Baptême
(Le) chrétien
> retour à
l'index <
Jésus a connu les eaux de la mort
pour nous, mais nous les traversons aussi avec lui, car il est notre
Substitut et notre Médiateur, Le seul vrai baptême sous la grâce
consiste à être identifié ou assimilé avec Lui dans sa mort et
sa résurrection. Il ne s'agit pas du rituel du baptême d'eau qui
était pratiqué sous la loi, mais du baptême de la foi ou assurance
de Christ dans l'accomplissement du sacrifice de la croix en notre
faveur. Cette foi ou assurance de Christ est transmise à ses élus
lorsque les mérites du sacrifice de la croix leurs sont attribués
gratuitement et sans aucune condition. Le rituel du baptême d'eau ne
détient aucune valeur sous la grâce, sauf pour les sectes dites
chrétiennes qui l'utilisent pour laver le cerveau des crédules et
des ignorants, il était un ^rituel de purification et de
consécration qui faisait partie des ordonnances de la loi. Cette
ordonnance a été abolie par le sacrifice de la croix, maintenant
nous sommes consacrés par la foi de Christ et en Christ. Il n'y a
plus aucune obligation sous la grâce car nous avons été libérés du
joug et de la condamnation de la loi par le sang de Christ versé sur
la croix. Le sang versé correspond à l'Esprit qui est versé
sur nous comme un fleuve d'eaux vives qui remplissent nos coeurs de
la Sainte Présence de Christ. Cela est le seul vrai baptême.
Baptême
du Saint Esprit (Le)
> retour
à l'index <
"Nous avons tous été baptisés d’un seul Esprit pour être un
seul corps..."
"Et nous avons tous été abreuvés pour l’unité d’un seul
Esprit" (1 Cor. 12, 13), l'Esprit de la vérité et non de la
duplicitéd'un faux baptême par immersion pratiqué par les sectes
dites chrétiennes..
Le mot "baptiser" ne signifie pas immerger, plonger
quelque chose dans un élément qui n’est pas son milieu naturel.
Dans le Grec le mot immerger est kataduo et ce terme ne se
trouve pas dans la Bible, il faisait parti des anciennes religions à
mystères. Depuis la Pentecôte, lorsque l'Esprit a été versé sur les
disciples, ils furent remplis de la Sainte Présence de Christ. Il
s'agit d'une effusion ou versement et non d'une immersion qui plonge
les gens dans une fausse doctrine, Par le baptême du Saint Esprit, les
élus seuls
forment un corps spirituel, le corps de Christ. Depuis lors, chaque
croyant en fait partie, comme mort et ressuscité avec Christ. Par la
nouvelle naissance ou régénération d'en haut dès l'origine qui nous
transforme graduellement à l'image de Christ, toute personne sauvée par la foi
ou assurance de Christ est ainsi
ajoutée au Corps spirituel de Christ, un corps déjà baptisé au jour de la
Pentecôte par l'effusion de l'Esprit.
Sept passages du N.T. parlent avec précision du baptême du Saint
Esprit ou plus précisément de la consécration dans la Sainte Présence
de Christ :
- Cinq passages le présentent comme quelque chose de futur (Matt. 3,
11 ; Marc 1, 8 ; Luc 3, 16 ; Jean 1,
33 ; Act. 1, 5). Ce dernier passage est en relation
directe avec la Pentecôte qui aurait lieu dans peu de jour.
- Enfin, le dernier passage donne l’explication de ce baptême (1
Cor. 12, 13): son effet a été d’unir tous les éllus pour qu’ils constituent ensemble le corps de Christ.
Il importe de savoir que le
mot baptême provient du Grec Bapto, un terme composé de Ba-Apto
qui signifie ☺«être engagé d'en haut», ce qui nous indique que le
baptême est strictement l'engagement d'une bonne conscience engendré
par la puissance de Dieu qui nous introduit dans la mort et la
résurrection de Christ, et non d'un bain d'eau qui sert seulement à
laver le corps des souillures de la chair. L'engagement est
spirituel, il ne s'agit aucunement de la duplicité d'une ordonnance
ecclésiastique aves ses prétentions d'un baptême chrétien.
Bethléem
(la ville du pain)
> retour
à l'index <
Cette ville de Juda, à 8 km au sud de Jérusalem, était
désignée avec le nom de la tribu (Bethléem de Juda) pour la
distinguer de Bethléem de Zabulon (Jos. 19, 15 ; Jug. 12,
8-10). On disait aussi Bethléem Ephrata (Mich. 5, 2). D’après
les généalogies des Chroniques, Bethléem était un personnage qui
donna vraisemblablement son nom au lieu. Il était petit-fils d’un
nommé Ephrata (fécondité).
C’est près de Bethléem que Rachel fut enterrée (Gen. 35,
16,19 ; 48, 7), que Ruth a glané dans le champ de Boaz,
que David a été oint par le prophète Samuel comme futur roi à la
place de Saül (1 Sam. 16, 4-13).
