CHAPITRE  XII.


VITRIFIÉ FORTS—PIERRES À BASCULE—CERCLE DES DRUIDES—NO MAN’S LA TERRE, LA DIVINATION, LES COLLINES DE POTENCE, UN JOUG BRISÉ.

Dans nos forts vitrifiés aussi, il est possible que nous voyions une relique de l’époque et des observances du druidisme. Il s’agit de l' solution la plus probable d’un problème qui, après de nombreuses tentatives, n’est toujours pas résolu. Nous Sachez qu’une certaine nuit de l’année, d’immenses feux de joie étaient allumés sur les le sommet de nos collines, et tout le pays, d’un bout à l’autre, était illuminé avec l’embrasement de ces bûchers. La chaleur intense de ces immenses masses de bois consommés sur ces sites année après année au cours d’une série de siècles, doivent, en cours de Le temps a transformé les pierres et les rochers sur lesquels ils ont été allumés en une masse vitrifiée. L’idée que ces vitrifications étaient des forteresses est à peine admissible. Ils se produisent, avec un quelques exceptions, sur des montagnes qui n’ont aucune qualité stratégique, et qui n’ont pas été susceptibles d’avoir été choisis dans un grand plan de fortification nationale, à l’appui de la indigènes capables de former un tel plan de défense militaire. L’incontestable Les forteresses d’Écosse peuvent être retracées par centaines dans leurs vestiges encore existants, mais Ceux-ci sont d’un caractère tout à fait différent des antiquités dont nous parlons. L’emplacement choisi pour leur érection était une colline de hauteur moyenne, se dressant à l’avant de la chaîne de montagnes qui s’étendait derrière elle et qui dominait la large des plaines et des straths qui s’étendent à l’avant. Les bâtisseurs de ces forces fortes, quelles qu’elles soient, ne cherchaient pas à fusionner les matériaux avec lesquels elles travaillaient en une masse solide, ils se contentèrent de dessiner autour des sommets des montagnes, qu’ils fortifié, une série de murs concentriques, larges et solides, construits en pierres détachées, avec un grand espace entre chaque rempart circulaire pour que les troupes puissent manœuvrer. Le Les vitrifications, au contraire, sont éparpillées dans nos districts montagneux, sans ligne stratégique les liant entre eux, et en l’absence de toute utilisation concevable d’être qu’ils servaient, ce qui compenserait la corvée de traîner leurs matériaux jusqu’à la les sites surélevés où ils se trouvent, l’occurrence annuelle d’une observance religieuse qui, d’année en année, pendant une période très longue, a ravivé au même endroit d’immenses feux de joie, nous présente de loin la solution la plus probable de leur origine.

D’autres vestiges de ce début et maintenant déchu superstition sont éparpillées sur la surface du pays, et un coup d’œil sur celles-ci peut aider à ramener l’image de l’époque, et renforcer la preuve, s’il le faut que le druidisme dominait autrefois en Écosse. Parmi les plus importants d’entre eux, sont les pierres à bascule, ainsi appelées parce que la moindre application de force suffisait à Réglez-les sur une vibration. C’étaient d’énormes rochers non taillés, pesant de trente à cinquante tonnes, hissé et placé au sommet d’un autre rocher, égal au fardeau, et si joliment prêt à bouger au toucher du doigt.

La pierre à bascule n’est pas un mégalithique curiosité connue seulement de l’Ecosse. On le rencontre en Angleterre et en Irlande, et dans les pays bien au-delà des mers britanniques. Lorsque nous remontons dans le temps, nous en trouvons mention par des écrivains qui ont fleuri il y a vingt siècles. Camden parle de l’un d’entre eux dans le Pembrokeshire, Pays de Galles, sur une falaise, à moins d’un demi-mille de Saint-David. Il est si grand, que, dit-il, Owen, son informateur, « je présume qu’il peut dépasser le tirant d’eau de cent bœufs. » Il est « monté sur diverses autres pierres, d’environ un mètre de hauteur ; c’est tout aussi prêt à ce qu’un homme puisse le secouer d’un doigt. 1 Peut-être le plus remarquable est celle de Cornouailles, appelée « la pierre de Logan », au château de Treryn, en la paroisse de St. Levan. Il est censé peser quatre-vingt-dix tonnes, mais il est tellement équilibré sur un un immense amas de roches qu’un seul individu, en lui tournant le dos, peut et s’en va facilement. 2 Les pierres à bascule se trouvent en Irlande ainsi qu’en Cornouailles et Pays de Galles. Toland les considère comme faisant partie du mécanisme du druidisme, et il en va de même presque tous ceux qui ont l’occasion d’en parler, soit dans les temps anciens, soit dans les temps modernes.

