ETAM : Ces lacs étaient autrefois reliées à la Mer Rouge. Ligne de remontée vers la Palestine. Peu-être certaines tribus l'ont-elles empruntées au sortir d'Egypte.

 

 

Oracles (les)
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Le terme désigne des prophéties et des paroles prononcées par des prophètes, de la part de Dieu. L’expression souvent répétée dans l’Ancien Testament "L’Eternel dit", peut être traduite : Oracle de l’Eternel. L’apôtre Paul déclare que les oracles de Dieu ont été confiés aux Juifs (Rom. 3, 2). Il affirme ainsi l’inspiration et l’autorité de l ‘Ancien Testament. Il en résulte aussi que ce sont bien les livres reconnus par les Juifs, qui constituent le "canon" des livres inspirés de l’Ancien Testament : les livres dits apocryphes (ou deutérocanoniques) n’en font pas partie.


Orient (L’) d’en haut
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  1. L’Orient

  2. L’Orient, c’est l’est, la direction du soleil levant. Dans la première création, le lieu de la bénédiction était du côté de l’orient (Gen. 2, 8).

  3. L’homme s’éloigne de Dieu

  4. L’entrée du jardin d’Eden a été fermée à l’homme après la chute (Gen. 3, 24), par les chérubins et la lame de l’épée à l’orient du jardin. Après le meurtre d’Abel son frère, Caïn est sorti de devant l’Eternel, vagabond pour habiter au pays de Nod, à l’orient d’Eden (Gen. 4, 16). La tour de Babel, dans la plaine de Shinhar, est bâtie par des hommes partant vers l’orient (Gen. 11, 2). Lot, en choisissant pour lui toute la plaine du Jourdain, part aussi vers l’orient (Gen. 13, 11), s’éloignant de Dieu.

    Au temps des juges, "Madian montait, Amalek et les fils de l’orient" (Jug. 6, 3). Le jugement sur Israël infidèle venait ainsi de l’orient.

    Au temps d’Ezéchiel, les hommes idolâtres à Jérusalem tournaient le dos au temple de l’Eternel, "leurs faces vers l’orient ; et ils se prosternaient vers l’orient devant le soleil" (Ezé. 8, 16).

  5. Dieu habite au milieu de son peuple

  6. Le tabernacle dans le désert et le temple dans le pays s’ouvraient vers l’orient. "Ceux qui campèrent devant le tabernacle, vers l’orient, devant la tente d’assignation, vers le levant furent Moïse et Aaron et ses fils" (Nom. 3, 38 ; 2 Chr. 4, 10). La gloire de l’Eternel remplissait le tabernacle (Ex. 40, 34), comme elle remplissait la maison de Dieu (2 Chr. 5, 14).

    Au temps d’Ezéchiel, la gloire quitte à regret sa demeure terrestre, s’élevant de dessus le chérubin (Ezé. 9, 3), vers le seuil de la maison, à l’entrée de la porte orientale, montant du milieu de la ville, pour se tenir enfin sur la montagne qui est à l’orient de la ville (Ezé. 11, 23). L’Eternel est dès lors le Dieu des cieux et son peuple est Lo-Ammi "pas mon peuple" Osée 1, 9).

  7. Dieu visite l’homme en grâce

Par la venue de Jésus, Dieu vient à la rencontre de sa créature perdue : c’est l’Orient d’en haut qui visite la terre (Luc 1, 78). Toutefois, le rejet du Sauveur lors de sa première venue reporte la bénédiction à sa seconde venue. Alors : "Il sera comme la lumière du matin, quand le soleil se lève, un matin sans nuage" (2 Sam. 23, 4).

Le temple millénaire sera à nouveau la demeure de la gloire de l’Eternel, redescendue du ciel par l’Orient pour remplir la maison (Ezé. 43, 1-5). Et la gloire, c’est l’Eternel lui-même (Ezé. 44, 2). Les eaux qui apportent la bénédiction sortiront du sanctuaire, vers l’orient (Ezé. 47, 1). Le fruit des arbres sera pour nourriture des nations, et leur feuille apportera la guérison. Le soleil de justice, la guérison dans ses ailes, se lève sur la terre renouvelée et purifiée (Mal. 4, 2).


Païens (Conversion des)
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L’A.T. parle à plusieurs reprises de l’entrée des païens dans le royaume de Dieu (Es. 49, 6 ; 65, 1). Mais les Juifs ont cru que les nations devaient embrasser le judaïsme. Certains chrétiens d’origine juive ont aussi pensé que les païens devaient se soumettre à la circoncision et aux prescriptions de la loi pour devenir des chrétiens à part entière. Paul corrige cette attitude néfaste dans son épître aux Galates. Dans l’épître aux Romains, il démontre d’une manière magistrale que tous, Juifs et nations, sont des pécheurs "renfermés dans la désobéissance" pour devenir les "objets d’une même miséricorde" (Rom. 10, 12 ; 11, 30-32). Nous sommes tous égaux devant Dieu, parce que tous perdus.


