Ce qui suit n’est qu’une infime partie de ce qui pourrait être dit concernant la délivrance des enfants, tant ce domaine est vaste et chaque cas particulier. Je ne me veux en aucun cas dogmatique et je suis pleinement consciente que vous trouverez certaines affirmations à corriger. Ce que je rapporte n’est en aucun cas exempt d’erreurs mais est en adéquation totale avec ce que j’ai expérimenté tout au long des dix-neuf ans d’exercice de mon métier.

Je suis née de nouveau en 94 et dès les premiers jours de ma conversion, j’ai dévoré la Parole de Dieu. En lisant Marc 16/17 : « Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : par mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront des langues nouvelles ; ils saisiront des serpents ; s’ils boivent un breuvage mortel, quel qu’il soit, il ne leur fera aucun mal ; ils poseront les mains sur les malades et ceux–ci seront guéris. » je comprenais que j’étais concernée par cette réalité : puisque je croyais, je pouvais chasser les démons ! Pour m’en assurer, je partageais cette découverte avec le frère qui m’avait gagnée à Christ. Il me répondit « ça, tu n’y touches pas, c’est pour les pasteurs et les anciens ». Bien que j’aie été baptisée dans le Saint Esprit, cette forteresse mensongère s’érigea dans ma vie et s’éleva contre la connaissance de Dieu pendant encore huit années, jusqu’au moment où le Seigneur m’envoya malgré moi sur le terrain du combat. Face à une personne hyper squattée*, je me suis retrouvée environnée d’une horde de démons immenses, hideux, au regard haineux, prêts à « me sauter dessus » pour me faire la peau. Je pouvais les voir très « clairement » et, en une fraction de seconde, je me retrouvais pétrifiée de peur, croyant ma dernière heure arrivée. Les paroles données par le frère me revinrent aussitôt et mon cœur s’arrêta de battre tant la peur s’était emparée de moi : c’en était fait de moi, sûr, j’allais mourir ! Dans sa grâce, le Seigneur vint à mon secours en me rappelant la vérité de Sa Parole : « Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : par mon nom, ils chasseront les démons » Au même moment, le Seigneur fit descendre du ciel un manteau d’autorité divine dont il me recouvrit, conformément à une promesses qu’il m’avait faite en Esaïe 61/10 « Je me réjouirai en l’Eternel, Mon âme sera ravie d’allégresse en mon Dieu; Car il m’a revêtu des vêtements du salut, Il m’a couvert du manteau de la délivrance ». (je pouvais le sentir matériellement se poser sur mes épaules) J’ordonnais alors aux démons de déguerpir, ce qu’ils firent en poussant des hurlement de terreur, dans une totale panique ! C’était très impressionnant de constater à quel point les démons étaient à leur tour saisis de frayeur… Je n’étais pas très étonnée que la personne concernée par cette expérience soit à ce point « démonisée » car elle était toxicomane et homosexuelle, mais il ne m’était pas possible de croire qu’un enfant, surtout un bébé, puisse être en proie aux démons : c’est si mignon et si innocent un petit enfant. Pourtant, la Bible nous rapporte très clairement deux témoignages de délivrance de deux enfants squattés dont l’âge n’est nullement précisé. Luc 9/38 à 42 et Matthieu 15/21 à 28. Nous pouvons avoir toute la liberté de penser que les enfants en question sont peu âgés. NB : il est aussi à noter qu’après la délivrance, la Bible rapporte non pas que les enfants sont délivrés, mais qu’ils sont guéris ! C’est pour cela que nous constatons souvent la guérison de maladies médicalement déclarées et certifiées après une délivrance.

En 2002, j’acceptais d’accueillir un bébé de 8 mois, Etienne. L’enfant paraissait peu éveillé, mais je ne m’en inquiétais pas : tous les enfants ne sont pas vifs et précoces. Etienne avait souvent le regard hagard, réagissait lentement aux interpellations et un air idiot était régulièrement son expression de visage. Il présenta rapidement un très net retard psychomoteur qui s’accentuait avec l’âge. Le plus troublant chez Etienne, était son incapacité à se servir de ses mains, qui étaient constamment maintenues vers le haut, les doigts rigides, collés les uns aux autres sans jamais former la pince entre le pouce et l’index, le pouce restant irrémédiablement collé à l’index. A l’inverse des enfants de son âge, Etienne n’avait jamais cherché à attraper son biberon ou à appréhender quoi que ce soit pour le porter à la bouche à cause du handicap que présentaient ses mains. Le plus difficile à gérer était le moment du changement de couche. Etienne était constamment en érection, ce qui engendrait automatiquement un sentiment d’impureté que je ne pouvais pas encore définir. Petit à petit, les manifestations démoniaques s’accentuèrent (cris de bête sauvage, paniques intempestives, masturbation ou tentative de masturbation alors qu’il ne tenait pas son biberon !). J’avais beau essayer me rappeler tous les « faux » enseignements inculqués dans mon assemblée concernant la démonologie, je ne pouvais plus nier que cet enfant était fortement squatté. Tout au début, je n’avais pas saisi que j’avais, par délégation professionnelle, toute autorité pour prier pour la délivrance d’Etienne. Aussi, je me contentais, après que sa mère me l’ait confié et qu’elle soit partie au travail, de lier les démons en leur ordonnant de ne pas se manifester tant qu’Etienne était chez moi. Le résultat était efficace : l’enfant était calme et il y avait peu ou plus de manifestations démoniaques. Un jour, une sœur en Christ attachée à mon assemblée vint me rendre visite, mais hélas, elle arriva avant l’arrivée d’Etienne. J’abandonnais le désir de lier les esprits méchants afin d’éviter toute parole mal restituée à mon pasteur, ce qui m’aurait apporté pas mal d’ennuis. Alors que la sœur et moi étions tranquillement installées au salon pour boire notre café, Etienne se jeta complètement paniqué dans le rideau en poussant un cri semblable au brame du cerf . La sœur fut saisie de peur. Aussi, je pris l’initiative d’asseoir Etienne à l’extrême opposée du canapé sur lequel elle était assise, afin de m’interposer entre les deux, cachant par mon dos ce que j’allais dire ou faire. Je plaçais mes yeux dans les yeux d’Etienne, mon nez sur son nez, et entre les dents, je dis aux démons à voix basse, inaudible pour la sœur, à peu près ceci : «Tenez-vous tranquilles au Nom de Jésus ! » L’air de rien, je laissais Etienne à sa place sur le canapé et je m’asseyais sur mon fauteuil, reprenant ma tasse à café. Aussitôt, Etienne me regarda et s’endormit spontanément sur place, au grand étonnement de la sœur. Elle ne peut qu’en conclure « Il est bizarre ton petit »… Dans le cas d’Etienne, un héritage très lourd de Vaudou du côté maternel et de guérisseur du côté paternel explique que ce petit enfant était si tourmenté par les démons.

