Famille
(La) de Jacob. "Peu de gens"
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L’A.T. rappelle souvent la généalogie de Jacob,
car cette famille est précieuse au cœur de Dieu :
"Israël est mon fils, mon premier-né" (Ex. 4,
22). Il s'agit des enfants de la promesse, les élus, en Israël et
non de toute la nation d'Israël. Il faut savoir discerner entre
l'Israël charnelle et l'Israël spirituelle qui est le vrai
peuple de Dieu dans toutes les générations et dans tous les âges
jusqu'à la fin des temps. L'Israel charnelle a été détruite par
les armées romaines vers la fin du premier siècle et n'existe
plus, mais l'Israël de Dieu est spirituelle et demeure
éternellement La nation moderne du non Israël est un faux Israël
qui consiste à la renaissance de l'ancien enpire des Khazars en
1948, il s'agit du peuple de Satan et non du peuple de Dieu.
Les noms nous sont donnés suivant la nécessité du moment.
Au début de l’Exode, seuls les noms des douze patriarches sont
mentionnés, parmi les soixante-dix membres de la famille, au
moment où leurs descendants vont connaître l’oppression. En
Ex. 6, la généalogie s’interrompt au troisième fils de
Jacob, Lévi, car la pensée de Dieu est de nous conduire à Aaron
et Moïse. Mais il prendra soin de nous rappeler pour la deuxième
fois que Siméon s’est allié à une idolâtre, comme Juda son
frère ; Dieu n’oublie rien.
Moïse, dans le Deutéronome (Deut. 10, 22), fera ressortir
le contraste entre le petit nombre d’âmes descendues en Egypte
avec Jacob, et la multitude des fils d’Israël au moment de l’entrée
en Canaan. Devant une telle bénédiction, il conviendra d’aimer
l’Eternel, de le servir fidèlement, et de le louer : en
Deut. 26, 5, l’adorateur remonte à l’origine des fils
d’Israël : leur père Jacob était issu de cette famille
de Mésopotamie séjournant dans l’idolâtrie, d’où le Dieu
de gloire avait appelé Abraham. Jacob lui-même et sa famille
périssaient dans la famine, lorsqu’ils descendirent en Egypte,
et "ce peu de gens" devint dans ce pays une nation
grande, forte et nombreuse. Tout cela est rappelé pour magnifier
la riche grâce de Dieu dans l’adoration des rachetés d’Israël.
L’évocation de notre passé, plus humiliant encore, peut
trouver sa place lorsque nous louons le Dieu de miséricorde (Eph.
2, 1, 5).
Félix,
gouverneur romain
>
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Au moment de l’arrestation de Paul, Félix gouverne la Judée
depuis cinq ans. Il est maintenu dans ce poste encore deux ans
avant d’être renvoyé. Né esclave, il doit son
affranchissement et son poste de gouverneur à l’empereur Claude
grâce à l’influence de son frère, un affranchi de la mère de
l’empereur. Sans scrupule, il n’hésitait pas à faire
assassiner ses propres partisans. Il fut gouverneur de la Judée
de 52 à 59 ap. J.C. et se rendit odieux pas ses massacres
répétés, ses crimes et son immoralité. Tacite dit de lui qu’il
exerçait l’autorité d’un roi avec un esprit d’esclave. C’est
devant un tel homme que Paul doit comparaître à Césarée.
Malgré ses origines humbles, Félix eut successivement trois
femmes d’origine royale. La dernière, Drusille, était la plus
jeune fille d’Hérode Agrippa I.
Femmes
des évangiles (Les saintes)
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La parole a gardé le souvenir de quelques saintes femmes qui ont
suivi et servi le Seigneur depuis la Galilée, en l’accompagnant
jusqu’à Jérusalem (Luc 8, 2- 3 ; Matt. 27,
55 ; Marc 15, 41).
Leurs noms :
-
Marie, mère de Jésus (Luc
1,
27),
-
La sœur de Marie, mère de
Jésus (Jean 19, 25),
-
Marie de Magdala (Luc
8,
2),
-
Marie de Béthanie (Luc
10,
39),
-
L’autre Marie, femme de
Clopas, mère de Jacques le mineur et de Joses (Matt. 27,
56 ; Marc 15, 40 ; Luc 24, 10 ;
Jean 19, 25),
-
Jeanne, femme de Chuzas,
intendant d’Hérode (Luc 8, 3 ; 24, 10),
-
Salomé, femme de Zébédée,
mère des disciples Jacques et Jean (Matt. 20,
20 ; Marc 15, 40 ; 16, 1),
-
Susanne (Luc
8, 3).
Leur service :
-
Etre avec Jésus et l’assister
de leurs biens (Luc 8, 2-3).
-
Suivre et servir Jésus en
Galilée et monter avec lui à Jérusalem (Matt. 27,
55 ; Marc 15, 41).
