejeter le
concept biblique du déluge dans l’interprétation des
couches géologiques: Il raisonna philosophiquement
contre... ceux qui regardaient l’état désordonné de la
croûte terrestre comme démontrant des signes de la
colère de Dieu contre le péché de l’homme. (Charles
Lyell, Principles of Geology , p.41). Il crut qu’une
nouvelle interprétation de l’histoire naturelle
pourvoirait le fondement d’une nouvelle religion qu’il
offrirait alors à une génération libérée des traditions
du passé: Finalement, la vision évolutive nous permet de
discerner, même d’une manière imparfaite, la nouvelle
religion que nous savons devoir paraître pour servir le
bien des temps à venir. (Sir Julian Huxley, au
Centenaire de Darwin en 1959). Oui, l’être humain
rejette la vérité biblique concernant le déluge de Noé!
Il refuse de croire dans un jugement divin qui frappa le
monde d’alors! Il préfère se détourner de Dieu et de sa
révélation pour inventer une autre perspective
historique du passé. Il choisit de continuer dans sa
folie, plutôt que d’admettre sa condition spirituelle
pitoyable. L’homme naturel désire une telle perspective
de la vie, et il veut un contexte social qui lui
permettra de poursuive sa passion. Dans la deuxième
épître à Timothée, l’apôtre Paul décrit l’homme des
derniers temps. Il dit à son sujet:
«Car il viendra un temps où les
hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais,
ayant la démangeaison d'entendre des choses agréables,
ils se donneront une foule de docteurs selon leurs
propres désirs, détourneront l'oreille de la vérité, et
se tourneront vers les fables» (4:3,4). Il n’est
surement pas étonnant que ce rejet de l’histoire
biblique est devenu la norme du monde occidental depuis
la popularisation de la théorie de l’évolution! C’est la
réalité spirituelle de ce monde perdu! Le jeune Charles
Darwin fut une des victimes de cette nouvelle
philosophie de l’histoire. Il affirma lui-même la grande
influence que M. Lyell eut sur sa perspective: Il admit
toutefois que le Principes de Géologie de Lyell avait eu
un tel impact sur lui que durant le voyage sur le Beagle
il ne pouvait s’empêcher de regarder les phénomènes
géologiques avec les yeux de Lyell. (John Hedley Brooke,
Science and Religion , 1998, p.258).
Sans Dieu, sans
sa loi et sans les restrictions morales venant de sa
Parole, les moqueurs allaient effectivement pouvoir
marcher «selon leurs convoitises
impies» (Jude 18). Il est bien clair pour le
croyant qu’il y a une connexion spirituelle dans
l’interprétation de l’histoire naturelle de la terre,
puisqu’elle implique le témoignage universel du jugement
divin. En parlant du texte principal dans la Genèse, cet
auteur affirma: Ainsi, dans le restant du chapitre sept,
la destruction se produisit. Le jugement de Dieu se
manifesta contre le péché, puisque Dieu est saint, et
qu’il y a des absolus moraux, et nous vivons dans un
univers moral. Si Dieu ne déteste pas et ne juge pas le
péché, alors il n’est pas un Dieu saint, il n’y a pas
d’absolu moral, et nous ne vivons pas dans un univers
moral. Mais toute la Bible résonne avec cet accent: Dieu
hait le péché, et Dieu va juger le péché. (Francis A.
Schaeffer, Genesis in Space and Time , 1975, pp.139,
140).
L’ampleur du
déluge de Noé devrait être claire dans l’esprit des
enfants de Dieu. L’interprétation biblique qui honore la
révélation du seul vrai Dieu démontre l’universalité de
ce jugement. Le compromis avec les tendances modernes
n’est nullement une option pour le vrai disciple de
Christ! Celui-ci devrait plaire à son Dieu plutôt
qu’à l’homme faillible. L’apôtre Paul résume cet esprit
de disciple lorsqu’il affirme aux Galates:
«Et maintenant, est-ce la faveur
des hommes que je désire, ou celle de Dieu? Est-ce que
je cherche à plaire aux hommes? Si je plaisais encore
aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ.»
(Galates 1:10). Que ce soit le choix du chrétien
à la lumière des données bibliques! Qu’il se tienne
debout pour la vérité dans une génération qui rejette la
saine doctrine et qui tourne son oreille vers les fables
(2 Timothée 4:3). Que le croyant rappelle fidèlement à
l’homme naturel que Dieu est juste! Il punit les
injustices de l’être humain, tel que le démontre ce
déluge mondial. Que l’enfant de Dieu souligne surtout le
fait que ce même Dieu désire démontrer sa miséricorde à
l’homme perdu. Comme lors de cette catastrophe d’alors,
à l’occasion de laquelle Dieu offrit une arche de
délivrance à ceux qui le voulaient, de même il offre le
pardon en Jésus-Christ à ceux qui ont été choisis en Lui
depuis avant la fondation du monde.
La Bible affirme explicitement que le déluge du temps
de Noé fut universel et que tous les oiseaux, tous les
animaux terrestres et tous les humains furent tués, sauf
ceux qui se trouvaient dans l'arche. Comment la Bible
pourrait-elle être plus claire sur la nature globale du
déluge? Ou alors s'il s'agissait d'un déluge local,
comment la Bible pourrait-elle induire autant en erreur
à propos de son envergure? Voici les évidences
incontournables sur un déluge global:
-
Toutes les montagnes ont été submergées.
Le sommet de toutes les hautes montagnes sous le
ciel entier, à cette période, fut recouvert d'au moins six mètres
d'eau (Genèse 7:19-20). Il serait absurde de penser
qu'un déluge submergeant les plus hautes montagnes
de ce temps n'aurait pas affecté le reste de la
terre. D'autant plus que les eaux sont demeurées à
ce niveau impressionnant durant cinq mois! (Genèse
7:18-24; 8:1-5). Lorsqu'on comprend que la terre à
cette période était d'un seul Continent gigantesque,
et que les montagnes de ce temps n'étaient pas
soulevées comme elles le sont de nos jours, il est
plus facile de réaliser la portée du déluge dans un
sens global.
-
L'arche était gigantesque. L'arche était
indispensable pour empêcher l'extinction des humains
et des animaux. Si le déluge avait été seulement
local, Dieu aurait pu tout simplement les envoyer
dans une partie du monde plus sécuritaire. Dieu
avertit Noé du déluge 120 ans avant le fait. Dans
l'intervalle, Noé et sa famille auraient
certainement eu tout le temps de s'éloigner à une
grande distance. Et si le déluge avait été local, la
taille de l'arche était inutilement démesurée.
Jusqu'à la construction des premiers navires en
acier des temps modernes, l'arche était le plus
grand bateau jamais construit, suffisamment grand
pour loger un couple de chaque espèce vivant sur la
terre.
-
Les humains ont peuplé la terre entière.
Après plus de 1 600 ans, la population de la planète
était certainement élevée (des millions ou des
milliards d'habitants). La Bible affirme que a) les
hommes s'étaient multipliés à la surface du sol (Genèse
6:1); b) la terre était corrompue et pleine de
violence (Genèse 6:11-12). Selon les Écritures, il
est évident que le peuplement de la terre ne se
cantonnait pas uniquement à la région mésopotamienne
- région trop restreinte pour une si forte
population, d'autant plus si l'on considère qu'une
société violente tend naturellement à se disperser.
-
Tous les humains ont été détruits. La
Bible enseigne clairement que toute chair expira…
tous les êtres humains (Genèse 7:21). Genèse 9:1
confirme que seule la famille de Noé fut sauvée et
que toute personne vivant aujourd'hui est un
descendant de cette famille.
-
Tout ce qui avait souffle de vie sur la terre
fut tué. La totalité des oiseaux et des animaux
terrestres périrent à l'exception de ceux qui
étaient dans l'arche (Genèse 7:21) - “tout ce qui
est sur la terre” (Genèse 6:17) - "tous les êtres
vivants, de toute chair qui est sur la terre" (Genèse
9:16). Si seuls les animaux d'une région
géographique spécifique avaient été détruits, il
aurait été inutile que Dieu mette à l'abri dans
l'arche des couples de chaque espèce pour empêcher
leur extinction: leurs semblables se trouvant dans
les régions non affectées auraient assuré leur
pérennité. Si d'un autre côté, il y avait eu sur le
territoire d'un déluge local des espèces uniques,
alors il aurait été plus logique pour Dieu d'envoyer
des représentants de celles-ci hors de la région
sinistrée plutôt que dans l'arche comme Il l'a fait.
La Bible affirme clairement que tous les animaux
terrestres périrent durant le déluge, sauf ceux qui
ont été préservés avec Noé dans l'arche - et qui
sont les descendants de tous les animaux vivant à
notre époque.
-
Un “cataclysme” et non une simple inondation.
Tant l'hébreu (de l'Ancien Testament) que le grec
(du Nouveau Testament) utilisent pour décrire le
déluge de Noé des mots différents de ceux utilisés
ordinairement pour décrire une inondation. Ce choix
de mots montre le caractère unique de cet événement
[“mabbool” en hébreu et “kataklusmos” en grec (cataclysme)].
-
L'arc-en-ciel, promesse de Dieu. Dieu a
promis de ne plus jamais déclencher un déluge
universel (Genèse 8:21, 9:8-17). Et l'arc-en-ciel
est le symbole qu'Il a choisi pour attester cette
promesse à toute la terre. L'arc-en-ciel est un
signe pour chaque créature vivante, animale ou
humaine. Si cette promesse n'avait pas été faite à
l'ensemble des créatures de la terre, alors Dieu
aurait brisé sa promesse. En effet, à plusieurs
reprises depuis Noé, des inondations locales ont
emporté des centaines et même des milliers d'humains
et d'animaux.
-
Pourquoi rester dans l'arche une année?!
Noé n'est pas resté dans l'arche seulement 40 jours
mais bien un peu plus d'une année (Genèse 8:14).
S'il s'agissait d'un déluge local, séjourner 53
semaines dans l'arche alors que la terre ferme est à
l'horizon, aurait été absurdement long. D'autre
part, alors que les eaux du déluge diminuaient
depuis 4 mois, la colombe ne pouvait toujours pas
trouver un lieu propice où se poser (Genèse 8:9). Un
déluge local ne l'aurait pas empêchée de voler
jusqu'à la terre ferme. Mais si le déluge recouvrait
le globe tout entier, alors ces circonstances
deviennent cohérentes.
-
Toute la planète a été dévastée.
"Alors
Dieu dit à Noé: j'ai décidé de mettre fin à tous les
êtres vivants; car la terre est pleine de violence à
cause d'eux; je vais donc les détruire avec la terre."
(Genèse 6 :13). Dans les seuls chapitres six à neuf
de la Genèse, la portée universelle du déluge est
mentionnée plus de 30 fois! Dans Ésaïe 54:9, Dieu
déclare: "J'avais juré que les eaux de Noé ne se
répandraient plus sur la terre". Dans sa deuxième
épître, Pierre adresse un avertissement clair et
universel, rappelant que Dieu a créé la terre puis
l'a submergée par l'eau et la détruira à nouveau un
jour par le feu (2 Pierre 3:5-7). Pierre ne voulait
certainement pas dire que seule une région de la
terre serait brûlée localement. Comme le déluge fut
universel, le jugement final le sera aussi.
Les passages
bibliques sur le Déluge montrent clairement qu’il a été
universel.
Genèse 7.11 dit: «toutes les sources du grand
abîme jaillirent et les écluses du ciel s’ouvrirent».
Genèse 1.6-7 et 2.6 montrent que l’environnement
d’avant le Déluge était très différent de celui que nous
connaissons aujourd’hui. À partir de ces versets et
d’autres descriptions bibliques, il est raisonnable de
penser que la terre était à l’époque entièrement
couverte d’une sorte de voûte d’eau, peut-être sous
forme de vapeur ou d’anneaux semblables aux anneaux de
glace de Saturne. L’eau de cette voûte, ajoutée à une
importante couche d’eau souterraine, aurait été
suffisante pour recouvrir toute la terre (Genèse 2.6).
Le passage le plus clair au sujet de l’étendue de
l’inondation est
Genèse 7.18-23: «L’eau monta et grossit beaucoup
sur la terre, et l’arche flotta à la surface de l’eau.
