UNE FOIS SAUVÉ, TOUJOURS SAUVÉ par Jean leDuc
- Le vrai évangile de l'assurance de la grâce versus le faux évangile de l'obéissance du libre-choix -
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L'assurance du salut est prioritaire
L’assurance du salut: Est-ce possible de l’avoir ?
L'assurance de la foi enlève la condamnation
Les mensonges subtils des nobles aspirations
La paix de l'assurance en Christ
Le caractère éternel de notre salut
L'hypergrâce versus l'hypogrâce
Accepter Christ comme son Sauveur personnel
Le salut de l'âme est un des sujets les plus importants et les plus cruciaux des Écritures. «Comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut?» (Héb. 2:3). La Bible est bien claire et bien spécifique à cet égard: le salut se trouve en Jésus-Christ et en Jésus-Christ seul. Les bonnes œuvres, les sacrements ou ordonnances du Baptême et de la Cène, l'obéissance aux commandements de la loi mosaïque, la fidélité aux dogmes ou principes d'une église, la persévérance à vouloir bien faire, etc. ne mèneront personne au ciel. Seule l'œuvre expiatoire et substitutive de Christ sur la croix du Calvaire, qui doit être reçue par la foi qui nous est donnée par la Parole et l'Esprit, peut réconcilier un pécheur avec le Dieu Tout-Puissant. C'est pourquoi les chrétiens fidèles ont toujours prêché «Christ, et Christ crucifié».
Le salut fut accompli parfaitement et entièrement par le Fils, Dieu même manifesté dans la chair, et aucun ne peut rien y contribuer. Le pécheur doit absolument être attiré par l'Esprit de Dieu à se reconnaître sous la condamnation de la loi et perdu pour l'éternité, il doit s'humilier, se résigner ou abdiquer au pied de la croix, afin de recevoir la nouvelle vie qui lui donne la repentance et la foi dans les mérites expiatoires de l'œuvre rédemptrice de Christ. Il pourra ainsi invoquer le Sauveur de son âme, puisqu'il «peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur» (Héb. 7:25), et parce que «quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé» (Rom. 10:13). Une fois qu'un pécheur est converti par la puissance de Dieu, en se repentant et en mettant sa foi en Christ, son salut est garanti et éternel. D'après la Bible, il est impossible de perdre ce qui dépend entièrement de l'œuvre de Christ. La promesse formelle des Écritures est que les brebis «ne périront jamais». Le salut acquis par le Seigneur Jésus-Christ est un salut éternel et parfait. Une fois sauvé, toujours sauvé! Telle est la promesse des Saintes-Écritures. L'assurance du salut est donc un enseignement prioritaire du christianisme authentique. Si le salut pouvait se perdre, à cause de l'infidélité ou du refroidissement spirituel du croyant, alors Christ n'aurait pu dire sur la croix: «Tout est accompli», ce qui était un terme commercial signifiant à l'époque que la transaction était complétée en entier. Ainsi, tout le prix du rachat de l'âme du pécheur élu fut payé sur la croix du Calvaire par le Seigneur Jésus, et il donne maintenant la vie éternelle à ceux des élus qui le reçoivent d'après son dessein d'élection. Personne ne peut l'accepter de ses propres moyens, car tous sont morts spirituellement, leur nature humaine étant complètement déchue et leur volonté esclave de la chair et du péché. Le vrai croyant est donné l'assurance de son salut à la réception de Christ lors de sa conversion, selon la promesse des Écritures, qui affirment qu'«il n'y a maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l'Esprit.», et que Jésus «a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés» (Rom. 8:1 et Héb. 10:14). Ainsi, la seule chose qu'un chrétien peut s'attendre à expérimenter dans le futur est la bienheureuse espérance de l'apparition finale de Celui qui l'a sauvé parfaitement et éternellement.
Néanmoins, il existe une contrefaçon pernicieuse de cet enseignement précieux qui vient de nous être donné. Un très grand nombre renverse l'Évangile de Christ pour lui donner une autre signification qui contribue à valoriser l'obéissance de l'individuel, c'est à dire ses efforts et ses choix personnels qui glorifient la dignité humaine. Nous faisons face de nos jours à un faux christianisme qui dérobe la Parole de Dieu de ses significations réelles dans le but de valoriser son existence en déformant la vérité. Pour ces imposteurs, le salut est conditionnel à leur foi personnelle issue d'un libre choix illusoire, et de leur obéissance aux commandement de Dieu par laquelle ils s'efforcent de lui plaire pour être sanctifiés. En d'autres mots, le salut par la grâce est déformé pour devenir un salut par les œuvres, et plusieurs sont séduit par cette fausse doctrine qui se propage surtout au niveau de la mouvance évangéliques.
Il est triste de voir que le vrai Évangile de l'assurance de la grâce est remplacé par l'abomination du faux évangile de l'obéissance d'un choix personnel par des faux docteurs et des faux prophètes. Ces déformateurs réprouvés comme Claude Lamontagne, Michelle d'Astier de la Vigerie nommée aussi la reine des démons, Bernard Delépine, Alfred Kuen, David Wilkerson, Jacob Prasch, Christian Becquet gourou de la secte évangélique messianique du Cameroun, et un grand nombre d'autres vipères évangéliques, n'arrêtent devant rien pour pervertir la vérité du salut par grâce seule que plusieurs d'eux déclarent être exécrable et pour lequel ils ont un dégoût et une haine infernale, déclarant même que l'assurance du salut est une excuse pour pécher davantage et qu'il est du Diable, tout comme la sorcière de la Vigerie l'affirme. Ces gens sont des ennemis de la croix, ils veulent votre ruine en vous dérobant de l'assurance de la grâce du salut afin d'ériger leur faux évangile. Il est hors de tout doute qu'ils ont blasphémés contre le Saint-Esprit en attribuant la grâce du salut à Satan et qu'ils sont des faux chrétiens.
Ainsi dit la Parole de Dieu à propos de ces
réprouvés: «L'Esprit
dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns
inverserons la foi, s'attachant à des esprits séducteurs, et à
des doctrines de consciences déréglées;
On voudrait nous faire croire que l'assurance du salut dépend de notre obéissance aux commandements, à nos efforts ou nos choix, ou encore aux principes d'une église quelconque. En d'autres mots, nous serions sauvé par nous même selon notre propre volonté, nos désirs ou choix personnels, contribuant ainsi par nos propres efforts avec Dieu dans notre salut et notre sanctification. Le salut serait donc conditionnel à nos mérites et ne serait plus une grâce qui est donnée gratuitement (Éph. 2:8,9). Il deviendrait ainsi un salut par les œuvres, car il est incontestable que faire un choix est une action de la volonté humaine qui est esclave de la chair et du péché, et toute action est une œuvre. Or il est impossible à une personne d'obéir parfaitement à la Parole de Dieu, même que les commandements de la loi nous ont été donné justement pour nous indiquer cela. Si nous ne pouvons obéir parfaitement aux commandements de Dieu, comment pourrions-nous espérer être sauvé par nos choix et notre obéissance. Nous vivrions constamment dans le doute et dans les hauts et les bas de nos émotions, sauvé une journée, perdu l'autre, re-sauvé de nouveau le jour d'après et perdu de nouveau le jour suivant. Les émotions sont instables et inconsistantes, de même notre obéissance est inconséquente, ses désirs sont capricieux, contradictoires, absurdes et ineptes, elle est impuissante, incompétente et insuffisante pour contribuer quoique ce soit à notre salut et notre sanctification. Ceci ne signifie aucunement qu'un chrétien authentique ne désire pas obéir à la Parole de Dieu et plaire au Seigneur, c'est naturel pour lui d'agir ainsi. Mais notre obéissance provient de notre volonté et celle-ci est totalement corrompue spirituellement. Nous ne sommes pas sauvé par nos choix ou notre obéissance mais par la foi seule en Christ. Il importe aussi de mentionner que ce n'est pas la foi qui nous sauve, mais l'objet de la foi à savoir le Seigneur Jésus-Christ lui-même.
La Bible nous parle de «l'obéissance de la foi», mais cette obéissance ne provient pas d'une capacité de la volonté humaine, elle est plutôt une attirance irrésistible d'humilité et de soumission à la souveraineté absolue de Christ pour le salut et la sanctification de notre âme. Vrai que la foi doit être active, mais elle est active par l'Esprit de Dieu en nous qui en produit des fruits et ces fruits ne sont pas des fruits d'obéissance à quelques commandements ou des signes miraculeux comme le prétendent un grand nombre de réprouvés, mais des fruits de confiance en Christ pour toutes choses dans notre vie, car Christ a tout accompli à notre place afin que nous soyons délivré de la malédiction de la loi qui exigeait notre obéissance.
Aucun chrétien n'est parfait en ce monde, nous subissons tous les tentations, les chutes et les ravages du péché à cause que nous vivons encore avec notre nature humaine corrompue, et cela sera ainsi jusqu'à notre mort. Néanmoins cela ne signifie pas qu'un chrétien puisse se donner de nouveau constamment à une vie de débauches et de péchés comme s'il en aurait jamais connu la délivrance, mais s'il pèche, et il pèchera inévitablement soit dans ses actions, ses paroles ou ses pensées, il sera rectifié par la puissance de Dieu et restauré en pleine communion avec lui au temps désigné, car Dieu est puissant pour le faire et il veille sur les siens, la sécurité du croyant n'est pas dans ses propres mains mais dans les mains de Dieu.
Tous chrétiens réels détestent le péché et désirent ardemment s'en séparer, toutefois le péché est attaché à sa nature humaine et il doit le combattre, et comme dans tout combat il y a des chutes et des victoires. Il y a une grande différence entre pratiquer le péché et commettre le péché, un païen pratique le péché constamment et régulièrement d'une façon normale car cela est sa nature d'agir ainsi, un chrétien peut commettre le péché mais provisoirement et il s'en repentira à cause de sa nouvelle nature d'enfant de Dieu qui agit en lui, car pour lui le péché n'est plus une façon normale d'agir. Nous sommes tous des pécheurs et chacun de nous est dans un combat avec sa nature humaine déchue et la nouvelle nature de Christ en nous. Nous sommes sauvé et sanctifié par la grâce merveilleuse de notre Dieu et Sauveur, mais nous serons délivré complètement de ces conflits seulement lorsque nous quitterons ce monde et pas une seconde avant.
Le Seigneur ne permettra jamais que nous soyons de nouveau sous l'esclavage du péché, et si nous tombons cela ne sera que pour un temps afin que nous soyons éprouvé et restauré, et que notre foi soit fortifiée davantage pour la gloire de son nom. Ceux qui disent autrement, tout comme les pharisiens modernes évangéliques, n'ont jamais connu la grâce de Dieu dans leur vie, ils sont des imposteurs qui prétendent être parfait, se justifiant sur le dos de ceux qu'ils condamnent afin de se valoriser. Un frère avait déjà déclaré: «Dieu est partout sauf dans les églises» et il avait parfaitement raison, il est préférable d'être dans un bordel que d'être dans une telle église de prétentieux, car une pute ne prétend pas être ce qu'elle n'est pas. Celui ou celle qui prêche le faux évangile de l'obéissance a renier Christ, souille le sang de l'Alliance versé sur la croix, et a péché contre le Saint-Esprit. L'évangile satanique des évangéliques diaboliques fait des ravages considérables, toutefois le vrai Évangile de l'assurance de la grâce dans le salut ne peut être entravé, il produit les effets désirés selon le plan de Dieu dans le cœur de ses élus.