-
Embaumer son corps (Marc
16,
1 ; Luc 24, 1).
Marthe est honorée parmi ces
saintes femmes, comme ayant particulièrement subvenu aux besoins
du Messie sur la terre. Imitons son zèle et son dévouement à
servir le Maître : "servant le Seigneur" (Rom. 12,
11). Servir les saints aujourd’hui, c’est servir Christ
lui-même : "votre œuvre et l’amour que vous avez
montré pour son nom, ayant servi les saints et les servant
encore" (Héb. 6, 10). En vérité, je vous dis :
en tant que vous l’avez fait à l’un des plus petits de
ceux-ci qui sont mes frères, vous me l’avez fait à moi" (Matt.
25, 40).
Feu
(le) de Sodome
>
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L’évocation du jugement de Sodome traverse l’Écriture :
il est donné en avertissement à Israël s’il est infidèle (Deut.
29, 23), mais ce peuple n’écouta pas et Dieu tint parole
(2 Chr. 36, 16-21). Cependant la miséricorde de Dieu se
glorifiera un jour vis-à-vis du jugement (Osée 11,
8) : il ne détruira plus à nouveau "Ephraïm",
comme il avait détruit les villes de la plaine. Dans l’avenir,
le feu de Sodome atteindra tous les impies et les apostats des
derniers jours (Jude 7). Enfin, lors du jugement éternel, le sort
de Sodome sera plus supportable que celui de ces villes de
Galilée qui ont refusé l’évangile de la grâce de Dieu et les
signes qui l’accréditaient (Matt. 10, 15 ; 11, 24).
Abraham (Gen. 19, 27- 28) considère de haut et de loin les
effets du terrible jugement divin. C’est ainsi que le croyant,
dans une position élevée, entrevoit le jugement des méchants.
Abraham a refusé les offres du roi de Sodome ; il n’est
donc nullement impliqué dans les affaires de la ville et dans sa
destruction. Il a pu prier en toute liberté, et Dieu l’exauce
en renvoyant Lot hors de la destruction : "La fervente
supplication du juste peut beaucoup" (Jac. 5, 16).
Nous sommes invités à prier pour ce monde, si nous en sommes
séparés moralement (1 Tim. 2, 1), et nous devons aussi
tendre la main, comme l’ange, à un frère en danger (Jude 23),
en nous gardant avec crainte du mal qui l’a enveloppé et
conduit vers le feu consumant.
Foi
(La) d’Abraham
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"Et il crut l’Eternel ; et il lui compta cela à
justice" (Gen. 15, 6). Ce verset est cité quatre
fois : deux fois en Romains 4, pour démontrer que
Dieu ne justifie pas l’homme coupable et pécheur sur le
principe des œuvres, mais sur celui de la foi en Dieu qui a
ressuscité Jésus notre Seigneur, mort pour nos fautes et
ressuscité pour notre justification. Sans la résurrection, il n’y
a pas de salut, pas de justification, pas de vie éternelle. En
Gal. 3, 6-7, l’apôtre Paul démontre également que sur
le principe des œuvres de loi, nulle chair ne sera justifiée. Le
croyant se tient devant Dieu comme juste, revêtu de sa justice,
par la foi en l’œuvre du Seigneur Jésus à la croix. Là ont
été satisfaites les exigences de la justice divine. Jac. 2,
23 nous montre la foi d’un croyant rendu juste, mise en
évidence par les œuvres : "par mes œuvres je te
montrerai ma foi". C’est ce qu’a fait Abraham au chapitre
22 en offrant son fils sur l’ordre de Dieu, et en le
recevant de sa main comme d’entre les morts (Héb. 11,
19), comme s’il était ressuscité.
Frères
et disciples
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Dans les Actes, ceux qui croient Jésus Christ et le confessent
sont appelés à deux reprises les "croyants" (2,
44 ; 5, 14) et très souvent les "disciples"
(6, 1,2,7, etc.) Le disciple (élève) est une personne qui
reçoit et suit l’enseignement d’un maître, comme le furent
les douze qui suivirent Jésus pendant son ministère terrestre.
Un disciple n’est pas seulement un élève mais aussi quelqu’un
qui adhère au contenu de l’enseignement qu’il suit.
Les disciples sont appelés des
"frères" à de nombreuses reprises, particulièrement
quand il s’agit de souligner les relations des croyants entre
eux puisqu’ils appartiennent tous à la famille de Dieu (12,
17 ; 15, 23 ; 16, 2). On peut remarquer
que le terme dans le sens de "frères" chrétiens
apparaît pour la première fois au début du ministère de Paul,
l’apôtre des nations (9, 30). Son usage aurait été
inapproprié auparavant car la notion de l’universalité de l’évangile
était encore étrangère aux disciples juifs.
Les termes de
"disciple" et de "frère" reflètent deux
aspects différents mais complémentaires de la vie chrétienne.
