Tentation
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C’est une mise à l’épreuve. Elle peut venir de Dieu, du
diable, du monde et de la chair.
- 1. Dieu éprouve le croyant pour mettre en évidence
son cœur et éprouvé sa foi en l'épurant par des épreuves. Exemple : "Dieu éprouva Abraham" (Gen. 22,
1). De la même manière, au moment où le peuple tentait Dieu par
sa contestation (ce qui a eu lieu à plusieurs reprises et qui est
résumé par le Ps. 95, 8-9), Dieu éprouvait la tribu de
Lévi et contestait avec ces hommes pour mettre en évidence leur
fidélité et les former pour qu’ils deviennent de bons
serviteurs et de bons adorateurs (Deut. 33, 8-10).
"Bienheureux l’homme qui endure la tentation; car quand il
aura été manifesté fidèle par l’épreuve il recevra la
couronne de vie, qu’il a promise à ceux qui l’aiment"
écrit l’apôtre Jacques (Jac. 1, 12). C’est l’épreuve
de la foi (1 Pi. 1, 7). Cette tentation a toujours pour but
l’accroissement spirituel.
- 2. Satan, synonyme à l'esprit de la chair et à l'esprit de la
loi, tente le Seigneur en vue de l’empêcher d’atteindre
le but qu’il s’est fixé. Au désert (Luc 4, 2) le
diable essaie de le faire tomber, mais il échoue. A la croix il
le tente pour la dernière fois, mais en vain. Si nous sommes
tentés d’abandonner notre course chrétienne par découragement
nous trouvons toujours un Seigneur secourable pour nous délivrer
(Héb. 2, 8). Cette tentation a pour but le mal, mais Dieu
veut le tourner en bien. N’oublions jamais que Satan reste sous
l’autorité de Dieu, il ne peut aller au-delà de ce que Dieu
lui permet (voir Job 1). Dieu peut aussi l’utiliser quand
un croyant est en mauvais état spirituel. C’est ainsi que pour
la même circonstance du dénombrement fait par David, il est
écrit : "L’Éternel incita David..."; "Satan
incita David..." (2 Sam. 24, 1; 1 Chr. 21, 1).
- 3. Dans l’épître de Jacques, il s’agit d’une tentation
intérieure, de la chair (1, 13). Ce sont les convoitises
qui incitent à pécher, à profiter de ce que le monde propose
pour la satisfaction de la chair. Pour cette tentation, ce n’est
pas d’un secours dont nous avons besoin. Si nous ajoutons foi
aux déclarations de la Parole, nous serons d’avance vainqueurs
dans ce combat. "Notre vieil homme a été
crucifié... ; tenez-vous vous-mêmes pour morts au
péché... ; livrez vos membres à Dieu, comme instruments de
justice" (Rom. 6 ; Col. 3). "Veillez
afin que vous n’entriez pas en tentation" dit encore le
Seigneur. Lui n’a pas connu cette sorte de tentation, n’ayant
pas la chair en lui. Sous cet aspect du mot tentation: "Dieu
ne peut être tenté par le mal, et il ne tente personne" (Jac.
1, 13). En rapport avec les chutes, le Seigneur accomplit l’office
particulier d’avocat. Il est avocat de manière curative quand
nous avons péché (1 Jean 2, 1). Son secours est
nécessaire lorsque nous sommes exposés. Il est sacrificateur de
manière préventive pour nous donner du secours au moment
opportun (Héb. 4, 16).
Jacques déclare : "Dieu ne peut être tenté par le
mal, et lui ne tente personne" (Jac. 1, 13). Dans ce
passage, le premier mot "tenté" (son emploi est unique
dans la Parole) de l’expression "ne peut être tenté"
désigne le fait que Dieu est saint, absolument étranger au mal.
La seconde expression "lui ne tente personne" signifie
que Dieu ne saurait, en aucune manière, pousser qui que ce soit
à pécher. Le penser serait un blasphème. Dieu n'a aucun besoin de
pousser l'homme à pécher car il l'a désigné ainsi dans son Décret
Éternel pour la gloire de son nom, afin que ceux qui ont été
prédestiné à la réprobation soit condamné aux peines éternelles
d'un enfer réel, et que ceux qui ont été prédestiné au salut
jouissent des bénédictions célestes éternellement.
