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à César, sauf son orgueil et son égoïsme qui est
celle de nos politiciens modernes:
«L'argent est à
moi, et l'or est à moi, dit l'Éternel des armées»
(Aggée 2:8)
. Jésus n'avait pas l'intention de
mettre le droit de César et le droit de Dieu au
même niveau. Rien n'était plus loin de sa
pensée, nous dit Lasserre, que d'établir un
principe qui validerait l'existence de deux
royaumes; un politique et l'autre spirituel.
Jésus est loin ici d'établir la base d'une
organisation fiscale à laquelle les chrétiens
doivent payer les impôts requis par leur
gouvernement spoliateur. D'ailleurs, Jésus nous
dit Lui-même que les enfants de Dieu sont
exempts de payer des impôts (Mat.17:24-27).
Toutefois, pour ne pas scandaliser le monde par
notre liberté, nous devons payer le tribut à qui le
tribut est dû (Rom.13:7), et cela en pleine
connaissance que nous sommes dérobés par
une puissance qui n'a aucun droit sur nous, et
qui exagère les besoins de la société pour
s'enrichir d'avantage.