PARTIE II.

DE LA NAISSANCE DU CHRIST À L’INVENTION DE L’IMPRIMERIE.

CHAPITRE V.

VIIe SIÈCLE.

Analphabétisme des ecclésiastiques. — Théodore, archevêque de Cantorbéry. — Pauli-dans. — Caedmon. — Évangiles de saint Cuthbert. — Évangiles de saint Tchad. — Ina. — Aidan, — Aidhelm, — Dagæus. — Ultan. — Chine.

Les preuves de la barbarie illettrée qui ont été apportées dans le chapitre précédent n’étaient que les commencements de cette ignorance universelle et profonde qui exerça sa sombre domination pendant le septième siècle et plusieurs siècles suivants. Princes et prélats, clercs et laïcs, tous en ressentirent la funeste influence. Le huitième concile de Tolède, en Espagne, tenu vers l’an 653, jugea nécessaire d’interdire l’ordination d’aucun homme qui ne fût au moins acquainé avec les psaumes et les hymnes utilisés dans les services de l’église, et avec le rituel du baptême ; et aussi d’ordonner que ceux qui avaient déjà été ordonnés, mais qui, par ignorance, étaient incapables des devoirs de leur charge, ou de se familiariser volontairement avec les services de l’église, ou d’y être contraints par leurs supérieurs. tenu au même endroit, en 633, avait été fait un canon qui déclarait : « L’ignorance est mère de l’erreur, et doit donc être évitée, surtout par les prêtres, dont le devoir est de servir le peuple ; conformément à l’exhortation de saint Paul, qui ordonne la lecture fréquente des Écritures.+ Withred, roi de Kent, dans une charte par laquelle il accordait des terres à l’église ou au couvent de Sainte-Marie, à Liminge dans ce comté, en 693 A. D., reconnaît qu’étant illettré, (pro ignorantia literarum,) il l’avait marquée du signe de la sainte croix.++ Les croix, au lieu des sceaux, ont été utilisées par les ecclésiastiques, qui ont introduit la pratique de transmettre la propriété par des actes écrits, et cette coutume a prévalu invariablement jusqu’à la conquête, et pendant près d’un siècle après. Les archevêques et les évêques étaient souvent trop illettrés pour écrire leur propre nom et ne faisaient leur marque que sur les actes des conciles. C’est pourquoi l’expression signer pour souscrire à un acte, est empruntée à des personnes qui font le signe de la croix, à la place de leur nom, et prouve combien cette pratique a dû être universelle autrefois. Dans les actes des conciles d’Éphèse et de Chalcédoine, on trouve beaucoup d’exemples où l’on trouve des souscriptions sous cette forme : Moi, celui-là, j’ai souscrit par la main d’un tel, parce que je ne sais pas écrire. Et un tel évêque ayant dit qu’il ne savait pas écrire, moi, dont le nom est souscrit, j’ai souscrit pour lui Un célèbre historien ecclésiastique remarque : « Rien ne peut égaler l’ignorance et les ténèbres qui ont régné dans ce siècle ; dont le récit le plus impartial et le plus exact paraîtra incroyable à ceux qui ne connaissent pas les productions de cette période barbare.

*S. S. Concil., vol. vi, Cône. Tolet. 8, p. 406.

+ Usseria Hist. Dogme. de Scripturis, p. 196. ·

++ Répertoire des Antiquaires, vol. II, p. 131-133. Lond. 1779, in-4°.

§ Du Cange, Gloss, v, Crux, Signum.

|| Mosheim, Eccles. Hist., t. II, p. 165.

Vers la fin de ce siècle, le nombre des livres était si peu considérable, même dans la bibliothèque pontificale de Rome, que le pape Martin demanda à Sanctamond, évêque de Maestricht, suppléer, s’il était possible, à ce défaut des parties les plus reculées de l’Allemagne. Mais rien ne prouve plus complètement la rareté des livres à cette époque, que le marché que Benoît Biscop, moine et fondateur du monastère de Weremouth, conclut un peu avant sa mort, en 690, avec Aldfred, roi de Northumberland, par lequel le roi consentait à donner un domaine de huit peaux de terre, ou autant que huit charrues pouvaient travailler. ce qui était, dit-on, huit cents acres, pour un volume de cosmographie ou d’histoire du monde !* Ce livre fut donné, et la succession reçue, par le successeur de Benoît, l’abbé Ceolfrid.

| Warton’s Hist. Eng Poetry, vol. i, dissert, ii.

Henry’s Hist, of Great Britain, vol. IV, b. ii, ch. iv, p. 20. Russel’s Hist, of Modern Europe, vol. I, let. 12, p. 102.

