Acception
de personnes
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Faire acception (ou considération) de
personne, c’est agir envers quelqu’un en tenant compte de
critères personnels, race, culture, niveau social ou
intellectuel. L’apôtre Pierre avait compris, dans la maison de
Corneille, "que Dieu ne fait pas acception de personnes, mais
qu’en toute nation celui qui le craint et qui pratique la
justice, lui est agréable" (Act. 10, 34-35). Ce que
Pierre avait eu de la peine à comprendre était pourtant contenu
de manière explicite dans la loi, et faire acception de
personnes, c’était une désobéissance (Jac. 2, 9 ; Lév. 19, 15).
Adoption (L’)
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La relation filiale peut être acquise, soit par naissance, soit
par adoption. Le croyant entre des deux manières dans cette
relation avec Dieu :
- par la nouvelle naissance. "A tous ceux qui l’ont reçu,
il leur a donné le droit d’être enfants de Dieu, savoir à
ceux qui croient en son nom, lesquels sont nés, non de la
volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de
Dieu" (Jean 1, 12, 13).
- Par adoption. "le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus
Christ... nous a élus en lui... nous ayant prédestinés pour
nous adopter pour lui, par Jésus Christ " (Eph. 1,
3-5). "Dieu a envoyé son Fils... afin qu’il rachetât ceux
qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l’adoption.
Et parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé l’Esprit de son
Fils dans nos cœurs, disant "Abba, Père" ; de
sorte que vous n’êtes plus esclaves, mais fils, et si fils,
héritiers aussi par Dieu " (Gal. 3, 4-7).
Le terme d’enfant est employé plus particulièrement pour la
relation acquise par naissance et celui de fils pour la relation
acquise par adoption. A la naissance s’attache la communication
de la nature même du père, à la nouvelle naissance, la
communication de la nature divine (2 Pi. 1, 4). Dans l’adoption
nous recevons la position de fils comme un don gratuit, car nous n’y
avions aucun droit par nature ; elle entraîne un changement
complet de condition, de relation pour celui qui la reçoit.
En Rom. 8, 23, nous attendons "l’adoption, la
délivrance (ou rédemption) de notre corps". Pour jouir de
toutes les bénédictions que comporte notre adoption, il faut
encore que nos corps soient changés. "Nous attendons le
Seigneur Jésus Christ comme Sauveur, qui transformera le corps de
notre abaissement en la conformité du corps de sa gloire"
(Phil. 3, 21).
Alliance
(L’) dans le livre de l’Exode
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L’Eternel avait donné son alliance à Abraham, au moment où il
lui renouvelait sa promesse de lui donner un fils (Gen. 17,
2). Aux termes de cette alliance, Dieu assurait à Abraham et à
sa descendance, la possession du pays de Canaan (Ex. 17,
8) ; en même temps. il lui donnait la circoncision, comme
signe d’alliance "entre moi et vous".
Ce signe représente la mort de l’homme selon la nature ;
il est l’anticipation de ce que le chrétien réalise par la
foi, c’est-à-dire sa mort avec Christ (Rom. 6, 5-11).
Fidèle à cette alliance, Dieu annonce à Moïse la délivrance d’Israël
(Ex. 6, 4-8). Celle qui est appelée "la première
alliance" (Héb. 8, 7 ; 9, 15-18), a été
conclue à Sinaï. En fait, lorsqu’il est question de l’alliance
de Sinaï ou d’Horeb dans l’A.T. ou dans l’épître aux
Hébreux, il s’agit de celle qui fut donnée à Moïse lorsqu’il
monta sur la montagne de Sinaï pour la seconde fois (Ex. 34,
4,2,28).
Cette alliance comportait des obligations de la part du
peuple ; leur histoire montre qu’ils n’ont jamais pu y
faire face.
Dieu l’a donc mise de côté par la venue de Christ, et par son
œuvre à la croix, et l’a remplacée par une "nouvelle
alliance" (Jér. 31, 31-34), dont Christ est le
médiateur (Héb. 8, 6-13), et qui est fondée sur l’effusion
de son sang (Héb. 9, 13-15). Etablie pour la maison d’Israël
et de Juda, elle n’aura qu’un seul contractant, Dieu, qui
pourra alors bénir librement son peuple, sur le fondement de la
rédemption obtenue par Christ.