De nombreuses expériences de délivrances ou de combats spirituels avec des enfants pour principaux bénéficiaires se sont ensuite enchaînées.

Servir le Seigneur ne doit pas se faire entre les quatre murs du bâtiment où se rassemble notre assemblée, mais partout où le besoin se présente, en commençant par notre famille, notre voisinage puis notre lieu de travail.

Dans les explications que je donne, j’emploie souvent le terme de « squat » qui s’approprie parfaitement à une résidence non désirée par le propriétaire de la maison de la part de clandestins qu’il faut mettre dehors pour assainir les lieux.

J’ai volontairement changé quelques prénoms, afin de respecter les enfants concernés.

LA DÉLIVRANCE DES ENFANTS

Un enfant est particulièrement sensible au monde spirituel (bon ou mauvais) parce que ses forteresses* de défense ne sont pas encore montées. Je reviendrais plus tard sur les forteresses qui doivent être montées et celles qui ne doivent pas l’être qu’il faudra abattre.

Luc 1/41 : « Et il arriva qu’aussitôt qu’Elisabeth eut entendu ta salutation de Marie, le petit enfant tressaillit en son ventre, et Elisabeth fut remplie du Saint–Esprit. »

Contrairement à tout ce qui nous a été dit pendant ces dernières années concernant le développement psychomoteur des nourrissons, il est absolument impossible qu’un bébé in-utéro puisse entendre ce qu’une personne dit « normalement » à cause des 7 parois qui le protègent du monde extérieur et, surtout, de par son immersion dans le liquide amniotique (essayez de vous plonger la tête sous l’eau et essayez et écoutez une conversation : impossible !) Si Jean-Baptiste a tressailli dans le ventre de sa mère, ce n’est pas à cause de ce qu’il a entendu, mais parce qu’il a été vivement touché par le Saint Esprit qui accompagnait la parole de bénédiction !

Psaume 22/10 &11 « Oui, tu m’as tiré du ventre maternel, tu m’as confié aux seins de ma mère, sur toi, j’ai été jeté depuis le sein maternel, depuis le ventre de ma mère tu as été mon Dieu. »

I) A partir de quel âge un enfant peut-il est « squatté »?

Il est à noter que l’âge des enfants « squattés » dont la délivrance est relatée dans les évangiles synoptiques n’est pas précisé. (Luc 9/38 à 42 – Matthieu 17/14 à 18 – Matthieu 15/21 à 28 )

Psaume 58 /4 « Les méchants se pervertissent dès le sein maternel, les menteurs s’égarent au sortir du ventre de leur mère »

a) dès sa conception :

- s’il y a eu avant la conception : un avortement, une fausse-couche, un mort-né, cela peut laisser la porte ouverte à des esprits de morts, de suicide, de dépression, de meurtre etc.. - s’il y a eut au moment de la conception un viol, cela peut laisser la porte ouverte à des esprits de colère, de rébellion, de meurtre, de guerre, de prostitution, de perversité sexuelle, etc…

b) par héritages spirituels :

Péchés des ancêtres qui entraînent des malédictions tant qu’elles ne sont pas brisées par une profonde repentance et un renoncement au péché commis (ce qui est généralement le plus lourd ). Deutéronome 5/9 : « Tu ne te prosterneras pas devant ces choses–là et tu ne les serviras pas ; car moi, le Seigneur, ton Dieu, je suis un Dieu à la passion jalouse, qui fais rendre des comptes aux fils pour la faute des pères, jusqu’à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me détestent, » Exode 20/5 : 7 « Dieu qui conserve sa fidélité jusqu’à la millième génération, qui pardonne la faute, la transgression et le péché, mais qui ne tient pas le coupable pour innocent, qui fait rendre des comptes aux fils et aux petits–fils pour la faute des pères, jusqu’à la troisième et la quatrième génération ! ».

Les parents de Julie – non-chrétiens - vivent maritalement et hélas, ne se privent pas de relations extérieures au couple. Le grand-père paternel de Julie a eu lui aussi de nombreuses relations extra-conjugales. L’impureté sexuelle est bien présente dans la famille de façon ancestrale. Julie avait environ dix-huit mois quand elle prit dans ma caisse à jouets un poisson articulé dont la queue frétille quand on tire sur une ficelle. Le jouet en lui-même n’a rien de démoniaque. Toutefois, le frétillement de la queue provoqua une réaction de l’esprit de sirène que Julie avait reçu « en héritage ». Elle fut projeté au sol et son corps ondula d’une telle façon, qu’elle traversa la pièce en un temps record, comme un dauphin l’aurait fait dans l’eau. Je lui « sautais dessus » , imposant les mains sur son corps, en priant en langues de combat, ce qui arrêta immédiatement le déplacement sur le sol et les ondulations. L’esprit méchant sortit d’elle, et Julie secoua la tête comme pour « revenir à elle ». Elle me regarda, soulagée, apaisée, me fit un large sourire et reprit ses activités ludiques comme si de rien n’était.

