LA DOCTRINE DE
L'ACCEPTATION DE CHRIST
Par Jean leDuc
Décembre 2023
Texte d'Ariel sur l'idolâtrie du christianisme contrefait moderne, et ses nombreuses déformations de la vérité.
LES FORBANS ÉVANGÉLIQUES DÉFORMATEURS DE LA VÉRITÉ
LE NARCISSISME OU CULTE DE LA PERSONNALITÉ
La prétendue Église moderne se prostitue:
LA VÉNÉRATION OU RESPECT CRAINTIF
LA MANIPULATION DES SAINTES-ÉCRITURES
D’où vient ce raz-de-marée d’égotisme?
LES FORBANS ÉVANGÉLIQUES DÉFORMATEURS DE LA VÉRITÉ
Plus que jamais, dans toute l'histoire de la race humaine, il existe en nos temps modernes une mentalité subtile idolâtre de la nature humaine, dont la dignité est grandement estimée au-dessus de tout, et qui est hostile a notre Esprit des vivants et Sauveur, Jésus le Christ. Cette mentalité se manifeste surtout dans la mouvance infernale dite Évangélique, dans laquelle l'homme est regardé comme ayant la capacité de choisir de croire et d'accepter Jésus par la décision d'une volonté prétendument libre, sans entraves, restrictions, obligations, influences ou manipulations de la part de ceux qui veulent la contrôler à leurs avantages. Pourtant c'est bien cela que les vipères évangéliques cherchent à faire en manipulant subtilement les gens supposéments libres, pour en faire des pantins à la louange et la gloire de leurs pasteurs imposteurs, de leurs fausses églises, de leur faux Jésus, et de leur faux évangile du libre-choix illusoire. Pourquoi s'imposent-ils à des gens qu'ils disent êtres libres pour les libérer de leur fardeau d'être libre???, si ce n'est pour en faire des esclaves de leurs sectes de dégénérés et d'idolâtres égocentriques avec leurs doctrines de chambre-ronde.
Mais ces canailles réprouvés, ces forbans malhonnêtes ne réalisent point qu'on ne peut accepter Jésus, mais que «c'est Jésus qui nous accepte» dans la grace de la foi et du salut. En plus, les Saintes Écritures enseignent clairement que la volonté de l'homme n'est pas libre, mais esclave de la chair et du péché. Les fripouilles évangéliques inversent la vérité pour dérober la gloire à Christ, et se l'attribuer comme des mercenaires et des loups ravisseurs.
LE NARCISSISME OU CULTE DE LA PERSONNALITÉ
L'égocentrisme est cette tendance de ceux qui sont strictement centré sur eux-mêmes au détriment des autres. Il s'agit d'une forme d'individualisme ou tendance à s'affranchir de toute obligation de solidarité, à ne vivre que pour soi. Le narcissisme ou culte de la personnalité est son trait distinctif. Une personne égocentrique peut être bienfaisante envers une autre, mais seulement si cela lui rapporte quelque chose en retour. Elle n'envisage le point de vue ou l'intérêt des autres qu'à partir du sien propre. Elle est caractérisée en particulier par l'ignorance de sa vie intérieure, et donc par une confusion entre son moi et le monde. Elle est généralement une personne ignorante et sans courage, de connaissances superficielles et de foi émotionnelle vacillante. Bref, l'égocentrisme est «le culte d'adoration de soi-même» qui se nomme aussi «le culte de l'estime de soi». Meme dans ses plaintes et ses souffrances elle se dit mériter mieux, mais ne fait jamais rien pour changer sa disposition, car elle est intellectuellement et spirituellement constipée. Figurativement on peut dire que son dieu est le miroir devant lequel elle estime sa réfection comme étant favorable, agréable et bénéfique à son existence afin d'attirer l'attention sur elle-même. Le but étant toujours de se valoriser de plus, meme dans le bourbier de son désespoir. Un égocentrique est généralement orgueilleux, égoïste, hypocrite et menteur. Ce sont des gens superficiels pour qui l'apparence est tout. On peut qualifier l'égocentrisme comme étant la maladie du siècle présent. En fait c'est la caractéristique prédominante des sectes dites évangéliques avec leurs nombreuses prétentions à la vérité.
Commençons cette réflexion en revenant brièvement à l’Ancien Testament, et plus précisément sur le roi de Tyr et son idolâtrie de soi-même (Éz. 28:2-19):
2 Fils de l'homme, dis au prince de Tyr: Ainsi a dit le Souverain, L’ADMIRABLE: Parce que ton cœur s'est élevé et que tu as dit: Je suis L’ESPRIT DES VIVANTS; je suis assis sur le trône de L’ESPRIT DES VIVANTS au sein des mers, quoique tu ne sois qu'un homme et non pas L’ESPRIT DES VIVANTS; parce que tu as élevé ton cœur comme si tu étais un être divin, És. 31. 3;
3 Certes, tu es plus sage que Daniel, aucun mystère n'est obscur pour toi;
4 Tu t'es acquis de la puissance par ta sagesse et par ton intelligence; tu as amassé de l'or et de l'argent dans tes trésors;
5 Tu as accru ta puissance par la grandeur de ta sagesse dans ton commerce, et à cause de ta puissance ton cœur s'est élevé;
6 À cause de cela, ainsi a dit le Souverain, L’ADMIRABLE:
7 Parce que tu penses être un être divin, à cause de cela, voici, je vais faire venir contre toi des étrangers, les plus violents d'entre les peuples, qui tireront leurs épées contre ton éclatante sagesse, et souilleront ta beauté. Jé. 6. 23;
8 Ils te précipiteront dans la fosse, et tu mourras, comme meurent les blessés à mort, au milieu des mers.
9 En face de ton meurtrier, diras-tu: "Je suis un être divin!" tandis que tu n'es qu'un homme et non L’ESPRIT DES VIVANTS, entre les mains de celui qui t'égorgera?
10 Tu mourras de la mort des incirconcis, par la main des étrangers; car moi j'ai parlé, dit le Souverain, L’ADMIRABLE.
11 De plus, la Parole de L’ADMIRABLE me fut adressée en ces termes:
12 Fils de l'homme, prononce une complainte sur le roi de Tyr, et dis-lui: Ainsi a dit le Souverain, L’ADMIRABLE: Tu étais le couronnement de l'édifice, plein de sagesse, parfait en beauté; Éz. 27. 3;
13 Tu te trouvais comme dans le contentement qui accompagne L’ESPRIT DES VIVANTS; tu étais couvert de pierres précieuses de toutes sortes, la sardoine, la topaze, la calcédoine, le chrysolithe, l'onyx, le jaspe, le saphir, l'escarboucle, l'émeraude et l'or. Les tambours et les flûtes étaient à ton service, préparés pour le jour où tu fus créé.
14 Je t'avais choisi comme protecteur perceptif* qui entour tout; tu étais sur la sainte montagne de L’ESPRIT DES VIVANTS; tu marchais au milieu des pierres de feu. *du mot Chérubin: un Voyant, un Vigilant, un Protecteur.
15 Tu fus intègre dans tes voies depuis le jour où tu fus établit, jusqu'à ce que l'iniquité ait été trouvée en toi.
16 Au milieu de ton riche commerce, ton cœur s'est rempli de violence, et tu devins coupable; je te précipiterai de la montagne de L’ESPRIT DES VIVANTS; je te détruirai, ô protecteur perceptif, du milieu des pierres de feu!
17 Ton cœur s'est élevé à cause de ta beauté, et tu as corrompu ta sagesse par ton éclat; je te jetterai par terre, je te donnerai en spectacle aux rois, pour qu'ils te regardent.
