ne restait plus rien à faire, sauf de s'y soumettre. Ceux qui
refusèrent de signer cette formule insidieuse étaient exilés
et plusieurs furent même exterminés. Le bordel nicéen fit
ses ravages et répandit ses prostitutions spirituelles dans
le monde entier.
Mais tout ne nous fut pas dit sur les questions débattues
au sein du Concile de Nicée. Nous savons que certaines
choses nous furent cachées intentionnellement; ceci étant
le jeu du dieu caché qui régnait sur ce Concile
tendancieux. Alexandre Hislop, dans son œuvre
remarquable et incontestable «Les Deux Babylones», nous
dit:
«Aussi, lorsque en 325 après J.C. quand le concile de
Nicée dut condamner l'hérésie d'Arius, qui niait la divinité
de Jésus-Christ, cette doctrine fut bien condamnée, mais ce
ne fut pas sans l'aide d'hommes qui indiquaient nettement
leur désir de mettre la créature au rang du Créateur, la
vierge Mère à côté de son Fils. Au Concile de Nicée, dit
l'auteur de "Nemrod", le parti des "Melchites", c'est à dire les
représentants de la soi-disant chrétienté en Égypte,
affirmaient - qu'il y a trois personnes dans la Trinité, le
Père, la Vierge Marie, et le Messie leur fils.»
. Cette
déclaration étonnante des Melchites ouvra de nouveaux
horizons qui contribuèrent, par après, à développer les
doctrines de l'Immaculée Conception de Marie, de son
Ascension, et de l'établir comme Médiatrice et Reine des
cieux. Dans le Dictionnaire de Daniel G. Reid (Dictionary
of Christianity in America), nous trouvons que les
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