NB : il est très important de savoir que toute pratique occulte ( astrologie, cartomancie, magnétisme, yoga, sophrologie, hypnose, sorcellerie, satanisme, gothisme, divination, ostéopathie, radiesthésie, prière aux morts, nazisme, spiritisme, conjuration de sorts, franc-maçonnerie, religions etc etc) ouvre parallèlement une voie royale aux esprits impurs d’ordre sexuels. Quand il y a eu de telles pratiques dans une famille, il convient de faire un nettoyage de tout ce qui est impureté sexuelle, même chez les nourrissons et chez les jeunes enfants. Le nier serait exposer les enfants à vivre une adolescence difficile ou débridée, ce qui entraîne inévitablement de plus sérieux problèmes conjugaux ou des malédictions de célibat et stérilité.

Le Seigneur nous a révélé récemment, par une vision, l’implication d’un grand-père dans l’apartheid. Il a eu dix enfants, dont cinq seulement ont eu à leur tour des enfants. - L’apartheid est le défouloir des ex-nazis assoiffés de sang et de monstruosités qui sont allés en Afrique du Sud satisfaire les démons qui les squattaient.- Le premier enfant de cet homme a vécu dans la débauche la plus totale, la seconde s’est refusée à son mari pendant tout leur mariage, le troisième est stérile, le dernier est mort du sida après avoir eu une vie homosexuelle, deux filles ne se sont jamais mariées… L’aîné des petits enfants a pratiqué très tôt l’onanisme de façon obsessionnelle en s’imaginant forniquer avec des bébés de six mois, sa mère et sa grand-mère. Le second petit fils est homosexuel, en proie à de multiples phobies. Leur descendance s’est arrêtée là. Ô combien il aurait été bénéfique à chacun des membres de cette famille s’il y avait eu quelqu’un pour prier pour leur délivrance alors qu’ils étaient encore enfants.

c) par des traumatismes dus à la naissance ou occasionnés dans l’enfance :

Mon troisième enfant est né par césarienne comme ses deux sœurs, à la différence que celle-ci était programmée par l’équipe médicale pour m’épargner la douleur des contractions subies lors des deux premières naissances. D’un point de vue strictement médical, c’était bien pensé. C’est donc en toute ignorance des conséquences spirituelles que cela allait entraîner que j’ai accepté que soit avancée la date présumé de la naissance de mon bébé. Je n’étais pas encore chrétienne née de nouveau. La péridurale m’a permis « d’assister » consciemment à tout le déroulement de l’opération chirurgicale, ce qui m’a ensuite aidée à bien comprendre ce qui c’était passé dans l’invisible.

Au moment ou le gynécologue s’apprêtait à prendre mon bébé sous le menton pour le sortir de mon ventre, celui-ci a fait un bond en arrière pour « se planquer » sous mes côtes. La sage-femme écrasa mon ventre pour empêcher le repli du bébé et le contraignit à se laisser attraper par le médecin. Pauvre bébé, il hurlait d’une façon inouïe, bien que sa tête n’était pas encore complètement à l’extérieur. La sage-femme excédée se mit à crier des méchancetés au bébé (ce qui ne le calma pas). Bien que ce bébé était un enfant plus que désiré, qu’il était plus beau encore que tout ce que j’avais imaginé, et bien que dès le premier contact j’ai essayé de lui témoigner tout l’amour que j’avais pour lui, il grandit dominé par des esprits de rejet très virulents. Pendant les trois premières années et demie, il me refusa tout baiser, alors qu’il était capable d’en distribuer tout autour de lui, que ce soit à ses sœurs ou à son père.

Puis le Seigneur me fit la grâce de percuter ma vie et bouleversa « l’atmosphère spirituelle » de notre famille. Tout de suite après ma nouvelle naissance, il me dit très clairement : « aujourd’hui le salut est entré dans ta maison ». Du jour au lendemain, mon petit garçon devint en enfant excessivement calin et ne me refusa plus aucune embrassade. A quinze ans, il est toujours aussi démonstratif en tendresse et en marques d’affection. Avec du recul, j’ai pu comprendre que le bébé n’était pas préparé à sa naissance, comme le sont généralement les enfants qui viennent au monde avec le travail in-utéro qui se fait au moment de l’accouchement. Ses sœurs avaient connu les contractions, ce qui signifiait: « il est l’heure de changer de monde », lui non. Cette « expulsion » ne pouvait qu’attirer des esprits de rejet très puissants, qui furent à leur tour délogés quand l’Esprit Saint vint me réconcilier avec mon Père céleste par son Fils Jésus-Christ, ce qui me réconcilia avec mon propre enfant. Bien que tout cela se joue dans le spirituel, c’est dans le naturel que j’en ai vu les effets.

d) très rapidement par ses propres péchés :

mensonge, désobéissance, convoitise etc etc

e) par une prise de produits toxiques au cours de la grossesse

( alcool, tabac, médicaments etc etc… )

f) par ce que les yeux voient ou ce que les oreilles entendent

(télévision/ radio/ livres/ jeux vidéos/ publicités dans les rues, etc). Satan est toujours doté d’instruments à son service, mais ce qui lui avait été donné pour adorer son Créateur est perverti pour perdre ceux que le Seigneur appelle à le louer : tous les hommes et toutes les femmes, dès leur plus jeune âge : Ezéchiel 28/13 : « Tu étais en Eden, le jardin de Dieu ; tu étais couvert de toutes sortes de pierres précieuses, de sardoine, de topaze, de diamant, de chrysolithe, d’onyx, de jaspe, de lapis–lazuli, d’escarboucle, d’émeraude et d’or ; tes tambourins et tes flûtes étaient à ton service, préparés pour le jour où tu fus créé. ». Pas étonnant que Satan puisse si facilement séduire et perdre des générations entières par le biais de tout ce qui est artistique.