Rappelons enfin que les relations du Seigneur Jésus avec l’Eglise
ne sont pas fondées sur le principe d’une alliance, bien que
les croyants soient sauvés par le sang de l’alliance (Luc 22,
20). L’Eglise, ou Assemblée, est l’épouse de Christ :
il l’a aimée et s’est livré lui-même pour elle (Eph. 5,
25-27).
Alliance
(L’) avec Israël
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Dieu vient d’établir son alliance avec
Noé et sa descendance pour la bénédiction de la terre et de l’homme
dans un temps à venir. Il veut aussi établir une alliance avec
son peuple Israël, en vue de bénédictions futures, mais Israël
s’engage imprudemment dans l’alliance de la Loi (Ex. 19,
5, 8). Elle est ratifiée par le sang d’un sacrifice, sous
condition de mort pour le contrevenant (Ex. 24, 7, 8 ;
2 Cor. 3, 6, 7) ; Israël ne peut s’y soumettre et
en subit les conséquences. Plus tard, Dieu seul s’engagera dans
une nouvelle alliance qu’il établira pour Israël. Elle sera
basée sur le sacrifice de Christ et son sang versé (Matt. 26,
28), et Dieu préparera le cœur de son peuple pour y inscrire ses
lois, selon les conditions de cette nouvelle alliance (Héb. 8,
10 ; 10, 16). Nous sommes actuellement au bénéfice
du sang de cette nouvelle alliance, versé pour plusieurs en
rémission de péchés. Ce "sang d’aspersion" parle de
pardon, de vie, de bénédiction ; c’est le sang de l’alliance
éternelle (Héb. 13, 20).
Analogie
entre le Pentateuque et les écrits du N.T.
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Ordre |
Pentateuque |
Nouveau
Testament
|
1. |
Genèse |
Evangiles |
|
Le commencement du monde
Gen. 1, 1 |
Le commencement de l’évangile
Marc 1, 1 |
2. |
Exode
La rédemption d’Israël hors d’Egypte |
Actes des Apôtres
L’église appelée hors du monde (ecclèsia) |
3. |
Lévitique
Les moyens d’accès à Dieu |
Epîtres de Jean et de Paul
La position chrétienne en Christ devant Dieu |
4. |
Nombres
La traversée du désert |
Epîtres de Pierre, Jacques
et Jude, Epître aux Hébreux
La traversée du monde |
5. |
Deutéronome
Résultats finaux de l’histoire d’Israël
dans le désert |
Apocalypse
La scène finale de l’histoire du monde
et de l’humanité |
Ananias,
souverain sacrificateur
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L’histoire nous apprend qu’Ananias
exerça la sacrificature de 47 à 58 ap. J.C. C’était un
souverain sacrificateur cruel et corrompu qui réduisait les
sacrificateurs à la misère en les privant des dîmes. Il les
faisait prélever par force dans la population pour mieux s’enrichir.
Le respect que Paul témoigne envers la fonction du souverain
sacrificateur devant le sanhédrin après qu’il se soit
rétracté, est digne d’être souligné. Les paroles de Paul
trouvèrent leur réalisation quelques années plus tard (Prov. 16,
18). En effet, comme partisan des Romains mais détesté des
partisans juifs, Ananias fut assassiné par les zélotes en 66 ap.
J.C.
Anciens
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Le N.T. parle de frères appelés à s’occuper
de l’assemblée locale comme "anciens" ou
"surveillants". Le nom d’ancien est plutôt en rapport
avec la position, celui de surveillant est davantage lié à la
fonction. Ils étaient nommés par les apôtres ou leurs
délégués (Act. 1423 ; Tite 1, 5). Les
critères de choix des anciens sont donnés à deux reprises dans
le N.T. d’une manière très précise (1 Tim. 3,
1-7 ; Tite 1, 5-9). Pour les évangélistes, pasteurs
et docteurs, le N.T. ne donne aucun critère car c’est Dieu qui
accorde ces dons sans intervention humaine. Par contre, puisqu’il
s’agit de ce qu’on appelle communément une
"charge", les anciens doivent aspirer à la surveillance
(1 Tim. 3, 1).
Bien que les apôtres ne soient plus présents pour nommer des
anciens, la fonction n’a pas disparu pour autant. Il appartient
à l’assemblée locale de reconnaître les frères qui portent
le caractère d’anciens d’après la liste des qualités
requises donnée à Timothée et à Tite.