On les trouve juxtaposés en Act. 18, 27.
Généalogie
de Jésus Christ dans Matt. 1,
1-15
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Dans cette généalogie, on constate que les
deuxième et troisième sections sont incomplètes : en
particulier, ne sont pas nommés les trois rois descendant
directement d’Athalie, cette reine inique qui a tenté de
supprimer la descendance royale de la maison de David. Ces
omissions n’ont pas de conséquences, car il n’était exigé
dans les tables généalogiques juives que des indications et des
points de repère indispensables pour en établir la validité. En
fait, ces omissions sont intentionnelles, de sorte que chaque
période de la vie du peuple de Dieu comprenne quatorze
générations du Messie (Matt. 1, 17), une double
plénitude.
Les listes des deux évangélistes font apparaître deux lignées
différentes à certains moments ; cela tient à ce qu’un
fils pouvait avoir deux pères, l’un réel, l’autre légal par
la loi du lévirat (Deut. 25, 5-10). De toute manière, les
deux lignées aboutissent à Joseph qui était tenu pour être le
père de Jésus (Luc 3, 23) ; il était descendant de
David reconnu comme tel par les Juifs. Les généalogies ne
passaient que par les hommes ; aussi Marie est-elle
mentionnée seulement comme étant l’épouse de Joseph ;
celle qui a eu l’immense privilège de donner naissance à notre
Seigneur Jésus Christ.
Le nom de quatre femmes est également adjoint par faveur à celui
de leurs maris. Ces femmes de foi rendent témoignage de la
miséricorde divine : Tamar la Cananéenne, Rahab la
prostituée, Ruth la Moabite, et la femme d’Urie séduite par
David. Le Messie apparaît donc comme celui qui apporte aussi la
grâce en face de la misère humaine.
Les
Gentils (du lat. gentiles signifiant païens, étrangers)
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C’est le nom que les Juifs donnaient aux étrangers. Ce terme
renferme donc toutes les nations qui n’étaient pas de race
israélite. Quant aux Juifs, ils étaient le peuple que Dieu avait
élu. Sa religion élevée contrastait fortement avec les faux
cultes des Gentils. Mais cette différence n’existe plus pendant
le temps de l’Eglise. La venue et l’oeuvre de Christ à
Golgotha ont tout changé, de sorte que : Gal. 3, 28
il n'y a ni Juif, ni Grec ... car vous tous, vous êtes un dans le
Christ Jésus. Les Gentils est un terme similaire à celui
"des nations". Dans les traductions de la Bible, c’est
surtout ce dernier terme de ‘nations’ qui est utilisé.
Germe
(Christ, le vrai)
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1. Christ est le vrai grain de blé
Le rejeton, la racine, la branche, le cep, la plante et le
provin de l’Eternel : "Et il sortira un rejeton du
tronc d’Isaï, et une branche de ses racines fructifiera".
(Es. 11, 1)
"Il montera devant lui (l’Eternel) comme un rejeton, et
comme une racine sortant d’une terre aride". (Es. 53,
2).
"O Dieu des armées ! retourne, je te prie ;
regarde des cieux, et vois, et visite ce cep, et la plante que ta
droite a plantée, et le provin que tu avais fortifié pour
toi". (Ps. 80, 14-15).
2. Christ, le Germe
Christ, le Germe de l’Eternel, est présenté par la parole
prophétique sous les quatre caractères de Roi, Serviteur, Homme
et Fils de Dieu, ceux des quatre évangiles.
- Le Germe, Roi et Messie (Matthieu) :
"Voici, les jours viennent, dit l’Eternel, et je susciterai
à David un Germe juste ; et il régnera en roi, et
prospérera, et exercera le jugement et la justice dans le
pays.... c’est ici le nom dont on l’appellera : l’Eternel
notre justice". (Jér. 23, 5-6). "En ces
jours-là, et en ce temps-là, je ferai germer à David un Germe
de justice, et il exercera le jugement et la justice dans le
pays". (Jér. 33, 15).
- Le Germe, Serviteur et Prophète (Marc) :
"Car voici, je ferai venir mon serviteur, le Germe". (Zach.
3, 8)
- Le Germe, Fils de l’homme
(Luc) :
"Ainsi parle l’Eternel des armées, disant : Voici un
homme dont le nom est Germe, et il germera de son propre lieu, et
il bâtira le temple de l’Eternel". (Zach. 6, 12)
- Le Germe, Fils de Dieu (Jean) :
"En ce jour-là, il y aura un germe de l’Eternel pour
splendeur et pour gloire, et le fruit de la terre, pour
magnificence et pour ornement, pour les réchappés d’Israël"
(Es. 4, 2).
3. Christ, le Germe,
se
lève, meurt et ressuscite
en puissance
Par la venue de Christ sur la terre, la lumière du ciel se
lève : c’est l’Orient d’en haut de Luc 1,
78.