« C’était habituel », dit Byrant. « chez les Égyptiens, de placer une grande pierre au-dessus d’une autre pour un mémorial religieux, si bien équilibré, que la moindre force extérieure, ou même un souffle de vent, les faire vibrer. 3 Ces pierres n’échappèrent pas non plus à Pline. « Près d’Harpasa, ville d’Asie, dit-il, se dresse un rocher épouvantable, mobile d’un doigt, immobile de tout le corps. La motion de ce un grand corps sur l’application d’une si faible force, Photius dans sa vie d’Isidore, nous dit, ont fait l’objet de curieuses discussions. Certains ont attribué les vibrations de la pierre à la puissance divine, mais d’autres n’y voyaient que l’œuvre d’un démon. 4 Il ne nous étonne pas de trouver une classe d’hommes aussi astucieux que les prêtres du druidisme prompts d’apercevoir l’usage que l’on pourrait faire de ces pierres pour soutenir leur système. L’homme conscient de sa culpabilité, lorsqu’il vit la masse pesante, se mit à trembler et à trembler. tremblait au moment où il posait le doigt dessus, se méprenant sur le principe mécanique de qu’il ignorait, car la présence de la divinité à qui son crime était connu, se sentir obligé de confesser son péché.

Ces pierres étaient aussi appelées Jugement Pierres. Ils étaient, en fait, l’Urim et le Thummin du druide. Ils ne pouvaient pas être portés sur comme l’oracle du sacerdoce juif, ils étaient placés dans le vallon ou sur Maure et on eut recours à une décision divine dans des affaires trop dures pour le détermination d’un juge humain. Si quelqu’un était soupçonné de trahison ou d’un autre crime, et qu’il n’y avait pas de n’étaient ni témoins ni preuves pour le condamner, on le laissa en présence de cette muet, affreux juge, dans le sein duquel était enfermé le secret de son innocence ou de son innocence. sa culpabilité, et selon la réponse de l’oracle, il en était de même pour l’attribution du châtiment. Si l’option Stone a bougé lorsque le suspect l’a touchée, il a été déclaré innocent ; S’il restait obstinément fixe et immobile, hélas ! Pour le malheureux, sa culpabilité était considérée comme indubitablement établi. Un juge qui n’a ni yeux pour voir, ni oreilles pour entendre, mais en qui habitait une divinité à laquelle aucun secret n’était caché, l’avait condamné. Extrait de ce verdict il n’y a pas eu d’appel ; comme on avait coutume de le dire d’un autre juge, dont les décisions étaient reçues comme les émanations de la connaissance divine et infaillible, ainsi était-on dit des druides Infaillibilité.

« Pierre a parlé, la cause est décidée.

« Voici, tu es énorme

Et la sphère non taillée de la vie inflexible

Qui, par magie, repose son centre poids

Là-bas, sur un rocher pointu ; Aussi ferme qu’il paraisse,

Telle est son étrange et vertueuse propriété,

Il se déplace obséquieux au toucher le plus doux

De celui dont la poitrine est pure ; mais à un certain point de vue, traître

Même les prouesses d’un géant son bras,

Il est aussi fixe que Snowdon.

Une pierre à bascule était une carrière en elle-même, et ces pierres ont été traitées comme telles au fil du temps ; c’est-à-dire qu’ils ont été brisés, et des maisons d’habitation et des fermes ont été construites avec les matériaux qu’ils avaient abondamment approvisionnés, et par conséquent, bien qu’autrefois ces pierres à bascule aient été communes, elles sont aujourd’hui rare. Il y avait une pierre de « bascule » ou de « jugement » à Ardiffery, près de Boddam. Il y a un demi-siècle, il existait encore et évoquait des images de malheureux debout devant elle, attendant, tremblant et terrifiant leur destin. Il a maintenant disparu, sans doute sous le marteau de l’avant-maçon. Il ne vit que dans les pages d’un local antiquaire, qui le décrit tel qu’il l’a vu il y a soixante ans. « En remontant ce vallon solitaire (Boddam) vous entrez en contact avec une très grosse pierre de granit non taillée, et dont les dimensions sont (mesurées en mai 1819,) de 37 pieds de circonférence et de 27 pieds de plus il..... Il est posé sur plusieurs petits blocs de granit, de manière à le libérer entièrement du sol, ce qui a évidemment dû être fait par la main des hommes. Comme il n’y a pas de marques évidentes d’incendie tout près, j’ai toutes les raisons de croire qu’il a été considéré comme sacré et un lieu de culte des anciens druides. 5