Les croyants qui réalisent leur faiblesse peuvent demander à
Dieu comme le dit le Seigneur: "Ne nous induis pas en
tentation" (Matt. 6, 13), c’est-à-dire ne permets
pas que nous soyons placés dans des circonstances où nous
succomberions à la tentation.
Le Seigneur Jésus étant sans péché, n’a pas connu cette
forme de tentation. Celles qu’il a subies au désert étaient la
démonstration de sa perfection dans l’obéissance et par
laquelle Satan a été vaincu. Mais il peut avertir ses disciples
au jardin de Gethsémané : "Veillez et priez, afin que
vous n’entriez pas en tentation ; l’esprit est prompt,
mais la chair est faible" (Marc 14, 38).
Texte
Reçu , Texte Majoritaire, Texte Byzantin, Texte Protestant
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Il s'agit du texte grec d'Érasme de Rotterdam de 1516, 1519, 1522,
1527, et 1535, de Robert Estienne de 1550, de Théodore de Bèze de
1565, 1582, 1588, et 1598, celui des Elzévirs de 1633, et
particulièrement celui de F.H.A. Scrivener de 1894, dernière
recension qui est reconnu comme le texte officiel. Surnommé aussi
le Texte Majoritaire, le Texte Byzantin, et le Texte Protestant,
le Texte Reçu Grec est le texte qui déclancha la Réformation
Protestante au 16ie siècle contre le Catholicisme Romain. Sa
compilation représente la lecture contenu dans la majorité des
anciens manuscrits à 95% contre le 5% utilisé dans le Texte
Minoritaire du Catholicisme surnommé aussi le Texte Critique et
Texte Néologique qui est à la base de toutes les versions modernes
de la Bible. Le Texte Reçu, dans
ses copies et recensions, est le seul texte authentique de la
Parole de Dieu au niveau du Nouveau Testament, complètement
inspiré et intégral. Quoiqu'il a été abandonné par les églises
apostates dans les traductions de la
seconde moitié du 19ème siècle qui sont basées sur des
documents défectueux et frelatés de la Critique Textuelle
Néologique, il n'a jamais été surpassé et retrouve un regain
prodigieux dans nos temps modernes qui peut être considéré comme
une résurrection d'entre les morts, surtout au niveau des
chrétiens de langue française. Outre les manuscrits corrompus
comme les Codex Vaticanus et Sinaïticus, nous retrouvons parmi les documents
frauduleux découverts ces
derniers siècles, ceux de 1947 des grottes de Qumran près de la
mer Morte, nombreux et très anciens, qui confirment les traductions
polluées du 19ème comme la Segond, la Darby, la Tob, la Jérusalem,
la Traduction du Monde Nouveau, et plusieurs autres. NOTE: La Bible
Darby, version du faux prophète John Nelson Darby, réputée pour être
aussi près que possible des textes originaux que le permet la
langue française, n'est en réalité qu'une approximation fautive et
falsifiée de la Parole de Dieu qui mentionne en note "R" les
variantes du Texte Reçu qu'elle a retranchée de son texte pour se
prostituée au Texte Minoritaire d'Alexandrie compilé par les
savants apostats comme Constantine Tischendorf ainsi que Wescott
et Hort. VERSIONS DU TEXTE REÇU: Parmi les versions
françaises de la Bible qui se basent sur le Texte Reçu, nous avons
la Bible de l'Épée, la Bible de Genève, la Bible Martin, la
Bible Ostervald, la Bible de Lausanne,la Bible de Machaira, la
nouvelle Bible du Prince-Roi, et la King James anglaise. Nous avons plus de versions française du Texte
Reçu que dans n'importe quelles autres langues sur la terre, et
les chrétiens francophones se réveillent de plus en plus à son
contenu sacré et vérédique.
