La Terre et le
Géocentrisme
par Jean leDuc
TABLE DES MATIÈRES
Chapitre 1: La Terre: un seul
Continent
Chapitre 2: Le Géocentrisme de la
Bible
Chapitre 3: La Terre au centre
d'un univers sphérique
Chapitre 4: Vers l'Héliocentrisme
Chapitre 5: L'Astronome Tycho
Brahe
Chapitre 6: Astronomie Biblique
Chapitre 7: LISEZ ET COMPRENEZ
CELA
La Terre: un seul
Continent
"Puis Dieu dit: Que les eaux qui
sont au-dessous des cieux se rassemblent en un seul
lieu, et que la terre paraisse; et cela fut ainsi. Et
Dieu nomma la terre, Continent; et il nomma l'amas des
eaux, Océan; et Dieu vit que cela était bon. Puis Dieu
dit: Que la terre pousse de la végétation, des herbes
portant semence, des arbres fruitiers portant du fruit
selon leur espèce, qui aient leur semence en eux-mêmes
sur la terre; et cela fut ainsi. Et la terre produisit
de la végétation, des herbes portant semence selon leur
espèce, et des arbres portant du fruit, qui avaient leur
semence en eux-mêmes, selon leur espèce; et Dieu vit que
cela était bon. Et il y eut un soir, et il y eut un
matin; ce fut le troisième jour." Gen. 1: 9-13
Avant que rien n'existe de tout
l'univers actuel, Dieu qui n'a pas de commencement est
présent. Et il nous permet d'assister au déroulement de
son travail de création. Quand nous voulons fabriquer un
objet quelconque, nous avons d'abord besoin d'un certain
matériel. Mais à Dieu il suffit de parler pour que tout
soit fait à partir de rien. Il dit, et voici que
surgissent le ciel, la terre, les nuées, les mers, le
«sec», le firmament avec ses luminaires: le soleil, la
lune, les étoiles innombrables, l'infiniment grand et
l'infiniment petit, la prodigieuse variété des plantes
et des animaux. Ce récit, à la fois majestueux et
simple, apporte une réponse définitive à la grande
question que les hommes, depuis toujours, n'ont cessé de
se poser: «Qui a mesuré les eaux... réglé les cieux...
pesé les montagnes...? Qui a créé ces choses...?» (Ésaïe
40:12, 26; Proverbes 30:4). Oui, qui a dessiné la forme
parfaite des cristaux de neige, construit
l'extraordinaire structure de l'insecte le plus
ordinaire, choisi la couleur et le parfum de la fleur la
plus commune? Hébreux 1:2-3 nous donne la réponse:
Jésus, l'auteur de notre salut, est également le
Créateur de toutes ces merveilles (voir aussi Proverbes
8:27 à 31).
Une pendule témoigne de l'habileté
de l'horloger qui l'a construite. Ainsi «les cieux
racontent la gloire de Dieu et l'étendue annonce
l'ouvrage de ses mains» (Psaume 19:1). «Regardez aux
oiseaux du ciel... étudiez les lis des champs...»,
invite le Seigneur Jésus (Matthieu 6:26, 28). Hélas!
combien restent aveugles à ces beautés de la nature, ne
savent pas y discerner «sa puissance éternelle et sa
divinité» (Romains 1:20). À ces versets si clairs, les
incrédules ont cherché à substituer leurs théories sur
les origines de l’univers et de la vie. Mais ne
craignons pas de voir jamais les spéculations de
l'esprit humain ou les découvertes géologiques ébranler
la moindre des déclarations divines.
Rappelons-nous que dans ce domaine
ce n'est pas la science qui peut instruire ni
l'intelligence qui peut comprendre. C'est la
Parole qui instruit et la foi qui comprend
(lire Hébreux 11:3). Là où régnaient les ténèbres,
Dieu a fait luire la lumière de sa présence.
D'une scène de désolation, il a fait un monde
ordonné et habitable. Mais la terre est encore vide.
Et «le Dieu qui a formé la terre... ne l'a pas créée
pour être vide», mais «pour être habitée» (Ésaïe 45:18).
Par un dernier acte souverain il crée l'homme et le fait
à son image, son représentant, chef sur toute la
création.