Berceau de la famille de David, Bethléem sera aussi connue sous le
nom de cité de David (Luc 2, 11). Citée à maintes reprises
dans l’A.T., Bethléem (maison du pain) sera surtout célèbre parce
qu’elle est le lieu de naissance, annoncé par le prophète Michée
(Mich. 5, 2 ; Matt. 2, 5-6), de Jésus qui s’appellera
lui-même le Pain de Vie (Jean 6, 35).
Captivité
> retour
à l'index <
La captivité est le châtiment de Dieu envers son peuple
désobéissant. Ce dernier, parce qu’il n’accepte pas la
soumission à l’autorité divine, est contraint de subir une
autorité humaine beaucoup moins disposée à la grâce. C’est comme
à regret que Dieu fait subir la captivité à son peuple. La
dispersion, annoncée à l’avance comme conséquence de la
désobéissance (Lév. 26, 27-33 ; 1 Rois 14,
15 ; Es. 39, 6,7 ; Jér. 13, 19 ; 20,
4 ; 25, 11) se produit en plusieurs étapes.
Elle prendra fin, selon le plan divin, lorsque Dieu lui-même
rassemblera son peuple (Ezé. 36, 24-32 ; 37,
21-27). Le plan divin doit se réaliser et Dieu ranime la foi des
déportés. Son oreille reste ouverte au cri des siens. Il entre en
détresse avec eux (Es. 63, 9) mais donne les épreuves qui
leur permettront de comprendre que leur bonheur ne se trouve que sous
sa douce autorité.
Chantres et chant
> retour
à l'index <
David les établit dans la maison de l’Eternel pour la
direction du chant (1 Cor. 15, 16). Chacun est désigné:
Héman pour la famille des Kehathites, Asaph pour celle des
Guershonites, Ethan pour celle des Mérarites. Leur généalogie est
soigneusement établie. Ils sont lévites (Guershom, Kéhath et Merari
sont les fils de Lévi et par conséquent exercent leur service
conjointement à celui de la sacrificature (Nom. 3, 7).
Le désir de Dieu est que les saints "chantent de joie" (Ps.
132, ). A la création de la terre, "les étoiles du matin
chantaient ensemble et tous les fils de Dieu éclataient de joie"
(Job 38, 7). Après le passage de la mer Rouge, Moïse et les
fils d’Israël chantent : "Alors Moïse et les fils d’Israël
chantèrent ce cantique à l’Eternel..." (Ex. 15).
Après sa grande délivrance (Ex. 14) et dans la perspective d’être
introduit en Canaan, un peuple chante. Puis, avant d’entrer dans le
pays d’Israël, lorsque l’Eternel donne de l’eau, le peuple
chante à nouveau (Nom. 21, 16-18). Moïse écrit un cantique
destiné à servir de "témoignage contre les fils d’Israël"
(Deut. 31, 19). Le chant prend ensuite un caractère individuel
avec le cantique de Debora ( Jug. 5). C’est avec David que la
louange est exprimée dans la maison de l’Eternel. Les voix s’élèvent
avec joie et les chantres sont présents (1 Chr. 15, 16). David
remet entre les mains d’Asaph et de ses frères le premier psaume
pour célébrer l’Eternel (1 Chr. 16, 4-36, 41-43). 288
chantres partagent des responsabilités "dans le chant de la
maison de l’Eternel" (25, 6-7).
Héman, ses quatorze fils et ses trois filles descendent de Coré (1
Chr. 6, 37). Le chant exalte la grâce dont les fidèles sont
les objets. Aujourd’hui, les croyants chantent (1 Chr. 14,
15 ; Eph. 5, 19 ; Col. 3, 16 ; Jac. 5,
13). Tous sont au bénéfice de la grâce qui fait déborder leurs cœurs.
Dans le ciel, les saints glorifiés chantent le cantique nouveau (Apoc.
5, 9). Son objet est l’Agneau immolé. Il célèbre Christ
victorieux ayant acheté pour Dieu, par son sang, une multitude d’adorateurs.
Chronologie
de la Bible
> retour à l'index <
Le calendrier hébraïque
- 1. Les mois
Le peuple d’Israël utilisait un calendrier basé sur le
cycle lunaire. Le psalmiste dit que Dieu "a fait la lune pour les
saisons" (Ps. 104, 19).
Les mois étaient de 29 ou 30 jours, selon les cas. Ils étaient
désignés à la fois par des numéros et par des noms. Le début de l’année
religieuse se situait vers l’équinoxe de printemps, au mois d’Abib
(Ex. 13, 4).
Les Israélites utilisaient aussi un autre calendrier, civil, basé
sur les travaux des champs. Le premier mois se situait alors en
automne (comp. Ex. 23, 16 ; Lév. 25, 4, 9).
Après la captivité, les Juifs ont utilisé des noms de mois
babyloniens.
