ETAM : Ces lacs étaient autrefois reliées à la Mer Rouge.Ligne de remontée vers la Palestine. Peu-être certaines tribus l'ont-elles empruntées au sortir d'Egypte.

 

 

 

Baptême (Le) chrétien
> retour à l'index <
Jésus a connu les eaux de la mort pour nous, mais nous les traversons aussi avec lui, car il est notre Substitut et notre Médiateur, Le seul vrai baptême sous la grâce consiste à être identifié  ou assimilé avec Lui dans sa mort et sa résurrection. Il ne s'agit pas du rituel du baptême d'eau qui était pratiqué sous la loi, mais du baptême de la foi ou assurance de Christ dans l'accomplissement du sacrifice de la croix en notre faveur. Cette foi ou assurance de Christ est transmise à ses élus lorsque les mérites du sacrifice de la croix leurs sont attribués gratuitement et sans aucune condition. Le rituel du baptême d'eau ne détient aucune valeur sous la grâce, sauf pour les sectes dites chrétiennes qui l'utilisent pour laver le cerveau des crédules et des ignorants, il était un ^rituel de purification et de consécration qui faisait partie des ordonnances de la loi. Cette ordonnance a été abolie par le sacrifice de la croix, maintenant nous sommes consacrés par la foi de Christ et en Christ. Il n'y a plus aucune obligation sous la grâce car nous avons été libérés du joug et de la condamnation de la loi par le sang de Christ versé sur la croix.  Le sang versé correspond à l'Esprit qui est versé sur nous comme un fleuve d'eaux vives qui remplissent nos coeurs de la Sainte Présence de Christ. Cela est le seul vrai baptême.


Baptême du Saint Esprit (Le)
> retour à l'index <

"Nous avons tous été baptisés d’un seul Esprit pour être un seul corps..."
"Et nous avons tous été abreuvés pour l’unité d’un seul Esprit" (1 Cor. 12, 13), l'Esprit de la vérité et non de la duplicitéd'un faux baptême par immersion pratiqué par les sectes dites chrétiennes..
Le mot "baptiser" ne signifie pas  immerger, plonger quelque chose dans un élément qui n’est pas son milieu naturel. Dans le Grec le mot immerger est kataduo et ce terme ne se trouve pas dans la Bible, il faisait parti des anciennes religions à mystères. Depuis la Pentecôte, lorsque l'Esprit a été versé sur les disciples, ils furent remplis de la Sainte Présence de Christ. Il s'agit d'une effusion ou versement et non d'une immersion qui plonge les gens dans une fausse doctrine, Par le baptême du Saint Esprit, les élus seuls forment un corps spirituel, le corps de Christ. Depuis lors, chaque croyant en fait partie, comme mort et ressuscité avec Christ. Par la nouvelle naissance ou régénération d'en haut dès l'origine qui nous transforme graduellement à l'image de Christ, toute personne sauvée par la foi ou assurance de Christ est ainsi ajoutée au Corps spirituel de Christ, un corps déjà baptisé au jour de la Pentecôte par l'effusion de l'Esprit.
Sept passages du N.T. parlent avec précision du baptême du Saint Esprit ou plus précisément de la consécration dans la Sainte Présence de Christ :
- Cinq passages le présentent comme quelque chose de futur (Matt. 3, 11 ; Marc 1, 8 ; Luc 3, 16 ; Jean 1, 33 ; Act. 1, 5). Ce dernier passage est en relation directe avec la Pentecôte qui aurait lieu dans peu de jour.
- Enfin, le dernier passage donne l’explication de ce baptême (1 Cor. 12, 13): son effet a été d’unir tous les éllus pour qu’ils constituent ensemble le corps de Christ.

Il importe de savoir que le mot baptême provient du Grec Bapto, un terme composé de Ba-Apto qui signifie ☺«être engagé d'en haut», ce qui nous indique que le baptême est strictement l'engagement d'une bonne conscience engendré par la puissance de Dieu qui nous introduit dans la mort et la résurrection de Christ, et non d'un bain d'eau qui sert seulement à laver le corps des souillures de la chair. L'engagement est spirituel, il ne s'agit aucunement de la duplicité d'une ordonnance ecclésiastique aves ses prétentions d'un baptême chrétien.
 


Bethléem (la ville du pain)
> re
tour à l'index <
Cette ville de Juda, à 8 km au sud de Jérusalem, était désignée avec le nom de la tribu (Bethléem de Juda) pour la distinguer de Bethléem de Zabulon (Jos. 19, 15 ; Jug. 12, 8-10). On disait aussi Bethléem Ephrata (Mich. 5, 2). D’après les généalogies des Chroniques, Bethléem était un personnage qui donna vraisemblablement son nom au lieu. Il était petit-fils d’un nommé Ephrata (fécondité).
C’est près de Bethléem que Rachel fut enterrée (Gen. 35, 16,19 ; 48, 7), que Ruth a glané dans le champ de Boaz, que David a été oint par le prophète Samuel comme futur roi à la place de Saül (1 Sam. 16, 4-13).
Berceau de la famille de David, Bethléem sera aussi connue sous le nom de cité de David (Luc 2, 11). Citée à maintes reprises dans l’A.T., Bethléem (maison du pain) sera surtout célèbre parce qu’elle est le lieu de naissance, annoncé par le prophète Michée (Mich. 5, 2 ; Matt. 2, 5-6), de Jésus qui s’appellera lui-même le Pain de Vie (Jean 6, 35).


