Jésus est le Père incarné
MONTRE-NOUS LE PÈRE

ET CELA SUFFIT

par Jean leDuc

Octobre 2025

 

 

Mise en pages par

Jean leDuc et Alexandre Cousinier

 

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L'IDENTITÉ RÉELLE DE JÉSUS-CHRIST

Les épîtres de Paul.

 

JÉSUS EST LA RÉVÉLATION DU PÈRE

Jésus a enseigné qu'il était le Père révélé

 

QUI EST CELUI QUE JE NE VOIS PAS ?

« Montre-nous le Père et nous serons satisfaits? »

 

JÉSUS EST LE SAINT-ESPRIT

Le Christ comme Esprit de vérité

Jésus est l'Esprit Saint Lui-même.   

 

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L'IDENTITÉ RÉELLE DE JÉSUS-CHRIST

Tous nous avons un père, cela est évident car aucun serait ici pour lire ces lignes. Avoir un père implique de devenir un parent, ce qui représente un changement majeur avec des joies, des défis, des peines et des douleurs. Le rôle d'un père est d'offrir un soutien émotionnel et physique, de contribuer au développement de l'enfant, de subvenir à ses besoins et de transmettre des valeurs. La paternité moderne est différente d'autrefois et encourage une implication active dans le quotidien et l'éducation de l'enfant. Etre père est la chose la plus naturelle au monde depuis le début des temps. Qui est considéré comme un père ? Un père légitime est celui qui a engendré et reconnu un enfant. L'expression de père naturel, est utilisée pour désigner un homme dont l'enfant est né hors mariage. Un père putatif est celui qui est réputé légalement comme le père d'un enfant. Bref, le rôle d'un père est d'engendrer et de fonder une famille. Cela est l'idée générale que les gens ont du mot père, mais le terme porte différentes significations dans différents contextes: aïeul, ancêtre, ancien, ascendant, auteur, bienfaiteur, chef, créateur, dab, directeur de conscience, fabricant, fondateur, générateur, géniteur, instaurateur, instigateur, inventeur, origine, patriarche, promoteur, protecteur, souche, tuteur.

 

Que veux dire Jésus lorsqu'il parle de son Père, et qu'est-ce cela signifie pour nous ? Devons-nous regarder le mot père dans le sens naturel, est-ce vraiment la bonne interprétation dans ce contexte ? N'est-ce pas de cette façon, avec quelques petites variations, que les grands théologiens, les théoriciens, et les exégètes, commentateurs et traducteurs le considèrent dans l'élaboration de leurs doctrine sur la trinité et sur celle des deux natures en Christ, et cela depuis presque 2000 ans ? Ont-ils raison ? La réponse à cette question est un NON résonnant. Puisque nous ne pouvons regarder la désignation du mot père au sens naturel, il est évident qu'il doit être considéré uniquement dans le sens spirituel. Or Jésus est Dieu, et nous savons tous que Dieu n'a ni commencement ni fin. Donc si Jésus aurait un père dans le sens naturel qui l'aurait engendré dans l'éternité, comme il est affirmé par les grands érudits, alors Jésus ne serait pas Dieu puisqu'il aurait eu un commencement. Cela est de la logique rationnelle, par comparaison aux spéculations insensées de ceux qui sont considérés professionnels en la matière. Comment des hommes supposément intelligents peuvent-ils arriver à des conclusions tellement aberrantes, comme de déclarer qu'il y a trois personnes distinctes en Dieu et que Jésus serait la deuxième personne dans cette trinité abominable et monstrueuse, pour ne pas dire complètement illogique et irrationnelle, infernale et diabolique ?

Donc retournons à notre question: Que veut dire Jésus par le mot père, puisqu'il n'a aucun père ? Nous devons donc prendre ce terme dans le sens étymologique qu'il détient, à savoir: source, origine, essence, nature (divine), caractère, esprit, identité. En d'autres mots, le Père est l'identité réelle du Seigneur Jésus, c'est à dire l'Essence de la vie éternelle, et la Source de toutes existences, l'Esprit des vivants, et la nature divine en Christ. Jésus est ainsi, sans l'ombre d'aucun doute, le Père Éternel engendré dans la chair comme Fils (Jean 1:14), l'enveloppe visible du Dieu invisible (Jean 1:18), et d'où nous avons les deux natures « divine et humaine » de par son incarnation.

 

Les épîtres de Paul.

Nos recherches ont démontrées que nous faisons face à un problème sérieux ici, occasionné par une MAFIA Pastorale virulente, car les traducteurs ecclésiastiques du Nouveau Testament on ajouté des articles français dans la traduction d'un texte Grec qui ne doivent pas s'y trouver. Ceci a pour résultat de changer radicalement le sens d'un enseignement donné dans le texte sacré, c'est à dire qu'ils ont littéralement falsifié la Parole de Dieu pour la rendre conforme à leur orthodoxchie excrémentielle de trinitarés. Il est très significatif de voir que ce sont surtout des passages qui touchent l'unicité de Dieu en Jésus-Christ qui ont subis de telles aberrations. En ajoutant des articles là où il n'est pas supposé en avoir, les traducteurs ont créé des distinctions de personnes entre le Fils et le Père ou entre le Père et le Saint-Esprit, lorsque ces distinctions n'existent pas dans le Texte Grec original, le Texte Reçu. Ces choses sont considérées sans importance pour la grande majorité des gens qui se disent chrétiens, et cela est malheureux car le salut de leurs âmes est en danger. Pour démontrer que notre critique n'est pas sans fondement, nous en donnons ici quelques exemples:

- Simon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus Christ, à ceux qui ont reçu en partage une foi du même prix que la nôtre, par la justice de notre Dieu et du Sauveur Jésus Christ: (2 Pierre 1:1; Bible Segond)