Dans les quatre premiers jours,
Dieu fait sortir par sa lumière l’ordre du sein des
ténèbres et de la confusion. Le premier jour, la
lumière ; la scène de la puissance céleste au-dessus de
la terre, le second jour ; Il sépara ce qui était formé
et en ordre, d’une part, d’avec la masse puissante mais
sans forme, des eaux, d’une autre part ; puis, il orna
de beauté et de fertilité la scène habitable et mise en
ordre, dans le troisième jour. Les symboles d’une
puissance directrice furent mis, d’une manière visible,
à leur place, le quatrième jour.
Le théâtre du développement et de
la domination de l’homme était formé ; l’homme n’y était
pas encore. Mais avant de créer l’homme, Dieu créa des
êtres vivants de toute espèce dans les mers, sur la
terre et dans l’air, qui devaient se propager et
multiplier les preuves de la puissance vivifiante de
Dieu, par laquelle il pouvait communiquer à la matière
une énergie vivante. Ainsi, non seulement fut formée une
scène où les conseils de Dieu envers l’homme pouvaient
se déployer, mais encore apparurent ces existences que
l’homme devait gouverner de manière à manifester ses
énergies et ses droits, selon la volonté de Dieu et
comme tenant Sa place, comme étant Son vice-gérant sur
la terre.
L’homme est à part et distinct de
tout, le centre de tout, le dominateur de toutes les
créatures, auxquelles il s’intéresse parce qu’elles lui
appartiennent, vivant dans sa propre sphère de bonheur
selon sa nature, en ordonnant, quant aux autres
créatures, toutes choses en bénédiction, car toutes lui
sont assujetties. En un mot, l’homme est placé au milieu
de toute cette création ainsi préparée et de même la
Terre où il habite est placé au centre de
l'univers. Cette masse des éléments primordiaux fut
graduellement ordonnée, divisée, équilibrée, et mit en
mouvement; formant en premier notre Terre comme centre
de l’univers, et ensuite le soleil, la lune, les
planètes et les nébuleuses d’étoiles innombrables qui
gravitent autour de nous. L'ordre de la Création nous
montre que la Parole de Dieu supporte le Géocentrisme et
non la fausse doctrine de l’Héliocentrisme. Les versets
de Gen. 1:14-18 indiquent clairement que les étoiles et
les planètes furent créé après la Terre et sa
végétation, et non avant comme prétend la science
moderne.
Nous voyons aussi qu’au début, la
géographie de la Terre ne fut pas la même
qu’aujourd’hui; elle était formé d’un seul Continent et
d’un seul Océan. Certaines évidences indiquent même
qu’elle fut entourée d’une canopée atmosphérique qui
maintenait une température égale partout sur le globe.
Dans ses différentes phases de
transformations, ce Mega-Continent est connu sous les
noms de Rodina, Gondwana et Pangaea. La représentation
que nous voyons nous donne un aperçu approximatif de
l'apparence de la terre quand Noé débarqua de
l'arche. La géographie de ce continent fut radicalement
altérée au temps de la tour de Babel lorsque la planète
Mars, dont le trajectoire fut changé lors de l'explosion
de la planète Nod, passa à environ 15,000 de la Terre
affectant le champs magnétique et occasionnant des
bouleversements géographiques qui soulevèrent les
montagnes. Des débris planétaires en orbite autour de
Mars frappèrent la Terre qui fut fragmenté en sept
Continents tels que nous les connaissons aujourd'hui.
Le Géocentrisme de la
Bible
Le fait scientifique de la
gravitation de la terre autour du soleil découvert par
Galilée et Copernic s’avère être une fausseté grossière,
anti-biblique et anti-chrétienne. On peut dire de même
aussi concernant les théories de l’évolution et de
l’origine du monde en général popularisée dans la
fameuse théorie du Big Bang.
Luther et Calvin, par contre,
virent très tôt quel danger elles représentaient par
leur contradiction des textes de la Bible: c’était un
sacrilège et un blasphème que d’assurer que le soleil
était immobile alors que la Bible relate comment
l’Éternel arrêta le soleil pour aider Josué à triompher
de ses ennemis. Or, si Dieu a arrêté le soleil, c’est
que celui-ci bouge.
Pour la majeure partie de
l'histoire de l'humanité, le Monothéiste s'est imaginé
avoir les deux pieds plantés fermement sur terre.