L’eau augmenta de plus en plus et toutes les hautes
montagnes qui sont sous le ciel tout entier furent
recouvertes. L’eau monta de 7 mètres et demi au-dessus
des montagnes, si bien qu’elles furent recouvertes. Tout
ce qui vivait sur la terre expira, tant les oiseaux que
le bétail et les animaux, tout ce qui pullulait sur la
terre et tous les hommes. Tout ce qui avait un souffle
de vie dans ses narines et qui se trouvait sur la terre
ferme mourut. Dieu fit disparaître tous les êtres qui
étaient à la surface du sol, depuis l’homme jusqu’au
bétail, aux reptiles et aux oiseaux: ils furent
exterminés de la terre. Il ne resta que Noé et ceux qui
étaient avec lui dans l’arche.».
Dans ce passage, non seulement le mot « tout » est
employé de manière répétée, mais découvre que « toutes
les hautes montagnes qui sont sous le ciel tout entier
furent recouvertes », que « l’eau monta de 7 mètres et
demi au-dessus des montagnes, qui furent couvertes » et
que « Dieu fit disparaître tous les êtres qui étaient à
la surface du sol, depuis l’homme jusqu’au bétail, aux
reptiles et aux oiseaux ». Il s’agit d’une description
claire d’un déluge universel qui a recouvert toute la
terre. De plus, si le Déluge n’était que local, pourquoi
Dieu aurait-il ordonné à Noé de construire une arche
plutôt que de tout simplement lui dire de se déplacer et
de pousser les animaux à migrer également ? Pourquoi lui
demander de construire une arche assez grande pour
contenir toutes les espèces existantes d’animaux
terrestres ? Si le Déluge n’avait pas été universel, il
n’y aurait pas eu besoin d’une arche.
L'apôtre
Pierre décrit également un Déluge universel en
2 Pierre 3.6-7: «Ils oublient volontairement que
le monde d’alors a disparu de la même manière, submergé
par l’eau. Or, par la parole de Dieu, le ciel et la
terre actuels sont gardés pour le feu, réservés pour le
jour du jugement et de la perdition des hommes impies.».
Dans ces versets, Pierre compare le jugement « universel
» à venir au Déluge de Noé et déclare que le monde
d’alors a été submergé par l’eau. Beaucoup d’autres
auteurs bibliques croyaient aussi en l’historicité du
Déluge universel (Ésaïe 54.9,
1 Pierre 3.20,
2 Pierre 2.5,
Hébreux 11.7). Enfin, le Seigneur Jésus-Christ
lui-même croyait en un Déluge universel et l’a pris
comme image de la destruction future du monde à son
apparition finale en ce monde (Matthieu 24.37-39,
Luc 17.26,27).
Il y a de nombreuses preuves extrabibliques d’une
catastrophe universelle semblable au Déluge. On trouve
de vastes champs de fossiles sur tous les continents et
d’immenses dépôts de charbon impliquant la
transformation rapide de grandes quantités de végétation.
On trouve même des fossiles marins sur le sommet de
montagnes tout autour du monde. Des cultures du monde
entier ont leur forme de légende du Déluge. Tous ces
faits, et bien d’autres encore, sont des preuves qu’il y
a bien eu un Déluge universel.
CHAPITRE 16
NEMROD ET LA
TOUR DE BABEL
Pour demeurer
dans le contexte historique du sujet, il faut se référer
à ce qui est nommé «La Table des Nations» dans Genèse
10:1-32. Nous trouvons qu'il est écrit, dans une
traduction qui reflète plus précisément le Texte
Massorétique Hébreu: «Et Cush
(Chaos, Cheops) engendra Nimrod (le Rebelle), qui
commença à être le grand Souverain de la terre. Il fut
un puissant agresseur contre L’ADMIRABLE. C'est pour
cela qu'on dit: Comme Nimrod, puissant agresseur contre
L’ADMIRABLE. Et le commencement de son royaume fut
Babel, Érec, Accad et Calné, dans le pays de la
régénération (Shinear). De cet empire-là il sortit en
puissance, et il bâtit Ninive, Rehoboth-Ir, Calach, Et
Résen, entre Ninive et Calach; c'est la grande ville.»
(Genèse 10:8-12; Bible de Machaira 2016).
L'appellation ici de Nemrod par Nimrod est sans
importance. En français le terme «Nemrod» est utilisé,
tandis qu'en anglais c'est «Nimrod», ce dernier étant
plus précis, tout comme Christien est plus précis que
Chrétien. Nemrod était un géant de race noir, fort,
féroce, et cruel, d'une grande intelligence supérieure
au peuple commun de cette époque. Nemrod était donc un
Cushite car fils de Cush, fils de Cham, fils de Noé, et
donc porteur de la malédiction de l'esclavagisme. Nemrod
cherchait de grandes choses pour lui-même, surtout
d'enlever le fardeau de la malédiction qu'il portait.
Tout comme Caïn, le carbonisé original, qui fut le
premier constructeur de ville des temps primitifs,
Nemrod pareillement, a été le premier constructeur de
ville après le déluge, à plus grande échelle et
plusieurs fois. La puissance directe était son objectif,
et Dieu le laissa réussir, au moins en apparence, afin
d'accomplir ses buts.
Nemrod le géant de race
noire, souverain de l'empire du Soleil, le père des
dieux et du Culte de l'Intelligence.
Nimrud ou Nemrod
(en hébreu נִמְרו du verbe maradh, qui dérive du verbe
Mered, signifie "se rebeller". Nemrod était le roi de la
rébellion contre Dieu, le chef de l'apostasie mondiale à
ce temps. Sous la direction de Nemrod et ses élites, les
peuples avaient oubliés complètement l’autorité de Noé
qui vivait encore à cette période, c’est ce qui ressort
à l’évidence du récit biblique. La position du
patriarche cédait le pas aux pensées et à la volonté des
hommes rebelles. Nemrod, étant le dieu soleil, souverain
de l'empire du Soleil, était un grand et puissant
constructeur de monuments qui représentaient la
diffusion des rayons du soleil à travers les nuages,
formant un triangle de lumière. S'inspirant de la
géométrie de cette beauté naturelle, Nemrod inventa une
forme de construction qui y correspondait, à savoir «la
pyramide». Par après le modèle fut adopté partout à
travers l'Empire du Soleil, de l'Égypte au Mexique, de
l'Orient à l'Occident, en mémoire et à l'honneur de
Nemrod. La réussite et célébrité de Nemrod a donné
l’exemple, et a suscité des ambitions similaires partout
ailleurs. La tour ou ziggourat du temple de Marduk qui
se trouvait à Babylone et qui est généralement
considérée comme étant la tour de Babel, ne l'est pas en
réalité, elle était seulement une construction qui
s'inspirait de l'original pour honorer Nemrod. En fait,
selon Alexandre Hislop dans son œuvre remarquable «Les
deux babylones», Marduk était simplement un autre
nom d'entre plusieurs sous lequel Nemrod était connu à
cette époque.
Selon la Bible,
Nemrod fut le fondateur et le roi du premier empire venu
à l'existence après le déluge. Il se distingua en
qualité de puissant chasseur "devant" L'Éternel, ce qui
contient une nuance péjorative, car l'expression veut
dire aussi, selon l'original «puissant agresseur», c'est
à dire «celui qui commet une agression, en attaquant le
premier et sans qu'il y soit provoqué». En effet, le mot
hébreu «liphné» ou «à la face de», signifie aussi
«contre» ou «en opposition avec». Dans «les Antiquités
juives» de l'historien Flavius Josèphe, il est mentionné
dans le contexte du chapitre 10 de la Genèse que «Nimrud
était un puissant chasseur qui provoquait Dieu». Josèphe
écrivit: «[Nimrud] peu à peu transforme l'état de
choses en une tyrannie. Il estimait que le seul moyen de
détacher les hommes de la crainte de Dieu, c'était
qu'ils s'en remissent toujours à sa propre puissance. Il
promet de les défendre contre une seconde punition de
Dieu qui veut inonder la terre: il construira une tour
assez haute pour que les eaux ne puissent s'élever
jusqu'à elle et il vengera même la mort de leurs pères.
Le peuple était tout disposé à suivre les avis de
[Nemrod], considérant l'obéissance à Dieu comme une
servitude; ils se mirent à édifier la tour [...]; elle
s'éleva plus vite qu'on eût supposé.» — Antiquités
judaïques, I, 114, 115 (IV, 2, 3). Aussi, la lecture
qu’en fait Herrade dans son codex, l’Hortus Deliciarum,
mentionne que «Soixante-douze géants ayant entrepris
de construire une tour contre Dieu...».
A remarquer dans
le contexte des chapitres 10 et 11 de la Genèse, que
Babylone n'est aucunement mentionnée, il s'agit plutôt
de Babel comme nom d'un empire et non d'une cité en
Mésopotamie construite sur le bord de l'Euphrate: «C'est
pourquoi son nom fut appelé Babel...» (Genèse 11:9) et
non «Babylone». Vrai qu'il y a une similarité avec Babel
et Babylone ce qui a porté grandement à «la confusion»,
mais l'Hébreu donne deux noms différents ici «Babel» et
«balal» que les traducteurs ont confondus en une même
signification. Or «Babel» est un mot Sumérien composé de
«Bab-ilim» et qui signifie littéralement «la porte des
dieux», tandis que le mot «porte» désigne (la
nourriture» ou plus précisément «le délice», ce qui veut
dire que l'empire du Soleil était «le délice des dieux».
La Bible nous dit que «le commencement du royaume de
Nemrod fut Babel» (Genèse 10:10), c'est à dire qu'il fut
«le délice des dieux», des initiés au Culte de
l'Intelligence. Tandis que «balal» signifie «mélanger,
confondre, se faner, flétrir, être arrosé», nous
indiquant que le mot «Babylone» se rapporte au temps que
l'empire du Soleil fut «confondue», qu'elle fut
corrompue et perdit sa vitalité et son éclat. Quoique
ces deux noms sont souvent utilisés dans les
Saintes-Écritures pour signifier une seule et même
chose, il y a clairement une distinction ici. Babel
vient clairement avant Babylone et se rapporte à la
gloire première de cet empire avant son abaissement
totale dans la dépravation. En d'autres mots, la ville
de Babylone située dans le territoire ou pays de
Chaldée, était une ville de dépravés moralement et
intellectuellement. Il est reconnu que Nemrod était
célèbre bien avant qu'il fonda Babel (Genèse 10:8,9). Il
détenait une grande réputation comme agresseur contre
les voies de Dieu et de son peuple. Or le mot
«réputation» vient de «Sem» qui détient la signification
de «monument», ce qui nous indique que la construction
de la tour de Babel était déjà terminée avant même qu'il
fonda Babel, le délice des dieux. Il n'y a aucun doute
qu'une telle entreprise, qui fut un affront à Dieu, fut
un des facteurs principaux qui lui donna la renommée
qu'il avait.