Captivité
> re
tour à l'index <
La captivité est le châtiment de Dieu envers son peuple désobéissant. Ce dernier, parce qu’il n’accepte pas la soumission à l’autorité divine, est contraint de subir une autorité humaine beaucoup moins disposée à la grâce. C’est comme à regret que Dieu fait subir la captivité à son peuple. La dispersion, annoncée à l’avance comme conséquence de la désobéissance (Lév. 26, 27-33 ; 1 Rois 14, 15 ; Es. 39, 6,7 ; Jér. 13, 19 ; 20, 4 ; 25, 11) se produit en plusieurs étapes.
Elle prendra fin, selon le plan divin, lorsque Dieu lui-même rassemblera son peuple (Ezé. 36, 24-32 ; 37, 21-27). Le plan divin doit se réaliser et Dieu ranime la foi des déportés. Son oreille reste ouverte au cri des siens. Il entre en détresse avec eux (Es. 63, 9) mais donne les épreuves qui leur permettront de comprendre que leur bonheur ne se trouve que sous sa douce autorité.


Chantres et chant
> re
tour à l'index <
David les établit dans la maison de l’Eternel pour la direction du chant (1 Cor. 15, 16). Chacun est désigné: Héman pour la famille des Kehathites, Asaph pour celle des Guershonites, Ethan pour celle des Mérarites. Leur généalogie est soigneusement établie. Ils sont lévites (Guershom, Kéhath et Merari sont les fils de Lévi et par conséquent exercent leur service conjointement à celui de la sacrificature (Nom. 3, 7).
Le désir de Dieu est que les saints "chantent de joie" (Ps. 132, ). A la création de la terre, "les étoiles du matin chantaient ensemble et tous les fils de Dieu éclataient de joie" (Job 38, 7). Après le passage de la mer Rouge, Moïse et les fils d’Israël chantent : "Alors Moïse et les fils d’Israël chantèrent ce cantique à l’Eternel..." (Ex. 15). Après sa grande délivrance (Ex. 14) et dans la perspective d’être introduit en Canaan, un peuple chante. Puis, avant d’entrer dans le pays d’Israël, lorsque l’Eternel donne de l’eau, le peuple chante à nouveau (Nom. 21, 16-18). Moïse écrit un cantique destiné à servir de "témoignage contre les fils d’Israël" (Deut. 31, 19). Le chant prend ensuite un caractère individuel avec le cantique de Debora ( Jug. 5). C’est avec David que la louange est exprimée dans la maison de l’Eternel. Les voix s’élèvent avec joie et les chantres sont présents (1 Chr. 15, 16). David remet entre les mains d’Asaph et de ses frères le premier psaume pour célébrer l’Eternel (1 Chr. 16, 4-36, 41-43). 288 chantres partagent des responsabilités "dans le chant de la maison de l’Eternel" (25, 6-7).
Héman, ses quatorze fils et ses trois filles descendent de Coré (1 Chr. 6, 37). Le chant exalte la grâce dont les fidèles sont les objets. Aujourd’hui, les croyants chantent (1 Chr. 14, 15 ; Eph. 5, 19 ; Col. 3, 16 ; Jac. 5, 13). Tous sont au bénéfice de la grâce qui fait déborder leurs cœurs.
Dans le ciel, les saints glorifiés chantent le cantique nouveau (Apoc. 5, 9). Son objet est l’Agneau immolé. Il célèbre Christ victorieux ayant acheté pour Dieu, par son sang, une multitude d’adorateurs.


Chronologie de la Bible
> retour à l'index <

Le calendrier hébraïque
- 1. Les mois
Le peuple d’Israël utilisait un calendrier basé sur le cycle lunaire. Le psalmiste dit que Dieu "a fait la lune pour les saisons" (Ps. 104, 19).
Les mois étaient de 29 ou 30 jours, selon les cas. Ils étaient désignés à la fois par des numéros et par des noms. Le début de l’année religieuse se situait vers l’équinoxe de printemps, au mois d’Abib (Ex. 13, 4).
Les Israélites utilisaient aussi un autre calendrier, civil, basé sur les travaux des champs. Le premier mois se situait alors en automne (comp. Ex. 23, 16 ; Lév. 25, 4, 9).
Après la captivité, les Juifs ont utilisé des noms de mois babyloniens.