Nous venons de prier pour un petit garçon de 5 ans qui est épargné des programmes télévisés. Ses parents sont très stricts en ce qui concerne le choix des cassettes vidéos. Toutefois, à peine avions-nous commencé à prier, que j’ai clairement entendu un grognement d’ours. La sœur qui m’accompagnait vit quant à elle, un ours immense se dodeliner derrière lui, semblable à un ours « sympathique ». Puis, une ribambelle d’animaux de la jungle apparurent. Immédiatement l’enfant les reconnut : il s’agissait de tous les personnages d’une vidéo « Le livre de la Jungle », dessin animé de Walt Disney. Pour ceux qui connaissent ce film, vous pourrez attester qu’en apparence il est tout à fait innocent. La maman nous avait demandé de prier pour son petit garçon car, entre autres, il souffrait de terreurs nocturnes et voyait régulièrement un serpent dans son lit . Je ne prétends pas que la vidéo en elle-même est truffée d’images démoniaques, mais dans le cas précis de ce petit garçon, à cause du terrain spirituel favorable à ce style de squat, il y avait une porte ouverte à des esprits animaux qui le tourmentaient. L’ennemi rôde réellement et profite de toutes les occasions pour dévorer ses victimes. 1 Pierre 5/8 & 9 : « Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. Résistez-lui avec une foi ferme ». Très peu d’enfants peuvent lui résister d’une foi ferme, c’est pour cela qu’il s’acharne sur eux : ce sont des proies si faciles !

Psaume 101/1 à 4 : ''« De David. Psaume. Je chanterai la bonté et la justice; C’est à toi, Eternel! que je chanterai. Je prendrai garde à la voie droite. Quand viendras-tu à moi? Je marcherai dans l’intégrité de mon cœur, Au milieu de ma maison. Je ne mettrai rien de mauvais devant mes yeux; Je hais la conduite des pécheurs; Elle ne s’attachera point à moi. Le cœur pervers s’éloignera de moi; Je ne veux pas connaître le méchant. »''

g) par une éducation incohérente peut aussi entraîner l'intrusion d’esprits de confusion, de doute, de peur, de panique, de tourment, de manipulation, de rébellion, de rejet, des esprits sourds et muets, etc (des parents en désaccord qui éduquent différemment leurs enfants ou des parents qui font le contraire de ce qu’ils demandent à leurs enfants inculquent une éducation incohérente, un royaume ne peut être divisé.)

h) à l’école ou dès la crèche :

apprentissages démoniaques , pratiques occultes (yoga, Harry Potter, halloween et j’en passe des vertes et des pas mûres )

i) par des paroles de malédictions prononcées par des « autorités » :

 Les parents, les instituteurs, professeurs, médecins, nounous, entraîneurs de sport, les pasteurs ou les moniteurs etc etc Il est à noter que le choix du prénom d’un bébé ne peut pas être sans conséquence. En effet, chaque fois que le prénom est prononcé, c’est une bénédiction ou une malédiction qui est posée sur l’enfant.

Je garde actuellement un enfant dont l’étymologie du prénom signifie en hébreux « destruction ». Dans la Bible, nous pouvons constater que l’un des fils de Naomie portait le même prénom, parce qu’il était né dans une période de famine, et que le reflet des choix fait par ses parents pour leur famille était la désolation et la destruction. Ce fils est mort prématurément… Pour ce qui est de l’enfant que je garde qui porte aussi ce prénom, il n’est pas étonnant d’apprendre qu’il occasionne beaucoup de casse (vaisselle, jouets, ameublement etc), et qu’il est difficile de lui inculquer les apprentissages d’éveil « intellectuels » de base de son âge, tels que la lecture (il déchire les livres), la peinture ou le dessin au feutre (il s’acharne sur le papier) .

II) Quels points peuvent être atteints par une possession démoniaque ?

- l’intellect :

blocage des apprentissages (incapacité à comprendre les mathématiques par exemple, difficultés de langage, ou dyslexie etc ). Ma fille aînée avait des notes catastrophiques en mathématiques, et elle n’arrangeait rien en se maudissant constamment avec des paroles telles que: « je suis nulle en math » Après avoir brisé cette malédiction et libéré la bénédiction sur elle, nous avons eu la joie de la voir progresser d’une telle façon qu’elle pouvait ensuite être sollicitée pour expliquer au tableau un exercice que ses camarades ne comprenaient pas, et obtenir un 16 en mathématiques au BAC !

- le physique :

Malformations physiques (il n’est pas rare de voir des visages exprimer une expression animale par exemple, ou encore un timbre de voix qui ne correspond pas au sexe de la personne, des yeux qui louchent ou des membres disproportionnés, etc. etc.). Il n’est pas rare de voir la couleur des yeux changer après une délivrance, généralement, ils deviennent beaucoup plus clairs. Coline est née avec une grosseur « inexpliquée » sur l’extérieur de l’un de ses reins. Après de nombreux examens médicaux, on conclut que c’était un angiome. Quand elle me fut confiée pour la première fois, je pouvais « voir » une multitude d’aspics grouiller à l’intérieur de cet « angiome » de la taille d’une orange. Après que j’ai prié pour Coline et chassé les serpents, l’angiome diminua spontanément de deux tiers de son volume. Coline avait aussi un « tic » très désagréable : sa langue sortait et entrait de sa bouche frénétiquement, semblable à une langue de serpent. Par la grâce de Dieu, elle en fut aussi délivrée.

