Agneau (l’) de Dieu
> retour à l'index <
La Pâque préfigure Christ s’offrant pour être notre
rédempteur. Lors de l’institution de la Pâque (Ex. 12),
l’agneau devait être sacrifié et mangé par l’Israélite. Il
ne devait avoir aucun défaut. Son sang, mis sur l’encadrement
des portes des maisons, constituait l’unique protection contre l’ange
destructeur. De même, le croyant est sauvé par le sang de
Christ, l’Agneau sacrifié à la croix.
L’expression "Agneau" implique pour nous l’idée de
souffrance (Es. 53). C’est l’emblème de l’innocence
et sa vie comme son sacrifice évoque l’idée de souffrances
(Es. 53). La déclaration de Jean-Baptiste: "Voilà l’agneau
de Dieu qui ôte le péché du monde" (Jean 1, 29) est
la dernière des révélations progressives que Dieu a données à
ses prophètes. En s’exclamant ainsi, Jean-Baptiste se souvenait
des paroles du prophète Jérémie : "Et moi j’étais
comme un agneau familier qui est mené à la tuerie" (Jér. 11,
19) ; il les avait lui-même empruntées au prophète Esaïe:
"Il a été amené comme un agneau à la boucherie" (Es.
53, 7) qui, à son tour, regardait à l’agneau pascal
(Ex. 12). Cette chaîne de références ne commence pas
avec la question qu’Isaac posa à son père Abraham quand ils se
dirigeaient vers la montagne du sacrifice: "Où est l’agneau
pour l’holocauste ?" (Gen. 22, 7). Déjà à l’aube
de l’humanité, Abel, le fils d’Adam et d’Eve, avait
apporté des premiers-nés de son troupeau en offrande pour le
péché (Gen. 4, 3-7). Par ce sacrifice, Abel a parlé à
Abraham, à Isaac, aux prophètes. Il nous parle encore à
nous-mêmes (Héb. 11, 4).
Comment Abel savait-il qu’un sacrifice était indispensable pour
couvrir ses péchés ? Par la manière dont Dieu parle à
Caïn (Gen. 4, 5), on voit que ces choses étaient connues,
puisque Dieu lui-même avait fait des vêtements de peaux
(résultant du sacrifice d’animaux) pour couvrir la nudité d’Adam
et d’Eve (Gen. 3, 21). Avant même cela, nous
considérons ce que Dieu nous révèle: nous avons été rachetés
"par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans
défaut et sans tache, préconnu dès avant la fondation du monde,
mais manifesté à la fin des temps" (1 Pi. 1, 19,20).
Christ a été immolé une fois pour toutes. Mais il est
ressuscité et glorifié. Le livre de l’Apocalypse parle 29 fois
de l’Agneau. L’Agneau ne sera plus le symbole de la faiblesse:
"A celui qui est assis sur le trône et à l’Agneau, la
bénédiction, et l’honneur, et la gloire, et la force, aux
siècles des siècles" (Apoc. 5, 14). C’est un des
titres de gloire du Seigneur: "L’Agneau les vaincra, car il
est Seigneur des seigneurs et Roi des rois" (Apoc. 17,
14).
Au seuil de l’éternité future, nous voyons l’Agneau
éclairer les nations qui lui apportent leur gloire (Apoc. 21,
24). Quelle merveille de pouvoir considérer d’éternité en
éternité l’un des titres les plus glorieux du Fils de
Dieu !
Antichrist (L’)
> retour à l'index <
Le terme "Antichrist" signifie
soit "contre Christ", soit "à la place de
Christ", soit encore, en combinant les deux sens, celui qui,
prétendant être Christ, s’oppose à lui. Le terme "Antichrist"
utilisé dans la plupart des versions et consacré par l’usage
de la langue française présente l’inconvénient de suggérer
le faux sens: "Avant Christ".
L’Antichrist fait partie d’une trinité diabolique avec Satan
et le chef de l’empire romain (Apoc. 13). Le tableau
ci-dessous montre combien l’Antichrist cherchera à imiter
Christ tout en s’opposant à lui, aussi bien dans ses
caractères que dans son activité.