La vue présentée dans la Bible n'est aucune
exception. La Bible dépeint la terre comme étant la
"base" immobile de la création:
1. "Toi, Seigneur, tu as fondé la
terre dès le commencement" (Heb. 1: 10)
2. Le soleil, la lune, et les
étoiles ont été créées après que "la ferme fondation de
la terre" fut établie. (Gen. 1: 9-18)
3. "Il a fondé la terre sur ses
bases, tellement qu'elle ne sera point ébranlée à
perpétuité" (Psm. 104: 5)
4. "...aussi la terre habitable est
affermie, tellement qu'elle ne sera point ébranlée"
(Psm. 93: 1)
5. "...car les fondements de la
terre sont à l'Éternel, et il a posé sur eux la terre
habitable." (1 Sam. 2: 8)
6. "...mais j'ai affermi ses
piliers." (Psm. 75: 3)
Il est important de remarquer que
la Bible ne dépeint jamais la terre comme étant en
mouvement, seulement "secoué," comme dans un
"tremblement de terre". Luther et Calvin ont convenu que
la bible annonce que la terre ne se déplace pas, et
aussi que le soleil se déplace:
"Il (Dieu) peut commander le soleil
de ne pas se lever." (Job 9: 7) plutôt que de la terre
de s'arrêter (moving/spinning)." Que Dieu donnait une
telle commande au soleil de s'arrêté plutôt qu'à la
terre, implique une sure perspective de géocentrisme. De
même, Martin Luther a précisé que "Joshua a commandé le
soleil de s'arrêté et non la terre," puisque la terre a
été présumée d'être au repos à tout moment.
(Josh. 10: 12)
La Bible affirme également: "… le
soleil aussi se lève, et le soleil se couche, et il
soupire après le lieu d'où il se lève." (Eccles.
1: 5) "se lever" et "se coucher" peut être facile à
expliquer en raison partie de sa perspective terrestre,
mais il n'est pas aussi facile à expliquer "il soupire
après le lieu d'où il se lève". Cela signifie
que l'auteur de l'Ecclésiaste a cru que le soleil s'est
déplacé quotidiennement autour de la terre. Comparez le
Psaume 19: 4-6, "...il s'égaye comme un homme vaillant
pour faire sa course. Son départ est de l'un des bouts
des cieux, et son tour se fait sur l'un et sur l'autre
bout; et il n'y a rien qui se puisse mettre à couvert de
sa chaleur."
De même, la bible les déclare que
les étoiles "courent" elles sont en mouvement dans les
cieux, " (Juges 5: 20). Même les constellations sont en
mouvement: "Peux-tu faire lever en leur temps les signes
du zodiaque, et conduire la petite ourse avec les
étoiles" (Job 38: 32)
Comparez de telles descriptions à
l'astronomie moderne, qui enseigne que le soleil et les
étoiles ont seulement l'apparence de se déplacer
quotidiennement et de façon saisonnière autour de la
terre. Cette apparence, selon eux, est due à la rotation
quotidienne et aux révolutions annuelles de la terre
autour du soleil. Ainsi, l'astronomie moderne considère
cela faux de dire que Dieu a commandé au soleil de
s'arrêter, faisant de Dieu un menteur et de la Bible une
imposture. N'est-il pas étrange de voir que tant de gens
qui se disent chrétien et qui affirment que la Bible est
la Parole de Dieu infaillible et seule règle de la foi,
se prostituer aux idées de la science
moderne. L'astronomie moderne enseigne que c'est la
terre qui "s'empresse" chaque jour de tourner autour du
soleil et des constellations, contredisant la Parole de
Dieu. Ignorer de tels versets des Écritures est la même
chose que d'ignorer Dieu. Comment oser se dire chrétien
et ne pas croire ce que dit la Parole de Dieu ?
L'idée d'une rotation de notre
planète autour du Soleil ne se serait imposée que
récemment. Elle a fait une première apparition au IIIe
siècle avant notre ère sur une intuition, en vérité
assez mal étayée, du grec Aristarque de Samos. Enseignée
sans grand succès et vite oubliée, elle a réapparue que
dix-sept siècles plus tard avec Copernic, lequel
l'utilisa, non parce qu'il la jugeait vraie, mais en
raison des commodités qu'elle offrait à l'exposition du
système astronomique. Il aurait fallu attendre Galilée
pour que soit envisagée sa validité et pour qu'on
entamât enfin la rupture avec des millénaires de
l'enseignement géocentrique des Écritures.