- l’émotionnel

(colères/ peurs/ phobies/ tristesses à l’excès etc). François pesait à peine onze kilos quand, chez lui, il tournait les armoires sous l’effet d’esprits de colère. Chez moi, il était relativement calme, jusqu’au jour où il fut saisi par un de ces esprits : il se mit à hurler démesurément, ses mains doublèrent de volume, ses yeux se foncèrent et le visage commença à enfler. Une simple prière « de combat » libéra François qui redevint serein en quelques secondes, calme et souriant. J’ai remarqué que sur le dessus de la main gauche de ses deux grands-parents maternels, (la famille n’est pas chrétienne) sont tatouées des étoiles sataniques (alliance consciente ou inconsciente avec Satan, ce qui laisse une porte ouverte aux esprits de rébellion et de colère). La maman de François a été une enfant particulièrement difficile, présentant les mêmes manifestations démoniaques que son petit garçon et souffrant encore de « crises de nerfs » incontrôlées. Elle-même s’est faite tatouer et elle porte des piercings sur diverses parties du corps. La première alliance faite par les grands-parents se perpétue ainsi et nourrit les esprits méchants avec les nouvelles alliances contractées à chaque tatouage ou chaque piercing.

- le comportement.

J’ai récemment prié pour un petit garçon de 2 ans après que j’ai pu constater sa démarche hyper efféminée . Après le délogement des squatters, Jacques est devenu un « vrai » petit garçon affirmant sa masculinité

III) A quoi reconnaît-on qu’un enfant est squatté ?

Les perfections visibles de Dieu se voient à l’œil nu ; il en est de même pour les œuvres du diable. Voici ci-dessous une liste non-exhaustive de diverses affections de l’enfant qui peuvent avoir pour origine une possession démoniaque. Il convient toutefois, d’écarter les possibilités rationnelles d’une situation et de demander confirmations au Seigneur qui nous éclaire par son Saint Esprit avant de conclure à une possession. - problèmes scolaires : difficultés d’apprentissages/ difficulté de vie en collectivité/ distraction/ peu de mémoire - incapacité à obéir - mensonge - vol - idiotie/ débilité/ autisme/ hyper activité - tête à claque/ tête de turc/ bête noire/ souffre douleur - cauchemars répétitifs - terreurs nocturnes - visions - nervosités/ anxiété/ angoisse/ phobies - manque de sommeil et tout ce qui est contraire à la paix - violence/ agressivité - grossièretés/ blasphèmes spontanés - anorexie/ boulimie - imitation d’ animaux tels que singe/ dragon/ serpents/ loups - entêtement/ obstination - rejet - tristesse excessive/ regard éteint/ visage fade - passivité excessive - maladies chroniques - homosexualité/ efféminité ou masculinité selon le sexe - ronchonnerie/ rébellion - malformations physiques - les tics et les TOC (troubles compulsifs obsessionnels) - suçion du pouce exagérée - énurésie au delà d’un âge normal - compagnon imaginaire - dépendance (télé/ animal/ médicament/ objet etc) - colère - se frapper la tête contre le sol ou les murs/ vomissements de contrariété - sautes d’humeur - gestes impurs - timidité - convoitise - bouderie - destruction - épilepsie - troubles : du langage/ de la vue / de l’ouïe

IV) Pourquoi vouloir le plus tôt possible qu’un enfant soit délivré ?

1) Pour « dégager la voie » en vue du salut :

2 Timothée 2/24 : « Que le serviteur corrige avec douceur les contradicteurs, au cas où Dieu leur donnerait de changer radicalement pour parvenir à la connaissance de la vérité, de revenir à leur bon sens et de se dégager des pièges du diable, qui les a pris pour les soumettre à sa volonté. »

2) Par amour pour Jésus et par obéissance.

Deutéronome 29/29 : « Les choses cachées sont à l’Eternel, notre Dieu; les choses révélées sont à nous et à nos enfants, à perpétuité, afin que nous mettions en pratique toutes les paroles de cette loi. » et Matthieu 19/14 : « Et Jésus dit: Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi; car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent. »

3) Par amour pour l’enfant :

1 Samuel 19/14 & 15 : «David dit à Saül : Je faisais paître le troupeau de mon père. Quand le lion ou l’ours venait enlever une bête du troupeau, je lui courais après, je le frappais et je délivrais la bête de sa gueule. S’il se dressait contre moi, je le saisissais par la barbe, je le frappais et je le tuais. ». Quand nous voyons l’ennemi emporter une brebis de notre Père, nous devons nous précipiter pour le poursuivre et lui arracher la victime de la gueule.

La maman de Pierre, deux ans, ne me le confie qu’un jour sur dix environ. Un jour d’accueil, elle me dit que Pierre n’avait rien avalé depuis trois jours, sans raison apparente (ni fièvre, ni maladie infantile) . Au moment du repas, Pierre refusa la nourriture proposée. Tranquillement, la cuillère dans la main gauche, la main droite sur son estomac, j’ordonnais à voix basse à l’esprit d’anorexie de partir. Pierre hurla, gesticula, se débattit violemment, puis secoua la tête après un rot, me fit un large sourire et s’empressa de manger la nourriture que je lui tendais. Il finit entièrement son repas et ne fut plus jamais troublé dans son alimentation.

Ne pas voir un bébé ou un jeune enfant bien manger, bien dormir et s’épanouir harmonieusement n’est-il pas suffisant pour désirer sa délivrance ?