Jésus Christ |
L’Antichrist |
Origine
Un Juif, le fils de Marie, conçu du Saint-Esprit
Le Fils de Dieu (Jean 8, 42).
Jésus descendu du ciel, venant au nom de son Père (Jean 5,
43)
pour faire sa volonté (Jean 6, 38)
|
Supposément, selon certaines fausses doctrines
millénaristes, un Juif apostat (Dan. 11, 38).
L’homme de péché viendra selon l’opération de Satan
(2 Thes. 2, 9) st le faux peuple de Dieu, le mouvement
évangélique du christianisme contrefait moderne.
Il monte de la terre en son propre nom pour accomplir la
volonté de Satan
(Apoc. 13, 11 ; voir Jean 5, 43)
Le vrai Antichrist est une
doctrine et non un homme. Cette doctrine ce nomme
l'Arminianisme ou doctrine du libre-choix, enseignement qui
élève l'homme au même niveau que Dieu. Son caractéristique
principal est la Justification par le Choix, principe qui
renverse la Justification par la Foi.
|
Titre
Le roi des Juifs
(Matt. 27, 37)
|
Le roi des Juifs apostats
(Es. 30, 33 ; 57, 9 ; Dan. 11,
36).
|
Nature et
caractère
Emmanuel (Dieu avec nous),
l’homme Christ Jésus
Jésus est venu pour accomplir la loi
(Matt. 5, 17)
Jésus, saint serviteur de Dieu
(Act. 4, 27)
Jésus a révélé le Père (Jean
14, 9)
Jésus est le Christ, le Fils du Dieu vivant
(Matt. 16, 16)
Jésus est le bon Berger qui prend soin de son troupeau
et met sa vie pour les brebis
(Jean 10, 11).
L’agneau de Dieu
(Jean 1, 29 ; Apoc. 5, 6)
Jésus s’est abaissé (Phil.
3, 8)
Jésus prononçait les paroles du Père
(Jean 14, 24)
|
Une bête qui n’a aucune relation avec Dieu
(Apoc. 13, 11)
L’inique, c’est-à-dire l’homme sans loi
(2 Thes. 5, 2-8).
L’homme de péché (2
Thes. 2, 3)
Apostat du judaïsme et du christianisme.
L’Antichrist nie le Père et le Fils et nie que Jésus est
le Christ (1 Jean 2, 22 ; 4, 3 ; 2
Jean 7).
Pasteur de néant, il déchirera les brebis et les
dévorera et abandonnera son troupeau (Zach. 11,
16-17).
La bête porte deux cornes comme un agneau
(Apoc. 13, 11)
Un roi qui s’exalte (Dan.
11, 36)
La bête parle comme un dragon, c’est-à-dire comme
Satan ( Apoc. 12)
|
Autorité et pouvoir
Jésus a reçu de son Père toute autorité
(Matt. 11, 27 ; 28, 18)
|
Il tient sa puissance du diable (2 Thes. 2, 9), et
détient un pouvoir religieux, économique et politique,
mais limité comme chef de la Palestine
(Dan. 11, 36-39 ; Apoc. 13, 11-17)
|
Oeuvres
Jésus, approuvé de Dieu par les
miracles et les signes faits au milieu des Juifs (Act. 2,
22 ).
Jésus a ressuscité des morts
(Luc 5, 15 ; 8, 54 ; Jean 11,
44)
Le Seigneur s’est assis à la droite de Dieu
(Héb. 1, 3 ; 10, 12)
|
L’inique fait toutes sortes de miracles, de signes et de
prodiges (2 Thes. 2, 9 ; Apoc. 13, 13)
Il donne la respiration (pas la vie) à l’image de la
première bête (Apoc. 13, 15).