Aussi les termes
Babel et Babylone sont utilisés souvent dans un sens
figuratif dans certains contextes. Jérusalem est
elle-même appelé spirituellement l'Égypte dans
Apocalypse 11:8 et la grande prostituée est appelé
Babylone dans un même sens dans Apocalypse 17:5, on
pourrai aussi très bien appelé Babel et Babylone dans un
même sens. En fait, dans l'antiquité, l'Égypte était
reconnue dans un sens figuratif comme étant Babylone,
mère de la confusion. Signalons que le mot «confusion»
signifie «un état de chaos» dans les pensées, et même
«un état de panique». La «tour de Babel» est donc «la
tour de la confusion» ou plus précisément «la tour du
chaos», indiquant «la panique» dans le peuple à cette
période de l'histoire. Or ce qui est intéressant est
qu'en Chaldéen le nom de Cush, père de Nemrod, prophète
et interprète des dieux comme étant leur messager,
signifie lui-même «chaos» et traduit en égyptien ce même
nom devient «Chéops». Nous avons donc l'indication que
la tour de Babel est nulle autre que la pyramide de
Chéops en Égypte. Mais il y a plus, le livre
d'Alexandre Hislop «Les deux babylones» nous fait
remarquer que l'oncle de Nemrod ou «Mitsraïm», frère de
Cush (Genèse 10:6), un autre géant de race noire, était
le fondateur officiel de l'Égypte, et que son nom
signifie littéralement «constructeur de digues». Par un
système ingénieux de construction de digues,
Mitsraïm, avec l'aide de Nemrod et de
plusieurs autres géants, a dérouté les eaux du Nil pour
les faire passer dans les montagnes afin d'assécher les
terres de l'Égypte, qui a ce temps n'était qu'un vaste
marais. La raison de cela, nous y reviendrons plus tard,
est que la mer Méditerranée n'existait pas encore, le
rocher du Gibraltar n'avait pas encore été brisé ou
sectionné par la massue d'Hercule afin d'y laisser
pénétrer les eaux de l'Atlantique. Il y avait même
encore à ce temps un pont de terre entre l'Afrique et
les Amériques, nous indiquant que ces deux continents
étaient beaucoup plus approchés à ce temps qu'ils le
sont de nos jours. D'ailleurs le Popol Vuh ou Bible des
Mayas indique que ce peuple vint d'Égypte et se rendit
dans les terres du Mexique à pied, démontrant que les
Amériques étaient encore reliés à l'Afrique d'une
certaine façon avant la catastrophe qui transforma toute
la géographie de la Terre. Une fois les terres sèches,
Mitsraïm construisit ainsi la première ville après le
Déluge, Memphis, dans les terres fertiles de l'Égypte
qui devint comme «le jardin de Dieu» (Genèse 13:10). En
fait, à cette période, le Sahara fleurissait étant
entrecoupé de fleuves et de rivières et où poussaient
des plantes et des fruits exotiques de toutes sortes, et
où aussi il y avait plusieurs peuples et plusieurs
villes, avant la catastrophe qui en fit un désert. Un de
ces fleuves, le Triton, débouchait sur les côtes de la
Lybie, se déversant dans un grand lac dans lequel se
trouvait une île majestueuse qui était la demeure d'une
race de géants et que l'histoire nomme «l'Atlantide».
Deux autres
choses méritent d'être mentionnées. Nous voyons dans
Genèse 11:1,2 qu'il est dit: «Or
toute la terre avait le même langage et les mêmes
expressions. Mais il arriva qu'étant partis du côté de
l'Orient, ils trouvèrent une plaine dans le pays de
Shinear, et ils y demeurèrent.». Premièrement
nous voyons que les hommes de ce temps avaient tous «un
même langage, tous les mêmes expressions». Plusieurs
recherches ont été faites sur ce sujet, mais aucune n'a
donnée des résultats concluants. Toutefois il y a une
forme d'expression que les experts en linguistique
semble avoir négligés. Il s'agit de la la pictographie,
nommée aussi hiéroglyphes ou système de
communication graphique utilisant des dessins figuratifs
qui était commune à ce temps chez les Égyptiens, les
Sumériens, les Mayas, les Aztèques, et plusieurs autres.
La pictographie semble avoir été le langage universel à
ce temps qui graduellement fut transformée en langue
écrite comme voie de communication principale.
Deuxièmement le déplacement des hommes «partis du côté
de l'Orient» se rapporte à la famille de Noé qui s'était
multipliée et qui parti de la région du Mont Ararat pour
aller s'établir dans le pays ou terre de Shinear. Le
consensus général est que «le pays ou terre de Shinear»
est le territoire de Babylone et de la Chaldée. Or il
n'est pas impossible que certains de la famille de Noé
s'établirent en cette région, c'est en fait très
logique, mais il y a plus ici à la définition de «Shinear»
qui nous indique autrement. Encore une fois
référons-nous au livre «Les deux babylones» qui nous dit
que «Shinear» signifie «terre régénérée des eaux». Or le
territoire de Babylone et de la Chaldée ne rejoint pas
cette définition, à moins de la prendre dans un sens
global que la terre en entier fut régénérée par les eaux
du Déluge. Dans un tel cas la notion n'aurait aucun sens
car le texte de la Bible indique clairement un endroit
en particulier. Nous en revenons donc à ce que nous
avons dit plus haut,
Mitsraïm est celui qui a régénéré les
terres de l'Égypte, de ce fait il existait en Égypte un
culte solaire de la régénération qui avait été formé à
partir de ce concept. La régénération à une nouvelle vie
faisait partie des enseignements des temples dédiés au
dieu Soleil, par ce rituel Nemrod fut lui-même déifié
après sa mort violente, sa femme Sémiramis prétendant
qu'il s'était incarné en son fils. L'histoire d'Isis et
d'Osiris est exactement ce récit en forme figurative,
dans laquelle nous voyons que Seth, le fils de Noé, fit
décapiter Nemrod en douze parties après qu'il fut jugé
par 72 juges fidèles aux lois de Noé. Il n'y a aucun
doute que l'Égypte est le berceau du monde.
Nous avons
mentionné aussi que «la tour de Babel» se rapporte à un
«état de panique» parmi les peuples. De quoi s'agit-il
exactement et qu'est-ce qui aurait pu causer la panique?
Deux choses doivent être considérées: 1- La Bible dit
que «Dieu descendit pour voir la
ville et la tour qu'avaient bâties les fils des hommes»
(Genèse 11:5) avec des conséquences désastreuses;
et 2- qu'au temps de Péleg «la
terre fut partagée» (Genèse 10:25), c'est à dire
«fragmenter» selon le sens de l'original. Nous avons
déjà mentionné le fait qu'à cette période la planète
Mars, qui fut projetée hors de son orbite par
l'explosion de la planète Nod, se rapprocha
dangereusement de la Terre, ce qui occasionna le
déchirement de l'écorce terrestre, le soulèvement des
montagnes, et la division ou séparation des continents
qui prirent la position qu'ils ont de nos jours. Il est
fort possible et même probable que ce rapprochement fut
accompagné de météorites qui frappèrent la Terre en
différents endroits. Ce fut à ce point que le rocher de
Gibraltar fut séparé pour laisser entrer les eaux de
l'Atlantique dans le basin de la Méditerranée,
détruisant tout sur son chemin et formant la mer que
nous connaissons aujourd'hui. En même temps, un volcan
qui se trouvait entre la Crète et Santorin sur l'île
d'Atlantide, éclata avec une violence inouïe. Des
peuples nombreux furent complètement exterminés et leurs
civilisations disparurent à jamais. L'histoire d'Hercule
qui frappa le rocher de Gibraltar avec sa massue est
simplement un style imagé qui explique la catastrophe
apocalyptique qui se produisit au temps de Péleg. La
justice de Dieu s'abattit sur l'empire de Nemrod qui
avait pour nom aussi Atlas et dont la puissance était
centrées dans la ville de Poséidon sur l'île d'Atlantide
qui se trouvait en face de la Lybie. On comprend donc
pourquoi la panique s'empara des peuples à cette époque,
car les bouleversement ce sont fit ressentir jusqu'aux
Amériques et sur la terre entière. Cette séparation des
terres ou continents se rapporte aussi directement à la
«confusion des langues», comme on voit dans une
traduction basée strictement sur les originaux:
«Allons, descendons, et débordons
leur rive, en sorte qu'ils ne comprennent plus le
langage l'un de l'autre. Et L’ADMIRABLE fracassa en
fragments toute la face du Continent, et ils cessèrent
d'étendre leur empire.» (Genèse 11:7,8; Bible de
Machaira 2016).
Le récit de
Genèse 10 nous permet de situer les noms des peuples
primitifs et leurs localisations approximatives. Groupes
ethniques issus de générations: Les Sémites, de Sem,
race brune, peuple
élu (descendance du messie apportant le salut). Les
Indo-Européens, de Japhet, race blanche, accueillis au
sein de la promesse du salut. Cham, race noire, serviteurs,
du mot «esclaves», sous domination
de ses frères Sem et Japhet. La descendance de Cham est
celle qui est reconnue depuis ce temps pour son attitude
de rébellion et d'orgueil démesuré, refusant évidemment
d'être sous la domination de ses frères comme Dieu
l'avait ordonné pour le bien-être de son existence.
Ainsi dit la Parole de Dieu:
«L'orgueil va devant l'écrasement; et la fierté d'esprit
devant la ruine. Mieux vaut être humilié d'esprit avec
les débonnaires, que de partager le butin avec les
orgueilleux.» (Proverbes 16:18,19; Bible Martin).
Il est dit dans
«Les Oracles de la Cybèle de Cume» que la tour de Babel
fut construite dans le but spécifique de retourner parmi
les étoiles. Ceci s’accorde parfaitement avec la
description que nous avons de Lucifer (Ésaïe 14:12-14)
et que nous savons se rapporte directement à Nemrod lors
de la construction de la tour de Babel:
«Comment es-tu tombé du ciel,
Lucifer (Astre brillant), fils de l'Aurore? Comment
as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations?
Tu disais en ton cœur: Je monterai aux cieux, j'élèverai
mon trône par-dessus les étoiles de Dieu; je siégerai
sur la montagne de l'assemblée, aux régions lointaines
de l'Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je
serai semblable au Très-Haut.» Ces passages
s’appliquent a la royauté des souverains de Babylone
(v.4-11), et non a la chute d'anges mythiques enseignée
par la théologie traditionnelle. Le terme de «Lucifer»,
c'est à dire «celui qui brille de lumière», s’applique a
Nemrod et celui de «Aurore» s’applique a sa femme
Sémiramis qui fut déifiée comme déesse de l’Aurore ou
Astarté, la reine du ciel. Nemrod, ayant marié sa mère,
fut nommé ainsi «le fils de l’Aurore» et fut déifié sous
le nom de Baal, le dieu Soleil, le Brillant,
l'Intelligent. Mythologiquement, Aurore est Vénus la
déesse de l'amour qui annonçait la venue de son fils, la
lumière brillante qui s'élève pour poindre le jour,
c'est à dire «le dieu Soleil» qui chasse les ténèbres de
l'ignorance pour éclairer les consciences éveillées. En
d'autres mots, il s'agit ici du Culte de l'Intelligence
des initiés aux puissances de l'esprit, le serpent
brillant dans la conscience de l'homme qui allume le feu
de la connaissance dans le raisonnement charnel de son
âme.
Nemrod, dans le
but de retourner vers l’ancienne habitation de Caïn,
lieu de son exil (Genèse 4:14-16), s’était accaparé des
archives de Noé dans lesquels étaient mentionné la
connaissance des anciens carbonisés ou fils du serpent,
les puissants constructeurs qui avaient apostasié et qui
furent chassés de la terre. Ceux qu'on peux appelé aussi
«les fils des cieux» et non «les fils de Dieu», qui
après devinrent connus comme les Nephilims, les
disgraciés, avaient établit des colonies sur différentes
planètes à l’intérieur de notre système planétaire. Ces
colonies furent détruites lors de l’explosion de la
planète Astra ou Nod qui se trouvait entre Mars et
Jupiter. Nous savons que l’ancienne divinité
Babylonienne de « Marduk » fut associé à la planète
Mars. Or Marduk fut l’origine et l’apothéose de Nemrod.
Il est remarquable qu’une syllabe avec la valeur
consonante de «M*R» est retrouvé partout relié à la
planète Mars, le dieu de Mars, et est associé à
l’emblème du Dragon. La source de tous ces mots se
trouve dans la racine sémitique «marah» (M*R), qui en
Hébreu signifie «amer, être cruel ou violent, ainsi que
désobéissance». De cette racine est dérivé «marad»
(M*R*D) ou rébellion, qui est l’original de Nemrod (en
Babylonien Nin-Mir-Rud), ou (N*M*R*D), de même que
Marduk et Merodach (M*M*R*D). Marduk fut l’origine des
noms et des caractères du dieu Mercure (M*R*K*R) et du
dieu Mars (M*R*TS). Il existe ainsi la distincte
possibilité que Nemrod et ses élites possédèrent une
science, encore inconnue de nos jours, qui leur donna la
capacité de voyager vers Mars. Les ruines qui se
trouvent sur Mars dans la région de Cydonia ou Cité des
Anges, ainsi que dans la Cité des Étoiles et dans le
Cratère Hale, ont des ressemblances formidables avec
l’ancienne civilisation du temps de Nemrod. Nous voyons
ceci dans le nom de CAIRO en Égypte où se trouvent les
pyramides, car CAIRO signifie littéralement MARS.