Tous les restes d’érudition et de philosophie qui subsistaient encore, à l’exception de quelques cas particuliers, se trouvaient principalement chez les Latins, dans les retraites obscures des moines cloîtrés. Les institutions monastiques interdisaient l’élection à la tête d’un couvent d’un abbé qui ne fût pas un homme instruit, ou du moins doué d’une mesure passable de l’érudition de l’époque. Les moines étaient obligés de consacrer chaque jour quelques heures à la lecture et à l’étude, et, afin d’améliorer cette nomination aux fins les plus avantageuses, il y avait, dans la plupart des monastères, des temps déterminés où ils devaient s’assembler, afin de se communiquer les fruits de leur étude et de discuter les choses sur lesquelles ils avaient lu. Les jeunes gens aussi, qui étaient destinés au service de l’Église, étaient obligés de se préparer à leur ministère, par une application assidue à l’étude ; et en cela ils étaient dirigés par les moines, dont l’une des principales occupations était de présider à l’éducation du sacerdoce naissant. Il faut cependant reconnaître que toutes ces institutions étaient de peu d’utilité pour l’avancement d’une science solide ou de la théologie rationnelle, parce que très peu de gens connaissaient à cette époque la vraie nature des arts libéraux et des sciences, ou les fins importantes qu’ils étaient destinés à servir.++

++ Mosheim, tubercules à soupe.

L’Angleterre, il est vrai, était plus heureuse à cet égard que les autres nations de l’Europe. Cela était principalement dû à Théodore, archevêque de Cantorbéry. Natif de Tarse en Cilicie, moine de Rome, et d’abord prêtre grec, il avait été sacré archevêque et envoyé en Angleterre par le pape Vitalien en 668. Il était habile dans l’art métrique, l’astronomie, l’arithmétique, la musique d’église, les langues grecque et latine ; et il apporta avec lui ce qu’on appelait et estimait alors une grande bibliothèque, composée d’exemplaires des Écritures, et de nombreux livres grecs et latins ; parmi lesquels se trouvaient Homère, en gros volume, écrit sur le papier avec la plus exquise élégance ; les Homélies de Chrysostome, sur parchemin ; l' Psautier et l’Hypomnesticon de Flavius Josèphe, tous en grec. Il fut accompagné en Angleterre par Adrien, moine napolitain, originaire d’Afrique, instruit dans les Saintes Écritures, versé dans la discipline monastique et ecclésiastique, et excellemment versé dans les langues grecque et latine ; qui, ayant décliné l’honneur de la primauté ecclésiastique, en faveur de son ami Théodore, avait été nommé par le pape à l’abbaye de Saint-Augustin, à Cantorbéry. Ils furent tous deux escortés de Rome par Benedict Biscop, un jeune Saxon, originaire du Northumberland. Théodore, de concert avec Adrien, exposa publiquement les Écritures, s’efforça d’exciter le goût des lettres, en donnant des conférences aux auditoires les plus nombreux que ses efforts pouvaient procurer ; et il fonda des écoles dans la plupart des régions d’Angleterre. Ces travaux honorables produisirent les effets les plus agréables, et Bède rapporte que, lorsqu’il écrivait lui-même, il se trouvait parmi les savants des individus de ces maîtres savants à qui les langues latine et grecque étaient aussi familières que leur langue maternelle. Pour rendre compte de la possibilité qu’un Africain donne des conférences à un auditoire anglais ou saxon, il faut se rappeler que le latin était la langue commune de tous les ecclésiastiques de l’Église romaine ; ■ — que Benoît Biscop n’avait pas seulement servi d’interprète, mais de professeur du saxon ; — et que les principaux auditeurs de Théodore étaient des personnes occupées à des fonctions ecclésiastiques, ou qui les instruisaient. il apporta dans notre île une bibliothèque des plus précieuses de livres grecs+ et latins avec plusieurs exemplaires des Écritures, qui survécurent heureusement au naufrage des siècles ; il a planté parmi nous la langue des Évangiles, et semé ces semences de science divine et humaine, qui, sous la bénédiction de la Providence, ont grandi et fleuri dans notre pays, ont élevé notre religion et par conséquent notre moralité, élargi nos esprits, les ont embellis de science, et ont ajouté à nos jouissances physiques les commodités des arts. Ceux qui, malheureusement, ne peuvent goûter les effusions animées et pieuses de Chrysostome (qui, cependant, auraient également servi la religion et la vertu si elles avaient été moins sévères pour les femmes), peuvent au moins respecter l’homme qui a apporté l’επεα πτεροεντα d’Homère sur nos rivages. **

* Bedæ, Hist. Eccles., lib. IV, ch. XXI. Warton’s Hist, of English Poetry, vol. I, diss. 2. Cavei Hist. Litt., p. 464.

+ Les copies d’Homère, des Psaumes de David et des Homélies de Chrysostome, apportées par Théodore, existaient encore au début du siècle dernier.

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** Cathédrales de Grande-Bretagne de Storer, Cantorbéry, 690 apr. J.-C.