L’homme de péché s’assiéra dans le temple de Dieu
(2 Thes. 2, 4).
|
Destinée
Le Seigneur Jésus... béni
éternellement
(2 Cor. 11, 31).
|
Le fils de perdition (c’est-à-dire destiné à la
perdition) (2 Thes. 2, 3)
|
Apostasie
> retour à
l'index <
Ce mot ne figure
qu’une seule fois dans la Bible en 2 Thes. 2, 3. L’apostasie
est un reniement complet de la foi et de la vérité. L'apostat
rejette délibérément ce à quoi il avait adhéré.
Cette forme de mal existait déjà du temps des apôtres. Jean
avertit les croyants de l’activité de ces opposants à la
vérité (1 Jean 2, 18-27 ; 4, 1-6).
Paul annonce, de son côté, "qu’aux derniers temps,
quelques-uns apostasieront de la foi" (1 Tim. 4, 1).
C’est ce que nous constatons de nos jours. L’apostasie
générale, elle, n’aura lieu qu’après l’enlèvement de
tous les vrais croyants par le Seigneur Jésus, vivants lors de
son retour, ou morts, "endormis par Jésus" (1 Thes. 4,
14).
- Les barrières maintenues par Dieu sont ôtées : le Saint
Esprit quitte cette terre avec l’Eglise (2 Thes. 2, 6-7).
- Le mystère d’iniquité opère pleinement : aucun frein,
aucune loi ne vient retenir le débordement du mal.
- L’homme s’élève au-dessus de tout, se déifie et, dans la
personne de l’Antichrist, s’assied "au temple de
Dieu" (2 Thes. 2, 4). C’est la révélation de l’inique.
Il nie le Père et le Fils: c’est la forme de l’apostasie
chrétienne; il nie que Jésus soit le Christ: c’est l’aspect
juif de l’apostasie.
Apparitions
(Les) du Seigneur après sa résurrection
> retour à
l'index <
Aucun fait n’est
établi par autant d’auteurs inspirés et de témoins que la
résurrection du Seigneur. Après les trois jours passés dans le
tombeau, preuve de la réalité de sa mort, le Seigneur est resté
quarante jours avec ses disciples pour leur apporter les
"preuves assurées" de sa résurrection (Act. 1,
3).
Les disciples n’ont pas été victimes d’illusions ou de leur
imagination. En effet, aucun d’eux n’a cherché le
ressuscité, bien que Jésus leur eût annoncé qu’il
ressusciterait le troisième jour (Matt. 16, 21; 17,
23; 20, 19; Marc 10, 34; Luc 9, 22; 18,
33; 24, 7). Il semble bien que les ennemis de Jésus
avaient retenu cette parole mieux que les disciples (Matt. 27,
64). Les disciples n’ont été que progressivement convaincus de
la réalité de la résurrection de Jésus. Il fallait un travail
en profondeur dans leurs cœurs pour que s’impose à eux une
conviction inébranlable en la résurrection de Jésus. Durant les
quarante jours séparant la résurrection de l’ascension, Jésus
ne s’est jamais montré au monde, mais il s’est présenté à
plusieurs reprises et de différentes manières aux siens. Il
était seul avec Marie dans le jardin du sépulcre et avec les
deux disciples sur le chemin d’Emmaüs. Le Seigneur s’est
présenté à ses disciples dans une chambre dont les portes
étaient fermées. On ne voit personne d’autre que les disciples
et Jésus au bord du lac de Tibériade. La parole de Dieu
mentionne plusieurs apparitions du Seigneur:
- 1. à Marie de Magdala (Marc
16, 9-11 ; Jean 20,
11-18) ;
- 2. aux femmes revenant du sépulcre (Matt. 28,
8-10) ;
- 3. à Pierre (Luc 24, 34 ; 1 Cor. 15,
5) ;
- 4. aux deux disciples sur le chemin d’Emmaüs (Marc 16, 12 ;
Luc 24, 13-32) ;
- 5. aux dix apôtres, en l’absence de Thomas (Judas s’était
suicidé) (Luc 24, 36-43 ; Jean 20, 19-23).