Antichrist
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Signifie "contre Christ" ; plusieurs
traductions écrivent "Antéchrist" plus généralement
usité. Les deux mots figurent au dictionnaire, mais Antéchrist
suggère le sens de: "avant Christ", ce qui est un
contresens. Personnage dont la venue est annoncée dans les
écrits prophétiques (1 Jean 2, 18-22 ; 4,
3 ; 2 Jean 7). Il s'agit d'un faux peuple de Dieu désigné
pour apparaçitre vers la fin des temps et dse rapporte
précisément à la mouvance évangélique moderne avec touts ses
branches ou sectes dites chrétiennes du christianisme contrefait
qui séduit de grandes multituds.
Antioche
de Syrie
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Antioche (qui signifie : appartenant à
Antiochus) fut fondée vers 300 av. J.C. par Séleucus Nicator qui
lui donna le nom de son père. Quand la Syrie devint province
romaine, vers 64 av. J.C., Antioche garda son rang de capitale.
Dans l’Antiquité, on l’appelait "Antioche l’admirable",
"Couronne de l’Orient", ou "la Troisième
capitale de l’Empire romain", à cause de la beauté de ses
environs, de l’importance de son commerce et de sa position
stratégique à l’intersection des routes venant des quatre
points cardinaux. Au temps des apôtres, Antioche aurait atteint
500.000 habitants.
Arche
(L’) de l’Eternel
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L’arche symbolisait la présence de Dieu et le siège de sa
puissance au milieu du peuple d’Israël. Elle était seule dans
le lieu très saint du tabernacle.
Faite de bois de sittim, recouverte d’or dedans et dehors, l’arche
parle de l’union inscrutable entre l’humanité et la divinité
de Christ, Fils de Dieu, en qui sont manifestées toutes les
gloires de la plénitude de la déité.
Le propitiatoire qui couvrait l’arche était d’or battu et
ombragé de deux chérubins de gloire. Il est l’image de l’œuvre
de Christ : "Le christ Jésus, lequel Dieu a présenté
pour propitiatoire" (Rom. 3, 24- 25).
La nuée (figure de la présence de Dieu au milieu de son peuple)
reposait sur l’arche, dans l’obscurité du lieu très saint
où personne ne pénétrait jamais, sauf le souverain
sacrificateur. Avec d’infinies précautions, à l’abri d’un
nuage d’encens, il plaçait le sang d’expiation sur le
propitiatoire, pour répondre aux exigences de la loi écrite sur
les deux tables placées dans l'arche (Deut. 10, 2).
Lorsque "Moïse entrait dans la tente d’assignation pour
parler avec Lui", Dieu lui communiquait sa pensée dans la
présence de l’arche (Nom. 7, 89).
Transportée à travers le désert, à chaque étape du voyage du
peuple, par la famille de Kéhath (de la tribu de Lévi), à l’abri
d’un drap de bleu (Nom. 4, 6), l’arche allait devant le
peuple, avec la nuée, pour tracer le chemin du peuple et lui
trouver un lieu de repos, "le chemin de trois jours"
(Nom. 10, 33).
Au terme du long voyage du désert, l’arche (Christ) ouvre au
peuple de Dieu un chemin à travers le Jourdain (figure des eaux
profondes du jugement et de la mort).
La Parole donne à l’arche (type de Christ et de son œuvre)
sept titres différents. Les
quatre premiers, cités par Josué, correspondent aux quatre
caractères de Christ particuliers à chacun des quatre
évangiles :
-1. Arche de l’alliance du Seigneur de toute la terre et arche
de l’Eternel, le Seigneur de toute la terre (Jos. 3,
11,13). Dans l’évangile selon Matthieu, Christ est le Messie,
le Roi dont l’autorité universelle sera reconnue par toutes les
nations de la terre : "Toute autorité m’a été
donnée dans le ciel et sur la terre" (Matt. 28, 18).
-2. Arche du témoignage (Jos. 4, 16). En Marc, Dieu
présente au monde son témoignage dans la personne de Christ, le
Serviteur Prophète.
-3. Arche de l’alliance (Jos. 3, 6, 8,14 ; 4,
9) et arche de l’alliance de l’Eternel (Jos. 3,
3,17 ; 4, 7,18). Luc présente le témoignage de la
grâce rendu par celui qui prononçait les paroles de grâce (Ps. 45,
2 ; Luc 4, 22 ) ; le sûr garant de l’alliance
n’est-il pas maintenant Christ dans sa gloire (Luc 24,
51 ; Héb. 7, 22) ?