Par quel moyen ces grandes pierres ont été placés dans la position où nous les trouvons est un problème qui reste à ce jour un problème mystère. La force réunie d’une paroisse entière n’aurait guère suffi, il faut Pensez-y, il accomplit un tel exploit. Il est clair que les druides connaissaient l’art de l’ingénieur ainsi que la science de l’astronome, et possédait des appareils pour combiner, l’accumulation et l’application de la force dans le transport de corps lourds bien au-delà de ce que nous généralement les créditer de. Ils en connaissaient les usages avant de connaître les principes de la mécaniques, et par conséquent des machines telles que les poulies, les grues et les plans inclinés depuis des temps immémoriaux. Ils pouvaient atteler des centaines de bœufs, ou des milliers de hommes à la voiture sur laquelle ces masses immenses ont été transportées de l’endroit où elles se trouvaient déterrés jusqu’à l’endroit où ils devaient se tenir ; mais après les avoir traînés là, comment ces énormes blocs à soulever dans les airs » énormes, pour ainsi dire, sur une aiguille point, et si uniformément équilibré qu’il vibre au toucher le plus doux ? Cela aurait taxé les ressources, et cela pourrait déconcerter l’habileté du mécanicien d’aujourd’hui. Et Pourtant, les indigènes d’Écosse pouvaient accomplir cet exploit il y a trois mille ans ! Lorsque l’on pense à cela qu’on est tenté de croire à moitié que les bâtisseurs de ces puissants structures que la guerre, la tempête et le temps n’ont pas encore pu démolir entièrement, ont en effet traité les pouvoirs magiques auxquels ils prétendaient. La seule magie avec laquelle ils ont forgé la connaissance ; Mais est-il étonnant que la multitude inculte se soit trompée l’habileté et l’art qui étaient si au-dessus de leur compréhension, et qu’ils voyaient prodiges, pour une connaissance entièrement surnaturelle, et, dans la crainte et la terreur ainsi inspirées, étaient prêts à accepter les manipulations du Druide pour les intimations de la Divinité ?

La figure préférée du druide était le un autre lien entre le druidisme écossais et le système mondial du Soleil adorer. Deux choses nous sont parvenues dès les premiers âges comme la plus parfaite des leur espèce, sept parmi les nombres, et le cercle parmi les figures. Un certain La puissance mystique était censée résider dans les deux. Lorsque nous nous tournons vers le système de Nous voyons tout de suite comment cette croyance est apparue. Bunsen nous dit que le cercle était le symbole du soleil. 6 C’est ainsi qu’elle est devenue la forme canonique et orthodoxe de tous les bâtiments élevés pour son culte. Où que nous arrivions sur les vestiges de ces structures, que ce soit en Asie ou en Europe, elles sont perçues comme circulaires. Alors que le mage accomplissait son incantations à l’intérieur de son cercle, tracées, peut-être, sur le sol avec son bâton, de sorte que le Le druide, lorsqu’il accomplissait son culte, se tenait dans son anneau de pierres cyclopéennes. Le sortilège du magicien était plus puissant, et le culte du druide était plus acceptable quand fait à l’intérieur de cet enclos enchanté. Et ce n’étaient pas seulement leurs édifices religieux qui l’étaient construit; Presque toutes leurs érections étaient réglées quant à leur forme par leur croyance que Il y avait dans le cercle une efficacité sacrée. De leurs tumulus sur la lande à leur maisons d’habitation, toutes étaient circulaires. La célèbre maison des Pictes était un cercle. Et Lorsque ces huttes formaient un brough ou hameau, elles étaient disposées de manière à former une série de Cercles. On en voit encore un curieux spécimen dans le nord de l’Angleterre. D’un autre côté, pente d’une colline dans le Northumberland, à environ six milles au sud de la Tweed, dans un district abondant en restes de pierre druidique, est une petite ville dans laquelle aucun homme n’a ont habité ces longs siècles. Comme nous l’ont décrit des témoins oculaires, il s’agit d’une des huttes circulaires, disposées en rues, qui forment toutes des cercles, ont un point commun centre.