18 Tu as profané tes sanctuaires par la multitude de tes iniquités, par l'injustice de ton trafic; j'ai fait sortir du milieu de toi un feu qui t'a consumé, et je t'ai réduit en cendre sur la terre, en la présence de tous ceux qui te regardent.
19 Tous ceux qui te connaissent parmi les peuples ont été frappés de stupeur à ton sujet; tu seras un sujet d'épouvante, et tu ne seras plus jamais!
L'égocentrisme du roi de Tyr:
Nous trouvons ici une imitation de l’adoration de soi que l’on trouve chez la race adamique initiale dans Genèse 3:4-7, qui est à la base de la chute de l'homme dans le Jardin d'Éden. Le chapitre d'Ézéchiel 28 dresse le portrait du péché et du jugement du roi de Tyr, et non d'un Satan imaginaire issu de la mythologie dite chrétienne. À la lumière du péché et du jugement d’Adam, le péché du roi de Tyr étant considéré comme une sorte de reproduction du péché de rébellion primordial d’Adam. Par conséquent, selon Ézéchiel 28 et son interprétation de Genèse 3, le péché est la réorganisation de l’existence humaine autour de soi, l’être humain entrant ainsi dans une relation idolâtre à lui-même, dans laquelle il est celui qui crée, guérit et soutient. Friedrich Nietzsche aurait pu parler d’Adam, du roi de Tyr ou de tout individu égocentrique – y compris l’individu moderne, qui glorifie le moi par-dessus tout – lorsqu’il décrit ce qu’il appelle sa «morale des maîtres»: «L’homme noble sent que c’est lui qui fixe les valeurs, il n’a pas besoin d’approbation, il juge: «ce qui m’est nuisible est nuisible en soi», il sait que c’est lui qui confère de l’honneur aux choses, qui crée les valeurs. Tout ce qu’il trouve en lui, il l’honore: une telle morale est une glorification de soi-même (on y voit un lien d’idolâtrie entre Rom. 1:21 et 8:20; cette idolâtrie a conduit à ce que la création soit soumise au pouvoir de la fragilité ou futilité). On ressemble à ce qu’on adore. Il ne s’agit pas en fait d’autre chose que de la description d’une espèce idolâtre, qui fait d’elle-même sa propre idole.
David Wells décrit bien l’asservissement de l’Église moderne au culte du «moi», ainsi que la manière dont bon nombre de prédicateurs évangéliques «psychologisent» l’Écriture dans leur prédication, afin d’être plus pratiques et de coller davantage au ressenti des auditoires modernes. En conséquence, ces prédicateurs sont de théologie arminienne, et parlent souvent du péché comme de failles ou de faiblesses personnelles, sans connotation morale. Comme l’écrit Wells, il s’agit d’une «transformation de la foi chrétienne», une déformation qui est extrêmement attrayante pour l’individu moderne, qui se préoccupe le plus souvent de son monde intérieur et qui veut sa “dose” d'estime de soi» pour satisfaire sa dépendance égocentrique. Trop de prétendues églises sont aujourd’hui régies par la demande, et cherchent à répondre aux aspirations des consommateurs à l’épanouissement individuel idolâtre. Wells décrit remarquablement ce syndrome du culte de soi: «Le plus important, de leur point de vue, n’est pas la structure morale de l’existence, mais la manière de gérer leur personnalité changeante, leurs doutes, les étapes de leur vie, leurs tensions conjugales, ainsi que des calamités comme la perte d’un emploi, la hausse injustifiable des prix, et l’augmentation des frais d’inscription à l’université, l'exploitassions des grandes entreprises. Telles sont les choses qui leur sont les plus réelles et qui épuisent leur énergie psychologique. Cependant, même si ce ne sont évidemment pas des questions sans importance, les questions morales brûlantes dont se préoccupe la Bible sont tout autres. Pour la Bible, ce qui est essentiel est ce qui est vrai et juste, le péché et la grâce, la colère de Dieu et la mort du Christ; mais ce qui est essentiel pour bon nombre de gens d’aujourd’hui, c’est tout simplement ce qui leur procure un soulagement intérieur ou un bonneur temporaire. Une grande partie de la prétendue Église d’aujourd’hui, en particulier évangélique, est captive de cette idolâtrie du «moi». Il s’agit d’une forme de corruption bien plus profonde que la liste des infractions qui viennent à l’esprit lorsque l’on entend le mot «péché».
La prétendue Église moderne se prostitue:
Nous tentons d’éliminer les moucherons des petits péchés, tout en avalant le chameau du «moi». Cette idolâtrie est aussi envahissante et spirituellement anémiante, que l’étaient un bon nombre des compromissions avec les religions païennes dont nous parle l’Ancien Testament. Cet attachement au «moi» paraît si différent de l’attachement d’autrefois aux dieux païens que l’Église ne voit pas son infidélité. L'arminianisme évangélique est la théologie du «moi» dans toute la vigeur de son hérésie papiste du libre-choix illusoire, hérésie qui fut infiltrée par les Jésuites au sein du protestantisme pour détrire le témoignage de la vérité en le supplantant par une approximation subtile et raffinée. Pourtant, la conséquence n’en est pas moins catastrophique, car le «moi» n’est pas moins exigeant. Il possède tout autant de capacité que n’importe quel autre dieu ou déesse sur le marché des fausses divinités. L’Église moderne se prostitue avec ce dieu aussi assidûment que les Israélites des périodes sombres. Elle donne le nom de foi à l’orgueil qui nous conduit à penser beaucoup à nous-mêmes et à avoir une haute estime de nous-mêmes. Sa foi est ainsi que de la présomption basée sur des hypothèses, des suppositions, et des apparences sans fondements réels, sources de toutes superstitions. Nous pensons trop souvent que cette vie est notre vie, que nous découvrons nos dons, pour notre carrière, pour notre famille, et ainsi de suite.
Même les communautés dites chrétiennes dont les membres se préoccupent beaucoup de ce qu’ils font pour Dieu, sont surtout imprégnées de cette logique infernale. Eugene Peterson décrit bien cette mentalité diabolique: Est-ce que nous avons conscience que la culture de l’Église américaine reproduit quasiment à l’identique la culture cananéenne de Baal? La religion de Baal concerne ce qui vous fait vous sentir bien. Le culte de Baal consiste en une immersion totale dans ce que je peux obtenir pour moi. Et bien sûr, elle connaissait un incroyable succès. Les prêtres de Baal pouvaient rassembler des foules vingt fois plus nombreuses que celles des fidèles de Yahvé. Il y avait du sexe, de l’animation, de la musique, de l’extase, de la danse. « Ici, les amis, nous avons des filles. Nous avons des statues et des fêtes. C’était génial. Qu’avaient les Hébreux à offrir en échange? La Parole. Mais qu’est-ce que la Parole? Disons que les Hébreux avaient au moins des fêtes, à défaut d’autre chose… C’est le mot le plus intéressant que nous ayons: salut, être sauvé. Nous sommes sauvés d’un mode de vie dans lequel il n’y a pas de résurrection. Et nous sommes sauvés de nous-mêmes.
On peut définir la vie spirituelle de la manière suivante: être tellement lassé et écœuré de soi que l’on cherche quelque chose de mieux, et c’est d'avoir confiance en Jésus seul. On ressemble à ce qu’on adore, c'est à dire à notre Souverain Prince et Sauveur, Jésus-Christ. Mais dès le moment où l’on commence à promouvoir la foi sur la base des avantages qu’elle apporte, on ne fait qu’exacerber le problème du «moi» par son formalisme qui entrave le vent de l'Esprit. Ainsi on entend dire: «Avec le Christ, vous vous sentirez mieux, vous serez plus fort, plus apprécié, vous connaîtrez une certaine extase.» Mais ce n’est rien d’autre que davantage de «moi». La démarche chrétienne, au contraire, consiste à se lasser tellement de soi que l’on peut commencer à regarder à Jésus par la puissance de sa grâce.