Vous remarquerez que dans la dernière partie de ce verset qu'il s'y trouve deux articles: l'article « de » et l'article « du ». Premièrement, nous trouvons une rare occasion ou l'article Grec «του» a été traduit, mais non comme un article défini comme il est supposé l'être, mais comme un article partitif, violant ainsi les règles de traduction car « de » en Grec est «απο» et non ««του». Tant qu'au deuxième article, celui de « du », il fut ajouté illégitimement par le traducteur, car il n'est pas dans le texte Grec. Ce deuxième article cause une distinction dangereuse entre Dieu et le Sauveur Jésus-Christ, car il indique que Dieu et Jésus-Christ seraient deux personnes différentes, ce qui a pour résultat d'enlever la divinité à Christ et d'en faire un simple homme. Or, dans le texte grec de 2 Pierre 1:1, «συμεων πετρος δουλος και αποστολος ιησου χριστου τοις ισοτιμον ημιν λαχουσιν πιστιν εν δικαιοσυνη του θεου ημων και σωτηρος ιησου χριστου» il n'y a effectivement qu'un seul article défini «tou» devant les deux noms «Dieu» et «Sauveur» reliés par la conjonction «et» (kai), si bien que l'on peut traduire littéralement «notre Dieu et Sauveur Jésus Christ», ce qui est en réalité la seule et bonne traduction de ce passage, comme nous retrouvons dans la Bible de Machaira: «Simon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui ont eu en partage une foi du même prix que la nôtre, dans la justice de notre Dieu et Sauveur, JÉSUS LE MESSIE.» Or il n'y a aucun doute qu'il y a falsification intentionnelle ici de la part des traducteurs qui traduisent «...par la justice de notre Dieu et du Sauveur Jésus Christ» dans le but délibéré de séduire les gens, car les traducteurs sont sans excuses, ils sont supposé connaître très bien le Grec. De tels exemples déplorables sont très nombreuses dans le Nouveau Testament de presque toutes les différentes versions de la Bible.

Regardons maintenant le verset de 2 Thessaloniciens 1:12 dans la Bible Segond qui traduit: «pour que le nom de notre Seigneur Jésus soit glorifié en vous, et que vous soyez glorifiés en lui, selon la grâce de notre Dieu et du Seigneur Jésus Christ.» Encore ici nous voyons que l'article français « du » a été ajouté illégitimement juste avant l'expression «Seigneur Jésus-Christ». Cet article ne se trouve aucunement dans le Grec qui dit: «οπως ενδοξασθη το ονομα του κυριου ημων ιησου χριστου εν υμιν και υμεις εν αυτω κατα την χαριν του θεου ημων και κυριου ιησου χριστου.» La bonne traduction de ce passage se retrouve encore une autre fois dans la Bible de Machaira qui donne: «Afin que le nom de notre Seigneur Jésus-Christ soit glorifié en vous, et vous en lui, selon la grâce de notre Dieu et Seigneur, Jésus-Christ.» La Bible de Machaira indique clairement que Jésus-Christ est Dieu et Seigneur. On comprend ainsi facilement pourquoi cette Bible est tellement détestée et dénigrée de la part des prétendus chrétiens traditionnels et surtout de ceux qui se disent Évangéliques. Avec une telle traduction comme nous voyons dans la Segond et la grande majorité des versions de la Bible, nous ne pourrions arriver à aucune autre conclusion que de dire que Jésus-Christ n’est pas Dieu, car l'article « du » établit une distinction pernicieuse entre Dieu et le Seigneur Jésus-Christ, faisant de lui un simple homme par rapport à Dieu. Il n'y a aucun doute que ces traductions sont des attaques directes à la divinité du Seigneur Jésus et aussi à l’inspiration perpétuelle et la préservation providentielle des Saintes Écritures, tout en prétendant défendre la divinité de Christ.

Un autre verset clé qui démontre clairement qu'un article a été ajouté par les traducteurs dans le but de déformer la vérité est Romains 1:7, tel que nous voyons dans la Segond et presque toutes les autres versions dénaturée, oui même avec la Martin et l'Ostervald qui sont les versions les plus fidèles (?) que nous possédons: «à tous ceux qui, à Rome, sont bien-aimés de Dieu, appelés à être saints: que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ!» Au moins ici les traducteurs ont traduit « de » correctement du Grec «απο», mais l'article « du » ne se trouve aucunement dans le Grec de ce passage: «πασιν τοις ουσιν εν ρωμη αγαπητοις θεου κλητοις αγιοις χαρις υμιν και ειρηνη απο θεου πατρος ημων και κυριου ιησου χριστου.» La seule et bonne traduction de ce passage est: «À tous les bien-aimés de Dieu, appelés et saints, qui sont à Rome; la grâce et la paix vous soient données de Dieu, notre Père et Seigneur, Jésus-Christ!», telle que nous trouvons encore dans la Bible de Machaira qui reflète fidèlement l'original. Pourquoi traduire «de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ!» si ce n'est pour cacher le fait que la Parole de Dieu déclare clairement que le Seigneur Jésus-Christ est lui-même le Père Éternel manifesté dans la chair comme le dit le Grec: «απο θεου πατρος ημων και κυριου ιησου χριστου» - «de Dieu, notre Père et Seigneur, Jésus-Christ!». Il est évident que les traducteurs ont ajouté l'article « du » dans le but spécifique d'établir une distinction entre le Père et le Seigneur Jésus-Christ pour maintenir l'illusion d'une Trinité chimérique avec laquelle ils séduisent les gens. Ceux qui sont honnêtes doivent admettre que l'article «du» ne se trouve pas dans l'original de ce texte et qu'ils ont été dupé à croire une des plus grandes fourberie qui existe. Il est beau de dire que «nous croyons en la Parole de Dieu comme seule règle de notre foi», mais quand la traduction de cette Parole contredit ce que nous croyons et affirmons dans le Grec, il faut soit se plier devant la vérité et se repentir, ou se rebeller contre la vérité claire et précise qu'elle enseigne afin de maintenir devant les gens l'illusion d'être chrétien. Ceux qui choisissent cette deuxième option sont des réprouvés et ils récolteront le salaire qui leur est du au temps déterminé. Il n'y a rien de plus horrible que de se détourné de la vérité tout en prétendant être dans la vérité. La traduction de la Bible de Machaira est donc précise et suit exactement le texte Grec sans aucune falsification, sans ajouter et sans retrancher, et les accusations de ses antagonistes leur retombent sur la tête.

