LE SANG DE CHRIST

 

SUPERSTITION ET FAUSSE DOCTRINE

 

par Jean leDuc

 

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- Une seule goutte du sang de Dieu suffisait pour notre salut, mais Christ l'a tout versé car la grâce ne se mesure pas au compte-goutte. -

 

LE SANG PRÉCIEUX DE CHRIST

 

LA SUPERSTITION DU SANG DE CHRIST

 

LA FAUSSE DOCTRINE DU SANG DE CHRIST

 

LA PROPITIATION DES PÉCHÉS PAR LE SANG

 

LA VICTOIRE PAR LE SANG DE L'AGNEAU

 


 

LE SANG PRÉCIEUX DE CHRIST

Les Saintes-Écritures, et surtout le Nouveau Testament, est claire par rapport à la mort de Christ sur la croix. Mais de nos jours, le christianisme contrefait moderne, particulièrement au niveau du pentecôtisme et du charismatisme de toutes les vagues, détiennent toutes sortes d’idées à eux, spécialement des idées fausses, parce qu’ils ne cherchent pas à suivre l’enseignement de la Parole de Dieu, la connaissance qu'ils en ont n'est que superficielle, tout comme leur foi. Et même, l’apôtre Paul nous avertit que dans les temps fâcheux des derniers jours, les hommes ne supporteront pas la saine doctrine, mais se tourneront vers les fables (2 Tim. 4:3-4). Il arrive aussi que des gens qui enseignent les autres, des prétendus «docteurs» qui devraient placer devant les âmes l’enseignement de la Parole de Dieu, la dénaturent afin de la faire dire ce qu'elle ne dit pas. Cela provient en premier lieu de ce qu’ils ont perdu la conviction de l’autorité des Écritures, et lui substituent les produits de leurs imaginations qui formulent leurs opinions capricieuses. L'apôtre Paul nous dit: «Si quelqu'un enseigne autrement, et ne s'attache pas aux saines paroles de notre Seigneur Jésus-Christ, et à la doctrine qui est selon le dévouement, il est enflé d'orgueil, il ne sait rien; mais il a la maladie des contestations et des disputes de mots, d'où naissent l'envie, les querelles, les médisances, les mauvais soupçons. Et les disputes perverties de gens qui ont un faux raisonnement, qui sont privés de la vérité, et qui regardent le dévouement comme une source de gain. Sépare-toi de ces gens-là.» (1 Tim. 6:3-5). La parole de Dieu traite ces rêveries de «doctrines étrangères», de «fables profanes et de vieilles femmes», «des imaginations conçues avec subtilité» (1 Tim. 1:3; 4:7; 2 Pierre 1:16). Le but de notre document est d’affermir les élus de Dieu dans ce que dit la Parole de Dieu. Pour ceux qui, par ignorance ou par une confiance mal placée en ceux qui les enseignent, sont disposés à prêter l’oreille à des discours mensongers, il est important qu’ils éprouvent ce qu’on leur dit par le moyen des Saintes Écritures.

 

Dès le début le sang est considéré par Dieu comme une chose très précieuse, même qu'une des nuances du mot Adam est «le Sanguin» (celui qui est d'un rouge sang ou qui tire sur le rouge, celui qui se trouve dans le sang, qui est caractérisé par la vivacité). La raison pour laquelle le sang est précieux est que l'âme ou conscience de l'existence lui est associée d'une façon indissociable, en d'autres mots la vie est dans le sang lui-même. Ainsi il est écrit: «Et l'Éternel Dieu forma l'homme de la poussière de la terre, et souffla dans ses narines une respiration de vie; et l'homme devint une âme vivante» (Gen. 2:7). Selon les Saintes-Écritures, l'union de l'esprit à un corps de chair fit que l'homme devint un être vivant. Lors de la chute dans le jardin d'Éden, le sang de l'homme devint contaminé par sa rébellion et son indépendance de Dieu, ce qui engendra la corruption et la mort dans sa nature déchue. Seule une transfusion de sang divine pouvait le racheter et cela nécessitait que Dieu lui-même se manifeste dans la chair afin de donner son sang pour notre salut.

 

Dieu a entouré cette fontaine de vitalité de sérieuses sanctions. Le Seigneur commanda à Noé et ses descendants: «vous ne mangerez point de chair avec son âme, c'est à dire son sang» (Gen. 9:4). L'homme avait été donné comme nourriture «Tout ce qui se meut et qui a vie...» mais il était interdit de manger la chair avec son sang. Les animaux étranglés étaient aussi considérés impropres comme nourriture (Ac. 15:20,29), puisque Dieu ne voulait pas que l'homme soit associé à leur sang sous quelques formes que ce fut, soit en le mangeant ou en le buvant. Même que sous l'Ancienne Alliance, le sang de certains animaux comme celui des bœufs, des chèvres, et des brebis était considéré sacré à un certain niveau dans le décret de Dieu, car on les utilisait dans des sacrifices pour les péchés du peuple.

 

Pour ce qui est du sang de l'homme, rappelez-vous de l'injonction de Dieu: «Celui qui répandra le sang de l'homme, par l'homme son sang sera répandu; car Dieu a fait l'homme à son image» (Gen. 9:6). Sous la dispensation théocratique de l'ancien Israël, le meurtre était toujours punis de façon exemplaire, il ne fut jamais toléré ni justifié. Il est écrit dans les Saintes-Écritures: «Vous ne recevrez point de rançon pour la vie d'un meurtrier qui est coupable et digne de mort; car il doit être puni de mort» (Nom. 35:31). Même les cas dans lesquels une vie fut prise accidentellement ne furent pas exemptés. Le tueur devait se sauver dans une ville de refuge où il pouvait demeurer après avoir été jugé proprement. Il n'avait aucune sécurité pour lui s'il en sortait avant la mort du grand-prêtre. La loi générale observée par tous était: «Et vous ne souillerez point le pays où vous serez, car le sang souille le pays; et il ne se fera d'expiation, pour le pays, du sang qui y aura été répandu, que par le sang de celui qui l'aura répandu. Vous ne souillerez donc point le pays où vous allez demeurer, et au milieu duquel j'habiterai; car JE SUIS YEHOVAH qui habite au milieu des enfants d'Israël» (Nom. 35:33,34). Afin d'éviter tous malentendus, spécifions que les guerres horrifiques et l'extermination des ennemis entrent dans un différent contexte, elles étaient voulus par Dieu et représentèrent par analogie la destruction du péché sous la Nouvelle Alliance du sang de Christ.

 

Il est clair, selon ce que nous venons de voir, que le sang est précieux aux yeux de Dieu et qu'il désire qu'il en soit ainsi pour nous aussi.

 

Si dans un cas ordinaire la perte d'une vie est tellement précieuse, vous pouvez imaginer le plein sentiment du cœur de Dieu lorsqu'il dit: «La mort des bien-aimés de YEHOVAH est précieuse à ses yeux» (Psm. 116:15). Ne vengera-t-il pas ses élus? La coupe de la prostituée de Rome qui est remplie du sang des saints ne sera-t-elle pas jugée? Les martyrs Vaudois du Piémont et des Alpes, les Huguenots et Réformés de la France, les Puritains de l'Angleterre, les Calvinistes de l'Écosse, n'obtiendront-ils pas de Dieu la vengeance pour tout ce qu'ils ont souffert et pour leur sang versé dans leur témoignage pour la vérité?