S'il est exact que l'héliocentrisme
n'a réussi à s'implanter que tardivement en astronomie.
Il n'en reste pas moins que cette doctrine était connue
des traditions ésotériques depuis des temps immémoriaux.
L'argument est digne d'intérêt,
mais ne va pas sans soulever quelques problèmes. Si
l'héliocentrisme a bien été envisagé par toute une
tradition, et non pas seulement par l'auteur du passage
ci-dessus cité, il doit exister d'autres traces de sa
présence dans les écrits hébraïque. Le fait que ces
traces soient difficiles à déceler suggère que
l'héliocentrisme a dû faire l'objet d'une transmission
occulte. Si secret il y eut, quelle fut sa raison
d'être? Et sous quelle forme cette doctrine fut-elle
codée? Enfin, le géocentrisme étant constamment
réaffirmé dans les traditions hébraïques, comment
comprendre qu'il ait pu coexister avec un point de vue
qui s'oppose diamétralement à lui?
On l'a déjà compris, la question du
géocentrisme et de l'héliocentrisme n'est pas
fondamentalement une question astronomique mais
théologique.
Qu'on l'entende comme tendance
descendante, Chaos primordial ou Materia Prima,
la Terre est dans tous les cas ce qui se tient aux
antipodes du Principe de toutes choses. De tous les
existants en attente de réintégration, elle est celui
qui a le plus besoin de l'assistance d'en haut. Elle est
ainsi le lieu où convergent en force toutes les
puissances célestes qui travaillent au retour à Dieu. En
langage anthropomorphique, on pourrait dire de la Terre
qu'elle est, depuis la chute, entre toutes les créatures
la plus pauvre et la plus démunie et que, à cause de
cela, elle constitue le souci majeur de Dieu, le centre
de Ses préoccupations et le lieu où convergent toutes
Ses bénédictions. L'expression symbolique de cet état de
choses est la représentation d'une planète, la nôtre,
occupant le centre de son monde. Tel est le sens profond
du géocentrisme. Que si l'on veut comprendre, dans le
cadre de cette doctrine, la raison de l'immobilité de
notre terre et du mouvement que fait le Soleil autour
d'elle pour y semer la lumière, il faudra se ressouvenir
que le principe terrestre est par essence passif et
réceptif et le principe céleste actif.
Il nous reste à nous demander
comment il se fait que géocentrisme et héliocentrisme
soient également revendiqués par les traditions.
On sait que dans la science profane
les deux doctrines, réduites du reste à leur seul aspect
astronomique, ont été conçues comme antithétiques et
inconciliables. Or de ces deux doctrines il est légitime
de dire, selon le point de vue où l'on se place,
qu'elles ne détiennent ni l'une ni l'autre la Vérité ou
encore qu'elles sont vraies toutes deux ou encore que
celle-ci a plus de vérité que celle-là. Mais la seule
chose réelle et biblique qu'on ne puisse dire, c'est que
l'une d'elles est fausse et l'autre vraie.
Les deux points de vue sont
également illusoires si l'on songe que ni l'un ni
l'autre ne dépasse le plan des apparences charnelles. A
cet égard, la vérité n'est ni géocentrique, ni
héliocentrique, mais théocentrique. Dans l'absolu, la
seule Vérité est celle-ci: il y un Dieu infini,
indifférencié, immuable. Il n'y a donc aucune Terre à
relever de son abaissement, aucune sollicitude du Haut
pour le bas, aucune aspiration du bas pour le Haut,
aucun astre errant pour mener sa quête autour du Soleil,
aucun Soleil pour entourer notre planète de son orbite
et de ses soins. Si la science moderne relègue le
géocentrisme au musée des erreurs, les Saintes Écritures
relèguent l'héliocentrisme à un procès en hérésie.
La Terre au centre
d'un univers sphérique
Le contexte politique
Les philosophes, mathématiciens et
astronomes profanes à l'origine de la démarche
scientifique sont imprégnés des nouvelles conceptions
politiques nées dans les cités grecques. Comme le foyer
est le cœur de la maison et l'agora le centre de
décision d'une cité où les citoyens sont liés entre eux
par des relations de symétrie et d'égalité, de même la
Terre est le foyer fixe au centre de l'univers. La
géométrisation de l'espace politique instaurée à Athènes
par les réformes démocratiques de Clisthène à la fin du
VIe siècle, se retrouve dans leur vision de
l'univers.