V) Quels sont les premiers fruits visibles ?

- le reflet de la gloire de Jésus dans la vie de l’enfant délivré - capacité à être enseigné (tous les enseignements y compris spirituels) - un meilleur sommeil - la paix - la sociabilité - la joie - la bonté - l’amour - la patience - l’obéissance - la maîtrise de soi - toutes les caractéristiques du fruit de l’Esprit énoncés dans Galates 5/20

VI) Et la psychologie ?

La psychologie est l’une des formes apostates des plus pernicieuses. Elle fortifie les mains des pécheurs en renforçant le « moi » alors que la Bible nous encourage à le crucifier (sans donner de limite d’âge) Faire consulter son enfant par un psychologue c’est le mettre en danger spirituel.

J’ose mettre encore plus en garde vis à vis des psychologues « chrétiens » qui utilisent quelques versets pour argumenter bibliquement leurs pratiques spirituellement adultères: en effet, certains n’hésitent pas à utiliser l ‘hypnose eriksonnienne, des méthodes de sophrologie, rebirthing ou yoga. Lorsqu’on a fait alliance avec Dieu par Jésus-Christ et qu’on retourne à des pratiques ésotériques, les conséquences spirituelles sont plus graves que si on ne s’était jamais engagé avec le Seigneur.

VII) Quelques éléments importants pour la délivrance
:

1) Demander les dons les meilleurs en vue de bien servir le Seigneur et son Eglise. 1 Corinthiens 12/7 à 11: « Or, à chacun la manifestation de l’Esprit est donnée pour l’utilité commune. En effet, à l’un est donnée par l’Esprit une parole de sagesse; à un autre, une parole de connaissance, selon le même Esprit; à un autre, la foi, par le même Esprit; à un autre, le don des guérisons, par le même Esprit; à un autre, le don d’opérer des miracles; à un autre, la prophétie; à un autre, le discernement des esprits; à un autre, la diversité des langues; à un autre, l’interprétation des langues. Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme il veut. »

2) Les parents doivent être déjà « clean » pour assurer une parfaite délivrance à l’enfant qui est sous leur responsabilité. (malédictions brisées, liens ancestraux nettoyés, parents délivrés etc)

3) Si les parents ne sont pas chrétiens, ou mal convertis (comme hélas la majeure partie des personnes qui fréquentent les diverses formes d’églises ) il sera plus difficile de garder le bénéfice d’une délivrance tant que cet enfant ne pourra pas « légalement » se dégager de l’autorité de ses parents ou de ses tuteurs.

4) Apprendre à l’enfant à pardonner, et si les parents doivent lui demander pardon, qu’ils le fassent sans hésitation.

5) Amener le plus possible l’enfant à la repentance (la repentance est une grâce accordée par Dieu par l’action du Saint Esprit qui convainc de péché, de justice et de jugement)

6) Se séparer de tout objet susceptible d’ouvrir une porte aux démons : peluche, monstre, livre, K7 vidéo, médailles religieuses, statues, icônes, posters, CD, jeux etc

Une maman m’avait téléphoné, catastrophée car son petit Thomas de 2 ans à peine se réveillait la nuit en hurlant, livide et transpirant, de toute évidence terrorisé par quelque chose qu’il pouvait voir dans sa chambre. Le Seigneur mit le mot « Tchad » sur mon cœur, aussi j’interrogeais la maman lui demandant si son mari militaire se trouvait au Tchad. Elle m’affirma qu’il était bien en déplacement, mais au Kosovo. Le Seigneur insistait en me répétant « Tchad, Tchad, Tchad »

- Es-tu certaine que ton mari n’est pas au Tchad ? - Oui ! oui ! c’est certain, il est au Kosovo. - alors, c’est qu’il est déjà allé dans ce pays et qu’il t’a ramené des souvenirs douteux ? - pas du tout, nous avons tout donné à ma belle-mère - explique-moi pourquoi le Seigneur insiste tellement en répétant le mot « Tchad ? »

La sœur poussa un cri d’effroi, elle se souvint alors d’une malle militaire personnelle appartenant à son mari, bien rangée dans le placard de la chambre de Thomas, dans laquelle son mari avait mis un sabre de chasse, souvenir du Tchad. Le Seigneur me montra que ce couteau-souvenir n’était en fait qu’une machette qui avait servit à tuer des êtres humains. Il fallut demander pardon pour avoir possédé cet objet, renoncé à tout ce qui y était rattaché, et après qu’il eut été salé symboliquement pour le stériliser de toute œuvre de l’ennemi, il fut détruit. Thomas n’eut plus jamais de vision dans la chambre.

Les objets dont il faut se séparer n’ont pas toujours été mis en contact direct avec l’enfant que tourmentent les esprits méchants. Il convient de ne pas se limiter à la séparation des objets de l’enfant uniquement, mais de tout objet qui ouvre une porte aux démons, quand bien même il paraîtrait inoffensif.

Matthieu voyait dans sa chambre un gros chien noir terrifiant. Il était terrorisé. Il n’avait jamais été mis en contact avec un tel animal dans le naturel, et il le décrivait si bien qu’il était impossible de croire que ce n’était que le fruit de son imagination. Ses parents entreprirent un grand ménage de printemps, convaincus qu’il devait il y avoir dans la maison, un objet relatif aux terreurs de Matthieu. Son papa se rappela tout à coup avoir entreposé dans un endroit de la maison, un vieux livre pour enfants, reçu par héritage. Ce livre n’avait jamais été ouvert, donc n’avait jamais été lu à Matthieu. Il paraissait être une belle pièce de collection, véritable œuvre d’art reliée. L’une des histoires contenues était celle de « Remus et Romulus » élevés par une louve. L’illustration était impressionnante : on y voyait un loup, semblable à un gros chien noir, et deux enfants qui ressemblaient à s’y méprendre à Matthieu et à sa petite sœur. Pure coïncidence ? Alors que le papa de Matthieu détruisait le livre par le feu, une fumée blanche envahit la maison, suffocante, laissant une odeur de souffre facilement définissable. Il fallut ensuite, par la prière, évacuer l’odeur et la fumée…

Matthieu ne vit plus jamais le gros chien le menacer dans sa chambre.