- 6. aux onze apôtres (Thomas compris), le dimanche suivant
(Jean 20, 26 ; 1 Cor. 15, 5) ;
- 7. à sept disciples au bord du lac de Tibériade (Jean 21) ;
- 8. aux onze disciples sur une montagne en Galilée (Matt. 28,
16-20) ;
- 9. à plus de cinq cents frères à la fois (1 Cor. 15,
6) ;
- 10. à Jacques, le frère du Seigneur (1 Cor. 15,
7) ;
- 11. aux apôtres et aux disciples sur le mont des Oliviers avant
son ascension (Marc 16, 19-20 ; Luc 24,
44-53 ; Act. 1, 3-12).
- 12. à Etienne, avant qu’il soit lapidé
(Act. 7,
55-60) ;
- 13. à Saul de Tarse sur le chemin de Damas (Act. 9,
3-8 ; 1 Cor. 9, 1 ; 15, 8) ;
- 14. à Jean sur l’île de Patmos (Apoc. 1,
10-18) .
La prochaine apparition du Seigneur aura lieu lors de son
retour pour venir chercher les siens (1 Thes. 4, 16,17).
Arbres
> retour à l'index <
Lors de la fête des tabernacles, des branches de
différents arbres devaient être utilisées.
L’olivier franc et l’olivier sauvage sont présentés en Rom. 11,
16-32; ils représentent Israël et les nations. Le myrte, cité
en Es. 41, 19 (avec l’olivier) et en Es. 55, 13,
apparaît comme symbole de paix et de bénédiction; il reste vert
au milieu de l’aridité. Le palmier évoque le repos auprès des
eaux dont l’amertume est ôtée, grâce aux soins de l’Eternel
(Ex. 15, 27). Il est cité avec les chérubins en 1 Rois 6,
29,32,35 et Ezé. 41, 18,20,25 où il évoque un repos
maintenu par la justice de Dieu (comp. Gen. 3, 24). Les
arbres touffus parlent d’une ombre bienfaisante.
L’ensemble de ces différents arbres symbolise donc la joie
universelle fondée sur la grâce, la paix, le repos et la
bénédiction.
Assyrien (L’)
> retour à l'index <
Dès les temps anciens, l’esprit de mal est
personnifié par Nimrod (litt.: le rebelle), le chasseur (d’âmes),
le fondateur d’un royaume englobant un territoire immense. Il
bâtit Ninive et d’autres villes en Assyrie (Gen. 10,
8-13), appelée aussi le pays de Nimrod (Mich. 5, 6).
Ninive mérite bien son titre de ville de sang (Nah. 3, 1).
Les Assyriens guerroyèrent pendant des siècles contre les
peuples voisins et usèrent de la cruauté la plus féroce envers
les vaincus. Assourbanipal qui pilla Thèbes en 663 av. J.C. se
plaisait, après ses victoires, à trancher les mains, les pieds,
le nez et les oreilles de ses prisonniers. Il leur crevait les
yeux et élevait des tertres de têtes humaines. L’Assyrien
historique est un type d’une puissance ou plutôt d’une
confédération d’états situés au nord de la Palestine qui
surgira à la fin des temps pour tenter d’anéantir le peuple de
Dieu. Daniel donne à cette puissance effrayante le nom de roi du
Nord (Dan. 11, 40-45). Gog (Ezé. 38 et 39)
en fait partie. Le prophète Zacharie annonce aussi des
événements relatifs à l’invasion de la Palestine par cette
même puissance (Zach. 12 et 14) ainsi que le
prophète Esaïe (Es. 28 et 29). L’Assyrien
dévastera le pays et saccagera Jérusalem. Il se dirigera ensuite
vers l’Égypte mais devra revenir précipitamment en Palestine.
Il s’apprêtera à mettre la ville à sac une seconde fois mais
ne pourra mettre son plan à exécution, car il sera anéanti par
le Seigneur qui viendra instaurer son règne de paix. Le peuple de
Dieu sera définitivement délivré et se convertira.
|