Au retour de Benedict Biscop dans le Northumberland, il fonda le monastère de Weremouth. Pour l’érection de l’église, il fit venir des ouvriers de France, qui la construisirent en pierre, à la mode romaine ; car, avant cette époque, les édifices en pierre étaient très rares en Grande-Bretagne ; même l’église de Lindisfarne était en bois et couverte d’un chaume de paille et de roseaux, jusqu’à ce que l’évêque Eadbert fît recouvrir le toit et les murs de tôle de plomb. Benoît XVI a également fait venir des vitriers de France, l’art de la verrerie étant alors inconnu en Grande-Bretagne. Les murs et le toit de l’église, il les orna de tableaux, qu’il acheta à Rome, représentant la Vierge Marie, les douze apôtres, l’histoire de l’Évangile et les visions de l’Apocalypse. Par la suite, il y ajouta une noble bibliothèque d’ouvrages grecs et latins rares.

|| Bedæ, Hist. Eccles., lib. iii, cap. xxv. Warton, ut sup.

Tandis que Théodore exerçait la dignité archiépiscopale, un concile fut convoqué à Rome au sujet des affaires ecclésiastiques de Brjjain. Dans ce concile, il fut décrété que « les évêques, et tous ceux qui professent la vie religieuse de l’ordre ecclésiastique, ne se serviront pas d’armes, ni n’entretiendront de musiciens de sexe féminin, ni de concerts de musique quels qu’ils soient, ni ne permettront aucune bouffonnerie ou pièce de théâtre en leur présence. Car la discipline de la sainte Église ne permet pas à ses prêtres fidèles d’user d’aucune de ces choses, mais les charge d’être employées dans les offices divins, à pourvoir aux besoins des pauvres et au profit de l’Église ; En particulier, que l’on lise toujours les leçons des oracles divinspour l’édification des Églises, afin que l’esprit des auditeurs soit nourri de la parole divine, même au moment même de leur repas corporel. Les mêmes annales nous apprennent que c’était l’usage, lors de la tenue d’un concile, de placer un exemplaire des saints Évangiles à la vue de tous, dans l’église où le concile avait lieu, pendant ses délibérations, avec l’intention, très certainement, de faire entendre que toutes leurs décisions devaient être conformes à la parole de Dieu.

§ Johnson’s Collection of Eccl. Laws, &c., A. D. dclxxix.

Mais quoiqu’il fût ainsi ordonné de lire les Écritures en Occident, une circonstance singulière qui se produisit dans ce siècle, et qui donna finalement naissance à la secte des Pauliciens, nous donne lieu de croire qu’elles étaient déjà interdites aux laïques en Orient, et prouve l’extrême rareté des copies des saintes Écritures. Un diacre syrien, revenant de captivité dans son pays natal passa par Mananalis, ville obscure du voisinage de Samosate. Là, il fut reçu pendant quelques jours par un Arménien hospitalier, mais indigent, qui s’appelait Constantin. En quittant les lieux, le diacre, en récompense de la générosité de Constantin, lui présenta deux manuscrits, qu’il avait apportés de Syrie, contenant les Évangiles et les Épîtres de saint Paul. Constantin fut ravi du présent qu’il avait reçu, et résolut de n’étudier que les Évangiles et les Épîtres, à l’exclusion de tout autre ouvrage ; et, à cause de cet attachement aux écrits de saint Paul, lui et ceux qui suivirent son exemple furent appelés Pauliciens. C’était vers l’an 653. Le narrateur de ces faits est Petrus Siculus, qui fut envoyé de Rome chez les Pauliciens en Arménie en 870, par l’empereur Basile le Grand, pour négocier un échange de prisonniers. Le langage immodéré qu’il adopte en cette occasion révèle suffisamment que, selon lui, les Écritures doivent être cachées aux laïcs, et ne pas être laissées à leur lecture et à leur interprétation sans discernement. Il considère que la résolution de Constantin a été formée par l’instigation du diable (dæmone instigante), et que sa conduite est pleine des maux les plus graves. La relation qu’il a donnée de la manière dont les Pauliciens répandent leurs opinions est trop curieuse pour être omise. Sergius, le grand et actif promoteur de leur cause, se convertit à leurs doctrines, comme nous l’apprend Petrus Siculus, par le raisonnement et la conversation d’une femme. « J’entends, Sergius, dit cet avocat des doctrines pauliciennes, que vous excellez dans la littérature et dans la science ; et que vous êtes un homme bon à tous égards. Dites-moi donc pourquoi vous ne lisez pas les saints Évangiles. Le jeune homme, qui ne se doutait de rien, répondit : « Il n’est pas permis à nous, profanes, de les lire, mais seulement aux prêtres. » « Vous vous trompez, dit-elle, car il n’y a pas de respect des personnes avec Dieu, qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. Mais vos prêtres, parce qu’ils adultèrent la parole de Dieu et cachent les mystères contenus dans les Évangiles, ne vous lisent pas toute l’Écriture, mais seulement quelques parties, et en omettent d’autres, de peur que vous n’arriviez à la connaissance de la vérité. Car il y est écrit : « Beaucoup diront : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom, et n’avons-nous pas fait en ton nom beaucoup de merveilles ? Mais le roi leur dira : Je ne vous ai jamais connus. Cherchez et voyez si ce n’est pas ainsi écrit. Et qui sont-ils, pensez-vous, à qui le Seigneur dira : 'Je ne vous ai jamais connus ?' Serge hésitant à répondre, la femme continua : « Pour nous, il n’y a pas de grande difficulté à expliquer les paroles de l’Évangile. Il y a aujourd’hui des personnes qui honorent la vie chrétienne et qui semblent vivre pieusement et par certaines incantations chassent les démons, guérissent les maladies, et sont appelés exorcistes. Comme quelques-uns que nous lisons dans les Actes des Apôtres, ils adjurent ceux qui sont possédés de démons, par le Christ que Paul a prêché : « Sortez de ces hommes », et à l’ouïe du nom du Christ, les démons s’enfuient, remplis de terreur. De la même manière, la Paulicienne continua à citer les Écritures et à y attacher son propre sens, jusqu’à ce qu’elle eût tellement convaincu Sergius, qu’il résolut d’examiner les Écritures par lui-même. Après les avoir examinés, il devint l’un des promoteurs les plus zélés des sentiments pauliciens ; et, comme les autres principaux maîtres qui adoptèrent des noms du Nouveau Testament, il prit celui de Tychique. Le texte des Écritures dont se servaient les Pauliciens fut, de l’aveu même de leurs ennemis, admis comme authentique et non corrompu, et leurs doctrines par conséquent déduites de la pure parole de Dieu. Avec une certaine vraisemblance, on a supposé que les Vaudois tiraient leur origine de ces anciens défenseurs de la vérité.