 

Et que dire du sang de Jésus-Christ versé à la croix dans des souffrances atroces inimaginables? Aucune parole n'a la puissance d'exprimer comment il était précieux et comment il le demeure encore de nos jours et éternellement. Voici une personne innocente d'une nature pure et sans taches, un homme parfait et sans failles qui magnifia la loi et la rendit honorable en l'accomplissant dans les moindres détails, anéantissant l'obligation de ses ordonnances morales et cérémoniales par son sacrifice sur la croix (Col. 2:14). Un être divin qui était pleinement Dieu et pleinement homme et qui demeura fidèle à son ministère jusqu'à la mort. Une personne tellement divine que l'apôtre Paul affirme sans l'ombre d'aucun doute que son sang avec lequel il nous a racheté est «le sang de Dieu» (Ac. 20:28). Une seule goutte du sang de Dieu suffisait pour notre salut, mais Christ l'a tout versé car la grâce ne se mesure pas au compte-goutte. Considérez son innocence, ses bienveillances, son dévouement, ses mérites, sa position, sa dignité, sa divinité, et vous obtiendrez une petite idée de la valeur inestimable du sang de Jésus-Christ qui a été versé sur la croix pour racheter ses élus de leurs péchés. Il n'y a pas de plus grand pouvoir sur la terre et dans tout l'univers. Les anges regardaient avec étonnement et admiration ce sacrifice sanguinaire en notre faveur, et dans lequel Dieu lui-même fut dévoilé dans une gloire jamais vue auparavant dans toute la création.

 

La valeur d'une chose est reconnue dans son utilité lors de bouleversements et d'épreuves. Pour un voyageur perdu dans le désert et mourant de soif, un peu d'eau a plus de valeur que toute l'or sur la terre, et un pain a plus de valeur à celui qui est affamé qu'une grande renommée. Dans la nécessité et la détresse on trouve la vraie valeur d'une chose. L'efficacité primaire du précieux sang de Christ se trouve dans son pouvoir de rédemption, sa puissance de rachat est ce qu'il y a de plus précieux. Il nous rachète du despotisme de la loi et de sa malédiction. Quoique les principes de la loi s'appliquaient uniquement à l'ancienne nation d'Israël, ils sont écrit dans le cœur de tous les hommes (Rom. 2:14,15). Nous étions tous sous la loi qui disait «fait ceci et tu vivras»: «Vous garderez donc mes lois et mes ordonnances; l'homme qui les pratiquera vivra par elles: JE SUIS YEHOVAH» (Lév. 18:5). Mais l'apôtre Pierre nous dit de cette vaine manière de vivre: «Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l'argent et l'or, mais par le sang précieux de Christ, comme d'un Agneau sans défaut et sans tache» (1 Pierre 1:18,19)

 

L'expression "le sang de Jésus" revient de nombreuses fois dans le Nouveau Testament. Il est important de remarquer qu'à chaque fois qu'on parle du sang de Christ, on veut dire sa mort: «Ne vous avons-nous pas défendu expressément d'enseigner en ce nom-là ? Et voici, vous avez rempli Jérusalem de votre enseignement, et vous voulez faire retomber sur nous le sang de cet homme !» (Actes 5:28) Le même principe s'applique avec Étienne (Actes 7:1-59), fidèle témoin du Seigneur Jésus qui a été lapidé pour sa foi: «Et lorsque le sang d'Étienne, ton martyr, fut répandu, j'étais moi-même présent, consentant à sa mort, et gardant les vêtements de ceux qui le faisaient mourir.» (Actes 22:20) Les textes, trop nombreux pour les citer, parlant du sang de Jésus nous parlent donc tout simplement de sa mort. Ces deux termes sont pratiquement interchangeables et il est important de se le rappeler lorsque nous faisons la lecture du Nouveau Testament ou «Nouvelle Alliance dans le sang de Christ». Mais pourquoi alors le Nouveau Testament utilise-t-il souvent le mot «sang» au lieu de «mort», en ce qui concerne Jésus? Tout simplement à cause que le sacrifice sanglant de Jésus avait été de longue date préfiguré par les sacrifices de l'Ancien Testament, à commencer par l'agneau pascal, dont le sang avait servi de signe salutaire à l'ange exterminateur en Égypte. Vinrent ensuite les sacrifices du Tabernacle et du temple: «Car si le sang des taureaux et des boucs […] sanctifient et procurent la pureté de la chair, combien plus le sang de Christ, qui, par l'Esprit Éternel, s'est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant!» (Héb. 9:13-14) Il est claire que le but du sang de Christ était de purifier la conscience des œuvres mortes de la loi qui ne pouvaient sauver personne de la colère de Dieu à cause des transgressions commises. Dans toute la Bible il n'est jamais question d'utiliser le sang de Christ dans un autre contexte que celui de la purification des péchés accomplie une fois pour toutes dans le sacrifice de la croix. Il est important de souligner ce fait dû à de nombreuses fausses doctrines sur ce sujet dans les milieux pentecôtistes et charismatiques qui souillent le sang de la Nouvelle Alliance.

 

Le Nouveau Dictionnaire Biblique (Éditions Emmaüs) écrit: «Dans le Nouveau Testament, les expressions: sang de Jésus, sang de Christ, sang de l'Agneau, sang de l'alliance, sang de l'aspersion, sont des métaphores représentant la mort expiatoire de Jésus, sans laquelle il ne peut y avoir de salut (1 Co. 10:16; Éph. 2:13; Héb. 9:14, 10.19; 1 Pi. 1:2,19; 1 Jn. 1:7; Apoc. 7:14 , 12.11; Mat. 26:28; Héb. 12:24)

 

LA SUPERSTITION DU SANG DE CHRIST

Il faut bien se garder de faire l'amalgame entre les pratiques «d'ombre des choses célestes» et «d'ombre des biens à venir» — Héb. 8:5, 10:1), avec une interprétation superstitieuse de la façon dont le Nouveau Testament parle de la mort de Jésus en mentionnant le sang. Cette façon de parler des Saintes-Écritures a simplement pour but de montrer que Jésus est bien l'antitype des sacrifices de l'Ancienne Alliance. Il est donc abusif, voir même blasphématoire, de citer des textes pour justifier l'utilisation de l'expression «sang de Jésus» autrement que pour parler de la «mort de Jésus», celle par laquelle nous sommes sauvés, purifiés, etc. Donner une valeur autre que celle de «mort de Jésus» à l'expression «sang de Jésus», comme dans les expressions blasphématoires «invoquer le sang», «se mettre sous le sang» etc., est une pratique qui n'a rien de scripturaire, bien que malheureusement solidement ancrée dans de nombreux milieux dits chrétiens comme chez les sectes pentecôtistes et charismatiques. Ces nids de vermines du christianisme contrefait moderne s'en donnent à cœur de joie à souiller le sang de l'Alliance en utilisant l'expression «sang de Jésus» dans des agissements extravagants de gens mentalement déséquilibrés. Il faut rejeter les croyances irrationnelles de ces réprouvés et blasphémateurs qui prennent l'expression «sang de Jésus» comme une incantation magique et occulte qu'il s'agit de répéter dans une confiance folle de délires psychotiques, pour obtenir certains résultats qualifiés de surnaturels par ces cérastes venimeux. Il faut reprendre ces insensés dans leurs folies, si du moins il est encore possible d'en rectifier quelques-uns car la grande majorité a passé le point de non-retour.