- 2. Les années
L’année hébraïque se composait de 12 mois lunaires de 29 ou 30 jours chacun (1 Rois 4, 7 ; 1 Chr. 27, 1-15). Comme l’année lunaire ne comprend que 354 jours et qu’il n’était pas possible de "perdre" plus de 11 jours par an sur le cycle solaire (les fêtes n’auraient plus concordé avec les saisons correspondantes), les Israélites rajoutaient un treizième mois de 29 jours tous les deux ou trois ans, appelé le mois de Veadar.

La détermination de la chronologie biblique
- 1. Les sources
La Bible ne donne pas sa chronologie selon le calendrier que nous utilisons aujourd’hui. Les écrivains de l’A.T. dataient souvent leurs écrits, soit par référence à des événements importants de leur propre histoire, soit par rapport à des souverains étrangers. Ils indiquaient ainsi l’arrière-plan historique de leurs récits ou de leurs prophéties.
Pour déterminer avec quelque précision la chronologie biblique, deux sources peuvent être utilisées :
- La source interne : certains versets couvrent une vaste période de temps (Jug. 11, 26 ; 1 Rois 6, 1) ; d’autres mentionnent les dates des règnes de souverains en fonction de celles d’autres rois; d’autres encore donnent des durées sans les relier à un quelconque événement (les périodes des juges, par exemple).
- Les données extrabibliques : des découvertes archéologiques faites aux 19e et 20e siècles mentionnent explicitement des noms de souverains de Juda ou d’Israël et permettent de les relier aux chronologies assyrienne ou égyptienne ; or certaines dates de ces chronologies mentionnent des données astronomiques vérifiables (des éclipses, par exemple), ce qui rend aisé leur correspondance avec notre système actuel.

- 2. Les méthodes d’établissement des chronologies
Les indications chronologiques qui figurent en note de plusieurs versions françaises de la Bible (dont la version J.N. Darby) étaient basées essentiellement sur un ouvrage de Usher (archevêque écossais du 17e siècle). Beaucoup de ces données sont aujourd’hui périmées, car des découvertes archéologiques ultérieures ont permis de préciser les méthodes de datation utilisées dans l’Antiquité, qui diffèrent sensiblement de la conception actuelle.
La méthode la plus sûre consiste à compter à rebours, car les dates les plus récentes nous sont généralement mieux connues. Actuellement, les spécialistes s’accordent pour dire que les incertitudes sur les dates sont inférieures à 5 ans pour toute l’époque qui s’étend de David à la rédaction de l’Apocalypse.

- 3. Les difficultés spécifiques aux chronologies antiques
Les problèmes soulevés par l’établissement d’une chronologie biblique diffèrent selon les périodes étudiées. D’une manière générale, soulignons que les auteurs de l’Antiquité, bibliques ou profanes, ne visaient pas la précision mathématique que nous attendons des chronologies actuelles. Les longues périodes de temps qu’ils mentionnent sont souvent soit approximatives, soit littérales, mais alors avec un sens symbolique. Cependant les textes bibliques se distinguent des autres textes antiques par la précision et la cohérence de leurs indications chronologiques.
Pour la période des rois d’Israël et de Juda, il faut se souvenir que :
- 1. Deux calendriers étaient en usage : le calendrier civil et le calendrier religieux, décalés de 7 mois (voir ci-dessus). Suivant que l’écrivain biblique utilisait l’un ou l’autre, un décalage d’une année pouvait apparaître.
- 2. Deux systèmes de datation des règnes existaient : la "première année" du règne d’un roi pouvait commencer soit à sa date d’accession au trône, soit au nouvel an suivant.
- 3. Certains règnes se chevauchèrent : il n’était pas rare qu’un fils régnât conjointement avec son père.
Pour la période des juges, il semble que certains jugeaient simultanément Israël, mais dans des parties différentes du pays.
Pour les prophètes, certains donnent parfois des références chronologiques basées sur les règnes de souverains d’Israël ou de Juda; d’autres prophètes sont beaucoup plus difficiles à situer avec précision (Joël, Abdias, Nahum...).