Thèbes
(No-Amon)
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No-Amon fut la capitale de la Haute-Egypte Ta-Ape (d’où
Thèbes) pendant une grande partie de son histoire et capitale des
Pharaons de la XVIIIe à la XXe dynastie. En langage religieux,
les Égyptiens l’appelaient No-Amon, c’est-à-dire, le dieu
Amon de No, et les Grecs Diospolis, la ville de Jupiter. Le grand
prêtre d’Amon était le second après le Pharaon.
Cette ville, décrite par Homère comme la ville aux cent portes,
était la plus ancienne et la plus célèbre de la Haute-Égypte. D’une
grande superficie, elle était splendide par ses temples, ses
obélisques, ses sphinx. Thèbes était située sur les deux rives
du Nil dont les eaux étaient amenées par des canaux jusqu’aux
portes des temples. Le Nil ressemblait à une mer lorsqu’une
fois l’an, il débordait de ses rives (Nah. 3, 8). En
plus de sa puissance naturelle, Thèbes constituait le centre d’une
forte alliance politique car l’Égypte était unie sous une même
dynastie avec l’Éthiopie (3, 9), un réservoir de
vigoureux guerriers. Cette région pauvre et arriérée correspond
au Soudan actuel. L’Égypte recevait également l’appui de Puth
(probablement l’actuelle Somalie sur la mer Rouge) et de la
Libye. No-Amon pouvait donc compter sur de puissants alliés alors
que Ninive s’était aliénée de toutes les nations qui l’entouraient.
La grandeur de Thèbes était légendaire au temps de Nahum. Sous
la XXVe dynastie (716-663) composée de rois éthiopiens, la ville
fut capturée et partiellement détruite par Assourbanipal en 663.
Nahum ne parle pas d’une destruction totale de Thèbes comme de
Ninive. Thèbes fut rebâtie. Sa destruction finale fut prédite
par Jérémie (Jér. 46, 25) et Ezéchiel (Ezé. 30,
14-16). Cette prophétie s’accomplit aux alentours de 85 av.
J.-C. au temps des Ptolémées.
Théraphim
(Les)
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Les théraphim (probablement des statuettes ou des
figurines) sont des idoles domestiques comme le montre la question
de Laban à Jacob lorsque celui-ci s’enfuyait de Paddam-Aram
avec sa famille : "Pourquoi as-tu volé mes
dieux ?" En effet, Rachel avait, à l’insu de son
mari, volé "les théraphim qui étaient à son père" (Gen.
31, 19,30-35).
Samuel, lorsqu’il adresse à Saül des reproches véhéments sur
sa conduite vis-à-vis d’Amalek, compare l’obstination à de l’idolâtrie
et à des théraphim (1 Sam. 15, 23).
Le mot "théraphim" dérivait d’un mot syrien qui
signifie : s’enquérir, s’informer. Les Babyloniens
possédaient déjà ces idoles et s’en servaient pour interroger
les dieux et pratiquer la divination (Ezé. 21, 26). De
telles pratiques idolâtres de divination sont hautement
répréhensibles aux yeux de Dieu qui nous met en garde contre
toutes les formes d’occultisme et les condamne formellement (Deut.
18, 9-14). Ces idoles sont d’autant plus dangereuses qu’elles
sont tolérées en secret, même dans la famille d’un croyant
comme, par exemple, chez Jacob ou chez David (Gen. 35,
2 ; 1 Sam. 19, 13).
Les théraphim "modernes" (qu’ils soient des fétiches
ou toutes sortes de prédictions) abusent nos contemporains et
disent comme ceux d’autrefois "des paroles de
vanité"; "les devins ont vu des mensonges et ils ont
prononcé des songes trompeurs; ils consolent en vain" (Zach.
10, 2).
Tribulation
(La grande tribulation)
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Cette expression employée par le Seigneur Jésus (Matt. 24, 21) désigne une période de très grandes épreuves
pour le peuple de l’Israël spirituelle du Dieu Vivant, le corps
des élus,, c’est "la détresse pour
Jacob" (Jér. 30, 7).