 

Voici le témoignage d'un psychopathe de ces mouvances extatiques et mystiques qui explique très bien le cas que nous présentons: «Il s’agit donc réellement d’une puissance qui libère, qui sauve et qui protège. Rien n’est donc trop difficile ou impossible, et on peut toujours y faire appel: elle est efficace. J’ai fait usage de la puissance du sang de Christ dans des cas difficiles, tels la possession, la divination, la magie, la conjuration, etc. Partout où il ya des puissances diaboliques, elles doivent se retirer, lorsqu’on invoque le sang de Christ. Cette puissance merveilleuse entoure tout l’univers, et rien n’est trop grand ou trop petit, car partout ou elle parvient, elle réussit. Elle est à juste titre un remède universel, croyez-le, et vous l’expérimenterez.» Non seulement qu'une telle pratique n'est pas enseignée nul part dans la Bible et qu'elle dénature la vérité de la Parole de Dieu sur la mort de Christ, elle témoigne d'une conscience déréglée à la recherche du sensationnalisme. L'instabilité des timbrés pentecôtistes et charismatiques est constamment à la recherche «d'expériences» qui leurs donnent un semblant de puissance et d'autorité afin de se donner de l'importance aux yeux des crédules. Cela est la marque évidente d'un faux christianisme qui baigne dans ses illusions de grandeurs. Que «les puissances diaboliques doivent se retirer lorsqu'on invoque le sang de Christ» est un contresens, car évidemment elles ne ce sont pas retirés de l'imbécile qui l'invoque à son de cloche fêlée. Les puissances qui se retirent d'eux sont plutôt les esprits d'une nature lucide et équilibrée qui font places aux démences de leurs faux raisonnements qu'ils s'imaginent être la vérité. La sorcellerie du pentecôtisme et du charismatisme, car il s'agit vraiment de sorcellerie, témoigne abondamment de tels désordres de la personnalité, aucun besoin d'une maîtrise en théologie ou en psychologie pour s'en apercevoir, tellement la chose est évidente.

 

Un autre témoignage aberrant de la part d'un pentecôtiste qui est du même calibre que le premier, nous dit: «En Jean 6:5-6 Jésus dit «celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi; et je demeure en lui». Par là, le Seigneur indique sa présence, là ou l’on prend le repas du Seigneur, on pourrait écrire longuement sur la puissance du sang chez ceux qui prennent la cène. C’est aussi pourquoi, celui qui est devenu un seul esprit avec le Seigneur (1 Cor. 6:17) éprouve le profond désir de participer à la table du Seigneur. Des enfants de Dieu, se trouvant isolés. C’est-à-dire seuls ou n’ayant que rarement l’occasion de prendre la Cène, m’ont témoigné comment le Seigneur s’était révélé à eux en esprit, leur disant qu’ils seraient merveilleusement bénis et fortifiés, s’il prenaient par la foi et dans l’Esprit-Saint son corps et son sang, comme un repas, que ce soit le matin, à midi ou le soir. J’ai fait la même expérience, et je suis reconnaissant pour cette précieuse lumière. Cela mènerait trop loin, si j’écrivais tout ce que j’ai pu expérimenter par la puissance du sang de Christ, mais je vous dis: soyez diligents a en faire grand usage; croyez-y croyez-y comme avec la foi d’un enfant, et vous expérimenterez plus que ce que vous en attendez.» Cette doctrine est complètement fausse et tord le sens des Saintes-Écritures. Avec cette notion dénaturée on passe de la démence à l'idolâtrie d'un repas dans lequel le Seigneur serait présent pour faire encore «une expérience de puissance» d'une foi irréfléchie (la foi d'un enfant), fruit d'une imagination maladive et d'une cécité spirituelle qui ne peut reconnaître la normalité ni la réalité des choses. Parmi ces gens déséquilibrés par la soif de la puissance et de la gloire personnelle, la recherche de l'expérience finie toujours par la démence d'illusions et de fantasmes mensongers qui déforment la vérité.

 

Puisque toute duplicité à sa source, il faut se demander d'où proviennent de tels dérèglements psychiques qui perturbent la santé mentale et morale d'une personne. Toutes les évidences pointes dans la direction d'un spiritisme sous déguisement chrétien. Pour ceux qui ne savent pas, le spiritisme est une science occulte qui a pour objet de provoquer la manifestation des esprits par l'intermédiaire d'un ou d'une médium. Dans son livre «Les Ruses de Satan», le Dr. Kurt E. Koch nous dit: «C'est en majorité le spiritisme camouflé religieusement qui se montre dans le domaine des guérisons. Il y a aussi de soi-disant guérisseurs par la foi qui travaillent, non pas dans la puissance du Saint-Esprit mais avec un spiritisme religieux... Oui, même les expulsions des démons sont, selon l'Écriture, — aussi étrange que cela puisse paraître — des manifestations de forces de Satan... Le fanatisme de la guérison et l'extrémisme ne viennent pas de l'esprit de l'Évangile.»

 

Un peu de recherche nous a dévoilé que la source des dérèglements psychiques qui a développée la notion blasphématoire «d'invoquer le sang de Christ» provient d'une fausse prophétesse du nom de Maria Woodworth-Etter (1844-1924), qui est sur la liste des dix enseignants les plus dangereux en Amérique. Affiliée au Méthodisme fondé par le faux docteurs et faux prophète John Wesley, un avide pratiquant du spiritisme, elle avait deux de ses sœurs qui étaient membres de cette église qui était imprégnée de notions spirites. Elle est devenue par après membre de la secte «Disciples de Christ» qu'elle quitta après un certain temps pour se joindre aux Quakers ou Trembleurs où elle reçut un baptême mystique interprété comme étant le baptême du Saint-Esprit, pour finalement se joindre à la secte naissante du pentecôtisme. En fait elle est reconnue comme la mère de cette mouvance démoniaque. Dans une réunion qu'elle tenait à un certain endroit, il est rapporté par des fabulateurs que des passagers d'un train qui passait à côté du lieu de réunion tombèrent par terre dans le repos de l’Esprit, c'est à dire «atterré par un esprit mystique de dérèglements». Elle faisait plusieurs guérisons en tombant dans une transe, mais comme dit le Dr. Kurt Koch sur les guérisons spirites: «Des résultats de guérisons sont effectivement atteints. Mais à quel prix?» Justement il semblerait qu'elle en paya pleinement le prix car cinq de ses six enfants sont morts de diverses maladies. Au cours de ses campagnes de délivrance à Chicago et Los Angeles, elle levait les mains sur de grandes foules et proclamait: «Je fais l’aspersion du sang sur vous» en faisant les gestes des mains comme si elle les aspergeait véritablement et les résultats étaient affolants, voir même alarmants et périlleux. D'après les adeptes de cette perversion spirituelle, «Lorsqu’il est appliqué sur nous, le sang de Jésus est invisible à nos yeux, mais il ne l’est pas pour les forces des ténèbres qui savent qu’elles n’ont pas le droit de toucher les personnes sur lesquelles le sang de Jésus a été appliqué. C’est une très puissante protection». Une telle affirmation n'a absolument aucun support biblique, elle est une puissante déviation de la vérité, une altération de la mort de Christ sur la croix qui est dénaturée, et une perversion du sang de l'alliance qui est souillé par une telle atrocité. Déclarer faire «l'aspersion du sang de Christ» sur une personne ou déclarer «se placer sous la protection du sang de Christ» est une abomination de la pire espèce, il s'agirait en fait de pur satanisme.