Nous avons déjà parlé des grands jours de le druide, qui, jusqu’au XVIIe siècle, étaient observés avec les vieux païens les honneurs d’une grande partie de la paysannerie écossaise ; et leur observance n’a pas non plus été entièrement a cessé même de nos jours. Les feux s’éteignirent et se rallumèrent, les arts de la divination furent et d’autres cérémonies de l’époque druidique ont été célébrées, bien que dans de nombreux cas, toutes les La connaissance de l’origine et de la conception de ces observances avait été perdue. « Dans de nombreuses régions des Highlands écossais. D’après le Dr Maclachlan, « il y a des endroits autour desquels les morts sont portés dans le sens du soleil dans leur marche vers le lieu de la sépulture ; Tous ces n’étant pas des reliques d’un âge chrétien, mais d’un âge païen, et d’un âge où le soleil était un objet de culte. « Il y a des endroits en Ecosse où, dans la mémoire de Le teine eigin, ou « feu forcé », était allumé une fois par an par le frottement de deux morceaux de bois l’un contre l’autre, tandis que tous les feux du voisinage afin qu’ils puissent être rallumés à partir de cette source sacrée. 7

Il a été jugé illégal de mettre le joug de la charrue ou de s’adonner à l’un des devoirs du travail ordinaire pendant ces jours de fête ; De telles saisons passaient dans l’oisiveté, ou s’adonnaient à la pratique des arts magiques. Il y avait De plus, dans diverses parties du pays, des parcelles de terre consacrées aux dieux de la druidisme, et sacrément préservé de toute pollution de bêche ou de charrue. De tels champs ont été « La terre de l’homme de bien et le Fauld de l’homme guide ». Personne n’osait Cultivez-les de peur d’encourir la colère des puissants et terribles diablotins vengeurs du druidisme. Ils restaient incultes de siècle en siècle, et étaient considérés avec un regard mystérieux comme le lieu de rendez-vous des esprits familiers, qui étaient censés être disposés et capables de Révéler les secrets de l’avenir à tous ceux qui ont eu le courage de les affronter par eux-mêmes territoire approprié. Ces choses étaient si répandues que nous trouvons l’Assemblée générale de la l’Église d’Écosse de 1649 nommant une importante commission de son nombre pour prendre des mesures décourager et réprimer ces pratiques superstitieuses. Nous retraçons l’action de l' Commission dans la procédure conséquente de plusieurs des sessions de l’Église. Ces tribunaux convoquaient les délinquants devant eux et leur prescrivaient de cultiver les champs qui avaient été n’ont pas été retournés par la charrue depuis des temps immémoriaux, et ils ont exigé des agriculteurs qu’ils qu’ils atteleraient leurs charrettes à la fête sacrée de Yule, et aux ménagères qu’ils gardent le feu de leur foyer allumé sur Beltane comme les autres jours.

L’arrogance est une caractéristique infaillible de tous les faux sacerdoces. Être capable d’ouvrir le sein humain et de lire ce qui se passe n’y a pas contenté de tels prétendants ; ils ont prétendu ouvrir les portails de la l’avenir et prédire les événements à venir. Toute idolâtrie a son Vatican ou son mont de divination. Il y a une croyance instinctive et indéracinable dans la race que celui à qui les événements de demain et les événements de mille ans à venir sont également clairement connus, peut, lorsqu’il s’agit de servir de grandes fins, faire connaître à l’homme ce qui doit arriver dans l’au-delà. C’est une philosophie superficielle qui rejette la doctrine de la prophétie dans sa forme prédictive. Le deuxième grand Père du monde, avant de mourir, a rassemblé ses enfants, puis un famille indivise et ininterrompue autour de lui, et leur montra ce qui devait leur arriver dans le les derniers jours. La course s’est mise en route avec cette prophétie brûlant comme une lumière, et l’emportèrent avec eux dans leurs diverses dispersions. Leur croyance en elle s’est renforcée avec l’âge par l’âge, ils la voyaient s’accomplir dans leurs fortunes diverses ; Et bien que le divin après la dispersion, il ne restait plus que la famille de Seth, les adorateurs de la vrai Dieu, toutes les nations ont proclamé la prophétie, et tous les sacerdoces ont professé Exercez-le. Les druides de Grande-Bretagne n’ont pas moins contesté ce don que les sages de la Chaldée, les mages de Perse et les prêtres de la Grèce. Le plus ancien de nos écrits, archéologiques, attestent de l’ancienne prévalence en Ecosse de ce phénomène, ainsi que de toutes les autres formes de divination et de divination.