La même chose se produit de la part des traducteurs dans toutes les salutations qui se trouvent dans les Épître de Paul. Citons par exemple 1 Corinthiens 1:3 dans la Bible Segond dénaturée que nous utilisons pour représenter presque toutes les autres versions, car elle est reconnue comme étant la plus populaire de tous: «que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ!» Encore une fois nous voyons que l'article « du » a été ajouté dans le texte, et cela est évident pour tous ceux qui ont des yeux pour voir, car le Grec dit autrement: «χαρις υμιν και ειρηνη απο θεου πατρος ημων και κυριου ιησου χριστου.» La traduction littérale et précise de ce texte nous dit: «Que la grâce et la paix vous soient données de Dieu, notre Père et Seigneur, JÉSUS-CHRIST!» (Bible de Machaira). Le fait que le Seigneur Jésus-Christ est le Dieu et Père Éternel manifesté dans la chair a été dissimulé intentionnellement par un article partitif français afin d'établir une distinction qui soutient la fausse doctrine de la Trinité de trois personnes ou subsistance distinctes en Dieu. Quel horreur que d'avoir déformé la Parole de Dieu ainsi dans le but de se donner à l'idolâtrie d'un faux dieu, d'un faux Jésus (2 Cor. 11:3,4).

 

JÉSUS EST LA RÉVÉLATION DU PÈRE

S'il n'y a qu'un seul Dieu et ce Dieu Unique est le Père ( Malachie 2:10 ), et si Jésus est Dieu, alors il s'ensuit logiquement que Jésus est la révélation du Père engendré dans la chair comme Fils.

1. Ésaïe 9:6 appelle le Fils le Père éternel. Jésus est le Fils prophétisé, et il n'y a qu'un seul Père ( Malachie 2:10 ; Éphésiens 4:6 ). Jésus doit donc être Dieu le Père révélé dans le Fils Unique de sa Sainte Présence. Jésus n'est donc pas le Fils Éternel des trinitarés, il est le Dieu Éternel des élus véritables, l'Esprit des vivants et le Tout-puissant, notre Créateur et notre Roi-Sauveur, Maitre absolu de l'univers.

Donc quand Jésus parle du Père il ne parle pas d'une personne dans le sens naturel, mais d'un état d'être, d'un pur Esprit conscient de lui-même et détenant les traits ou caractéristiques existentiels nécessaire à un être vivant rationnel, à savoir la Volonté, la Pensée, et la Parole, c'est-à-dire la Volition, l'Illumination, et l'Expression, ou la V.I.E. éternelle. Or la Volonté est l'Auto-existence, la Pensée est la lumière de la Réflexion Vivifiante, et la Parole est l'Expression de la vérité, ou A.R.E., c'est-à-dire l'Être, le suprême, le JE SUIS ce que JE SUIS, l'Autosuffisant. Nous arrivons donc au nom de Dieu, le tétragramme, nom biblique de Dieu, composé des lettres hébraïques yod (י), he (ה), waw (ו), he (ה), un groupe de quatre lettres ou symboles qui forme une unité. En ajoutant les voyelles au YHWH nous avons YaHWeH, toutefois ce mot peut aussi s'écrire de différente façon YeHSuH ou JéHSuS, c'est-à-dire JÉSUS en français, le nom qui est au-dessus de tous noms (Philippiens 2:9-11).

2. Colossiens 2:9 proclame que toute la plénitude de la Divinité réside en Jésus. La Divinité inclut le rôle ou  caractère de Père, l'Esprit Éternel ou Essence de l'existence de toutes choses; le Père doit donc résider en Jésus comme nature divine enveloppé d'une nature humaine visible et corporel, chacune ayant sa volonté propres et partageant les caractéristiques dans un même accord. Il y a donc une seule et même Personne Unique en Dieu, notre Esprit des vivants.

Jésus a enseigné qu'il était le Père révélé

3. Un jour, alors que Jésus parlait du Père en lui, les pharisiens demandèrent: « Où est ton Père ? Jésus répondit: Vous ne connaissez ni moi, ni mon Père; si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. » ( Jean 8:19 ) Il poursuivit: « Je vous ai donc dit que vous mourrez dans vos péchés; car si vous ne croyez pas ce que JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés. » ( Jean 8:24 ) – Jésus s'identifiait en réalité au « JE SUIS » d'Exode 3:14. Les Juifs, ne comprenant pas, demandèrent: « Qui es-tu ? » Jésus répondit: « Celui-là même que je vous ai dit dès le commencement. » ( Jean 8:25 ) Cependant, « ils ne comprirent pas qu'il leur parlait du Père. » ( Jean 8:27 ) Jésus tenta d'expliquer qu'il était la révélation du Père, le JE SUIS, et que s'ils ne l'acceptaient pas comme Dieu ou YaHWeH engendré dans la chair comme Fils, ils mourraient dans leurs péchés. Ce même avertissement s'adresse aux pharisiens modernes évangélipaïens trinitarés idolâtres.

4. Jésus a dit: « Moi et le Père, nous sommes un » ( Jean 10:30 ), c'est-à-dire une seule et même Personne. Jésus n'était pas seulement le Fils dans son humanité, mais aussi le Père dans sa divinité, donc les deux natures en Christ sont dévoilées clairement et simplement, sans l'aide ou approbation d'un Concile de réprouvés aveugles comme des taupes.

5. Jésus a déclaré dans Jean 12:45: « Et celui qui me voit voit celui qui m'a envoyé. » Autrement dit, si quelqu'un voit Jésus comme étant divin, il voit le Père qui s'est engendré dans la chair comme Fils Unique.