 

LA FAUSSE DOCTRINE DU SANG DE CHRIST

Selon cette fausse doctrine, «le sacrifice de Christ possèderait autant de puissance pour le pardon de nos péchés que pour la guérison de nos maladies». Les faussaires de la doctrine du sang de Christ altèrent sa signification pour l'appliquer à des maladies corporelles, lorsqu'il s'agit plutôt de la maladie du péché. La Parole de Dieu enseigne clairement que le sang de Christ, c'est à dire sa mort sur la croix, n'est pas pour la guérison du corps mais pour la guérison de l'âme. La fausse doctrine du sang de Christ sépare son sang de sa mort sur la croix pour l'appliquer dans des expériences surnaturelles de puissances occultes ou psychiques, ce qui est nul autre que du spiritisme. Les détenteurs de cette notion démoniaque utilisent ensuite des passages de l'épître de 1 Jean dans un sens contraire de l'enseignement qui s'y trouve: «Si nous marchons dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion et le sang de Jésus nous purifie de tout péché.» (1 Jean 1:7) et de toute iniquité (1 Jean 1:9).

 

Pour ces imposteurs et déformateurs, le fait que l’apôtre Jean s’adresse à des chrétiens qui marchent dans la lumière et son message, signifie d'après un réprouvé charismatique: «Si vous n’êtes pas en communion avec vos frères chrétiens, c'est-à-dire si délibérément vous vous interdisez toute relation avec des chrétiens fréquentant une autre église que la vôtre, vous ne marchez pas dans la lumière et il n’y a pas de purification de votre péché... Dieu ne veut pas que nous soyons vaincus. Dieu nous a donné une arme merveilleuse et veut que nous l’utilisions: le sang de Jésus. C’est notre arme, notre bouclier, notre refuge. Cette puissance vient de Jésus lui-même qui agit pour nous lorsque nous faisons appel à son sang avec la foi dans la puissance de ce précieux sang et bien sûr avec la foi que Jésus agira avec sa toute-puissance à l’invocation de son sang. En réalité, ce sur quoi nous appliquons le sang de Jésus, la grâce de Dieu et l’onction du Saint Esprit sont aussi appliquées. Mais le contexte de ces passages n'enseigne aucunement une telle chose, la communion qui y est mentionnée n'est pas «avec les frères» mais «avec Dieu qui est lumière» (1 Jean 1:6). En d'autres mots, si nous marchons dans la lumière de la vérité du sacrifice de Christ, son sang, c'est à dire sa mort sur la croix, nous purifie de «tout péché», que ceux-ci soit passé, présent, ou à venir car nous sommes encore dans un corps de chair voué au péché que nous devons combattre toute notre vie. L'essence de l'enseignement de l'apôtre Jean dans ces passages est que par notre association à Christ dans sa mort sur la croix, nous sommes pardonné de tous nos péchés et délivré de la condamnation de la loi que nous portons à cause d'eux. Il est claire que les faussaires pentecôtistes et charismatiques tordent le sens de ces passages pour justifier leur abomination de faire appel au sang de Christ, d'invoquer son sang pour expérimenter une toute-puissance surnaturelle. L'arme, le bouclier, le refuge qu'ils se réclament est contre la vérité et non pour la vérité. Il n'y a aucun doute que la fausse doctrine du sang de Christ est une déformation de la grâce de Dieu et une fausse onction qu'on dit être du Saint Esprit, mais qui n'est pas d'un esprit sain. S'il y a onction ici, il s'agit d'une friction de résistance à la vérité qui provient d'un esprit de contrefaçon.

 

Il n'est donc pas surprenant de voir ces nids de vermines extatiques attirées par le spectaculaire, supporter en majorité les enseignements du faux prophète, Benny Hinn, gourou du spiritisme et du mesmérisme: «Si vous vous approchez de Dieu par le sang de Jésus, il remplira votre vie du feu et de la gloire de son Esprit Saint». On n'est pas étonné de voir que l'enseignement de ce prestidigitateur a contribué à créer une formule fantasmagorique, pour ne pas dire magique et envoûtante, qui supporte la fausse notion de «l'application du sang de Christ» dans des contextes surnaturels ou spirites. En voici la teneur thaumaturgique décrite par une vipère charismatique: «Pour tout ce qui va mal dans votre vie et dans les circonstances qui vous entourent, dites: Satan, le sang de Jésus a le pouvoir de tout remettre en ordre. Son sang cause maintenant la défaite de chacune des œuvres mauvaises que tu as fomentées et les réduit à néant. Si nous n’appliquons pas le sang de Jésus avec foi et obéissance, nous ne bénéficierons pas de la puissance de ce sang. Nous devons l’appliquer de manière active et non passive. Cette condition exige que les chrétiens doivent constamment se garder eux-mêmes en se mettant sous la protection du sang de Jésus. Mais comme sacrificateurs du Nouveau Testament, nous offrons au Père le précieux sang de Jésus, le prix payé pour la bénédiction de l’œuvre de rédemption. Ainsi, nous montrons que toute notre foi est centrée sur le sang de Jésus et non sur nous-mêmes. Lorsque nous accomplissons avec un profond respect ce rôle de sacrificateur, il y a une réaction instantanée au ciel car Dieu est tenu par l’honneur de nous donner la bénédiction que nous attendons, puisque nous offrons le sang de son Fils comme prix de cette bénédiction. On utilise aussi les expressions « se réclamer » du sang de Jésus ou « revendiquer » le sang de Jésus. Par notre prière, nous rappelons au Père respectueusement que Jésus a versé son sang pour notre salut, mais aussi pour notre guérison comme aussi pour la solution à nos problèmes. Le sang qui coule des meurtrissures de Jésus nous proclame que Jésus guérit. Jésus guérit l’âme, mais il guérit aussi le corps. Tout ce que l'ennemi a pu faire dans notre vie a été détruit par Jésus à la Croix. Jésus nous a rachetés de toutes les œuvres de Satan, donc des maladies et des problèmes de tous les jours, et c’est pour cela qu’il a pu dire «tout est accompli». Face à une maladie, nous pouvons aussi affirmer: «maladie (la nommer) je prends autorité contre toi au nom de Jésus. Par la puissance du sang de Jésus et par la puissance du Saint Esprit, j’arrache toutes tes racines et je les jette dans les flammes de l’enfer; je détruis tous tes germes et je les jette dans les flammes de l’enfer. Maladie (la nommer), tu n’as plus ni germe, ni racine, ni «ombrage pour te couvrir», tu pars au nom de Jésus. Je lie ton droit de rester, tu pars maintenant ». Lorsque nous prions pour une personne qui désire recevoir l’Esprit Saint et le parler en langues, il s’avère très souhaitable de demander à cette personne de lever les bras en signe d’adoration et de plaider de nombreuses fois à haute voix le sang de Jésus et même de l’appliquer sur ses lèvres. Quelquefois, il suffit de répéter: «le sang de Jésus». Un prophète, ne manque jamais de dire, lorsqu’elle quitte sa maison pour son ministère, quelquefois pendant plusieurs semaines: «Merci Seigneur pour le sang de Jésus-Christ. Au nom de Jésus, je trace une ligne de sang autour de ma propriété et de mes biens matériels». Il ajoute: «J’ai appris à placer mes mains sur mes bagages et à déclarer: au nom de Jésus j’applique le sang de Jésus sur vous. Vous arrivez à destination avec moi ». On se croirait en plein dans une ancienne religion à mystères, ou plutôt dans une asile d'aliénés mentaux. De telles déformations abominables de la mort de Christ ne sont pas tolérables, elles doivent êtres condamnées fortement au plus haut degré. Nous avons vu de tels imbéciles utiliser ce principe pour chasser des démons du moteur d'une auto qui avait de la difficulté à démarrer, ces détraqués s'amusaient même à provoquer des démons qu'ils voyaient flotter au-dessus de la tête des gens qui marchaient sur la rue ou qui faisaient des courses dans les grands centres d'achats. Nous avons même assistés, non participés, à une de leurs réunions où nous avons vu tellement de dérèglements chez ceux qui se disaient chrétiens qu'il nous a fallu quitter les lieux. Il est inimaginable et effroyable de voir que des personnes peuvent êtres séduites à un tel point de croire que de telles insanités sont de l'Esprit Saint, lorsqu'elles sont clairement d'un esprit malsain. Il n'y a aucun doute qu'avec cette formule et cette pratique, nous faisons face à des délires psychotiques issus de consciences déréglées qui falsifient la signification du sang de Christ pour en produire une contrefaçon diabolique et grossière.