À l’aide de ces lumières archéologiques nous pouvons encore identifier beaucoup de ces « hauts lieux » où le druide est monté, qu’il y ait que l’avenir se soit dévoilé à lui-même, et qu’il puisse le dévoiler à lui-même. autrui. Les « Lois » et les « Potences » éparpillaient çà et là tout sur notre pays attestent par le nom qu’ils portent qu’il y avait là les lieux divinatoires de la prêtres du Baal écossais. Le nom vient d’un mot gaélique, gea-lia, qui signifie « La Pierre de Sorcellerie »8, aujourd’hui corrompue en potence. Le Les mots gaéliques gea (sorcellerie ) et lia (une pierre) entrent dans un variété de combinaisons, et apparaissent sous de nombreuses formes altérées, mais partout où nous les voyons comme les noms des lieux que nous y voyons la marque druidique encore intacte, bien qu’elle soit apposée il y a si longtemps, et indiquant très certainement que nous foulons ce qui était autrefois une terre sainte, et, dans des temps reculés, il a été témoin des veilles de l’astrologue et des incantations de l’Astrologue. devin. Il faut noter, comme confirmation de cette interprétation étymologique, que Ces lois et ces potences ont pour commun d’accompagner un quartier abondant en vestiges druidiques, pierres piliers ou restes de cercles.

La croyance populaire au sujet de ces lois et de ces collines de potence est qu’en d’autres temps, ils étaient des lieux de jugement et de l’exécution, en un mot, que là se trouvait la potence. Mais c’est se tromper sur le signification étymologique du nom. Le terme n’est pas gallows-hill et gallows-gate, mais Colline de potence et Porte de potence. C’est le celtique gea-lia, et non l’anglais vernaculaire, potence, qui n’est que d’hier, comparée à l’ancienne et vénérable qui a été corrompu en un son si semblable qu’il a été confondu avec il. Le nom a été apposé à ces endroits bien avant que la potence ne soit utilisée comme l’application de la peine capitale, et la peine de mort a été exécutée à l’encontre du criminel l’arme de pierre, ou par l’action encore plus redoutable du feu.

Dans aucun pays, si l’on veut que les écrivains anciens soient La divination était plus florissante que dans la Grande-Bretagne des druides. Non, pas dans la Chaldée, où naquit cet art impie ; ni en Égypte, où elle a eu une seconde jeunesse ; ni dans Grèce, où se trouvait l’oracle de Delphes, mondialement connu, ni même à Rome où florissait Le collège des augures. Les devins de la Grande-Bretagne n’avaient pas moins d’honneur, leurs chênes n’étaient pas moins sacrés, et leurs oracles étaient écoutés avec non moins de respect que ne l’étaient les déclarations de la même fraternité puissante dans les pays classiques. Non, il n’y a pas de Il semblerait que nulle part leur crédit n’ait été aussi élevé qu’en Grande-Bretagne. Le témoignage de Pline est très explicite. En parlant de Magisme, par lequel les anciens entendaient la connaissance de la « En Grande-Bretagne, aujourd’hui, c’est très honoré, où les gens sont si entièrement dévoué à elle, avec toute la révérence et l’observance religieuse des cérémonies, que on pourrait penser que les Perses ont d’abord appris toute leur magie d’eux. 9 Donc, grande était la renommée des devins britanniques que les empereurs romains consultaient quelquefois eux. Ils rivalisaient, s’ils n’éclipsaient pas la pythonisse grecque et l’augure romain, à moins dans l’hommage qui les attendait dans leur propre pays, et le respect et la soumission qu’ils extorquaient à tous ceux qui visitaient l’île.

Les rites qu’ils pratiquaient pour contraindre l’avenir qui se révélerait à leurs yeux, étaient semblables à ceux que leurs frères à l’étranger, partenaires dans le même vaisseau obscur, employés dans le même but. Ils ont regardé les sacrifices, et, d’après l’aspect des entrailles, devinait la bonne ou la mauvaise fortune de l’offrant. Ils tiraient des augures du vol des oiseaux, du cri des oiseaux, de la l’apparition des plantes, ainsi que par le tirage au sort, et l’observation des présages, tels que comme les tempêtes et les comètes. À ces méthodes relativement inoffensives, on dit qu’ils ont ajouté un rite horrible. Ils ont pris un homme, le plus souvent un criminel, et lui ont porté un coup au-dessus du diaphragme, ils le tuèrent d’un seul coup, et tirèrent leurs vaticinations de la posture dans laquelle il tomba, et les convulsions qu’il subit en mourant. Diodore aussi Siculus se rapportent. 10 À ces arts, ils ajoutèrent, il est probable, un petit tour de passe-passe main; et, de plus, possédant une grande habileté en médecine, en mécanique et en astronomie, il est raisonnable de supposer qu’ils nous ont fait de leurs connaissances supérieures pour faire choses qui, pour les ignorants et les crédules, ne paraîtraient possibles qu’à l’aide de pouvoir surnaturel. Ses prétentions illimitées se heurtant à la crédibilité sans bornes de son le druide prédit l’issue des batailles, la défaite ou le triomphe des héros, la calamités ou bénédictions qui attendaient les nations, en un mot, le bon ou le mauvais succès quelle que soit l’entreprise privée ou publique, il se trouve sous la main.