Nous avons tous déjà rencontré ce genre de personne supposément spirituelle. Le genre merveilleux, qui aime le Seigneur, qui prie et lit la Bible sans arrêt. Mais qui ne pense en fait qu’à elle-même. Elle est évidemment une personne égoïste. Elle est au centre de tout ce qu’elle fait. «Comment puis-je mieux témoigner? Comment puis-je mieux faire? Comment puis-je mieux venir en aide à cette personne?» C’est moi, moi et moi; un moi si bien déguisé qu’il est difficile à reconnaître tant son discours spirituel est désarmant. Nous avons récemment rencontré deux de ces personnes, un vieux couple marié complètement nul de foi émotionnelle et de connaissance superficielle. Lui était d'environs 80 ans et elle d'environs 76 ans. Lui disait avoir accepté Jésus dans sa vie vers l'an 1976 et elle vers le meme temps, après avoir assisté à des réunions d'études et des cultes d'adoration charismatique qui étaient en vogue à cet époque. Mais les deux étaient entièrement constipé au niveau intellectuel et spirituel, ils n'ont eut aucune croissance ni maturité depuis ce temps. Nous avons été stupéfait devant leur ignorance, les hommes de cavernes étaient plus intelligent qu'eux. Lorsque nous avons parlé au mari, il était plein de jubilations et ne faisait que répéter «j'aime Jésus, j'aime Jésus. Je suis bien en Jésus, il n'y a plus de problèmes. Lui et sa femme étaient comme absent d'eux-memes, leur corps étaient là mais leur esprit était ailleurs, tout comme dans un cas de possession démoniaque. Nous avons alors demandé au mari de quel Jésus il parlait. Surpris de notre question, il répondit: Mais il y a un seul Jésus, le Jésus de la Bible. Donc tu nous dit lire la Bible et croire en elle? Mais oui, dit il, nous lisons et étudions ensemble la Bible à tous les jours, spécialement le matin. Alors nous lui avons dit: Or il y a un sérieux problème ici, car tu ne semble pas comprendre que la Bible enseigne clairement qu'il y a deux Jésus, le vrai et le faux, et nous donne des directives pour les reconnaitre les deux. Tu nous a donc menti en pleine face, et le Jésus que tu professes est le faux. Tu te réjouis en lui, tout comme un pourceau se réjouit dans sa merde à cochon, car il ne connait pas la différence tout comme tu ne connais pas le vrai Jésus qui a créé des pourceaux comme toi pour alimenter le feu de l'enfer. En fait il nous fut dévoilé que cet énergumène ne savais comment lire ni écrire, étant trop paresseux pour apprendre, et qu'il recevait ses instructions de sa femme qui tordait le sens des Écritures pour plaire à ses caprices.
Il est intéressant que Peterson propose la même analyse que David Wells de la culture évangélique, identifiant l’idolâtrie à une excessive concentration sur soi, qu’il perçoit comme un problème de la culture ecclésiale et pas seulement une caractéristique pécheresse de la culture non chrétienne. De même, l’idolâtrie du temps de l’Ancien Testament n’était pas seulement le problème des peuples païens. Israël était tout aussi concerné. Adam était le modèle de l’individu égoïste et égocentrique, et le prototype du reste de l’humanité déchue, comme nous l’avons vu dans l’exemple du roi de Tyr. Ce culte du «moi» s’exprime aussi dans l’usage que fait la culture occidentale des expressions «image de soi» et «estime de soi». On peut définir ainsi l’estime de soi: «confiance en soi [seulement] et satisfaction de soi». On utilise parfois ce langage dans le contexte de la psychologie et de la relation d’aide, lorsque les problèmes de la personne sont liés à une mauvaise image de soi. On considère que si les gens peuvent se sentir bien avec eux-mêmes, alors leur motivation en sera changée et ils cesseront d’agir selon les mauvaises habitudes qu’ils ont adoptées. S’il est vrai qu’une image de soi trop mauvaise peut causer des problèmes, une mauvaise compréhension de ce que sont l’estime de soi et l’image de soi peut tout autant conduire à de graves problèmes.
Trop souvent, on définit une bonne image de soi comme un amour de soi, au sens où «nous devrions aimer ce que nous sommes par nature, indépendamment de la grâce de Dieu [en Christ].» Ce genre d’amour ouvre la voie à l’orgueil; il est même la première étape de l’orgueil. Selon Paul Brownback, l’amour de soi peut même conduire au culte de soi: «Le plus grand risque de l’amour de soi est le culte de soi. C’est l’idolâtrie de soi, devenir sa propre idole, l’antithèse de la bénédiction légitime qui est offerte à ceux qui sont pauvres en esprit. C’est la porte ouverte à l’orgueil devant Dieu et à l’égoïsme.» Sa source est l'ancien culte de l'intelligence ou culte du soleil interne, pratiqué par les initiés des religions à mystères babyloniens qui incorporait des systèmes mathématiques ingénieux et des sciences variées encore inconnus de nos jours.
Il faut cependant se demander comment l’idolâtrie de soi se rapporte à l’aspect particulier du culte des idoles dans ses différentes phases ou développements. Il serait en effet étrange de dire que l’on finit par se ressembler si l’on fait de soi son idole. Mais à bien y réfléchir, ce n’est peut-être pas aussi étrange qu’il y paraît. Il n’est pas rare, dans notre monde occidental, que les gens refusent l’idée d’un Dieu surnaturel, comme le Dieu de la Bible; en conséquence, ils affirment parfois avec conviction qu’ils sont leur propre dieu. Rappelons-nous que le roi de Tyr était ainsi accusé: «ton cœur s’est élevé» (Éz 28:2, 5); et : «tu as proclamé: “voici, je suis dieu”» (Éz 28:2); «tu t’es cru aussi sage que Dieu» (Éz 28:6). On peut assurément y voir une indication de l’orgueil du roi. Mais il y a plus. La condamnation semble comprendre l’idée d’un roi qui «s’élève» d’une manière qui est pécheresse pour les humains. Il tente d’élever son ego. Il s’enfle d’orgueil en augmentant ses biens et ses richesses pour son bon plaisir et sa propre satisfaction. N'est-ce pas le jeu diabolique des politiciens et pasteurs modernes? L’image extraordinaire qu’il projette n’est en réalité qu’un fragile ballon d’air chaud, qui éclatera inévitablement dès que la main du juge divin en décidera (Éz 28:7-10). Au lieu de participer à l’expansion de la sphère de la gloire de Christ, il fait artificiellement gonfler sa propre gloire. Paradoxalement, en faisant grandir son ego, c’est son péché qu’il accroît (Éz 28.18). Le roi de Tyr, qui reproduit le comportement d’Adam et qui est donc le représentant de tout humain orgueilleux, fait l’objet d’une critique qui montre que lorsque l’être humain se place lui-même au centre de toutes choses, il reflète une image agrandie de lui-même en s’enflant artificiellement d’orgueil.