Paix (La)
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On trouve dans la parole deux expressions concernant la paix en rapport avec Dieu : la paix avec Dieu et la paix de Dieu. Le Seigneur fait cette différence en disant à ses disciples : "Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix" (Jean 14, 27).
- La paix avec Dieu, conséquence de la justification sur le principe de la foi, est la part de tous les vrais croyants et ne peut se perdre. C’est la paix que Jésus a faite par le sang de sa croix (Col. 1, 20) et qu’il a laissée à ceux qui croient en lui en montant vers son Père. Après sa résurrection il salue ses disciples en leur disant : "Paix vous soit" (Jean 20, 20), et il leur montre ses mains et son côté percé, où sont gravées les marques ineffaçables de sa croix. Cette paix fait contraste avec l’état d’inimitié contre Dieu, avec le trouble de la conscience de l’homme loin de Dieu. Elle nous est donnée parce que "étant ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils" (Rom. 5, 10). C’est la paix de la conscience.
- La paix de Dieu est celle qui est la part permanente de Dieu, qui était celle de Christ sur la terre, la paix du cœur. Après sa résurrection, Jésus a dit une seconde fois à ses disciples "Paix vous soit" (Jean 20, 21). Et il a ajouté : "Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie". La paix de Dieu gardera le croyant dans ses circonstances quotidiennes, s’il se remet avec confiance à son Dieu et Père, lui exposant ses requêtes et s’attendant à lui pour tout (Phil. 4, 4–9). La jouissance de cette paix découle de la dépendance, caractère de celui qui s’attend à Dieu pour tout, ce que Christ a parfaitement réalisé sur la terre.
Dans leurs épîtres, les apôtres demandent fréquemment que la paix de Dieu doit donnée aux croyants. Les apôtres souhaitaient que leurs frères en jouissent pleinement en toutes circonstances. Dieu y est fréquemment appelé : "le Dieu de paix". (Rom. 15, 33 ; 16, 20 ; 2 Cor. 13, 11 ; Phil. 4, 9 ; 1 Thes. 5, 23).