Les grandes dates de l’histoire biblique
Les précisions qui suivent n’ont pour but que de fixer quelques repères, permettant d’établir une chronologie acceptable. A partir de ces grandes dates, on peut en général retrouver bon nombre de dates intercalaires. Le but n’est pas d’entrer dans des discussions de spécialistes; il serait souvent possible d’avancer avec des arguments valables d’autres dates que celles qui sont présentées. Cependant, les incertitudes sont relativement faibles, eu égard au temps qui nous sépare de ces événements. Par ailleurs, la plupart des événements que relate la Bible peuvent être datés, même approximativement. Nous pouvons donc affirmer sans réserve que la Bible décrit des faits historiques et non pas des mythes ou des légendes.
- 1. La naissance de Jésus
Hérode le Grand régnait encore quand Jésus est né et, à la mort de ce roi, le Sauveur avait moins de 2 ans (Matt. 2, 7-22). Or selon l’historien juif Josèphe, une éclipse a eu lieu très peu de temps avant la mort d’Hérode, que l’on peut donc situer en 4 av. J.C. Ainsi, Jésus est donc né entre – 6 et – 4, et non pas en l’an 0.
- 2. Le début du ministère de Jésus
Jésus avait environ 30 ans quand il commença son service (Luc 3, 23). D’après les dates supposées pour sa naissance, son trentième anniversaire eut donc lieu entre 25 et 27. Par ailleurs, la prédication de Jean Baptiste commença la 15e année du règne de Tibère (Luc 3, 1); selon les différentes méthodes de datation des règnes, quatre années peuvent correspondre, de 26 à 29. Enfin, 46 ans s’étaient déjà écoulés depuis le début de la construction du temple d’Hérode quand Jésus monte à Jérusalem au début de son ministère (Jean 2, 20) ; si, comme le dit Josèphe, le temple avait été commencé vers – 18, ce récit aurait eu lieu vers 29. En résumé, le début du ministère de Jésus peut être daté entre 26 et 29.

- 3. La mort et la résurrection de Jésus

Le ministère du Seigneur a duré trois ans et demi (comme le laissent entendre les Evangiles, qui mentionnent trois et peut-être même quatre pâques) ; sa mort a donc eu lieu au printemps de l’an 30, 31 ou 32.
- 4. Le début des 70 semaines de Daniel
Une période très importante pour établir une chronologie de la prophétie est donnée en Dan. 9, 24-27 : "Soixante-dix semaines ont été déterminées" sur le peuple juif. Ces 70 semaines (de 7 années chacune) commencent à "la sortie de la Parole pour rétablir et rebâtir Jérusalem". Il ne s’agit pas du décret de Cyrus autorisant les Juifs à remonter à Jérusalem; mais plutôt de la permission reçue par Néhémie de rebâtir les murailles de Jérusalem, à la 20e année du règne d’Artaxerxès 1er (Néh. 2, 1-18). Cette date nous est aujourd’hui mieux connue : il s’agit du printemps 445 av. J.C. (et non pas de 455).
Des chercheurs ont calculé que les 69 semaines écoulées entre la "sortie de la Parole" et le "Messie, le prince" correspondent à 173'880 jours (69 x 7 x 360). Or il s’agit précisément du nombre exact de jours qui séparent la 20e année d’Artaxerxès du printemps de l’an 32 ap. J.C. Si ce calcul est juste, il serait donc à la fois une confirmation de la durée des 70 semaines et de la date de la mort de Jésus.
- 5. La déportation de Juda
Les données astronomiques permettent de fixer avec précision le début du règne de Nebucadnetsar (appelé aussi Nabuchodonosor), en – 605. Cette même année, ce roi de Babylone battit le Pharaon Neco (Néchao II) lors d’une bataille très importante, à Carkemish (Jér. 46, 2), la 4e année du règne de Jehoïakim. Sans doute, à la suite immédiate de cette victoire, Nebucadnetsar commença-t-il de déporter le peuple de Juda, en représailles contre Jehoïakim qui s’était révolté contre lui (2 Rois 24, 1 ; Dan. 1, 1- 2).
On peut donc dater de – 605 le début de la déportation. Celle-ci devait durer 70 ans (Jér. 25, 9-12 ; Dan. 9, 2). Cyrus le Grand, roi de Perse, battit les Chaldéens en – 539. L’année d’après, en – 538, il signa un édit permettant aux Juifs de remonter à Jérusalem (Esd. 1, 1). Il fallut un peu plus d’un an aux remontés de la déportation pour commencer à établir les fondations du temple (Esd. 3, 8), soit vers – 536. Notons – pour en admirer l’étendue – la grâce de Dieu, qui compte les 70 ans en partant de la toute première transportation jusqu’au moment de la réédification de l’autel, comme s’il voulait minimiser le temps de sa colère.
- 6. La chute de Samarie
Les chroniques assyriennes donnent la date précise de le conquête d’Israël par Shalmanéser V, en – 722. A cette date, le peuple du royaume du nord fut déporté en Assyrie (2 Rois 17, 5, 6).
- 7. L’avènement de Jéhu
Une inscription assyrienne déclare que Jéhu commença de payer un tribut à Shalmanéser III en – 842 ou – 841. On peut donc dater à partir de là le début de son règne (2 Rois 9, 10).
- 8. La division du royaume
Shishak, roi d’Egypte (appelé ailleurs Seshonq), battit Roboam la cinquième année de son règne (1 Rois 14, 25-26). La chronologie égyptienne permet de fixer la date de cette incursion en – 925.
Selon la méthode employée pour la datation des règnes, on en déduit donc que le royaume fut divisé après la mort de Salomon en – 930 ou – 931. Cette date peut donc être retenue avec une très faible incertitude (moins de 5 ans).
En revanche, pour les dates antérieures, les ponts de rencontre entre la chronologie biblique et les chronologies des autres royaumes sont beaucoup plus ténus. De ce fait, les dates que nous allons maintenant examiner sont davantage critiquées et critiquables. Plusieurs options vraisemblables sont parfois possibles.
- 9. La sortie d’Égypte
480 ans s’étaient écoulés entre l’exode et la construction du temple de Salomon (1 Rois 6, 1). Selon certains, cette durée serait arrondie pour des raisons symboliques (12 x 40 ans). Si on la retient comme exacte, sachant que le temple fut construit vers – 966 (35 ans avant la mort de Salomon qui eut lieu en – 931), la sortie d’Egypte eut donc lieu vers – 1445.
Cette date est en accord avec d’autres passages (Jug. 11, 26); en particulier, la Parole (1 Chr. 6, 33-37) énumère 16 générations entre Coré (contemporain de Moïse) et Héman (contemporain de David), ce qui concorde avec la durée indiquée en 1 Rois 6, 1.
Une autre hypothèse se base sur le discours de Paul à Antioche de Pisidie (Act. 13, 20). On déduit facilement que 590 ans se seraient écoulés entre la sortie d’Egypte et la mort de David. L’exode aurait donc eu lieu vers – 1560. Cette hypothèse concorde avec les périodes d’occupation pendant le temps des juges : la durée de 1 Rois 6 s’expliquerait alors en supposant que 114 ans de domination étrangère n’auraient pas été pris en compte par Dieu (590 + 4 – 114 = 480).
- 10. Les patriarches
"L’habitation des fils d’Israël en Egypte fut de 430 ans" (Ex. 12, 40). Or, Dieu avait averti Abram que sa descendance serait opprimée dans un pays étranger pendant 400 ans (Gen. 15, 13 ; cité en Act. 7, 6). Le sens direct de ces passages semble donc suggérer que Jacob et sa famille descendirent en Egypte 430 ans avant l’exode, soit vers – 1875 (1445 + 430). La naissance d’Isaac aurait eu lieu vers – 2065.
Par ailleurs, Gal. 3, 17 place le don de la loi 430 ans après Gen. 22, et Gen. 15, 16 dit qu’à la 4e génération, les descendants d’Abraham reviendront en Canaan. La naissance d’Isaac devrait donc être avancée vers – 1875.
Ces incertitudes ne peuvent pas être levées ; mais elles n’altèrent en rien la valeur du texte biblique tel qu’il nous est parvenu, ni notre assurance dans l’historicité des récits qu’il nous présente, si anciens soient-ils.