Lorsque l’on accroît ses biens pour son propre intérêt, on reflète, comme le roi de Tyr, son propre ego, le grossissant par des choses matérielles qui sont inextricablement liées à soi. Lorsque l’on se consacre au développement de son ego, alors cet ego enfle. On devient alors de plus en plus l’ego égoïste que l’on adore, car il occupe de plus en plus de place. Cependant, cette expansion est artificielle; elle ne peut en fin de compte apporter aucun sens ni satisfaction, et elle finira par se dégonfler. On ressemble à ce que l’on révère, et si l’on se révère soi-même, on cherche à grandir sa propre image de façon égotiste, ce qui conduit à la destruction si rien ne vient interrompre le processus. Par conséquent, si l’on essaie de se grandir, alors on ne fait que refléter son propre ego de façon croissante. Cette réflexion est conforme à l’idée d’idolâtrie que nous étudions dans ce document: on devient comme l’objet terrestre auquel on se consacre, ce qui conduit à la destruction. L'idolatrie c'est se donner de l'importance au-dessus de la moyenne des gens. Si l’on veut refléter une idole de soi et se grandir, on doit faire face à un jugement qui nous rend au contraire petit. Si l’on désire accroître la gloire du vrai Dieu et en devenir le reflet, on a part à la grandeur et à la gloire divines de Christ qui habite en ses élus seuls pour en faire des temples de sa Sainte Présence. C’est ainsi que Dieu est perçu comme le grand Dieu unique qui se tient au centre de l’ensemble de l’ordre créé.
À cet égard, on aurait tort de définir l’expression «image de soi » comme le fait de se sentir bien avec soi-même et sûr de ses propres capacités ou de son propre comportement, indépendamment de toute autre réalité que celle de Christ en nous, l'anticipation de la gloire. À strictement parler, l’image de soi ne peut être définie que comme «la conception que l’on a de soi et de son rôle». Avoir une bonne image de soi, d’un point de vue biblique, c’est avoir une juste perception de sa condition de pécheur pardonné, créé tout à nouveau par la grâce en Christ. C’est donc aussi commencer à ressembler à l’image de Dieu en Christ et vouloir refléter sa gloire dans tous les aspects de notre vie. S’il est vrai que le péché demeure bien présent même dans la vie d’une telle personne, la grâce de Dieu y est encore plus présente, arrachant le croyant à la conformité pécheresse au monde pour le transformer à l’image de Dieu, selon un processus qui ne s’achèvera qu’à la fin de l’histoire lors de l'Émergence de Christ en nous.
LA VÉNÉRATION OU RESPECT CRAINTIF
Par extension, on qualifie d’idolâtrie toute attitude ou rituel de vénération ou respect craintif, envers une représentation ou une personne à laquelle on attribue des caractéristiques d'une divinité dans un sens symbolique. Elle ne doit pas être confondue avec la vénération envers ce qui est représenté par le symbole. Le nom idolâtrie vient (par haplologie) du mot grec «eidololatria», formé de «eidolon» image » ou représentation, et «latreia», adoration. Bien que le terme grec semble être un emprunt à l'expression hébraïque «avodat elilim», qui apparaît dans la littérature rabbinique, le terme grec lui-même ne se trouve pas dans la Septante d'Origène, Philon d'Alexandrie, Flavius Josèphe ou autres écrits juifs hellénistiques. Il n'apparaît pas non plus dans la littérature païenne grecque. Dans le Nouveau Testament, le mot grec ne se trouve que dans les Épîtres de Paul, la Première épître de Pierre et l'Apocalypse, où il détient un sens normalement péjoratif. Les termes hébreux pour l'idolâtrie sont, parmi d'autres, «avodah zarah» (adoration étrangère) et «Javodat kochavim umazalot» (adoration de planètes et de constellations). Selon la Bible hébraïque, l'idolâtrie trouve son origine à l'époque d'Eber au temps de la Tour de Babel, bien que certaines interprétations désignent plutôt l'époque de Seroug; la vénération de «teraphim» (statuettes existait au temps de Jacob, d'après le récit de Rachel emportant des «teraphim» avec elle en quittant la maison de son père, comme il est rapporté dans le livre de la Genèse. Le père d'Abraham, Terah, était à la fois sculpteur et adorateur d'idoles. Quand Abraham découvrit le vrai Dieu, il détruisit les idoles de son père (cf. Terah pour cette histoire) et son aniconisme fit souche.
Les commandements de la Bible hébraïque opposés à l'idolâtrie interdisaient les croyances et pratiques des païens qui vivaient parmi les israélites à cette époque, en particulier les religions de l'antique Akkad, de Mésopotamie, et d'Égypte. Certaines de ces religions, selon la Bible, prônaient des pratiques bannies par la loi juive, telles que des rites sexuels, la prostitution masculine et féminine rituelle, le don d'enfant au travers d'un bûcher à Moloch, et le sacrifice d'enfants. Il n'y a pas de passage qui définisse clairement l'idolâtrie; on trouve plutôt un nombre de commandements sur le sujet, dispersés dans les différents livres de la Bible hébraïque, certains d'entre eux ayant été écrit à différentes époques historiques, en réaction à différents problèmes. Si l'on regroupe ces versets, l'idolâtrie dans la Bible hébraïque peut être définie selon l'une des manières suivantes: L'adoration d'idoles (ou d'images); L'adoration polythéiste de dieux au travers d'idoles (ou d'images); L'adoration d'animaux ou de personnes; L'utilisation d'idoles pour adorer le vrai Dieu.
La dernière catégorie, l'usage d'idoles pour adorer Dieu, est la base du strict monothéisme judaïste. À différentes reprises la Bible hébraïque spécifie que Dieu n'a pas de forme; ainsi aucune idole ou image ne peut rendre l'essence de Dieu. Par exemple, quand les Israélites assistent à une apparition de Dieu dans le Deut. 4:25, ils ne perçoivent aucune forme visible. Bien des versets de la Bible font appel à des anthropomorphismes pour décrire Dieu (par ex. la main de Dieu, le doigt de Dieu, etc.), mais ces versets ont toujours été compris comme des allégories poétiques plutôt que des descriptions littérales. Ces choses sont évidentes puisque Dieu est un pur Esprit dont l'essence de son existence ne peut être comprise par les hommes, sauf s'il en accorde la révélation.
La Bible rend compte du conflit entre le prophète et sa tentative de répandre le pur monothéisme d'une part, et la tendance de certains personnages, en particulier des dirigeants comme Achab, à accepter ou même encourager les croyances polythéistes ou idolâtres. Le patriarche Abraham fut appelé à répandre la vraie connaissance de Dieu, mais les Livres des prophètes reflètent toujours une continuelle lutte contre l'idolâtrie à cause de la nature humaine entièrement corrompue et de l'endurcissement du cœur rebelle et tortueux de l'homme. Par exemple, le prophète biblique Jérémie se lamente: «Car tu as autant de dieux que de villes, ô Judah» (Jer. 2:28).
La Bible contient de nombreux termes se rapportant à l'idolâtrie, et leur usage reflète l'horreur dont elle remplissait les auteurs de la Bible. (Les adhérents de la foi juive considèrent que la Torah est la parole littérale et éternelle de Dieu.) Ainsi les idoles sont qualifiées de «pas Dieu», «dieux de fonte», «vaines», «coupable», «un vain souffle», «morts», «cadavres», «du mensonge», et d'autres épithètes similaires. Les idoles païennes sont décrites comme étant faites d'or, d'argent, de bois et de pierre. Elles sont précisées être le fruit du travail de la seule main de l'homme, incapables de parler, voir, entendre, sentir, manger, saisir ou ressentir, et sans pouvoir de nuire ou de favoriser quiconque. Les idoles étaient désignées en hébreu par un terme de sens général ou alors étaient nommées en fonction du matériau utilisé ou de la technique de conception. Il est dit qu'elles étaient placées sur des piédestaux, et maintenues par des chaînes d'argent ou des clous en fer pour éviter qu'elles ne tombent ou soient dérobées (Esa. 40:19, 41:7; Jer. 10:14), et elles étaient également vêtues et peintes (Jer. 10:9; Ezek. 16:18).