- 2. Les années
L’année hébraïque se composait de 12 mois lunaires de 29 ou 30
jours chacun (1 Rois 4, 7 ; 1 Chr. 27, 1-15). Comme
l’année lunaire ne comprend que 354 jours et qu’il n’était pas
possible de "perdre" plus de 11 jours par an sur le cycle
solaire (les fêtes n’auraient plus concordé avec les saisons
correspondantes), les Israélites rajoutaient un treizième mois de 29
jours tous les deux ou trois ans, appelé le mois de Veadar.
La détermination de la chronologie biblique
- 1. Les
sources
La Bible ne donne pas sa chronologie selon le calendrier que nous
utilisons aujourd’hui. Les écrivains de l’A.T. dataient souvent
leurs écrits, soit par référence à des événements importants de
leur propre histoire, soit par rapport à des souverains étrangers.
Ils indiquaient ainsi l’arrière-plan historique de leurs récits ou
de leurs prophéties.
Pour déterminer avec quelque précision la chronologie biblique, deux
sources peuvent être utilisées :
- La source interne : certains versets couvrent une vaste
période de temps (Jug. 11, 26 ; 1 Rois 6,
1) ; d’autres mentionnent les dates des règnes de souverains
en fonction de celles d’autres rois; d’autres encore donnent des
durées sans les relier à un quelconque événement (les périodes
des juges, par exemple).
- Les données extrabibliques : des découvertes archéologiques
faites aux 19e et 20e siècles mentionnent
explicitement des noms de souverains de Juda ou d’Israël et
permettent de les relier aux chronologies assyrienne ou
égyptienne ; or certaines dates de ces chronologies mentionnent
des données astronomiques vérifiables (des éclipses, par exemple),
ce qui rend aisé leur correspondance avec notre système actuel.
- 2. Les méthodes d’établissement des chronologies
Les indications chronologiques qui figurent en note de plusieurs
versions françaises de la Bible (dont la version J.N. Darby) étaient
basées essentiellement sur un ouvrage de Usher (archevêque écossais
du 17e siècle). Beaucoup de ces données sont aujourd’hui
périmées, car des découvertes archéologiques ultérieures ont
permis de préciser les méthodes de datation utilisées dans l’Antiquité,
qui diffèrent sensiblement de la conception actuelle.
La méthode la plus sûre consiste à compter à rebours, car les
dates les plus récentes nous sont généralement mieux connues.
Actuellement, les spécialistes s’accordent pour dire que les
incertitudes sur les dates sont inférieures à 5 ans pour toute l’époque
qui s’étend de David à la rédaction de l’Apocalypse.
- 3. Les difficultés spécifiques aux chronologies antiques
Les problèmes soulevés par l’établissement d’une chronologie
biblique diffèrent selon les périodes étudiées. D’une manière
générale, soulignons que les auteurs de l’Antiquité, bibliques ou
profanes, ne visaient pas la précision mathématique que nous
attendons des chronologies actuelles. Les longues périodes de temps
qu’ils mentionnent sont souvent soit approximatives, soit
littérales, mais alors avec un sens symbolique. Cependant les textes
bibliques se distinguent des autres textes antiques par la précision
et la cohérence de leurs indications chronologiques.
Pour la période des rois d’Israël et de Juda, il faut se souvenir
que :
- 1. Deux calendriers étaient en usage : le calendrier civil et
le calendrier religieux, décalés de 7 mois (voir ci-dessus). Suivant
que l’écrivain biblique utilisait l’un ou l’autre, un décalage
d’une année pouvait apparaître.
- 2. Deux systèmes de datation des règnes existaient : la
"première année" du règne d’un roi pouvait commencer
soit à sa date d’accession au trône, soit au nouvel an suivant.
- 3. Certains règnes se chevauchèrent : il n’était pas rare
qu’un fils régnât conjointement avec son père.
Pour la période des juges, il semble que certains jugeaient
simultanément Israël, mais dans des parties différentes du pays.
Pour les prophètes, certains donnent parfois des références
chronologiques basées sur les règnes de souverains d’Israël ou de
Juda; d’autres prophètes sont beaucoup plus difficiles à situer
avec précision (Joël, Abdias, Nahum...).
Les grandes dates de l’histoire biblique
Les précisions qui suivent n’ont
pour but que de fixer quelques repères, permettant d’établir une
chronologie acceptable. A partir de ces grandes dates, on peut en
général retrouver bon nombre de dates intercalaires. Le but n’est
pas d’entrer dans des discussions de spécialistes; il serait
souvent possible d’avancer avec des arguments valables d’autres
dates que celles qui sont présentées. Cependant, les incertitudes
sont relativement faibles, eu égard au temps qui nous sépare de ces
événements. Par ailleurs, la plupart des événements que relate la
Bible peuvent être datés, même approximativement. Nous pouvons donc
affirmer sans réserve que la Bible décrit des faits historiques et
non pas des mythes ou des légendes.
- 1. La naissance
de Jésus
Hérode le Grand régnait encore quand Jésus est né et, à la mort
de ce roi, le Sauveur avait moins de 2 ans (Matt. 2, 7-22). Or
selon l’historien juif Josèphe, une éclipse a eu lieu très peu de
temps avant la mort d’Hérode, que l’on peut donc situer en 4 av.