 

Avant la sortie d’Israël en Égypte, nous voyons que le sang d’un agneau avait été appliqué sur les linteaux et les portes des maisons du peuple Juif, afin que l’ange destructeur ne le frappe pas de mort. Ceci a été valable dans l’Ancien Testament, parce que le sang précieux de Christ n’était pas encore versé pour les péchés de son peuple, il s'agissait d'une action qui anticipait la mort de Christ sur la croix. Maintenant que le sang de Christ a été versé au calvaire, il y a de cela environ 2000 ans, on ne peut plus évoquer ni être protégé par le sang de Christ, ce qui serait un non-sens qui contredirait le sacrifice de Christ. Nous sommes protégés ou sanctifiés par Dieu en invoquant le nom puissant du Seigneur Jésus pour le salut de notre âme (Rom. 10:13). Appliquer ou évoquer le sang de Christ sur nos biens, nos maisons, ou des personnes, est la pire des aberrations car le sang de Christ n’a pas été versé pour des choses périssables, mais pour nous racheter «d'une vaine manière de vivre» (1 Pierre 1:18-20). La façon de vivre de ces gens dans leur pratique d'invoquer le sang de Christ, indique clairement qu'ils ne font pas partie des rachetés mais des damnés. C’est aussi une imposture spirite de prier pour les malades, de chasser des démons, ou de demander quoi que ce soit à Dieu en invoquant le sang de Christ, une telle fourberie en trompe un grand nombre qui sont destinés à la perdition éternelle. On n’évoque pas non plus le sang de Christ, pour sanctifier nos repas, nos mariages ou nos familles, ce n’est pas possible bibliquement parlant, agir ainsi attirerait plutôt la malédiction de Dieu. Il y a même des insensés qui évoquent le feu de Dieu sur les démons et sur les malades, il faudrait plutôt évoquer le feu de Dieu sur tous les pentecôtistes et les charismatiques, néanmoins soyons assuré que le feu de Dieu va s'abattre sur eux à la fin des temps pour tous les consommer (Apoc. 20:9).

 

LA PROPITIATION DES PÉCHÉS PAR LE SANG

Avant l'entrée du péché dans le monde, il n'est fait aucune mention du sang dans la Bible. Ce n'est qu'après la chute qu'il est parlé d'animaux mis à mort et offerts en sacrifice. Mais même après le déluge, lorsqu'il a été permis à l'homme de se nourrir de la chair des animaux, il lui était interdit de consommer le sang. Le sang versé lors du sacrifice d'un animal témoigne que le péché est présent dans le monde. Il parle de la mort, qui est en effet le «salaire du péché» (Gen. 2:17; Rom. 6:23), mais il nous rappelle aussi le Créateur et le Conservateur de toute vie. Nous en venons ainsi à la conséquence du fait que le sang est le symbole de l'âme: le sang est le moyen ordonné de Dieu pour la propitiation et le pardon des péchés. La portée de cette vérité s'étend jusque dans l'éternité !

 

Le peuple d'Israël a été le premier à faire l'expérience du pouvoir rédempteur du sang. Dieu avait annoncé, comme dernière des dix plaies sur l'Égypte, la mort de tous les premiers-nés. Mais il avait donné à son peuple un moyen de salut: l'agneau pascal, dont ils devaient mettre le sang sur les poteaux et le linteau de la porte. Le destructeur passa par-dessus toutes les maisons dont les portes étaient marquées du sang de l'agneau pascal, car Dieu avait dit: «Je verrai le sang et je passerai par-dessus vous» (Ex. 12:13). Ce n'était pas l'appréciation de l'homme quant au sang et à son efficacité qui comptait ici: seul le jugement de Dieu était déterminant. Nous savons par le Nouveau Testament que l'agneau pascal est un type du Seigneur Jésus: «Car aussi notre pâque, Christ, a été sacrifiée» (1 Cor. 5:7). Celui qui par la foi cherche refuge auprès de Lui, se trouve pour toujours à l'abri merveilleux de son sang versé à la croix pour la purification des péchés. En d'autres mots on n'a pas à évoquer le sang de Christ pour notre protection, notre sanctification, ou pour la guérison corporelle de quelques maladies, pour chasser des démons chimériques, ou pour répandre une pseudo-onction sur des gens crédules. Le sang de Christ se rapporte à la croix et nul part ailleurs, il a été versé une fois pour toutes dans un sacrifice qui ne peut être répété. Ceux qui invoquent le sang de Christ pour autres choses que de témoigner de la purification des péchés dans un fait déjà accomplit environ 2000 ans passés, se font ennemi de la croix et ennemi de Dieu qui a versé son sang pour nous racheter (Ac. 20:28).

