La Planète perdue
Par Jean leDuc
«Alors Caïn renonça à la présence
de l'Éternel, et habita dans l'astre errant de
Nod (errer, planète),
et s'éleva contre la Grâce
limitée de Dieu.» Gen. 4:16.
TABLE DES MATIÈRES
Chapitre 1: La Planète Vulcain
Chapitre 2: L'Habitation des
Nephilims
Chapitre 3: Le Culte de Caïn
Chapitre 4: La Cité de Caïn ou
Cité des Anges
Chapitre 5: La Descente des fils
du ciel
Chapitre 6: La Technologie des
anciens
Chapitre 7: La Postérité du
Serpent
Chapitre 8: Les Extra-terrestres
Chapitre 1: La
Planète Vulcain
Cinq planètes (Gr: des astres
errants) ont été connus des Grecs antiques et des
Romains. Ils ont baptisé ces "étoiles non-fixes" du nom
de leurs dieux (Mercure, Venus, Mars, Jupiter et
Saturne) ; Uranus a été trouvé en 1781, Neptune en 1846
et Pluton en 1930.
Johannes Kepler (1571-1630)
s'aperçu qu'il devait y avoir une planète supplémentaire
entre Mars et Jupiter. Un peu plus tard, Johann David
Titius (1729-1794) a noté la distance entre chaque
planète qui était deux fois la distance du soleil.
Johannes formula ceci comme "loi" en 1778, menant à une
recherche intensive de la planète "manquante". (voir:
Phaéton, la Planète Perdue ainsi que Scars of Mars).
La ceinture d'astéroïdes entre Mars
et Jupiter démontre clairement qu'une planète s'y
trouvait dans le passé mais explosa d'une façon
catastrophique et apocalyptique.
Dans l'exposé qui suit, nous allons
voir que la planète Mars fut un satellite de cette
planète mystérieuse et servait de base à ses habitants
pour envahir la Terre dans le temps de Jéred, père de
Hénoc (Gen. 5:18). Nous allons voir que cette planète
énigmatique, qui est nommé par certains Astra, Phaéton
et Krypton, est nulle autre que "NOD" où Caïn fut banni
(Gen. 4: 11-16) avec toute sa descendance. Selon la
mythologie grecque, nous voyons aussi que cette planète
pourrait avoir été nommée Héphaïstos, le dieu grec du
Feu et des Forges, le Vulcain des Romains.
Fils de Zeus et d' Héra, selon une
version, mais aussi d'Héra qui le conçut seule, sans le
concours de son époux, car elle était jalouse qu'Athéna
fût elle-même née de Zeus sans le sien, Héphaïstos avait
un aspect gnomique, particulièrement hideux, et boitait
des deux jambes. On raconte, à ce propos, que Zeus le
jeta du haut de l'Olympe pour avoir osé prendre parti
pour Héra dans une querelle; il s'abattit sur l'île de
Lemnos et en resta boiteux toute sa vie. On dit aussi
qu'Héra, dégoûtée d'avoir mis au monde un fils aussi
laid, le précipita des cieux dans la mer, où, durant
neuf ans, il fut élevé par Thétis. Il fut l'époux de
plusieurs déesses, mais la plus célèbre demeure
Aphrodite, qui le trompe bien souvent, notamment avec
Arès. Hélios rapporta la nouvelle de cet adultère à
Héphaïstos, qui, pour se venger, surprit les deux amants
en flagrant délit et les emprisonnait dans un filet, les
rendit ridicules à tous les Dieux de l'Olympe.
Dieu du Feu et même
personnification divine du feu, Héphaïstos devint bien
vite le dieu de la Métallurgie et le forgeron officiel
des dieux et des héros. Installé, selon des traditions
tardives, au fond des volcans ou des îles volcaniques,
comme Hiéra, Imbros, assisté des Cyclopes et des Cabires,
Héphaïstos, avec un art et un génie consommés et
inimitables, forgea ainsi l'armure d'Achille, le trident
de Poséidon, la cuirasse d'Héraclès, les armes de Pélée,
le sceptre et l'égide de Zeus. Il fabriqua aussi un
trône magique, d'où Héra ne put se relever, car il
voulait se venger de sa mère, qui l'avait abandonné;
mais il consentit bientôt à délivrer la déesse contre la
promesse qu'il serait réintégré au sein de l'assemblée
des dieux de l'Olympe.
Les Romains appelèrent Héphaïstos
"Vulcain" et dirent que sa forge était sous le mont
Etna. Il a été identifié par beaucoup d'érudits comme
étant relié au descendant Antédiluvien de Caïn, Tubal-Caïn
(Gen. 4:16-22).
Chapitre 2:
L'Habitation des Nephilims
Cette association mythologique nous
indique non seulement qu'il existe une connexion entre
le Panthéon des dieux grec et romain et le Déluge, mais
aussi avec une planète mystérieuse où habita "les fils
de Dieu" ou «puissants constructeurs» et qui a éclaté
par le passé. L'Écriture mentionne les Nephilims
(géants) qui, dans une union illicite avec les femmes
des hommes, produisirent une race d'hybrides qui donna
naissance au mythe traditionnel de la chute des
anges. Ces Nephilims ou Disgraciés furent de la
descendance de Caïn et habitèrent la planète Nod du
temps de la guerre apocalyptique entre Caïn et Abel,
entre les fils des ténèbres et les fils de la lumière.
Contrairement à la guerre
d'Armageddon (Apoc. 16: 16), guerre spirituelle où tous
les ennemis de Dieu seront vaincus par l'apparition
glorieuse de Jésus-Christ, le début de l'histoire de la
race humaine fut marqué par une guerre catastrophique
entre les fils de la justice et les fils du serpent dans
laquelle le mal vaincu le bien et l'équilibre de notre
système planétaire fut complètement bouleversé.