7) Les responsables des enfants pour lesquels nous prions en vue de leur délivrance, doivent appeler un chat un chat : lorsque la cananéenne est venu demander l’aide de Jésus elle lui a dit: « ma fille est tourmentée par un démon » (Matthieu 15/21 à 28). De même que le père du l’enfant lunatique : il n’a pas cherché à cacher la vérité qu’il constatait : son fils était en proie aux démons ! (Luc 9/37 à 42). Etre conscient qu’un enfant est « squatté », c’est déjà l’aider. Jésus n’a-t-il pas appelé ses propres disciples « race incrédule et perverse » quand ils se sont trouvés face à une démonisation qui dépassait leur expérience et leur connaissance ? (Luc 9/41). L’imagination et la perversité de l’ennemi ne doivent jamais être sous-estimées, encore moins la souveraineté de notre Seigneur sur toute la puissance du royaume de Satan.

8) Proposer une éducation saine, cohérente et ferme. Prov 22/6: « Donne à un enfant de bonnes habitudes dès ses premières années. Il les gardera même dans sa vieillesse. ». Prov 22/15: « Les enfants aiment ce qui est stupide. Les coups qui les éduquent les guériront de leur bêtise. ». Ephésiens 6/4 : « Et vous, pères, n’irritez pas vos enfants, mais élevez–les par l’éducation et les avertissements du Seigneur. »

9) Et par dessus tout cela, l’indispensable : l’amour ! 1 Corinthiens 12/31 à 1 Corinthiens 13/ 7 : « Passionnez–vous pour les meilleurs dons de la grâce. Et je vais vous montrer la voie qui surpasse tout. Quand je parlerais les langues des humains et des anges, si je n’ai pas l’amour, je suis une pièce de bronze qui résonne ou une cymbale qui retentit. Quand j’aurais la capacité de parler en prophète, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j’aurais même toute la foi qui transporte des montagnes, si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien. Quand je distribuerais tous mes biens, quand même je livrerais mon corps pour en tirer fierté, si je n’ai pas l’amour, cela ne me sert à rien. L’amour est patient, l’amour est bon, il n’a pas de passion jalouse ; l’amour ne se vante pas, il ne se gonfle pas d’orgueil, il ne fait rien d’inconvenant, il ne cherche pas son propre intérêt, il ne s’irrite pas, il ne tient pas compte du mal ; il ne se réjouit pas de l’injustice, mais il se réjouit avec la vérité ; il pardonne tout, il croit tout, il espère tout, il endure tout. »

VIII) Qui peut pratiquer la délivrance
?

- les parents s’ils sont chrétiens, et véritables disciples de Christ - toute figure d’autorité légale déléguée par les parents telle que :

- instituteur - nounou - médecin - éducateur - tuteur légal - responsable spirituel. Etc

Dans le cas où nous avons une réelle intimité avec l’enfant, qu’il nous connaît suffisamment pour nous faire confiance, il est souvent mieux de prier sans les parents ; encore faut-il qu’ils aient pris le temps de bien donner tous les détails rationnels qui peuvent aider à la délivrance de l’enfant : historique des traumatismes de l’enfant ou péchés ancestraux etc

Dans le cas où nous n’avons pas ou peu d’intimité avec l’enfant pour lequel nous prions, il vaut mieux demander aux parents (ou au moins à l’un des deux parents) de participer au temps de délivrance, avec l’établissement d’un protocole d’action.

Personnellement, j’encourage vivement chaque parent à pratiquer lui-même la délivrance sur sa progéniture car il est celui à qui le Seigneur a confié l’enfant, et c’est lui qui en rendra compte.

IX) Comment s’y prendre ?

- S’il est possible d’utiliser la prière de combat, elle est en général la plus efficace, car c’est le Saint-Esprit qui ordonne lui-même aux esprits de partir. - Parfois, le Saint Esprit nous révèle la nature des esprits méchants ou autres démons, ce qui nous aide pour les chasser efficacement. - De préférence prendre l’enfant sur ses genoux ou dans ses bras - Parler sans hausser le ton et sans crier - Selon l’âge de l’enfant, lui expliquer pourquoi nous voulons prier pour lui et ce qui va se passer

J’insiste sur l’équipement qu’il est bon de demander au Seigneur avant de prier pour la délivrance des enfants.

Il n’est pas nécessaire de crier sur les démons ou les esprits méchants pour les faire partir, les cris peuvent effrayer l’enfant, ce qui ne sera pas un gain.