 

La loi que reçut Israël en Sinaï, après la sortie d'Égypte, montre la signification du sang d'une manière particulièrement claire en plusieurs occasions. Lors de leur consécration pour le service, les sacrificateurs recevaient l'aspersion du sang, et le jour des propitiations, il était fait aspersion du sang sur le propitiatoire de l'arche dans le lieu très saint (Ex. 29:21; Lév. 16:14,15). Pour toute transgression, il fallait offrir le sacrifice prescrit; le sang de la victime devait couler et, en signe de propitiation, il en était fait aspersion sur l'autel, il était mis sur ses cornes ou versé à son pied (Lév. 4:7,25; 5:9; 7:2). Tous ces types font allusion à la vérité centrale de l'Écriture, que «sans effusion de sang il n'y a pas de rémission» pour les péchés (Héb. 9:22). Et cependant, comme nous le lisons dans cette même épître, il était impossible que le sang de ces animaux offerts en sacrifice ôte les péchés. Dans ces sacrifices - et particulièrement le jour des propitiations - il n'y avait qu'un acte qui remettait en mémoire les péchés, et donc la condition pécheresse des hommes (Héb. 10:3,4). La loi du Sinaï, qui prescrivait ces sacrifices, n'a rien amené à la perfection, car, par des œuvres de loi dans ses applications morales et cérémoniales – y compris les sacrifices – aucun homme ne peut être justifié devant Dieu. Tout au plus, par la loi, on acquiert la connaissance du péché (Rom. 3:20; Gal. 2:16; Héb. 7:19). En fait l'apôtre Paul nous dit même que la loi est la puissance du péché (1 Cor. 15:56), c'est à dire que l'esprit d'égarement, concurrent de la grâce, vient de la loi et de la justification par ses œuvres.

 

David a dit une fois: «Car tu ne prends pas plaisir aux sacrifices, autrement j'en donnerais; l'offrande à brûler ne t'est point agréable. Le sacrifice agréable à Dieu, c'est un esprit brisé; ô Dieu, tu ne méprises pas le cœur froissé et brisé.» (Ps. 51:16,17). Cet homme de foi n'avait pas seulement reçu par la loi la connaissance du péché, mais - comme tous les autres croyants de l'Ancien Testament - il avait de plus compris que l'homme, conçu dans le péché et enfanté dans l'iniquité, ne pouvait jamais obtenir, par le simple sacrifice d'un animal, une réelle propitiation pour ses péchés. Il avait discerné par l'Esprit de Dieu que le sacrifice du Messie était le seul moyen pour être pardonné. Si donc les sacrifices ne pouvaient enlever aucun péché, pourquoi fallait-il les offrir ? Il y avait là deux motifs: ils étaient un rappel constant de la condition de pécheur qui est celle de l'homme, mais ils préfiguraient aussi le sacrifice encore à venir de Jésus Christ, qu'il accomplirait en «la plénitude des temps» à la croix de Golgotha. Tous les péchés que les hommes d'Israël commettaient durant le temps de l'Ancien Testament étaient pardonnés par Dieu en vertu de cette œuvre alors encore future. Dans sa justice, Dieu agissait par conséquent avec support envers les péchés antérieurs à la croix tandis que dans le temps présent, il justifie tous ceux qui croient au Seigneur Jésus et en son œuvre à la croix (Rom. 3:25,26; 1 Jean 1:9). Ce n'est qu'au moment de la mort du Seigneur Jésus qu'a pu être discernée la pleine portée de ces paroles: «Car l'âme de la chair est dans le sang; je vous l'ai donné sur l'autel, pour faire l'expiation pour vos âmes; car c'est pour l'âme que le sang fait l'expiation.» (Lév. 17:11).

 

Lors de la chute de l'homme dans le Jardin d'Éden ou Enclos de la Grâce, le péché a été introduit dans le monde, et avec lui la mort: la mort naturelle en tant que séparation de l'âme et du corps; la mort spirituelle en tant que séparation de l'homme incrédule d'avec Dieu et la mort éternelle, encore future, la «seconde mort», la séparation terrible, pour l'éternité, des pécheurs d'avec Dieu dans l'étang de feu (Rom. 5:12; Eph. 2:1; Apoc. 20:12-15). Depuis la chute tous les hommes sont les héritiers du péché, ils sont engendrés et naissent à l'image et à la ressemblance de l'homme en Éden (Gen. 5:3; Ps. 51:5). Tous donc, par nature même, sont placés sous la condamnation à mort: «Mais, quant à l'arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n'en mangeras point; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras de dépérissement.» (Gen. 2:17) Personne ne peut se libérer de cette condition d'une nature humaine déchue, caractérisée par le péché contre Dieu, et donc par la mort. Et il y a cependant une issue pour en sortir, elle a été donnée dans la promesse d'un Messie à venir ou «GERME de la femme» (Gen. 3:15) que se retrouve aussi dans la loi du Sinaï: «Et s'il arrive malheur, tu donneras vie pour vie...» (Ex. 21:23). Le sens premier de ce passage est que celui qui avait tué quelqu'un d'autre devait expier par sa propre vie. Dans son application pour nous, cependant, cela signifie aussi: Si l'homme, par son péché, a mérité la mort, il n'y a qu'une issue: qu'un autre donne sa vie pour lui. Mais aucun homme ne peut le faire, car chacun porte la peine de son propre péché et a besoin d'une propitiation pour lui-même. Les fils de Coré ont dû constater: «Mais l'homme ne saurait racheter son frère, ni payer à Dieu sa rançon. Car le rachat de leur âme est trop cher, et il ne se fera jamais.» (Ps. 49:7,8); et à la question du Seigneur Jésus: «Que donnera un homme en échange de son âme ?» (Matt. 16:26), les disciples sont demeurés sans réponse. Il n'y a, dans la sphère de la création, personne ni rien par quoi l'homme pécheur puisse être délivré de sa culpabilité devant Dieu.

 

C'est pourquoi, par un renoncement qui favorisait ses élus, Dieu s'est incarné comme Fils dans un corps de chair pour payer lui-même la dette. Lorsque, à la croix, le Seigneur Jésus a pris sur lui la mort comme salaire du péché, il a donné sa propre vie comme rançon et accompli parfaitement le principe «vie pour vie». Selon la loi, celui qui avait pris la vie d'un autre devait, comme coupable, expier par sa propre vie. Mais le Seigneur Jésus, lui qui était innocent et immortel, a donné sa vie précieuse et sainte pour des pécheurs coupables. En cela, il a payé la seule rançon acceptable pour Dieu comme notre substitut. Le prophète Ésaïe dit qu'il a «livré son âme à la mort» (Es. 53:12). Plusieurs traductions de la Bible transcrivent «sa vie» à la place de «son âme», parce que l'âme est dans le sang, et le sang est le symbole de la vie.