Lors de l'explosion de cette
planète dans l'antiquité, des débris ou fragments
frappèrent la terre causant l'extinction soudaine des
dinosaures et occasionnèrent le Déluge. Le physicien
Luis Alvarez et son fils géologue, Walter, montrèrent il
y a environ 15 années, l'évidence qu'une couche du rare
élément "iridium" se trouve dans les strates géologique
connu comme le k-t (Crétacé-tertiaire). Cette couche
est enregistrée dans les fossiles des dinosaures. La
croyance générale maintenant est que la terre a été
heurtée à ce moment-là par une énorme météorite qui
frappa la péninsule du Yucatan. Puisqu'une météorite
voyage rarement seule, il est fort possible qu'elle fut
accompagnée de plusieurs autres fragments qui frappèrent
la terre à différents endroits. Le Déluge universel
aurait été ainsi déclenché par cette collision
catastrophique en provenance de l'espace. On sait
d'ailleurs que Dieu utilise souvent les forces de la
nature pour accomplir ses jugements:
4 Les disgraciés
(Nephilim) étaient sur la terre, en ce temps-là,
et aussi dans la suite, lorsque les constructeurs
puissants venaient vers les générations d'Adam, et
qu’elles leur engendrèrent des ouvriers: ces mêmes
devinrent des puissants intrépides qui, dès
les temps anciens, furent des décadents réputés.
5 Et YEHOVAH vit
que la malice de l'homme était grande sur la terre, et
que toute l'imagination des pensées de son cœur n'était
que mauvaise en tout temps.
6 Et YEHOVAH
regretta d'avoir fait l'homme sur la terre, et il en fut
affligé dans son cœur.
7 Et YEHOVAH
dit: J'exterminerai de dessus la terre l'homme que j'ai
créé; depuis l'homme jusqu'au bétail, jusqu'au reptile,
et jusqu'à l'oiseau des cieux; car je regrette de les
avoir faits.
17 Et voici, je ferai venir un
déluge d'eau sur la terre, pour détruire toute chair qui
a souffle de vie, de dessous les cieux; tout ce qui est
sur la terre, périra.
Ce qui procède récapitule
l'évidence troublante que Mars n'était pas une planète
initiale, mais plutôt la lune d'une planète maintenant
éclatée qui occupait cette orbite. Plusieurs de ces
points sont les conséquences prévues de l'explosion
massive d'une planète tout près. Particulièrement
significatif à cet égard est le fait que la moitié de
Mars est saturée avec des cratères, et l'autre moitié en
est marquée très peu.
Des neuf planètes principales
existantes aujourd'hui, nous avons de fortes évidences
que Mercure fut une lune échappée de Venus, Mars une
lune échappée de la planète Nod, et Pluton et sa lune
Charon des lunes échappées de Neptune. Une ceinture
d'astéroïdes récemment découverte aux confins de notre
système planétaire laisse supposer l'existence d'une
ancienne planète que certain nommes Nibiru, la planète
X. Si nous éliminons ces derniers, alors peut-être le
système solaire initial était composé de 12 planètes
disposées dans 6 "jumellent" des paires. Un tel
agencement serait conforme à l'origine de toutes les
planètes et lunes principales par le processus de
fission.
Cette planète énigmatique au-delà
de Mars est l'un des mystères les plus intrigants de
l'astronomie moderne. Une chose est presque certaine, il
y avait bel et bien là à un certain moment une planète
en cette orbite entre Mars et Jupiter. Les points de
repères des forces impressionnantes du désastre ont été
lâchés parmi les étoiles dans le passé. On se demande
juste exactement ce qui s'est produit là dans les cieux
et comment lier cela aux catastrophes et aux convulsions
qui assaillirent apparemment les autres planètes et
leurs membres, aussi bien que la terre elle-même que
l'on ne peut considérée comme une planète puisqu'elle
est fixe et stable, et non «errante» comme les autres
corps célestes.
Chapitre 3: Le
Culte de Caïn
La Bible indique clairement que la
création de Dieu en six jours était par le passé
extraordinairement merveilleuse et bonne. Avec l'entrée
ultérieure du péché toute la création est devenue
polluée et affligée. Ainsi toute la création, y compris
nous-mêmes, est tombée, altérée, et affligée, et se
lamente pour la restauration.
Nous arrivons ainsi à l'indication
que Caïn et sa descendance adamique "selon la chair"
instituèrent un culte opposé à celui de son frère
Abel. Toutes les indications nous permettent de
reconnaître que Caïn inaugura le culte d'adoration du
Soleil, c'est à dire le culte de l'intelligence qui se
nomme aussi "le Culte du Moi" ou "le Culte de
l'enchantement de Soi", du mot Hébreu "Nachash" qui
signifie "enchantement" et "raisonnement", et qui fut
traduit figurativement par "serpent". Ce terme est relié
dans l'Apocalypse à "Dragon", celui qui admire
attentivement, l'Illuminé ou l'Initié, un
Souverain. Ceci identifie Caïn comme le premier
Souverain Pontife, c'est à dire "le premier Antichrist". Il
est significatif que nous retrouvons chez les Hindous
une pratique de ce culte qui se nomme "le Kundalini" ou
"l'ascension du serpent de feu vers le soleil intérieur
de l'âme". Cette relation nous indique pourquoi les
anciennes civilisations furent imprégnées de pratiques
magiques de toutes sortes.
Que Caïn fut l'origine de
l'adversité contre Dieu est confirmé par le grand
exégète biblique Matthew Henry (Matthew Henry's
Commentary, vol-1, pg. 36, 37): "Ève aurait été
satisfaite que son fils Cain fut l'accomplissement de la
promesse, le Messie promit. Ceci est indiqué dans ses
paroles: J'ai acquis un homme de par l'Éternel (Gen.4:1),
qui peuvent se traduire selon l'original: "J'ai eu un
homme, l'Éternel même, le Dieu-homme". Croyant qu'elle
avait obtenu l'accomplissement de la promesse en son
premier fils, elle le nomma Caïn, nom qui signifie:
posséder, appartenir, se procurer, s'emparer. Elle en
fut si enthousiasmée et remplie d'une fausse joie,
qu'elle considérait un autre fils "inutile"; ainsi son
deuxième fils fut nommé Abel, nom qui signifie: inutile,
vain, insignifiant, et qui porte la notion de ABBA ou
Dieu le Père. Après un certain temps, Cain et Abel
amenèrent à Adam, le premier sacrificateur de la race
humaine, chacun leur offrande à l'Éternel; car Adam fut
le Souverain Sacrificateur du monde entier en ces jours
là, tout comme Melchisédech le fut après le Déluge.