Pâques (Les huit) dans la Bible
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1. L’institution de la pâque : (Ex. 12)
La pâque est une touchante figure du sacrifice de Christ, Agneau de Dieu. Le mot pâque implique l'idée de passer par-dessus. Le sacrifice de l'agneau pascal et le signe de son sang sur les maisons des Israélites protégeaient le peuple contre le jugement des premiers-nés. Dieu passait par dessus sans frapper (Ex. 12, 13,27).
L’agneau pascal, sans défaut, devait être mis en garde du dixième au quatorzième jour (peut-être une figure des quatre mille ans de la vie de l’homme sur la terre, d’Adam à Christ).
Le sacrifice de l’agneau intervenait entre les deux soirs ; aucun des os ne devait être cassé (Ex. 12, 46), prophétie merveilleusement réalisée en Christ malgré la brutalité et la méchanceté de l’homme à la croix (Jean 19, 36).
La chair, rôtie au feu, était mangée par le peuple, avec des pains sans levain et des herbes amères (Ex. 12, 8). C’est ce que réalise spirituellement le croyant.
Le sang, recueilli dans un bassin, était placé avec un bouquet d’hysope sur les deux poteaux et le linteau des maisons d’Israël pour garantir contre le jugement des premiers-nés (Ex. 12, 7–13).
Israël commençait alors son voyage vers la terre promise et gardait le souvenir de cette nuit solennelle à travers toutes les générations (Ex. 12, 14, 42).
La Pâque, intimement liée à la fête des pains sans levain (les deux fêtes sont identifiées en Luc 22, 1) est la deuxième des sept fêtes à l’Eternel (Lév. 23, 5 ; Deut. 16, 1–8), immédiatement après le sabbat, repos de Dieu dans la création. Elle forme la base de toutes les fêtes qui suivent, jusqu’à la fête des tabernacles, figure du repos éternel de Dieu dans la rédemption.
2. La pâque dans le désert : (Nom. 9, 1–14)
Célébrée dans le désert pour la première fois au premier anniversaire de la sortie d’Egypte – au quatorzième jour du premier mois, le mois d’Abib selon Nom. 9, 4-5 – dans le désert du Sinaï, et probablement la seule fois jusqu’à la traversée du Jourdain, autant que la Parole nous le révèle. Les provisions de la grâce sont ajoutées pour que la Pâque puisse se célébrer le second mois si le peuple n’était pas moralement en état de le faire au temps fixé (Nom. 9, 10-11).
3. La pâque à Guilgal après la traversée du Jourdain : (Jos. 5, 10-12)
Israël a traversé le Jourdain le dixième jour du premier mois de la quarante et unième année après la sortie d’Egypte. Il a célébré la Pâque à Guilgal au temps fixé, le quatorzième jour de ce premier mois (Abib). Le lendemain, la manne cesse et le peuple mange du cru du pays, du vieux blé et du grain rôti ; image pour le croyant d’un Christ céleste, objet des desseins éternels de Dieu.
4. La pâque sous Ezéchias : (2 Chr. 30, 1,15–22)
Elle a été célébrée à Jérusalem par les deux tribus de Juda et de Benjamin, avec quelques représentants des dix tribus d’Israël qui avaient répondu à l’appel du roi par ses courriers (Aser, Manassé et Zabulon), au quatorzième jour du second mois (selon les dispositions de Nom. 9). Des sacrifices de prospérités – figure de l’acceptation du peuple devant Dieu sur la base du sacrifice – sont à leur place, en même temps que la Pâque et les pains sans levain.
5. La pâque sous Josias : (2 Chr. 35, 1,18-19)
Célébrée à Jérusalem le quatorzième jour du mois, la dix-huitième année du règne de Josias (les prophéties d’Ezéchiel sont rattachées à cette date). L’arche est placée dans le temple par les Lévites (2 Chr. 35, 3) qui représentent l’ensemble du peuple (2 Chr. 11, 13), et la Pâque est célébrée alors qu’on offre des holocaustes sur l’autel de l’Eternel.
Lors de ce dernier réveil du peuple avant la transportation, la Pâque est célébrée comme il n’y en avait pas eu de semblable depuis les jours de Samuel le prophète (v. 18), et comme aucun des rois d’Israël ne l’avait fait auparavant.
6. La pâque avec Esdras : (Esd. 6, 19–22)
L’autel de l’Eternel avait été rebâti sur son emplacement (Esd. 3, 2-3), les fondements du temple posés (3, 10), avec un mélange de joie et de tristesse ; enfin, la maison de Dieu achevée (malgré une attristante interruption) et dédicacée avec joie (6, 17). La Pâque (moment où il convenait d’affliger son âme selon Deut. 16, 3) est célébrée dans la pensée de l’unité du peuple (Esd. 6, 17), avec la joie de Dieu réalisée dans la séparation des nations idolâtres.
7. La dernière pâque du Seigneur avec ses disciples : (Luc 22, 14–18)
Le Seigneur est monté trois fois à Jérusalem au cours de son ministère pour célébrer la pâque (selon les instructions de Deut. 16, 16) ; seule, la dernière pâque est rapportée dans les évangiles. Dans l’anticipation immédiate du sacrifice qu’il faisait de Lui-même, Christ institue à la fin de ce souper d’adieu avec ses disciples la cène, mémorial de son œuvre pendant son absence.
Maintenant, "notre pâque, Christ, a été sacrifiée" (1 Cor. 5, 7) et les chrétiens sont invités à célébrer la fête des pains sans levain, symbole d’une vie pratique exempte de souillure. La cène (1 Cor. 11) et la Table du Seigneur (1 Cor. 10) comportent des enseignements distincts donnés dans les épîtres.
8. La pâque millénaire : (Ezé. 45, 21)
Le souvenir de la mort de Christ, Agneau de Dieu, ne sera perdu :
- ni sur la terre, pendant les mille ans où sera déclaré ce que Dieu a fait (Nom. 23, 23 ; Ps. 22, 31)
- ni dans le ciel, où les saints célestes entoureront le Trône de l’Agneau qui se tient là, comme immolé (Apoc. 5, 6)
Fondement de toutes les bénédictions, la Pâque garde toute sa place, de même que la fête des tabernacles, enfin réalisée pour la joie du cœur de Christ dans ses rachetés terrestres (Soph. 3, 16).


Paraboles (Les dix) du royaume des cieux (Matt. )
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Dans les dix paraboles qui nous présentent les similitudes du royaume des cieux ou Royauté Sublime, Jésus fait connaître le caractère que revêtira ce royaume à la suite de son ascension dans la gloire ; nous vivons dans ce temps-là. Tous ceux qui sont placés sous influence chrétienne font partie du royaume tel qu’il est décrit dans ces paraboles, et seront tenus pour responsables de ce qu’ils auront entendu. Cette sphère du royaume est donc bien plus étendue que celle de l'Assemblée de Dieu, qui n’est formée que de vrais croyants nés de l’Esprit. Ceux-ci sont introduits spirituellement dans la sphère céleste de ce royaume, et jouissent de bénédictions qui surpassent celles promises par les prophètes.
- Trois paraboles : 1, 7 et 9 sont introduites ainsi : "Le royaume des cieux est devenu semblable à..." De ce fait, Jésus prédit l’évolution du royaume dans son aspect extérieur, depuis son départ jusqu’à son retour en gloire : il annonce l’introduction et le développement de l’ivraie (Matt. 13, 25), le mépris du pardon divin (Matt. 18, 23), le refus de la grâce de Dieu (Matt. 22, 3).
- Six paraboles : 2, 3, 4, 5, 6 et 8 commencent ainsi : "Le royaume des cieux est semblable à..." C’est l’aspect qu’il a pris, en apparence ou secrètement. L’apparence est évidente dans la parabole du grain de moutarde (Matt. 13, 31) et dans celle du levain (Matt. 13, 33) ; par contre, les disciples seuls reçoivent la communication secrète des paraboles du trésor dans le champ (Matt. 13, 44), de la perle de très grand prix (Matt. 13, 45), des bons poissons assemblés (Matt. 13, 47), et, enfin, de la rétribution des ouvriers du Seigneur (Matt. 20, 1).
- Enfin, une seule parabole, la dernière, commence par cette mention : "Le royaume des cieux sera fait semblable à..." (Matt. 25, 1). Elle annonce le futur, pour montrer l’état moral de la chrétienté au moment où la venue du Seigneur est annoncée.