Le progrès intellectuel
L'idée que le cosmos puisse être
sphérique marque un progrès important par rapport à la
conception antérieure d'une voûte céleste. L'univers
semble tourner d'un mouvement régulier et le premier
ouvrage d'astronomie antique qui nous soit parvenu,
La sphère en mouvement (Autolycos de Pitane, 330 av.
J.-C.), montre que cette sphère apparaît différente
suivant les lieux d'où on l'observe: au pôle, les
étoiles ne se lèvent ni ne se couchent, mais tournent
concentriquement autour de la Polaire; à l'équateur,
toutes se lèvent et se couchent perpendiculairement à
l'horizon, et entre les deux, leur trajet est oblique.
Euclide explique que les étoiles sont en fait très
éloignées et que la Terre est réductible à un point dans
l'espace; tout observateur voit donc une moitié de la
sphère céleste.
Le ciel sphérique, lui-même
constitué de sept sphères planétaires emboîtées (Lune,
Vénus, Mercure, Soleil, Mars, Jupiter, Saturne) et de
celle du firmament, conduit logiquement à l'idée du
géocentrisme. Au centre de cet univers rond, la Terre ne
peut tomber ni dans un sens ni dans l'autre ; en
équilibre, elle est donc immobile. Sinon, explique
Ptolémée, elle sortirait du ciel, les oiseaux en vol se
perdraient et la pierre lancée verticalement en l'air ne
retomberait pas à son point de départ.
Le géocentrisme dominant
L'hypothèse géocentrique implique
le mouvement régulier du ciel et des étoiles pour
expliquer l'alternance des jours et des nuits ainsi que
la succession des saisons. Les mouvements irréguliers
des planètes nécessitent des prodiges d'explication
géométrique: emboîtements en pelures d'oignon de
multiples sphères concentriques, orbites planétaires
excentrées, cercles supplémentaires épicycles... Le
géocentrisme va de pair avec la conception
anthropocentrique et close d'un monde des hommes sous le
ciel des dieux.
D'autres hypothèses paraissaient
alors moins convaincantes: les Pythagoriciens
imaginaient un feu central, Héraclide du Pont (v.
388-315 av. J.-C.) envisageait la rotation de la Terre
sur elle-même et Aristarque de Samos (v. 310-230 av.
J.-C.) la révolution de la Terre et des planètes autour
du soleil. Le fait que certains sceptiques ou épicuriens
comme Aristarque ou Lucrèce imaginent d'autres mondes
possibles dans un univers qui serait infini, remet en
cause l'ordre du monde et paraît subversif.
Vers l'héliocentrisme
Copernic et Tycho Brahé
Les systèmes du monde, inspirés de
Platon, Aristote, Ptolémée, considèrent la Terre au
centre du monde. Au cours de l'Antiquité, les progrès
des observations astronomiques rendent de plus en plus
apparentes les difficultés de ces systèmes géocentriques
pour expliquer les trajectoires planétaires. L'abandon
du géocentrisme est associé au nom du chanoine polonais
Nicolas Copernic (1473-1543), même si quelques
précurseurs grecs - Héraclide du Pont (vers 388-315 av.
J.-C.), Philolaos, disciple de Pythagore (2e
moitié du Ve s. av. J.-C.), et l'astronome
alexandrin Aristarque de Samos (v. 310-230 av. J.-C.) -
l'avaient déjà proposé sans écho.
Copernic présente ses thèses dans
le De Revolutionnibus orbium cœlestis (Des
Révolutions des orbes du ciel) imprimé à Nuremberg
en 1543. Rejetant la position centrale de la Terre,
Copernic la banalise et lui enlève son rôle privilégié;
mais il rejette surtout l'immobilisme de notre planète,
comme l'avait déjà suggéré Nicolas de Cues au XVe
siècle. Dans le contexte de la Renaissance, Copernic
construit son système en intégrant les notions liées à
la perspective: à cause du mouvement terrestre, nous
voyons le cosmos et en particulier les trajectoires
planétaires, d'un point de vue qui se déplace. En
décomposant les orbites en cercles uniformes ce système
ne renonce pas au principe cher à l'astronomie
ptoléméenne, la perfection du mouvement circulaire.