6. Jésus dit à ses disciples: « Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père; et dès maintenant vous le connaissez et vous l'avez vu. » Philippe demanda à Jésus de leur montrer le Père, et ils seraient satisfaits ( Jean 14:8 ). Jésus répondit: « Il y a si longtemps que JE SUIS avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ? Celui qui me voit a vu le Père; et comment donc es-tu rusé ? Montre-nous le Père ? Ne crois-tu pas que JE SUIS bien le Père, et que le Père est bien moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même; mais le Père qui demeure en moi, c'est lui qui fait les œuvres. Croyez-moi, JE SUIS bien le Père, et le Père est bien moi; ou alors croyez-moi à cause des œuvres. » ( Jean 14:9-11; Bible Machaira  ) – Ceci affirme avec force que Christ est le Père manifesté dans la chair. Philippe, comme la grande majorité des trinitarés christophobiens, ne comprenait pas que le Père est un Esprit invisible et que la seule façon pour une personne de Le voir serait à travers la personne de Jésus-Christ.

7. Jésus a dit: « Le Père est bien moi, et je suis bien lui » ( Jean 10:38 ).

8. Jésus a promis d’être le Père de tous les vainqueurs ( Apocalypse 21:6-7 ).

9. Jésus a dit: « Je ne vous laisserai pas orphelins: je viendrai à vous. » Le mot grec traduit par « sans consolation » est orphanos, qui signifie « orphelins », c'est-à-dire sans le Père. Jésus disait: « Je ne vous laisserai pas orphelins, ni sans le Père: je viendrai à vous. » Jésus, parlant en Père incarné, a promis qu'il ne laisserait pas ses disciples orphelins, sans le Père, c'est-à-dire sans l'Essence de son existence.

10. Jésus a prophétisé qu'il ressusciterait son propre corps d'entre les morts en trois jours ( Jean 2:19-21 ), mais Pierre a prêché que Dieu a ressuscité Jésus d'entre les morts ( Actes 2:24 ), donc la nature divine en Christ, le Père, l'a restauré à la vie, car elle-même la Vie.

11. Jésus a dit qu’il nous enverrait le Consolateur ( Jean 16:7 ), mais il a également dit que le Père enverrait le Consolateur ( Jean 14:26 ), identifiant les deux comme un seul.

12. Seul le Père ou Essence divine peut attirer les gens à Dieu ( Jean 6:44 ), mais Jésus a dit qu’il attirerait tous les hommes à Dieu ( Jean 12:32 ). Encore une fois le Père et Jésus sont identifiés comme un seul Être.

13. Jésus ressuscitera tous les croyants au dernier jour ( Jean 6:40 ), mais Dieu le Père vivifie (donne vie à) les morts et nous ressuscitera ( Romains 4:17; 1 Corinthiens 6:14 ).

14. Jésus a promis de répondre aux prières des croyants ( Jean 14:14 ), mais il a dit que le Père répondrait aux prières ( Jean 16:23 ).

15. Christ est notre sanctificateur ( Éphésiens 5:26 ), mais le Père nous sanctifie ( Jude 1 ).

16. 1 Jean 3:1,5 déclare que le Père nous a aimés et s’est manifesté pour enlever nos péchés, mais nous savons que c’est Christ qui s’est manifesté dans le monde pour enlever le péché ( Jean 1:29-31 ).

Il faut comprendre que Jésus a une double nature. Il est à la fois Esprit et chair, Dieu et homme, Père et Fils. Humainement, il est le Fils de l'homme, postérité du roi David; divinement, il est le Fils de Dieu et le Père incarné.

 

QUI EST CELUI QUE JE NE VOIS PAS ?

Philippe lui dit: "Seigneur, montre-nous le Père et nous serons satisfaits. » Jésus lui répondit: « Il y a si longtemps que je suis avec vous et tu ne me connais pas encore, Philippe ?"(Jean 14.8-9).
Parole d'homme, parole de Philippe, parole de tous. Cet homme voudrait voir Dieu, nous aussi. Cet homme ne comprend pas tout, nous non plus. Nous voudrions voir celui dont parlent les inspirés, les consolés et les affligés: Dieu, celui que je peux appeler « Père », auprès de qui je me sens en sécurité, rassuré. Mais qui est-il, celui qui est là et que je ne vois pas, qui parle et que je n'entends pas, qui se révèle et que je ne reconnais pas ? Cette question qui s'est posée à un disciple du Christ, comment n'aurais-je pas le droit de la poser, moi aussi ? Oui, fatigué, je le suis, et je voudrais pouvoir le dire, et d'ailleurs je le dis : Où es-tu, mon Dieu ? A quoi ressembles-tu ? Comment te reconnaître, toi que je prie si peu et que j'attends si fort ? Je ne sais plus, je me sens vaciller comme la sentinelle qui a veillé toute la nuit, et je me dis: Assez de réfléchir sur Dieu, je veux le rencontrer, je veux toucher cette parole « faite chair », comme ils disent. Je veux le voir avec mes mains, moi l'aveugle de Dieu.

« Montre-nous le Père et nous serons satisfaits? »

Pauvre Philippe. Pauvres de nous. La vie serait-elle à ce point désertée par un Dieu parti sans laisser de traces ? Quelle parole pour nous sortir de notre lassitude de croire sans voir ?
Voici ce qui nous est répondu: « Il y a si longtemps que JE SUIS avec vous et tu ne me connais pas encore, Philippe ? »
Dans cette réponse, il y a un condensé de tout l'Evangile ou message de la grâce. Quatre mots seulement: « JE SUIS avec vous ». A la question lancinante « Montre-nous le Père », il nous est dit: JE SUIS là. Pauvre réponse, sans apparence et sans éclat pour attirer les regards de ceux qui voudraient que Dieu se montre avec magnificence. « JE SUIS avec vous... ». L'Evangile dit message de la grâce est d'une simplicité déroutante: Dieu, notre Esprit des vivants, était avec Philippe depuis des jours, des semaines, des mois. Un an, deux ans, peut-être trois. Le Seigneur marchait avec Philippe sous le soleil et dans la poussière de Palestine, et? Philippe ne le savait pas. L'Evangile était là, sans protocole, sans explication. Il était là, à découvert: Jésus, l'homme aux mains nues. C'était donc Lui !