Paul (Noms de)
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Comme citoyen romain, Paul devait avoir trois noms : le prénom de famille et le surnom, souvent le plus utilisé. Les deux premiers noms n’ont pas été conservés. En entrant dans son service public parmi les nations, l’apôtre abandonne à Paphos son nom juif de Saul qui signifie "demandé" (à Dieu). Il ne garde désormais que le nom romain de Paul (petit). Il lui a fallu plusieurs années pour abandonner son identité juive afin de pouvoir mieux annoncer l’évangile aux païens.


Pâque (La célébration de la) par les Juifs
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Au temps du Seigneur, les Juifs ne célébraient plus la Pâque exactement comme lors du départ d’Egypte, à la hâte et debout (Ex. 12, 11). Un repas assez long était partagé dans chaque maison. Les membres de la famille et les invités étaient étendus sur des lits peu élevés : c’est ainsi que le disciple Jean était dans le sein de Jésus, penché sur sa poitrine (Jean 13, 23). Avec le chef de famille, on entourait la table sur laquelle se trouvait l’agneau rôti (dans un plat), des herbes amères, le pain sans levain et plusieurs coupes de vin. Le repas commençait par la participation à une première coupe de vin ; le chef de famille en buvait, puis la passait à tous les convives. Cette coupe n’est pas mentionnée dans les évangiles. On lisait ensuite dans les livres de Moïse divers passages se rapportant à la Pâque et à la sortie d’Egypte. C’est ainsi que les parents enseignaient leurs enfants à garder le souvenir de cette nuit mémorable (Ex. 12, 26, 42). On récitait alors les Psaumes 113 et 114. En célébrant l’œuvre glorieuse et magnifique de Dieu (Ps. 111, 3, 4), le peuple avait devant lui la délivrance du jugement et le passage de la Mer Rouge, mais aussi la traversée du Jourdain (Ps. 114, 3, 5).

Le repas proprement dit commençait : on buvait la seconde coupe, puis on mangeait l’agneau avec du pain sans levain et des herbes amères. Cette seconde coupe est la première mentionnée par les évangiles (Luc 22, 17). Le Seigneur l’a donnée aux douze apôtres, en leur disant qu’il ne boirait plus du fruit de la vigne (symbole de joie), avant l’introduction du royaume (Luc 22, 18). Lors du dernier souper, Judas est sorti à ce moment-là, dans la nuit (Jean 13, 30). L’agneau mangé, on présentait aux convives la troisième coupe (la seconde mentionnée dans l’évangile) : c’est la coupe "après le souper" (Luc 22, 20). Sans en boire lui-même, le Seigneur l’a présentée à ses disciples, comme souvenir de sa mort sanglante, une figure de son sang versé à la croix (Marc 14, 24). Le repas se terminait par la lecture en commun et le chant des Psaumes 115 à 118. Le récit des évangiles y fait probablement allusion dans cette parole : "Et ayant chanté une hymne, ils sortirent et s’en allèrent à la montagne des Oliviers" (Matt. 26, 30).

Pensons davantage à notre Sauveur chantant avec ses disciples les prophéties qui allaient s’accomplir en lui en cette nuit mémorable :

"Précieuse, aux yeux de l’Eternel, est la mort de ses saints" (Ps. 116, 15).

"Liez avec des cordes le sacrifice aux cornes de l’autel" (Ps. 118, 27).


Pentecôte
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Fête annuelle juive célébrée 50 jours après la fête des Prémices de la moisson. A cette occasion, les Israélites devaient apporter deux pains cuits avec du levain en offrande à l’Eternel. Lév. 23, 15-21 et Deut. 16, 9-12 fournissent les détails de cette fête. L’Église ou Appel à renaître a été révélée en puissance le jour de la Pentecôte par l’Esprit Saint ou Sainte Présence descendu du ciel (Act. 2, 1-4).


