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Il est difficile d’imaginer une plus grande
mainmise sur l’intimité de la personne, au nom
de Dieu et de la sanctification personnelle. Seul
le respect de l’intimité de l’autre et de sa liberté
de choix peut l’aider à être lui-même, à
construire sa propre personnalité et à parvenir à
maturité.
La violation de ce droit fondamental
à la liberté entraîne de sérieuses lésions dans
le développement d’un être humain, elle
l’aliène
.
Une telle transgression de ces fameux droits
fondamentaux proclamés par Vatican II et
protégés par le code en vigueur de Droit Canon,
ne s’était encore jamais produite dans l’histoire
de l’Église. Jamais de manière totale,
systématique. Mais cela a eu lieu car le
fondateur et ses successeurs ont gouverné
délibérément l’institution en marge des Statuts
accordés par le Saint Siège, suivant des
règlements ignorés par l’Église, où abondent de
graves atteintes aux droits fondamentaux de
l’individu.