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Il n’y a donc aucune liberté dans le choix de son
propre directeur de conscience. Chacun doit
obligatoirement ouvrir son âme au directeur
spirituel laïc qui lui a été attribué, en lui
dévoilant les détails les plus intimes de sa vie
(péchés et pensées inclus). L’institution, dans la
formation qu’elle inculque à ses membres,
affirme que cette exigence n’est que l’expression
d’une indispensable sincérité envers Dieu.
Le directeur spirituel ne garde pas pour lui les
secrets qui lui ont été confiés. Par bon esprit,
il
doit faire un rapport oral et écrit à ses
supérieurs hiérarchiques sur les confidences
reçues de toutes les personnes dont il a la
charge
. Ces confidences sont classées avec soin
et communiquées à d’autres si nécessaire. Seuls
les directeurs sont au courant de cette pratique,
mais n’oublions pas que la direction spirituelle
est une tâche du gouvernement de l’Œuvre.
Ainsi, lorsque quelqu’un change de centre,
d’activité ou de pays, un rapport sur sa
conscience est envoyé aux directeurs du lieu de
sa destination, accompagné des indications sur