Pharisiens
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Secte juive très attachée à la loi de Moïse et à la tradition qui s’y était ajoutée au cours des siècles; ils observaient les ordonnances avec rigidité et quelque ostentation. De nos jours les pharisiens modernes se touvent dans les sectes dites évangéliques.


Philippes
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Philippes ("appartenant à Philippe") doit son nom à Philippe II de Macédoine, le père d’Alexandre le Grand, qui prit la ville aux Thraces, au 4ème siècle av. J.C. et lui donna son nom. Elle était située en un point stratégique, sur la grande route romaine Egnation, qui reliait Rome à l’Asie. En 162 av. J.C. la ville tomba au pouvoir des Romains. Bien qu’elle ne fût pas la capitale, Philippes est appelée la "première ville du quartier de la Macédoine", peut-être à cause de son importance stratégique et économique.


Pierre (Simon) dans les Evangiles
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  1. Sa première rencontre avec le Seigneur, le Messie : (Jean 1, 40-43)

  2. Amené au Seigneur par son frère André, à la dixième heure (l’heure du rassemblement qui suit la neuvième heure, l’heure de la mort), de "ce jour-là", (le jour de la grâce), son nom de Simon, fils de Jonas, est changé en Céphas ou Pierre.

  3. Sa conviction de péché : (Luc 5, 1-11)

  4. Se reconnaissant comme pécheur en présence du son Sauveur, avec lui dans la nacelle, il reçoit un service. Pêcheur par profession, désormais il pêcherait des hommes, amenés à la grâce dans le filet de l’évangile.

  5. Pierre marchant sur les eaux : (Matt. 14, 22-33)

  6. Dans la nacelle, il s’était jeté aux genoux de Jésus. Maintenant, il marche vers lui sur les eaux. Connaissant mieux son Sauveur, il fait appel à lui lorsqu’il s’enfonce au milieu des vagues. Pierre est ici l’image de l’Eglise tirée hors de la sécurité relative de la nacelle du judaïsme pour aller à Christ.

  7. La révélation du Père à Pierre : (Matt. 16, 13-23)

  8. Aux quartiers de Césarée, Pierre reconnaît le Seigneur comme le Christ, le Fils du Dieu vivant (Matt. 16, 16), le Christ (Marc 8, 29), le Christ de Dieu (Luc 9, 20). Le Seigneur confirme que son nom de Simon Barjonas est changé en Pierre, une pierre vivante de l’édifice spirituel, maison de Dieu sur la terre. Le fondement de l’édifice est Christ, Fils de Dieu. Pierre aurait aussi les clefs du Royaume des cieux.

  9. Pierre en scandale à son Maître : (Matt. 16, 23 ; Marc 8, 32-33)

  10. Pour que l’assemblée soit bâtie, il fallait la mort de Christ. Pierre, dans son affection pour son Maître, aurait voulu que Dieu lui épargne la mort. Il était à son insu un instrument de Satan, car ses pensées n’étaient pas en accord avec celles de Dieu. Au contraire, il fallait suivre Christ dans le chemin de son rejet.

  11. Pierre sur la sainte montagne : (Matt. 17, 1-8 ; Marc 9, 2-8 ; Luc 9, 28-36)

  12. Pierre, avec les deux autres disciples Jacques et Jean, appelés plus tard à être des colonnes dans l’assemblée (Gal. 2, 9), sont admis à contempler la gloire de Christ sur la sainte montagne. Les disciples, endormis, sont la figure des saints terrestres, tandis que Moïse et Elie sont celle des saints célestes (morts ou vivants à la venue de Christ). Réveillés pour voir la gloire magnifique du Fils de Dieu transfiguré devant eux, ils entrent dans la nuée (Luc 9, 34), anticipation de la maison céleste du Père. Pierre a gardé le souvenir de cette scène jusqu’à la fin de sa vie (2 Pi. 1, 16-19).

  13. Pierre et le Seigneur devant les receveurs : (Matt. 17, 24-27)

  14. Associé avec Christ sur la montagne dans l’anticipation de la gloire du royaume (dans la scène précédente), il l’est maintenant au milieu du monde, dans Sa dignité de Fils du royaume ( v. 26). Le Seigneur s’identifie à son disciple ("pour toi et pour moi"), pour répondre en toute humilité mais avec justice aux demandes des receveurs de l’impôt des didrachmes.

  15. Sacrificateur et communion : (Jean 13, 3-11 ; Luc 22, 31-34)

  16. L’amour de Jésus s’exprime à l’égard de ses disciples par le lavage des pieds pour les rendre propres à la communion avec le Père et avec le Fils : "Si je ne te lave, tu n’as pas de part avec moi" (v. 8). Connaissant par avance la chute de son disciple, le Seigneur prie pour lui afin qu’il ne sombre pas dans le désespoir. Inconscient de sa faiblesse, Pierre désire suivre le Seigneur jusqu’au bout (Matt. 26, 33 ; Marc 14, 29 ; Luc 22, 33 ; Jean 13, 37). Le Seigneur l’avertit et lui annonce son reniement.