Mais Christ doit mourir pour
communiquer la vie : "A moins que le grain de blé
tombant en terre, ne meure, il
demeure seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de
fruit" (Jean 12, 24). A la croix, s’accomplit la
prophétie : "La vérité germera de la terre, et la
justice regardera des cieux". (Ps. 85, 11).
Alors Christ se lève en vie de résurrection,
Souverain Sacrificateur pour l’éternité : "Notre
Seigneur a surgi de Juda.... un autre sacrificateur se lève....
selon la puissance d’une vie impérissable". (Héb. 7,
14-16).
Glorifier
(Se)
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Ce verbe qui se rencontre
fréquemment dans les épîtres signifie litt. : se vanter,
se faire un sujet de gloire et aussi se réjouir. Il est
employé :
- d’une part, pour montrer qu’un homme n’a aucun motif de se
vanter, de chercher à paraître aux yeux d’autrui (Rom. 2,
23 ; 11, 18 ; 1 Cor. 1, 29 ; 3,
21 ; 4, 7),
- d’autre part, pour mettre en évidence de bien des manières,
que le croyant, qui aura part à la gloire avec Christ, en reçoit
dès maintenant les heureux effets.
C’est non seulement une joie pour lui d’anticiper cette part
dans la pleine certitude qu’elle lui est assurée par Christ
(Rom. 5, 2), mais cette certitude opère en transformant
toutes ses pensées (Rom. 5, 3, 11 ; 1 Cor. 1,
31 ; 2 Cor. 12, 5 ; Gal. 6, 14).
Hadès
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Expression qui désigne sans distinction le lieu où vont les
âmes des morts (ceux qui sont sauvés et ceux qui sont perdus) (Matt.
11, 23; Luc 16, 23; Act. 2, 27; Apoc. 1,
18). Dans le premier cas, le hadès correspond au paradis (Luc 23,
43) ou, en langage juif, au sein d’Abraham; dans le second cas,
il s’agit d’un lieu de tourments dans l’attente de la
géhenne (voir Luc 16, 19-31). La mort et le hadès sont
jetés dans l’étang de feu à la fin, après le jugement du
grand trône blanc (Apoc. 20, 14) ; ils disparaissent
pour toujours.
Hébron
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Hébron, appelée autrefois Kiriath-Arba (Jos. 15, 13), était une
ville importante bâtie avant Tanis ou Tsoan (Nom. 13,
23 ; Ps. 78, 12). Pour les hommes et les femmes de foi
des temps anciens, Hébron est le terme de leur pèlerinage
terrestre,. Pour les chrétiens, Hébron est en général une
figure de la mort, celle de Christ à la croix, et la nôtre en
lui. Là, tout croyant trouve la fin de l’homme selon la chair
(il est crucifié avec Christ), et la fin de ses relations avec le
monde, dont il est désormais moralement séparé (Gal. 6,
14). Mais la croix de Christ devient aussi le début d’un ordre
de choses nouveau dans lequel le "nouvel homme" va s’épanouir.
- Abraham et Hébron :
Hébron est mentionnée pour la première fois à l’occasion de
l’entrée d’Abram dans le pays de la promesse. Là, près des
chênes de Mamré, Abram bâtit un autel à l’Eternel. Remonté
d’Egypte, il a laissé son neveu Lot choisir les plaines
arrosées du Jourdain ; il prend alors la place d’adorateur
dans le renoncement aux biens de ce monde (Gen. 13, 18),
car Dieu l’avait appelé d’un appel céleste, et lui avait
dévoilé les gloires de l’héritage.
Auprès des chênes de Mamré, à
Hébron, Abraham offre ensuite l’hospitalité à l’Eternel
lui-même, dans la jouissance d’une heureuse communion, à
Hébron, dans l’espérance de la résurrection (Gen. 23,
2) : c’est la première mention des pleurs d’un pèlerin
sur la terre. Il sera lui-même enterré là par ses deux fils,
Ismaël et Isaac (Gen. 25, 9, 10).
- Isaac et Hébron : Isaac
demeure à Hébron à la fin de sa vie et trouve, là aussi, sa
sépulture avec Rebecca sa femme (Gen. 35, 27-29 ; 49,
31).
- Jacob et Hébron : Jacob y
enterre Léa (Gen. 49, 31). Par la foi, il ordonne à ses
fils de l’enterrer là, avec ses pères (Gen. 49,
29-33 ; 50, 12, 13). Tous reposent dans le même
esprit de foi en un Dieu qui fait vivre les morts (Rom. 4,
17).
- Joseph et Hébron : Jacob
envoie Joseph de la vallée de Hébron à la recherche de ses
frères. Le lieu de la mort (celle de Christ, en figure) devient
le point de départ du long chemin de peines et de souffrances du
bien-aimé du père, rejeté par ses frères (Gen. 37, 14),
mais envoyé devant eux pour leur salut (Ps. 105, 17).