Ne vous laissez pas séduire par les radotages subtils et insensés des évangéliques, des pentecôtistes et des charismatiques, car avoir l’assurance du salut est possible. Voyez ce qui est écrit dans 1 Jean 5:11-13: «Et voici ce témoignage, c'est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu.» Dieu veut que nous sachions que nous avons la vie éternelle. Ces versets montrent clairement que ceux qui ont cru en Jésus-Christ et l’ont reçu dans leur vie comme leur Sauveur et Seigneur, ont la vie éternelle. La vie éternelle est simplement cela -- éternelle. Romain 8:38-39 nous dit: «Car j'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus Christ notre Seigneur.»
Pourquoi donc douter d'une telle vérité glorieuse et inébranlable ? Beaucoup de chrétiens se posent des questions au sujet de l’assurance du salut. Peut-être passent-ils par une période d’instabilité émotionnelle. Ou bien ils ont permis au doute de s’infiltrer et ils se laissent conduire par leurs émotions. Il est possible aussi qu’ils passent par une période de sécheresse spirituelle et qu’ils n’expérimentent pas la joie dans leur marche spirituelle. Il y a aussi le facteur qu'ils peuvent avoir été séduit par des faux docteurs et des faux prophètes qui leurs enseignent qu'ils peuvent contribuer à leur salut et leur sanctification de leurs propres efforts et ainsi perdre la grâce du salut s'ils n'obéissent pas. Vivre dans le péché peut aussi être la raison de cet état. Satan peut essayer de les tromper en leur faisant croire qu’ils ne sont pas à la hauteur pour recevoir le pardon de Dieu et la vie éternelle. Soyez assuré que de nombreuses personnes luttent avec l’une ou l’autre de ces difficultés de temps en temps. Tenez compte de ces suggestions qui peuvent vous être utiles:
Le salut est un don immérité de la grâce de Dieu. Éphésiens 2:8 nous dit: «Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu.» Ayons aussi de l’assurance en sachant que «Quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé.» (Rom. 10:13). Avoir cette connaissance nous donne de l’espoir. Nous pouvons avoir la certitude que Christ proclamera à tout jamais que nous lui appartenons. Voici sa promesse et le Seigneur n'est pas menteur comme les Évangéliques le sont: «Quiconque donc me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est aux cieux.» (Matt. 10:32). La Bible ajoute: «Le Seigneur est fidèle, qui vous affermira et vous préservera du malin.» (2 Thes. 3:3); «Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute, et vous faire comparaître sans tache et dans la joie en sa glorieuse présence. A Dieu, seul sage, notre Sauveur, soient gloire et magnificence, force et puissance, et maintenant et dans tous les siècles! Amen.» (Jude 24,25); «Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui seront restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (I Thess. 4:16-17). Considérant ces passages, il devient évident que les Évangéliques, surtout ceux qui enseignent la possibilité de perdre son salut, sont des menteurs et des hypocrites qui tordent le sens de l'Écriture à leur propre perte et séduisent les gens avec un faux évangile. Ils renient la puissance de Christ de préserver les siens dans la grâce du salut jusqu'à la fin, et de ce fait ils rejettent les mérites de son sacrifice parfait sur la croix et souillent le sang de la Nouvelle Alliance.
Dans l'Épître aux Romains (Rom. 8:1-17),
l'apôtre Paul nous révèle des vérités étonnantes. Le chapitre
débute par cette affirmation encourageante:
«Il
n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont
en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon
l'Esprit;
Grâce à l'œuvre rédemptrice de Christ, les croyants ne sont plus considérés comme coupables et ne seront pas punis au jour du jugement. Nous péchons à cause que nous portons encore la nature du vieil homme en nous, mais il n'y a pas de condamnation car nous marchons selon l'Esprit dans la lumière de la vérité. Si nous ne péchions pas, la question de la condamnation ne se poserait même pas. Paul sait que nous péchons, c'est pourquoi il dit qu'il n'y a pas de condamnation éternelle pour les chrétiens, même s'ils pèchent, car admettre que nous sommes des pécheurs est par ce fait même marcher dans la lumière de la vérité, et cela fait que dans cet état de conscience nous sommes continuellement purifié de tous nos péchés par le sang de Christ. Comprenons qu'admettre que nous sommes des pécheurs, c'est à dire «confesser nos péchés», n'est pas une condition pour que nous en soyons purifié par le sang de Christ, car cela a déjà été fait pour nous avant même que nous naissions en ce monde. Il s'agit simplement ici d'une prise de conscience constante de notre état de pécheurs par rapport au sacrifice de Christ sur la croix. Tout chrétien réel marche avec la croix dans son cœur, il est pleinement conscient que le sacrifice de Christ est dans le passé mais que ses mérites s'appliquent au présent et à chaque instant de sa vie. Il ne passe pas son temps à s'apitoyer sur son sort car il se sait délivrer du péché, il en a reçu par la foi une pleine assurance, et même s'il pèche pour un certain temps, car il pèchera inévitablement, le pardon lui est assuré car le sacrifice est dans le passé et non dans le futur, il est un fait accomplit une fois pour toutes. Nous avons même cette promesse du Seigneur que «le juste tombera sept fois, et il sera relevé.» (Psm. 24:16), et que «Les pas de l'homme de bien sont affermis par l'Éternel, et il prend plaisir à sa voie. S'il tombe, il ne sera pas entièrement abattu, car l'Éternel lui soutient la main.» (Psm. 37:23,24).
Difficile à croire ? Cela demande une explication. Oui en effet, car nous savons que le péché entraîne une punition. Paul est d'accord, mais l'Évangile annonce que le Christ s'est substitué à nous, en prenant sur Lui-même, l'amende de nos péchés, et cela implique tous nos péchés, passé, présent et futur, car il a payé la dette pour nous avant même que nous naissions en ce monde. Parce qu'Il a payé l'amende dans sa totalité, nous n'avons pas à la payer de nouveau. Le Christ a déjà été totalement condamné pour ce que nous méritons; ainsi donc il n'y a pas de condamnation supplémentaire qui nous attende. C'est cela la grâce, c'est cela le salut. Tous les vrais chrétiens ont reçu gratuitement la foi en Lui et vivent en Lui, nous ne devons pas être dans la crainte. Dans cette vie, le péché engendre des conséquences physiques, mais pour ceux qui sont en Christ, il n'y a pas d'autres incidences sur l'autre vie, la vie éternelle, car celle-ci nous est assuré. Pourquoi ? Parce que Jésus nous a libérés de la loi du péché et de la mort, c'est un fait déjà accomplit; Il nous a libérés de la seule loi qui pouvait rendre possible notre condamnation. La loi qui dit: «Celui qui pèche mourra» ne s'applique plus à nous, parce qu'elle a été satisfaite, l'amende qu'elle exigeait a été payée entièrement par le Seigneur Jésus sur la croix. Nous sommes morts avec Christ, et ce n'est plus nous qui péchons, mais la nature pécheresse en nous: «Et maintenant ce n'est plus moi qui le fais, mais c'est le péché qui habite en moi.» (Rom. 7:17). Cette nature vendue au péché périra lorsque nous quitterons ce monde, mais nous qui sommes en Christ vivrons éternellement. Dieu ne veut pas que nous péchions, mais même si nous péchons, car le vieil homme charnel a une tendance naturelle au péché, nous ne serons pas condamnés car notre foi repose dans l'assurance du sacrifice de Christ pour nos péchés: «Celui qui croit en lui n'est point condamné...» (Jean 3:18). La loi ne pouvait pas nous donner la vie éternelle, mais Dieu le pouvait; Dieu nous la donne par la mort de Christ, «Car chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché.» (Rom. 8:3). Jésus est venu condamner le péché. Il est venu punir le péché et lui retirer le pouvoir de nous maîtriser et de nous conduire à la mort, il est venu pour enlever le jugement du péché qui pèse contre nous. Jésus est venu nous donner la vie et Il le fit de telle façon que «la justice de la loi fût accomplie en nous» (v.4) par la foi qu'il nous donne d'avoir en Lui. Dans Sa vie et par Sa mort, Jésus a satisfait toutes les exigences de la loi. Elle ne peut rien demander de plus, le sacrifice de Jésus est parfait, y ajouter quelque chose par la suite comme notre obéissance, nos choix, ou nos efforts dans le but de contribuer à notre salut et notre sanctification serait un blasphème, pire car ça serait renier le sacrifice de Christ et cela porte une condamnation éternelle.
L'apôtre Paul dit que nous “marchons non selon la chair mais selon l'Esprit” (v.1,4); que nous ne nous affectionnons pas à ce que notre nature pécheresse désire, car «ceux qui vivent selon l'Esprit s'affectionnent aux choses de l'Esprit» (v.5). Nous ne sommes pas parfaits, mais comme nous sommes guidés par l'Esprit, nous pensons et accomplissons les choses de Dieu, et cela uniquement pas sa puissance et non la nôtre. Avant que nous soyons donné de croire, nos esprits étaient destinés à la mort. L'esprit non-converti est hostile à Dieu. Il ne se soumet pas à la loi de Dieu, et il ne le peut même pas. Il est rebelle et désobéissant. L'apôtre conclut ainsi: «Or ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu» (v.8). Mais à présent, «vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l'Esprit, si du moins l'Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, il ne lui appartient pas» (v.9). Le Saint-Esprit vit dans toute personne qui appartient au Christ et Il la guide car «l'affection de l'Esprit, c'est la vie et la paix» (v.6). Or il est évident que si nous n'avons même pas le désir de vivre de façon juste, nous n'appartenons pas à Christ, et comment pourrions nous vivre de façon juste si nous ne croyons pas au sacrifice parfait de Christ que tout est déjà accomplit pour nous. Notre vieil homme est mort à cause du péché, et il reçoit son salaire sur la croix (Rom. 6:2-6). En Christ, cependant, nous avons une vie nouvelle: «Et si Christ est en vous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché, mais l'esprit est vie à cause de la justice» (Rom. 8:10). Remarquez bien qu'il n'est pas dit que «l'esprit est vie à cause de notre obéissance, nos choix, ou nos efforts.» Parce que Christ est justice, et que nous sommes en Lui, l'Esprit nous donne la vie. «Et si l'Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d'entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous» (Rom. 8:11). Il n'est pas dit «...rendra aussi la vie à vos corps mortels pourvu que vous choisissiez de croire, que vous obéissiez, et que vous fassiez des efforts pour persévérer dans la foi». Dieu qui a ressuscité Jésus d'entre les morts nous ressuscitera aussi, car son Esprit habite en nous. Nos corps seront ressuscités comme le Sien le fut - immortels, incorruptibles et pleins de gloire.