Nous avons souvent la fausse
impression qu'il y avait très peu de monde sur la Terre
en ce temps; mais selon Walter T. Brown Jr. (In the
Begenning): "Les statistiques impliquent qu'en ce
temps, les gens avaient de grosses familles,
probablement de neuf enfants ou plus, avec une longévité
de vie inouïe. Si cela fut la grosseur d'une famille
typique en ces jours, la population du monde avant le
déluge fut donc possiblement dans les billions".
Il est significatif que l'Écriture
mentionne l'offrande de Caïn en premier. Ceci nous
indique qu'il fut le plus considéré des fils d'Adam. En
effet, l'Écriture nous enseigne clairement que le droit
d'aînesse allait généralement au premier enfant mâle qui
ouvrait la matrice (Nom. 3: 12,13). Sûrement
l'influence de la mère de Cain, qui le croyait être
l'accomplissement de la promesse et qui voyait son fils
premier-né comme étant Dieu manifesté dans la chair,
modifia la personnalité de Cain qui se croyait être le
Messie et s'enfla d'orgueil. Nous voyons ceci dans
l'attitude qu'il avait lors de la présentation de son
offrande; attitude qui fut celle du Pharisien face au
Publicain: "Le pharisien debout, priait ainsi en
lui-même: 0 Dieu, je te rends grâces de ce que je ne
suis pas comme le reste des hommes... ou même comme ce
publicain... Le publicain, se tenant à distance, n'osait
même lever les yeux au ciel; mais il se frappait la
poitrine, en disant: 0 Dieu, sois apaisé envers moi, qui
suis un pécheur. Je vous le dis, celui-ci descendit dans
sa maison justifié, plutôt que l'autre. Car quiconque
s'élève sera abaissé, et celui qui s'abaisse sera élevé"
(Luc 18:9-14). Caïn, le pseudo possesseur de la
promesse, le faux Messie et dieu de ce monde, sous le
règne du pouvoir de la chair, rempli d'orgueil et de
confiance en lui-même; offrit son sacrifice selon le
fruit de ses œuvres (Gen. 4: 3), et ainsi son sacrifice
fut une abomination à l'Éternel (Pr. 15: 8; Gal. 2:
16). Mais Abel, l'inutile, le marginal, offrit son
sacrifice par la foi dans la promesse à venir, et fut
justifié; montrant qu'il fut humble et repentant. Le
fait que Abel fut un berger, nous indique qu'il fut un
dirigeant spirituel; tandis que Caïn, comme laboureur,
fut un dirigeant politique caractérisé par la soif du
pouvoir. Une traduction étymologique contextuelle de
Gen. 4:1-5 nous aidera ici à comprendre d'avantage:
1 ¶ Or, Adam connut Ève sa femme,
et elle conçut, et enfanta Caïn du raisonnement qu'elle
acquit, et elle dit: J'ai acquis un homme qui est
l'Éternel même.
2 Elle enfanta encore son frère
Abel qu'elle considérait insignifiant; et Abel dirigeait
la conversion des êtres vivants, mais Caïn gardait les
hommes sous l'esclavage.
3 ¶ Or, au bout de quelque temps,
Caïn proposa la délivrance des hommes en offrande à
l'Éternel;
4 Et Abel présenta, lui aussi, le
droit d'aînesse de la conversion, et de son
enrichissement. Et l'Éternel eut égard à Abel, et à son
offrande;
5 Mais il n'eut point égard à Caïn,
ni à son offrande; et Caïn s'enflamma de colère, et sa
présence fut disgraciée (Naphal = Nephilim).
Comme fils d'Adam, qui fut le chef
et roi de la race des "Vigilants" (Gen. 2:19) ou "fils
de Dieu"(constructeurs puissants, selon une nuance de
l'original), Caïn et Abel détenaient des positions
importantes dans l'administration et la direction de ces
puissants constructeurs après la chute. Le Texte Sacré
nous indique que Caïn gardait intentionnellement les
hommes dans l'esclavage de la chair, tandis que son
frère Abel se préoccupait de leur conversion d'après la
promesse Édénique dans Gen. 3: 15. Nous voyons ainsi
que Caïn avait la direction politique et Abel la
direction spirituelle du peuple des Vigilants (Gen.
2:18-20; Bible de l’Épée). Caïn tenta de marchander avec
Dieu en lui offrant subtilement la délivrance du peuple
qu'il gardait sous son esclavage, s'érigeant ainsi
lui-même comme Messie et Sauveur. Mais jaloux du fait
que Dieu approuva l'offrande de son frère et non la
sienne, Caïn tua Abel (Gen.4:8), de même que "celui qui
est né selon la chair persécute celui qui est né selon
l'Esprit" (Gal.4:29). Dans son raisonnement tordu, Caïn
tua son frère dans le but de forcer Dieu à le justifier
selon ses œuvres, de s'emparer de l'héritage réservé
uniquement aux justes, et de s'établir comme Souverain
Pontife sur la race des Vigilants. C'est de lui que
Jésus parle lorsqu'il dit aux Juifs: "Vous avez pour
père le Diable, et vous voulez accomplir les désirs de
votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et
il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas
de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il
parle de son propre fonds; car il est menteur et le père
du mensonge" (Jean 8:44). Il est indéniable que Caïn fut
le premier meurtrier et le premier menteur de la race
humaine (Gen. 4: 8,9), le chef de la puissance des
ténèbres.
Depuis la destruction du monde par
le Déluge, l'esprit de Cain "qui est réservé sous
l'obscurité dans des liens éternels, jusqu'au jugement
de la grande journée" (Jude 6); est l'esprit de voleur
qui vient que pour dérober, tuer et détruire (Jean 10:
10) l'œuvre du Seigneur Jésus, c'est à dire pour
contrariez ses pas (Gen. 3: 15). Caïn est donc
l'incarnation officielle de Satan dans la chair, le
prince des enfants de la rébellion dans la postérité du
serpent. Comme la personnification de l'esprit du mal (1
Jean 3:12), de l'esprit du raisonnement subtil
d'indépendance qui résidait dans ses parents; Caïn
devint le Diable authentique, l'ennemi de Dieu. Caïn est
donc le résultat de la chute de l'esprit de l'homme dans
la chair; et non point le résultat de la chute d'un ange
mythique qui se nommerait Lucifer.