 

LA VICTOIRE PAR LE SANG DE L'AGNEAU

Chaque chrétien né de nouveau a effectivement été racheté à un prix très cher, à savoir par le «précieux sang de Christ». Ni l'or ni l'argent, même pas toutes les richesses de l'univers, ne suffiraient pour nous délivrer de l'esclavage de Satan, de l'emprise du péché originel et des péchés commis, et pour nous mettre en communion avec le Père céleste. Le prix élevé du précieux sang de Christ était absolument nécessaire pour expier nos fautes ! Nous pouvons y voir deux choses:

 

1° LA GRAVITE DU PÉCHÉ

La dette du péché ne peut être payée que par «le sang précieux de Christ», pour qu'il y ait ensuite la justification du pécheur. La sainteté de Dieu est ainsi mise crûment devant nos yeux: Lui, le Dieu Saint et Tout-puissant, ne peut avoir aucune communion avec le pécheur. La sainteté et la pureté de Dieu d'une part, le péché et l'impureté de l'homme d'autre part s'excluent réciproquement comme le feu et l'eau.

2° LE RENONCEMENT DE DIEU

Quand nous pensons à ce que Dieu était disposé à sacrifier pour pouvoir nous justifier et nous sauver en vue de notre réconciliation, nous en restons muets de stupéfaction. Il importe de souligner que l'amour de Dieu n'est pas un sentiment humain, mais une attitude de renoncement qui implique un sacrifice. Sans cette réalisation il est impossible de saisir pleinement la valeur du sacrifice de la croix. Ce Dieu Saint, Éternel et Tout-puissant qui a créé le ciel et la terre, qui a en main la vie et la mort, sans qui rien de ce qui est vivant ne peut exister, qui commande des myriades d'anges et qui pourrait remplir l'univers entier d'or et d'argent mais qui le remplit de sa Sainte Présence - ce Dieu immortel a renoncé à lui-même en devenant homme en Jésus-Christ afin de verser son sang et de mourir sur la croix de Golgotha dans d'indicibles souffrances pour son corps, son âme et son Esprit. C'est pourquoi ce sacrifice unique du Fils de Dieu, c'est à dire «le Fils, Dieu même», est d'une valeur éternelle et d'une totale efficacité. Dieu n'aurait pas pu payer un prix plus élevé. Cela nous montre quelle importance ses élus ont à ses yeux. Son renoncement envers nous s'est manifesté dans son sacrifice comme Fils unique dont le sang a coulé sur la croix. Ce renoncement insondable de l'Éternel, la Bible le décrit ainsi: «Mais Dieu approuva son renoncement envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous.» (Romains 5:8) Considérerons maintenant quelques éléments qui mettent en lumière la signification du sang de Jésus:

 

A° LE PARDON PAR LE SANG

L'apôtre Paul, auteur de l'Épître aux Hébreux, sous l'inspiration de l'Esprit Saint, nous dit ceci: «Et, selon la loi, presque toutes choses sont purifiées par le sang, et sans effusion de sang il n'y a point de pardon.» (Hébreux 9:22) Déjà le premier sacrifice fait immédiatement après la chute dans le péché montre clairement que sans effusion de sang il n'y a pas de pardon. Un principe qui garde sa pleine valeur jusqu'à Golgotha - le parfait sacrifice de Jésus, l'Agneau de Dieu - et au-delà. Sans le précieux sang de Jésus-Christ, il n'y a pas de pardon !

B° LA RÉDEMPTION PAR LE SANG

L'apôtre Paul écrit: «En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce.» (Éphésiens 1:7) La rédemption est naturellement liée au pardon. Ici aussi, ce principe est d'application: sans le précieux sang de Jésus, il n'y a pas de pardon !

C° LA PURIFICATION PAR LE SANG

Dans la première Épître de Jean, il est dit ceci aux croyants: «Mais si nous marchons dans la lumière de la vérité, comme il est lui-même dans la lumière de la vérité, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus-Christ, le Fils lui-même, nous purifie de tout péché, passé, présent, et futur.» (1 Jean 1:7) Celui qui est lavé de sa culpabilité, qui est sauvé, racheté par le sang de Jésus peut se présenter purifié devant Dieu, car tous ses péchés qu'il a commit, qu'il commet ou qu'il commettra, lui sont pardonné avant même qu'il naisse en ce monde. La purification des péchés n'est pas limitée par le temps ni la quantité, et cela est rassurant du fait que nous demeurons encore dans un corps de chair qui pèchera inévitablement. La présence du péché se fait ressentir toute notre vie et nous sommes encouragé à combattre contre lui dans la réalisation de sa défaite à la croix. Ce n'est qu'ainsi que la communion avec le Dieu de Sainteté est possible ! Fondamentalement, le Dieu Saint ne peut avoir de communion avec l'homme souillé par le péché. Une communion n'est possible qu'avec quelqu'un de sanctifié, et cela nous le sommes en Christ et par Christ une fois pour toutes. La purification des péchés est donc impliquée, laquelle ne peut se faire que par le précieux sang de Jésus. Là où cette purification n'a pas eu lieu, comme nous voyons chez les non-convertis et les réprouvés, il ne peut y avoir ni accès direct à Dieu ni communion avec lui.

D° LA JUSTIFICATION PAR LE SANG

En Romains, il nous est dit: «Alors autant plus étant maintenant justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu.» (Romains 5:9) Nous ne pouvons et ne pourrons jamais nous justifier personnellement devant le Dieu Saint et Juste. Personne ne peut présenter d'excuses valables pour aucun de ses péchés. Être justifié signifie, être blanchie, être innocenté, et seul le précieux sang de Jésus peut nous justifier devant le Dieu Saint en nous enlevant la culpabilité et la responsabilité des péchés commis, que l'homme s'est imposé depuis la chute en Éden à cause qu'il se veut maître de son destin. Il en fut déjà ainsi lors de la sortie d'Égypte du peuple d'Israël: les enfants d'Israël n'étaient justifiés que par le sang d'un agneau sacrifié dans chaque famille: «...je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous...» (Exode 12:13), car telle est la signification du mot Pâque ou «passé par dessus». Dieu n'était intéressé que par le sang, qui devait être bien présent. Là où c'était le cas, le jugement passait outre. Si le sang de l'agneau sacrifié n'avait pas été visible sur une maison, il n'y aurait eu aucune justification et dès lors pas de salut pour les habitants de cette maison, aucun moyen d'échapper au juste jugement de Dieu. Que ceux qui se trouvaient dans cette maison fussent des gens religieux ou pas, aimables et bien, ou au contraire tyranniques et méchants, cela était sans importance puisque «tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu.» (Rom. 3:23) Non, le seul et unique critère était: le sang de l'agneau était-il visible ou pas sur les poteaux et le linteau de la porte ? En d'autres mots, le rachat des péchés est limité aux élus seulement, ceux qui ont été choisis pour demeurer à l'intérieure de la maison.

E° LA PAIX PAR LE SANG

Nous lisons dans l'Épître aux Colossiens: «Car ce fut son bon plaisir qu'habite en lui toute plénitude; et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu'à celles qui sont dans les cieux.» (Colossiens 1:19-20) Quand deux personnes se réconcilient, elles font la paix entre elles. La justification, la purification, la rédemption et le pardon par le sang de Jésus mènent à la paix avec Dieu. Sans le précieux sang de Christ, il n'y a pas de paix entre Dieu et l'homme: pas de paix dans le cœur, pas de paix sur la terre et pas de paix non plus avec le ciel.

