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que l’on croit quand on demande l’admission), la
réalité est cependant toute autre pour ceux qui
s’engagent dans le célibat. On peut constater
aisément que le mode de vie et d’obéissance est
totalement plaqué sur celui des religieux: les
membres
célibataires
n’ont
aucune
indépendance économique. En outre, ils sont la
plupart du temps orientés vers des tâches
internes sans salaire, ou vers des postes dans
des entreprises apostoliques dépendantes de
l’Opus Dei, ce qui les prive de toute liberté
professionnelle et économique. Leur liberté de
décision est également sacrifiée parce qu’ils
doivent obéir aux Directeurs et les consulter
pour la moindre dépense (téléphone,
déplacements,
sorties,
etc.).
Leurs
déménagements fréquents les empêchent d’avoir
un enracinement social et professionnel normal.
Tout repère matériel ou affectif avec le monde
est supprimé même dans les détails les plus
insoupçonnables.
C’est pourquoi, beaucoup de ceux qui
abandonnent l’Opus Dei, renient leur passé, car