J.C. Ainsi, Jésus est donc né entre – 6 et – 4, et non pas en l’an
0.
- 2. Le début du ministère de Jésus
Jésus avait environ 30 ans quand il commença son service (Luc 3,
23). D’après les dates supposées pour sa naissance, son trentième
anniversaire eut donc lieu entre 25 et 27. Par ailleurs, la
prédication de Jean Baptiste commença la 15e année du
règne de Tibère (Luc 3, 1); selon les différentes méthodes
de datation des règnes, quatre années peuvent correspondre, de 26 à
29. Enfin, 46 ans s’étaient déjà écoulés depuis le début de la
construction du temple d’Hérode quand Jésus monte à Jérusalem au
début de son ministère (Jean 2, 20) ; si, comme le dit
Josèphe, le temple avait été commencé vers – 18, ce récit
aurait eu lieu vers 29. En résumé, le début du ministère de Jésus
peut être daté entre 26 et 29.
- 3. La mort et la résurrection de Jésus
Le ministère du Seigneur a duré trois ans et demi (comme le laissent
entendre les Evangiles, qui mentionnent trois et peut-être même
quatre pâques) ; sa mort a donc eu lieu au printemps de l’an
30, 31 ou 32.
- 4. Le début des 70 semaines de Daniel
Une période très importante pour établir une chronologie de la
prophétie est donnée en Dan. 9, 24-27 :
"Soixante-dix semaines ont été déterminées" sur le
peuple juif. Ces 70 semaines (de 7 années chacune) commencent à
"la sortie de la Parole pour rétablir et rebâtir
Jérusalem". Il ne s’agit pas du décret de Cyrus autorisant
les Juifs à remonter à Jérusalem; mais plutôt de la permission
reçue par Néhémie de rebâtir les murailles de Jérusalem, à la 20e
année du règne d’Artaxerxès 1er (Néh. 2,
1-18). Cette date nous est aujourd’hui mieux connue : il s’agit
du printemps 445 av. J.C. (et non pas de 455).
Des chercheurs ont calculé que les 69 semaines écoulées entre la
"sortie de la Parole" et le "Messie, le prince"
correspondent à 173'880 jours (69 x 7 x 360). Or il s’agit
précisément du nombre exact de jours qui séparent la 20e
année d’Artaxerxès du printemps de l’an 32 ap. J.C. Si ce calcul
est juste, il serait donc à la fois une confirmation de la durée des
70 semaines et de la date de la mort de Jésus.
- 5. La déportation de Juda
Les données astronomiques permettent de fixer avec précision le
début du règne de Nebucadnetsar (appelé aussi Nabuchodonosor), en
– 605. Cette même année, ce roi de Babylone battit le Pharaon Neco
(Néchao II) lors d’une bataille très importante, à Carkemish (Jér.
46, 2), la 4e année du règne de Jehoïakim. Sans
doute, à la suite immédiate de cette victoire, Nebucadnetsar
commença-t-il de déporter le peuple de Juda, en représailles contre
Jehoïakim qui s’était révolté contre lui (2 Rois 24,
1 ; Dan. 1, 1- 2).
On peut donc dater de – 605 le début de la déportation. Celle-ci
devait durer 70 ans (Jér. 25, 9-12 ; Dan. 9, 2).
Cyrus le Grand, roi de Perse, battit les Chaldéens en – 539. L’année
d’après, en – 538, il signa un édit permettant aux Juifs de
remonter à Jérusalem (Esd. 1, 1). Il fallut un peu plus d’un
an aux remontés de la déportation pour commencer à établir les
fondations du temple (Esd. 3, 8), soit vers – 536. Notons –
pour en admirer l’étendue – la grâce de Dieu, qui compte les 70
ans en partant de la toute première transportation jusqu’au moment
de la réédification de l’autel, comme s’il voulait minimiser le
temps de sa colère.
- 6. La chute de Samarie
Les chroniques assyriennes donnent la date précise de le conquête d’Israël
par Shalmanéser V, en – 722. A cette date, le peuple du royaume du
nord fut déporté en Assyrie (2 Rois 17, 5, 6).
- 7. L’avènement de Jéhu
Une inscription assyrienne déclare que Jéhu commença de payer un
tribut à Shalmanéser III en – 842 ou – 841. On peut donc dater
à partir de là le début de son règne (2 Rois 9, 10).
- 8. La division du royaume
Shishak, roi d’Egypte (appelé ailleurs Seshonq), battit Roboam la
cinquième année de son règne (1 Rois 14, 25-26). La
chronologie égyptienne permet de fixer la date de cette incursion en
– 925.
Selon la méthode employée pour la datation des règnes, on en
déduit donc que le royaume fut divisé après la mort de Salomon en
– 930 ou – 931. Cette date peut donc être retenue avec une très
faible incertitude (moins de 5 ans).