Touchante image de celui qui viendra plus tard dans ce monde
appeler les morts à la vie (Jean 5, 25).
- Caleb et Hébron : Lors de
la reconnaissance du pays promis, Hébron, sur la montagne, avait
retenu le cœur de Caleb, plutôt que les lieux fertiles de la
plaine. Cette vision, souvenir puissant du lieu de sépulture des
pères, soutiendra merveilleusement sa foi pendant les traites du
désert.
Mais la ville est aux mains des
géants, fils d’Anak, symboles de Satan et du monde opposés à
Dieu (Nom. 13, 23 ; Jos. 15, 13, 14). Caleb
combat contre ces ennemis pour acquérir la ville de son héritage
(Jos. 14, 12). Sa brillante victoire sur les géants
évoque pour nous celle de Christ, qui a vaincu la mort et
triomphé du diable (Héb. 2, 14, 15 ; Col. 2,
15). Hébron avait été le point de départ de l’épreuve de sa
foi (dans le désert), en face de l’incrédulité du peuple.
Quarante cinq ans plus tard, à la fin de sa vie, Hébron devient
le lieu du repos (dans le pays), couronnement de ses travaux et de
ses peines.
- Hébron, ville de refuge (Jos.
21,
13) : La cité de refuge (Jésus lui-même, en figure, selon
Héb. 6, 18-20) est donnée à la famille sacerdotale. Elle
protégera d’une mort certaine l’homicide par imprudence
poursuivi par le vengeur du sang.
- Samson et Hébron : Les
portes de la forteresse qui nous tenait captifs sont placées
comme trophées sur la montagne, en face du lieu de la mort (Jug. 16,
3).
- Hébron et la royauté de
David : Hébron devient ensuite le point de départ de la
royauté de David, le centre de ralliement quand la gloire est
venue (2 Sam. 2, 1-4), le lieu de soumission des hommes de
guerre et de toutes les tribus d’Israël (2 Sam. 5,
1 ; 1 Chr. 11, 3 ; 12, 38). Tout, dans le
règne à venir de Christ, sera fondé sur sa mort et sa
résurrection.
En résumé, Hébron est donc
successivement :
-
le lieu de l’adoration
-
la vallée de la mort et des
pleurs
-
la sépulture des patriarches
-
la cité de refuge et le repos
de la foi
-
le point de départ de la
royauté, et enfin,
-
le centre de ralliement du
peuple de Dieu.
La mort de Christ à Golgotha
est, pour le croyant, la base de toutes ses bénédictions, de sa
force, de sa joie et de sa liberté.
Hérode
le Grand et sa famille
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Iduméen d’origine (c.-à-d. descendant d’Edom, fils d’Esaü,
lui-même frère de Jacob (Gen. 25, 20-34 ; 36,
1-43) ; Les Edomites ont été les ennemis constants d’Israël
(Ps. 137, 7) ; il fut roi de Judée sous le contrôle
des Romains depuis l’an 37 avant notre ère. Il mourut peu
après le massacre des enfants de Bethléem (Matt. 2,
16,19). Un de ses fils, Archélaüs, lui succéda jusqu’en 6 ap.
J.C. (Matt. 2, 22), puis fut destitué par l’empereur
Auguste ; désormais la province de Judée fut sous les
ordres d’un gouverneur ou procurateur, avec l’Idumée au sud
et la Samarie au nord, sauf de 41 à 43 (règne d’Hérode
Agrippa 1er).
HERODE ANTIPAS , fils d’Hérode
le Grand, fut Tétrarque de Galilée de 4 av. J.C. à 39 ap. J.C.
(Luc 3, 1). Il épousa Hérodias, divorcée de son frère
Philippe, et fit décapiter Jean le Baptiseur (Matt. 14,
1-12) ; Jésus lui fut envoyé par Pilate le jour de la
crucifixion (Luc 23, 5-12 ; voir aussi 13,
31,32 ; Marc 8, 15 ; Act. 13, 1).
HERODE AGRIPPA 1er :
petit-fils d’Hérode le Grand ; élevé à Rome, ami du
futur empereur Caligula qui, arrivé au pouvoir, lui octroie le
titre royal avec deux tétrarchies, plus la Galilée. L’empereur
Claude y ajoute en 41 la Judée et la Samarie. C’est ce roi qui
mit à mort l’apôtre Jacques (Act. 12, 1-2) et
emprisonna l’apôtre Pierre (12, 3,19). Dieu le frappa de
châtiment à cause de son orgueil et de sa méchanceté (12,
20-23), en 44 ap. J.C. Ce roi eut deux filles : Bérénice et
Drusille (cette dernière divorça pour épouser le gouverneur
romain Félix (Act. 24, 24- 25) ; également un fils,
Agrippa (ou Hérode Agrippa II), devant qui comparut l’apôtre
Paul (Act. 25, 13-26, 32). Roi de divers territoires en
Palestine, il fit une visite de courtoisie au nouveau gouverneur
Festus, avec sa sœur Bérénice, et assista à la deuxième
séance du tribunal (Act. 25, 13,22,23 ; 26,
30).