La grande tribulation ou grande
affliction (Bible Martin) se rapporte aux calamités qui se sont
abattues sur les Juifs lors de la prise et de la destruction de
Jérusalem en l'an 70 par les armées romaines. Elle n'a aucun
rapport avec la grande tribulation mythique des faux prophètes et
faux docteurs qui enseignent qu'elle correspond à une période à
venir dans laquelle la pseudo nation moderne d'Israël serait sous
la domination d'un Antichrist chimérique qui serait chef d'un
futur empire romain, fruits de l'imagination débile des réprouvés
qui maintiennent la fausse doctrines du prémillénarisme ou
dispensationalisme qui recherchent un royaume terrestre de mille
ans plutôt qu'un royaume céleste éternel. Prophétiquement, la
grande tribulation qui se rapporte aux horreurs de la destruction
de Jérusalem en 70, est décrite clairement dans Deutéronome 28:
15-68. L'abomination de désolation parlée par Daniel (9: 27) est
reliée directement aux événements de la destruction de Jérusalem
et du temple par Titus en 70 apr. J.C. Beaucoup de Chrétien ont vu
les armées approchées et ont fuit la ville avant le siège et la
destruction. Laissons les mythes chimériques des hérétiques et
attachons-nous à la vérité.
La grande tribulation de
la fin des temps consiste d'attaques de la part des évangéliques
contre la vérité de la grâce et de la foi réelle qu'ils
déforment à leur guise. Mais ils seront détruits par le feu du
ciel venant de Dieu lors de l'apparition finale de Christ
Venue du Seigneur (Le deuxième avènement)
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AVÈNEMENT:
Méchante traduction du mot « PAROUSIAS »
(paraître) par « venue » donnant la fausse impression que Christ
est parti, qu'il n'est donc plus présent en ce monde et qu'il doit
revenir. Cette traduction contredit les paroles même du Seigneur
qui dit: «Et voici, je suis toujours avec vous jusqu'à la fin du
monde» (Matt. 28:20) La Sainte Présence de Christ dans le cœur de
ses élus est essentielle au salut. Dans le contexte scripturaire,
Christ annonce son départ à ses disciples en relation avec sa mort
et sa résurrection, et son retour dans une nouvelle phase de son
ministère comme Saint-Esprit ou Sainte Présence le jour de
la Pentecôte. PAROUSIAS signifie littéralement « présence » et se
rapporte particulièrement à l'apparition finale de Christ en se
monde, le surgissement de sa Présence du cœur de ses élus pour les
transformer en son image et les unir en un seul corps.
LA FAUSSE DOCTRINE SUR LE RETOUR DU
SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST DÉCRITE PAR LES RÉPROUVÉS EUX-MÊMES
Les point principaux de cette
fausse doctrine ont été mis en caractères gras afin de les repérer
aisément.
L’enlèvement des saints
Le terme "enlèvement" ne figure pas dans les
Écritures. Il est employé pour désigner l’événement décrit
en 1 Thes. 4, 17 : "Nous serons ravis
ensemble". C’est la première phase de la venue du Seigneur
lorsqu’il vient chercher l’Église. Cet événement n’est pas
mentionné dans l’A.T. parce que l’Église n’est pas le sujet
de la prophétie, mais d’une révélation (1 Thes. 4,
15). Toutefois l’enlèvement des saints est symbolisé par celui
d’Enoch (Gen. 5, 24) et d’Elie (2 Rois 2, 11).
L’apparition du Seigneur
L’apparition ("épiphanie") du Seigneur est
en relation avec sa venue sur la terre en puissance et en gloire
pour juger la bête, le faux prophète et le monde comme système
totalement opposé à Dieu (Apoc. 19, 19-21). Le Seigneur
viendra avec les saints, accompagné des anges par lesquels sa
puissance s’exerce (2 Thes. 1, 7-11). L’apparition du
Seigneur n’est pas le jour du Seigneur, mais un événement qui
prend place dans ce jour, à la fin de la grande tribulation.
Cette apparition met un terme aux soixante-dix semaines annoncées
par Daniel (Dan. 9, 25-27) et est décrite dans Es. 66,
15 ; Zach. 14, 4 ; Mal. 3, 1-6 ; Matt. 24, 15-31 ; Luc
21, 28 ; 1 Thes. 5,
1-12 ; 2 Thes. 1, 7-10 ; 2, 8. Cette
seconde phase de sa venue est en relation avec Israël, les
nations, et la terre, tandis que la première ne concerne que l’Eglise
et les croyants de l’A.T.