Considérons aussi notre engagement dans l'assurance de la foi. «Ainsi donc, frères, nous ne sommes point redevables à la chair», dit Paul (Rom. 8:12); «Si vous vivez selon la chair, vous mourrez» (v.13). Dans notre démarche par la foi dans l'assurance de la grâce, Paul indique que nous sommes obligés de vivre selon l'Esprit de Dieu, et cela est naturel pour tous vrais chrétiens. Il n'y a pas d'amende ultime en cas d'échec, dit Paul au verset 1 du chapitre 8, mais cependant notre engagement envers le bien demeure: «si par l'Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez» (Rom. 8:13). Mais que signifie «faire mourir les actions du corps?». Nous avons la réponse dans une traduction littérale de l'original qui dit «...mais si, par l'Esprit, vous rabaissez les œuvres du corps, vous vivrez.» Il s'agit ici de réduire l'autorité de la chair, de déprécier ou d'amoindrir ces actions par la réalisation que notre vieille nature à été crucifiée avec Christ et que sa culpabilité n'a plus de pouvoir sur nous. Il serait complètement insensé de se culpabiliser constamment pour des péchés que nous commettrions et que Christ a déjà payé pour, cela serait une preuve que nous en serions pas délivré et que l'Esprit de Christ n'habite pas en nous.
Nous sommes appelés à servir l'Esprit de la Présence de Christ, et non pas la chair, et cela se fait par la puissance de l'Esprit qui agit en nous et non par notre propre puissance. A remarquer que le mot «servir» signifie «être esclave» et c'est en étant esclave de la vérité que nous sommes libéré et que nous servons Christ. Il nous est commandé de servir Dieu «en esprit et en vérité» ou plus précisément «en esprit de vérité» (Jean 4:23,24) et non pas par notre moi charnel. Il nous est commandé de résister au péché (Rom. 12:21) et nous lui résistons par la foi dans la réalisation que Christ a déjà prit tous nos péchés sur lui et que nous sommes délivré de sa puissance de culpabilité qui cherche toujours à nous condamner. Le vieil homme de notre nature humaine déchue est condamné, c'est pour cela que notre corps charnel mourra un jour; le nouvel homme ne l'est pas car l'Esprit qui est en nous est celui de la vie éternelle. Pour cette raison, nous voulons vivre notre vie selon le Nouvel Homme, et nous la vivons dans un esprit de gratitude et de confiance en Celui qui nous a sauvé et qui demeure en nous par l'Esprit de sa Présence. Tout ce que nous faisons selon la chair pécheresse périra, mais tout ce que nous faisons dans l'obéissance à Dieu aura une valeur éternelle, et spécifions de nouveau que l'obéissance dont il est question n'est pas ici une obéissance charnelle de la volonté humaine, mais un esprit d'humilité et de soumission à la vérité et la souveraineté absolue du Dieu Tout-Puissant. Lorsqu'il est dit que nous devons «obéir ou garder les commandements du Seigneur», il s'agit justement de garder la Parole de la vérité, car l'amour de la vérité est la lumière qui nous conduit dans les ténèbres. Il ne s'agit aucunement d'une obéissance légaliste à des commandements, car nous sommes délivrés de toutes obligations pour vivre dans la liberté de Christ; et nous vivons dans cette liberté par l'amour de la vérité et non par des efforts ou des désirs de la chair de contribuer à notre salut et notre sanctification. Nous ne marchons plus selon la chair, mais selon l'Esprit qui nous conduit: «Car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu» (Rom. 8:14). Si nous sommes en Christ, nous sommes guidés par l'Esprit à mener une vie qui plaît à Dieu, et cela se fait tout naturellement et sans efforts car c'est l'Esprit de Dieu qui engendre en nous l'amour que nous avons pour lui, nous agissons ainsi car «nous l'aimons, parce qu'il nous a aimés le premier.» (1 Jean 4:19) Le Seigneur est celui qui a posé le premier geste dans notre vie et il est Celui qui posera le dernier, c'est pour cela que nous l'aimons et que nous désirons lui plaire car il nous donne gratuitement l'assurance de sa grâce et va nous préserver lui-même jusqu'à la fin. Notre sécurité éternelle est complètement entre ses mains.
L'Esprit ne nous asservit pas, ni ne nous effraie par des menaces de condamnation comme le font les évangéliques réprouvés qui enseignent la perte du salut si nous n'obéissons pas, mais Il nous donne une appartenance certaine à la famille de Dieu: «Et vous n'avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte; mais vous avez reçu un Esprit d'adoption, par lequel nous crions: Abba! Père! L'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu» (Rom. 8:15-16). En d'autres mots ce n'est pas nos choix, notre obéissance aux commandements de la loi, ni notre persévérance dans la foi qui «témoigne à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu», mais l'Esprit lui-même.
Puisque l'Esprit Saint de la Présence de Christ vit en nous, nous pouvons en toute confiance appeler Dieu notre Père - et cela a d'importantes implications. «Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ…» (Rom. 8:17). Cela signifie que nous avons l'assurance du salut et l'assurance de la gloire - mais cela signifie également que nous souffrons dans ce siècle, comme ce fut le cas de Jésus, «…si toutefois nous souffrons avec lui, afin d'être glorifiés avec lui» (v.17). Paul ajoute: «Parce qu'il vous a fait la grâce, à cause de Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui, en soutenant le même combat où vous m'avez vu et où vous apprenez que je suis encore.» (Phil. 1:29,30), et ce combat est nul autre que celui que nous livrons à nos adversaires qui proclament que le salut est conditionnel à nos choix, nos efforts, ou notre obéissance, et que nous pouvons le perdre si nous ne persévérons pas dans la foi. Lorsque nos vies sont placées en Christ, nous prenons alors part à Sa vie, pour le meilleur et pour le pire. Nous prenons part à Ses souffrances, à Sa mort, à Sa justice et à Sa résurrection. Comme des enfants de Dieu, nous sommes cohéritiers de Christ, participant à ce qu'Il est et à ce qu'Il a fait. Nous sommes unis à Lui - à tout jamais dans la gloire et il est impossible d'en être séparé ni aurions-nous un tel désir. C'est la foi qui fait la force du chrétien: tout est possible à celui qui croit; et la victoire par laquelle le monde est vaincu, c'est notre foi. Mais pour cela, il faut qu'elle soit ferme, car celui qui doute est semblable au flot de la mer agité du vent et jeté ça et là. Or s'il est un côté de la foi auquel ces déclarations s'appliquent d'une façon plus particulière, c'est assurément celui qui consiste à saisir la promesse de grâce faite en Jésus-Christ, et la plénitude de l'assurance du pardon que le pécheur élu trouve auprès de lui.
Vivre pour Christ ou vivre en Christ ? (Jean 15.1-17) Savez-vous que notre vie peut être gâchée par une simple préposition ? En effet, celle-ci peut nous empêcher de profiter pleinement d’une relation avec le Christ et nous placer sous une pression constante. Nombreux sont ceux qui sont persuadés que leur devoir est de vivre pour Jésus. Mon propos n’est pas ici de pinailler sur les mots, mais il n’empêche que l’idée-force du Nouveau Testament n’est pas de vivre pour Jésus-Christ, mais de demeurer en Jésus- Christ (Jean 15:1-10). Les mots pour Christ et en Christ peuvent en effet représenter deux manières de vivre totalement différentes. Certains passent la majeure partie de leur existence de chrétien à croire que vivre pour Jésus signifie se consacrer à faire ce qui est conforme à sa volonté à leur égard. Qui n’a pas lu la Bible en ayant avant tout pour objectif de découvrir les principes qui nous permettraient d’avoir un mode de vie agréable à Dieu ? Qui ne s’est pas engagé régulièrement à faire tous ses efforts pour observer tel ou tel principe ? Si vous ne vous reconnaissez pas dans ces questions, vous seriez des menteurs. Or, c’est la définition parfaite du légalisme: essayer d’obtenir la bénédiction de Dieu et de progresser spirituellement par ses propres forces. Dans cette quête effrénée d’obéissance à la loi de Dieu, le hic, c’est qu’on tombe toujours sur telle ou telle expression de la volonté divine qui vient remettre en question l’ensemble des efforts passés. On découvre constamment de nouveaux commandements que l’on ne respecte pas encore parfaitement. Par conséquent, on réalise qu’on n’est jamais à la hauteur.
Le chrétien légaliste a un cœur entier pour Dieu: c’est tout à son honneur. Il prend l’engagement de vivre selon les principes divins et désire très sincèrement vivre pour Jésus, car il croit en lui. Ce sont de très nobles aspirations, mais malheureusement ce sont aussi de subtils mensonges. L’essence de la vie chrétienne n’est pas d’accomplir des œuvres pour Christ, c’est d’être en lui. Tout vrai croyant comprend parfaitement qu’il n’a rien fait pour devenir chrétien. Il a simplement placé sa confiance en Christ sous la direction du Saint-Esprit qui engendre en lui la foi. Cependant, nombreux sont ceux qui sont convaincus qu’ils doivent désormais remercier Jésus en retour, rendre ce que le Seigneur leur a donné, faire quelque chose en retour, et cela souvent à cause qu'on a l'impression que certains versets semblent nous indiquer que nous devons obéir à ses commandements. C’est ainsi qu’ils remplacent la confiance par les efforts. Mais ensuite, ils se demandent pourquoi cela ne marche pas aussi bien que ce qu’ils avaient imaginé. Eh bien, le fait est que cela ne marchera jamais ! Peu importe la sincérité, peu importe la constance des efforts, peu importe l’ardeur mise dans la prière et l’intercession, jamais ils ne parviendront à vivre la vie chrétienne. Et pourquoi ne parviennent-ils pas à vivre la vie chrétienne ? Pour une raison toute simple: tout bonnement parce que cela n’a jamais été le dessein de Dieu ! Il n’y a qu’une seule Personne qui ait été capable de vivre la vie de Jésus-Christ. Cette Personne, c’est Jésus-Christ lui-même ! Derrière ce paradoxe se cache en fait une mécompréhension du salut, et souvent même une déformation de cette grâce merveilleuse qui conduit un très grand nombre de personnes à la perdition éternelle s'imaginant être chrétiens.
On en sait certainement suffisamment pour aller plus tard au ciel, mais pas assez pour goûter dès à présent le ciel sur la terre. On a compris la miséricorde, mais pas vraiment la grâce. Tout chrétien comprend ce que représente la puissance de la croix par rapport au pardon des péchés. Dans la mesure où Jésus a pris sur lui notre culpabilité, s’attirant ainsi la colère que Dieu éprouvait à cause de notre péché, la justice de Dieu a été satisfaite. (Romains 3.23-26) Si nous pouvons être pardonnés en Jésus-Christ, c’est parce que Jésus a pris notre place lorsque Dieu a finalement exigé que soit payé le prix de notre péché. A l’instant même où nous nous en remettons à Jésus-Christ pour le pardon du péché, le pardon devient effectif en nous. Nous méritions de passer l’éternité en enfer dans les souffrances les plus atroces, à jamais privés de la gloire de Dieu, à jamais séparés de Dieu, mais Dieu nous a fait miséricorde en Jésus-Christ. Autrement dit, ce que nous méritions réellement nous a été épargné car Christ a payé l'enfer pour nous.