* Maxima Biblioth. Vet. Patrum, tom. xvi, pp. 759, 761, 762.

En revenant à nos ancêtres saxons, nous trouvons encore des preuves de leur attachement à ces Écritures, qui étaient si tôt, en Orient, cachées aux yeux du vulgaire. Tels sont, par exemple, les fragments des paraphrases poétiques des livres de la Genèse et de Daniel ; et les magnifiques exemplaires des Évangiles de saint Cuthbert et de saint Tchad.

Caedmon, un moine pieux de Streaneshalch, ou Whitby, au VIIe siècle, employa son génie poétique à la composition d’une version paraphrastique et métrique de quelques-unes des parties les plus remarquables de l’histoire sacrée. C’est le plus ancien spécimen de la poésie saxonne, et il a été imprimé par Junius, à Amsterdam, 1665, in-4°. Il s’ouvre sur la chute des anges et la création du monde, et passe à l’histoire des premiers parents de l’humanité ; du déluge, de la sortie d’Égypte des enfants d’Israël et de leur entrée dans la terre promise. Il raconte aussi quelques-unes des actions de Nabuchodonosor et de Daniel., Il abonde en périphrases et en métaphores, les premières figures et les caractéristiques universelles de la poésie antique.+

+ Bedæ, Hist. Eccles., lib. IV, cap. xxiv. Versions saxonne et anglaise de Baber, préfixé à son édition du Nouveau Testament de Wicliff. Lond. 1810, in-4°.

Le fragment suivant, sur le premier verset du livre de la Genèse, est conservé dans la traduction saxonne d’Alfred de l’Histoire ecclésiastique de Bède. Il est fait au réveil dans une stalle de bœufs, qu’il avait été chargé de garder pendant la nuit.

Maintenant, nous devrions faire l’éloge

Maintenant que nous avons sceolan herigean

Le Gardien du royaume céleste ;

Les rizières Heafon se fatiguent ;

Le puissant Créateur,

Méthodes mihte

Et les pensées de son esprit,

Et son mod gethane

Glorieux Père de ses œuvres.

Weorc wuldor fæder

Comme lui, de toute gloire

Swa he wuldres gehwaes

Seigneur éternel !

Ece drihten

Établi le début ;

Ord onstealde ;

C’est ainsi qu’il a d’abord façonné

He ærest gescop

La terre pour les enfants des hommes,

Eorthan beamum,

Et les cieux pour sa canopée.

Heofen à rofe

Saint Créateur !

Halig scyppend !

La région du milieu,

Tha middan geard,

Le Gardien de l’humanité,

Mon chaud usé,

Le Seigneur Éternel,

Ece drihtne !

Par la suite, il a été fait

Æfter teode

Le sol pour les hommes,

Firum foldan

Souverain Tout-Puissant !*

Frea almihtig !