Chapitre 4: La
Cité de Caïn ou Cité des Anges
Par opposition au Culte à l'Éternel
établit par Seth, Cain fonda le Culte de l'Intelligence;
confrontant la lumière de l'esprit de l'homme, à la
Lumière de l'Esprit de Dieu. Cain fut celui qui
construisit la première Cité et la nomma Hénoc, d'après
le nom de son fils (Gen. 4: 17). Il ne faut pas
comprendre ici le mot "Cité" dans le sens moderne d'une
ville. Dans le texte Hébreu, le mot employé est "Iyr" et
vient de "Uwr" qui signifie "ouvrir les yeux", c'est à
dire "un réveil qui contrôle", "une position élevée".
Rousas John Rushdoony (Revolt Against Maturity) nous dit
que ce mot porte une signification démoniaque de
"vengeance" et de "terreur" qui provient d'un démon
contrôleur. Tandis que le mot "Hénoc" signifie
"initiation" et "consécration", et porte la notion de
"sacré". Nous trouvons ici tous les éléments d'une
religion organisée qui domina la nouvelle civilisation
des Cainites par la force et la terreur. Elle est
consacrée à Cain qui en est le GRAND-INITIÉ, le dieu
Soleil, et le Souverain Pontife; et son administration
est entre les mains d'Illuminés et de Vigilants qui
possédaient une science prodigieuse encore inconnue de
nos jours.
Il est évident que le peuple de
cette ancienne civilisation possédait d'éminentes
facultés de compréhension spirituelles et
technologiques, au-delà même de ce qu'on peut
s'imaginer; cela ce voie même dans le sens étymologique
de "fils de Dieu" qui, dans l'original, porte la notion
de "constructeurs puissants". Nous savons aussi que
leur science fut transmise aux fils de Noé qui fondèrent
l'Égypte après le déluge et qui construisirent les
Pyramides et les monolithes par la connaissance
étonnante de l'électromagnétisme; ce qui bafoue nos
scientistes modernes.
Il fut découvert récemment que la
disposition des Pyramides reflète la position des
étoiles précisément 10,500 avant Jésus-Christ, c'est à
dire au moment même ou Cain revint sur Terre de la
planète Nod. Ces structures, reliées au Culte du Soleil
avant et après le Déluge, sont des temples à l'Univers
sous une forme microcosme dont le schéma dévoile une
mappe du monde et du ciel et représente la construction
géométrique de la nature. Leurs dimensions intérieures
et extérieures racontent les relations mathématiques des
principes universelles. Leur tout, fut de laisser une
encyclopédie indestructible de l'homme et du Cosmos qui
incorpore le spectre entier des champs d'énergies
connues et inconnues.
Il faut mentionner ici que la
science de l'électromagnétisme par laquelle les
constructeurs des Pyramides firent flotter dans les airs
d'énormes blocs de granite, fut redécouverte
dernièrement par le Dr Peter Main, professeur de
Physique à l'Université de Nottingham en Grande-Bretagne
(The Ottawa Citizen, 12 Avril, 19) qui travaillait sur
un projet expérimental d'anti-gravité.
Selon Rousas John Rushdoony, "la
cité de Cain fut une imitation du Jardin d'Eden, par
laquelle il voulu établir un nouveau but et une nouvelle
communauté basée entièrement sur l'indépendance de
l'homme, plutôt que sur la Loi de la Parole Souveraine
de Dieu. L'homme fut chassé en dehors d'Eden vers l'Est
ou l'Orient, le pays où "le soleil se lève", le point de
départ.
L'homme cherchait ainsi un nouveau
commencement, mais Cain cherchait un nouveau début sans
Dieu et contre Dieu. Cette Cité, imitation de la Cité
de Dieu en Eden, fut construite en réalité comme un défi
à Dieu, un acte d'agression contre Dieu, et un nouveau
début désigné uniquement pour usurper le début de Dieu
en Eden... En créant cette nouvelle Cité comme un
nouvel Eden, et en ferment les portes à Dieu, Cain
s'établit comme le nouveau Créateur à la place de Dieu.
Ainsi le monde était pour avoir un nouveau début en Cain,
sous la condition de fermer les portes à Dieu". Nous
voyons ceci dans la traduction étymologique de Gen. 4:
23: "Et Lémec dit à ses femmes: Ada et Tsilla, écoutez
ma voix; femmes de Lémec, prêtez l'oreille à ma parole:
Oui! j'ai tué un homme pour ma séparation d'avec Dieu,
et un jeune homme pour mon attachement à Caïn".
La Cité de Cain fut donc "un
royaume", "un empire" qui incorporait tout notre système
planétaire, sauf la Terre; car tout ce qui fut en
rapport avec le soleil était sous sa domination. La
location centrale de sa puissance demeure toutefois
énigmatique. Cain construisit le centre de cette
nouvelle civilisation dans le pays de "Nod"; comme nous
avons déjà vue. Nous savons aussi que le mot "Nod"
signifie "errer" et "exiler", et qu'il correspond en
Grec au mot "Plané" d'où nous avons le mot "planète".
Nous avons ainsi l'indication que "le pays de Nod" fut
une planète dans notre système solaire où Cain et sa
descendance habitèrent après qu'ils furent bannis de
notre Terre (Gen. 4: 11, 14, 16). Les découvertes
récentes des Sondes Spatiales de la N.A.S.A. nous
permettent d'identifier la planète de NOD comme étant la
planète perdue de Astra ou Phaéton dont Mars, qui en fut
le satellite, servait de base à Cain.
C'est en effet sur Mars, la planète
rouge, que nous retrouvons cette base de Cain comme
étant Cydonia, nommé aussi "la Cité des Anges" par
plusieurs recherchistes. Tout comme sur Astra, mars
aurait été transformé par les Cainites en un nouveau
Jardin d'Eden; un jardin matériel par opposition au
Jardin spirituel de Dieu. Puisque Dieu avait tout
débuté sur notre Terre, Cain, en opposition fit un autre
début sur un nouveau monde qu'il décida de recréer à son
image.