Voici que le Père a l'accent de Galilée, il est l'homme qui marche, l'homme qui apostrophe, l'homme qui parabole, l'homme qui guérit. Oui, Dieu était avec Philippe, et Philippe ne le savait pas.

« Dieu était présent. Il marchait à mes côtés, et moi j'attendais? autre chose, quelqu'un - oui - mais différent, comment dire, proche, mais pas trop. Proche mais avec un signe distinctif tout de même, pour que je puisse le reconnaître parmi tous les autres qui ne sont pas Lui, et dont je ne supporterais d'ailleurs pas qu'il leur ressemble.
Oui, vraiment, nous l'attendions, le Dieu de l'Evangile, nous l'attendions? spectaculairement, et lui, il était déjà là? simplement. C'est bien le problème: notre attente est immense, magique. Il suffit de faire la liste de tout ce que nous attendons de Dieu dans nos prières d'intercession?.
Avec une telle attente, comment pourrions-nous reconnaître le Dieu de l'Evangile qui marche à nos côtés ? C'est pratiquement impossible. Quelqu'un disait un jour: « L'annonce de l'Evangile n'est pas souvent spectaculaire, et quand c'est spectaculaire, ce n'est pas souvent l'Evangile. »

Le message de la grâce est bon pour certains, mauvaise pour d'autres, c'est que d'une certaine façon, Dieu est là, mine de rien. Faut-il donc s'étonner que nous ayons tant de mal à le reconnaître ? Oui, celui dont il est tout le temps question dans les Evangiles risque fort de nous désarçonner. C'est comme si, dans un murmure, à l'ombre d'un figuier, comme il le faisait pour ses disciples, il nous disait:

« Si je suis déconcertant, c'est parce que je ne suis pas venu dans le monde pour vous séduire, ni les foules en manque de repères. Je ne suis pas un repère parmi d'autres, je suis votre Père et je me tiens parmi vous. Et cependant? vous me déguiserez en magicien, en bienfaiteur extraterrestre, en médecin, vous ferez de moi votre drapeau, votre fierté et votre intolérance. Vous avez vraiment trop besoin de puissance. C'est votre gloire et c'est ma croix. »
Décidément, Dieu n'est pas celui qu'on croyait. De lui, Jean le Baptiste disait: « Au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas. » Y a-t-il une plus grande prédication sur Dieu ?
Dieu est là, mine de rien. On peut donc passer « à côté ». « Je suis avec vous depuis si longtemps, je marchais à vos côtés, disait le Christ, et cependant, Philippe, tu ne m'as pas reconnu, et cependant, Pierre, tu me renieras, et cependant, Judas, tu me trahiras? ». On peut donc « manquer » Dieu. Alors, si Dieu nous manque, ce n'est pas parce qu'Il n'est pas là, mais c'est peut-être parce que nous passons à côté de Lui. Cela est ainsi pour ceux qui n'ont pas la révélation de Christ en nous, l'anticipation et assurance de la gloire.
Nous disons avec Philippe : « Montre-nous le Père et nous serons satisfaits. » Et l'Evangile ou message de la grâce répond: « Vous y êtes, rien ne sert d'aller plus loin, c'est là, juste devant vous, en vous. Pour ne pas passer à côté, il faut regarder, et pour regarder il faut s'arrêter, et pour s'arrêter il faut réaliser la vérité de la Sainte Présence de Christ qui nous habite. »
« Il y a si longtemps que je suis avec vous? ». Un mot compte plus que les autres: « longtemps ». C'est un mot sans fin, un mot chargé d'histoire, un mot qui porte le poids du temps, de notre propre passé, de nos expériences et cheminements. S'agit-il d'un reproche ? Je voudrais pour ma part accueillir cette parole comme étant un « encore ». Pour Philippe, pour moi, pour vous.
Le Dieu de l'Evangile se révèle comme un amour ancien: « JE SUIS avec vous depuis si longtemps? ». Une façon de nous dire qu'Il était là avant nous.
Oui, Dieu, notre Esprit des vivants est là depuis longtemps. Il a des siècles e dévotion d'avance, et nous ne savions pas que cela nous faisait vivre. A quoi pourrions-nous comparer sa présence ? C'est comme un platane au milieu de la place d'un village du Midi. Ce platane est là depuis des siècles, il a vu l'enfant jouer, le vagabond somnoler, les amoureux s'aimer? Cet arbre est là, debout, digne et solennel, abri contre l'averse, ombre contre la chaleur. Cet arbre est tellement là qu'il s'est fait oublier, il est tellement proche, tellement au milieu de nous, que nous ne le voyons pas.
« JE SUIS avec vous depuis si longtemps, dit le Seigneur. Je suis avec vous depuis le début, même si vous ne m'avez pas reconnu. Et je continue d'être là, �même si...? »

Le renard disait au petit prince: « C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante. » Il avait raison. C'est beau, le temps qu'on perd pour ce qu'on attend avec impatience. Merci Seigneur, pour ta présence à nos côtés depuis si longtemps, et pour ce temps que nous croyons perdu à te chercher, et qui ne l'était pas pour toi qui habite en tes élus.
Maintenant que nous te savons à nos côtés et plus précisément en nous, laisse-nous te rendre grâce, cela nous suffit. car à toi appartient toutes les honneurs et toute la gloire.

 

JÉSUS EST LE SAINT-ESPRIT

D'où vient l'idée insensée du Saint-Esprit comme « troisième personne distincte » ? Pourtant, si les mots ont encore un sens, le nom même indique qu'il s'agit d'un Esprit et non d'une personne. Simplement le Père est Esprit et il est Saint, il est l'Esprit Saint ou Esprit des vivants, à savoir le Seigneur JÉSUS. Donc logiquement le Saint-Esprit est l'Essence du Père qui est l'état d'existence éternelle du Seigneur Jésus, et cela de toute éternité. Père, Fils, et Saint-Esprit ne sont pas des termes désignés pour être compris au sens naturel, mais au sens spirituel. Il n'existe pas et n'a jamais existé de Père, de Fils, et de Saint-Esprit au sens naturel dans la divinité, mais un Seul et Unique Esprit des vivants en qui sont tous les élus éternellement dans la suprématie exaltée. Il y a UNE SEULE Personne dans la divinité dans le sens naturel, Jésus qui a amené son corps naturel glorifié et attribué tous les caractéristiques de la divinité, et nous en Lui par les principes de la substitution et de l'identification totale  à l'image parfaite de Christ. En fait, l'héritage des saints est de posséder la nature divine et la nature humaine de Christ dans une nouvelle existence immortelle et éternelle; le Nouvel Homme pour une Nouvelle Création de merveilles sans fin.