-4. Arche de l’Eternel (Jos. 4, 11 ; 1 Sam. 6,
2). En Jean, la gloire divine de Dieu, le Fils, l’Eternel, le
Jéhovah de l’Ancien Testament. Jean seul présente le
témoignage qui identifie Christ à Jéhovah ( Jean 12,
41). Trois autres titres de l’arche apparaissent au cours de l’histoire
du peuple d’Israël.
- 5. Arche de Dieu (1 Sam. 3, 3 ; 1 Chr. 16,
1). Dieu lui-même était au milieu de son peuple, et l’arche en
était le témoignage.
- 6. Arche sainte (2 Chr. 35, 3). Au moment du réveil
moral du peuple sous le règne de Josias, dernier roi fidèle en
Juda, le titre de l’arche rappelle que le premier caractère de
la maison de Dieu demeure la sainteté (Ps. 93, 5).
- 7. Arche de ta force (2 Chr. 6, 41 ; Ps. 132,
8). L’arche entre dans son repos sur la montagne de Sion (la
montagne de la grâce royale), selon le dessein de Dieu. La force,
la beauté, la joie et le repos caractérisent cette scène
glorieuse.
L’arche demeure au milieu du
peuple terrestre tant qu’il est reconnu par Dieu. Au moment de
la transportation à Babylone, la gloire de l’Eternel a quitté
le temple de Jérusalem (Ezé. 9, 3 ; 11, 23).
Alors le prophète Jérémie épanche la douleur de son cœur :
"L’arche de l’alliance de l’Eternel ! Et elle ne
montera plus au cœur, et on ne s’en souviendra pas..." (Jér.
3, 16).
Pendant la période millénaire, la gloire de l’Eternel
reviendra au milieu du peuple (Ezé. 43, 2, 4). Cette
gloire, c’est l’Eternel lui-même (Ezé. 44, 2). Mais l’arche
n’est pas mentionnée. Si l’on considère le règne de Salomon
comme la préfiguration du règne millénaire de Christ, on notera
que la dédicace du temple est marquée par la présence de l’arche
dans le lieu très saint (2 Chr. 5, 7-10), et par celle de
la nuée, la gloire de l’Eternel, qui remplissait la maison de
Dieu (v. 13-14). La bénédiction millénaire du peuple de Dieu
repose sur Christ et son œuvre.
Aréopage
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Il ne s’agit pas
seulement d’un lieu mais d’une véritable assemblée, le
tribunal de l’Aréopage, du nom de la Colline d’Arès où la
cour tenait ses assises à l’origine. A l’époque de Paul,
elle jouissait d’une grande autorité, siégeait dans l’Agora
et exerçait une fonction juridique en matière de religion et de
morale. Toutefois il ne semble pas que Paul plaida pour le
christianisme devant un tribunal. Il s’adressa plus
probablement, sur l’Aréopage, à une assemblée de philosophes.
Aristarque
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Macédonien de Thessalonique, Aristarque ("bon
conducteur", "celui qui gouverne") est connu comme
un fidèle compagnon de Paul dans ses voyages (Act. 19,
29 ; 20, 4 ; 27, 2), son œuvre et sa
capacité (Col. 4, 10-11 ; Phm. 24). Avec Luc,
Aristarque connaît les angoisses et les épreuves de Paul sur le
bateau qui les emmène à Rome. Dans la capitale, Aristarque
partage, volontairement semble-t-il, la captivité de l’apôtre
pendant un certain temps Col. 4, 10). Il est véritablement
cet ami qui aime en tout temps, ce frère né pour les moments de
détresse (Prov. 17, 17).
Assemblée de Dieu (L’)
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- 1. Les diverses significations de "l’assemblée"
dans le N.T.
La notion que le mot grec "écclésia" d’où dérive le mot
"église" signifie "assemblée" aussi bien au
sens ordinaire (Act. 19, 41) que religieux, est cpmplètement
fausse, elle est une interprétation focée du terme. Le mot Grc
écclésia signifie littéralement «appelé hors-de» et nous indique
que la vraie Église est un Appel ou Convocation à renaître en
Christ, elle n'est donc pas une institution ou organisation mais
un état d'être. L'église au niveau charnel est une fausse
église, une secte conçue par les réprouvés dont le but est
d'obtenir le monopole de la foi et des consciences afin de
s'enrichir et de se glorifier sur le dos des crédules et des
ignorants.La vraie Église est spirituelle et composée de tous
les élus seuls qui forment le Corps de Christ. L'Église ou
Convocation à renaitre a été fondée avant la fondation du monde
dans le décrète d'élection elle est l'appel irrésistible ou
message de la grâce du salut envers les élus seul.