Il advient de
ces choses la possibilité que Nemrod, qui s'était emparé
de l'ancienne science des carbonisés la réservait à son
groupe d'élites pour dominer sur le monde, soit retourné
sur la Lune et sur Mars (de là le pourquoi de la
construction de la Tour de Babel). Il y a la forte
possibilité que la descendance de ce groupe d'élite s'y
trouverait encore de nos jours, revenant à leur base
secrète sur terre de temps en temps; ce qui expliquerait
pourquoi tant de gens ont vu des O.V.N.I. de tous genres
à travers l'histoire. Quoique nous sommes dans le
domaine de la spéculation sur ces choses, on ne peut en
négliger la possibilité, car plusieurs indices en
donnent l'impression. Les ruines d'anciennes
civilisations, semblables à celle des égyptiens et des
babyloniens, sur notre Lune, sur Mars et sur d'autres
planètes indiquent clairement la présence d'intelligence
qui s'y trouvait à un certain moment donné, et
possiblement encore.
Nous savons
maintenant que Nemrod avait accès à certaines
informations sur les anciennes civilisations d'avant le
Déluge; et qu'il les utilisa pour s'élever en pouvoir.
Selon Arthur C. Custance (The Seed of the Woman): "Il
n'existe plus aucune raison de douter que des registres
furent disponibles sous une forme ou une autre dans les
temps d'avant le Déluge. Ces registres auraient été
préservé, comme le suggère Wiseman, et transmis de Seth
jusqu'à Noé comme patrimoine. Cet héritage aurait été
transmis par après de Sem à Abraham, et finalement à
Moise qui les aurait édités". Il faut ajouter que
l'édition de ces registres par Moise fut accompagnée
d'une révélation et d'une inspiration divine. Nous ne
pouvons toutefois pas dire la même chose du livre
d'Énoch et du livre de Yaschar, quoiqu'ils contiennent
des informations vitales sur cette période; puisqu'ils
ne furent pas préservé dans les Saintes-Écritures.
Un personnage
curieux apparait sur les pages de l'histoire de cette
période, à savoir Melchisédech. Robert Young
(Young's Analytical Concordance) nous dit que Job fut un
descendant d'Aram, fils de Sem, fils de Noé, qui
habitait le pays de Uz ou Uts au nord de l'Arabie; et
qu'il fut probablement contemporain avec Abraham. Un
livre énigmatique qui s'intitule "Le livre de Yaschar"
(Jos.10:13; 2 Sam. 1:18) ou "Livre de la Génération
d'Adam" (Dictionnaire des Apocryphes, 1858, par: M.
L'Abbé Migne), nous informe sur ceci en disant: "Les
enfants d'Aram, fils de Sem, fils de Noé, allèrent et se
bâtirent une ville à laquelle ils donnèrent le nom de
leur frère aîné "Uz" et en firent leur demeure". Selon
"Le Livre de Yasar", Noé, Sem, Cham, Japhet, Cush,
Nemrod, et Abraham vivaient tous dans une même période:
"Et Abram alla demeurer dans la maison de Noé et de Sem,
son fils, [dans la ville de Sem, c'est à dire Salem, qui
devint Jérusalem]; afin d'y apprendre la doctrine de
Jéhovah et ses voies. Et nul ne connaissait connaissait
Abram, qui recevait l'instruction de Noé et de Sem...
Abram connaissait Jéhovah depuis l'âge de trois ans, et
il lui est resté attaché jusqu'au jour de sa mort. Or,
dans la cinquantième année de sa vie [à la mort de Noé],
Abram quitta la maison de Noé, et revint dans celle de
son père qui était toujours général de l'armée du roi
Nemrod... Adonisédech, roi de Jérusalem, qui est le même
personnage que Sem, fils de Noé, sortit au-devant
d'Abram, lui apportant du pain et du vin... Abram lui
offrit la dîme de tout le butin qu'il avait enlevé à ses
ennemis: car Adonisédech (qui est nul autre que
Melchisédech) était prêtre devant Dieu".
L’auteur de ce
livre apocryphe mélange le rôle de Sem à celui de
Melchisédec, donnant la fausse impression qu’ils sont la
même personne. Or après le Déluge, Noé fut le
représentant officiel des "fils de Dieu" comme
Sacrificateur de l'Éternel. Il fut en effet le premier à
offrir des sacrifices à l'Éternel après le Déluge
(Genèse 8:20). Ce qui frappe notre œil en cette période,
est que «l’Éternel descendit pour voir la ville et la
tout que les fils des hommes bâtissaient». Cette
descente de Dieu sur la terre est nulle autre que sa
manifestation comme Melchisédec, ce qu'on nomme «une
théophanie». Son but fut de porter le jugement
contre l'empire du Soleil de Nemrod (Genèse 11:5-9). Après la mort de Noé et
le retour de Melchisédec parmi les cieux à la
destruction de Sodomme et Gommorhe, son fils Sem exerça
les fonctions de Sacrificateur selon l'ordre de
Melchisédec auprès des "fils de Dieu", et s'opposa à
l'apostasie de Cush et de Nemrod. A cette période
Nemrod et ses élites instiguèrent la rébellion contre
Dieu en voulant changer le lieu et la forme du culte à
l'Éternel, construisant la grande Pyramide comme point
de ralliement pour détourner les "fils de Dieu" de la
vrai Lumière. Ainsi nous dit
Alexandre Hislop: "Cush comme fils de Ham - ou Cham dans nos
versions, était Hermès ou Mercure; car Hermès est un
synonyme Égyptien du fils de Ham. Or, Hermès était le
grand prophète qui donna naissance à l'idolâtrie: car il
était reconnu comme l'interprète des dieux. Ham, terme
qui signifie «le noir», veut dire aussi «le chaud, le
brûlé, le carbonisé»; ce nom a servi de départ pour identifier d'une
manière voilée Ham avec le soleil et pour déifier ainsi
le grand patriarche qui était ouvertement adoré sous son
propre nom en Égypte. Ceci confirme amplement que Cush
et Nemrod ont contribué à détourner l'humanité du culte
du vrai Dieu". Or Satan en Chaldéen est Satur d'où
nous avons le mot Saturne; chez les Grecques ce mot
devint Teitan, d'où nous avons le mot Titan pour décrire
les géants mythologiques [et le mot Tyrans pour décrire
les politiciens]. Dans les religions de mystères à Rome,
Teitan ou Satan était identifié avec le serpent qui
instruisit l'humanité, qui lui ouvrit les yeux quand
elle était aveugle et lui donna la connaissance du bien
et du mal. Pour cette raison dans l'antiquité, le
serpent était relié au culte du Soleil, culte représenté
sous deux aspects, externe comme étant le soleil
littéral, interne comme étant l'esprit d'intelligence en
l'homme. Nous sommes à la source même du culte de
l'intelligence dans lequel l'homme brille de sa
connaissance et s'élève comme Dieu (Genèse 3:5).
Le mot «serpent»
dont la signification est «le brillant, celui qui brille
de lumière», se rapporte directement au terme «Lucifer».
Or Lucifer est un
nom propre qui signifie «Porteur de lumière» (étymologie
latine: Lux «lumière» – Fero, du latin «porter»). À
l'origine, c'est l'un des noms que les Romains donnaient
à l'«étoile du matin», autrement dit la planète Vénus
qui était appelée Vesper lorsqu'elle devient «étoile du
soir». C'est aussi un personnage des mythologies romaine
et grecque, dieu de lumière et de connaissance. Le nom Lucifer
est utilisé dans la Vulgate latine pour traduire le
«porteur de lumière» du Livre d'Ésaïe, un roi de
Babylone raillé pour sa volonté de s'élever au-dessus de
sa condition d'homme et de dépasser Dieu. Associé à
l'orgueil, Lucifer est alors progressivement assimilé
par la tradition et la mythologie chrétienne à Satan,
présenté dans le Livre d'Hénoch comme un puissant
archange déchu à l'origine des temps pour avoir défié
Dieu et ayant entraîné les autres anges rebelles dans sa
chute. Mais comme nous
l'avons indiqué, il s'agit ici du roi de Babylone qui est
appelé Lucifer en latin dans le passage d'Ésaïe 14:12 «eôsphoros»
ou «porteur de l'aurore». Le contexte de ce passage nous
indique clairement qu'il s'agit d'un homme et non d'un
ange mythique. En vain
chercherions nous le mot «Lucifer» dans la grande
majorité des Bibles modernes, principalement celles de
langue française, il n'y est simplement pas contenu,
sauf dans quelques versions. En général ce nom est remplacé
par «astre brillant» ou «étoile du matin».
Dans l'Hébreu, le nom «Lucifer» signifie «celui qui
brille» ou «l'illuminé», c'est à dire littéralement
selon l'original «un initié» ou «un Souverain», et en ce
sens il rejoint la signification du mot «serpent» et
celle du mot «dragon» dont tous portent la notion de
«prétentieux» et «d'orgueilleux», une personne qui
brille, qui se surestime par rapport à son intelligence
et son pouvoir, et tel fut le roi de Babylone.
La «Concordance
Analytique de Robert Young» nous dit que «le mot Lucifer
est une traduction de «HELEL» et est employé par le
prophète Ésaïe pour désigner le roi de Babylone dans
toute sa gloire présomptueuse et ses luxes somptueux».
Il va sans dire que le savant biblique, Robert Young,
est très bien qualifié pour attribuer la désignation de
Lucifer au roi de Babylone et non a un ange mythique qui
aurait chuté avant la création de l'homme, comme le font
nos théologiens traditionnels et les pasteurs constipés
de notre époque. Le fait scripturaire que Lucifer est un
homme et non un ange est confirmé d'avantage par le
grand exégète Alexandre Hislop (Les Deux Babylones): «La
femme de Nimrod, Sémiramis, fut déifié comme "AURORA"
dont le sens est "celle qui éveille la lumière"; la
déesse de l'Aurore qui fut déclaré la Reine du ciel (Jé.7:18).
Nous voyons comment cela s'accorde exactement avec Ésaïe
qui parle du roi de Babylone, le représentant officiel
de Nemrod: - Comment es-tu tombé du ciel, Lucifer, fils
de l'Aurore (Es.14:12; version King James). Aurora fut
connue dans son sens mystique comme la femme remplie de
lumière; en conséquence, son fils [Nemrod qui-était
marié à sa mère] fut regardé comme le grand producteur
de la lumière, celui qui devait éclairer le monde,
Lucifer, le fils du matin, qui était le prétendu
illuminateur des âmes. Le nom de Lucifer, dans Ésaïe,
est le nom même d'où vient un des noms de Bacchus,
Eleleus. Ce nom vient de Helel qui veut dire rayonner ou
produire de la lumière. Or, nous avons la preuve que
Lucifer, fils de l'Aurore ou du Matin, était nul autre
que Nemrod, le Grand Illuminé ou le Grand Dragon».
La femme de
Nemrod ou Aurora, est aussi appelée Ishtar ou Easter,
d'où nous avons le nom de «Pâques». Elle était connue
aussi sous le nom de «Vénus», déesse de l'amour. La
Bible se réfère à elle comme Astarté et la Diane des
éphésiens. Elle est connue généralement sous le nom de
Sémiramis qui, selon les historiens, était la plus belle
femme du monde. Elle fut l'épouse de Cush, le père de
Nemrod, cependant elle ne fut pas sa mère natale et se
maria par après avec celui-ci. En ce sens Nemrod avait
marié sa mère puisqu'elle était l'épouse de son père.
Spécifions aussi qu'elle était une géante de race noire.