En revanche, pour les dates antérieures, les ponts de rencontre entre
la chronologie biblique et les chronologies des autres royaumes sont
beaucoup plus ténus. De ce fait, les dates que nous allons maintenant
examiner sont davantage critiquées et critiquables. Plusieurs options
vraisemblables sont parfois possibles.
- 9. La sortie d’Égypte
480 ans s’étaient écoulés entre l’exode et la construction du
temple de Salomon (1 Rois 6, 1). Selon certains, cette durée
serait arrondie pour des raisons symboliques (12 x 40 ans). Si on la
retient comme exacte, sachant que le temple fut construit vers – 966
(35 ans avant la mort de Salomon qui eut lieu en – 931), la sortie d’Egypte
eut donc lieu vers – 1445.
Cette date est en accord avec d’autres passages (Jug. 11,
26); en particulier, la Parole (1 Chr. 6, 33-37) énumère 16
générations entre Coré (contemporain de Moïse) et Héman
(contemporain de David), ce qui concorde avec la durée indiquée en 1
Rois 6, 1.
Une autre hypothèse se base sur le discours de Paul à Antioche de
Pisidie (Act. 13, 20). On déduit facilement que 590 ans se
seraient écoulés entre la sortie d’Egypte et la mort de David. L’exode
aurait donc eu lieu vers – 1560. Cette hypothèse concorde avec les
périodes d’occupation pendant le temps des juges : la durée
de 1 Rois 6 s’expliquerait alors en supposant que 114 ans de
domination étrangère n’auraient pas été pris en compte par Dieu
(590 + 4 – 114 = 480).
- 10. Les patriarches
"L’habitation des fils d’Israël en Egypte fut de 430
ans" (Ex. 12, 40). Or, Dieu avait averti Abram que sa
descendance serait opprimée dans un pays étranger pendant 400 ans (Gen.
15, 13 ; cité en Act. 7, 6). Le sens direct de ces
passages semble donc suggérer que Jacob et sa famille descendirent en
Egypte 430 ans avant l’exode, soit vers – 1875 (1445 + 430). La
naissance d’Isaac aurait eu lieu vers – 2065.
Par ailleurs, Gal. 3, 17 place le don de la loi 430 ans après Gen. 22,
et Gen. 15, 16 dit qu’à la 4e
génération, les descendants d’Abraham reviendront en Canaan. La
naissance d’Isaac devrait donc être avancée vers – 1875.
Ces incertitudes ne peuvent pas être levées ; mais elles n’altèrent
en rien la valeur du texte biblique tel qu’il nous est parvenu, ni
notre assurance dans l’historicité des récits qu’il nous
présente, si anciens soient-ils.
Chronologies des événements
historiques de la fin du règne de Sédécias cités dans le livre de
Jérémie
- 1. Le
siège de Jérusalem commence la 9e année
Commencement du siège : Jér. 39, 1
Affranchissement des esclaves : Jér. 39, 10
- 2. Le siège est levé temporairement la 9e
ou la 10e année
Jérémie est consulté par les envoyés du roi : Jér. 21,
1-7 ; 37, 3-10.
Les esclaves affranchis deviennent à nouveau captifs : Jér. 34,
8-22
Jérémie est arrêté et emprisonné dans la maison de
Jonathan : Jér. 37, 11-16.
- 3. Le siège recommence dans la 9e
ou la 10 e année
Jérémie est amené secrètement pour être consulté par le roi. Il
est ensuite placé dans la cour des gardes : Jér. 32,
1-5 ; 34, 1-7 ; 37, 17-21.
Le champ est acheté par Jérémie : Jér. 32, 6-44.
Une nouvelle prophétie est prononcée dans la tour des gardes :
Jér. 33, 1-26.
Jérémie donne au peuple le conseil de se rendre aux
Chaldéens : Jér. 21, 8-10 ; 38, 1-3.
Jérémie est descendu dans une citerne remplie de boue : Jér. 38,
4-6.
Jérémie est remonté de la citerne par Ebed-Mélec, et placé à
nouveau dans la cour des gardes : Jér. 38, 7-13.
Jérémie est consulté par le roi, à la troisième entrée du
temple; il reste dans la cour des gardes : Jér. 38,
14-28.
- 4. Le siège s’achève la 11e
année
La cité est prise et détruite : Jér. 39, 1-14.
Cœur (Le)
> retour à l'index <
Le coeur est la conscience ou perception charnelle de l'existence en
ce monde, ce que la Bible appelle aussi l'âme.
Le mot "cœur" qui signifie littéralement le centre,est employé très souvent dans l’Écriture
(plus de 800 fois dans l’A.T. et plus de 140 fois dans le N.T.),
pour l’homme le plus souvent, et pour Dieu quelquefois (Gen. 6,
6 ; 1 Sam. 13, 14 ; 2 Chr. 7, 16),
jamais pour les animaux. D’autres versets montrent que l’homme a
été créé par Dieu, corps, âme et esprit (Gen. 2, 7), ces
deux dernières parties immatérielles étant très liées quoique
distinctes (Héb. 4, 12); l’un ou l’autre de ces mots est
parfois employé pour distinguer leur ensemble, en contraste avec le
corps.