Des traductions d’autres parties de la Paraphrase de Caedmon, telle qu’elle a été publiée par Junius, sont données dans la précieuse « Histoire des Anglo-Saxons » de Sharon Turner, vol. II, b. xii, ch. i, pp. 309-316. Caedmon meurt en 680.

Le Textus Sancti Cuthbertiou Évangiles de saint Cuthbert, généralement appelé le Livre de Durham, est une copie du quatre Évangiles en latin, écrits vers l’an 680, au temps de saint Cuthbert, par Egbert ou Eadfrid, moine de Lindisfarne ou de l’île Sainte, avec beaucoup de soin et travail. Eadfrid succéda à Cuthbert dans l’évêché de Landisfarne, en 687, et fut lui-même remplacé, en 721, par Ethelwold, qui occupa le siège jusqu’à sa mort, en 737. Le texte latin est d’une calligraphie extraordinairement fine, en rond romain caractères. Les lettres sont dans un état de conservation élevé, l’encre brille Noir comme l’ébène. Ethelwold orna le manuscrit à ses frais, avec des bossages dorés et pierres précieuses ; et, avec l’aide de Bilfrid, un anachorète, décoré avec des enluminures de l’exécution la plus complexe et la plus élaborée. « Donner valeur ajoutée à ce monument vénéré de l’antiquité britannique, de propager la vérité divine contenue dans ׳its pages, écrites dans une langue inconnue à l' indigènes du pays, dans la langue vulgaire, et d’incorporer des Aldred, un prêtre, a ajouté une version saxonne interlinéaire vers l’époque d’Alfred, qui est le plus beau spécimen de calligraphie et de décoration saxonnes existantes. M. Henshall, qui a publié la traduction d’Aldred de l’Évangile de saint Matthieu, dit que les Évangiles étaient à l’origine dans des volumes séparés, et que l’Évangile de saint Matthieu a été particulièrement approprié par l’auteur à saint Matthieu. Ministre de Cuthbert ; Saint-Marc, à l’évêque de l’île ; Saint-Luc, à la sainte fraternité résidant dans l’île ; et St. John’s, à Dieu, et St. Cuthbert, pour son salut futur.

* Turner’s Hist, of the Anglo-Saxons, vol. II, p. 278, in-4°. 1807.

Ces Évangiles furent d’abord déposés dans l’église épiscopale de Lindisfarne ; mais lorsque cet édifice religieux fut ruiné par les Danois prédateurs, en 793, les moines furent obligés de quitter leur demeure de l’île sainte, et de chercher un autre asile. Dans leur passage vers la côte de Northumberland, ce livre des Évangiles, qu’ils avaient emporté comme leur trésor le plus vénéré, tomba dans la mer. Quelques historiens racontent que ce fut trois jours dans l’eau ; D’autres disent que la marée ayant reflué beaucoup plus bas qu’à l’ordinaire, on la trouva sur le sable à trois milles du rivage. Après sa récupération, il fut déposé dans un monastère à Chester, où il resta jusqu’à ce que les moines fussent de nouveau obligés par les Danois d’émigrer. En l’an 995, ils s’installèrent à Durham. La récupération de ce volume de la destruction dont il avait été menacé par l’abîme dévorant fut un événement dont les moines de Durham tirèrent des émoluments considérables. Ils prétendaient que ce livre était doué de pouvoirs miraculeux, et qu’il était imposé aux ignorants et aux crédules avec un grand succès. Il est aujourd’hui conservé parmi les manuscrits de coton du British Museum. Les ornements de ce livre qui subsistent aujourd’hui (car il a été pillé depuis longtemps de son or et de ses pierres précieuses) sont des images des évangélistes préfixées à leurs évangiles respectifs, de nombreuses lettres majuscules magnifiquement enluminées, et quatre tablettes en mosaïque, chacune exécutée avec le plus grand labeur, et contenant un dessin fantaisiste de la croix, peinte avec une riche variété de couleurs corporelles brillantes. Les images des évangélistes peuvent être vues gravées dans Horda Angel Cynnan de Strutt, vol. III, et il y a un fac-similé d’une lettre majuscule enluminée dans l’Origine et progrès de l’écriture d’Astle. La version interlinéaire d’Aldred est à l’encre rouge, mais à certains endroits un peu délavée.

* Origine et progrès de l’écriture d’Astle, pp. 100, 101, fol. Henshall’s Gothic Gospel, pp 53-63. Baber’s Historical Account of Saxon and Eng. Versions, préfixé à Wicliff’s N. T. 1810, 4to.

Une copie latine de l’Évangile de saint Jean, que saint Cuthbert avait l’habitude de lire, a été mise dans son cercueil lorsqu’il a été enterré, et a été retrouvée ensuite dans son tombeau. On disait qu’il était il n’y a pas longtemps en la possession de M. Thomas Philips, chanoine de Tongres, à qui il avait été présenté par le comte de Litchfield ; et d’avoir été déclaré authentique par les antiquaires protestants les plus capables.*

* Butler’s Lives, vol. II, 23 février, p. 221 ; et vol. III, 20 mars, p. 228.