Le jour de Christ
Le jour de Christ (Phil. 1, 6 ; 2,
16) ou la journée du Seigneur Jésus (1 Cor. 1, 7-8 ; 5, 5 ; 2 Cor.
1, 14) commence avec l’enlèvement
des saints et est presque synchrone avec le jour du Seigneur, bien
que son application soit différente. Le jour de Christ est en
relation avec les saints et des événements dans les cieux, alors
que le jour du Seigneur concerne la terre, Israël et les nations.
Le jour de Christ comprend le tribunal de Dieu (Rom. 14,
10), appelé aussi le tribunal de Christ (2 Cor. 5, 10),
suivi des noces de l’Agneau (Apoc. 19, 7).
Le jour du Seigneur
L’expression "jour de l’Eternel"
apparaît de nombreuses fois dans l’A.T. et correspond au
"jour du Seigneur" dans le N.T. Le jour de l’Eternel
désigne un jugement dévastateur et exterminateur, qui vient
comme une destruction du Tout-Puissant (Joël 1 et 2 ; Zach. 12
à 14). Les mots "ce jour-là" et
"jour de l’Eternel" sont souvent équivalents (Es. 3,
7). Au-delà d’un jugement contemporain sur un peuple ou un
pays, les prophètes entrevoient que le jour de l’Eternel aura
son plein accomplissement à la fin des siècles (comp. Soph. 1,
7-18 avec 3, 8-20). Le Seigneur viendra alors en gloire et
détruira toutes les puissances politiques et religieuses avant d’établir
son règne (2 Thes. 1, 8-10 ; 2, 2 ; Apoc. 19, 17-21). Le jour du Seigneur débute après l’enlèvement
de l’Eglise et s’achève au moment où le Seigneur établit
son règne millénaire sur la terre.
De nombreux passages et expressions des Ecritures permettent de
distinguer les deux phases de la venue du Seigneur : l’enlèvement
des saints et l’apparition du Seigneur en gloire (voir "La
seconde venue du Seigneur" pour un tableau récapitulatif).
Mais comment savons-nous que les deux phases de la venue du
Seigneur sont séparées dans le temps?
- 1. Les 70 semaines (litt. septaines) de la prophétie de Daniel
(Dan. 9, 25-27) sont divisées en deux périodes de
longueur inégale. La première, de 69 semaines, va jusqu’au
moment où le Messie est retranché. La seconde, d’une semaine,
correspond à un temps de grande tribulation. La période de l’Eglise
(un mystère révélé dans le N.T.), est une parenthèse dans l’histoire
prophétique d’Israël. Elle se place après la 69e
et avant le début de la 70e semaine de Daniel. L’Eglise
est enlevée avant la "grande tribulation" qui dure
trois ans et demi, soit la deuxième moitié de la 70e
semaine (Rom. 5, 9; 1 Thes. 1, 10; 5, 9; Apoc. 3, 10). Ensuite le Seigneur vient pour régner sur la terre
après la 70e semaine (Dan. 9, 24 ; Matt. 24).
- 2. Dans les trois premiers chapitres de l’Apocalypse, l’Eglise
est vue sur la terre. Dans les chapitres suivants qui décrivent
le temps de la tribulation, l’Assemblée n’est jamais
considérée comme étant sur la terre.
- 3. L’Eglise sera enlevée avant la "grande tribulation".
En voici quelques raisons :
. Les croyants sont délivrés de la colère qui vient (1 Thes. 1,
10; 5, 9; 2 Thes. 2, 13), de l’heure de l’épreuve
qui va venir sur la terre habitée tout entière (Apoc. 3,
10).
. Les tribulations que les croyants subissent sont pour les
discipliner et les éduquer (Héb. 12, 7), la "grande
tribulation" est un temps de jugement.
. Israël a été mis de côté pendant la période de l’Eglise
(Rom. 11, 1-15). Il est impossible que la période relative
à la formation de l’Église se superpose à celle qui amènera
le relèvement d’Israël (Rom. 11, 25).
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