Dans la Bible, le cœur ne désigne que rarement l’organe moteur de
la circulation sanguine. En général, il n’a pas non plus le sens
moderne des "sentiments" ni même exclusivement des
affections. Le cœur est la partie centrale de la personne. Cela
ressort du sens physiologique ainsi que des autres emplois métaphoriques,
quand il est question du cœur de la mer, du ciel ou de la terre (Ex. 15,
8; Deut. 4, 11). Le cœur représente la partie morale et
cachée de notre être, en opposition avec son apparence extérieure
(1 Sam. 16, 7; 1 Pi. 3, 4; Marc 2, 6; 7,
6).
Le cœur, l’âme et l’esprit
Le cœur peut aussi désigner l’âme (Ps. 13, 2;
Prov. 2, 10) ou l’esprit (Ps. 34, 18; 51, 12; 143,
4) ou peut-être les deux. "Mon cœur" équivaut grosso modo
à "je" ou "moi" (Ps. 27, 3). Mais à la
différence de l’âme et de l’esprit qui, avec le corps, sont les
parties constituantes de l’être humain, le cœur désigne plutôt l’ensemble
des fonctions de la vie intérieure, de notre être immatériel, en
activité dans sa sphère de relations et de responsabilités. Il est
le lieu où se forment les pensées (Luc 3, 15), les sentiments (Jér.
15, 16; Nah. 2, 10), la foi (Rom. 10, 8),
la compréhension des pensées de Dieu (Eph. 1, 18), où se
prennent les décisions (Prov. 15, 28; Dan. 1, 8; 2 Cor. 9, 7), etc. Il peut s’endurcir et résister à Dieu (Ex.
9,
7; Marc 6, 52) ou se réchauffer à sa parole (Luc 24,
32), goûter son amour par l’Esprit Saint (Rom. 5, 5) et, par
le même Esprit, crier: "Abba, Père" (Gal. 4, 6). La
conscience psychologique et la conscience morale (indissociables) sont
parfois identifiées au cœur (Deut. 8, 5; Prov. 14, 10; Ecc. 7, 22; 1 Sam.
24, 6; 2 Sam. 24, 10; 1 Rois 2,
44; 1 Jean 3, 20).
Le mot "âme", qui signifie aussi "vie", peut
être employé pour désigner la personne (Gen. 46, 15; Act. 2,
41). L’âme et l’esprit sont parfois présentés en contraste avec
le corps dont ils sont séparés par la mort (Ps. 16, 10; Ecc. 12,
7). Le "cœur" est toujours lié à la vie en activité. Il
n’est jamais mis en contraste avec le corps ou séparé de lui. Les
deux sont associés dans l’expression "ma chair et mon cœur".
Un cœur nouveau
"Car du cœur viennent les mauvaises pensées, les
meurtres, les adultères..." (Matt. 15, 19). En
rapprochant ce verset du verset de Gal. 5, 19, dans lequel sont
énumérées les œuvres de la chair, nous comprenons que le cœur est
le lieu moral où se trouve la chair. Par la nouvelle naissance, Dieu
donne au croyant un cœur nouveau et met au-dedans de lui un esprit
nouveau (Ezé. 36, 26; 11, 19; Jér. 24, 7). Il
purifie son cœur et son âme par la foi (Act. 15, 9), par l’obéissance
à la vérité (1 Pi. 1, 22), par le sang de Christ (Héb. 10,
22). Il lui donne une nouvelle nature (2 Pi. 1, 4), une
nouvelle vie, la vie éternelle (Jean 10, 28). Bref, le coeur nouveau
est la Sainte Présence de Christ en nous qui devient le centre d'une
nouvelle vie.
Un cœur pur
Pour autant, ce serait une grave erreur de penser qu’il n’y
a plus de péché dans le croyant (1 Jean 1, 8) ou de
prétendre que nos motifs et nos pensées sont parfaitement purs, ou
même que nous connaissons parfaitement ces motifs (Jér. 17,
9). Seul Dieu sonde et connaît les reins et les cœurs (1 Rois 8,
39; Prov. 21, 2; Act. 2, 4) et nous fera prendre
conscience de ce qui doit lui être confessé, si nous le lui
demandons (Ps. 139, 23). "Invoquer le Seigneur d’un cœur
pur" (2 Tim. 2, 22) ne signifie pas avoir atteint un
certain degré de pureté pratique, mais être ouvert à la parole de
Dieu, et se soumettre à son enseignement et à ses implications pour
notre vie, chaque fois qu’elle nous est présentée.
Nous avons donc, en nous appuyant sur la grâce de Dieu, à garder
notre "cœur plus que tout ce que l’on garde, car de lui sont
les issues de la vie" (Prov. 4, 23). Il nous faut veiller
sur nos pensées, nos sentiments, nos choix, etc... Cette vigilance
sera efficace si nous nous appuyons sur la grâce de Dieu, à chaque
pas. Nous sommes aussi exhortés à mortifier nos membres moraux qui
sont sur la terre (Col. 3, 5), à marcher par l’Esprit; ceci
pour ne pas accomplir la convoitise de la chair (Gal. 5, 16),
mais au contraire, pour porter le fruit de l’Esprit: l’amour, la
joie, la paix (v. 22), précisément dans le cœur.