Au début les dieux et leurs images étaient perçus comme un tout; mais par la suite une distinction fut faite entre le dieu et son image. Néanmoins la coutume d'emporter les dieux des vaincus subsista (Isa. 10:10-11, 36:19, 46:1 ; Jer. 48:7, 49:3 ; Hosea 10:5 ; Dan. 11:8), et une pratique similaire est fréquemment mentionnée dans les textes cunéiformes. Les idolâtres des temps bibliques croyaient-ils que les idoles qu'ils vénéraient étaient de véritables dieux ou esprits, ou les considéraient-ils comme des représentations de ces dieux ou esprits ? La Bible n'éclaircit pas ce point et bannit apparemment de telles croyances et pratiques sous les deux formes. Toutefois, on affirme que dans certains passages, certains auteurs bibliques avaient compris que les idolâtres vénéraient non pas les idoles elles-mêmes mais des dieux et esprits dont l'existence était indépendante des idoles. Par exemple, dans un passage de 1 Rois 18:27, le prophète hébreu Elie défie les prêtres de Baal au sommet du Mont Carmel d'amener leur dieu à accomplir un miracle, après qu'ils ont tenté de convaincre les juifs de s'adonner à l'idolâtrie. Les prêtres païens implorèrent leur dieu sans avoir recours à une idole, ce qui indique que Baal n'était pas une idole mais plutôt une des divinités polythéistes qui pouvaient être adorées par l'intermédiaire d'une idole. Mais on affirme aussi que les païens de la Bible hébraïque n'adoraient pas littéralement les objets eux-mêmes et donc que le sujet de l'idolâtrie consiste véritablement à croire en un faux dieu ou au vrai Dieu avec un faux raisonnement.
Les chrétiens du Ier siècle suivaient ce conseil divinement inspiré: “Fuyez l’idolâtrie” (1Cor. 10:14). D’ailleurs, les fabricants d’images voyaient dans le christianisme une menace pour leur commerce lucratif (Ac. 19:23-27). Dans «The Encyclopædia Britannica», tome XII, page 750 (édition de 1907), il est dit: «Les premiers chrétiens étaient absolument unanimes à condamner entièrement tout culte païen des images et les diverses coutumes, dont un grand nombre étaient manifestement immorales, auxquelles il était associé; il est inutile de multiplier les citations des pères pour prouver un fait aussi indiscutable.»... «En vérité, c’était une accusation courante portée contre les chrétiens par leurs ennemis qu’ils n’avaient ni autels, ni temples, ni images connues; et qu'ils n’élevaient aucune image ou forme d’un dieu quelconque, et cette accusation ne fut jamais démentie.»; ...«Les images étaient absentes du culte des premiers chrétiens. [...] L’Église des IVe et Ve siècles justifia l’introduction des images au motif que, mieux que livres et sermons, elles permettaient aux gens sans instruction d’apprendre l’histoire du christianisme.» — (Cyclopedia of Biblical, Theological, and Ecclesiastical Literature, volume 4, pages 503, 504).
Les opinions chrétiennes sur l'idolâtrie peuvent se ranger en deux catégories principales. La perspective catholique et orthodoxe (pas forcément limitée aux communions orthodoxes d'Europe de l'Est ou de l'Orient, et qui peut se compliquer passablement si l'on ajoute les anglicans et les méthodistes dans la discussion) et la perspective fondamentaliste. Les groupements puritains et protestants ont adopté une optique similaire à celle de l'islam, dénonçant toute forme de représentation religieuse, fût-elle en deux ou trois dimensions. L'origine du problème est une différence d'interprétation du Décalogue plus connu sous le nom des Dix Commandements (Ex. 20:1-17):
1 Alors L’ESPRIT DES VIVANTS prononça toutes ces paroles, en disant:
2 JE SUIS L’ADMIRABLE ton ESPRIT DES VIVANTS, qui t'ai retiré du pays d'Égypte, de la maison de servitude. Ex. 13. 3; De. 5. 6; Ps. 81. 10;
3 Tu n'auras point d'autres représentations divines devant ma face.
4 Tu ne te feras point d'image taillée, ni aucune ressemblance des choses qui sont là-haut dans les cieux, ni ici-bas sur la terre, ni dans les eaux sous la terre; Lé. 26. 1; Ps. 97. 7;
5 Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point; car JE SUIS L’ADMIRABLE ton ESPRIT DES VIVANTS, un ESPRIT DES VIVANTS jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants, jusqu'à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent,
6 Et qui fais miséricorde jusqu'à mille générations à ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandements.
7 Tu ne prendras point le nom de L’ADMIRABLE ton ESPRIT DES VIVANTS en vain; car L’ADMIRABLE ne tiendra point pour innocent celui qui aura pris son nom en vain. Lé. 9. 12; Mt. 5. 33;
8 Souviens-toi du jour du repos pour le sanctifier; Éz. 20. 12;
9 Tu travailleras six jours, et tu feras toute ton œuvre; Ex. 23. 12; Ex. 34. 21; Lu. 13. 14;
10 Mais le septième jour est le repos de L’ADMIRABLE ton ESPRIT DES VIVANTS; tu ne feras aucune œuvre en ce jour-là, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui est dans tes portes;
11 Car L’ADMIRABLE a fait en six jours les cieux et la terre, la mer et tout ce qui est en eux, et il s'est reposé le septième jour; c'est pourquoi L’ADMIRABLE a béni le jour du repos et l'a sanctifié. Ge. 2. 2;
12 Honore ton père et ta mère, afin que tes jours soient prolongés sur la terre que L’ADMIRABLE ton ESPRIT DES VIVANTS te donne. Mt. 15. 4; Ép. 6. 2;
13 Tu ne tueras point. Mt. 5. 21;
14 Tu ne commettras point adultère. Mt. 5. 27;
15 Tu ne déroberas point.
16 Tu ne diras point de faux témoignage contre ton prochain.
17 Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui soit à ton prochain. Ro. 7. 7;
LA MANIPULATION DES SAINTES-ÉCRITURES
Auparavant, en 599 et 600, à la suite de la destruction des images dans les églises par l'évêque de Marseille Serenus, le pape Grégoire le Grand qui se disait «Dieu sur la terre» avait condamné cette attitude et, après Basile le Grand (329-379), Grégoire de Nazianze (330-390), Grégoire de Nysse (335-394) et Paulin de Nole (353-431), avait repris dans ses lettres à Serenus de Marseille que les images étaient utiles pour ceux qui ne savaient pas lire les livres. Cette excuse était comme jeter du sable dans les yeux des ignorants, car il aurait été beaucoup plus faciles de montrer aux gens comment lire et écrire et de les instruire dans les Saintes-Écritures, mais Rome craignait la lumière de la vérité et ne voulut surtout pas qu'elle pénètre dans l'esprit des peuples communs. Elle réussit cette astuce jusqu'à l'invention de l'imprimerie par Gutenberg qui mit fin à son contrôle sur les peuples ignorants. Depuis, n'ayant pas le choix, elle apprit à contrôler ce que la Bible dit en manipulant et falsifiant ses textes, car elle ne pouvait plus l'interdire à ses fidèles. Elle utilisa les Dominicains et les Jésuites comme ses instruments d'amputation. Par après, en nos temps modernes, les Jésuites avaient travaillé sans relache depuis des siècles pour former leur art de déception et produisirent finalement dans le grand secret l'arme par excellence pour détruire le témoignage de la vérité dans les Saintes-Écritures, a savoir le mouvement dit Évangélique qui eut son essort dans les années 1960. Comme des sauterelles qui sortirent de l'abime infernal, dirigées par leur chef, Appolyon le Destructeur, les Évangéliques se répandirent sur la face de la terre pour injecter leur poison doctrinal aux crédules et aux cancres. Au niveau du protestantisme, la secte Baptiste dite Évangélique est celle qui détient la couronne pour la manipulation des consciences et des textes de la Bible. Nous pouvons donc dire avec assurance: Telle mère telle fille, car puisque la mère est une grande prostituée sa fille va suivre inévitablement dans ses voies pernicieuses.
