Chapitre 11 bis

Islam, & double langage.

Un peu partout dans le monde, les islamistes ne cessent de critiquer haut et fort les « technologies occidentales » qui « pervertissent l’homme ». Le fait n’a rien de nouveau et il en a fréquemment été mention dans les ouvrages traitant de la « culture (sic) islamique ». Cette « diabolisation du progrès » n’est toutefois que pure démagogie à l’usage des écoles coraniques et des prêcheurs (imams, molahs, ayatollahs,...). Dans la réalité concrète, les détenteurs du pouvoir - autrement dit les dirigeants arabo-musulmans qui se servent de l’alibi religieux pour asseoir leur pouvoir ou celui de leur clan _ se sont rapidement intéressés aux technologies venues d’Occident. Et ils savent parfaitement s’en servir, même lorsqu’elles sont en contradiction avec les prescriptions coraniques. Certains spécialistes parlent de « compromis » à propos de l’attitude des musulmans vis-à-vis de l’évolution technologique et scientifique. Voici notamment ce qu’en dit l’Encyclopédia Universalis :

L’adaptation musulmane au monde moderne est fondée sur un compromis et non sur une conversion intellectuelle. On accepte la science, pourvu qu’elle ne pénètre pas le dogme. On accueille le progrès technique, pourvu qu’il ne modifie pas sensiblement les structures sociales et familiales.

Dans la réalité concrète, on se trouve parfois face à une attitude qui relève, non pas du « compromis » mais de la négation de la science. C’est le cas dans de très nombreuses écoles coraniques où l’on rejette, purement et simplement, toute autre vérité que celle qui est supposée émaner du coran. Le « compromis », dont parlent les rédacteurs de la célèbre encyclopédie, se situe, non pas sur le plan strictement religieux mais au niveau des dirigeants arabo-musulmans. Et dans bien des cas, cela va bien plus loin que la notion de compromis.

L’exemple le plus édifiant est celui de la photographie, du cinéma et de la télévision puisque la loi coranique, typiquement iconoclaste, est supposée interdire toute forme de représentation par l’image ou la sculpture.

L'interdit de « toute forme de représentation par l’image ou la sculpture » n’a rien de fondamentalement religieux. Il découle tout simplement des us et coutumes des nomades d’Arabie et du Proche-Orient (parmi lesquels les Hébreux) : Il suffit de réfléchir un peu pour comprendre qu’un nomade ne s’encombre que du strict nécessaire. Aucun meuble, ni bibelot inutile. Des tapis en guise de siège et de lit, très peu d’ustensiles ménagers. On voit mal des bédouins se déplaçant avec des statues ou des tableaux qu’il leur aurait d’ailleurs été impossible d’accrocher... dans une tente !

Une fois encore, le coran n’a fait que donner un semblant de consistance religieuse à un fait qui était de toute façon évident pour les Arabes du VIIe siècle, nomades à plus de 90%.

Nous avons vu, par ailleurs, que dès le Moyen Age, certaines branches de l’islam composées de musulmans dont le mode de vie n'avait plus rien à voir avec celui des bédouins d'Arabie ont refusé de se conformer à diverses prescriptions coraniques. Ce fut le cas dans l’empire ottoman il existe de nombreuses représentations graphiques de Mahomet, de son clan et de ses « exploits militaires » et où le coran fut traduit et enseigné en langue turque.

La position des Turcs a toujours été le reflet de la rivalité qui, de tous temps, les a opposés aux Arabes pour le contrôle militaire et politique du Proche-Orient.

Cette illustration de la vie de Mahomet est tirée d’un manuel d’histoire à usage scolaire. C’est l’une des nombreuses miniatures turques conservées au musée de Topkapi (Istanbul). Ici le visage de Mahomet n’a pas été représenté mais ce n’est pas le cas pour toutes les peintures turques et même pour certaines enluminures arabes (voir chapitre 1 et chapitre 2).

On observera, par ailleurs (comme l’a fait la rédaction de « Science et Vie » dans son numéro d’octobre 2003) que ce manuel scolaire présente comme une réalité historique un fait qui relève de la pure mythologie.

C’est une entorse très grave à la déontologie de l’enseignement de l ’histoire.

Et dire que l’on nous affirme sans cesse que l’enseignement est une chose « sérieuse » !