Son type lascif de pratiques est toujours continué en
Afrique, aussi loin qu'en Ouganda (voir Frazer, The
Golden Bough, ii, 275). La colombe dorée est associée à
Sémiramis et on la connaît aussi comme la Cybèle
phrygienne et l'Atargatis syrienne. Le nom Atargatis est
une traduction grecque pour l'épouse du Baal de Tarse,
qui est maintenant la Syrie. Le nom était autrefois
Atheh-atheh, qui a le nom de la déesse de Tarse. Son
culte se retrouvait aussi au nord à une place nommée
Hieropolis-Bambyce, près de la rivière Euphrate (voir
Frazer ibid v, 162 et n 2,3). Quand son mari a été
exécuté sous l'ordre de Sem, fils de Noé, elle est
apparemment devenue la dirigeante de son royaume. Mais
étant donné que beaucoup de ses sujets croyaient que
Nemrod n'était pas l'être divin qu'il revendiquait être,
Sémiramis a eu peur de perdre le contrôle sur eux. Elle
savait qu'elle devait penser à quelque chose qui
semblerait être un grand miracle - quelque chose qui
remplirait les gens de crainte et leur montrerait que
Nemrod était vraiment un dieu. Quelques temps après la
mort de Nemrod, Sémiramis a donné naissance à un bébé
garçon. C'était exactement ce que cette méchante femme
avait besoin pour exécuter son plan avide. Elle a
propagé la nouvelle que le bébé n'avait pas un père
humain, mais qu'il avait été conçu par un rayon magique
de lumière du grand dieu-soleil. On disait qu'il était
le fils de Nemrod, venu pour restaurer le gouvernement
de son père. Ce mensonge épouvantable était probablement
difficile à croire pour certains. Néanmoins, la reine a
réussi à garder le contrôle du royaume. Nemrod a été vu
de plus en plus comme le dieu-fils. De plus, par ses
efforts, Sémiramis a commencé à être adorée comme une
mère de dieu. Elle était aussi connue comme 'La Mère
Vierge' et 'La Reine du Ciel' (Jérémie 7:18 ;
44:17-19,25). Elle a été la première dirigeante
religieuse du monde. Le culte qui l'a suivie était le
culte de Cybèle, comme la déesse Mère au Moyen-Orient.
Maintenant il n'y a aucun
doute que la chute de Lucifer mentionnée dans Es.14: 12,
est nulle autre que la chute du dernier roi de Babylone, Belschatsar (Dan. 5:1-30), qui était le représentant
officiel de Nemrod comme Lucifer, le brillant, celui qui
resplendit par sa grande intelligence. Pour qui a des yeux
pour lire, les passages d'Ésaie 13:17 à 14:23, se
rapportent clairement à la destruction de l'empire
Babylonien, aucune autre interprétation n'est possible:
«Et Babylone, l'ornement des royaumes, la fière parure
des Chaldéens, sera comme Sodome et Gomore, que Dieu
détruisit. Elle ne sera plus jamais habitée, elle ne
sera plus jamais peuplée» (Es.13:19,20). Ceci est la clé
du contexte qui se rapporte à Lucifer dans Es. 14:12-23.
Le livre de Daniel nous affirme positivement que Belschatsar, le dernier roi des Chaldéens, fut tué
lorsque Darius le Mède s'empara du royaume Babylonien
avec l'aide de Cyrus, roi des Perses (Dan. 5:28-30; 2
Chr. 36:20-23; Esd. 6:1-5). Ceci est supporté par le
célèbre exégète, Matthew Henry, qui nous dit dans ses
Commentaires: «Les passages d'Ésaïe 14:11,12; se
rapportent au roi de Babylone qui brillait (Lucifer)
comme l'étoile du matin». Thomas Haweis apporte son
accord en nous disant: «Les versets d'Ésaïe 14:4-23 se
rapportent à la chute de Babylone». La preuve de ceci
est scellé positivement et sans aucun doute dans Es.
14:4: «tu te moqueras ainsi du roi de Babylone», nous
indiquant que le nom de "Lucifer" est un titre
qualificatif qui désigne un homme et non un ange
imaginaire. Dans
Es. 14:13,14, passages qui se réfèrent à la construction
de la tour de Babel, nous voyons que le roi de Babylone
s'opposa à Dieu en s'exaltant et se glorifiant lui-même
comme Souverain Pontife du monde entier, titre païen des
Mystères Chaldéens du culte du Soleil qui passa a Darius
le Mède pour être transmis de nouveau à Alexandre le
Grand qui a conquit le royaume Médo-Perse, et qui trouva
sa place finalement dans l’empire Romain et dans la
Papauté. Le prophète Daniel confirme la chute du roi de
Babylone en ces mots: «Et toi Belschatsar... tu t'es
élevé contre le Seigneur des cieux... Dieu a compté ton
règne, et y a mis fin... Ton royaume sera divisé, et
donné aux Mèdes et aux Perses» (Dan.5: 22,30). Ainsi
s'écroule en ruine l'hypothèse de la chute d'un ange
imaginaire qui enflamme l'esprit du christianisme
contrefait moderne. Comme la Babylone antique fut
détruite, ainsi il sera fait à la Babylone Mystérieuse
qui repose sur sept montagnes (Ap. 17:3-9; 18:2,21).
Nous en venons
maintenant au serpent qui est
le symbole par excellence de Satan, l'esprit de la chair
ou «le Moi intérieur».
Nous en avons une très bonne description par Roy Hession
(Le Chemin du Calvaire): "Quand un serpent est attaqué,
il se redresse, siffle et contre-attaque, essayant de
rendre les coups qu'on lui porte. C'est l'image du Moi
intérieur ou l'Ego qui s'irrite, éprouve de l'envie, de
la rancune, critique et s'inquiète; c'est encore lui qui
est dur et intolérant à l'égard des autres, timide,
satisfait de lui-même, orgueilleux, qui se justifie,
défend ses droits et cherche sa propre gloire, se
rebelle contre la volonté de Dieu. Et c'est lui qui a
pitié de lui-même dans les épreuves et les difficultés,
recherche ses intérêts propres dans les affaires ou au
service de Dieu, et se laisse aller dans les loisirs, la
sensibilité et la susceptibilité; tout cela provient du
Moi, du serpent intérieur".
Toutes choses
considérées, il n'y a aucun doute que la chute de
l'esprit de l'homme correspond au Culte du Moi, du
serpent intérieur. C'est à dire, selon la définition
figurative du mot "Culte", que l'homme détenait une
"admiration passionnée" de lui-même, et se rendait les
hommages ou l'adoration qui devaient être rendues à Dieu
seul, en croyant à la propre suffisance de son habileté
pour répondre à ses besoins. C'est pourquoi dans
l'antiquité que le serpent est relié au Culte du Soleil.
Ainsi la forme extérieure du Culte du Soleil est
simplement le reflet de son aspect intérieur. Le Culte
du Soleil est le même que le Culte du Moi, qui fait
preuve d'égocentrisme où l'homme fait de soi le centre
de l'univers. Nous retrouvons
le Culte du Moi ou Culte du Soleil intérieur, dans les
religions qui sont pour les initiés comme dans le
Mysticisme, la Métaphysique, et la Théosophie. Se
propageant dans une multitude de sectes, ces religions
qui reflètent les principes du Bouddhisme et de
l'Hindouisme, amènent l'individuel à l'adoration de son
propre esprit. Ces religions occultes disent à l'homme:
"Tu es Dieu, et tes désirs sont ce que Dieu désir; mais
tu dois entrer en toi-même, dans la profondeur de ton
être pour trouver le Dieu qui est en toi et entendre sa
voix qui est ta voix". Ces mouvements du Nouvel-Age
enseignent que Christ fut le plus grand initié de l'ère
du Soleil, et que les Seigneurs de la Flamme
implantèrent le germe de la vie qui se développa en
notre corps.
Emmet Fox,
Métaphysicien moderne, nous dit dans son livre "Les Dix
Commandements": "Dieu est "Je Suis Celui Qui Est" et
nous sommes "Je Suis". Nous édifions notre destinée et
arrêtons notre sort par les caractéristiques que nous
attribuons à ce "Je Suis", car c'est ce que nous croyons
vraiment de nous même. "Je Suis Celui Qui Est" exprime
Dieu. Mais qu'est-ce que ce "Je Suis"? C'est notre être
véritable. C'est notre nature réelle, notre véritable
Moi et personne d'autre. C'est ce que nous sommes. Tout
ce que nous attribuons avec conviction à "Je Suis", nous
le sommes et nous l'avons".
Joel S.
Goldsmith (Spiritual Interpretation of Scripture) suit
la même ligne de pensée: "Vous êtes venu dans ce monde
en croyant que vous êtes des humains. Vous avez grandi
dans cette croyance. Mais l'homme n'a jamais existé; ce
n'est qu'un mot donné à Dieu lorsqu'il devient visible
et est compris visiblement. Il n'existe aucun Dieu en
dehors de nous. Dieu est ce qui constitue l'individuel;
car Dieu est l'esprit, l'âme et la conscience de chacun;
ainsi vous êtes immortels et parfaits. Le premier
Commandement qui dit: "Tu n'auras pas d'autres dieux
devant moi"; est une admonition de regarder à la source
unique pour mon bien, et m'indique que Moi ou Je Suis
est cette source. Il n'y a qu'un seul Moi, qu'un Ego,
qu'une Conscience; c'est Dieu qui est le Moi de moi, qui
apparaît comme vous et moi, comme l'homme et la femme
individuelle. Il n'y a qu'une Vérité, et Je Suis ceci".
Romain Rolland
(La Vie de Ramakrishna), qui trempe dans l'Hindouisme
nous dit: "Ramakrishna décrit l'âme comme une torche
allumée à la flamme de l'esprit, le Moi intérieur. Vous
cherchez Dieu? Eh bien, cherchez-le dans l'homme.
L'Esprit de Dieu et mon propre moi sont tissés ensemble.
Si vous m'avez vu, vous l'avez vu".
Illiana (New Age
Universal, Christianity Without Religion), prêtresse du
Nouvel-Age, écrit: "Je Suis ce que Je Suis; Père et
Mère, le Feu, la Flamme, la Lumière. L'Âme Maître
s'incarna pour nous délivrer des tentations de Bellaza
(Satan); il prit la forme de Krishna, Buddha, Zoroastre
et Jésus. Samanda est le nouveau nom de l'ère du Verseau
pour le Jésus de l'ère des crucifix".
Dans le livre de
Kuthumi (The Human Aura), nous voyons: "Invocation du
grand Disque du Soleil: Je Suis la présence du Moi, la
puissante flamme cosmique qui me maintient dans ma
propre réalisation... Je Suis,
l'être, l'exaltation de ma volonté, la flamme du feu
inspiré, le nectar d'une nouvelle espérance. Je Suis
l'étoile à six pointes de la victoire. Je Suis le
gardien de la flamme. Je vous recommande d'aller devant
l'autel de Dieu qui est la triple flamme à l'intérieur
de vous. Une fois que vous êtes engagé à servir la
lumière de l'énergie du Moi, de développer la flamme
divine et glorifier son nom, vous deviendrez comme le
soleil, et vous connaîtrez un pouvoir et une puissance
des feux du cœur".
La Bhagavad-Gita
nous révèle les présomptions néfastes du dieu Krishna:
"Je Suis le Moi dans le cœur de tous les hommes. Je Suis
le soleil qui illumine la conscience du corps. Je Suis
l'Âme suprême situé dans le cœur de tous; la
personnalité originale de la divinité. Je Suis le père
de la religion et le maître du mysticisme. Je Suis le
maître spirituel de la réalisation du Moi. Je Suis
indépendant. Je Suis la puissance des forts et la vie
sexuelle. Je Suis la mort qui dévore tout; et Je Suis le
plus grand des tricheurs. Je Suis le chef de toutes les
religions du monde. Je Suis le temps, le destructeur du
monde; et je viens défier tous les peuples. Celui qui me
connaît est libéré de tous ses péchés".
Nous voyons dans
toutes ces affirmations une idolâtrie monstrueuse; un
orgueil démesuré et insolent; une présomption excessive
de l'esprit de l'homme qui l'identifie positivement
comme Satan, l'adversaire de l'Esprit de Dieu:
"Car qui est-ce
des hommes qui connaît les choses de l'homme, sinon
l'esprit de l'homme qui est en lui" (l Cor.2:11).
CHAPITRE 17
ATLAS ET
L'ENGLOUTISSEMENT DE L'ATLANTIDE
Nous avons déjà
élaboré le sujet de l'Atlantide dans le chapitre
précédent avec beaucoup de détails. Ici nous allons
touché la tragédie de l'île circulaire
d'Atlantide et des sa capitale Poséidon avec quelques
éléments supplémentaires. Dans le monde moderne,
l'histoire de l’Atlantide fait l’objet d’une fascination
sans égal ou presque. Au milieu d’une plaine fertile se
dressait un palais entouré d’anneaux concentriques de
terre et de mer, un continent que l’on disait aussi
grand que l’Asie. Toutefois le mot «continent» ne
convient pas ici puisqu'il s'agit plutôt d'une grande
île ou vaste terre qui se trouvait dans le bassin de la
Méditerranée au temps de la tour de Babel.