Athènes
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Bien que la ville ait déjà perdu sa
prééminence politique des siècles précédents, elle continuait
de représenter le plus haut niveau de culture atteint dans l’Antiquité
classique dans les arts, la littérature, la philosophie.
On disait qu’il était plus facile de trouver des dieux que des
hommes à Athènes. Sans compter les idoles dans les demeures
privées, on évaluait sous Néron à plus de trois mille les
statues exposées publiquement dans la ville, la plupart vouées
au culte des démons.
"Aujourd’hui"
(Les) dans l’évangile de Luc
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-
Aujourd’hui, dans la
cité de David, vous est né un sauveur, qui est le Christ, le
Seigneur. (Luc 2, 11)
La venue de Christ sur la terre est annoncée par l’ange
aux bergers comme un grand sujet de joie : c’est l’évangile
(la bonne nouvelle) d’une grande joie. La multitude de l’armée
céleste se joint aux anges pour rendre gloire à Dieu, et
souhaiter la paix à la terre.
-
Aujourd’hui cette
écriture est accomplie, vous l’entendant (Luc 4, 21)
Jésus, âgé d’environ trente ans, après avoir été
baptisé au Jourdain, oint de l’Esprit, puis avoir
victorieusement surmonté les tentations de Satan au désert,
commence son ministère public dans la puissance de l’Esprit.
A Nazareth, il entre dans la synagogue et lit le prophète
Esaïe qui annonçait la venue de celui qui apportait de
bonnes nouvelles aux débonnaires. Jésus était ce messager
de grâce envoyé par Dieu, de sorte que l’annonce du
jugement contenu dans la prophétie (Es. 61, 1,2) n’avait
pas sa place à ce moment-là. Les paroles qui sortaient de sa
bouche n’étaient que des " paroles de
grâce " (Luc 4, 22). " La grâce
est répandue sur tes lèvres " (Ps. 45, 2).
-
Nous avons vu aujourd’hui des choses
étranges. (Luc 5, 26)
Le Seigneur accomplit son
service parmi les hommes, en guérissant les malades, lépreux
ou paralytiques. Mais ici, à l’occasion de ce miracle, il
ajoute le pardon des péchés (Luc 5, 20). Cette chose
étrange pour le monde est infiniment précieuse pour nous,
croyants : c’est l’activité en grâce du Seigneur,
une chose merveilleuse (Jug. 13, 19).
-
Il faut que je marche aujourd’hui et
demain et le jour suivant, car il ne se peut qu’un
prophète périsse hors de Jérusalem. (Luc 13, 33)
Ce jour était celui du
service de l’homme parfait au milieu de la nation rebelle,
quelles que soient les intentions meurtrières d’Hérode. Ce
service s’achèverait le troisième jour, figure de sa mort
et de sa résurrection, pour la réalisation complète des
pensées de Dieu à l’égard de ceux qu’il voulait amener
dans la gloire.
-
Zachée, descends vite ; car il
faut que je demeure aujourd’hui dans ta maison. et,
Aujourd’hui le salut est venu à cette maison, vu que lui
aussi est fils d’Abraham. (Luc 19, 5,9)
A la fin de son ministère,
Jésus publiait encore l’an agréable du Seigneur, le jour
où la grâce du Dieu Sauveur apporte le salut à quiconque
croit.
-
Jésus lui dit : En vérité, je
te dis : Aujourd’hui tu seras avec moi dans le
paradis ". (Luc 23, 43)
Sur la croix, Jésus fait
grâce au malfaiteur qui se tournait vers lui, et lui assure
une place dans le paradis de Dieu, en ce même jour-là. Telle
est la merveilleuse grâce de Dieu en Christ.
-
C’est aujourd’hui le troisième
jour depuis que ces choses sont arrivées. (Luc 24,
21
Ce troisième jour était le jour glorieux de la résurrection
du Seigneur Jésus, déjà annoncé aux disciples avant sa
mort (Luc 18, 33). Le Sauveur goûte la joie de ce jour
glorieux (Ps. 16, 10,11), qu’il apporte à ses
disciples (Jean 20, 20).