L'ancien texte gnostique "Sur les
Origines du Monde" nous donne une indication où se
trouvait ce nouvel Eden de Cain: "Alors la Justice créa
le Paradis à l'extérieur de l'orbite de la Lune et de
l'orbite du soleil dans le Monde Perfide situé dans
l'Est au milieu des pierres". Les "pierres" mentionnées
dans ce texte correspondent à la Ceinture d'Astéroïdes
situé entre Mars et Jupiter qui, d'après le scientiste
Ralph Stair, firent partie d'une ancienne planète qui
explosa en milliers de fragments, et donna naissance aux
météorites qui pénètrent de temps en temps notre
atmosphère comme des étoiles filantes. Cette planète
fut l'habitation principale et le centre de la puissance
des anciens Vigilants qui tomba sous la domination de
l'autorité temporelle de Cain.
Chapitre 5: La
Descente des fils du ciel
Nous arrivons ici "aux anges qui
ont péché et qui sont enchaîné dans l'abîme, parce
qu'ils n'ont pas gardé leur origine et ont abandonné
leur propre demeure". Le contexte de 2 Pi. 2: 4 qui est
relié à Jude 6, nous indique que l'apôtre Pierre situe
"les anges" ou "les messagers" qui ont péchés dans le
temps de Noé "avant" et "après" le Déluge. La rébellion
de Nemrod immédiatement après le Déluge n'était qu'une
reprise de la rébellion de Cain d'avant le Déluge. Il
n'y a aucun doute que ces versets se rapportent à Gen.
6: 1-7, où nous voyons la déchéance des "fils de Dieu"
qui furent "remplis de malices, l'imagination des
pensées de leur cœur n'étant que mal en tout temps" (Gen.6-5).
Ces anges déchus ou fils de Dieu "qui ont abandonné leur
propre demeure" se rapportent à la branche des Vigilants
qui se soumirent à la direction de Caïn. Ceux-ci
devinrent connu comme des Nephilims, c'est à dire "les
Disgraciés"; par rapport aux Vigilants qui demeurèrent
fidèle à Abel. Une guerre apocalyptique se déclencha
entre ses deux clans dans laquelle Abel et ses fidèles
furent entièrement détruit. A la surprise de Caïn et de
son clan de Nephilim, Dieu suscita un remplaçant à Abel,
le troisième fils d'Adam qui se nomma Seth et dont le
nom signifie "substitut". Ainsi Caïn mit en motion son
plan d'invasion de la Terre à partir de la planète Nod,
se servant de ses bases sur Mars et sur d'autres
planètes pour monter une stratégie d'infiltration.
Selon une tradition ultérieure, ces
"fils de Dieu" auraient été des anges célestes qui
s'unirent aux "filles des hommes", et auraient engendré
des géants qui devinrent les démons mythiques
populaires. Cette tradition nous provient du "Livre
d'Énoch" qui fut très bien connu des apôtres. Ayant
disparu pour longtemps, "le Livre d'Énoch" fut découvert
en 1773 par James Bruce dans un ancien manuscrit de la
Bible Éthiopienne, où il fut inséré juste avant le livre
de Job. On en trouva une copie en 1947 parmi les
manuscrits de la Mer Morte. Ce livre exerça une
certaine influence sur le Nouveau Testament d'où nous
voyons Jude lui attribuer une certaine autorité (Jude
14-16). Il est cité dans le testament des Douze
Patriarches, dans le livre des Jubilés, et dans l'Épître
de Barnabé. Tertullien et Origène le considéraient
comme inspiré; mais il fut discrédité par Hilaire,
Jérôme et Augustin. Sa popularité moderne est due à son
angéologie bizarre dont en voici les passages les plus
reconnus:
"Et, il arriva que lorsque les
enfants des hommes se multiplièrent; qu'ils leur fut né
en ces jours des filles belles et plaisantes. Et les
anges, les fils du ciel, les virent et les convoitaient,
et se dirent l'un à l'autre: Venez et qu'on se choisisse
des femmes d'entre les enfants des hommes, et engendrons
des enfants. Et Semjâzâ qui fut leur chef, leur dit: Je
crains que vous ne soyez pas tous d'accord pour faire
ceci et que je sois seul à payer la peine d'un grand
péché. Et ils répondirent tous et lui dirent: Prenons
tous un serment et engageons-nous par des imprécations
mutuelles de ne pas abandonner ce qui fut proposé. Ils
jurèrent tous, et ensemble ils s'engagèrent par des
imprécations mutuelles. Et ils furent en tout deux cent
qui descendirent dans les jours de Jared, sur le sommet
du mont Hermon" (Enoch 6.1-6).
Il est à remarquer ici que Jared ou
Jéred est le père de Hénoc ou Énoch; qu'il est de la
lignée des enfants de la promesse maintenu par la
sacrificature de Seth qui remplaça Abel que Caïn avait
tué (Gen. 4: 25,26; 5: 15-20); et que son nom signifie
«la descente» ou «l’abaissement».
Le livre des Jubilés ajoute que
Azazel, un des chefs des anges, ne pouvaient retourner
aux cieux parce qu'il avait dépassé la limite de sept
jours qui était assigné aux visites angéliques sur la
terre. Les anges que
mentionne le livre d'Énoch ne sont pas les esprits
célestes de la cour de Dieu, mais "les fils du ciel".
En comparant leurs caractéristiques avec ceux de la
lignée de Cain dans la Bible, on ne tarde pas à
s'apercevoir qu'ils sont identiques. Il semblerait que
le livre d'Énoch nous apporte une révélation
extraordinaire que Cain fut banni de notre planète (Gen.4:14)
et alla habiter un différent monde qui se nommait "Nod"
(Gen. 4: 16), pour revenir sur notre terre par la suite
afin de corrompre la race et empêcher l'accomplissement
de la promesse qui fut donné à Adam et Ève (Gen. 3: 15).
Chapitre 6: La
Technologie des anciens
Ceci n'est point inconcevable si
nous considérons que les premiers hommes étaient loin
d'être ignorant. Joseph Flavius, le grand historien
Juif du premier siècle, mentionne que les gens de la
période d'avant le Déluge "furent les inventeurs de
cette sagesse particulière qui concerne les corps
célestes et leurs ordres; ils avaient des inventions
qu'ils utilisèrent dans l'astronomie et les découvertes
géométriques". Lorsque nous considérons qu'une personne
vivait de huit à neuf cent ans dans cette période, il
n'y a aucun doute que la capacité intellectuelle et la
technologie de ce temps, surpassaient de loin celles de
notre civilisation moderne (Ec.1:9-11). Il existe même
la possibilité qu'ils avaient la capacité de voyager sur
d'autres planètes à l'intérieur de notre système
planétaire (voir: A Tribute to Hinduism - Vimanas ainsi
que Ancient Aircraft).