Crise d'identité

Il est déjà établi que Jésus est le Père dans sa nature divine intérieure. Il reste à découvrir si les Écritures l'identifient également au Saint-Esprit.

Les mêmes arguments qui y démontrent la personnalité de l'Esprit peuvent être utilisés ici pour prouver sa divinité, puisqu'il est Christ Lui-même. Il serait absurde de dire: « Les baptiser au nom du Père, du Fils et du vent » – rendant ainsi le vent aussi personnel que le Père et le Fils. Mais on peut dire, en utilisant la science de l'étymologie pour préciser le sens réel des mots, dans leurs contextes respectifs des trois caractéristiques ou dimensions dans le ministère de Christ: Les consacrant dans la désignation de l'Essence de l'existence, de son engendrement comme Fils et comme sa Sainte Présence en sa Réflexion Vivifiante ».

L'Esprit ou Réflexion Vivifiante est sur un pied d'égalité avec l'Essence de l'existence dans son engendrement comme Fils, pour la distribution des dons spirituels provisoires réservés à cette époque (1 Corinthiens 12:4-6), et pour la diffusion de la grâce du salut envers les élus seuls d'entre les peuples de la terre (Romains 10:9-18).

Le Fils et le Saint-Esprit sont le même Esprit! On ne peut échapper à cette conclusion en prétendant qu'ils ont des « esprits », des « consciences », ou même des « volontés » distincts, car cela est également dénoncé comme incorrect et qualifié de « portrait grossier ». Quel dilemme ! Quel absurdité ! Quelle abomination nicéenne ! Jésus et le Saint-Esprit sont censés être des personnes distinctes, alors qu'ils sont le même Esprit, la même Réflexion et la même Conscience ! Cela seul effondre la Trinité chimérique des églicingliens idolâtres.

Il faut garder à l'esprit que lorsque Jésus dit: « Je viendrai à vous », il utilise le pronom personnel « Je » pour s'identifier au Saint-Esprit Consolateur, éliminant ainsi toute distinction « personnelle » entre Lui et l'Esprit. C'est l'équivalent de dire: « JE SUIS le Saint-Esprit. »

Le Christ comme Esprit de vérité

Le Christ s'est également identifié comme le Saint-Esprit Consolateur dit aussi Réflecteur dans Jean 14:17: « L'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit ni ne le connaît; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous et sera en vous. » L'Esprit de vérité est un « il »; il est déjà « connu » des disciples et « vu » par eux; il « habite » ou vit avec eux à ce moment-là, et même présentement dans le moment même. Qui d'autre est-ce que Jésus lui-même, qu'ils ont connu, vu et avec qui ils ont demeuré ? Pour éviter tout malentendu, la déclaration suivante est ajoutée: « Je ne vous laisserai pas orphelins; je viendrai à vous. » Pourtant, on nous dit par les mécréants et réprouvés, que « Ce n'est que par une exégèse des plus forcées que ces passages peuvent être interprétés comme signifiant que le Christ et le Saint-Esprit sont en tous points une seule et même personne ». Or en vérité aucune exégèse, « forcée » ou autre, n'est nécessaire. Il suffit de lire le passage. C'est évident ! Son enseignement est limpide et véridique que Jésus et le Saint-Esprit sont UN et le même. Aussi en anglais l'expression Saint-Esprit est Holy Ghost qui en français devient Sainte Présence, celle Christ en nous dans son ministère spirituel d'habitation et de transformation.

Ainsi c'est pourquoi nous enseignons que le Christ et le Saint-Esprit sont le même Esprit, la même Réflexion Vivifiante, la même conscience d'existence, la même volonté et la même Sainte Présence, le même Esprit des vivants !

Jésus est l'Esprit Saint Lui-même.

2 Corinthiens 3:17

Paul écrit dans 2 Corinthiens 3:17: « Or, le Seigneur, c’est l’Esprit. » Quoi de plus direct ? Y a-t-il plus d’un Seigneur ? Quelqu’un d’autre que Christ ? Bien sûr que non ! UN SEIGNEUR...(Éphésiens 4:5). Et s’ils se demandent qui est ce Seigneur, mentionné dans 2 Corinthiens 3:17, Paul le clarifie sans équivoque dans le chapitre suivant : « Car nous ne nous prêchons pas nous-mêmes, mais nous prêchons Jésus-Christ le Seigneur » (2 Corinthiens 4:5). Jésus-Christ est cet Esprit ! ​​La Trinité nicéenne infernale s’est effondrée à ce stade, et ils devraient l’admettre. Mais non, au contraire, des efforts acharnés sont déployés pour détourner l’effet bulldozer de ce verset sur leur théorie insensée de chambre ronde. Leur première affirmation est une contradiction flagrante: « Premièrement, il faut noter que le verset ne dit pas que “Jésus est l’Esprit” ». 1:6). Or la seule façon d'y parvenir serait de nier que Jésus est Seigneur ! Et c'est exactement cela qu'ils font, aussi incroyable que cela puisse paraître ! Ils déclarent: « En l'état actuel des choses, l'interprétation unitaire doit simplement supposer que la référence au “Seigneur” ici est une référence à Jésus-Christ, pas plus ». Wow, nous sommes désormais coupables de présumer que Jésus-Christ est Seigneur ! Nous plaidons volontiers coupables ! « Car personne ne peut dire que Jésus est le Seigneur, si ce n'est par le Saint-Esprit » (1 Co 12:3). Et qui est ce Seigneur, si ce n'est le Seigneur Jésus-Christ, « le même Esprit », le Saint-Esprit ! Il est le Seigneur qui a donné la Loi à Moïse, le « Rocher » qui les a suivis dans le désert (1 Cor. 10:4, 9 ; Héb. 12:24-26) et « Le Seigneur est cet Esprit ! »