Imaginez que vous êtes sur la route, en retard, et que vous pressez quelque peu sur le champignon pour gagner quelques précieuses minutes. Tout d’un coup, vous entendez une sirène et apercevez un gyrophare bleu dans votre rétroviseur. Jetant un coup d’œil sur votre compteur, vous ne pouvez qu’exprimer: oh non ! Ça y est, je suis cuit ! L’agent de police s’avance jusqu’à votre vitre et demande à voir votre permis de conduire et l'enregistrement du véhicule. Puis, il vous pose cette question: - Savez-vous à quelle vitesse vous rouliez ? - Un peu trop vite ? lui répondez-vous, en prenant votre air le plus penaud possible. - Venez voir sur le radar. Vous quittez votre voiture et vous vous dirigez vers la voiture de police, s'il ne vous a pas battu à un pouce de la mort et traîné par les cheveux comme un vrai chien. L’agent vous indique l’écran du radar qui montre une vitesse effectivement supérieure à celle autorisée sur ce tronçon de route. Puis l’agent prend son carnet de contraventions. L’infraction est manifeste, la punition méritée même si vous aviez toutes les meilleures excuses du monde pour votre dépassement de la vitesse autorisée. Imaginez encore cette suite possible. Levant les yeux vers l’agent de police vous lui demandez: - Monsieur l’agent ? - Oui ? - S’il vous plaît, ne me donnez pas de contravention. Je ferai attention dorénavant ? Vous regardant quelques instants, l’agent ferme son carnet, puis vous regarde à nouveau: - D’accord, je veux bien. Mais roulez quand même moins vite. Allez, bonne fin de journée. Fin incroyable, exceptionnelle. Vous méritiez cette contravention, mais l’agent de police vous a donné une chance. Vous avez donc échappé à la sanction que vous méritiez. C’est précisément ainsi que se manifeste la miséricorde de Dieu à notre égard. Nous méritons tous de payer le prix fort à cause de notre péché. Et comme le dit Paul, la sanction, c’est la mort (Romains 6.23). Il serait tout à fait juste que nous soyons éternellement séparés de Dieu. Cependant, il a choisi de nous placer au bénéfice de sa miséricorde, car il l'avait déterminé ainsi pour tous ces élus depuis avant même la fondation du monde. Cependant, il y a dans l’Évangile un autre aspect qui échappe à beaucoup de gens. Revenons à notre agent de police. Imaginez encore qu’au moment de retourner dans votre voiture, l’agent de police vous dise: - Attendez un instant, je n’en ai pas encore fini avec vous. Et sur ces mots, le voilà qui plonge sa main dans une de ses poches pour sortir son porte-monnaie. Il l’ouvre et vous tend un billet de 100 dollars en déclarant: - Je tiens à vous donner cela. Très bonne journée à vous. Là, l’agent de police aurait manifesté un caractère nouveau, qui va bien au-delà de la miséricorde: oui, cela aurait été de la grâce inconditionnelle !
Faire preuve de miséricorde envers quelqu’un, c’est lui épargner ce qu’il mérite; faire preuve de grâce envers quelqu’un, c’est lui offrir ce qu’il ne mérite pas. Dieu a fait preuve de miséricorde envers nous en nous pardonnant notre péché et en renonçant à nous en tenir pour responsables. Mais il a franchi une étape supplémentaire en nous offrant sa grâce, en nous donnant la vie dans l’union avec le Christ. Le pardon est un don merveilleux, mais ce n’est pas l’événement le plus important; ce n’est pas non plus le but ultime du sacrifice du Christ sur la croix. Le pardon est la condition préalable à l’accomplissement de l’objectif suprême de Dieu, il est conditionnel aux mérites de Christ sur la croix. Quand nous sommes sauvés, le plus merveilleux c’est que c’est dans le but que nous recevions la vie de Jésus-Christ, qui vient habiter dorénavant en nous. La raison toute simple pour laquelle Jésus-Christ vient habiter en nous lorsque nous sommes sauvés est que nous puissions recevoir sa vie, être nourri à la sève divine, être ainsi transformés petit à petit à son image, puis manifester cette vie, cette puissance autour de nous. Jésus a dit très clairement qu’il était venu pour que nous ayons la vie (Jean 10.10). Avant d’être sauvés, nous étions spirituellement morts, mais désormais nous sommes vivants (Éphésiens 2.1). La caractéristique fondamentale de la vie chrétienne est que Jésus nous a donné sa vie et qu’il désire la manifester tout d’abord en nous, puis au travers de nous à chaque instant.
La vie chrétienne, ce n’est pas que je serve Jésus; ce n’est pas que je vive pour lui; ce n’est pas que je cherche à rendre à Dieu ce qu’Il m’a offert. La vie chrétienne, c’est Christ Lui-même ! Cette marche selon la grâce n’est ni plus ni moins que la vie de Christ qui se manifeste en nous. C’est la foi du Nouveau Testament. C’est Christ qui vit en nous et qui agit en nous et à travers nous à chaque instant (Galates 2.20). Concrètement, laisser Christ agir en nous et à travers nous, ce n’est pas de prendre une décision comme si nos choix ou notre obéissance pourraient y contribuer quelque chose, mais un abandonnement complet entre ses mains pour se laisser interpeler, travailler par Dieu; c’est être à l’écoute de son prochain dans ce qu’il peut me dire; c’est prendre du temps pour chercher à entendre la voix de Dieu dans la lecture de la Bible, dans la méditation, dans la louange et la prière; c’est marcher en tâtonnant, mais avec courage aussi, sur les chemins qu’ils nous semblent devoir être empruntés pour aller à la suite du Christ. Mais laisser Christ agir en nous, c’est aussi l’assurance du salut, de la paix et de la joie, de cette paix qui surpasse tout ce qu’on peut imaginer et de cette joie complète qui ne nous fait plus redouter les douleurs et les larmes. Laisser Christ agir en nous, c’est la découverte d’une unité avec Dieu qui nous fait apprécier notre quotidien et ne plus redouter ou soupirer après l’avenir. Alors, laissez Christ agir en vous en vous soumettant à lui dans une confiance certaine pour toutes choses, restez attachés en Christ en réalisant que vous faites parti de son Corps et que Christ n'est pas manchot, comme Christ est attaché à vous et ne manquera pas de vous rendre complet ou parfait dans sa gloire éternelle. Cessez de vous efforcer pour le servir, car en faisant ainsi vous avez les yeux fixés sur votre comportement et non sur Jésus lui-même. Ouvrez-vous à cette nouvelle réalité qu'est la grâce, car la grâce n'est ni un choix, ni un effort, ni une obéissance. Vous désirez lui plaire et cela est légitime, mais le seul moyen de lui plaire est de lui faire confiance en toutes choses, et il agira et vous dirigera jusqu'à la fin.
Sans assurance il est impossible d'avoir la paix du Seigneur dans nos cœurs, prétendre autrement serait l'indication d'une conscience déréglée qui souffre des délires d'une psychose avancée. Ce n'est pas notre obéissance ou notre persévérance qui nous procure la paix, mais l'assurance d'un salut déjà acquit et la puissance constante de la grâce qui agit dans nos cœurs et nos vies pour nous diriger et nous garder jusqu'à la fin. Lorsqu’on aborde la question du salut avec certains qui se disent chrétiens on est surpris de constater que nombreux sont ceux qui croient que leur salut peut être perdu soit parce qu'ils abandonneraient Dieu, ou perdraient la foi ou s'ils s'adonnaient à retomber dans le péché. Mais la Parole de Dieu nous dit: Jean 14 v.27: «Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix: je ne vous donne pas moi comme le monde donne. Que votre cœur ne soit pas troublé ni craintif.» Cette paix nous ne l'avons que parce que grâce à la victoire de Christ à la croix, notre salut est acquis définitivement et parfaitement sans rien n'y ajouter, sinon nous serions toujours dans la crainte de le perdre, et le Seigneur ne veux pas que nous soyons dans la crainte. 2 Timothée 1 v.27: «car Dieu ne nous a pas donné un esprit de crainte, mais de puissance, et d'amour, et de conseil», et encore: Hébreux 2 v.15: «et qu'il délivrât tous ceux qui, par la crainte de la mort, étaient, pendant toute leur vie, assujettis à la servitude.»
L'apôtre Paul élabore un peu plus sur le salut en nous disant: «Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ.» (Rom. 5:1) Le problème entre nous et Dieu a été définitivement résolu pour de bon. Avant que Jésus-Christ n'apporte une solution au problème, nous étions pécheurs, ennemis de Dieu et, à moins que quelque chose ne soit fait, il devait nous punir comme il le fera avec tous les réprouvés au jugement dernier. Mais étant donné que nous sommes impuissants à faire quoi que ce soit pour y remédier, Dieu a pris l'initiative pour ses élus: il s'est manifesté en chair comme Fils unique (1 Tim. 3:16) pour nous apporter la paix. Sur le plan légal, nous avons été justifiés et, sur le plan des relations, nous recevons la paix au lieu de l'hostilité. Paul poursuit en disant: «Qui, par la foi, nous a aussi fait avoir accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l'espérance de la gloire de Dieu.» (Rom. 5:2) Nous entrons dans la grâce, ou le pardon, par la foi en l'œuvre de Christ déjà accomplie pour nous. Et lorsque Paul déclare que nous demeurons fermes ou établis dans la grâce, il veut dire que c'est une condition ou état d'être dans laquelle nous demeurons constamment par la puissance de Dieu et non selon nos efforts. À cause de la grâce de Dieu, qui est fondée sur ce que Christ a fait par le passé, nous nous réjouissons dans l'espérance qu'elle nous donne pour le futur - l'espérance de prendre part à la gloire de Dieu. Elle n'est pas simplement un souhait, mais une confiance qui repose sur l'œuvre que Dieu a faite pour nous. Cette espérance produit des résultats pratiques dans notre vie: «Et non seulement en cela, mais nous nous glorifions même dans les afflictions, sachant que l'affliction produit la patience, et la patience l'expérience, et l'expérience l'espérance.» (Rom. 5:3,4). Nous nous réjouissons non seulement dans l'espérance d'un futur glorieux, mais nous nous réjouissons maintenant, même lorsque les choses vont mal pour nous. Nous pouvons ne pas nous réjouir à cause de nos souffrances, mais nous pouvons nous réjouir dans nos souffrances.