Le Textus Sancti Ceddæou Gospél de saint Tchad, est un beau manuscrit des Évangiles latins, conservé dans l’église de Litchfield. Il a été offert, il y a bien des années, à l’église de Llandaff, par Gelhi, qui en donna pour l’achat un de ses meilleurs chevaux ; et vers l’an 1020, étant déposé dans l’église cathédrale de Litchfield, fut dédié à saint Chad, cinquième évêque de ce siège ; Le livre a donc été appelé par son nom. Ce manuscrit a été écrit en Angleterre à peu près à l’époque des Évangiles de saint Cuthbert, au VIIe siècle, dans ce qu’Astell appelle le caractère romano-saxon. Dans la marge de celui-ci se trouvent plusieurs annotations en latin et en saxon, et quelques-unes en anglais et en gallois anciens, que M. Edwards Lhuyd suppose être d’environ neuf cents ans. Un fac-similé de l’écriture de ce manuscrit est donné dans l’ouvrage d’Astle, Origin and Progress of Writing.+

+ Astle, ut sup. .

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L’immense donation d’Ina, roi des Saxons de l’Ouest, à l’église de Glastonbury, mérite aussi d’être mentionnée, comme une preuve de la vénération pour les saints Évangiles. Il fit former une chapelle, ou un écrin modelé en forme de chapelle, d’argent et d’or, avec des ornements et des vases également d’or et d’argent ; et la plaça dans la grande église de Glastonbury, délivrant deux mille six cent quarante livres d’argent pour former la chapelle ; pour l’autel, il donna deux cent soixante-quatre livres d’or ; pour le calice et la patène, dix livres d’or ; pour l’encensoir, vingt-huit mancus d’or ; pour les chandeliers, douze livres et demie d’argent ; pour les couvertures des livres des Évangiles, vingt livres et soixante mancus d’or ; pour les vases d’eau et autres vases de l’autel, dix-sept livres d’or ; pour les bassins pour l’offertoire, huit livres d’or ; pour les vases pour l’eau bénite, vingt livres d’argent ; pour les images de Notre-Seigneur et de la Vierge Marie, et les douze apôtres, cent soixante-quinze livres d’argent et trente-huit livres d’or, les douze apôtres étant en argent, mais Notre-Seigneur et la Vierge Marie en or ; Le pallier de l’autel et les vêtements des prêtres étaient également entrelacés des deux côtés avec de l’or et des pierres précieuses.

* Whitaker’s Cathedral of Cornwall, vol. II, pp. 291, 292.

Aidan et Aldhelm prospérèrent aussi au VIIe siècle, et éclairèrent la nation par leurs pieux travaux. Aidan était originaire d’Irlande, et moine d’Iona ; et, à cause de sa douceur extraordinaire, il fut nommé missionnaire dans le Northumberlandoù régnait alors Oswald, qui avait demandé au souverain irlandais et aux évêques de lui envoyer un évêque et des assistants, par le moyen desquels ses sujets pourraient être confirmés dans la religion chrétienne. Oswald donna à Aidan l’île de Lindisfarne pour siège épiscopal ; et il fut tellement édifié par son érudition et son zèle, qu’avant que l’évêque pût parler avec succès la langue anglaise, il lui servit d’interprète et expliqua ses sermons et ses instructions au peuple. Dans ses travaux ministériels, Aidan était infatigable, parcourant à pied les parties les plus grossières et les plus incultes de son diocèse nouvellement formé ; constamment aiming, pour communiquer l’instruction, tant aux riches qu’aux pauvres, aux chrétiens et aux infidèles. Il était particulièrement studieux dans les Écritures, et non seulement il les lisait lui-même, mais il obligeait ceux qui voyageaient ou s’associaient avec lui à passer leur temps soit à lire les Écritures, soit à apprendre le Psautier par cœur. Il allait rarement à la table du roi, et jamais sans emmener avec lui un ou deux membres de son clergé, et toujours, après un court repas, il s’empressait d’aller lire, prier dans l’église ou dans sa cellule. Il mourut le 31 août de l’an 651.++

++ Bedæ Hist. Eccles., lib. III, cap. iii, v. Butler’s Lives of the Saints, vol. VIII, 31 août, pp. 569, 570.

Adhelm, ou Aldhelm, naquit parmi les Saxons de l’Ouest, et fut un proche parent du roi Ina, mais éduqué sous Adrien, à Cantorbéry. En 675, Maidulf lui céda l’abbaye de Maidulfsbury ou, par corruption, Malmsbury, dans le Wiltshire. Grâce à lui, cette abbaye devint l’une des plus célèbres d’Angleterre, et de nombreux dons et privilèges lui furent accordés par le pape et divers rois et princes. Après avoir exercé l’abbatiat pendant une trentaine d’années, il fut choisi comme premier évêque de Sherborn, dans le Dorsetshire. Mais il ne posséda pas longtemps cette dignité, car il mourut dans la cinquième année de son épiscopat, alors qu’il visitait son diocèse à Dullinge, dans le Somersetshire, le 25 mai 709.§

§ Ibid., vol. v, p. 329, 330.