Chronologies des événements historiques de la fin du règne de Sédécias cités dans le livre de Jérémie
- 1. Le siège de Jérusalem commence la 9e année
Commencement du siège : Jér. 39, 1
Affranchissement des esclaves : Jér. 39, 10
- 2. Le siège est levé temporairement la 9e ou la 10e année
Jérémie est consulté par les envoyés du roi : Jér. 21, 1-7 ; 37, 3-10.
Les esclaves affranchis deviennent à nouveau captifs : Jér. 34, 8-22
Jérémie est arrêté et emprisonné dans la maison de Jonathan : Jér. 37, 11-16.
- 3. Le siège recommence dans la 9e ou la 10 e année
Jérémie est amené secrètement pour être consulté par le roi. Il est ensuite placé dans la cour des gardes : Jér. 32, 1-5 ; 34, 1-7 ; 37, 17-21.
Le champ est acheté par Jérémie : Jér. 32, 6-44.
Une nouvelle prophétie est prononcée dans la tour des gardes : Jér. 33, 1-26.
Jérémie donne au peuple le conseil de se rendre aux Chaldéens : Jér. 21, 8-10 ; 38, 1-3.
Jérémie est descendu dans une citerne remplie de boue : Jér. 38, 4-6.
Jérémie est remonté de la citerne par Ebed-Mélec, et placé à nouveau dans la cour des gardes : Jér. 38, 7-13.
Jérémie est consulté par le roi, à la troisième entrée du temple; il reste dans la cour des gardes : Jér. 38, 14-28.
- 4. Le siège s’achève la 11e année
La cité est prise et détruite : Jér. 39, 1-14.