Les épreuves et les difficultés contribuent à faire croître notre détermination à endurer, ainsi qu'à développer notre caractère et notre persévérance à faire ce qui est bien, même dans des circonstances difficiles. Et si nous demeurons sur le bon chemin, nous pouvons être certains que nous atteindrons le but, car Christ est en nous pour nous diriger et nous garder, jamais un des siens ne se perdra. Notre espérance n'est pas en nous-mêmes, mais dans ce que Jésus fait en nous et pour nous. Paul continue à parler d'espérance: «Or, l'espérance ne trompe point, parce que le renoncement (l'amour sacrificiel) de Dieu est répandu dans nos cœurs, par sa Sainte Présence qui nous a été donné.» (Rom. 5:5) Nous n'espérons pas en vain parce que, même dans cette vie-ci, nous obtenons des avantages en Christ, tels que l'amour que Dieu met en nous. Il ne s'agit pas ici d'un amour sentimental comme nous voyons parmi les sectes dites Évangéliques, mais d'un amour sacrificiel, un renoncement. Notre capacité d'aimer augmente à mesure que Dieu imprime ses propres caractéristiques dans notre cœur, dont l'une d'elles est l'amour, et cet amour nous enseigne à nous sacrifier dans les moindres petits détails pour Dieu et pour les frères. Dieu nous fait ainsi savoir qu'il nous aime, et cela est évident en ce qu'il s'est donné en sacrifice pour nous afin que nous ayons la vie, et il nous aide à aimer les autres de la même façon par le Saint-Esprit de sa Présence qui vit en nous. Dieu nous donne quelque chose de lui-même pour que nous soyons de plus en plus transformés à sa ressemblance, il nous donne sa Sainte Présence. Par la foi qu'il nous accorde dans son don de grâce (Éph. 2:8,9), Dieu nous donne aussi espérance et amour. Il change notre perception de la vie et notre manière de vivre, et cela se fait graduellement à travers maintes épreuves, et soyez assuré que vous aurez des épreuves de tous genres. Celui qui n'a pas d'épreuves n'est pas chrétien mais un imposteur.
Paul explique ensuite ce qu'il entend par amour de Dieu: «Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ est mort au temps désigné, pour des impies.» (Rom. 5:6) Qui sont donc les "impies" ? C'est nous! Peu importe à quel point nous avons péché, Christ peut nous sauver. Remarquez bien qu'il n'a pas attendu que nous nous repentions ou que nous le méritions par notre obéissance aux commandements de la loi, ou par notre persévérance dans la foi. Non, il est mort pour nous lorsque nous étions impuissants; il nous a aidés lorsque nous étions faibles. La conclusion de Paul sur cette vérité glorieuse est: «Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu.» (Rom. 5:9) Grâce à ce que Jésus a fait par le passé, nous sommes maintenant pardonnés et, au jour du jugement, nous échapperons à la condamnation. Paul explique son raisonnement ainsi: «Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils; encore plus, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie.» (Rom. 5:10) Si Dieu a fait tout cela pour nous lorsque nous étions ennemis, nous pouvons être certains qu'il nous acceptera maintenant que Jésus nous a réconciliés avec lui, et qu'il vit pour nous et en nous éternellement. Cela est la paix et cela est la vie, et telle est notre sécurité.
Existe-il certains versets indiquant que nous pouvons perdre notre salut? Que penser de passages tels que Hébreux 6:4 à 8, Hébreux 10:26 à 27, II Pierre 2:20 et Jean 15:2 à 6 ? En lisant ces versets de façon superficielle et en les isolant du contexte biblique global, nous pourrions en conclure qu'un croyant peut en effet perdre son salut. Cependant, en lisant ces versets et en les étudiant de façon appropriée, c'est-à-dire à la lumière des autres enseignements bibliques, nous comprenons qu'en aucune manière ils ne peuvent enseigner que nous pouvons perdre notre salut. Si ces versets nous enseignaient cela, ils seraient en contradiction formelle avec d'autres passages des Écritures qui indiquent clairement la nature de notre salut et les promesses de Dieu concernant le caractère éternel de notre salut. En fait, plusieurs de ces passages, surtout en l'Épître aux Hébreux, se rapportent aux Juifs qui persistaient à se justifier par les œuvres de la loi après avoir entendu l'Évangile de la grâce. Ils n'étaient pas sauvés et s'opposaient farouchement à une telle prédication qui libérait des âmes de sous le joug de la loi. La colère de Dieu fini par les atteindre tout comme elle s'abattra finalement sur tous ceux qui ne sont pas en Christ.
La doctrine selon laquelle nous pouvons être déchus de la grâce ou perdre notre salut est très dangereuse car elle fait dépendre notre salut de nos œuvres. Si nous pensons que nous sommes sauvés par la grâce divine, mais que du fait de notre faiblesse innée et de notre non-respect de la loi de Dieu nous sommes coupables aux yeux de Dieu, alors, en effet, nous proclamons qu'une des conditions de notre salut est que nous accomplissions de bonnes œuvres. En d'autres termes, nous estimons que nous sommes, dans un certain sens, sauvés par la grâce divine, mais en réalité, nous tentons de gagner notre salut en vivant une sorte de vie exemplaire. Donc, nous avons en effet mis sur pied un plan de salut personnel par lequel nous pouvons mériter les faveurs constantes et le salut de Dieu, grâce à nos actions et nos bonnes œuvres. De ce fait, notre salut ne serait plus un don bienveillant dû à la grâce divine, c'est-à-dire une faveur divine imméritée accordée à des pécheurs désespérés et en pleine débâcle spirituelle, mais deviendrait quelque chose que nous avons gagné grâce à notre vie exemplaire. Nous sommes tombés dans le même piège que les Juifs dont Dieu parle dans Galates 5, et qui insistaient sur le fait que la circoncision était indispensable au salut. Dieu déclare que ceux qui croient cela ne bénéficient plus de la grâce mais tombent sous la malédiction de la Loi. Nous lisons dans Éphésiens 2:8 à 10 que nous sommes sauvés par la grâce et non par les œuvres.
Nos œuvres sont incapables de nous sauver car la Bible enseigne que nos meilleures œuvres ne sont que vêtements souillés aux yeux de Dieu (Ésaïe 64:6). Dans Jacques 2:10, Dieu déclare que quiconque manque à l'un des plus infimes détails de la Loi, devient coupable de toute la Loi de Dieu. En d'autre termes, si nous pensons que nous pouvons être sauvés en accomplissant de bonnes œuvres, nous choisissons un plan de salut qui exige que nous soyons absolument parfaits aux yeux de Dieu. Si nous dévions aussi peu que ce soit de la perfection de la divine Loi, nous sommes immédiatement condamnés pour notre péché et serons expédiés en enfer. Dieu soit loué, notre salut nous est accordé par la grâce! Les œuvres que nous accomplissons résultent de la grâce divine dans notre vie, elles n'ont absolument aucun impact sur l'assurance de notre salut. Faire des bonnes œuvres enrichi notre vie dans la foi, ne pas en faire ne diminue rien à la grâce divine car nous ne sommes plus sous les obligations de la loi mais sous la liberté de la grâce.
Certains craignent que si nous enseignons que nous ne pouvons pas perdre notre salut, des croyants puissent se transformer en de profanes méchants. Ils pensent que de telles personnes, rassurées de penser que Christ a payé pour tous leurs péchés, pourraient se mettre à apprécier les plaisirs du péché. Ils ne peuvent faire autrement car pour eux le salut est une œuvre et ils doivent s'efforcer pour le maintenir, ne réalisant pas qu'ils pèchent grandement en agissant ainsi car ils s'opposent à la liberté de la grâce et déforment la vérité du salut. Quiconque est devenu un véritable enfant de Dieu comprendra l'impossibilité d'une telle déclaration. Un véritable enfant de Dieu est une créature nouvelle en Christ; il vit avec une âme éternelle ressuscitée. Le péché lui est dorénavant insupportable. La menace d'une condamnation divine ne lui est plus nécessaire pour mener une vie exemplaire. Un enfant de Dieu aime profondément Dieu et est animé d'un désir sincère de Lui plaire et de Lui obéir. Aux yeux d'une personne non-sauvée qui convoite le péché tant physiquement que spirituellement, le péché est très attirant. Lorsqu'un vrai croyant qui a reçu son âme ressuscitée, pèche, un grave conflit de personnalité se déclenche. La nouvelle âme du croyant se sent profanée s'il cède au péché dans son corps de pécheur. Le croyant découvre que son plus grand plaisir réside dans l'obéissance à Dieu car c'est ce genre de vie que son âme apprécie. La foi du croyant est souvent éprouvée par diverses épreuves et parfois donne l'impression qu'elle ne s'y trouve plus, mais s'il tombe Dieu le relèvera car la foi n'est qu'un moyen et non l'objet du salut. De plus, Dieu réside en lui. Le croyant est la propriété de Dieu grâce au fait qu'il a été racheté par Christ. Dieu le châtiera s'il continue de pécher et il sera restauré inévitablement. Ainsi, il est impossible à un croyant né-du-Ciel de récidiver et de mener une existence de péché comme celle qu'il menait avant de devenir une nouvelle créature en Christ, il est impossible à un élu de retomber sur la notion infâme de se justifier par les œuvres de la loi.
A l'appui de leur thèse les prétendus chrétiens vous citeront un certain nombre de versets de la Parole, aussi il est important de bien comprendre ces versets et nous verrons plus loin quel est le sens réel de ces versets situés dans leur contexte et ce que nous pouvons répondre à ces imposteurs. Pour commencer, nous devons faire remarquer à ces déformateurs que c'est la somme de la Parole qui est la Vérité, et non pas un simple verset isolé de son contexte qui est la vérité. D'autre part elle ne se contredit jamais. C'est pourquoi lorsque certains versets nous semblent aller à l'encontre de l'ensemble de la Parole nous devons rechercher quel en est le contexte et à qui ils s'adressent en particulier, et cela est extrêmement important si nous ne voulons pas être égaré dans toutes sortes de fausses doctrines. Regardons maintenant quelques versets que certains citent à l'appui de leur crainte de perdre leur salut, pour les remettre dans leur contexte et examiner à qui l'apôtre les adressait:
Hébreux 6:4-6: «Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté le don céleste, qui ont eu part au Saint Esprit, qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, soient encore renouvelés et amenés à la repentance, puisqu'ils crucifient pour leur part le Fils de Dieu et l'exposent à l'ignominie.» - Ce sont définitivement les passages qui ont semé plus la crainte dans le cœur d'un grand nombre, et POURQUOI? Tout simplement ils ne savent pas lire, car s'ils le sauraient ils verraient que cet Épître est adressé aux Hébreux et non aux Gentils (non-juifs). Les juifs persistaient à se justifier par les œuvres devant la grâce du salut en y ajoutant leur obéissance à la loi, tout comme les Évangéliques modernes le font. La justification par les œuvres, nommée aussi justification par le choix, est le contraire de la justification par la foi, et ceux qui y persistent indiquent pas cela qu'ils n'ont jamais connu la grâce de Dieu dans leur vie et qu'ils sont des faux chrétiens. Hébreux 10:26,27: «Car si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une certaine attente terrible de jugement et l'ardeur d'un feu qui va dévorer les adversaires.» - l'Apôtre s'adresse à des Hébreux, qui ayant entendu le message de la grâce avaient préféré retourner au judaïsme, pour être justifiés par la Loi et non par la foi. Pour eux le message de la grâce était une notion irréaliste et aberrante, ils n'étaient pas de réels chrétiens mais des faux frères, car ils n'avaient pas reçu la liberté de la grâce. Hébreux 10:29: «De quel plus grand supplice pensez-vous que sera jugé digne celui d’Israël qui foulera aux pieds le Fils de Dieu, et qui tiendra pour insignifiant le sang de l'alliance, par lequel il avait été sanctifié, et qui insultera l'Esprit de la grâce?» Il n'y a pas de plus grand affront que d'insulter l'Esprit de la grâce en prétendant que le sang de l'alliance n'est pas assez efficace pour nous sanctifier mais qu'il faut y ajouter l'obéissance à la loi et s'efforcer pour persévérer dans la foi. Ceux qui agissent ainsi blasphèment contre le Saint-Esprit, ce qui est le péché impardonnable, il est impossible qu'ils soient restauré car ils demeurent sous la condamnation de la loi pour leur perdition éternelle. Hébreux 10:31: «C'est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant!» Ici est le lot de tous ceux qui enseignent la perte du salut, car sans assurance il ne reste que la condamnation et l'attente d'un feu qui les dévorera, car «notre Dieu est aussi un feu rugissant». Hébreux 10:38,39: «Or le juste vivra de foi; et: Si quelqu'un se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui. Mais pour nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour la perdition, mais de ceux qui croient pour la conservation de l'âme.» Ce passage s'adressait clairement aux juifs qui refusaient le salut par la foi, voulant être justifié par les œuvres de loi, et le chapitre suivant montre comment tous les croyants de l'Ancien Testament n'ont pu plaire à Dieu que par leur foi et non par leurs œuvres celles-ci découlant de leur foi. De même aujourd'hui ils sont nombreux ceux qui refusent le salut par pure grâce et qui veulent faire quelque chose pour le mériter, en quelque sorte ils se retirent de la grâce en essayant de l'acheter par leurs bonnes œuvres.