Romains 8:9-11

Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l'Esprit, si du moins l'Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, il ne lui appartient pas. Et si Christ est en vous, le corps est mort à cause du péché, mais l'Esprit est vie à cause de la justice (Romains 8:9-11). Quelle myopie doivent être les yeux spirituels qui ne peuvent voir l'unité de ce passage ! C'est plus que ce que nous aurions pu espérer si nous avions écrit la Bible nous-mêmes ! Les croyants sont « dans l'Esprit », la supposée « troisième personne ». Mais cet « Esprit » est défini comme « l'Esprit de Dieu », la supposée « première personne », et l'« Esprit » de Dieu est lui-même défini comme « l'Esprit de Christ », qui est « Christ », la supposée « deuxième personne » ! Paul conclut ensuite en définissant « Christ » comme l'« Esprit ». Ainsi, « Esprit », « Esprit de Dieu », « Esprit du Christ » et « Christ » sont non seulement utilisés de manière interchangeable, mais surtout ils se définissent mutuellement ! Puisque Paul enseigne qu'il n'y a qu'un seul Esprit (Éphésiens 4:4), ce que les trinitarés christophobiens approuvent, alors où est la place pour des identités distinctes ici ? Tous ces termes désignent le même Esprit, qui est le Christ !

Colossiens 1:27

Dans Colossiens 1:27, Paul parle de « Christ en vous, l'espérance de la gloire », l'assimilant à « l'unique Esprit » qui est Jésus l'Esprit « vivifiant » ou vivifiant dans 1 Corinthiens 15:45: « Le dernier Adam (Christ) a été fait Esprit vivifiant. » Quand cela s'est-il produit ? Lors de son ascension : « Celui qui est descendu, c'est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin de remplir toutes choses » (Éphésiens 4:10). « Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, c'est-à-dire de la Sainte Présence de Christ ». Le Christ ressuscité et exalté dans sa gloire première, est le Saint-Esprit qui remplit toutes choses ! (Actes 2:4). « La plénitude de celui (Christ) qui remplit tout en tous » (Éphésiens 1:23). Jésus fait référence à cette ascension et à cette transformation en « Esprit vivifiant » dans Jean 14:28 : « Je m'en vais et je reviens vers vous. » Ce serait un motif de joie pour les disciples: « Vous vous réjouiriez. » Pourquoi ? Car « Je vais au Père » (c'est-à-dire, retournant à l'Esprit éternel illimité et sans restriction, l'Essence originelle du Père étant l'Esprit omniprésent, Jean 4:24). Car il dit: « Mon Père est plus grand que moi » (Jésus venant demeurer en eux comme Esprit, ou Père, est bien plus grand que sa présence physique avec eux dans la chair comme Fils.) « …bien que nous ayons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus » (1 Corinthiens 5:16).

Cela ne signifie pas que Jésus n'a « pas de corps physique » au ciel. Bien sûr que non ! Mais le corps qu'il a maintenant est un corps spirituel (1 Cor. 15:44). « Il a été semé corps animal, il est ressuscité corps spirituel. » Il a un corps, mais c'est un corps spirituel. Christ avait d'abord un corps animal ou naturel, mais il a maintenant un corps spirituel (1 Cor. 15:46). Le corps spirituel ne le limite, ne le restreint ni ne l'entrave en aucune façon. Son omniprésence spirituelle n'est désormais plus entravée par la chair, c'est pourquoi il peut dire: « Là où deux ou trois sont assemblés, je suis au milieu » et « Voici, JE SUIS avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde. » Telle est la glorieuse vérité du Nouveau Testament: le Christ comme Saint-Esprit, c'est-à-dire comme Réflexion Vivifiante. C'est « l'autre Consolateur », le Réflecteur de sa gloire, qui demeurera avec nous et en nous pour toujours (Jean 14:16); Non pas une autre Personne, mais Christ fait Esprit plutôt que chair: « Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous » (Jean 14:18). C’est l’Esprit de Vérité, qui procède du Père (la nature divine du Christ), quant à sa source, et est donc véritablement l’Esprit du Père ou Essence de l'existence comme Fils (Jean 15:26). La venue de l’Esprit pour habiter dans les croyants est appelée la manifestation du Christ dans Jean 14:21: « Je l’aimerai et je me manifesterai »; et pourtant, c’est aussi la venue du Père et du Fils comme un seul Être divin pour demeurer, comme dans Jean 14:23. Aucune contradiction : l’Esprit du Fils est le Père, également connu sous le nom de Saint-Esprit ou Sainte Présence.

Corps spirituel

Il ne faut pas croire que, parce que Christ est désormais un « Esprit vivifiant » (1 Corinthiens 15:45), nous ne pourrons jamais le voir. L'extrait suivant, tiré du livre de Clarence Larkin, « Le Monde des Esprits », explique magnifiquement la nature du corps spirituel que Christ possède désormais. Il est libéré de toute contrainte charnelle, mais il est néanmoins capable d'apparaître à son gré.

M. Larkin écrit que « le corps de résurrection est doté de la capacité de se transformer à volonté en corps physique et de nouveau en corps spirituel.

Voici la seule explication aux apparitions miraculeuses de Jésus à ses disciples durant les 40 jours qui séparèrent sa résurrection de son ascension dite aussi exaltation. Prenons sa quatrième apparition, celle à Cléopas et à son compagnon sur la route d'Emmaüs. Jésus prit un corps physique, marcha avec eux et leur parla. Pourtant, ils ne le reconnurent pas, car leurs yeux étaient rivés sur eux. Mais lorsqu'il se mit à table avec eux, ils le reconnurent à la fraction du pain, c'est-à-dire qu'ils reconnurent son corps physique, probablement à ses mains transpercées ou à sa voix. L'instant d'après, il disparut de leur vue. Autrement dit, il transforma son « corps physique » en son « corps spirituel » et disparut de la vue humaine.