Cœur (Le)
> retour à l'index <

Le coeur est la conscience ou perception charnelle de l'existence en ce monde, ce que la Bible appelle aussi l'âme. Le mot "cœur" qui signifie littéralement le centre,est employé très souvent dans l’Écriture (plus de 800 fois dans l’A.T. et plus de 140 fois dans le N.T.), pour l’homme le plus souvent, et pour Dieu quelquefois (Gen. 6, 6 ; 1 Sam. 13, 14 ; 2 Chr. 7, 16),  jamais pour les animaux. D’autres versets montrent que l’homme a été créé par Dieu, corps, âme et esprit (Gen. 2, 7), ces deux dernières parties immatérielles étant très liées quoique distinctes (Héb. 4, 12); l’un ou l’autre de ces mots est parfois employé pour distinguer leur ensemble, en contraste avec le corps.
Dans la Bible, le cœur ne désigne que rarement l’organe moteur de la circulation sanguine. En général, il n’a pas non plus le sens moderne des "sentiments" ni même exclusivement des affections. Le cœur est la partie centrale de la personne. Cela ressort du sens physiologique ainsi que des autres emplois métaphoriques, quand il est question du cœur de la mer, du ciel ou de la terre (Ex. 15, 8; Deut. 4, 11). Le cœur représente la partie morale et cachée de notre être, en opposition avec son apparence extérieure (1 Sam. 16, 7; 1 Pi. 3, 4; Marc 2, 6; 7, 6).

Le cœur, l’âme et l’esprit
Le cœur peut aussi désigner l’âme (Ps. 13, 2; Prov. 2, 10) ou l’esprit (Ps. 34, 18; 51, 12; 143, 4) ou peut-être les deux. "Mon cœur" équivaut grosso modo à "je" ou "moi" (Ps. 27, 3). Mais à la différence de l’âme et de l’esprit qui, avec le corps, sont les parties constituantes de l’être humain, le cœur désigne plutôt l’ensemble des fonctions de la vie intérieure, de notre être immatériel, en activité dans sa sphère de relations et de responsabilités. Il est le lieu où se forment les pensées (Luc 3, 15), les sentiments (Jér. 15, 16; Nah. 2, 10), la foi (Rom. 10, 8), la compréhension des pensées de Dieu (Eph. 1, 18), où se prennent les décisions (Prov. 15, 28; Dan. 1, 8; 2 Cor. 9, 7), etc. Il peut s’endurcir et résister à Dieu (Ex. 9, 7; Marc 6, 52) ou se réchauffer à sa parole (Luc 24, 32), goûter son amour par l’Esprit Saint (Rom. 5, 5) et, par le même Esprit, crier: "Abba, Père" (Gal. 4, 6). La conscience psychologique et la conscience morale (indissociables) sont parfois identifiées au cœur (Deut. 8, 5; Prov. 14, 10; Ecc. 7, 22; 1 Sam. 24, 6; 2 Sam. 24, 10; 1 Rois 2, 44; 1 Jean 3, 20).
Le mot "âme", qui signifie aussi "vie", peut être employé pour désigner la personne (Gen. 46, 15; Act. 2, 41). L’âme et l’esprit sont parfois présentés en contraste avec le corps dont ils sont séparés par la mort (Ps. 16, 10; Ecc. 12, 7). Le "cœur" est toujours lié à la vie en activité. Il n’est jamais mis en contraste avec le corps ou séparé de lui. Les deux sont associés dans l’expression "ma chair et mon cœur".

Un cœur nouveau
"Car du cœur viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères..." (Matt. 15, 19). En rapprochant ce verset du verset de Gal. 5, 19, dans lequel sont énumérées les œuvres de la chair, nous comprenons que le cœur est le lieu moral où se trouve la chair. Par la nouvelle naissance, Dieu donne au croyant un cœur nouveau et met au-dedans de lui un esprit nouveau (Ezé. 36, 26; 11, 19; Jér. 24, 7). Il purifie son cœur et son âme par la foi (Act. 15, 9), par l’obéissance à la vérité (1 Pi. 1, 22), par le sang de Christ (Héb. 10, 22). Il lui donne une nouvelle nature (2 Pi. 1, 4), une nouvelle vie, la vie éternelle (Jean 10, 28). Bref, le coeur nouveau est la Sainte Présence de Christ en nous qui devient le centre d'une nouvelle vie.

Un cœur pur
Pour autant, ce serait une grave erreur de penser qu’il n’y a plus de péché dans le croyant (1 Jean 1, 8) ou de prétendre que nos motifs et nos pensées sont parfaitement purs, ou même que nous connaissons parfaitement ces motifs (Jér. 17, 9). Seul Dieu sonde et connaît les reins et les cœurs (1 Rois 8, 39; Prov. 21, 2; Act. 2, 4) et nous fera prendre conscience de ce qui doit lui être confessé, si nous le lui demandons (Ps. 139, 23). "Invoquer le Seigneur d’un cœur pur" (2 Tim. 2, 22) ne signifie pas avoir atteint un certain degré de pureté pratique, mais être ouvert à la parole de Dieu, et se soumettre à son enseignement et à ses implications pour notre vie, chaque fois qu’elle nous est présentée.
Nous avons donc, en nous appuyant sur la grâce de Dieu, à garder notre "cœur plus que tout ce que l’on garde, car de lui sont les issues de la vie" (Prov. 4, 23). Il nous faut veiller sur nos pensées, nos sentiments, nos choix, etc... Cette vigilance sera efficace si nous nous appuyons sur la grâce de Dieu, à chaque pas. Nous sommes aussi exhortés à mortifier nos membres moraux qui sont sur la terre (Col. 3, 5), à marcher par l’Esprit; ceci pour ne pas accomplir la convoitise de la chair (Gal. 5, 16), mais au contraire, pour porter le fruit de l’Esprit: l’amour, la joie, la paix (v. 22), précisément dans le cœur.