Ces versets solennels s'appliqueront également à tous ceux qui ayant entendu l'évangile auront refusé le salut que Dieu leur a offert gratuitement, et pour lequel Il a payé si cher! Qui auront méprisé le don de Dieu. N'est-ce pas cela le "péché contre le Saint-Esprit" auquel il ne sera pas pardonné? Leur sort lorsqu'ils comparaîtront devant le "grand trône blanc" sera bien plus terrible que celui des autres pécheurs à qui l'évangile n'aura pas été annoncé. En conclusion je rappellerai que le chrétien dés sa conversion a en lui deux natures: sa vieille nature qui toujours jusqu’à son dernier soupir cherchera à l’entraîner dans le péché, nature que nous sommes appelés à tenir pour morte car Dieu ne veut plus rien avoir à faire avec elle l’ayant crucifiée à la croix, et la nouvelle nature que Dieu donne à ses enfants, nature divine qui ne pèche pas car elle ne le peut pas puisqu'elle est la Présence même de Christ en nous. «Nous savons que quiconque est né de Dieu ne pèche pas, mais celui qui est né de Dieu se conserve lui-même, et le méchant ne le touche pas.» (1 Jean 5:18:) Puisque Dieu ne connaît plus que cette nouvelle nature qui ne pèche pas comment pourrions nous perdre notre salut ? Notre vieille nature est morte, ses agissements en nous ne sont que les spasmes temporaires d'un corps mort en décomposition, mais notre nouvelle nature est la vie éternelle.
Un nouveau terme a été inventé par les réprouvés dans le but de discréditer la suffisance de la grâce parfaite du Dieu Tout-Puissant, appelant même cela «une doctrine exécrable», un enseignement horrible, mauvais à l'extrême, démoniaque. Il s'agit du mot «hypergrâce» et ils utilisent ce terme pour se moquer de la souveraineté absolue de Dieu dans le salut et la sanctification de ses élus. La personne responsable de cette déviation odieuse et dangereuse est nulle autre que la prostituée spirituelle, Michelle d'Astier, petite gourou charismatique d'un orgueil démesuré qui est nommée aussi «la sorcière de la Vigerie et la reine des démons». Cette femme névrosée, pervertie et réprouvée, condamne, juge et s'est fait sa propre religion et ses codes au nom de Dieu et même plus...... en le supplantant. Elle s'est constitué une cour de gens ignorants, des crédules et des cancres, qu'elle a fidélisés en les terrorisant à coups de condamnations au nom de Dieu et de méfiance d'un monde impur et corrompu. Son enseignement excrémentiel principal est que les chrétiens peuvent être possédés par des démons et sa secte nauséabonde se donne à toutes sortes d'extravagances jusqu'à même exorciser des jeunes enfants et des nourrissons. Mais de telles aberrations ne sont pas nouvelles au sein des mouvements Pentecôtistes et Charismatiques. Voici ce que dit «Les Assemblées de la Pentecôte du Canada» dans son «Questionnaire d'accréditation»: «Le salut ne s’est pas vraiment produit à moins que la personne ne soit baptisée d’eau et d’Esprit avec le signe initial du parler en langues... Le Saint-Esprit ne participe pas au salut... Personne ne sait vraiment s’il est sauvé avant le Jugement devant le grand trône blanc... Le maintien de notre salut dépend de la foi que nous continuons à mettre en Christ qui se manifeste par notre désir d’obéir à Dieu... Personne ne peut être absolument certain d’entrer au ciel... Une fois sanctifiée, une personne ne pèche plus... La sanctification est produite dans la vie du croyant par la dévotion aux bonnes œuvres.» Et ces gens osent dire qu'ils sont de vrais chrétiens. Rien n'est plus dégoûtant que de telles affirmations aberrantes qui déforment la vérité de la Parole de Dieu.
Mais revenons à «l'hypergrâce». Or «Hyper»
est un préfixe qui vient du grec, il signifie «supérieur» ou
«au-dessus» et s'oppose au préfixe «Hypo» qui lui signifie
«inférieur» ou «en-dessous». Or il n'y a absolument aucun doute
que la grâce du salut en Jésus-Christ est «supérieure» à la loi
autrement elle ne serait pas une grâce mais un salaire mérité,
il est ainsi évident qu'elle est «au-dessus» de tous nos efforts
et nos choix car autrement elle serait une œuvre et non plus une
grâce. La grâce de Dieu provient de sa souveraineté absolue et
il l'accorde uniquement à ceux qu'il a choisi de toute éternité:
«Selon
qu'il nous a élus au salut en lui avant la
fondation du monde, afin que nous soyons saints et sans
reproches devant lui dans la charité; Nous ayant prédestinés
au salut pour être ses enfants adoptifs par le
moyen de Jésus-Christ, d'après le bon plaisir de sa volonté;
A la louange de la gloire de sa grâce, qu'il nous a gratuitement
accordée en son Bien-aimé.
Les propos de Michelle d'Astier et ses semblables sont tellement néfastes et maléfiques qu'il nous importe d'en mentionner quelques-uns dans le but d'avertir les gens contre cette prêtresse de Satan qui s'en prend avec gusto à l'Évangile de la grâce souveraine. Tous peuvent être vérifié sur son Blog excrémentiel:
1- «l'évangile de l'hypergrâce est un évangile apostat...» 2- «le salut est conditionnel à la foi, la repentance, et la sanctification» 3- «ta théologie de l'hypergrâce que tu répands sans cesse sur les blogs chrétiens est EXÉCRABLE...»
Il est souvent dit que Satan est le singe de Dieu parce qu'il pratique la parodie et l'énorme masse des incrédules se laisse berner. Tel est le cas de la vipère évangélique, Michelle d'Astier. Cette réprouvée ce donne comme loisir à imiter, contrefaire, falsifier, déformer, et trahir la VÉRITÉ, et ainsi fait croire que l'apparent est le réel. Chacun de ses adeptes vit ainsi dans l'illusion de la liberté et, aveuglé, ne voit pas sa prison "dorée" et sa fin tragique. Il en est ainsi de tous ceux qui enseignent la perte du salut.
«Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute, et vous faire comparaître sans tache et dans la joie en sa glorieuse présence, A Dieu, seul sage, notre Sauveur, soient gloire et magnificence, force et puissance, et maintenant et dans tous les siècles! Amen.» (Jude 24,25)
En quinze sections tous dépendantes l'une de l'autre, tous autant fascinantes l'une que l'autre.
1) Dans un effort pour sauver les pécheurs, nous entendons souvent cette exhortation qui leur est adressée: «Accepte Jésus comme ton Sauveur personnel», comme si ceux qui sont esclave de Satan et captifs du Diable pourraient faire ainsi et être sauvés si seulement ils le veulent. Mais ceci est complètement étrange aux Saintes-Écritures, la Bible ne mentionne aucunement cela, il n'y a aucune fondation pour une telle chose dans le Texte Sacré. Une telle exhortation présente une fausse voie du salut et doit être rejetée avec toutes les autres expressions similaires comme «Donne ton cœur à Jésus» ou «Prend Jésus comme ton Sauveur» ou encore «Laisse Jésus entrer dans ton cœur». De telles expressions manquent misérablement de prendre en considération le simple fait que l'être humain est une créature complètement déchue: «Car tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu» (Rom. 3:23); «...qui suivent la vanité de leur raisonnement; ayant leur intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu, à cause de l'ignorance qui est en eux, à cause de l'endurcissement de leur cœur.» (Éph. 4:17,18); «Et vous ne voulez point venir à moi, pour avoir la vie.» (Jean 5:40).
2) Mentionnons aussi, pour ceux qui ne le savent pas encore, qu'il y a une grande différence entre les verbes accepter et recevoir. Accepter est un verbe actif qui implique un effort dans lequel une personne pose une action pour atteindre un but spécifique; recevoir est un verbe passif qui implique l'abandon dans laquelle une personne est résigner à une action extérieure à elle-même qui n'est pas sous son contrôle. Utilisons un exemple bien banale, disons qu'un adolescent rebelle lance une pierre à un passant, la personne reçoit la pierre en pleine figure, elle ne l'a pas accepté mais elle l'a reçu. Telle est la différence entre les deux verbes. Telle est la différence aussi entre le salut par les œuvres et le salut par la grâce. Nous vous lançons donc «la Pierre Vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse» (1 Pi. 2:4), car il est écrit: «Il est venu chez les siens; et les siens ne l'ont point reçu. Mais à tous ceux qui l'ont reçu selon son décret d'élection, il leur a donné le pouvoir de devenir des fils de Dieu, savoir, à ceux qui sont donné de croire en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté d'une personne responsable, mais de la volonté souveraine de Dieu.» (Jean 1:11-13; Bible de Machaira).