Imposition
des mains
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Dans l’A.T., l’acte de poser sa main sur la tête de l’holocauste
(Lév. 1, 4) est l’expression d’une complète
identification. Par cet acte symbolique, l’offrande et celui qui
la présentait devenaient un. Dans le N.T., l’imposition des
mains signifie toujours une bénédiction. Ce geste accompagnait
parfois la prière (Matt. 19, 13,15), les guérisons (Marc 6,
5 ; Act. 9, 17), la réception du Saint Esprit (Act.
8, 17), ou la consécration à un service (Act. 6, 6).
Paul invite Timothée à ne pas
imposer les mains avec précipitation (1 Tim. 5, 22 ). Dans
la hâte, on peut s’identifier à une personne dont les péchés
n’ont pas été révélés. Il va sans dire que le même danger
existe en se laissant imposer les mains trop facilement.
En imposant les mains à Barnabas
et Saul, c’est-à-dire en posant leurs mains sur eux (Act. 13,
3), les frères d’Antioche reconnaissaient ainsi publiquement
ces deux hommes comme les envoyés (apôtres, missionnaires) du
Seigneur. Par l’imposition des mains, ils ne communiquaient aux
deux serviteurs aucun don spirituel ou autorité qu’ils ne
possédaient déjà. Ce geste n’était pas un signe d’approbation,
mais de communion. C’est le Seigneur seul qui appelle, envoie et
donne son approbation. Les frères d’Antioche ne pouvaient que
manifester leur communion, leur affection et leur intérêt pour
les serviteurs de Dieu.
Imposteur
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Comment discerner un imposteur ? Satanqui est l'esprit de la
nature humaine déchue est subtil, l'intellect de l'homme est
serpentin, il se nourrie de ses raisonnements fallacieux. S’il
recherche souvent l’ombre pour opérer, il n’hésite pas à se
transformer parfois en "ange de lumière" pour mieux
séduire. Il n’est donc pas étonnant que ses agents se
déguisent en serviteurs de ce qui est juste (2 Cor. 11,
14). Satan et ses agents cherchent parfois à tromper sous des
aspects attractifs, voire moraux. Ils parlent d’une manière
persuasive (Rom. 16, 18), citent la Bible, font souvent des
miracles, attirent les foules.... Les personnes naïves et peu
informées peuvent se laisser prendre par une telle imposture. Ne
nous laissons pas séduire par les apparences extérieures. Nos
impressions et sentiments ne sont pas un indicateur suffisamment
sûr pour détecter qui est un vrai ou un faux prédicateur de
Christ. Posons-nous plutôt les questions suivantes :
-
Les citations bibliques du
prédicateur sont-elles exactes et prises dans leur
contexte ?
-
Son enseignement est-il
conforme à la Bible (Act. 17, 11) ?
-
Proclame-t-il que Jésus
Christ est le Fils de Dieu (1 Jean 2, 23), venu en
chair dans ce monde (1 Jean 4, 1-3) pour sauver des
pécheurs ?
-
Peut-il appeler Jésus,
Seigneur (Rom. 10, 9) ?
-
Les prophéties prononcées
trouvent-elles leur accomplissement (Deut. 18, 20-22)
ou, par contre, sont-elles proférées en termes si vagues qu’elles
paraissent s’accomplir de toute manière, quoi qu’il
advienne ?
-
Le propre style de vie de
celui qui dit parler au nom du Seigneur est-il cohérent avec
la morale biblique (Matt. 12, 33-37) ?
Les imposteurs cherchent à se
faire des disciples. Ils parlent volontiers de leur église, de
leurs disciples, de visions, de révélations surnaturelles.
Avides de pouvoir et de possession, ils utilisent l’évangile
comme un moyen pour satisfaire leurs ambitions. De nos jours,
plusieurs promettent richesse et santé, "l’évangile de la
prospérité" et les guérisons qu’ils prétendent opérer
sont généralement invérifiables. Remarquons aussi qu’il peut
y avoir de vrais miracles dont l’origine est satanique (Ex. 7,
11, 12 ; 2 Tim. 3, 8). Les miracles rapportés dans
les évangiles comme dans les Actes ont été opérés dans la
lumière et la transparence divines. Un aveugle voit, des boiteux
marchent, des morts ressuscitent devant tout un grand nombre de
témoins.
Prenons garde et soyons très
vigilants. De tout temps, des faux prophètes, des faux docteurs
et des imposteurs se sont levés.
