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Dictionnaire de la Bible J.-A. Bost 1849-V
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V
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VACHE,
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— Voir: Bœuf.
Elles sont le symbole des femmes riches, délicates, voluptueuses qui font de leur plaisir leur dieu, Osée
4:16; Amos 4:1.
Le sacrifice de la vache rousse, était l'un des plus remarquables sacrifices expiatoires, Nombres 19. Cette
vache, ou génisse, devait être prise du bétail des Israélites et amenée au sacrificateur; elle devait être
rousse, entière, sans tare, et n'ayant jamais porté le joug, Deutéronome 21:3; il fallait qu'elle fût égorgée
par le peuple hors du camp, que le sacrificateur prît du sang avec le doigt, et en jetât par sept fois contre
l'entrée du tabernacle; qu'on brûlât sous ses yeux sa peau, sa chair, son sang, tout ce qui lui appartenait;
qu'après cela le sacrificateur prît du bois de cèdre, de l'hysope et de l'écarlate, et jetât le tout au milieu du
feu qui avait consumé la génisse; qu'un homme net ramassât les cendres de la génisse pour les mettre en
réserve hors du camp, dans un lieu pur; enfin, que de ces cendres, mêlées avec de l'eau, on fit une eau
appelée eau de séparation, et dont on se servait, avec de l'hysope qu'on y trempait, pour arroser la tente,
les ustensiles, les vêtements et le corps de ceux qui avaient été souillés, afin de les purifier et de les mettre
en état d'assister à la sainte congrégation avec le reste du peuple. Ceux qui avaient pris part à ce sacrifice
étaient souillés jusqu'au soir, et ils devaient laver leurs vêtements et leur chair, avant de rentrer dans le
camp. La vache rousse était un type de Jésus-Christ, Hébreux 9:13, et les analogies sont nombreuses et
faciles à trouver;
— Voir: G. Des Bergeries, p. 143 etc., E. Guers, Le Camp etc., p. 56 et suivant.
Selon Spencer, ce sacrifice aurait été établi par opposition aux superstitions des Égyptiens qui ne tuaient
jamais d'animaux femelles, et qui avaient le poil roux en horreur; Reland croit au contraire que les vaches
rousses étaient plus rares et plus estimées. On ignore si ce sacrifice était annuel, c'est peu probable;
quelques auteurs juifs prétendent même qu'on ne brûla qu'une vache rousse depuis Moïse jusqu'à Esdras,
et seulement six à neuf jusqu'à la destruction du temple par les Romains.
— Les Malabares, les Perses, les Grecs et les Romains avaient aussi une espèce d'eau sainte faite avec de la
fiente pulvérisée d'une vache sainte, ou avec l'urine d'un taureau.
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VAISSEAUX,
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flotte, marine. La position de la Palestine, baignée par les flots d'une mer aussi fréquentée que la
Méditerranée, et la circonstance qu'elle possédait encore sur son territoire un lac navigable, le lac de
Tibériade, sont deux causes qui expliquent la fréquente mention de vaisseaux et de flottes dans l'Ancien
Testament. Il n'y est du reste question que de la navigation extérieure, et des vaisseaux qui faisaient le
service de la Palestine et des côtes voisines, car dès les temps les plus anciens, Joppe de la contrée des
Philistins, et Tyr de Phénicie, étaient des ports célèbres desquels partaient des vaisseaux de long cours, 2
Chroniques 2:16; Jonas 1:3; cf. 2 Maccabées 12:3; Ésaïe 23:1; Ézéchiel 27, Actes 21:7. Leur marine mit de
bonne heure les Tyriens en communication avec le pays d'Israël, et l'on peut conclure de Genèse 49:13,
que la tribu de Zabulon ne fut pas des dernières à entrer dans la marine marchande. Lorsque les ports
d'Élath et de Hetsjon-Guéber eurent été conquis par les armes, et annexés au royaume d'Israël, Salomon
établit aux frais de la couronne, et avec le concours des mariniers de Phénicie, un service de navigation,
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