Le culte du dieu Soleil:
La théologie prétendument chrétienne du catholicisme demande le prosélytisme, la transmission de la foi par la conversion à l'aide de missionnaires. Mais ne vous trompez pas, il s'agit toujours de conversions forcées jusqu'à l'extermination d'un peuple si cela est nécessaire pour l'Antichrist qui siège à Rome. Cela provoqua souvent des conflits avec les religions païennes et d'autres groupes chrétiens qui utilisaient des images d'une façon ou d'une autre dans leur pratiques religieuses. Les fondamentalistes protestants accusent souvent les pseudo-chrétiens catholiques et orthodoxes de traditionalisme, d'idolâtrie, de paganisme et d'iconolâtrie pour n'avoir pas «purgé leur croyance particulière» de l'utilisation d'images comme nous trouvons chez les luthériens. Toutefois la majorité du protestantisme n'utilise pas d'images dans leur culte religieux, mais des représentations intellectuelles du soleil interne de l'ancien culte babylonien. Les pseudo-chrétiens catholiques et orthodoxes utilisent divers objets religieux tels que des icônes, de l'encens, l'Évangile, la Bible ou plus souvent un Missel, des bougies et des vêtements religieux, tous issus de la religion solaire du Mithraïsme, le fils du dieu Soleil. Les icônes sont principalement en deux et plus rarement en trois dimensions. selon la théorie dogmatique, ces objets sont vénérés comme emplis par la grâce et le pouvoir divins – (par conséquent les orthodoxes d'Europe de l'Est considèrent qu'ils ne sont pas des «formes creuses» et donc ne sont pas des idoles. On peut, selon eux, trouver des preuves de l'usage de tels objets dans l'Ancien Testament et chez les premiers chrétiens en forçant l'interprétation des textes. Mais les objets mentionnés dans l'Ancien Testament servaient au Culte du vrai Dieu, et non du faux dieu à trois têtes des catholiques, des orthodoxes, des protestants, et des évangélipaïens trinitarés.
Les marques de vénération de la forme latreía, la vénération due au Dieu de leur imagination, sont interdites par la doctrine orthodoxe mais non par la doctrine catholique; toutefois la vénération d'images religieuses ou d'icônes sous la forme douleía n'est pas seulement permise mais obligatoire. La profondeur de leur perversion ne connait aucune borne. La distinction entre ces différents niveaux d'adoration, qui est très technique et peu discernable du point de vue des pratiques effectives, est généralement obscure pour l'observateur moyen. Cette distinction est préservée et enseignée par les fidèles au moyen des hymnes et prières qui sont chantées tout au long de l'année liturgique mithriaque du culte du Soleil.
Dans l'apologie orthodoxe des icônes, un parallèle est fait entre les icônes et le façonnage du serpent d'airain par Moïse (sous le commandement de Dieu), serpent qui était dépositaire de la grâce et du pouvoir divin de guérir ceux qui avaient été mordus par de vrais serpents: «Moïse fit un serpent d'airain, et le plaça sur une perche; et quiconque avait été mordu par un serpent, et regardait le serpent d'airain, conservait la vie.» (Nombres 21:9). D'autres parallèles sont faits avec l'arche d'alliance décrite comme un objet rituel au-dessus duquel Yahweh, terme qui signifie JéSUS, était présent (Nombres 10:33-36); ou le buisson ardent qui, selon l'Exode, permettait à Dieu de parler à Moïse; ou les Dix Commandements qui étaient la Parole de Dieu «Dabar Elohim» sous la forme de tablettes. Ces objets inanimés devinrent des médiums au travers desquels Dieu enseignait, parlait aux fidèles, les encourageait et les guérissait. Mais si ces choses originales n'existent plus, c'est que le cœur tortueux de l'homme en aurait fait des idoles, et c'est exactement cela que fait l'église catholique et l'église orthodoxe pour justifier leur culte solaire au dieu Mithra sous couverture chrétienne, en faisant des parallèles avec les Saintes-Écritures qu'ils pervertissent à leur perte.
Dans la mythologie grecque, Narcisse était le fils du dieu-fleuve Céphise et de la nymphe Liriope. Il était, dit-on, extrêmement beau. Un jour que les eaux lui renvoyaient le reflet de sa beauté, il s’éprit de lui-même. Incapable d’aimer qui que ce soit d’autre, il fut si fasciné par sa propre image qu’il ne se releva même plus pour manger. Il se mit à dépérir et finit par mourir. Aujourd’hui, les psychiatres appellent narcissisme une forme de l’amour de soi particulièrement intense, lorsque le patient se montre indifférent envers tout le monde, sauf lorsqu’il parvient à se faire remarquer et admirer.
L’égotisme qui prévaut aujourd’hui a souvent été qualifié de néo-narcissisme. Dans un article intitulé “L’ère de Narcisse: Regardez-moi, vous tous!”, N. Fain décrit cet engouement comme “un véritable raz-de-marée de narcissisme, tel que la nation n’en avait encore jamais connu”. Il évoque aussi “l’industrie qui a pris dernièrement le plus d’extension aux États-Unis: le repli sur soi”, avant d’ajouter: “C’est la dernière frontière, peut-être l’ultime. En dépit des campagnes d’inspiration fondamentaliste pour culpabiliser les gens en les matraquant à coups de versets de la Bible, engendrer la crainte et, d’une façon générale, refréner leurs pulsions, le narcissisme des Américains est entré dans sa période classique.” Ne faite pas l'erreur de vous imaginez que le phénomène est cantonné chez les Américains seulement. Il connait de nos jours une portée mondiale, particulièrement dans les nations démon-cratiques et surtout dans le mouvement des sectes ou nids de vermines évangéliques.
Mais est-ce bien de l’égotisme? On a décrit cette exaltation du moi comme une nouvelle forme de religion: «le culte du Moi» ou encore «culte de l'estime de Soi», et avec raison, comme nous avons vu dans un chapitre précédent, on peut le nommer aussi le culte du choix de croire ou justification par l'illusion du choix d'une volonté supposément libre dans l'acceptation de Christ. Beaucoup de ceux qui prônent l’individualisme ne vont pas si loin; néanmoins certains le font. La Bible révèle que l’égocentrisme peut constituer une forme de culte. “La convoitise, dit-elle, est une idolâtrie.” ‘L’avidité est une idolâtrie.’ (Col. 3:5). Le terme grec rendu ici par “convoitise”, ou “avidité” suivant d’autres traductions, est pléonéxia ou ambition. Voici ce qu’en dit le commentaire de Barclay: “Au départ, pléonéxia est le désir d’en avoir plus. Les Grecs eux-mêmes le définissaient comme un désir insatiable, aussi difficile à satisfaire que de remplir d’eau un récipient percé d’un trou. Ils le classaient comme le désir coupable de posséder ce qui appartient à autrui, la passion du gain. On l’a décrit comme la satisfaction impitoyable de ses propres intérêts.” Il est intéressant de voir qu'un des synonymes pour «convoitise» est le terme «ambition» dont la définition est d'après le Centre Nationaldes Ressources Textuelles et Lexicales: «Recherche immodérée de la domination et des honneurs... Péché par lequel on recherche l'honneur d'une manière déréglée, soit qu'on ne le mérite pas, soit qu'on ne le rapporte pas à Dieu, mais uniquement à son avantage personnel.». Or l'ambition est une des caractéristiques essentielles du culte de l'estime de soi, elle est aussi le trait distinctif des pasteurs rapaces dits évangéliques.