Dans les derniers jours, les
hommes auront la forme de la piété (2 Tim. 3, 5) si bien
qu’ils ne supporteront pas le sain enseignement, s’amasseront
des docteurs selon leurs propres convoitises et se tourneront vers
les fables (2 Tim. 4, 3, 4). Satan manifestera alors un
pouvoir de séduction terrifiant (Matt. 24, 5,24).
Inspiration
des Saintes Ecritures (L’)
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"Toute écriture est inspirée de Dieu" (2 Tim. 3,
16).
L’inspiration est la direction de Dieu par le Saint Esprit lors
de la rédaction d’un texte de la parole de Dieu, un texte
fidèle et infaillible écrit par des "hommes de Dieu"
qui n’étaient pas infaillibles en eux-mêmes (1 Cor. 2,
13 ; 2 Pi. 1, 21).
Il ne faut cependant pas confondre l’inspiration avec la
révélation. Les révélations sont des communications divines de
faits ou des pensées jusque-là cachées. Tout ce qui nous est
communiqué par les Saintes Ecritures ne se fonde pas sur des
révélations, mais tout est cependant inspiré par le Saint
Esprit. Ainsi certains auteurs comme Josué, Jérémie ou Marc ont
communiqué leurs propres expériences sous cette divine
inspiration; Luc a reproduit des récits provenant de témoins
oculaires de la vie du Seigneur; les Psalmistes ont décrit leurs
expériences de foi et ont exprimé leurs sentiments.
Les prophètes toutefois ont reçu des révélations directes de
la part de Dieu. Ainsi Moïse a donné l’histoire de la
création et Paul a communiqué le mystère de Christ et de son
Assemblée.
Si Paul exprime quelquefois son avis personnel (1 Cor. 7,
12,25,40), cela ne signifie pas que les passages correspondants ne
soient pas inspirés par le Saint Esprit. L’apôtre, en tant que
fidèle serviteur de Christ, donne son propre avis, comme
résultat de son expérience chrétienne. Mais il le fait sous l’inspiration
du Saint Esprit. Ses paroles se situent donc au même niveau que
les autres parties des Saintes Ecritures.
Jérusalem
(Aspects symboliques de)
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Le passage de l’épître aux Galates (4, 22-31) présente
deux aspects de Jérusalem :
- La Jérusalem de maintenant est une représentation symbolique du
faux christianisme au niveau global qui se rapporte à tous les
réprouvés qui sont exclus de la grâce,
- La Jérusalem d’en haut est une représentation spirituelle du
christianisme authentique au niveau personnel qui se rapporte à
tous les élus dans tous les temps jusqu'à la fin des temps et
éternellement.
D’autre part, nous trouvons
Dans l’épître aux
Hébreux :
La cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste (Héb. 12,
22)
Et dans l’Apocalypse :
La sainte cité, nouvelle Jérusalem (Apoc. 21, 2) et
"la sainte cité, Jérusalem" (Apoc. 21, 10).
La Jérusalem de maintenant
désigne, nous l’avons vu, l’état spirituel du peuple Juif
sous la servitude de la loi. Elle est représentée par le
"fils de la servante", né selon la chair. Son origine
est donc terrestre.
La Jérusalem d’en haut est la
"femme libre" qui reçut son fils par promesse (Gal. 4,
23), son origine est donc "d’en haut". C’est la
Jérusalem à venir ; ses enfants seront établis en elle sur
les bases de la nouvelle alliance et de la grâce et non plus
selon la loi (la question de l’alliance est envisagée au
chapitre suivant). Il s’agit ici d’une prophétie qui s’accomplira
au millenium. Le Seigneur comptera comme "fils de la
désolée" les croyants de la période actuelle, qui seront
dans les lieux célestes avec Christ quand sera manifestée la
Jérusalem d’en haut.
Il nous reste à situer
-
La Jérusalem céleste,
"la cité du Dieu vivant" (Héb. 12, 22).
Elle est "la cité qui a les fondements, de laquelle Dieu
est l’architecte et le créateur" (Héb. 11,
10). Elle est le lieu de notre habitation céleste, tandis
que.....
-
La nouvelle Jérusalem (Apoc.
21) est "l’épouse, la femme de l’Agneau" (v.
9) : c’est ce que nous serons.