En conclusion :
Aujourd’hui, si vous entendez
sa voix, n’endurcissez pas votre cœur. (Ps. 95, 7,8)
Telle est la conclusion du message de l’Evangile.
Ce vibrant appel est cité par l’apôtre aux Hébreux (Héb. 3,
7-11, 13 ; 4, 7) pour rappeler à toute conscience d’homme
que : "Voici, c’est maintenant le temps
agréable ; voici, c’est maintenant le jour du
salut" (2 Cor. 6, 2). L’appel s’adresse à tous
de ne pas "s’endurcir par la séduction du péché"
(Héb. 3, 13), mais au contraire de s’appliquer à
entrer dans le repos de Dieu (Héb. 4, 11).
Autels
(Les) bâtis à l’Eternel
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- 1. De Noé à l’entrée d’Israël dans le pays
Adorateur |
Lieu |
Réf. |
Circonstances – Significations
particulières |
Noé |
Mont Ararat |
Gen.
8, 20 |
Après le déluge, l’Eternel respire une odeur de
repos. Une alliance est conclue pour la terre. |
Abram |
a. Sichem
(Chêne de Moré)
|
Gen.
12, 7 |
Première étape dans le pays. Autel du
voyageur. Etranger par la foi
|
|
b. Entre Béthel
et Aï
|
Gen.
12, 8 |
Autel de l’adorateur
Autel du renoncement.
|
|
c. Hébron
(Chênes de Mamré)
|
Gen.
13, 18 |
Après le choix de Lot, promesses confirmées
par Dieu à Abram
|
Abraham |
Mont Morija |
Gen.
22, 9 |
Sacrifice d’Isaac. Promesses renouvelées
à
la descendance d’Isaac (Christ :Gal. 3, 16)
|
Isaac |
Beër-Shéba |
Gen.
26, 25 |
Promesses confirmées. Isaac creuse un
puits,
il est béni de l’Eternel
|
Jacob |
a. Sichem |
Gen.
33, 20 |
Autel El-Elohé-Israël (Dieu, le Dieu d’Israël) |
|
b. Béthel |
Gen.
35, 7 |
Autel de El-Béthel (Le Dieu de la maison de Dieu) après s’être
purifié des idoles. |
Moïse |
a. Rephidim |
Ex.
17, 15 |
Jéhovah-Nissi (l’Éternel mon enseigne).
Après la victoire de Josué sur Amalek
|
|
b. Au pied de Horeb |
Ex.
24, 4, 5 |
Lorsque la loi est donnée à Israël. Douze stèles
dressées (unité du peuple). Premiers sacrifices de
prospérités offerts. |
- 2. Israël dans le pays de la promesse
Adorateur |
Lieu |
Réf. |
Circonstances – Significations
particulières |
Josué |
Mont Ebal |
Jos.
8, 30-35 |
Réalisation d’Ex.
20, 24 ; Deut. 27,
7;
Après Aï. Prise de possession du pays.
|
Gédéon |
a. Ophra des
Abiézerites
|
Jug.
6, 24 |
Jéhovah-Shalom (l’Eternel de paix).
Autel du culte.
|
|
b. Sommet du lieu
fort (Ophra)
|
Jug.
6, 26 |
Autel du témoignage. Après le renversement de l’autel
de Baal chez son père. |
Manoah |
Sur le rocher
(Mahané-Dan)
|
Jug.
13, 19, 20 |
A l’annonce de la naissance de Samson.
L’Ange de l’Éternel monte dans la flamme.
|
Le peuple d’Israël |
Mitspa |
Jug.
21, 4 |
Après le péché de Guibha et les pleurs
de
Béthel.
|
Samuel |
Rama |
1 Sam.
7, 17 |
Samuel prophète, sacrificateur, intercesseur
(1
Sam. 12, 23) et juge (1 Sam. 7, 15).
|
Saül |
Guibha ( ?) |
1 Sam.
14, 35 |
Saül, roi selon la chair |
David |
Mont Morija
(Aire d’Ornan)
|
2 Sam.
24, 25
1 Chr. 21, 26
|
Après le dénombrement et la plaie.
David intercesseur puis adorateur.
|
Elie |
Carmel
(en Samarie)
|
1 Rois
18, 30-32 |
Autel de 12 pierres (unité du peuple d’Israël). Cent
ans après la dédicace du temple de Salomon. |
|