Conflit
symbolique (Le) Ismaël-Isaac
> retour à l'index <
L’épître aux Galates dévoile
le sens spirituel des scènes qui se passent dans la maison d’Abraham
par suite de la venue d’Isaac. Nous examinerons dans le premier
paragraphe le conflit intérieur du croyant. Dans le deuxième
paragraphe nous verrons l’opposition entre la religion de servitude
et les croyants affranchis, qui se perpétue depuis le temps des
apôtres jusqu’à nos jours. Enfin nous évoquerons la libération d’Israël
qui est resté spirituellement dans la servitude jusqu’à
maintenant.
- 1. La chair convoite contre l’Esprit
Un conflit permanent se déroule à l’intérieur du croyant, car
celui-ci possède deux natures :
- celle qui est née de la chair, le vieil homme, en figure
Ismaël ;
- celle qui est née de l’Esprit, le nouvel homme, en figure Isaac.
Le croyant n’est plus dans la chair, mais la chair est en lui. Elle
ne veut pas se soumettre à la parole de Dieu parce qu’elle en est
incapable. De plus, elle "convoite contre l’Esprit" qui
agit dans l’homme nouveau pour la soumission à cette Parole. La
victoire sur la chair ne peut être obtenue que dans une marche par l’Esprit
(Gal. 5, 16).
Ainsi en était-il dans la maison d’Abraham : Isaac était né,
mais Ismaël restait le même. Fils de la servante, il restait marqué
par l’incrédulité quant aux promesses divines. Cet esprit avait
été en sommeil jusqu’à ce qu’Isaac soit né. Dès lors l’entente
s’avérait impossible et la cohabitation intolérable. Retenir
Ismaël eût été donner un certain crédit aux revendications de la
chair; mais "la chair et le sang ne peuvent pas hériter du
royaume de Dieu" (1 Cor. 15, 50).
Lorsque par la nouvelle naissance, un croyant peut se réjouir
pleinement d’entrer dans une sphère bénie, il faut rapidement qu’il
comprenne par la foi que le nouvel homme seul peut se tenir devant
Dieu, parce qu’il est en Christ. Le vieil homme, l’homme moral de
la nature d’Adam, doit être mis de côté (à l’image d’Ismaël
chassé), et il peut l’être par la puissance de l’Esprit, parce
que, de fait, il a été crucifié avec Christ. Celui-ci doit remplir
le cœur du croyant.
- 2.. Le fils de la servante, et le fils de la
femme libre
L’apôtre Paul remet en mémoire devant les chrétiens de Galatie la
scène du festin. Ces croyants étaient en danger de tomber dans un
légalisme si naturel au cœur de l’homme, qui veut le mêler
insidieusement à la souveraine grâce de Dieu. De fait, il fallait
que Paul travaille à "former à nouveau Christ en eux", et
chasser l’esprit légal figuré par Ismaël.
Il leur montre le sens allégorique de ce passage : Israël sous
la loi avait montré son incapacité à obéir et à produire du fruit
pour Dieu. Ceux qui restaient sous cette alliance de servitude ne
pouvaient prétendre être des enfants d’Abraham, quoiqu’étant sa
descendance selon la chair (Rom. 9, 7,9). Les vrais enfants
sont ceux qui, étant délivrés de la servitude de la loi et de sa
condamnation par la mort de Christ, sont placés dans la liberté de
la grâce; ils deviennent tous enfants de la femme libre, comme nous
maintenant (v. 31). Ils sont enfantés pendant le temps du rejet d’Israël
stérile (v. 27). Ils sont en butte à l’hostilité plus ou moins
ouverte du monde religieux légal et formaliste dans la chrétienté,
comme l’étaient l’apôtre Paul et les chrétiens de son temps, de
la part des Juifs qui refusaient l’évangile de la grâce. C’est
le rire d’Ismaël dont l’écho se perpétue (v. 29).
Mais Dieu réserve aux Juifs, à "la Jérusalem de
maintenant", toujours sous la servitude parce qu’elle garde le
voile sur le cœur (2 Cor. 3, 15-16), une merveilleuse libération.
Les croyants juifs de la nation d’Israël revenue dans ses terres se
tourneront alors vers le Seigneur, leur Messie, et regarderont vers
celui qu’ils ont percé (Zach. 12, 10). Dans ce temps s’accomplira
pour eux ce qui a été prophétisé à leur égard pour un temps
encore futur (Gal. 4, 27). L’esprit légal et charnel
(Ismaël) aura été chassé de leur cœur, et ils seront la vraie
semence terrestre d’Abraham ; telle est la grâce de la
nouvelle alliance. Spécifions que la nation moderne d'Israël est un
faux Israel, il s'agit de la renaissance de l'ancien empire des
Khazars sous couverture du nom Israel, nous indiquant que le peuple
de l'Israël moderne est en réalité le peuple de Satan. L'étoile à
six pointes qui est le symbole de cette nation porte en fait le
chiffre 666 dans sa composition.