Cet excellent évêque était un des hommes les plus savants et les meilleurs poètes de l’époque où il vivait. Sous Maidulf, ou Maildulf, qui fonda l’abbaye de Malmsbury et se fit vivre par des savants enseignants, il devint très versé dans le grec et le latin ; et fut le premier de la nation anglaise qui écrivit en latin. Dans une lettre à son ancien précepteur, il exprime son amour de l’étude, et mentionne les objets sur lesquels son attention s’est portée : parmi ceux-ci se trouvent la jurisprudence romaine, les mètres de la poésie latine, l’arithmétique et l’astronomie. Son érudition et ses facultés poétiques, il les consacra aux desseins les plus bienveillants et les plus pieux. Avant son avancement à l’évêché, et pendant qu’il était abbé de Malmsbury, il mit son génie poétique d’une manière singulière, pour l’instruction du peuple. Voyant que ses compatriotes barbares étaient inattentifs aux instructions graves, et qu’ils couraient chez eux aussitôt après le chant de la messe, il composa un certain nombre de petits poèmes, ingénieusement entrecoupés de passages de l’Écriture ; et ayant une excellente voix, et une grande habileté dans la musique, se plaçait souvent sur un pont qui joignait la ville et la campagne, et se disait habile en chantant, arrêta les passagers, tandis qu’il chantait ses poèmes de la manière la plus douce. Par ce moyen, il gagna la faveur de la populace, qui se pressa autour de lui, et par un mode d’instruction si spécieux il fut amené au sentiment du devoir et à la connaissance des sujets religieux.

Vers la fin de sa vie, il traduisit le Psautier en saxon , et dans son livre De Virginitate, il loue les religieuses auxquelles il écrivait pour leur travail et leur attention dans la lecture et l’étude quotidiennes des Saintes Écritures ; pratique qui mérite d’être louée en tout temps, mais particulièrement à cette époque. Car « pour une nation dont l’esprit était aussi peu instruit en connaissance que les Anglo-Saxons, les Écritures juives et chrétiennes ont dû être des accès inestimables. Ils y apprendraient la chronologie la plus rationnelle de la terre, l’histoire la plus exacte des premiers états de l’Orient, la piété la plus intelligente, la moralité la plus sage et tous les styles de composition littéraire. Peut-être ne peut-on choisir aucun autre recueil d’écrits humains qui intéresserait et profiterait tant à un peuple grossier et ignorant. Nous sentirons toute leur valeur et leur importance pour nos ancêtres si nous les comparons à l’Edda, dans laquelle les efforts les plus heureux du génie du Nord sont déposés. * La traduction des Psaumes par Aidhelm a probablement été perdue ou détruite par les incursions des Danois.

- ↑ Hist. des Anglo-Saxons, t. XII, p. 36u.

Ce grand et bon homme ne se contentait pas de promouvoir personnellement la connaissance des Écritures ; il s’efforçait d’engager les autres dans la même œuvre bénie. Il existe encore une copie d’une lettre qu’il écrivit à Ehfrid ou Eadfrid, évêque de Lindisfarne, dans ce dessein. C’est un curieux spécimen du style épistolaire d’Aldhelm et du latin barbare et monastique alors en usage. En tant que poète, le roi Alfred le Grand a déclaré qu’Aidhelm était le meilleur de tous les Saxons, et remarque qu’une de ses pièces a été universellement chantée de son temps, près de deux cents ans après la mort de son auteur. Ses œuvres poétiques qui nous sont parvenues sont : De Laude Virginum, De Octo principalibus Vitiis, et Ænigmata.

La principale œuvre en prose d’Aidhelm est son traité de louange de la virginité. Une copie magnifiquement enluminée de cet ouvrage est conservée dans la bibliothèque archiépiscopale, au palais de Lambeth. Dans le catalogue de cette bibliothèque, publié en 1812, in-folio, par le révérend H. J. Todd, on trouve un fac-similé du premier feuillet de ce manuscrit, supposé être, d’après M. Todd , du huitième, ou, d’après M. Dibdin, du dixième ou du onzième siècle, représentant Aldhelm assis sur une chaise, avec un groupe de vierges debout autour de lui, comme si elles approuvaient son travail. M. Astle, dans son Origine et progrès de l’écriture, p. 71, a donné aussi un spécimen des caractères dans lesquels elle est écrite. Ce singulier traité contient une profusion d’épithètes, de paraphrases et de répétitions, véhiculées dans des périodes longues et compliquées. Mais à une époque d’ignorance générale, sa diction plaisait et s’informait par sa magnifique exubérance. Ses images étaient appréciées pour leur minutie, parce que, bien qu’elles fussent généralement inutiles à leur sujet, cependant, comme ces longs détails contenaient des informations considérables pour un esprit inculte, et présentaient parfois des images qui, considérées en elles-mêmes, ne sont pas sans intérêt, elles étaient lues avec curiosité et louées avec enthousiasme. Il est cependant juste de dire à sa mémoire que c’était un homme de génie, quoique d’un goût sauvage et inculte. Son esprit était aussi exubérant d’images que celui de Jeremy Taylor. Beaucoup de ses allusions, bien que fantaisistes, sont pertinentes, et quelques-unes sont élégantes et vigoureuses, tant dans la conception que dans l’expression. *