  17. La chute de Pierre :

  18. Le chemin moral suivi par Pierre est solennel et instructif :

    - Gethsémané. Pierre, Jacques et Jean sont à un jet de pierre de leur Maître qui connaît l’angoisse du combat. Eux dorment, accablés de tristesse et incapables de veiller avec lui.

    - L’esclave du souverain sacrificateur. Endormi dans le jardin alors qu’il fallait veiller, Pierre agit maintenant alors qu’il fallait se tenir tranquille. Malchus, l’esclave du souverain sacrificateur, est guéri par le Seigneur après que l’épée de Pierre lui a enlevé l’oreille droite.

    - Dans le palais du souverain sacrificateur. Pierre suivait de loin (Luc 22, 54). Introduit par Jean (qui seul rapporte la scène) dans le palais du souverain sacrificateur (Jean 18, 15-16), il s’assied avec les moqueurs pour voir la fin. Par trois fois, il renie son Maître ; selon la parole du Seigneur, le coq chante alors. C’était trois heures du matin (la dernière veille), quand il fait froid et que les forces déclinent avant le lever du jour. Le Seigneur se retourne pour regarder Pierre (Luc 22, 61), qui sort pour pleurer amèrement : c’est le premier signe de la repentance.

  19. Pierre au sépulcre et dans la chambre haute : (Jean 20, 1-10 ; Luc 24, 12, 33-49)

  20. Au premier jour de la semaine, Pierre et Jean courent ensemble au sépulcre. D’un caractère naturel très différent, leur amour pour Christ lie leurs âmes et les conduit ensemble à la recherche de leur Sauveur. En voyant le sépulcre vide, l’un et l’autre rentrent chez eux. Seule Marie de Magdala, soutenue par ses affections, reste là et voit le Seigneur ressuscité la première. Le soir, le Seigneur se manifeste aux disciples réunis dans la chambre haute.

  21. La restauration de Pierre et son service

  22. Le Seigneur avait regardé Pierre dans le palais du souverain sacrificateur. Après sa mort, il lui envoie un message particulier : "allez, dites à ses disciples et à Pierre" (Marc 16, 7). Puis il le rencontre dans une scène qui n’a pas eu de témoins, bien que connue des autres disciples : "Il est apparu à Simon" (Luc 24, 34). Cette scène est rappelée par l’apôtre Paul : "il a été vu de Céphas" (1 Cor. 15, 5). Enfin, sur le rivage de la mer de Tibérias, le Seigneur, sans aucun reproche, sonde le cœur de son disciple par trois fois (Jean 21, 15-17). Quelle grâce parfaite ! Alors le grand Pasteur confie à Pierre le soin de ses agneaux et de ses brebis. Pierre est invité à suivre Jésus (Jean 21, 22). Il ne pouvait pas le faire avec ses propres forces, avant la mort de Christ (Jean 13, 37). Objet de l’amour de Christ, il a maintenant confiance en Christ et non plus en lui-même. Il est "revenu" (Luc 22, 32).

  23. La fin de Pierre : Jean 21, 18, 19 ; 2 Pi. 1, 14)

En dépit de sa réelle sincérité, Pierre n’avait pas pu accomplir par lui-même ce qu’il avait dit au Seigneur : "Je laisserai ma vie pour toi" (Jean 13, 37). Le Seigneur, Lui, avait laissé sa vie pour son disciple.

Plus tard, par la puissance du Saint-Esprit, Pierre pourrait donner sa vie comme un témoin (martyr) pour son Maître, ce qui ne semble pas avoir été la part de Jean, le disciple que Jésus aimait.

Pierre a-t-il visité Rome ?

Nous ne connaissons rien du ministère de Pierre après son départ de Jérusalem, sinon qu’il visite Antioche lors des troubles causés par les judaïsants (Gal. 2, 11) et qu’il se trouve à Jérusalem lors de la rencontre décrite en Act. 15. Dans sa première lettre, Pierre s’adresse aux Juifs des provinces d’Asie Mineure (1 Pi. 1) mais nous ne savons pas s’il visita ces régions. Il est possible qu’il ait vécu à Babylone car il fait mention de chrétiens de cette ville (1 Pi. 5, 13). Paul écrit aux Romains quinze ou seize ans après la mort d’Hérode Agrippa I (44 ap. J.C.) en des termes qui impliquent qu’aucun apôtre ne les a jamais visités. Aller au-delà de ce que la Bible nous révèle n’est que pure spéculation.