La publication de "Sur les
Révolutions des Sphères Célestes (De revolutionibus
orbium coelestium)" par l'astronome polonais Nicolas
Copernic (1473-1343) en 1543 a marqué une cassure
complète du système d'astronomie antique entier
précédemment conçu par les scientifiques Grecs tels que
Exode, Callipe, Aristote, Apollon, Hipparque, et
finalement par Claude Ptolémée. Le système développé par
les Grecs s'appelait le géocentrisme (la Terre - située
au centre) de la théorie de l'univers. Le nouveau
système proposé par Copernic s'appelait l'héliocentrisme
(le Soleil - situé au centre) de la théorie de
l'univers.
En imputant à la Terre une rotation
quotidienne sur son propre axe, qui tourne, et se met en
orbite annuelle autour du Soleil, qui était
stationnaire, un nouveau système d'univers a vu le jour
par Copernic, s'opposait à Aristote, qui avait
pertinemment discuté de la stabilité de la Terre. Ceci
fournit une alternative supérieure à l'univers du
géocentrisme de Ptolémée, qui avait été proposé dans ses
"Compositions Mathématiques" (aussi connues sous le nom
"d'Almagest") et qui ont dominé la conception
astronomique de l'humanité pendant les 1400 années
suivantes.
Dans la Chrétienté Occidentale
l'opinion d'Aristote et de Ptolémée s'étaient élevées au
niveau du dogme religieux, et jusqu'à de nombreux
penseurs intellectuels de la Renaissance, ces opinions
ont étouffé le développement supplémentaire dans la
science et prirent du temps à être révisées. La théorie
du géocentrisme avait aussi été utilisée comme la base
"scientifique", pour la notion de théologie/cosmologie
du Catholicisme Romain d'un monde bi-dimensionnel plat
existant intercalé dans le parallèle entre, au-dessus le
Ciel, et en dessous l'Enfer. Copernic était le premier à
défier avec succès les autorités de l'antiquité. Dans sa
recherche pour une image réelle du "cosmos décrété
divinement," Copernic détrôna la Terre au centre du
cosmos et ouvrit une nouvelle trajectoire qui consistait
à aboutir à l'éventuelle destitution de "Dieu" lui-même.
Cette nouvelle astronomie ne
s'installe pas sans difficulté. Tycho Brahé, observateur
extrêmement doué et successeur de Copernic, ne se résout
pas à écarter la Terre de sa position centrale. Le pur
géocentrisme ne pouvant cependant rendre compte des
mouvements planétaires, il propose un système inspiré
d'Héraclide de Pont (système "égyptien") intermédiaire
entre ceux de Ptolémée et de Copernic et par ce fait
retourna à la base des Écritures: la Lune et le Soleil
tournent autour de la Terre, mais les planètes tournent
autour du Soleil. Le grand succès que connaîtra ce
système hybride manifeste sans doute les résistances à
l'héliocentrisme. D'ailleurs, Copernic lui-même plaçait
le Soleil près du centre géométrique du monde. Il
ne le considérait pas comme le centre et ne lui prêtait
aucune vertu physique, aucun rôle dynamique important.
L'Astronome Tycho
Brahe
Tycho Brahe est sans aucun doute
l'un des plus grands observateurs de l'histoire des
Sciences. Par son système de Géocentrisme, il peut être
nommé "le Réformateur de l'Astronomie". Née en 1546,
trois ans après la mort de Copernic, ses études auraient
du le conduire à effectuer une carrière dans le domaine
du droit. Mais le 21 août 1560, il tombe en arrêt devant
une éclipse partielle de Soleil. Son destin bascule. Car
l'éclipse en question avait été prévue, et Tycho se
surprit à penser que les hommes capables de telles
prouesses n'étaient pas loin d'être des dieux. Il se
procura une copie de l'Almagest de Ptolémée et
commença à travailler dessus. Son oncle, qui avait tracé
pour lui ses études et sa carrière, vit cela d'un
mauvais œil. Mais ses efforts pour le ramener dans le
droit chemin furent vains, et le jeune homme passa ses
nuits, à défaut de ses journées, à étudier l'astronomie.