* Turner’s Anglo-Saxons, vol. II, b. xii, pp. 367, 368. Décaméron bibliographique de Dibdin, vol. I, p. <>. Iii, note.

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Dagæus et Ultan, deux moines irlandais, méritent également d’être mentionnés. Dagæus prospéra au début du VIe siècle et mourut en 587. Il était abbé d’Inniskilling, (Inisceltraensis,) et un éminent calligraphe ; Il écrivit non seulement de nombreux livres de sa propre main, mais fabriqua et orna aussi des reliures en or, en argent et en pierres précieuses. Ultan fut le premier évêque d’Ard-Braccan, à Meath, en Irlande. Parmi ses vertus, sa charité a été particulièrement mentionnée. Ethelwolf, dans une épître métrique à Egbert, qui résidait alors en Irlande, dans le but de recueillir des manuscrits, le loue pour son talent dans l’ornementation des livres ; Leland aussi (Collect., vol. II, p. 364) le désigne comme un calligraphe et un enlumineur de premier ordre ; et Harpsfield dit qu’il avait l’habitude de transcrire les Saintes Écritures de la plus belle manière.* Il mourut en 656.

* Décaméron bibliographique de Dibdin, vol. I. p. exxi. Noie. Vies de Butler, vol. ix, p. 39.

Tels étaient les braves qui se levaient comme des étoiles dans notre hémisphère, et qui faisaient rayonner leurs rayons à travers l’obscurité, à une époque où l’ignorance et la barbarie régnaient si universellement, qu’en Grande-Bretagne le beau sexe était traité avec indignité, et que nos ancêtres achetaient leurs femmes comme ils achetaient leur bétail ; les parents exportaient leurs enfants pour être vendus comme esclaves ; et les hommes étaient attelés comme des bœufs ! Mais de ces souvenirs, nous passons au sujet plus agréable de l’introduction des Écritures dans l’immense empire de la Chine+.

+ Lois ecclésiastiques de Johnson. A. D. dcii. Turner’s Anglo-Saxons, vol. II, b. viii, ch. ix, pp. 99, 100.

D’un curieux monument découvert à Sighan-fu, dans la province de Xen-si, en 1625, nous apprenons que, sous le règne de l’empereur Thaï-cum, vers l’an 637, un missionnaire chrétien nommé Olopen visita la résidence impériale de Cham-ghan, ou Sighan-fu. L’empereur, apprenant son arrivée, envoya son premier ministre et d’autres nobles de sa cour au-devant de lui, et après avoir discuté avec lui de l’objet de sa mission, pour le conduire au palais. Le résultat de son entrevue avec l’empereur fut important ; Fam-hiven-lim, le premier ministre, l’un des hommes les plus savants de l’empire, reçut l’ordre de traduire les Écritures, apportées par Olopen, en langue chinoise, et les doctrines de l’Évangile furent autorisées à être divulguées et prêchées.Les empereurs qui se succédèrent, hélas ! prirent une conduite différente ; les bonzes , ou prêtres païens, soulevèrent de violentes persécutions ; les Écritures en langue vernaculaire furent finalement détruites ou perdues, et pendant de nombreux siècles, ce vaste empire resta sans copie complète de la Bible, et presque sans la plus petite partie des écrits sacrés en langue chinoise. Cependant, deux traductions distinctes ont été récemment achevées de l’ensemble du Nouveau Testament dans cette langue des plus difficiles ; l’un à Serampore, par le Dr Joshua Marshman, missionnaire baptiste, l’autre à Canton, par le Dr Robert Morrison, missionnaire envoyé par la London Missionary Society. Ils procèdent maintenant à la traduction de l’Ancien Testament, malgré les édits impériaux qui défendent qu’ils soient lus par les indigènes de la Chine.

§ D’Herbelot, Bibliothèque Orientale, Supp., p. 165, fol. 1780. Michaelis de Marsh, vol. IV, p. 447. Gibbon’s D. & F. of the Rom. Einp., vol. VIII, ch. xlvii, p. 345, note. Mosheim’s Eccles. Hist., t. II, p. 151, 152.

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