Des découvertes récentes laissent
supposer l'existence d'une ancienne civilisation sur
Mars. Une image surprenante a été prise en 1976 par les
caméras de la sonde spatiale américaine Viking, qui
révèle la formation de ce qui semble être quatre
immenses Pyramides. En 1989, la sonde Russe Phobos,
prit des photos de Mars qui étonnèrent les scientistes
en révélant la présence de quelque chose d'étrange à sa
surface qui, selon eux, n'a aucune raison d'être là.
Ce fut les scientistes Vincent Di
Pietro et Gregory Molensar qui, étant affilié avec la
NASA, découvrirent dans les photos de la sonde Viking,
des Pyramides sur la surface de Mars. Richard Hoagland,
écrivain scientifique relié au travail de Di Pietro et
de Molensar, analysa les photos de la sonde -numéro
35A72-, et fit l'étonnante découverte des ruines d'une
cité qui aurait fait partie d'une ancienne civilisation
sur Mars. Hoagland mentionne un fait important qui
indiquerait la cause probable de la destruction de cette
civilisation. Selon ses calculs, l'axe de la planète
Mars changea il y a quelques milliards d'années. Tout
semble indiquer que Mars fut la lune de "Nod où Cain
alla habiter après avoir été banni de la Terre" (Gen. 4:
14-16), et interdit d'y revenir sous la peine d'un
châtiment éternel (Jude 6). Le bouleversement mentionné
par Hoagland eût donc lieu quelques milliers d'années,
et non "quelques milliards d'années", comme nous allons
voir.
Cette découverte de Hoagland est
très significative à la lumière des recherches du
scientiste Ralph Stair (Tektites and the Lost Planet).
Celui-ci a découvert l'existence d'une planète qui se
trouva entre Mars et Jupiter, et qui aurait explosée à
un certain moment donné. Après une analyse soigneuse et
scientifique de fragments météoriques, les Tektites, qui
proviendraient des restes de cette planète perdue; Stair
mentionne que les évidences le portent à penser que
cette catastrophe aurait été provoqué par une
civilisation très avancée, si selon lui, l'homme aurait
existé en ce temps fort reculé. Mais il ne pouvait
concevoir la réalité d'une telle existence antérieure de
l'homme, puisqu'il ne compara pas ses informations avec
l'Écriture qui mentionne une catastrophe de ce genre au
temps de Noé. Toutefois sa théorie de la destruction
d'un corps céleste entre Mars et Jupiter, indiquerait la
cause principale qui engendra la destruction de la
civilisation sur Mars.
Nous savons que ceci n'est qu'une
hypothèse; toutefois les circonstances contenues dans
les récits bibliques et scientifiques s'entendent
mutuellement pour lui donner de la crédibilité. Nous la
présentons seulement parce qu'elle donne une explication
plausible des conflits qui existèrent dès le matin de la
race humaine entre les "fils de Dieu" et les "fils du
serpent", entre la justification par la foi et la
justification par les œuvres.
Beaucoup d'évidences pointent à ce
que la destruction de cette planète perdue se produisit
au temps de Noé, résultant en une catastrophe cosmique
qui s'étendit partout dans notre système solaire. Elle
détruisit tout ce qui avait signe de vie dans la
Création entière (Gen. 6:7,17), et bouleversa le système
écologique des différentes planètes qui aurait pu être
habitable en ce temps. Le fait que plusieurs corps
célestes contiennent de l'eau, source de toute vie, qui
est soit gelée ou mélangée avec des gaz quelconques; est
un indice de ce bouleversement écologique. Il est même
reconnu aujourd'hui par les scientistes que Mars avait
des océans, des rivières, de la végétation et des
microorganismes dans un passé lointain. Il fut
découvert récemment que notre propre Lune contient de
l'eau sous forme de glace; et que plusieurs autres lunes
contiennent non seulement de l'eau, mais aussi une
atmosphère.
Certains scientistes affirment
qu'un fragment gigantesque de cette planète frappa notre
Terre, altérant son axe, produisant le Déluge,
détruisant toute forme de vie. La même chose s'aurait
produit sur Mars et sur d'autres corps célestes.
Il n'y a aucun doute que la
puissance d'une telle explosion déséquilibra l'harmonie
de notre système planétaire. Dieu se réservait le
châtiment de Caïn (Gen-4:15) par la destruction de son
monde; tout comme il nous arrivera bientôt.
Chose certaine, l'homme ne peut échapper au
jugement de Dieu où qu'il soit: "Quand tu aurais élevé
ton nid comme l'aigle, et quand même tu l'auras mis
entre les étoiles, je te jetterai de là par terre, dit
l'Éternel" (Ab.4).
Chapitre 7: La
Postérité du Serpent
Nous savons maintenant que Nemrod
avait accès à certaines informations sur les anciennes
civilisations d'avant le Déluge; et qu'il les utilisa
pour s'élever en pouvoir. Selon Arthur C. Custance (The
Seed of the Woman): "Il n'existe plus aucune raison de
douter que des régistres furent disponibles sous une
forme ou une autre dans les temps d'avant le Déluge. Ces
régistres auraient été préservés, comme le suggère
Wiseman, et transmis de Seth jusqu'à Noé comme
patrimoine. Cet héritage aurait été transmis par après
de Sem à Abraham, et finalement à Moise qui les aurait
édités". Il faut ajouter que l'édition de ces records
par Moise fut accompagnée d'une révélation et d'une
inspiration divine. Nous ne pouvons toutefois pas dire
la même chose du livre d'Énoch et du livre de Yaschar,
quoiqu'ils contiennent des informations vitales sur
cette période; puisqu'ils ne furent pas préservés dans
les Saintes Écritures.
Les régistres inspirés de la Genèse
et de Job nous indiquent clairement qui furent "les fils
de Dieu". Choses certaines, ils ne furent pas des
esprits célestes, des messagers de la cours de Dieu, qui
prirent une forme corporelle pour s'allier "aux filles
des hommes", tout simplement parce que elles leurs
auraient détourné la tête par leur beauté physique.