3) Le cœur de l'être humain est tellement endurci qu'il ne viendra jamais à Christ, il n'en a pas le moindre désir ni la puissance de le faire. Plusieurs sont inviter à venir à Christ lors d'une prédications ou lorsqu'ils entendent quelques paroles de l'un et de l'autre qui les motivent à accepter Christ dans leur vie pour être sauvé, mais cela est une invitation purement charnelle et émotionnelle qui pousse une personne à rectifier sa vie en prenant des choix qui déterminent un cours d'action pour l'améliorer. C'est ce que l'on nomme «une conversion psychologique». Venir à Christ de soi-même, c'est à dire d'après une décision personnelle, est en fait s'éloigner de lui davantage et s'enfoncer encore plus dans la perdition. Il faut que la puissance de Dieu intervienne et s'impose sur la volonté rebelle de l'être humain qu'il a choisi pour le salut, selon le bon plaisir de sa volonté souveraine.
4) L'hostilité naturelle du pécheur doit être surmontée et vaincue selon la décision irrévocable de Dieu, déterminée depuis avant la fondation du monde, pour qu'il puisse venir et recevoir la vie éternelle: «Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire...» (Jean 6:44). Ici l'expression «ne l'attire» est «helkuo» ou «traîner» comme on traîne par terre un esclave désobéissant, c'est à dire «exercer ou imposer une force pour déplacer», terme Grec qui est en rapport avec celui de «haireomai» qui signifie littéralement «choisir». En d'autres mots, personne ne peut venir à Christ à moins d'avoir été choisi ainsi par le Père, tous ceux qui viennent sont contraint forcément, tiré, déplacé, ou poussé irrésistiblement à Christ selon son décret d'élection, et cela va à l'encontre de tout ce qu'enseignent les évangéliques qui disent que Dieu ne s'impose jamais à la liberté de l'homme qui peut choisir elle-même de croire, ce qu'on nomme aussi «le choix de la foi». Si tel serait le cas aucun ne serait jamais sauvé, car la liberté de l'homme est l'opposé de la liberté de Dieu. Dieu amène à Christ des personnes réticentes, des gens qui désapprouvent, qui ne veulent pas ni ne peuvent pas, mais qui ont été choisies en lui avant la fondation du monde, et cela il le fait infailliblement et sans l'approbation de personne.
5) Par nature la volonté charnelle du pécheur est «hostile contre Dieu» (Rom. 8:7), elle lui est un ennemi farouche et complètement contraire, la puissance de Dieu doit absolument opérer en l'homme déchue pour surmonter son hostilité envers lui, et ce déclenchement est provoqué par le sacrifice de la croix. Cette intervention divine engendre dans le pécheur la réalisation de son élection et il devient conscient d'être né de nouveau, car sa régénération a débuté en Christ de toute éternité. En d'autres mots il ne cherche pas à naître de nouveau, il réalise simplement que c'est un fait accomplit par la nouvelle vie qu'il reçoit dans le don de Christ sur la croix. Jésus ne dit pas «si un homme ne naît de nouveau» (Bible Segond), comme nous voyons dans un grand nombre de traductions dénaturées, mais «si quelqu'un n'est né de nouveau» (Jean 3:3), comme le temps du verbe est correctement affiché dans la Bible Martin. La première traduction, celle de Segond, indique que la nouvelle naissance est un point à atteindre; la deuxième, celle de Martin, indique qu'elle est un fait déjà accomplit. La première pousse l'homme à rechercher la nouvelle naissance par ses propres moyens, soit par la repentance, la foi, ou l'obéissance; la deuxième rend gloire à Dieu qui l'a déjà accomplit en Christ. La première est charnelle et correspond aux choses de la terre; la deuxième est spirituelle et correspond aux choses célestes. On voit ainsi l'importance d'avoir une bonne traduction de la Bible, ou à défaut d'être capable de vérifier la signification des termes dans les Originaux Hébreu et Grec. La nouvelle naissance se manifeste à la conversion, et celle-ci est entièrement de Dieu et non de l'homme. Ainsi le salut d'un pécheur dépend toujours de l'opération de Dieu pour le délivrer de la puissance des ténèbres (Col. 1:12,13), car aucun n'a la puissance de se convertir et de renaître.
6) Un Royaume spirituel demande une nature spirituelle, et pour cela l'homme naturel doit être régénéré, renaître dans une nouvelle vie, et cette renaissance qui est en réalité une recréation, est une régénération engendrée ou déterminée en Christ dès l'origine, car la créature naturelle ne peut revivre par elle-même, seul Christ détient la puissance de la résurrection. Il est donc impossible à l'homme naturel d'accepter Christ comme son Sauveur personnel d'après son choix ou une décision de sa volonté, car celle-ci est esclave du péché et de la chair. La nouvelle naissance est une résurrection spirituelle. Si l'homme pourrait naître de nouveau selon son choix, d'après une décision personnelle de croire en Christ comme l'enseignent les évangéliques, cela voudrait dire qu'il a la puissance de se ressusciter lui-même, ce qui est le comble de la folie. Il ne le peut car la régénération est beaucoup plus qu'une simple reformation ou transformation psychologique, ou encore une méthode d'éducation par laquelle on reçoit de l'information sur le sujet de Christ. Elle consiste plutôt à un changement radical du cœur et des pensées, du raisonnement et des désirs, une transformation catégorique du caractère et des attitudes par la puissance du Saint-Esprit. Aussi, puisque la régénération implique une rénovation progressive, celle-ci se poursuit tout le long de notre vie en ce monde sous la protection et la direction de Christ qui en assure l'aboutissement final. La nouvelle naissance ou régénération dès l'origine par la puissance de Dieu est absolument nécessaire pour devenir réellement chrétien et être véritablement sauvé. La naissance, de par sa nature même, implique absolument aucun choix ni aucun effort de la part de celui ou de celle qui est né. Le choix ou l'effort n'est pas de l'enfant qui nait mais de la mère qui donne la naissance. Il en est de même avec la renaissance spirituelle dans laquelle nous voyons que «C'est l'Esprit qui vivifie; la chair ne sert de rien» (Jean 6:63). Les évangéliques feraient bien de prendre note de ces choses, car celui qui dit contribuer à sa nouvelle naissance par sa repentance, sa foi, ou son obéissance, se dit maître de sa propre naissance en ce monde, ce qui est encore une autre fois le comble de la folie.
7) Pour être plus précis, la nouvelle naissance consiste littéralement d'un échange de vie avec celle de Christ, nous prenons place en lui sur la croix et il prend place en nous par l'Esprit de sa Sainte Présence. En d'autres mots Christ prend notre vie et nous prenons la sienne, il assume notre vie d'esclavage au péché sur la croix et nous endossons sa vie de liberté face à la culpabilité et la condamnation du péché pour obtenir la vie éternelle. Il nous communique sa grâce et des principes saints, et produit en nous des nouveaux désirs, des nouvelles capacités, des nouvelles habitudes, une nouvelle attitude, bref «une nouvelle vie» qui n'est que le début de la gloire à venir dans laquelle il assure notre participation. Cela se produira lorsque nous serons finalement transformé complètement en son image lors de sa dernière apparition en ce monde. L'homme détiendrait-il une telle puissance par son libre-choix, évidemment que non, cela est IMPOSSIBLE. Donc les évangéliques sont dans une grave erreur, ils proclament un faux évangile et enseignent un faux salut. Ils doivent se résigner à la vérité afin d'obtenir la repentance et l'assurance du salut, si tel est dans le plan de Dieu pour eux, autrement ils seront perdus pour l'éternité d'après le décret de réprobation dans lequel ils refusent de croire. Ce qu'ils refusent de croire est ce qui les condamnera à la perdition éternelle dans le feu d'un enfer réel.
8) Il n'est pas étonnant que l'homme naturel doit être né de nouveau, car il est totalement dépravé depuis la Chute dans le jardin d'Éden, il est esclave du péché et de Satan, dépourvu complètement de l'amour de Dieu et d'attrait pour les choses célestes, ainsi que de toutes capacités pour faire des actions et des décisions spirituelles, incluant d'avoir la foi en Jésus. Le pécheur est sans aucune force (Rom. 5:6), c'est pourquoi qu'il est écrit dans Jean 6:44: «Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire (ne le traîne); et je le ressusciterai au dernier jour». Seulement ceux qui ont été «rendus capables d'avoir part à l'héritage des saints dans la lumière» (Col. 1:12) sont fait saint et entrerons dans le Ciel où ils ont une résidence de préparée, dans laquelle ils sont assurés d'être réconciliés avec le Père (Jean 14:2), car sans la sanctification de la paix et l'intégrité aucun homme ne peut percevoir le Seigneur (Héb. 12:14; Mat. 5:8). Par son apostasie l'homme a perdu sa sainteté, il est devenu complètement corrompu et se retrouve sous la domination des dispositions de toutes les convoitises de sa chair qui sont en opposition à la sainteté de Dieu. La corruption de l'homme est tellement grande et tellement complète qu'il ne se repentira jamais à moins qu'il soit renouvelé par le Saint-Esprit de la Présence de Christ, et pour cela il doit premièrement être né de nouveau, régénéré dès l'origine dans le décret d'élection (1 Pi. 18-23).
9) Pour qu'une personne puisse recevoir Christ comme Sauveur, elle doit premièrement le recevoir comme Seigneur (Col. 2:6; Ac. 2:36), comme son Roi qui règne sur elle et en elle, car Dieu ne sauve personne qui lui est rebelle. Christ est Roi et son trône est la croix. La reconnaissance de la souveraineté absolue de Dieu est essentielle, elle est le point principale de la prédestination qui comprend l'élection au salut et la réprobation à la perdition, ces deux facteurs sont inséparables l'un de l'autre. Celui ou celle qui rejette la doctrine de la double prédestination, rejette ainsi son salut car il rejette la souveraineté absolue de Dieu, ce qui fait de lui un rebelle. Ceux que Dieu sauve d'entre les rebelles, il les brise premièrement pour les rendre conforme à sa volonté. Comme le forgeron qui frappe à maintes reprises le fer rouge sur l'enclume à coups de marteau, il les reforme en des nouvelles créatures afin qu'il participe au Royaume du Nouvel Homme. Le pécheur doit cesser de se rebeller contre lui et son autorité, et se résigner à son règne comme Souverain Tout-Puissant sur sa vie, autrement il ne peut être son Sauveur, même s'il professerait de croire en Christ sa confession ne vaudrait absolument rien sauf aux yeux des crédules.
10) C'est en effet la triste façon d'agir dans le christianisme moderne contrefait, où on offre Christ aux hommes pour qu'il soit accepté par eux, afin qu'ils se soumettent et donnent leur cœur à Jésus pour que leurs péchés soient lavés par le sang de Christ. Mais il en n'est pas ainsi, cette notion est complètement fausse et subversive. Aussi bien offrir de la nourriture à un corps mort, ça serait la même chose, la nourriture se gaspillerait car un mort ne peut pas manger, la seule chose qu'il peut faire est de dégager une odeur de corruption. Il en est de même au niveau spirituel, ainsi l'apôtre Paul nous déclare: «Et vous étiez morts dans vos offenses et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon la coutume de cette disposition, selon la direction de la puissance de l'attitude de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion.» (Éph. 2:1,2; Bible de Machaira). Évidemment un mort ne peut pas accepter Christ ou coopérer avec l'Esprit de Dieu, cela se voit en surcroît dans la résurrection de Lazare (Jean 11:1-44). Il était mort depuis quatre jours, son corps était dans un état de décomposition, mais Jésus l'a recréé par la puissance de l'appel irrésistible de sa Parole et Lazare se releva et vint à lui qui est le Dieu Créateur de toutes choses. Il en est de même avec tous les élus qui sont appelés par l'Évangile de la grâce du salut, aucun ne peut faire ou contribuer quoique ce soit à sa résurrection spirituelle.