Et lorsqu'il mourut, Tycho put enfin se consacrer
pleinement à sa passion.
En étudiant l'Almagest,
Tycho découvrit que les tables astronomiques n'étaient
pas aussi précises qu'il l'avait d'abord cru, et que la
seule manière d'affiner les modèles étaient de
recueillir une grande quantité de données, les plus
précises possibles. En 1572, il observa une nova dans la
constellation de Cassiopée, et publia un livre sur ce
phénomène spectaculaire. Cet ouvrage le rendit célèbre,
puisqu'il reçut quelque temps après les grâces du roi du
Danemark et de la Norvège, Frédéric II. Celui-ci offrit
à Tycho les moyens d'élever un observatoire sur l'île de
Hveen. En 1576, Tycho édifia le plus bel observatoire
d'Europe dans un château au nom poétique: le palais
d'Uranie. Uraniborg était un véritable temple dédié aux
planètes, aux étoiles et aux astres célestes. Pour Tycho
Brahe, l'observation de la voûte céleste était une
activité qui touchait au sacré, et ce dernier, dans une
sorte de cérémonial quasi religieux, revêtait toujours
de somptueuses parures avant de se diriger vers ses
astrolabes et autres instruments d'observation.
Pendant vingt ans, Tycho nota la
position de nombreuses étoiles avec une précision
maniaque de 2 à 3 minutes d'arc, ainsi que celles des
planètes, dont Mars. Comme de nombreux astronomes, Tycho
observa la planète rouge à chaque opposition, en
commençant par celle de 1580, mais ne délaissa pas pour
autant la planète quand celle-ci s'écartait de ces
périodes favorables. La valeur des observations de Tycho
tenait non seulement à leur grande précision, mais aussi
à leur continuité...
Si ses observations lui avaient
bien montré la suprématie du système copernicien par
rapport au système de Ptolémée, il n'était pas satisfait
pour autant. Tycho conçu donc son propre système, en
réhabilitant encore une fois la Terre dans son rôle de
centre du monde. Son système était une sorte de
compromis entre celui de Ptolémée et celui de Copernic :
le Soleil tournait autour de notre globe, en emportant
dans sa course les autres planètes.
Tycho était un homme doté d'un fort
tempérament, ce qui lui a valu quelques mésaventures, à
l'image d'un duel ou il perdit une partie de son nez.
Bien vite, son mauvais caractère lui valut d'être peu à
peu détesté par son entourage. Et à la mort du roi
Frédéric II, il perdit ses subventions et fut dépossédé
de son observatoire. En 1596, il quitte l'île de Hveen
pour rejoindre l'Allemagne avec ses recueils
d'observation et quelques instruments. En 1600, un jeune
mathématicien, Johannes Kepler (1571 - 1630), le rejoint
pour l'assister dans une tâche monumentale: déterminer
le mouvement de Mars. Tycho était également un homme
jaloux. Il protégeait religieusement ses fabuleuses
observations et Kepler n'y avait qu'un accès limité.
Mais le 24 octobre 1601, Tycho Brahe s'éteint empoisonné
par son assistant. Sur son lit de mort, il exprime un
dernier souhait : n'avoir pas vécu en vain.
Astronomie Biblique!
La dernière avance en "science de
création!
Une vue préconisée par quelques
créationnistes modernes de nos jours. La terre se trouve
au centre de l'univers. Le soleil tourne autour de la
terre. Toutes les planètes restantes tournent autour du
soleil, alors que les étoiles et les galaxies éloignées
tournent autour du soleil quotidiennement.
"L'astronomie biblique" provient du
16ème siècle. Son exposant le plus notable était Tycho
Brahe (un astronome danois). Les astronomes bibliques
d'aujourd'hui préconisent toujours le système de Brahe.
Walter van der Kamp
Geocentriste biblique et auteur de
croyance de Labore Solis, il trace les grandes
lignes du modèle de Tycho avec plus de précision que la
littérature précédente. Selon van der Kamp, la terre
immobile est au centre de l'univers. Le soleil et la
lune la circulent quotidiennement, et les planètes (la
terre n'en n'est pas une) circulent le soleil. Concentré
sur le soleil et également sur la terre, il est plus
rapidement un interpréteur interactif du Stellatum,
où tous les étoiles, galaxies, et quasars sont trouvés,
un sixième d'une année-lumière éloignée de nous. Aucun
objet connu n'est autre que ceci, et quelques étoiles
sont légèrement plus étroites. La pesanteur ou gravité,
comme nous la savons, n'existe pas, dans le sens que
nous le comprenons aujourd'hui. Il démontre une fois
pour toute que Copernic a tort.
