Hort a commencé par prendre la position que le Nouveau Testament doit être traité comme n’importe quel autre livre.1 « Les principes de critique expliqués dans la section précédente s’appliquent à tous les textes anciens conservés dans une pluralité de documents. En ce qui concerne le texte du Nouveau Testament, aucun nouveau principe n’est nécessaire ou légitime. 2
1 En fait, Hort n’avait pas une haute opinion de l’inspiration. Cf. A.F. Hort, I, 419-21 et Westcott et Hort, II, « Introduction », 280-81.
2 Westcott et Hort, p. 73.
Cette position nécessitait la présupposition déclarée qu’aucune malveillance ne touchait le texte. Il ne sera pas hors de propos d’ajouter ici une expression distincte de notre conviction que, même parmi les nombreuses lectures incontestablement fallacieuses du Nouveau Testament, il n’y a aucun signe de falsification délibérée du texte à des fins dogmatiques. 3
3 Ibid., p. 282. Dans ce chapitre, je ne fais que présenter la théorie de Hort dans ses propres mots. Le chapitre suivant donne mon évaluation détaillée de chaque aspect de sa théorie.
Une telle position lui a permis d’introduire dans la critique textuelle du Nouveau Testament la méthode de l’arbre généalogique, ou généalogie, telle qu’elle a été développée par les étudiants des classiques.