Prenons la cinquième apparition de Jésus: il entra dans la pièce fermée de Jérusalem. Il y entra dans son « corps spirituel ». C’est pourquoi ils furent terrifiés et effrayés, pensant voir un « esprit ». Luc 24:37-43. Mais lorsqu’il leur parla et leur dit: « Pourquoi êtes-vous troublés ? » Il prit son corps physique et, pour preuve, les invita à contempler ses « mains » et ses « pieds » (qui avaient été percés) et à le « toucher », car il disait « un chemin spirituel, et non de la chair et des os, comme vous me voyez en avoir ». Et, preuve supplémentaire qu'ils voyaient bien son corps physique, il demanda quelque chose à manger, et lorsqu'on le lui présenta, il mangea avant eux. Puis, après leur avoir parlé un moment, il souffla sur eux et dit: « recevez LE SAINT-ESPRIT », puis il disparut aussi soudainement et mystérieusement qu'il était venu. ».

Le Saint-Esprit est donc Dieu lui-même, notre Esprit des vivants, mais sans les limites du corps humain de Jésus, limité par le temps, l'espace et la mort, comme chacun de nous. Pour être libéré de ces limites, il est désormais invisible (et en nous), là où on ne peut plus jamais le crucifier. Il est également illimité, de sorte que le temps, l'espace et la mort ne peuvent plus jamais l'atteindre. Par conséquent, le Saint-Esprit en vous est invisible ; il est illimité. Cela vous ouvre à une vie miraculeuse. Il vous rend tout possible (Matthieu 17:20). Par l'Esprit Saint qui habite en vous, qui est le Christ revenu en vous sous sa forme invisible et illimitée, vous êtes en mesure d'accéder à une vie miraculeuse. Le Saint-Esprit est aussi le Père, l'Essence de l'existence éternelle.

L'Esprit dans l'Apocalypse

Dans le livre de l’Apocalypse (un livre qui nous a déjà révélé Jésus comme le Père), le Christ affirme son identité avec l’Esprit sept fois dans deux chapitres (Apocalypse 2:7, 11, 17, 29 et Apocalypse 3:6, 13, 22). Le Christ est l’orateur exclusif tout au long de ces deux chapitres, mais il dit: « Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises (aux convoqués à renaître). » Il est l’Esprit qui parle aux Églises (aux convoqués à renaître).

Les comparaisons prouvent que le Christ est le Saint-Esprit.

On dit que le Christ a donné aux croyants une bouche pleine de sagesse en temps de persécution (Luc 21:15); pourtant, dans le passage parallèle de Marc 13:11, il affirme que c'est le Saint-Esprit qui agira. Le Christ est l'Esprit, sinon les chrétiens auront deux avocats « distincts » pour leur procès ! Pourquoi en faudrait-il deux ? Christ est tout en tous pour nous.

Romains 8:26 nous montre que l'Esprit est notre intercesseur. Pourtant, Hébreux 7:25 dit à propos de Christ : « Il est toujours vivant pour intercéder en leur faveur. » Nous n'avons besoin que d'un seul intercesseur, et nous l'avons en Christ, qui est venu à nous dans sa nature spirituelle pour intercéder avec des « soupirs inexprimables ».

La Bible dit dans Jean que Christ sera celui qui ressuscitera les élus: « L’heure vient, et elle est déjà venue, où les morts entendront la voix du Fils, le Dieu Unique, et ceux qui l’auront entendue vivront. » (Jean 5:25-28). Jésus a également dit: « Je suis la Résurrection et la Vie » (Jean 11:25). Il est incontestablement la Puissance de la Résurrection. Pourtant, la Bible affirme que c’est le Saint-Esprit qui « vivifiera » ou rendra la vie au corps des élus: « Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, il vivifiera aussi vos corps mortels par son Esprit » (Romains 8:11).

Il en va de même pour la sanctification. La Bible dit que nous sommes sanctifiés par le Saint-Esprit (Romains 15:16). Pourtant, l'Écriture dit aussi que cela équivaut à être sanctifié par Christ (Éphésiens 5:25-26). Et Jude adresse son épître à ceux qui sont « sanctifiés par Dieu le Père » (Jude 1). Tout cela se réconcilie lorsque nous comprenons que la nature divine du Christ est le Saint-Esprit, aussi appelé le Père. Il n'y a qu'un seul Esprit, et il nous vient du corps glorifié du Christ dans la sanctification.

Résumé

Comme c'est simple et clair : la plénitude de la Divinité (le Père) est en Christ (le Fils) et nous avons reçu cette plénitude (le Saint-Esprit). Jésus a même donné une remarquable leçon de choses après sa résurrection pour prouver que non seulement son Esprit était le Saint-Esprit, mais qu'il en était le seul dispensateur : « Ayant dit cela, il souffla sur eux et leur dit : Recevez le Saint-Esprit. » (Jean 20:22) Son souffle est le Saint-Esprit. Tant en hébreu de l'Ancien Testament (ruwach) qu'en grec du Nouveau Testament (pneuma), le mot pour « Esprit » est identique à « souffle ». Le souffle même de Jésus, son Esprit, est le Saint-Esprit. Les trinitaires vont-ils maintenant tenter de prouver une « distinction personnelle » divine entre un homme et son souffle ? Il n’est pas étonnant que le Saint-Esprit soit appelé Christ (Col. 1:27), l’Esprit du Christ (1 Pierre 1:11), l’Esprit de Jésus-Christ (Phil. 1:19) et l’Esprit du Fils (Gal. 4:6).

Nous avons maintenant montré à partir de la Bible que Jésus est le Père dans sa nature divine intérieure; le Fils dans son humanité engendrée ; et le Saint-Esprit par émanation« Jésus est le Père, le Fils et le Saint-Esprit, et en dehors de Lui il n'y a pas de Dieu et je condamne tout le reste ! »

 

 

A Christ seul soit la Gloire