De ceux qui se laissent aller à cette mentalité, Philippiens 3:19 dit que “leur dieu, c’est leur ventre”, ou comme dit le contexte de ce passage dans une traduction précisée strictement sur le Grec: «Car plusieurs réglementent leur destin, je vous l'ai dit souvent, et maintenant je vous le redis en pleurant, qu'ils sont des ennemis de la croix de Christ; Leur fin sera la perdition; leur être divin est leur propre sein, leur gloire est dans leur imposture, et leurs affections sont aux choses de la terre.» (Phil. 3:18,19; Bible Machaira 2023). Ce genre de personne s’obstine à n’en faire qu’à sa tête, rendant un véritable culte à ses désirs capricieux. Cela s’appelle de l’idolâtrie, et la Bible en parlait bien avant Jésus Christ, en ces termes: «Car la rébellion est autant que le péché de sorcellerie, et la résistance autant que l'iniquité et l'idolâtrie.» (1 Sam. 15:23; Machaira 2023). Le «culte de l'estime de soi» ou «culte de l'adoration de soi» est clairement de la rébellion contre Dieu et de l'idolâtrie d'un faux dieu qui est le Moi (l'égo) devenu le centre de l'existence de l'homme. Il s'agit, en effet, du même péché qui se produisit dans le Jardin d'Éden, où l'homme déclara son indépendance de Dieu pour devenir maître de son propre destin.
Si l’égoïsme est érigé aujourd’hui en philosophie, cela n’a donc rien de nouveau. L’Histoire, comme nous avons vu plus haut, ne fait que se répéter. Cette attitude remonte aussi loin que l’homme, et il était prédit qu’elle subsisterait jusque dans les derniers jours. Ainsi nous dit l'apôtre Paul dans 2 Tim. 3:1-9:
1 Or, sache que dans les derniers jours il y aura des périodes dangereuses. 1 Ti. 4. 1; 2 Pi. 2. 3; Jud. 1. 18;
2 Car les hommes seront égoïstes, ambitieux, vantards, orgueilleux, blasphémateurs, rebelles à pères et à mères, ingrats, corrompus,
3 Sans affection naturelle, déloyaux, dénonciateurs, indisciplinés, cruels, détestant les gens vertueux,
4 Traîtres, obstinés, enflés d'orgueil, aimant le plaisir plus que L’ESPRIT DES VIVANTS,
5 Ayant l'apparence du respect, mais en ayant renié la puissance. Éloigne-toi aussi de ces gens-là. Mt. 18. 17; Ro. 16. 17; 2 Th. 3. 6; Tit. 3. 10; 2 Jn. 1. 10;
6 De ce nombre sont ceux qui s'introduisent dans les maisons, et qui charment des femmes immodérées, chargées de péchés et entraînées par diverses passions; Mt. 23. 14; Tit. 1. 11;
7 Qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité.
8 Et comme Jannès et Jambrès résistèrent à Moïse, ceux-ci de même résistent à la vérité; gens d'un raisonnement corrompu, et réprouvés à l'égard de la foi. Ex. 7. 11;
9 Mais ils ne feront pas de plus grands progrès; car leur folie sera connue de tous, comme le fut aussi celle de ces deux-là.
“M’ADORER moi-même? Mais c’est ridicule!”, direz-vous, mais si vous rencontrez les critères de l'estime de soi, vous vous livrez un culte d'adoration, que vous en soyez conscient ou non. Cela n'est pas de l'exagération, ce sont les faits, surtout lorsqu’on examine de près tous ces mouvements qui prônent l’individualisme, comme celui d'accepter Christ comme son Sauveur personnel par une décision d'une volonté supposément libre de croire. Cette tendance à l’égotisme est en effet si marquée que l’on parle de notre génération comme de celle de l’individualisme, ce qui n’est pas faux quand on voit dans quel sens vont les évidences.
Certes, il importe de s’intéresser aux individus. On ne saurait être indifférent au sort des gens avec qui l’on vit, aussi bien ses parents que ses voisins ou les habitants de la même agglomération, voire quiconque réside sur cette planète où la notion de distance perd de plus en plus de son importance. Nos préoccupations incluront bien évidemment aussi ce qui nous touche de près: nos pensées, nos actes; nos besoins et nos obligations.
Mais l’individualisme prôné à l’heure actuelle par les pasteurs insidieux et gourous de la psychologie, se ramènent à une doctrine si simpliste qu’on peut la résumer ainsi: “Moi d’abord! Toi ensuite, que tu sois le second, le sixième ou plus loin, peu importe; mon auguste Personne n’en a cure.” Les adeptes de ces mouvements diaboliques ne vont évidemment pas, en surface, tous à de tels extrêmes; mais, même si ce n’est pas toujours de façon aussi explicite, quantité de gens tiennent ce raisonnement en eux-même.
D’où vient ce raz-de-marée d’égotisme?
Ce n’est pas le hasard si notre époque voit se développer un mouvement qui met l’accent sur l’individualisme, alors que les anciennes valeurs sont battues en brèche et que la plupart des religions traditionnelles ne les défendent plus. Les psychologues et les psychiatres ont proposé une nouvelle hiérarchie des valeurs qui ne satisfait pas l’esprit humain, d’autant plus qu’elle se montre souvent contradictoire. Aussi des millions de nos contemporains mènent-ils leur barque à la dérive, spirituellement parlant, par défaut de point de repère fixe.
Leurs illusions perdues, ils constituent un terrain favorable à l’éclosion des doctrines qui prêchent l’individualisme. “Selon leurs propres désirs, ils se donneront des enseignants en quantité pour se faire chatouiller les oreilles; et ils détourneront leurs oreilles de la vérité, et se tourneront vers les fables”, manipulés qu’ils sont “au moyen de la philosophie et de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les choses élémentaires du monde” (2 Tim. 4:3,4; Col. 2:8). Historiquement parlant, si nous pouvons mettre une date qui marque le commencement de ce raz-de-marée, ça serait dans les débuts des années 1960 souvent qualifié comme l'ère d'Aquarius, le moment précis que Satan fut relaché de sa prison. Ce fut le temps de la guerre du Vietnam l'âge du mouvement Hippies et du «peace and love», de l'amour libre, des drogues psychédéliques, des «flower childs», de la musique nommée Acid Rock, et de l'influence des religions orientales. Au festival Woodstock on voyait des jeunes rebelles avec des T-Shirts sur lesquels étaient écrit: «Me, Myself and I» (moi, moi-même, seulement moi) ou encore «I Am number 1» (je suis numéro 1). Ces «slogans» représentaient l'ère de la révolution de la jeunesse contre le «système établit», dans laquelle surgit de nouvelles valeurs qui convenaient plus à leur illusion utopique d'un monde en paix sans religions et sans frontières. À ce même temps l'homme marcha sur la Lune pour la première fois et ce fut aussi le début et la fin du Concile de Vatican II (1962-1965) qui vit le surgissement du Pentecôtisme et du Charismatisme, suivit par la fin de la guerre du Vietnam et de l'assassinat du président Américain John F. Kennedy, de son frère Robert, et celle de Martin Luther King. Jamais une période de notre histoire ne connut autant de bouleversements idéologique, morale, culturelle, sociale et spirituelle. Figurativement, on pourrait dire que Satan a été détaché de sa prison à ce point précis de l'histoire, et qu'il relâcha ses hordes de démons sur le monde entier. Depuis ce temps tout a changé mais graduellement afin de nous préparer pour le Nouvel Âge dans lequel nous sommes présentement, c'est à dire à la fin des temps, le temps de l'Antichrist à savoir le mouvement dit Évangélique qualifié comme étant du néo-catholicisme Jésuitiste.