C’était une puissance vraiment redoutable avec laquelle l’art de la divination armait le druide. Le peuple au milieu duquel il exerçait ses augures, et qui lui accordait la foi la plus illimitée en tant que possesseur des terribles attributs qu’il revendiquait, n’a jamais pu distinguer très clairement, on peut le croire, entre le pouvoir de prédire l’avenir, et le pouvoir de fixer le teint et le caractère de l’homme. futur. La prédiction d’un déluge, d’une tempête, d’un tremblement de terre ou d’un autre élémental convulsions, et le pouvoir d’évoquer et de diriger ces terribles châtiments, sans doute, dans leur imagination, très mêlés ensemble. Ils n’avaient pas de conceptions des limites de ce pouvoir mystérieux ; ou si, en effet, il avait des limites Pas du tout. Celui qui savait lire dans les étoiles, pour autant qu’ils le sachent, pourrait être capable de les retenir et les obliger à faire son plaisir. S’il ordonnait à l’océan de s’en aller son lit et noyer leurs demeures, ses eaux ne lui obéiraient-elles pas ? S’il convoquait le tempête, ne se réveillerait-elle pas à son appel ? Ou s’il devait faire entendre sa voix jusqu’aux nuages, Ne feraient-ils pas pleuvoir leurs grêlons et ne lanceraient-ils pas leurs foudres sur le désobéissant? Ils ont vu le druide, avec toutes les forces, visibles et invisibles, de la nature prêt à être mobilisé à son ordre contre tous ceux qui oseraient lui désobéir ou l’offenser. Quelle misérable vassalité ! Et de cette vassalité, il n’y avait pas d’échappatoire. La terre n’était qu’une une vaste prison, peuplée d’agents invisibles, innombrables, et maléfiques en esprit, dont le seul emploi et le seul plaisir étaient de tourmenter la race humaine. Nature elle-même gémissait « en souffrance » sous l’esclavage de cette corruption, et dans une « attente sincère », l’avènement du christianisme pour qu’il soit dans la liberté d’un système plus pur. Et quand, enfin, l’Evangile est venu, et qu’il s’est brisé la baguette de sourcier du druide, et la purification de la grossière souillure de ces vengeurs divinités dont il avait peuplé la terre et l’air, la mer et le ciel, et dégringolé leurs ténèbres pour ceux qui croient au druidisme, qui n’est pas imaginaire, à la ruine, quelle glorieuse et Heureuse émancipation, non seulement pour l’homme, mais aussi pour la terre qu’il habitait. Si en tant que Certains historiens disent que des gémissements s’élevaient des sanctuaires et des oracles de paganisme, quand le cri s’est fait entendre et a retenti le long des rivages de toutes les îles et continent, « le grand Pan est mort », des chants et des cris pourraient bien s’élever de la Les Bretons, quand ils sentaient leur vieux joug tomber de dessus leur cou, et l’épaisse obscurité dans lequel ils s’étaient assis si longtemps, laissant place à la lumière matinale d’un jour meilleur.


NOTES

1. Britannia de Camden, vol. ii. p. 520, Lond. 1789.

2. Excursions de Stockdale à Cornouailles, p. 69.

3. Bryant, Anal. Mythol., vol. iii., apud Moore, Hist. de l’Irlande, p. 39, Lond. 1835.

4. Vita Isidori, apud Photium, dans L’Irlande de Moore, p. 39.

5. Buchan, Annales de Peterhead, p. 100. 42.

6. L’Égypte de Bunsen, t. I, p. 100. 535, 537.

7. Révérend Dr. Maclachlan, Ancien Écossais Église, p. 33, 34, Edin. 1866.

8. Rouille, Druidisme exhumé, p. 63.

9. Plin. Nat. His., lib. xxx. c. i.

10. Dio. Siculus, lib. v. c. 35.


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