Conflit symbolique (Le) Ismaël-Isaac
> retour à l'index <

L’épître aux Galates dévoile le sens spirituel des scènes qui se passent dans la maison d’Abraham par suite de la venue d’Isaac. Nous examinerons dans le premier paragraphe le conflit intérieur du croyant. Dans le deuxième paragraphe nous verrons l’opposition entre la religion de servitude et les croyants affranchis, qui se perpétue depuis le temps des apôtres jusqu’à nos jours. Enfin nous évoquerons la libération d’Israël qui est resté spirituellement dans la servitude jusqu’à maintenant.
- 1. La chair convoite contre l’Esprit
Un conflit permanent se déroule à l’intérieur du croyant, car celui-ci possède deux natures :
- celle qui est née de la chair, le vieil homme, en figure Ismaël ;
- celle qui est née de l’Esprit, le nouvel homme, en figure Isaac.
Le croyant n’est plus dans la chair, mais la chair est en lui. Elle ne veut pas se soumettre à la parole de Dieu parce qu’elle en est incapable. De plus, elle "convoite contre l’Esprit" qui agit dans l’homme nouveau pour la soumission à cette Parole. La victoire sur la chair ne peut être obtenue que dans une marche par l’Esprit (Gal. 5, 16).
Ainsi en était-il dans la maison d’Abraham : Isaac était né, mais Ismaël restait le même. Fils de la servante, il restait marqué par l’incrédulité quant aux promesses divines. Cet esprit avait été en sommeil jusqu’à ce qu’Isaac soit né. Dès lors l’entente s’avérait impossible et la cohabitation intolérable. Retenir Ismaël eût été donner un certain crédit aux revendications de la chair; mais "la chair et le sang ne peuvent pas hériter du royaume de Dieu"  (1 Cor. 15, 50).
Lorsque par la nouvelle naissance, un croyant peut se réjouir pleinement d’entrer dans une sphère bénie, il faut rapidement qu’il comprenne par la foi que le nouvel homme seul peut se tenir devant Dieu, parce qu’il est en Christ. Le vieil homme, l’homme moral de la nature d’Adam, doit être mis de côté (à l’image d’Ismaël chassé), et il peut l’être par la puissance de l’Esprit, parce que, de fait, il a été crucifié avec Christ. Celui-ci doit remplir le cœur du croyant.
- 2.. Le fils de la servante, et le fils de la femme libre
L’apôtre Paul remet en mémoire devant les chrétiens de Galatie la scène du festin. Ces croyants étaient en danger de tomber dans un légalisme si naturel au cœur de l’homme, qui veut le mêler insidieusement à la souveraine grâce de Dieu. De fait, il fallait que Paul travaille à "former à nouveau Christ en eux", et chasser l’esprit légal figuré par Ismaël.
Il leur montre le sens allégorique de ce passage : Israël sous la loi avait montré son incapacité à obéir et à produire du fruit pour Dieu. Ceux qui restaient sous cette alliance de servitude ne pouvaient prétendre être des enfants d’Abraham, quoiqu’étant sa descendance selon la chair (Rom. 9, 7,9). Les vrais enfants sont ceux qui, étant délivrés de la servitude de la loi et de sa condamnation par la mort de Christ, sont placés dans la liberté de la grâce; ils deviennent tous enfants de la femme libre, comme nous maintenant (v. 31). Ils sont enfantés pendant le temps du rejet d’Israël stérile (v. 27). Ils sont en butte à l’hostilité plus ou moins ouverte du monde religieux légal et formaliste dans la chrétienté, comme l’étaient l’apôtre Paul et les chrétiens de son temps, de la part des Juifs qui refusaient l’évangile de la grâce. C’est le rire d’Ismaël dont l’écho se perpétue (v. 29).
Mais Dieu réserve aux Juifs, à "la Jérusalem de maintenant", toujours sous la servitude parce qu’elle garde le voile sur le cœur (2 Cor. 3, 15-16), une merveilleuse libération. Les croyants juifs de la nation d’Israël revenue dans ses terres se tourneront alors vers le Seigneur, leur Messie, et regarderont vers celui qu’ils ont percé (Zach. 12, 10). Dans ce temps s’accomplira pour eux ce qui a été prophétisé à leur égard pour un temps encore futur (Gal. 4, 27). L’esprit légal et charnel (Ismaël) aura été chassé de leur cœur, et ils seront la vraie semence terrestre d’Abraham ; telle est la grâce de la nouvelle alliance. Spécifions que la nation moderne d'Israël est un faux Israel, il s'agit de la renaissance de l'ancien empire des Khazars sous couverture du nom Israel, nous indiquant que le peuple de l'Israël moderne est en réalité le peuple de Satan. L'étoile à six pointes qui est le symbole de cette nation porte en fait le chiffre 666 dans sa composition.