La vue héliocentrique par
opposition à la vue géocentrique n'est pas simplement
une question de perspective. Une fois que Newton venait
avec ses lois de la pesanteur, le monde peut expliquer
pourquoi les planètes se déplacent en ellipses, comment
la lune se déplace autour de la terre, pourquoi les
pommes tombent par terre, et pourquoi lorsqu'un homme
crache en l'air que ça lui retombe dans la face, entre
autres choses inutiles. Et, pour satisfaire les profanes
et les apostasiés tous ces phénomènes disparates ont la
même explication et les mêmes lois très simples du
mouvement à obéir. Plus besoin de Dieu ni de la Bible
pour compliquer la vie des gens; il suffit de croire les
scientistes et les astronomes, car ceux-ci, dit-on, sont
qualifiés pour nous dire les grandes vérités de
l'évolution et de l'astronomie.
Lancé du lit de mort de son
fondateur moderne en 1543, la révolution Copernicienne a
déclenchée un mouvement qui a totalement restructuré et
réorienté TOUTE LA connaissance de l'homme.
La Bible chrétienne (et même le
Koran !) déclare que la terre est immobile. Le modèle
mathématique de Copernic indique que la terre tourne sur
les orbites d'un "axe" (à plus de 1000 M/H) le soleil à
30 fois la vitesse d'une balle de fusil, et se lance
autour d'une galaxie à 250 fois la vitesse d'une balle
de fusil, et tout cela en même temps.
Au cours des siècles, les
superstars en sciences physiques ont établi le modèle de
Copernic comme fait incontesté. Ce succès a préparé le
terrain pour la conquête des sciences biologiques
(Darwin et autres). Cette transvaluation des valeurs et
de la philosophie (Nietzsche et autres) s'est alors
rapidement écarté des sciences sociales et
comportementales (Marx, Freud et autres), aux
mathématiques (Einstein et autres), les arts (Picasso et
autres), éducation (Dewey et autres), et ainsi de suite
par le renfort des médias d'aujourd'hui et de tout ce
qui précède. Pendant que le 21ème siècle commence, la
connaissance de l'homme est sécularisée presque
totalement et la Bible entièrement ignoré comme source
de vérité absolue de Dieu lui-même. Le règne des
sciences s'élève suprême au-dessus de la terre immobile
de la Bible en raison de la victoire de Copernic.
La croyance que la terre tourne sur
un "axe" autour du soleil est LA PLUS GRANDE DES
DÉCEPTIONS DANS LE MONDE AUJOURD'HUI…
LISEZ ET COMPRENEZ
CELA :
Tous les calculs précis pour les
programmes de la NASA sont basés sur une terre
immobile.
Tous les calculs précis décrivant
des éclipses sont basés sur la terre immobile.
En effet, tous les calculs portant
sur la navigation, sur le mouvement des satellites,
chose qui exige l'exactitude, sont formulés sur la base
d'une terre stationnaire.
SAVEZ EN OUTRE :
I. Que la Bible enseigne que la
terre ne se déplace pas ET NE PEUX ÊTRE DÉPLACÉ.
II. Que ces mathématiques ont été
inventées spécifiquement pour confirmer Copernic. Il n'y
a aucune vraie évidence que la terre se déplace.
III. Les rôles que Copernic,
Kepler, Galilée, Newton Einstein et autres ont joué en
donnant à ce grand mensonge l'unanimité universelle est
en fonction de la connaissance de l'homme perdu et
entièrement dépravé.
IV. Que les prétendues preuves de
la rotation de la terre ne sont rien du tout et n'ont
aucune valeur !
V. Que la LOGIQUE contre une terre
mobile est abondante et maîtrisée !
VI. Les facteurs du zodiaque et du
parallaxe font l'univers au moins 25 fois plus petites
que nous sommes dits.
«Ne laissez aucun chrétien être
compté parmi ceux qui adorent le soleil.»
A Christ seul soit la Gloire |