Le culte du Moi a un symbole important qu'il ne faut pas négliger. Dans la Bible nous voyons que le serpent est le symbole par excellence de Satan, le Moi intérieur. Toutes choses considérées, il n'y a aucun doute que la chute de l'esprit serpentin de l'homme correspond au Culte du Moi, du serpent intérieur. C'est à dire, selon la définition figurative du mot "Culte", que l'homme détenait une "admiration passionnée" de lui-même, et se rendait les hommages ou l'adoration qui devaient être rendues à Dieu seul, en croyant à la propre suffisance de son habileté pour répondre à ses besoins. C'est pourquoi dans l'antiquité que le serpent est relié au Culte du Soleil. Ainsi la forme extérieure du Culte du Soleil est simplement le reflet de son aspect intérieur. Le Culte du Soleil est le même que le Culte du Moi, qui fait preuve d'égocentrisme où l'homme fait de soi le centre de l'univers.
Nous retrouvons le Culte du Moi ou Culte du Soleil intérieur, dans les religions qui sont pour les initiés comme dans le Mysticisme, la Métaphysique, et la Théosophie. Se propageant dans une multitude de sectes, ces religions qui reflètent les principes du Bouddhisme et de l'Hindouisme, amènent l'individuel à l'adoration de son propre esprit. Ces religions occultes disent à l'homme: "Tu es Dieu, et tes désirs sont ce que Dieu désir; mais tu dois entrer en toi-même, dans la profondeur de ton être pour trouver le Dieu qui est en toi et entendre sa voix qui est ta voix". Ces mouvements du Nouvel-Age enseignent que Christ fut le plus grand initié de l'ère du Soleil, et que les Seigneurs de la Flamme implantèrent le germe de la vie qui se développa en notre corps.
Emmet Fox, Métaphysicien moderne, nous dit dans son livre "Les Dix Commandements": «Dieu est "Je Suis Celui Qui Est" et nous sommes "Je Suis". Nous édifions notre destinée et arrêtons notre sort par les caractéristiques que nous attribuons à ce "Je Suis", car c'est ce que nous croyons vraiment de nous même. "Je Suis Celui Qui Est" exprime Dieu. Mais qu'est-ce que ce "Je Suis"? C'est notre être véritable. C'est notre nature réelle, notre véritable Moi et personne d'autre. C'est ce que nous sommes. Tout ce que nous attribuons avec conviction à "Je Suis", nous le sommes et nous l'avons».
Joel S. Goldsmith (Spiritual Interpretation of Scripture) suit la même ligne de pensée: «Vous êtes venu dans ce monde en croyant que vous êtes des humains. Vous avez grandi dans cette croyance. Mais l'homme n'a jamais existé; ce n'est qu'un mot donné à Dieu lorsqu'il devient visible et est compris visiblement. Il n'existe aucun Dieu en dehors de nous. Dieu est ce qui constitue l'individuel; car Dieu est l'esprit, l'âme et la conscience de chacun; ainsi vous êtes immortels et parfaits. Le premier Commandement qui dit: "Tu n'auras pas d'autres dieux devant moi"; est une admonition de regarder à la source unique pour mon bien, et m'indique que Moi ou Je Suis est cette source. Il n'y a qu'un seul Moi, qu'un Ego, qu'une Conscience; c'est Dieu qui est le Moi de moi, qui apparaît comme vous et moi, comme l'homme et la femme individuelle. Il n'y a qu'une Vérité, et Je Suis ceci».
Romain Rolland (La Vie de Ramakrishna), qui trempe dans l'Hindouisme nous dit: «Ramakrishna décrit l'âme comme une torche allumée à la flamme de l'esprit, le Moi intérieur. Vous cherchez Dieu? Eh bien, cherchez-le dans l'homme. L'Esprit de Dieu et mon propre moi sont tissés ensemble. Si vous m'avez vu, vous l'avez vu.».
Illiana (New Age Universal, Christianity Without Religion), prêtresse du Nouvel-Age, écrit: «Je Suis ce que Je Suis; Père et Mère, le Feu, la Flamme, la Lumière. L'Âme Maître s'incarna pour nous délivrer des tentations de Bellaza (Satan); il prit la forme de Krishna, Buddha, Zoroastre et Jésus. Samanda est le nouveau nom de l'ère du Verseau pour le Jésus de l'ère des crucifix».
Dans le livre de Kuthumi (The Human Aura), nous voyons: «Invocation du grand Disque du Soleil: Je Suis la présence du Moi, la puissante flamme cosmique qui me maintient dans ma propre réalisation. Méditation sur le Moi: Je Suis, l'être, l'exaltation de ma volonté, la flamme du feu inspiré, le nectar d'une nouvelle espérance. Je Suis l'étoile à six pointes de la victoire. Je Suis le gardien de la flamme. Je vous recommande d'aller devant l'autel de Dieu qui est la triple flamme à l'intérieur de vous. Une fois que vous êtes engagé à servir la lumière de l'énergie du Moi, de développer la flamme divine et glorifier son nom, vous deviendrez comme le soleil, et vous connaîtrez un pouvoir et une puissance des feux du cœur.».
La Bhagavad-Gita nous révèle les présomptions néfastes du dieu Krishna: «Je Suis le Moi dans le cœur de tous les hommes. Je Suis le soleil qui illumine la conscience du corps. Je Suis l'Âme suprême situé dans le cœur de tous; la personnalité originale de la divinité. Je Suis le père de la religion et le maître du mysticisme. Je Suis le maître spirituel de la réalisation du Moi. Je Suis indépendant. Je Suis la puissance des forts et la vie sexuelle. Je Suis la mort qui dévore tout; et Je Suis le plus grand des tricheurs. Je Suis le chef de toutes les religions du monde. Je Suis le temps, le destructeur du monde; et je viens défier tous les peuples. Celui qui me connaît est libéré de tous ses péchés.».
Nous voyons dans toutes ces affirmations une idolâtrie monstrueuse; un orgueil démesuré et insolent; une présomption excessive de l'esprit de l'homme qui l'identifie positivement comme Satan, l'adversaire de l'Esprit de Dieu:
"Car qui est-ce des hommes qui connaît les choses de l'homme, sinon l'esprit de l'homme qui est en lui" (l Cor.2:11).
Or nous suivons plutot l'Esprit des vivants comme il est dit dans 1 Jean 8:19-21:
19 Nous savons que nous sommes de L’ESPRIT DES VIVANTS, et que toute la nature de l'homme est plongée dans la méchanceté.
20 Et nous savons que le Fils, L’ESPRIT DES VIVANTS Lui-même est venu, et il nous a donné l'intelligence que nous puissions connaître le Véritable; et nous sommes en ce Véritable, en le Fils, Jésus-Christ. C'est lui JÉSUS qui est L’ESPRIT DES VIVANTS véritable, et la vie éternelle. És. 9. 6; És. 44. 6; És. 54. 5; Lu. 24. 45; Jn. 20. 28; Ro. 9. 5; 1 Ti. 3. 16;
21 Petits enfants, gardez-vous des fausses représentations* de Christ! Amen. *idoles.
A Christ seul soit la Gloire