Consécration (La)
> re
tour à l'index <
Dans l’A.T., le terme "consécration" désigne l’acte par lequel une personne (ou une chose) était vouée à Dieu, c’est-à-dire mise à son service. Ce terme est le mot approprié pour traduire celui de «baptême».
Le peuple d’Israël, dans son ensemble, était "mis à part" pour le service de l’Éternel (Ex. 19, 5-6 ; Deut. 7, 6 ; 14, 2,21 ; 26, 19). Dieu apprécie hautement l’attachement d’Israël au début de son voyage dans le désert (Jér. 2, 2-3).
David, ainsi que beaucoup de chefs du peuple, voue à son Dieu de grandes richesses (1 Chr. 29, 1-9).
Salomon déclare consacrer le temple qu’il construit pour le culte rendu au Dieu d’Israël (2 Chr. 2, 4).
La tribu de Lévi était mise à part pour le service du sanctuaire (Nom. 3, 5-13) ; et la famille d’Aaron était "consacrée" à la sacrificature (Ex. 28, 41 ; 29, 9,35 ; 32, 29 ; Lév. 21, 7).
Tout Israélite pouvait se consacrer à l’Eternel volontairement et la loi du nazaréat réglait les détails de ce dévouement (Nom. 6, 1-21).
Samson était consacré par Dieu avant sa naissance (Jug. 13, 5), mais il n’a pas gardé son cœur et a fini sa vie tristement.
Dans la période chrétienne, tout vrai croyant est appelé à présenter son corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui est son service intelligent (Rom. 12, 1). Il peut le faire, non par une volonté charnelle, mais avec le secours et la puissance du Saint Esprit.
Paul donne l’exemple frappant d’une réelle consécration pour Dieu lorsqu’il dit : "Pour moi, vivre, c’est Christ" (Phil. 2, 21) et il engage tout véritable chrétien à ne plus vivre pour lui-même, mais pour Christ, celui qui pour lui est mort et est ressuscité (2 Cor. 5, 15).


Crainte
> re
tour à l'index <
La crainte de Dieu rend humble. Elle est incompatible avec le mal (Prov. 8, 13), est liée à la connaissance (Prov. 1, 7), à la sagesse (Prov. 9, 10), à la sécurité de la force et à un refuge sûr (Prov. 14, 26). Elle est "une fontaine de vie pour faire éviter les pièges de la mort" (Prov. 14, 27) et rien ne manque à ceux qui craignent Dieu (Ps. 34, 9). Nous sommes exhortés à la crainte (Ecc. 12, 13 ; 1 Pi. 2, 17). La miséricorde de Dieu "est de générations en générations sur ceux qui craignent" (Luc 1, 50). Dieu donne au chrétien la vie et la paix; en conséquence, la crainte de Dieu devrait donc nous caractériser (comp. Mal. 2, 5). David disait: "Unis mon cœur à la crainte de ton nom" (Ps. 86, 11).
En un temps futur, le résidu recevra un seul cœur et une seule voie pour craindre l’Eternel tous les jours (Jér. 32, 39). Dieu mettra sa crainte dans leur cœur pour qu’ils ne se retirent pas de lui (v. 40).
La crainte doit être associée à la fidélité. Abdias "craignait beaucoup l’Eternel... dès sa jeunesse" (1 Rois 18, 3,12), mais il était homme de compromis et manquait de fidélité, mélangeant les intérêts et les désirs personnels aux intérêts et aux ordres divins. Il craignait l’Eternel, mais aussi l’homme et cela fut un piège pour lui (Prov. 29, 25). Il écoutait l’homme plus que l’Eternel et cela lui enlevait le discernement du chemin à choisir (Ps. 25, 12). Craindre Dieu et garder ses commandements "c’est le tout de l’homme" (Ecc. 12, 13).


Cyrus
> re
tour à l'index <
Son nom signifie : soleil, trône. Il fut fondateur de l’empire des Perses. Dieu l’a choisi pour détruire les idoles et Babylone qui en est l’origine. Il n’est jamais appelé serviteur, mais l’Eternel l’appelle cependant "mon berger".
L’Eternel se présente à lui en Es. 45 comme le seul Dieu créateur, vraisemblablement en opposition avec la religion perse qui enseignait l’existence d’un dieu du bien et d’un dieu du mal.
Dieu veut que ce souverain le connaisse comme celui qui l’a personnellement appelé. Instrument inconscient de l’accomplissement des plans divins, Cyrus contribue à la libération des captifs de Babylone et à la reconstruction de Jérusalem. Bien que souverain des nations, il a l’idolâtrie en abomination.