F° LA SANCTIFICATION PAR LE SANG

Au sujet des animaux sacrifiés dans l'ancienne Alliance et dont le sang devait être porté par le souverain sacrificateur dans le sanctuaire pour les péchés et dont le corps était brûlé hors du camp, il est dit: «C'est pour cela que Jésus aussi, afin de sanctifier le peuple par son propre sang, a souffert hors de la porte.» (Hébreux 13:12) Par le précieux sang de Jésus-Christ, les chrétiens nés de nouveau, c'est à dire régénérés d'en haut ou dès l'origine, sont sanctifiés, mis à part pour Dieu et dès lors placés dans une position exceptionnelle. Quoique la sanctification est progressive, elle a commencée à la croix et se terminer à l'apparition finale de Christ, elle est un fait déjà accomplit qui dépend entièrement de Christ qui agit en nous pour la gloire de son nom. La véritable sanctification n'est possible que par la purification des péchés, laquelle ne peut se faire que par le seul sang de Jésus-Christ versé à la croix une fois pour toutes. Celui qui, de cette manière, a obtenu la purification de ses fautes, n'est plus un enfant des ténèbres, c'est-à-dire de Satan ou concurrence charnelle de la loi qui est dans la nature humaine de tous, mais il est un enfant de lumière, c'est-à-dire un enfant de Dieu (1 Jean 3:1-2). Sans le précieux sang de Jésus, chaque individu est un esclave de l'esprit de sa nature humaine déchue qui correspond à l'esprit de la loi, l'adversaire ou satan, le concurrent de la grâce qui est hostile à l'Esprit de Dieu (Rom. 8:6,7), et de ce fait il est un enfant des ténèbres.

G° L'ENTRÉE PAR LE SANG

Il est dit de cette libre entrée par le sang de Jésus: «Or, où la rémission des péchés est faite, il n'y a plus d'offrande pour le péché. Ayant donc, frères, la liberté d'entrer dans le sanctuaire, par le sang de Jésus... Approchons-nous avec une conscience sincère, dans une pleine certitude de foi, ayant les cœurs aspergés (purifiés) d'une mauvaise perception, et le corps lavé de l'eau pure de la Parole.» (Hébreux 10:18,19,22) Par la sanctification nous entrons dans le sanctuaire céleste à travers la chair du corps de Christ (10:20). Dans l'Ancienne Alliance cela étais permis uniquement au grand sacrificateur, et une seule fois l'an. Par la communion rétablie avec le Dieu Saint par le sang précieux de Jésus, les élus de Dieu ont, non pas une fois par an, mais en tout temps «une entrée libre dans le sanctuaire». Oui, en tant que membres du Corps de Christ, nous sommes nous-mêmes devenus le temple dans lequel l'Esprit-Saint habite (1 Corinthiens 3:16-17). Par son sang, Jésus-Christ a acquis pour les siens seulement une rédemption éternelle; son sacrifice est donc valable pour toujours. Il représente maintenant les siens devant la présence de Dieu, étant lui-même Dieu retourné à sa gloire première: «Mais Christ, étant venu comme Souverain Sacrificateur des biens à venir, ayant passé par un Tabernacle plus grand et plus parfait, qui n'a point été fait de main d'homme, c'est-à-dire, qui n'est point de cette création, est entré une seule fois dans le saint des saints, non avec le sang des boucs et des veaux, mais par son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle.» (Hébreux 9:11,12) Ces textes indiquent clairement que Christ est entré dans le saint des saints par son propre sang et non avec son propre sang, ce qui établit une importante différence avec les anciens sacrificateurs. La raison de ceci est que Christ est à la fois le sacrifice et le sacrificateur. Par son sang nous sommes donc placés dans la position de sacrificateurs: «À celui qui s'est sacrifié pour nous et qui nous a lavés de nos péchés par son sang, et qui nous a faits rois et sacrificateurs de Dieu, c'est à dire envers lui-même qui est Père; à lui soient la gloire et la domination aux siècles des siècles! Amen.» (Apocalypse 1:5,6) A ce propos, il est écrit dans la première Épître de Pierre: «Mais vous, vous êtes une génération élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour proclamer les louanges de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière. Vous qui autrefois n'étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu; vous qui n'aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde.» (1 Pierre 2:9,10) Par le sang de Jésus-Christ, chaque élu de Dieu a maintenant le droit d'entrer dans le sanctuaire de la Sainte Présence à tout moment du jour et de la nuit - il en fait personnellement partie, car il fait partie du Corps de Christ.

H° LA VICTOIRE PAR LE SANG

«Puis j'entendis dans le ciel une grande voix, qui disait: Maintenant sont venus le salut et la force, et le règne de notre Dieu, et la puissance de son Christ; car l'accusateur de nos frères, qui les accusait jour et nuit devant la face de notre Dieu, a été précipité. Ils l'ont vaincu par le sang de l'Agneau, et par la Parole à laquelle ils ont rendu témoignage, et ils n'ont point préféré leur vie à la mort.» (Apocalypse 12:10,11) Par le précieux sang de Jésus-Christ la victoire a été remportée sur la mort et sur Satan, c'est à dire sur l'esprit de notre nature humaine déchue. Si nous sommes devenus la propriété de Jésus, nous sommes automatiquement participants de sa victoire et savons maintenant que la mort n'a plus de pouvoir sur nous. La vie éternelle nous est promise.

I° LA GLOIRE ÉTERNELLE PAR LE SANG

Dans l'entretien que Jean eut avec un des anciens au sujet de la foule innombrable se tenant devant le trône et devant l'Agneau, ceci a été dit: «Ce sont ceux qui sont venus de la grande tribulation, et qui ont lavé leurs robes, et ont blanchi leurs robes dans le sang de l'Agneau. C'est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu, et ils le servent jour et nuit dans son temple; et celui qui est assis sur le trône, étendra sur eux son pavillon. Ils n'auront plus faim, et ils n'auront plus soif; et le soleil ne frappera plus sur eux, ni aucune chaleur; car l'Agneau qui est au milieu du trône, les paîtra et les conduira aux sources des eaux vives, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux. » (Apocalypse 7:14-17) Sans le précieux sang de Jésus, pas de victoire, pas de vie éternelle et donc pas de gloire. Celui qui affirme: «Jésus n'a pas dû aller à la croix pour moi !» n'a rien compris de l'Évangile. Celui qui déclare que le message de la croix est repoussant et sans attirance n'a aucune idée de la sainteté et du renoncement de Dieu. Celui qui n'adore pas le Crucifié, mais seulement le petit enfant de la crèche, n'a rien saisi de la gravité du péché et de ses conséquences. Et celui qui «invoque le sang de Christ» sur autre chose que la purification des péchés accomplie à la croix, souille le sang de la Nouvelle Alliance et blasphème contre le Saint-Esprit. Sans le précieux sang de Jésus-Christ pas de pardon, pas de rédemption, pas de purification, pas de justification et pas de paix ! Sans le précieux sang de Jésus-Christ pas de sanctification, et sans celle-ci pas d'accès à Dieu ! Et sans le précieux sang de Jésus pas de victoire et pas de gloire !

 

A Christ seul soit la Gloire