Consécration
(La)
> retour à
l'index <
Dans l’A.T., le terme "consécration" désigne l’acte
par lequel une personne (ou une chose) était vouée à Dieu, c’est-à-dire
mise à son service. Ce terme est le mot approprié pour traduire celui
de «baptême».
Le peuple d’Israël, dans son ensemble, était "mis à
part" pour le service de l’Éternel (Ex. 19, 5-6 ; Deut. 7, 6 ;
14, 2,21 ; 26, 19). Dieu
apprécie hautement l’attachement d’Israël au début de son
voyage dans le désert (Jér. 2, 2-3).
David, ainsi que beaucoup de chefs du peuple, voue à son Dieu de
grandes richesses (1 Chr. 29, 1-9).
Salomon déclare consacrer le temple qu’il construit pour le culte
rendu au Dieu d’Israël (2 Chr. 2, 4).
La tribu de Lévi était mise à part pour le service du sanctuaire
(Nom. 3, 5-13) ; et la famille d’Aaron était
"consacrée" à la sacrificature (Ex. 28, 41 ; 29,
9,35 ; 32, 29 ; Lév. 21, 7).
Tout Israélite pouvait se consacrer à l’Eternel volontairement et
la loi du nazaréat réglait les détails de ce dévouement (Nom. 6,
1-21).
Samson était consacré par Dieu avant sa naissance (Jug. 13,
5), mais il n’a pas gardé son cœur et a fini sa vie tristement.
Dans la période chrétienne, tout vrai croyant est appelé à
présenter son corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce
qui est son service intelligent (Rom. 12, 1). Il peut le faire,
non par une volonté charnelle, mais avec le secours et la puissance
du Saint Esprit.
Paul donne l’exemple frappant d’une réelle consécration pour
Dieu lorsqu’il dit : "Pour moi, vivre, c’est
Christ" (Phil. 2, 21) et il engage tout véritable
chrétien à ne plus vivre pour lui-même, mais pour Christ, celui qui
pour lui est mort et est ressuscité (2 Cor. 5, 15).
Crainte
> retour à
l'index <
La crainte de Dieu rend humble. Elle
est incompatible avec le mal (Prov. 8, 13), est liée à la
connaissance (Prov. 1, 7), à la sagesse (Prov. 9, 10),
à la sécurité de la force et à un refuge sûr (Prov. 14,
26). Elle est "une fontaine de vie pour faire éviter les pièges
de la mort" (Prov. 14, 27) et rien ne manque à ceux qui
craignent Dieu (Ps. 34, 9). Nous sommes exhortés à la crainte (Ecc. 12, 13 ; 1 Pi.
2, 17). La miséricorde de
Dieu "est de générations en générations sur ceux qui
craignent" (Luc 1, 50). Dieu donne au chrétien la vie et
la paix; en conséquence, la crainte de Dieu devrait donc nous
caractériser (comp. Mal. 2, 5). David disait: "Unis mon cœur
à la crainte de ton nom" (Ps. 86, 11).
En un temps futur, le résidu recevra un seul cœur et une seule voie
pour craindre l’Eternel tous les jours (Jér. 32, 39). Dieu
mettra sa crainte dans leur cœur pour qu’ils ne se retirent pas de
lui (v. 40).
La crainte doit être associée à la fidélité. Abdias
"craignait beaucoup l’Eternel... dès sa jeunesse" (1 Rois
18, 3,12), mais il était homme de compromis et manquait de
fidélité, mélangeant les intérêts et les désirs personnels aux
intérêts et aux ordres divins. Il craignait l’Eternel, mais aussi
l’homme et cela fut un piège pour lui (Prov. 29, 25). Il
écoutait l’homme plus que l’Eternel et cela lui enlevait le
discernement du chemin à choisir (Ps. 25, 12). Craindre Dieu
et garder ses commandements "c’est le tout de l’homme" (Ecc.
12, 13).
Cyrus
> retour
à l'index <
Son nom signifie : soleil, trône. Il fut fondateur de l’empire
des Perses. Dieu l’a choisi pour détruire les idoles et Babylone
qui en est l’origine. Il n’est jamais appelé serviteur, mais l’Eternel
l’appelle cependant "mon berger".
L’Eternel se présente à lui en Es. 45 comme le seul Dieu
créateur, vraisemblablement en opposition avec la religion perse qui
enseignait l’existence d’un dieu du bien et d’un dieu du mal.
Dieu veut que ce souverain le connaisse comme celui qui l’a
personnellement appelé. Instrument inconscient de l’accomplissement
des plans divins, Cyrus contribue à la libération des captifs de
Babylone et à la reconstruction de Jérusalem. Bien que souverain des
nations, il a l’idolâtrie en abomination.
|