Pleurs (Les) de Rachel
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L’Esprit Saint (Matt. 2, 18) rapproche la souffrance de Bethléem de celle de "Rachel", fraction pieuse du peuple d’Israël dans un temps futur. Elle pleure ses enfants dispersés parmi les nations au moment où les bénédictions millénaires sont annoncées (Jér. 31, 15). Mais, les enfants "qui ne sont pas" dans le pays seront ramenés après avoir connu l’épreuve qui les aura purifiés (Jér. 31, 16). En ce jour-là, "Rachel" cessera de verser des larmes.
La prophétie se réalisait dans une certaine mesure à la naissance du Seigneur, car le roi qui devait amener les bénédictions était né (Act. 3, 26), mais ces petits enfants morts ne pouvaient en jouir ; cependant Dieu leur réservait une meilleure part. De plus, le roi devait mourir et ressusciter pour assurer les bénédictions millénaires sur le plan de la rédemption.


Prière dans l’évangile selon Luc (Le Seigneur en)
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  1. Luc 3, 21,22

Au baptême de Jean au bord du Jourdain, Jésus prie alors qu’il est baptisé. Le ciel s’ouvre sur lui, le Saint-Esprit descend sur lui sous une forme corporelle, comme une colombe. L’offrande de gâteau, figure de la vie de perfection de Christ sur la terre, est ici ointe d’huile (Lév. 2, 1), comme elle avait été pétrie à l’huile, à la naissance miraculeuse du Fils de Dieu (Luc 1, 35). Dieu déclare du ciel, le plaisir qu’il trouve en lui.

  1. Luc 5, 16

  2. Le Seigneur accomplit son ministère de grâce dans la puissance de l’Esprit (Luc 4, 14), guérissant les malades, purifiant les lépreux et chassant les démons, de sorte que sa renommée se répand de plus en plus ; mais, loin des foules, il se retire dans les déserts et prie.

  3. Luc 6, 12

  4. Seigneur de gloire et possédant toute autorité, il choisit les douze disciples pour être apôtres. Retiré seul sur une montagne, il avait auparavant passé la nui entière à prier Dieu, circonstance qui n’est rapportée que dans l’évangile selon Luc.

  5. Luc 9, 18

  6. Aux quartiers de Césarée de Philippe, quelques jours avant le début de son dernier voyage vers Jérusalem, il est reconnu par Pierre comme le Christ de Dieu (9, 20). Mais là encore, entouré de ses disciples, il prie à l’écart.

  7. Luc 9, 28

  8. Huit jours après, transfiguré devant ses disciples pour recevoir de Dieu le Père honneur et gloire (2 Pi. 1, 17), il monte sur la sainte montagne. Son but était de prier, et c’est en priant que l’apparence de son visage devient tout autre, resplendissant comme le soleil.

  9. Luc 11, 1

  10. En prière en un certain lieu, il reçoit de ses disciples la demande de les enseigner à prier.

    Docteur dont les lèvres distillaient la parole divine pour le cœur préparé de Marie à Béthanie, il est aussi le modèle parfait de l’homme de prière dont l’oreille était réveillée chaque matin à la voix de son Père (Es. 50, 4).

  11. Luc 22, 41

  12. Entièrement consacré aux affaires de son Père (Luc 2, 49), le vrai serviteur de l’Eternel avait achevé les jours de son nazaréat (Nom. 6, 8) et pouvait sortir libre (Ex. 21, 2 ; Deut. 15, 12). Christ, offrande de gâteau manifestée parfaite dans sa vie et son service, devait dans la mort être aussi l’holocauste et le sacrifice pour le péché. Dans le jardin de Gethsémané, seul, à un jet de pierre des trois disciples endormis de tristesse, Christ, homme dépendant, à genoux pour prier son Père, accepte de sa main la coupe de la colère, la volonté du Fils se soumettant et s’identifiant à celle de son Père. La présence de l’ange descendu du ciel pour le fortifier et la sueur sanglante exprimant l’angoisse du combat, sont soulignées ici, dans l’évangile de l’homme de douleurs.

  13. Luc 23, 34

  14. Crucifié entre deux brigands, le Sauveur dans la première parole prononcée sur la croix, intercède pour ceux qui s’étaient rendus coupables de sa mort. "Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font". Telle est, à la croix, la première manifestation des œuvres de la vie divine par celui qui en est la plénitude.

  15. Luc 23, 46

La dernière parole du Sauveur sur la croix est naturellement à sa place dans l’Evangile du Fils de l’homme dépendant : "Père ! entre tes mains, je remets mon esprit".

Fils de Dieu, il a le pouvoir de laisser sa vie et de détacher son âme de son corps. Homme dépendant, c’est entre les mains de son Père qu’il remet son esprit.

Note : Pour les deux dernières prières, voir aussi : Les sept paroles de la croix.