L'Atlantide (du
grec ancien Atlantís) est une île gigantesque évoquée
par Platon dans deux de ses Dialogues, «le Timée» puis
«le Critias». Celle-ci, qu'il situe au-delà des Colonnes
d'Hercule, est dédiée à Poséidon et, après avoir connu
un âge d'or vertueux, se transforme progressivement en
une thalassocratie conquérante dont l'expansion est
stoppée par Athènes, avant que l'île soit engloutie par
les flots dans un cataclysme provoqué à l'instigation de
Zeus. Or l'expression «au-delà», qui porte les gens à
chercher l'Atlantide dans l'océan Atlantique, est
trompeuse puisque le terme Grec signifie aussi «devant»
c'est à dire «en face de». En d'autres mots,
l'Atlantide se trouvait à l'intérieur du rocher de
Gibraltar et non à l'extérieur, et reposait dans le
bassin de la Méditerranée avant que celle-ci devienne
une mer. Les sources ne sont pas à jour. Il est
généralement admis maintenant que l'Atlantide était une
ancienne
civilisation crétoise, non la Crète moderne, mais celle antérieure à
la civilisation de Mycènes et
de la Grèce classique, qui incorporait l'ancienne Crète,
Théra-Santorin, et jusqu'à possiblement la Sicile et la
Sardaigne au Sud de l'Italie, en un vaste territoire
d'une seule île gigantesque qui a été détruite par un terrible
tsunami dû à l'éruption violente d'un volcan et d'un
puissant tremblement de terre qui sépara les Colonnes
d'Hercule, ce qui fit que l'eau de l'Atlantique pénétra
à l'intérieur des terres et détruisit tout sur son
chemin. Le gigantesque cratère volcanique s'y trouve encore
de nos jours.
Cartes de Santorin où se
situait l'Atlantide avant l'explosion du volcan de Thera.
Dans le Timée,
Platon (428 — 348 av. J.-C.) raconte l'origine de
l'Univers, l'origine de la Cité et l'origine de l'Homme.
Dans ce cadre, il évoque l'Atlantide au cours d'un récit
fait par Critias, riche Athénien disciple de Socrate et
parent de Platon. Selon Critias, son arrière-grand-père
Dropidès s'est vu confier par le législateur Solon (VIe
siècle av. J.-C.) une confidence que lui-même tenait
d'un prêtre égyptien du temple de Saïs au cours d'un
voyage d'études qu'il entreprit en Égypte sous
domination Perse à cette époque. Le prêtre égyptien
donne quelques indications géographiques, puis
entreprend de narrer la lutte des Hellènes menés par
Athènes, puis d'Athènes seule, contre »,
événements qu'il situe 9000 ans avant son époque. Peu
après la victoire, des tremblements de terre surviennent
à Athènes ainsi que dans l'Atlantide. Le Timée donne
ensuite une description générale de la civilisation
atlante, de son expansion, de la guerre contre Athènes
et de la destruction finale de l'Atlantide. Que «les
soldats atlantes venus des îles «du fond de la mer
Atlantique» est impossible puisque l'Atlantide se
trouvait dans le bassin de la Méditerranée, comme nous
l'avons démontré.
En fait, l’Atlantide de Platon,
Isle construite en forme de couronne, était bien la Crète
ancienne, nous en avons même une confirmation biblique.
Dans la «Table des Nations» de la Genèse, nous trouvons
un détail assez significatif à propos de Nemrod:
«Et le commencement de son royaume
fut Babel, Érec, Accad et Calné, dans le pays de la
régénération (Shinear). De cet empire-là il sortit en
puissance, et il bâtit Ninive, Rehoboth-Ir, Calach, et
Résen, entre Ninive et Calach; c'est la grande ville. Et
Mitsraïm (l'Égypte) engendra les Ludim, les Anamim, les
Lehabim, les Naphtuhim, les Pathrusim, les Casluhim,
d'où sont sortis les Philistins, et les Caphtorim.»
(Genèse 10:10-14). Le terme «Caphtorin» (v.14) ou
«Kaphtoriy» en Hébreu signifie littéralement «une
couronne» et il est utilisé pour désigner les «Crétois,
ou habitants de Caphtor, distincts des Philistins». Les
Caphtorin était une race de géants noir qui habitaient
l'île de la Crète primitive avant qu'elle soit connue
sous ce nom. En d'autres mots, l'île de Caphtor était
l'ile d'Atlantide «en forme de couronne» avant la
catastrophe causée par l'explosion du volcan de Thera à
Santorin. Ce fait est incontestable au niveau des
Saintes-Écritures. En plus, le roi Atlas qui fonda
l'Atlantide a été positivement identifié par Alexandre
Hislop (Les deux babylones) comme étant Nemrod lui-même,
ce qui est de plus évident au v.11:
«De cet empire-là il sortit en
puissance, et il bâtit...». Puisque Nemrod est
Atlas lui-même, le dieu Poséidon qui lui donna le
territoire et dont la Capitale portait son nom, est donc
nul autre que son père Cush, le Chéops égyptien. Selon
Paul Ulrich (Les Grands Énigmes des Trésors Perdus), cet
ancien empire fut fondée par une déesse dont le nom
égyptien est Neith, mais en Grec Athéna. Ce qui
identifie aussi Nemrod comme étant le roi Minos de la
civilisation minoenne en Crète. Celle-ci devint
connue en Égypte comme Isis, la femme d'Osiris; et en
Inde comme Sati, la femme de Shiva. Or selon les
recherches minutieuses de Hislop, les noms de Athéna,
Sati, et Isis, se rapportent directement à Séminaris, la
femme de Nemrod. La déesse NEITH-NEPHTYS (Nebt-Het ou
Neb-Hout) ou HATMEHYT, était originaire de SAÏS où elle
connut un culte important notamment sous la XXVIe
dynastie, elle est la déesse principale et SAÏS est son
lieu de culte premier car ici elle est l'origine du
monde, des prêtres de SAÏS auraient confié à l'Athénien
Solon (-640/-558) le secret de l'ATLANTIDE. Il ne faut
pas négliger que l'étendue de la Crète primitive, avant
la séparation des continents au temps de Péleg (Gen.
10:25), était beaucoup plus vaste qu'elle l'est de nos
jours. Au temps de Nemrod l'île de Crète ou «Kaphtoriy»
s'étendait jusqu'à Santorin où était la Capitale
«Poséidon», et possiblement jusqu'à la Chypre, ce qui
fit qu'on lui donna le nom de «Continent» quoiqu'elle
fut qu'une île.
Poséidon capitale de
l'Atlantide construite en forme circulaire comme une
couronne de roi.
La civilisation minoenne était le tout premier grand
peuple capable de connecter la culture de tout le bassin
méditerranéen, et donc le seul peuple capable de faire
parler de lui aussi différemment selon leurs rencontres,
que puissamment puisque les Minoens régulaient en ces
temps très anciens le commerce maritime de tout l’Est de
la Mer Méditerranée, du nord au sud. Les Minoens ont de
toute évidence autant fasciné qu’effrayé l’ensemble des
peuples du bassin méditerranéen, créant chez un peuple
donné, une admiration de sa puissance, quand il
effrayait d’autres continentaux de par le développement
considérable en son temps, de sa civilisation. De même
que vous avez avec la civilisation mésopotamienne, la
toute première civilisation de l’Écriture, vous avez
avec les Minoens de Crête, la toute première puissance
d’expansion par les mers, la toute première hégémonie
maritime et le tout premier peuple qui a su et pu, se
faire connaître à une échelle géographique telle qu’ils
devinrent finalement connus, admirés ou craints d’un
maximum de civilisations continentales en leur temps.
Notamment des premiers Grecs continentaux.
La difficulté de brosser le portrait de la
civilisation assimilée aux Atlantes est grande, dans la
mesure où l’historien parle alors d’une période qui
n’est pas considérée encore comme « historique » au sens
strict du terme. En langage d’expert, on parle de «
période historique » lorsque la mémoire d’un peuple est
identifiable à son écriture ou à son degré
d’organisation en cités. Tout ce qui précède la «
période historique » est considéré comme « préhistorique
» ou « protohistorique », il s’agit pour être plus clair
de civilisations dont l’existence n’est véhiculée à
posteriori que grâce à la mémoire collective basée sur
la transmission orale de génération en génération entre
des peuples qui se sont rencontré à un moment de leur
histoire, mais aussi basée sur les mythes et légendes
relayés par des penseurs ou savants tels que Platon,
Homère ou Hérodote sous la forme d’écrits
essentiellement poétiques: transformés et subjectifs
(imposant le savoir et l’opinion dudit écrivain). Il résulte pour l’historien une difficulté d’analyse
de la vérité et un risque de mener une enquête
historique biaisée à l’avance. Aucun historien au monde
n’est parvenu à décoder le Timée et le Critias de Platon
avec véracité, dans la mesure où les traces d’existence
de telles civilisations disparues, c’est-à-dire les
vestiges archéologiques, ne suffisent pas à éluder la
réalité d’une existence civilisationnelle au-delà d’un
triptyque maigre: « une présence donnée, à un lieu
donné, à une période donnée de l’histoire ». Et dans le
même temps, les écrits platoniciens ou ceux du père de
l’Histoire, Hérodote, souffrent de leur subjectivité,
elle-même biaisée par une réalité dépeinte selon ce que
les ancêtres ont raconté et selon la force avec laquelle
ces savants, penseurs et écrivains décident de
réutiliser le passé pour bonifier le présent.
I. Platon introduit le mythe des Atlantes, via son
Timée.
L’Atlantide a servi indirectement les intérêts de la
cité-état d’Athènes, sous la plume de Platon, un notable
philosophe qui incarnait un pouvoir moral infréquentable
et marginalisé, au sens où il était répudié par les
autorités athéniennes comme son maître Socrate avait été
emprisonné pour ses idées. Platon était un
contre-pouvoir politique influent en son temps: V-IVe
siècles avant notre ère. Le philosophe Platon introduit
le mythe de l’Atlantide dans Timée, au cours d’un récit
fait par Critias, un riche Athénien disciple de Socrate
et parent de Platon lui-même. Selon Critias, son
arrière-grand-père, Dropidès, s’est vu confier par le
législateur Solon (VIe siècle av. J.-C.) une confidence
que lui-même tenait d’un prêtre égyptien du temple de
Saïs. Aux dires du prêtre, « En ce temps-là, on pouvait
traverser cette mer Atlantique. Elle avait une île,
devant ce passage que vous appelez, dites-vous, les
colonnes d’Hercule. Cette île était plus grande que la
Libye et l’Asie réunies. (…) Or, dans cette île
Atlantide, des rois avaient formé un empire grand et
merveilleux. »
Si Solon le tient d’un prêtre égyptien, cela veut
dire que cette légende avait cours depuis le XVIIe
siècle avant notre ère, époque de l’éclosion de l’Égypte
ancienne. Cet élément est une clé de compréhension
historique ou ne l’est pas. Lorsque vous avez un
philosophe comme Platon qui écrit sur l’Atlantide, ce
n’est pas pour justifier de l’exactitude ou de la
véracité des temps anciens, mais toujours pour asseoir
son emprise sur les notables de la cité antique, en les
dépassant d’une surenchère historique qui stupéfait ses
contemporains jusqu’aux membres éminents de l’Assemblée
citoyenne de la cité-état d’Athènes (polis).
C’est-à-dire que ces écrits sont à juger à la lumière,
faible, de la propre subjectivité de Platon. En clair,
le mythe de l’Atlantide n’engage que Platon lui-même.
Alors l’enquête historique se referme sur cette borne
historique: le XVIIe siècle avant notre ère. Le but de la manœuvre est de mythifier la fondation
d’Athènes, notamment en justifiant sa réussite
universelle aux yeux des contemporains, et cela est
passé aux temps de Platon par la mise en scène d’ «
hommes de la mer », des « Atlantes » comme ennemis
redoutables desquels ont triomphé les premiers Athéniens
pour longtemps: jusqu’à nourrir la réussite de la
Cité-État d’Athènes et justifier son rayonnement sur
tout le « monde connu ». Or, Athènes est née du
synœcisme de plusieurs villages du petit « pays » de
l’Attique, vers – 800. Il faut donc réduire la
parenthèse historique de l’Atlantide entre le XVIIe
siècle (éclosion de l’Égypte ancienne) et le IXe siècle
avant notre ère (fondation d’Athènes).