Ceci est inconcevable, car Dieu est la beauté et le
désir suprême qui comble tous ceux en sa présence; au
point qu'il est impossible de s'en détacher, ni même
d'avoir une telle pensée. La beauté et le désir d'une
femme, qui n'est qu'une créature de Dieu, ne peuvent que
pâlir et se dissoudre devant Dieu. De tels désirs
seraient même inexistants chez les anges célestes qui
sont constamment dans la présence de Dieu comme des
émanations phénoménales de sa gloire. Même le péché est
inconcevable en ce qui les concerne; car devant Dieu,
tout est d'une pureté et d'une sainteté inexprimable.
La seule conclusion que nous puissions arriver est que
les "fils de Dieu" furent des être humains. Une
comparaison entre Gen. 1: 28 et Gen. 6: 1, nous indique
que les "fils de Dieu" faisaient partie de la
descendance d'Adam qui se multiplia sur la terre. Ceci
n'a rien d'étonnant, puisque Adam lui-même est appelé un
"fils de Dieu" dans Luc 3:38, et qu'il ne fut pas un
ange céleste mais un homme terrestre. Toutefois Gen. 6:
2 fait une distinction dans la descendance d'Adam en
opposant l'expression "fils de Dieu" à celle de "filles
des hommes". Puisque les deux ont une même source en
Adam, pourquoi donc cette distinction?
Il faut considérer ici que cette
distinction trouve sa source dans la Chute d'Adam. Adam
fut "un fils de Dieu" car il faut créé à l'image de Dieu
(Gen. 1: 26, 27); il aurait dû engendrer des enfants à
l'image de Dieu, comme il fut ordonné de faire (Gen. 1:
28). Ce qui ne fut pas le cas; car Adam perdu cette
image spirituelle lorsqu'il tomba dans le péché (Gen. 3:
6). Après la Chute, Adam engendra donc selon sa
ressemblance (Gen. 5: 3); c'est à dire selon la chair et
non plus selon l'Esprit de Dieu à l'image duquel il fut
créé. Toute la descendance d'Adam fut donc selon la
chair; et comme nous dit l'apôtre Paul: "Ceux qui sont
en la chair ne peuvent point plaire à Dieu" (Rom. 8:
8). Or si tous furent des fils d'Adam selon la chair,
d'où viennent donc les "fils de Dieu"? L'apôtre Paul
résout ce problème en disant: "ce ne sont pas les
enfants de la chair qui sont enfants de Dieu, mais ce
sont les enfants de la promesse qui sont regardés comme
la postérité" (Rom. 9: 8). Quoique Paul se réfère à la
promesse faite à Abraham dans ce passage, il advient que
l'élément principal de cette promesse est la Foi; et en
ceci, elle n'est que la continuité de la promesse faite
à Adam et Ève qu'un Messie viendrait écraser la tête du
serpent (Gen. 3: 15), annonçant ainsi la venue de
Jésus. Un passage particulièrement significatif qui
identifie les "fils de Dieu" se trouve dans Gen. 4: 26,
où nous voyons que Seth et sa descendance "commencèrent
à invoquer le nom de l'Éternel", c'est à dire "prêcher
ou annoncer l'Éternel"; ou selon une autre traduction:
"on commença à s'appeler du nom de l'Éternel", tout
comme un disciple de Christ s'appelle un Chrétien. Ceci
nous indique que les "fils de Dieu" sont "les enfants de
la promesse" de la lignée de Seth; pour les distinguer
de la lignée de Cain, les fils de la rébellion (Gen. 4:
16-24). Ceci se voit aussi dans l'expression "filles
des hommes" qui signifie littéralement "descendance
adamique", employé pour désigner la descendance adamique
selon la chair qui cherchait à se justifier selon ses
oeuvres; c'est à dire la lignée de Cain qui déclara la
guerre aux "fils de Dieu" en débutant par le meurtre
d'Abel. En d'autres termes, nous voyons ici la
distinction entre "le salut par la Grâce" et "le salut
par les oeuvres", les premières lueurs de la double
prédestination.
Henri Blocher (Révélation des
Origines) nous apporte certaines informations très
intéressantes sur ces choses: "En face de la
consolidation civilisée de la violence, avec la
tradition des Cainites et de Lamec, Dieu suscite une
autre tradition dans l'humanité. A la place d'Abel, il
accorde un autre fils, Seth. Il est intéressant que le
nom de Seth (Shêt) soit mis en rapport par sa mère avec
le verbe SHUT, "placer, désigner, instituer"; car c'est
le verbe de la déclaration de Gen. 3: 15: "Je mettrai
(ou instituerai) l'hostilité..." Seth et sa descendance
entretiendront l'inimitié à l'égard du Serpent. Le
texte ajoute qu'avec Énosh, fils de Seth, "on commença à
invoquer le nom du Seigneur" (Gen. 4: 26); suggestion
qu'un culte organisé, avec ses "institutions", fait
pièce à la civilisation du mal. Hénoc (Énoch), qui
marcha avec Dieu (Gen. 5: 22, 24) et Noé, l'instrument
de la consolation (Gen. 5: 29), montrent que la Grâce de
Dieu n'a pas été vaine dans la lignée de Seth". Or nous
voyons que Seth et sa descendance furent les "fils de
Dieu" selon l'Esprit de la promesse de la venue du
Messie; et ainsi ils perpétuèrent la Foi d'Abel qui
"offrit à Dieu un sacrifice plus excellent que celui de
Cain" (Heb. 11: 2). Le culte sanglant qu'Abel
"institua" par révélation (Gen. 4: 4), prémisse du
sacrifice de Christ comme l'Agneau de Dieu (Jean 1: 29),
devait durer jusqu'à la venue du "germe ou postérité de
la femme", c'est à dire du Messie, "de Jésus, le
Médiateur de la nouvelle alliance, et de l'aspersion de
son sang qui parle de meilleures choses que celui
d'Abel" (Heb. 12: 24). Ces choses nous indiquent que le
sacrifice d'Abel fut le début d'une sacrificature
semblable à celle de Melchisédec qui se propagea dans la
lignée de Seth, où chaque Patriarche était responsable
pour en exercer les fonctions.
La postérité du serpent devait être
séparée complètement, "chassée même de la Terre" (Gen.
