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pas enchâssés dans la loi (Journal "Le Droit",
Samedi 4 Janvier, 1997). Ainsi les politiciens ou
"poli-ti-chiens", comme dit un artiste québécois,
rendent le pauvre responsable de sa situation
pour éviter que les gens questionnent les
structures sociales et économiques qui font du
défavorisé un être non productif. En fait, le plus
grand crime de la société n'est pas le meurtre ou
le viol, mais la pauvreté. Celui qui a commis un
meurtre est mis en prison, souvent seulement
pour quelques années, où il est logé, chauffé,
nourri, couché, habillé gratuitement. Mais le
pauvre a de la difficulté à se loger
convenablement, même souvent il est refusé ce
droit essentiel à son existence et se retrouve sur
la rue. Il se procure sa nourriture de peine et
misère et souvent il doit s'en passer. Il porte des
vêtements qui sont parfois tellement usé qu'ils
tombent en lambeaux. Il est délaissé aux
inquiétudes constante d'être sans revenu, tout
en étant harcelé par le gouvernement pour payer
ses impôts sous peines d'être enlevé ses piètres
moyens d'existence. En hiver, plusieurs de ceux
qui n'ont pu résister et qui ont été complètement