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plus le considérer comme du christianisme,
mais comme du crétinisme à cause de sa
dégénérescence infâme et stupide qui le pousse
dans le bordel de la démon-cratie.
Il faut remarquer, que dans le contexte de ce
passage, la question de "payer les impôts" à
César, est un piège dressé à Jésus de la part des
"légalistes" de ce temps; c'est à dire les
Pharisiens, les gens respectables de la société en
charge d'administrer la Loi. Jésus s'en est sorti
admirablement, au point qu'ils en furent tous
étonnés; mais le Christianisme traditionnel est
tombé dans le filet par son étroitesse d'esprit, et
son désir de plaire aux hommes plutôt qu'à
Dieu. Jésus fait du point crucial de cette
discussion, non pas les impôts, mais
«l'image et
l'inscription» (Mat.22:20)
contenue sur la pièce
de monnaie. Jean Lasserre nous fait remarquer
que l'image fut celle de l'empereur Tibère qui
succéda à Auguste César; et que l'inscription
fut: "Tiberius César, fils du divin Auguste,
Suprême
Pontife".
L'inscription
fut
blasphématoire, car elle proclamait qu'Auguste