II. Les ennemis fondateurs du mythe.
Il n’y a pas une cité antique qui n’ait jamais tenté
de mythifier ses origines, lorsque celle-ci prend
conscience qu’elle a survécue à sa fondation tout en se
voulant « empire ». C’est dans ce basculement des
consciences d’un peuple, que les plus philosophes
d’entre ses membres, pensent et réécrivent un
cheminement originel pour justifier l’histoire,
justifier la bravoure à adopter lors des batailles, mais
justifier aussi l’adoption ou non d’un corpus de lois. A
la fois pouvoir moral et contre-pouvoir politique, le
philosophe antique est écouté de ses disciples, tout en
demeurant un notable peu fréquentable. Mais Platon reste
pour l’historien, un témoin de son temps inégalé,
capable d’apporter à l’historien quelle est la
conception de l’Étranger, l’Autre, l’Ennemi, le Peuple
voisin. Or, l’ennemi commun aux membres d’un même
peuple, nourrit le mythe de la fondation de ce dernier.
Les grandes civilisations antiques sont en effet nées de
la disparition d’autres plus anciennes: Rome au
détriment des Étrusques par exemple, les Perses au
détriment des Mèdes. Quels sont les ennemis fondateurs du mythe athénien ?
Les Phéniciens, Phrygiens et Lydiens forment un « ennemi
» commun à l’Athènes originelle, sous le nom de «
Peuples de la mer » (leurs incursions et pillages sont
répétés). Les Mèdes, Perses, Macédoniens de Philippe II
sont à associer à la liste des ennemis historiques
d’Athènes. A ceci faut-il ajouter la liste des ennemis de
l’Égypte ancienne, puisque notre borne d’analyse est le
XVIIe siècle av. notre ère. Voilà ce que nous trouvons
donc: les Hourrites, Phéniciens, Hittites, Philistins,
Libyens, Nubiens, Assyriens, Perses, Macédoniens
d’Alexandre le Grand.
L’Égypte et Athènes ont donc eu comme ennemis
communs, à un moment ou un autre de leur histoire
isolée, les « Peuples de la mer », les Perses et les
Macédoniens. Entre le chef politique Solon et le prête
égyptien, la mémoire qui se véhicule est celle d’un
ennemi « de la mer », bâti sur une « île ». Parmi les
trois ennemis encore en lice, il ne reste donc que les «
Peuples de la mer ». Ce qui est une réalité somme toute
sérieuse: les Perses ne sont pas attestés avant le IXe
siècle avant notre ère; quant aux Macédoniens ils
n’apparaissent dans l’histoire qu’au Ve siècle avant
notre ère. Or, Athènes a été fondée par un synœcisme
vers – 800, soit en même temps que l’empire Perse mais à
des milliers de kilomètres de distance. Quel est cet ennemi que les Égyptiens et les premiers
Grecs ont eu à combattre chacun de leur côté ? Les
Philistins, Lydiens, Phrygiens, Phéniciens, Minoens.
Parmi ces « Peuples de la mer », certains sont à
éliminer du champ historique du mythe fondateur. Les
Phrygiens n’existent en Anatolie (Asie mineure) que vers
– 800 avant notre ère. Donc ils ne peuvent avoir été ce
peuple atlante narré par Platon, puisqu’ils sont
concomitants de la fondation d’Athènes, mais à des
milliers de kilomètres de là. Les Lydiens sont reconnus
historiquement qu’à posteriori des Phrygiens, et même
aux dépends d’eux, en prenant leur empire anatolien au
VIIe siècle avant notre ère. Donc ils sont à éliminer de
l’hypothèse d’un peuple atlante. Ils font irruption dans
l’histoire un siècle trop tard.
III. La possibilité d’une île de l’Atlantide et d’un
Peuple de la Mer redouté.
Il reste les Phéniciens, Philistins et Minoens comme
probables ennemis fondateurs du mythe de l’Atlante. Les
Philistins étant appelés « peuple de la mer » par les
Égyptiens (au même titre que les Cananéens et certaines
tribus d’Israël), ils apparaissant dans l’histoire dès
le XIIe siècle avant notre ère pour une disparition vers
-700. Ils s’abritaient dans l’actuelle bande de Gaza, au
sud-ouest du pays de Canaan. Les Philistins peuvent
représenter ce légendaire peuple des Atlantes, narré par
Platon. Mais il y a aussi les Phéniciens. Fondant
Carthage en -814, plaque tournante de leur monopole sur
le commerce maritime de Méditerranée, et prenant pour
première assise historiquement vérifiée la côte
palestinienne vers -900. Ces deux peuples, ont peuplé à
intervalle différent, la même contrée: la côté
palestinienne, utilisant tous un langage sémitique qui
est à la source de l’alphabet utilisé plus tard par les
Grecs puis Romains. Les Phéniciens sont en fait des
descendants, hellénisés, des Philistins de la Bible. Les
Phéniciens arrivent dans l’histoire quand Athènes
arrive. Seuls les Philistins peuvent donc avoir hanté le
passé hellène.
Il reste à explorer la piste crétoise, car il s’y
bâtit la première thalassocratie du monde: la
civilisation Minoenne. Sa puissance était telle qu’elle
relègue les Philistins au stade d’acteurs secondaires
pour la fondation du mythe des Atlantes. Car les
Philistins étaient dominés inexorablement par les
Minoens, des Grecs insulaires. C’est depuis l’île de
Crête que la civilisation minoenne pillait par voie de
mer les côtes correspondant à l’actuelle Turquie,
l’actuelle bande de Gaza, la côte égyptienne, les côtes
et îles de l’actuelle Grèce. La civilisation minoenne
disparut vers -1000, soit 2 siècles avant la fondation
d’Athènes.
Toujours dans le Timée, le prêtre rencontré par Solon
narre la lutte des Hellènes, menée par Athènes, puis
d’Athènes seule contre les soldats Atlantes venus des
îles « du fond de la mer Atlantique »: « Dans l’espace
d’un seul jour et d’une nuit terribles, toute votre
armée athénienne fut engloutie d’un seul coup sous la
terre et, de même, l’île Atlantide s’abîma dans la mer
et disparut. Voilà pourquoi, aujourd’hui encore, cet
océan de là-bas est difficile et inexplorable, par
l’obstacle des fonds vaseux et très bas que l’île, en
s’engloutissant, a déposés. ».
Première remarque: les premiers Athéniens étaient
incapables de pratiquer la navigation par grand fond.
Ils pratiquaient le cabotage. Le long des côtes.
Comprenez donc que ce genre de navigation ne pouvait
rencontrer que des désagréments en mer Égée, pleine de
hauts-fonds. Tout ennemi venant d’Est par les mers, ne
pouvait que survenir, surgir et disparaître aussi sec.
De quoi alimenter peurs et fascination. Le plateau
continental demeure haut jusqu’en Crète, justement. Une
configuration maritime qui associe donc la Crète à la
mer Égée. A l’est de la Crète cependant, commence la mer
Ionienne, profonde. Le peuple minoen a dû très vite
apprendre deux types de navigation (eaux profondes et
hauts-fonds), faisant d’eux les experts en leur temps.
IV. Aux origines indo-européennes du peuple grec.
Le Critias est un dialogue inachevé, une suite du
Timée comprenant la légende de la victoire athénienne
sur le peuple de l’Atlante. Le Critias entre davantage
dans les détails. Contant l’origine des habitants nés de
l’union de Poséidon et d’une mortelle, le récit
s’interrompt au moment où Zeus décide de punir les
Atlantes décadents. Le Critias porte le récit dans les
sphères des divinités fondatrices de l’Olympe. Après
l’héroïsme de l’homme athénien donc (Timée), les
divinités accordent leur protection (Critias). Ces
origines mythologiques utilisées par Platon mènent tout
droit aux racines du peuple grec, pas seulement athénien: le peuple préhellénique continental des Mycéniens d’un
côté, parent et géniteur des Athéniens; le peuple
préhellénique insulaire des Minoens, établi en Crête
comme la toute première grande civilisation de
l’Occident.
Et bien ces deux peuples ont la même origine: un
peuple indo-européen établi vers -4000 sur la rive ouest
de la Mer Noire (actuelles Roumanie et Bulgarie). Ce
peuple préhellénique s’était étendu en Asie mineure,
Anatolie, dans l’archipel égéen, en Grèce continentale,
en Crête et en Palestine. De là vont s’émanciper deux
peuples aux caractères contraires: les insulaires
(Minoens sur l’île de Crête, dès -3000 avant notre ère); les continentaux (Mycéniens, établis vers -2200 en
Syrie, Sicile, Italie du Sud, Grèce continentale, Asie
mineure, Anatolie et dans l’archipel égéen). Sous la
poussée migratoire d’autres peuples indo-européens, la
civilisation mycénienne se concentre sur le littoral et
finit par entrer en contact avec la civilisation
minoenne, qui ne leur apparaît que par voie maritime ou
selon quelques comptoirs commerciaux.
En -1500, à l’époque de l’éruption volcanique du
Thera qui détruit complètement le palais de Cnossos (ce
qui indique que la Crète et Thera de Santorin était
reliés ensembles comme une seule îles, celle de Caphtor) la
cité la plus prospère de la civilisation minoenne de
Crête, une nouvelle forme d’écriture apparaît. Et
celle-ci atteste la présence de Grecs venus du continent: des Mycéniens. Les Mycéniens parvenaient ainsi à
s’installer au cœur de la civilisation minoenne,
accélérant fatalement sa chute, scellée vers -1400. De ces rencontres pendant près de 700 ans est née une
fascination/répulsion pour l’ennemi Minoen venu de la
mer. Les Mycéniens ayant fait perdurer par l’oralité le
souvenir et le mythe d’ennemis terribles venus de la
mer. C’est sans doute cette légende Minoenne répétée de
génération en génération, qui a nourri le mythe des «
peuples de l’Atlante ».
V. Un mythe né de la peur du surpuissant Peuple de la
Mer Minoen.
Les contacts durent jusque vers -1400, lorsque les
Mycéniens achèvent une civilisation Minoenne
économiquement exsangue. La borne temporelle de la
création du mythe des Atlantes se situe donc entre le
XVIIe et le XVe avant notre ère. C’est-à-dire entre
l’éclosion de l’Égypte ancienne, civilisation à laquelle
se rattache le prêtre mentionné par Platon; et la
destruction des Minoens par les Mycéniens (le mythe
cessa alors, percé à jour et foulé au pied par les
Mycéniens). Que Jacques-Yves Cousteau ait raison ou tort en
pensant faire de l’ancestrale Crête minoenne,
l’Atlantide, ou que les experts ait raison ou tort en
faisant de Gibraltar le lieu de l’engloutissement du
peuple de l’Atlante, il ne reste pas moins que la
thalassocratie minoenne était maîtresse de la
Méditerranée jusque -1400 et que l’ensemble des
Phéniciens, Lydiens, Phrygiens et des colons grecs
d’Italie du Sud, Afrique du Nord sont tous issus du
berceau de civilisation et de la zone d’émancipation
géographique des Minoens ancestraux. Minoens et Mycéniens étaient issus d’un même peuple
indo-européen, et leurs descendants athéniens ont bâti
toute leurs peurs et doutes sur un mythe salvateur,
capable de nourrir une histoire, une politique, une
destinée. Un cheminement de mémoire collective
tout-à-fait courant: prenez cette fameuse guerre de
Troie dont le souvenir fait des Grecs les vainqueurs
héroïques, alors qu’une fois de plus les ennemis Troyens
abattus, étaient bien des semblables… Mais cela devait
servir et nourrir les citoyens en armes d’Athènes face à
la menace des Mèdes (guerres médiques dès 480 av. notre
ère). Tout mythe à ses fondements et ses utilités, même
celui de l’Atlantide, c’est en cherchant ses fondements
et ses utilités qu’il est possible de penser une
certaine réalité.