4: 14), afin de ne pas corrompre la lignée de
Seth et empêcher "le Germe de la femme", le Messie, de
venir au temps désigné selon la promesse. La phrase
"...et je serai vagabond et fugitif sur la Terre", peut
très bien se traduire aussi: "... je serai perdu en
fuyant de la Terre"; nous indiquant la condamnation
absolue de Cain et sa postérité qui "n'ont point gardé
leur origine, mais qui ont abandonné leur propre
demeure" (Jude 6). Il était donc absolument essentiel
que les Cainites soient complètement exilés de notre
planète pour empêcher la destruction des Sethites.
Malgré la peine d'un châtiment
éternel qui les menaçait, les Cainites revinrent sur la
Terre de leur planète avec un plan bien défini:
s'emparer du Royaume de Dieu et de la promesse par une
ruse perfide et habile. Ils instituèrent des mariages
mixtes afin de corrompre la race des Sethites et
engendrer une nouvelle race par laquelle ils forceraient
Dieu à les inclure dans la promesse. Les mariages
mixtes entre les enfants de Dieu et ceux du dehors
furent toujours interdits, autant pour la race d'avant
le Déluge que pour Israël (Ex. 34: 16; Deut. 7: 3,4),
que pour les Chrétiens (l Cor. 7: 39). Même la
Confession de foi de Westminster le déclare: " ... il
est du devoir des chrétiens de ne se marier que dans le
Seigneur. Par conséquent, ceux qui professent la vraie
religion Réformée ne devraient épouser ni infidèles, ni
papistes, ni d'autres idolâtres; leur piété devrait
également les empêcher de s'unir par mariage avec des
personnes notoirement connues pour leur inconduite ou
qui soutiennent de damnables hérésies".
C'est le retour des Cainites sur la
Terre qui donna naissance à la légende de la chute des
anges dans le livre d'Énoch; et aux idées modernes de
visites périodiques d'extra-terrestres. On ne peut
toutefois pas considérer les Cainites comme des
extra-terrestres, extranéens ou aliénigènes; car ils
furent simplement des terriens exilés qui revinrent sur
leur planète natale. La Bible leur donne le nom de
NEPHILIMS, nom qui fut traduit par GÉANTS et dont la
signification est "les Disgraciés". Ces Nephilims
existèrent avant le Déluge comme après le Déluge (Gen.
6: 4). En plus, depuis la destruction de la planète des
Vigilants et de l'empire de Cain, il ne reste plus aucun
être vivant dans tout l'Univers sauf sur la Terre; ce
qui met en échec l'hypothèse de l'existence
d'extra-terrestres.
Chapitre 8: Les
Extra-terrestres
Il en advient toutefois qu'il
existe la possibilité que Nemrod, qui s'était emparé de
la science des anciens Vigilants (fils des cieux) après
le Déluge et qui la réservait à son groupe d'élites (les
Nephilims) pour dominer sur le monde, soit retourné sur
la Lune et sur Mars (de là le pourquoi de la
construction de la Tour de Babel selon des anciens
textes). La descendance de ce groupe d'élite de
"disgraciés" s'y trouverait encore de nos jours,
revenant à leur base secrète sur Terre de temps en
temps; ce qui expliquerait pourquoi tant de gens ont vu
des O.V.N.I. de tout genre à travers l'histoire. Nous
savons d'ailleurs que certains de nos gouvernements ont
fait un pacte secret avec une race d'aliénégène qui se
nomme les Gris (des humanoïdes, mutations biologiques
créés par les élites de Nemrod) dans le but d'obtenir
leur technologie et de retourner parmi les étoiles avant
que la Terre soit détruite de nouveau.
Toutefois, les Patriarches de la
lignée de Seth gardèrent l'intégrité de la foi jusqu'à
Noé; ce qui permit de défaire le plan des Cainites et de
préserver la promesse intacte. L'alliance de ces deux
branches de la race humaine fut une alliance entre "les
générations des cieux et les générations de la Terre" (Gen.2:4):
la lignée de Cain étant les enfants des cieux, c'est à
dire des cieux stellaires de l'espace ténébreux réservé
aux astres errants, les fils de la rébellion; et la
lignée de Seth étant les enfants de la Terre où Dieu est
présent spirituellement dans les enfants de la promesse.
Nous pouvons très bien concevoir le
déroulement des rapports qui conduisirent à l'union des
Cainites aux Sethites. Le point de départ fut
l'infiltration d'un enseignement spirituel qui plaisait
au cœur charnel de l'homme dans le but de l'égarer de
Dieu. Ceci nécessitait des rapports diplomatiques qui
exercèrent une influence subtile par des échanges de
produits et de technologie. Joseph Flavius, grand
historien Juif vers la fin du premier siècle, déclara
que les hommes de cette civilisation étaient des maîtres
en astronomie et dans diverses sciences. La science des
Cainites ne manqua pas d'impressionner les Sethites.
Ils furent des maîtres du textile et de l'agriculture (Gen.
4: 20); dans la fabrication d'instruments de musique et
dans l'art de combiner les sons pour produire des
impressions harmonieuses (Gen. 4: 21); et dans les
procédés de la métallurgie et l'application des arts
martiaux (Gen. 4: 22). Mais l'élément qui exerça le
plus d'influences chez les Sethites, fut le laxisme de
la conduite licencieuse des Cainites (Gen. 4: 19) qui
propagea le sensualisme, dans le but d'aveugler l'esprit
par les sens. Le livre d'Énoch ajoute qu'ils
enseignèrent aux femmes l'art de charmer et le pouvoir
de l'enchantement, ainsi que les propriétés des plantes
et des racines et l'utilisation des cosmétiques (Enoch
7: 1-6; 8: 1-4). Ceci nous indique qu'ils furent des
maîtres en médecine et en pharmacologie ainsi qu'en
psychologie. Considérant le cœur tortueux des Cainites,
nous avons l'assurance que le meurtre, la prostitution
et l'usage de la drogue; furent des choses courantes
dans cette ancienne civilisation. A vrai dire, il
n'existe presque aucune différences entre leur société
et la nôtre. Il semblerait d'ailleurs que nous sommes
dans une course effrénée pour les surpasser dans leurs
abominations et leurs perversions. Ainsi nous avons
l'assurance que si Dieu a détruit leur monde, il
détruira certainement le nôtre.
A Christ seul soit la Gloire |