11) Malheureusement plusieurs détiennent l'illusion arrogante que l'homme naturel a la capacité d'agir avec ce qui est naïvement nommé «une foi simple» pour être sauvé. Mais la vérité de la Parole de Dieu affirme qu'un homme doit être né de l'Esprit de Dieu avant d'être sauvé (Jean 3:8) et se soumettre à l'autorité de Dieu, autrement sa profession ne vaut rien et ses agissements sont vains. Comment un homme peut-il être né de nouveau avant même d'être sauvé, occasionne de nombreux problèmes de compréhension dans l'esprit des gens, tout comme ce fut le cas avec Nicodème (Jean 3:4,9). Ils ne réalisent pas pleinement que l'expression «naître de nouveau» signifie proprement «être régénéré, reconstitué, ressuscité», et que la régénération a débuté en Christ avant la fondation du monde dans le décret de rédemption qui incorpore tous les élus qui furent prédestinés au salut. Dieu, qui est l'auteur de la vie, avait prédéterminé la nouvelle naissance en lui-même de toute éternité, et il décida que son sacrifice sur la croix serait le facteur principal qui la déclencherait dans le cœur de ses élus. La régénération est l'élément qui engendre la repentance et la foi, l'adoption et le salut, la justification et la sanctification; toutes ces bénédictions et plusieurs autres font parties de la nouvelle naissance et sont assurées aux fidèles, elles sont les mérites du sacrifice de la croix que Christ attribut gratuitement à ses élus.
12) Exhorter les pécheurs à être sauvés en acceptant Christ comme leur Sauveur sans mettre le point sur la nécessité de la repentance qui est engendrée par la nouvelle naissance, est malhonnête et une falsification du plan de salut. Demander une repentance qui engage le choix de l'homme d'agir en conséquences de ses regrets, est une manipulation des sentiments, une perversion de la vérité, et une hérésie de la pire espèce. Les gens doivent comprendre qu'il faut absolument être né de nouveau pour être capable de se repentir, et non l'inverse, on ne met pas la charrue avant les bœufs. Dire qu'il faut se repentir et croire pour naître de nouveau est une fausse doctrine grandement populaire parmi les évangéliques modernes, elle est une inversion de la vérité issue d'un faux évangile qui met l'emphase sur les efforts de l'homme. La repentance est un changement de perception dans laquelle le pécheur est porté à regarder à la croix plutôt qu'à lui-même (Jean 3:14,15; 12:32), elle est proprement une reconsidération de position face à Christ qui engendre un échange de vie, et cela ne peut être accomplit que par l'Esprit de Dieu qui attire les pécheurs à lui-même; et non par la volonté de l'homme qui vient ou qui agit par lui-même (Jean 1:13; Rom. 9:15,16). Lorsque le pécheur est attirer par l'Esprit de Dieu à regarder Christ sur la croix et se voit en lui, son être intérieur est bouleversé et transformé et il est sauvé, il meurt et ressuscite avec Christ dans une nouvelle vie et reçoit l'assurance de participer à la gloire éternelle. Le pécheur à qui on présente la royauté ou souveraineté de Dieu doit «reconsidérer sa position et croire au message de la grâce» (Mc. 1:15) ou subir «le châtiment de la perdition éternelle» (2 Thes. 1:9). Le pécheur n'a absolument aucun choix dans cela, il est poussé par l'Esprit qui met en action les principes du décret de prédestination, il est soit entraîner à la vie du salut éternel ou repousser dans la mort de la perdition éternelle, car l'Évangile est une épée à deux tranchants, un qui retranche le pécheur de la corruption du péché et l'autre qui le tranche dans la corruption de ses péchés. Du fait que la repentance est proprement une reconsidération, elle est aussi un processus de transformation qui renouvelle notre compréhension en regardant à la croix afin que nous puissions discerner la volonté de Dieu (Rom. 12:2), doctrine pratique qui s'applique dans le cheminement du chrétien dans sa vie de tous les jours.
13) La repentance ou reconsidération pour avoir la vie (Ac. 11:18) n'est pas une œuvre de la nature de l'homme, mais une œuvre de grâce de l'Esprit de Dieu manifestée dans la nouvelle naissance qui opère dans le cœur du croyant, œuvre divine qui continue durant tout le temps de la vie du chrétien dont l'aboutissement est la gloire éternelle. Accepter Christ comme Sauveur personnel est loin, très très loin de la repentance que Dieu demande pour le pécheur. L'apôtre Paul souligne l'importance et l'urgence de la vraie repentance ou reconsidération de position face à Christ en disant: «Mais Dieu, ayant laissé passer ces temps d'ignorance, ordonne maintenant à tous genres d'hommes en tous lieux, de reconsidérer; Parce qu'il a fixé un jour, où il doit juger le monde avec justice, par l'Homme qu'il a prédéterminé, ce dont il a donné à tous une preuve certaine, en se ressuscitant des morts.» (Ac. 17:30,31). Pour le salut, la repentance envers la vie est autant essentielle que la foi en Jésus-Christ, car ils sont comme les deux côtés d'une même pièce de monnaie, ils ne peuvent être séparé l'un de l'autre. Il faut comprendre que la foi et l'assurance sont une seule et même chose et que l'Esprit de Dieu nous donne cette certitude qui est celle de Christ pour le pardon de nos péchés. La reconsidération de la position du pécheur est en soi-même l'assurance de la vie en Jésus-Christ, il ne peut en être autrement car en reconsidérant notre vie face à celle de Christ sur la croix, nous sommes brisés en réalisant notre état de pécheur et de perdition, et nous obtenons la miséricorde, le pardon de nos péchés, et la vie éternelle. Bref nous sommes délivrés, libérés de la condamnation du péché en notre esprit, quoique notre corps puisse encore en subir des atteintes sans toutefois que celles-ci puissent nous déloger de notre position en Christ qui est assurée une fois pour toute. Ainsi l'apôtre Pierre pouvait dire: «Reconsidérez-vous donc et soyez restitué, afin que vos péchés soient éradiqués, en ces temps de consommations qui se produisirent de la part du Seigneur, en vous envoyant Jésus-Christ qui vous a été annoncé auparavant; que le ciel doit recevoir jusqu'au temps du rétablissement de toutes choses... C'est pour vous premièrement, que Dieu ayant relevé son Fils Jésus, l'a envoyé pour vous bénir, en retirant chacun de vous de ses iniquités.» (Ac. 3:19-21,26). Et ainsi il est écrit que «tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle, crurent.» (Ac. 13:48).
14) Dans son état naturel, le pécheur n'a aucune puissance en lui-même pour accepter Christ comme son Sauveur personnel ou de croire pour le salut de son âme, ni a-t-il aucun désire ni aucune intention de le faire car son «raisonnement charnel est hostile contre Dieu» (Rom. 8:7), il est «esclave du péché» (Rom. 6:20), il doit en être «affranchis» (Rom. 6:22) par «la grande puissance de Dieu» (Lc. 9:43). S'il ne serait pas ainsi, la grâce du salut serait esclave de la volonté de l'homme et soumise à toutes ses caprices, il ne s'agirait donc plus d'un salut mais d'une perdition, une contrefaçon qui serait une perversion subtile et raffinée de la vérité, tout comme nous voyons de nos jours au sein de la mouvance dite évangélique avec son faux évangile du libre-choix. Mais la Parole de Dieu nous dit que le pécheur ne peut faire quoique ce soit pour changer sa nature: «L’Éthiopien peut-il changer sa peau, ou le léopard ses taches? Alors aussi pourriez-vous faire le bien, vous qui êtes accoutumés à faire le mal.» (Jér. 13:23). Son impotence spirituelle consiste seulement dans la dépravation de son propre cœur et sa haine invétérée de Dieu. Il est tellement impuissant et sans espérance qu'il ne peut même prendre un seul pas vers Christ pour obtenir son salut. Mais s'il fait parti des élus qui ont été choisis pour hériter du salut et de la gloire éternelle, il viendra inévitablement car l'Esprit de Dieu le traînera jusqu'à la croix, lèvera sa tête et ouvrira ses yeux pour qu'il voit son Sauveur. À ce moment précis et pas une seconde avant, son cœur sera brisé, son esprit abattu, et sa nature bouleversé. Dans un instant il sera purifié de toute ses souillures, et recevra un nouveau cœur et un nouvel esprit; Dieu mettra son Esprit en lui et fera qu'il marche dans ses voies (Éz. 36:25-27).
15) Tout dépend de Dieu dans le salut, rien ne dépend de l'homme, aucun n'a la puissance de choisir de croire, la foi ou assurance de la grâce du salut est imposée, elle lui est donnée au moment même qu'il a les yeux fixés sur la croix. La foi qu'il reçoit est celle de Christ, elle lui est imputée, c'est à dire attribuée comme si elle serait la sienne. Elle n'est pas la fourberie d'une décision personnelle de la nature humaine déchue, car la foi de l'homme naturel n'est que présomption, elle provient de son cœur tortueux et de ses aspirations trompeuses. Il est donc nécessaire que la foi réelle de Christ soit imprégner dans celui ou celle qui est entraîné à la croix afin qu'il obtienne l'assurance de son salut. Donner l'impression aux pécheurs qu'ils peuvent venir à Christ lorsqu'ils sont d'accord pour accepter Christ comme leur Sauveur personnel, est une duperie de la pire espèce qui les séduit et les soutient dans une fausse voie de salut. Ceci est une déviation extrêmement sérieuse par rapport à la vérité, car des millions de gens pensent qu'ils sont chrétiens lorsqu'ils ne le sont aucunement. Il faut être rappelé constamment «des saines instructions» (2 Tim. 1:13) que le Saint-Esprit nous enseigne, et non des «discours qu'enseigne la sagesse humaine» (1 Cor. 2:13). Arthur Pink nous dit que «l'homme dans sa perversité constante a inversé l'ordre de Dieu. L'évangélisme moderne pousse des gens mondains, sans aucun sens de leur condition de perdition, à accepter Christ comme leur Sauveur personnel. De telles conversions ont été démontrées comme étant insatisfaisantes...» Pink a pleinement raison, on ne peut se satisfaire de conversions imparfaites qui sont des contrefaçons de la vérité. Il est grand temps que le christianisme revienne à la vérité révélée du salut par la grâce dans lequel Dieu est absolument Souverain et Christ proclamé comme «Roi des rois et Seigneur des seigneurs»
A Christ seul soit la Gloire |