Procès (Le) du Seigneur
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Jésus en accusation devant les autorités religieuses

  1. Comparution devant les principaux sacrificateurs, de nuit, dans le palais de Caïphe, souverain sacrificateur.

  2. Matt. 26, 57-58 Marc 14, 53-54 Luc 22, 54 Jean 18, 12-24

  3. Première comparution devant le sanhédrin, de nuit, dans le palais du souverain sacrificateur.

  4. Matt. 26, 59-66 Marc 14, 55-64

    Jésus est condamné à mort

  5. Seconde comparution devant le sanhédrin, le matin.

  6. Matt. 27, 1 Marc 15, 1 Luc 22, 66-71.

    Jésus en accusation devant les autorités civiles

  7. Première comparution devant Pilate, gouverneur romain.

  8. Matt. 27, 11-14 Marc 15, 2-5 Luc 23, 1-7 Jean 18, 28-38

  9. Comparution devant Hérode

  10. Luc 23, 8-12

  11. Seconde comparution devant Pilate

  12. Matt. 27, 15-26 Marc 15, 6-15 Luc 23, 13-25 Jean 18, 38 à 19, 16.

    Jésus est livré pour être crucifié

  13. Durant les heures de ténèbres, Jésus, sainte victime, paraît devant Dieu qui le frappe, comme juge, sans compassion et sans miséricorde.


Proconsul
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Le proconsul était le gouverneur d’une province romaine relevant du Sénat. Il administrait avec l’autorité d’un consul. Sur une pierre découverte à Sali sur l’île de Chypre et datée de 41-47, on peut lire le nom de Quintus Sergius Paulus avec le titre de proconsul. Peut-être s’agit-il du même Serge-Paul rencontré par Barnabas et Saul.


Prophètes
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Dans l’A.T., la prophétie n’est pas nécessairement, ni même premièrement, la prédiction d’événements. Elle est la déclaration de ce qui ne peut être connu par des moyens naturels, c’est-à-dire l’annonce de la volonté de Dieu et la révélation de ses pensées, que ce soit par rapport au passé, au présent ou au futur (Gen. 20, 7 ; Deut. 18, 18).

Dans le N.T., les dons de grâce des prophètes sont pour l’ensemble de l’Eglise "en vue du perfectionnement des saints, pour l’œuvre du service, pour l’édification du corps de Christ" (Eph. 4, 11, 12). C’est Dieu qui confère ce don "comme il lui plaît" (1 Cor. 12, 11). Il ne s’agit donc ni d’une investiture, ni d’une consécration par les hommes. Le ministère des prophètes consiste à appliquer la Parole aux besoins que Dieu leur fait discerner dans l’Eglise par son Esprit. Le prophète peut prédire l’avenir (comme par exemple en Act. 11, 27, 28), mais il est avant tout et surtout un homme qui "parle aux hommes pour l’édification, et l’exhortation, et la consolation" (1 Cor. 14, 3). L’effet du ministère du prophète sur les incroyants est de révéler les secrets des cœurs, de convaincre de péché et de pousser à rendre hommage à Dieu (1 Cor. 14, 24, 25). Dans l’A.T., le faux prophète devait être mis à mort. Il était reconnu tel quand la chose prédite au nom de l’Eternel ne se réalisait pas (Deut. 18, 20-22). Dans le N.T., le Seigneur nous met en garde contre les faux prophètes (Matt. 7, 15) qui agissent aujourd’hui surtout comme faux docteurs (Act. 20, 30 ; 2 Pi. 2, 1). Leur culpabilité n’est pas moins grande que sous la loi.


Prosélytes et "craignant Dieu"
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Les prosélytes (signifie : qui est venu s’ajouter) étaient des personnes d’origine païenne mais rattachées au judaïsme dont elles pratiquaient tous les rites. Des prosélytes se trouvaient à Jérusalem lors de la venue de l’Esprit Saint à la Pentecôte (Act. 2, 10). Nicolas, l’un des sept serviteurs choisis par l’assemblée de Jérusalem, était un prosélyte d’Antioche (Act. 6, 5).

Le N.T. distingue une autre catégorie de personnes pieuses, ceux qui servent (ou craignent) Dieu (Act. 10, 2 ; 13, 43 ; 16, 14 ; 17, 4 ; 18, 17). Ils ne se soumettaient ni à la circoncision, ni à l’ensemble des ordonnances juives mais fréquentaient fidèlement les synagogues. Ces "craignant-Dieu" étaient plus réceptifs à l’évangile qui leur offrait des droits égaux à ceux des Juifs sans imposer l’observance des lois cérémonielles données à Moïse et sans les obliger à se faire prosélytes.


Python (Esprit de)
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La servante avait un esprit de Python (litt. : un esprit Python), c’est-à-dire un esprit de divination. Elle se prétendait inspirée par Apollon, le dieu grec spécialement associé avec les oracles, qui était révéré comme le dieu pythien dans le temple de Delphes (appelé aussi Pythie) en Grèce centrale. On prétendait qu’Apollon s’était incarné dans un serpent (le Python). Sa prêtresse était la prophétesse pythienne par excellence. Les paroles proférées, hors de son contrôle, étaient acceptées comme celles d’un dieu. A Philippes, la servante n’était qu’un pâle reflet de ce culte démoniaque.