Vers -1000, les restes d’un peuple qui avait brassé
des insulaires et des continentaux disparaît étrangement
du monde civilisé. Le territoire de la Crête devient un
repaire pour pirates, avant d’être provincialisé par
Rome en -68 avant notre ère. En ce temps-là, Rome se
rappelait au bon souvenir du mythe de sa fondation,
celui de Romulus et Rémus, et de leur mère-louve…
VI. L’Atlantide de Platon était la Crête.
Tout commence en 4500 avant notre ère. En Crète comme
en Grèce continentale, des tribus sont installées avec
parcimonie, essentiellement le long de rivières, de la
côte ou dans des plaines abritées par des chaînes
montagneuses. Ces tribus maîtrisent l’agriculture, elles
se sédentarisent donc, et s’accroissent en effectifs. De
par la diversité des outils retrouvés lors de fouilles
archéologiques (artefacts): ces tribus avaient entamé
une division du travail, c’est-à-dire une spécialisation
dans leurs activités d’artisanat, d’agriculture, etc.
Vers – 3000, les tribus de Grèce et de Crète
apprennent à maîtriser la métallurgie, grâce à leur
apprentissage auprès des civilisations plus avancées du
Levant, qui connaissent quant à elles la structure
communautaire. L’ensemble de ces tribus sont appelées «
préhelléniques » dans la mesure où elles précèdent le
temps des invasions de peuples indo-européens dits «
Hellènes », ou « Grecs ». C’est vers – 2200 que
l’invasion est à son paroxysme: les nouveaux arrivants
Grecs prennent le dessus sur les peuplades autochtones.
C’est vers – 1600 que des traits grecs communs de
civilisation sont réels: notamment la manière d’inhumer
les corps des défunts ou l’édification de « palais »
monumentaux protégés d’un mur d’enceinte (400 sites
répertoriés par les archéologues !). Ces « palais » sont
les sièges du pouvoir nobiliaire, ils collectent les
denrées des agriculteurs, rassemblent les troupeaux des
éleveurs. Qu’ils redistribuaient ensuite à la
population, contre leur fidélité, leur dévouement à la
protection des lieux.
Ce fonctionnement, sur le territoire de l’actuelle
Grèce, identifiait une civilisation (aux traits communs): la civilisation mycénienne. Aucune unité politique ou
économique cependant. Les zones protégées par les «
palais » monumentaux étaient isolées les unes des autres
et indépendantes économiquement et politiquement. Une
famille régissait ce palais, comme d’autres familles
nobles régissaient d’autres palais.
L’île de Crète, située au milieu de la mer
Égée,
entre Égypte au sud, Grèce au nord-ouest, Levant à
l’est, Asie mineure au nord, abrite elle-aussi des
peuples préhelléniques (autochtones vivant en tribues).
Ils subissent eux aussi l’invasion du même peuple
indo-européen dit « hellène ». Ces nouveaux arrivants
établissent des palais monumentaux sur l’île, et ils le
font plus tôt que les Grecs continentaux (Mycéniens). Le
schéma communautaire s’installe vers -2000 en Crète,
vers -1600 en Grèce ! Quatre siècles d’avance sur les
Grecs continentaux et une position insulaire protectrice
sont mises à profit d’une civilisation dont les traits
communs la feront baptiser Minoenne, du nom du Roi
mythique Minos (c'est à dire Nemrod), noble parmi les nobles du Palais de
Cnossos: le palais parvient en effet en Crète à
structurer économiquement et politiquement tout le
territoire. Entre – 1600 et – 1450 la civilisation
minoenne a également noué des liens commerciaux avec les
populations du bassin méditerranéen. Elle est à son
apogée.
Les Égyptiens voient alors ces Minoens comme des
êtres pacifiques, comme un peuple de pêcheurs tandis que
les Grecs continentaux les voient supérieurs, de par
leur raffinement. Par exemple l’écriture minoenne (le
Linéaire B grec) ne se contentait pas de servir à
inventorier les biens d’un palais comme chez les Grecs
continentaux, l’écriture servait aussi à maintenir des
comptes en économie, à lister des individus.
Contrairement aux Grecs continentaux, les Minoens
n’inscrivaient pas seulement leur écriture dans les
colonnes des palais mais surtout sur des tablettes
d’argile, mobiles donc et davantage accessibles et
partagées auprès des individus rattachés au palais. Le
palais, à l’instar de ce qui se faisait en Grèce
continentale, centralisait les productions pour les
redistribuer à la population. Ces transactions, dons et
redistributions étaient gravés et authentifiés dans
l’argile par des scribes. A la différence des Mycéniens (Grecs continentaux),
les Grecs de Crète (Minoens) sont déjà présents et
établis en colonies au Levant, en Égypte, et ils
détiennent des comptoirs commerciaux et des plaques
tournantes de piraterie au quatre coins du bassin
méditerranéen. Ils sont établis avec certitude au milieu
même des Grecs continentaux, aussi puisqu’ils ont laissé
trace de leur présence au Péloponnèse et en Attique
même. Ces deux points sont à retenir: le premier
contact s’est établi entre Mycéniens et Minoens en
actuelle Grèce. Nous sommes aux environs de – 1500.
Les Minoens expatriés en Grèce découvrent une tribu
plus puissante que toutes autres: la tribu de l’Attique
(la région d’Athènes). Celle-ci partage en effet avec
eux, très étrangement, la croyance en la légende du Roi
Minos, de la bête gardienne de son palais le minotaure
et de Thésée venu combattre et abattre ce dernier.
Hérodote et Thucydide ont d’ailleurs relayé et amplifié
ce mythe dans la Grèce des VIe et Ve siècle avant notre
ère, démontrant au moins une chose: le contact entre
Minoens et Mycéniens eut lieu en Attique. Les actes de piraterie sont à retenir: le peuple
Minoen a sans doute à travers ses siècles d’hégémonie
maritime, développé une phobie, une
fascination/répulsion chez les Grecs continentaux qu’il
venait piller ! La civilisation minoenne s’enrichit
irrémédiablement de ses pillages: cette civilisation
était alors la toute première grande thalassocratie de
l’histoire du monde et devint le carrefour culturel
entre différentes civilisations.
VII. Le souvenir d’une civilisation fascinante
véhiculé par l’oralité et la pastoralité.
Pour des raisons que les historiens peinent à
démontrer, la civilisation minoenne disparaît vers –
1450/-1400. D’une part, le brassage incessant entre les
arrivants mycéniens en Crète, et les Minoens, finit par
rendre les Mycéniens maîtres de l’île à cette période.
D’autre part, l’archéologie révèle une série de
désastres naturels qui peuvent apporter une part de
réalité « au monde englouti » narré par Platon. Les
recherches archéologiques ont démontré que vers -1450,
le volcan Thera est entré en éruption et a recouvert de
sa lave et ses cendres toute la ville qui l’entourait:
le palais Cnossos s’était retrouvé détruit ! Ce n’est
pas fini ! L’archéologie a démontré un affaissement du
niveau du sol sur une archipel au nord de la Crète et
qui se reconnaissait de la civilisation minoenne: des
artefacts et fondations engloutis ont été découverts,
étudiés et rattachés aux Minoens.
La géologie est venue au secours de l’archéologie,
pour démontrer la forte perturbation sismique à laquelle
était livrée la civilisation minoenne, en Crète mais
aussi dans toute la Mer Égée: vers -1800 les preuves ne
manquent pas pour montrer qu’un séisme violent détruisit
les palais monumentaux de Cnossos et de Phaistos, le
premier étant à l’époque le plus grand de toute l’île et
le plus riche. Ce même palais aurait subi deux
destructions en l’espace de 400 ans. Et ce n’est pas
tout: reconstruit vers -1450 suite à l’éruption du Thera, ce palais est détruit à nouveau vers -1375 ! Les
historiens sont divisés mais beaucoup pensent que ceci
est l’œuvre des Mycéniens: est alors retenue
l’hypothèse d’un saccage de la dernière grande et
puissante ville de Crète.
Quant aux valeurs et au patrimoine de la civilisation
minoenne, il semblerait que le modèle palatiale de vie
économique et politique ait périclité et qu’il ait
engendré des révoltes sociales terribles, opposant la
population minoenne aux « Rois » de l’île. Les palais
ont subi des destructions répétées sur plusieurs
décennies, après un XVIe et XVe siècle d’étiolement de
la civilisation: deux siècles d’appauvrissement de
l’art et de ses formes, une raréfaction de l’art
céramique pourtant fer de lance de l’esprit artistique
minoen. Aussi, jusque le XVIe siècle avant notre ère, la
population de l’île croissait d’une force telle que la
Grèce continentale ne l’avait jamais connu, démontrant
un épanouissement sans précédent au sein du monde grec.
Vers -1000, seule la cité-palais de Cnossos garde une
relative puissance grâce à la position stratégique de
l’île de Crète. Mais l’Idée de civilisation minoenne est
finie, comme autant engloutie que l’a été une partie de
l’archipel égéen. C’est depuis cette concomitance entre
une disparition physique (engloutissement) et cette
disparition pleine de mystères, de souvenirs et de
fascination (la civilisation éteinte) que le mythe de
l’Atlantide a forcément jailli.
Entre -1400 et -1200, les Mycéniens sont finalement
parvenus à s’installer définitivement en Crète, et a
fortiori dans l’ensemble de l’archipel des îles égéennes
pour des raisons économiques: recherche de minerais.
Ils s’affaissent à leur tour, dès le XIIe siècle avant
notre ère, sous les coups de boutoirs d’un peuple grec
venu de Macédoine et d’Epire (nord de la péninsule
grecque): les Doriens. Les excursions répétées de ces
derniers devinrent invasion: les historiens ont appelé
cela les « siècles obscurs », période phare pour
l’oralité. Par l’étude des tombes de l’époque, les
historiens ont cru voir le signe d’une extinction de la
population, dont ils chiffraient la perte des Grecs
continentaux aux trois-quarts. Mais il n’en est rien:
le peuple grec avait tout simplement cessé de vivre
sédentarisé en villages fortifiés, au contraire ils
étaient devenus pastoraux, vivant de l’élevage et de la
mobilité continue.
Si l’influence dorienne venue du nord par hordes, a
pu détruire les palais mycéniens un à un, il n’y a pas
eu de rupture de l’histoire ni de la mémoire collective
entre la « protohistoire » grecque et la période grecque
archaïque qui allait suivre dès le Xe siècle avant notre
ère. La vie en communauté urbaine revint, non plus en
village mais en cités-états indépendantes les unes des
autres. Sparte est fondé par synœcisme vers -900, de la
réunion de trois villages. Athènes naît au IXe siècle du
synœcisme de quatre tribus d’essence mycénienne,
notamment la peuplade baptisée « Attique » qui donnera
son nom à la région athénienne et qui aura véhiculé aux
futurs CITOYENS athéniens le souvenir d’un monde
lointain qui fut jadis plus beau et plus fascinant que
tout ce qu’Athènes n’avait jamais connu. Les « siècles
obscurs » se refermaient. L’écriture allait reprendre.
Avec comme préoccupation première le besoin de rappeler
les grandeurs du passé et légitimer les choix sur
l’avenir.
Le palais de Minos à
Knossos en Crète.
Ainsi se termine
l'histoire des peuples d'avant et après le Déluge de Noé
jusqu'au temps de la tour de Babel. Le chemin a été ardu
mais très intéressant. Nous avons emporté amplement de
données pour indiquer que le cœur de l'homme n'a pas
changé depuis la chute en Éden, ce qui était notre but
principal. Les mêmes choses se produisent dans nos temps
moderne, rien n'a changé. Ainsi dit l'Ecclésiaste:
«Toutes choses travaillent plus
que l'homme ne saurait dire; l'œil n'est jamais rassasié
de voir, ni l'oreille lasse d'entendre. Ce qui a été,
c'est ce qui sera; ce qui s'est fait, c'est ce qui se
fera, et il n'y a rien de nouveau sous le soleil. Y
a-t-il une chose dont on puisse dire: Vois ceci, c'est
nouveau? Elle a déjà été dans les siècles qui furent
avant nous. On ne se souvient plus des choses
d'autrefois; de même on ne se souviendra point des
choses à venir, parmi ceux qui viendront plus tard.» (Ecc.
1:8-11). Nous avons entrepris un grand voyage et
nous sommes maintenant arrivé à notre destination, dans
l'espérance que vous en receviez les richesses
abondantes des bénédictions de la grâce de Dieu en
Jésus-Christ, et que vous soyez affermis dans la
connaissance qu'Il nous donne sur toutes choses sous le
soleil de Sa Majesté.
A Christ seul soit la
Gloire
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