Jeûne
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L’ordre de jeûner en s’abstenant de nourriture ne se trouve
pas dans la loi donnée à Moïse. Chez les Hébreux, le mot
"jeûner" avait le sens de soumettre son âme au Dieu
très saint, d’humilier son âme (Lév. 16, 29 ; 23,
27 ; Nom. 29, 7). Un jeûne volontaire est mentionné
pour la première fois dans la Bible lorsque le roi David supplie
Dieu pour la guérison de l’enfant issu de sa liaison coupable
avec Bath-Shéba (2 Sam. 12, 22 ). Plus tard, les Ecritures
présentent plusieurs exemples de jeûnes dans un temps de
faiblesse et d’humiliation pour donner plus de force à la
prière (Esd. 8, 21 ; Néh. 29, 21 ; Est. 4,
3 ; Dan. 6, 18 ; 9, 3 ; Zach. 8,
19). Le jeûne auquel le Seigneur prend plaisir n’est pas un
jeûne hypocrite (Matt. 6, 16-19), mais un vrai jeûne
suivi d’actions (Es. 58 ). Le N.T. n’impose pas le jeûne aux
chrétiens de façon formelle, mais reconnaît son utilité. Aucun
mérite ne s’y attache, mais il contribue à une plus complète
mise à part pour la prière. Quand les chrétiens y recourent, c’est
pour obtenir certains exaucements aux prières (Matt. 17,
21 ; 1 Cor. 7, 5) et pour discerner la volonté du
Seigneur (Act. 13, 2-3).
Le jeûne mentionné
en Act. 27, 9 se réfère au "jour des
propitiations", le jour le plus important dans le calendrier
hébraïque (Lév. 16, 29-34 ; 23, 26-32).
Aujourd’hui on l’appelle "Yom Kippur". C’était l’unique
occasion dans l’année où le souverain sacrificateur
pénétrait dans le lieu très saint (Ex. 30, 10 ; Héb. 9, 7-10) pour faire propitiation pour les péchés
des sacrificateurs et de tout le peuple. C’était aussi la seule
date à laquelle le peuple était appelé à s’humilier.
Joseph,
premier-né
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Ephraïm et Manassé héritent en Joseph du titre de premier-né,
mais Ephraïm à son tour en perdra le privilège, non
relativement à l’héritage mais dans la généalogie (1 Chr. 5,
1). C’est Juda qui aura la prééminence dans la lignée royale
qui conduit à Christ (Gen. 49, 10). Le Psaume 78
nous éclaire à ce sujet : l ‘Eternel reproche à la
tribu d’Ephraïm sa conduite inique (v. 9-10) tant à l’égard
de Jephté (Jug. 12), que prophétiquement dans sa marche
ultérieure infidèle, lorsqu’elle symbolisera les dix tribus d’Israël.
L’Eternel la privera de son saint sanctuaire (v. 67-68) qu’il
transportera de Silo (en Ephraïm), à Jérusalem (en Juda), cité
de Dieu, cité royale. Dieu est ainsi justifié dans son choix
souverain initial de Juda, fils de Jacob, et dans le choix de la
tribu qui portera son nom et restera longtemps fidèle.
Mais il est justifié aussi dans
son choix souverain de Joseph : ce dernier a mérité une
place "à part de ses frères", ou de
"nazaréen" (Gen. 49, 26), et une faveur dictée
par le bon plaisir que Dieu a trouvé en cet homme. Nous
entrevoyons, au-delà de Joseph, Jésus, le "nazaréen"
béni de Dieu.
Judaïser
(Juda veut dire : louange ; c’est le fils de Jacob et
Léa)
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Ce terme, ainsi
que celui de judaïsme, se trouve une fois pour le premier et deux
fois pour le second dans le Nouveau Testament. Cependant, la
Parole fait de nombreuses allusions au judaïsme, notamment dans l’épître
aux Hébreux. Le judaïsme, c’est la religion des Juifs.
Judaïser, c’est pratiquer en partie la loi judaïque. Quant à
la loi, le NT, et spécialement les épîtres aux Romains et aux
Galates, donne de nombreux enseignements. Il y a un côté positif
à retirer dans ces enseignements mais aussi un côté qui n’appartient
pas au christianisme et qu’il faut interpréter
correctement ; exemple : la manière de rendre
culte. Dans le christianisme, il faut donc abandonner des aspects
qui appartiennent à un ancien ordre de choses comme,
précisément, le danger du retour au judaïsme. C’est cela qui
est en vue dans l’épître aux Galates. Par extension, les
choses dans lesquelles nous marchions autrefois, avant d’appartenir
à Christ, doivent aussi faire l’objet d’un examen et être,
pour la plupart, abandonnées et être considérées à leur vraie
place.
Jupiter
et Mercure
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Jupiter était la divinité suprême des Romains, correspondant au
Zeus des Grecs. Ce dieu des païens avait ses prêtres et ses
temples. On lui présentait des offrandes. Mercure, le messager
des dieux connu par les Grecs sous le nom d’Hermès, était
surtout au service de Jupiter, qu’il accompagnait. Il était le
dieu de l’éloquence, du commerce, des voyages et même des
voleurs. L’erreur grossière des habitants de Lystre au sujet de
Barnabas et de Paul découlait de leur croyance aux anciens mythes
du paganisme qui admettait des manifestations de dieux sous forme
humaine.
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