Camille devait avoir environ dix-mois quand elle passa une journée épouvantable chez sa grand-mère, poursuivie par une cousine plus âgée, sérieusement squattée par des esprits de sorcellerie. La fillette plus âgée prenait un malin plaisir à plonger son regard dans celui de Camille, dès qu’elle l’avait accolée au mur. Les adultes présents ne voyaient-là qu’un jeu d’enfants, et la maman de Camille, seule véritable chrétienne du groupe, n’osait intervenir de peur de froisser les membres de sa belle-famille. Camille, qui habituellement dormait profondément toutes ses nuits, se réveilla la nuit suivante toutes les heures en hurlant et en transpirant, les yeux remplis de terreur. Son papa fut contraint de dormir avec elle pour la rassurer, mais ça ne suffit pas. La nuit suivante, il en fut de même. Et la présence du papa ne parvint pas non plus à apaiser Camille. La maman prit la résolution de m’emmener le bébé, le cachant à son mari, prétextant qu’elle voulait participer à une réunion d’étude biblique dispensée au sein de notre cellule de maison. Elle arriva en retard et dut s’asseoir au milieu des étudiants, car elle ne voulait pas qu’on me voit avec elle et sa fille dans une pièce à part. Comprenant qu’elle ne pourrait pas rester trop tard pour permettre à Camille d’aller se coucher à une heure raisonnable, je pris l’initiative de m’asseoir à coté de la maman et de son bébé. Camille était dans les bras de sa maman pour lui faire un câlin Discrètement, je lui caressais le dos, comme pour exprimer mon affection. Dans le même temps, j’ordonnais à voix basse aux démons de partir. Personne n’a remarqué que j’étais en train de prier pour la délivrance de Camille : parfois une sœur présente me regardait attendrie par la démonstration de mon affection pour le bébé. Camille ouvrit la bouche et une ribambelle infinie de démons de petite taille en sortir, comme en se donnant la main. Dès que le processus d’évacuation fut enclenché, je proposais à la maman de rentrer chez elle dès qu’elle le jugeait nécessaire : la délivrance se faisait tranquillement. Il y eut un seul réveil en sursaut dans la nuit qui suivit, ce qui obligea la maman à poursuivre ce qui avait été commencé. Après qu’elle eut prié en langue pour Camille, il n’y eut plus aucun trouble du sommeil.

X) A quoi reconnaît-on que la délivrance a lieu ?

Il peut il y avoir plusieurs manifestations lors de la sortie des démons, mais ce n’est pas une règle absolue : - vomissements - pleurs - agitation/ gesticulation - cris - bâillements - rots - toux - évacuation d’excréments ou d’urine - soupirs

Parfois il n’y a aucun signe extérieur lors du délogement des squatters, ce qui ne signifie nullement que la délivrance n’est pas effective.

Parfois nous les voyons partir, parfois non.

Dans la mesure où je prie pour les bébés que je garde, ayant tous ou presque, des parents non-chrétiens, il n’est pas rare qu’il me faille prier en plusieurs fois pour recommencer la même délivrance, car les enfants ne sont pas protégés à leur retour à la maison. Toutefois, l’ennemi a de moins en moins de prise au fur et à mesure des prières, ce qui m’encourage à persévérer et à aller jusqu’au bout.

XI) Comment garder le bénéfice d’une délivrance ?

Sans une éducation selon le modèle biblique, il est quasiment impossible de garder longtemps le bénéfice d’une délivrance. C’est en effet par l’éducation que se dressent les repères de sécurité de l’enfant.

Dans la vie d’une personne, il y a deux styles de forteresses qui peuvent être montées :

- 1) Les forteresses mensongères derrière lesquelles les démons vont trouver refuge et se planquer. Ces forteresses-là devront être abattues, car elles s‘élèvent contre la connaissance de Dieu.

2 Corinthiens 10/ 3 à 6: « En effet, si c’est bien dans la chair que nous vivons, ce n’est pas selon la chair que nous combattons. Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas celles de la chair ; cependant elles ont le pouvoir, du fait de Dieu, de démolir des forteresses. Nous démolissons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous nous emparons de toute pensée pour l’amener, captive, à l’obéissance du Christ. Nous sommes prêts aussi à faire justice de toute désobéissance, lorsque votre obéissance à vous sera complète. ».

Ces forteresses mensongères sont des raisonnements inculqués par la culture, l’éducation, la scolarité, les fausses doctrines, les mauvais comportements devant les enfants ou vis à vis d’eux, des paroles de malédiction etc.

- 2) Les forteresses de défense qu’il faut planter dans le cœur de l’enfant pour que son âme soit protégée.

Ce sont des forteresses d’amour, de confiance, de foi en Dieu, de respect, d’obéissance, de bonne moralité selon le modèle biblique, de capacité à se repentir, d’humilité, de renoncement à soi-même et de connaissance de Dieu. Il ne faut pas hésiter à poser des interdits dans la vie d’un enfant, et que le « oui » soit « oui », le « non » soit « non ».

Il y aurait beaucoup à dire concernant l’éducation des enfants et des nourrissons, tant elle joue un rôle capital, non seulement dans leur vie naturelle, mais aussi dans leur vie spirituelle. Une éducation ferme et débordante d’amour est le gage d’une parfaite et durable délivrance.

- 3) Leur partager notre vie avec Jésus, non pas en leur bourrant la tête de catéchisme ou de religiosité, mais en leur démontrant au quotidien la réalité de notre communion avec notre Seigneur. Nous devons être des lettres vivantes de Christ pour nos enfants.

- 4) Prier pour eux sans cesse : Lamentations 2/19 : « Lève–toi, crie, au début des veilles de la nuit ! Répands ton cœur comme de l’eau devant le Seigneur ! Lève tes mains vers lui pour la vie de tes enfants qui défaillent de faim à tous les coins de rues. »

- 5) Veiller aux besoin de leur esprit, de leur âme et de leur corps

- 6) Les aimer

Pour finir, je voudrais vivement vous encourager à lire attentivement le livre de Michelle d’Astier de la Vigerie « Les clés de la délivrance », édition Michelle d’Astier de la Vigerie (Diffusion CLC, RDF, Ministères Multilingues, La Centrale Biblique, etc.), qui est un véritable manuel, ainsi que « Vivre la délivrance avec nos enfants » de Franck & Ida Mae Hammond/ aux éditions Sotéria.