Quand donc cessera-t-on de présenter des « fariboles religieuses » et autres « révélations » issues de cerveaux dérangés comme des « vérités historiques ». Un peu plus de rigueur et d’objectivité seraient les bienvenus !

Une chose est en tous cas certaine : les manuels scolaires ne disent pas nécessairement la vérité, pas plus que les journaux, les magazines, les livres et les médias. Il ne faut donc pas se référer qu’à une source unique d'information.

Les dirigeants musulmans comprirent très vite que ces technologies purement occidentales pouvaient leur être utiles, notamment sur le plan de la propagande. Et ils ne s’encombrèrent pas de scrupules religieux, exception faite pour quelques vieux émirs régnant sur l’un ou l’autre des minuscules états qui composent l’EAU (Emirats Arabes Unis). Même Ussama Ben Laden, grand pourfendeur d’Occidentaux, a su profiter des technologies les plus modernes pour organiser ses réseaux maffieux (télévision, caméscope, téléphone satellitaire,...). Et nous osons à peine parler des dirigeants saoudiens qui se vautrent littéralement dans la culture occidentale ( des vins les plus rares à la Rolls en passant par tout ce qui peut leur permettre d’avoir l’air de ce qu’ils ne sont pas ), surtout quand ils sont hors du « dar al islam » !

Le sinistre ben Laden a su manipuler les médias et la presse avec une habileté diabolique. Il a certes bénéficié de la complicité active de la presse et des médias des pays islamisés mais il a pu, en outre, bénéficier d’une complicité presque identique dans bien des pays occidentaux où la rivalité que se livrent les groupes de presse et de radio-télévision aboutit à diffuser n’importe quoi, y compris la propagande grossière de l’adversaire.

Ce dualisme de comportement est typique de la mentalité musulmane, tout comme le dualisme de langage, évoqué par ailleurs. On le retrouve chez le « muslim de base » qui peut se comporter en tyran domestique grâce uax prescriptions du coran - imposant la « rigueur coranique » à toutes les femmes de sa tribu - puis va faire le beau chez des « filles de joie » qui n’ont rien de femmes voilées. Dans toutes les grandes villes, les putains connaissent bien ce genre de client.

On pourra, certes, nous rétorquer que ce type de dualisme comportemental se retrouve chez les adeptes des autres religions monothéistes. Nous ne nierons aucunement cette réalité. Nous tenons simplement à démontrer que les musulmans, qui aiment tant se poser en donneurs de leçons, sont aussi hypocrites que les judéo-chrétiens et que, bien souvent, ils sont de très loin les plus hypocrites du lot puisque le coran et la vie de mahomet leur « beau modèle » regorge d'incitations à la fourberie et au mensonge.

Mais c’est sans nul doute sur le plan militaire que les arabo-musulmans apprécient le plus les technologies nées dans l’esprit des Occidentaux.

Il n’y a, là non plus, rien de bien étonnant puisque cette pseudo-religion qu’est l’islam est, en fait, une puissante machinerie de guerre et de conquête. D’où l’intérêt des arabo-musulmans pour tout ce qui permet de détruire et de tuer, du simple couteau à la bombe atomique. Les Arabes ont, de tous temps, été fascinés par les armes. Ils partagent cette triste caractéristique avec les Américains et les peuples guerriers d’Asie dont nous avons vu qu’ils ont été très rapidement séduits par le message conquérant de l’islam (voir notamment l’exemple des Afghans et des Tchétchènes).

De nos jours les musulmans révèrent toujours diverses reliques ayant appartenu à mahomet dont... son épée. Et on voudrait nous faire croire qu'une religion qui révère une épée, instrument de guerre par excellence, est une religion de « paix » et de « tolérance »...

 

Chapitre 12

D’où vient l’argent ?

Même si l’on sait que les arabo-musulmans ont toujours été doués pour le commerce (y compris celui de la drogue), il est évident que ce n’est pas en vendant des tapis et des loukoums qu’ils financent les activistes et les terroristes. On peut donc légitimement se demander d’où vient l’argent !

Dans son édition du 28 novembre 2002, l’hebdomadaire français « L’Express » a fourni un certain nombre de réponses à cette question. Le dossier s’intitule « L’argent de l’islam » et il est remarquablement documenté. On y apprend notamment que les communautés musulmanes implantées en France sont financées par les Etats du Maghreb, d’Arabie et du Golfe persique mais aussi par les deniers publics (malgré les dispositions de la loi française), le commerce « halal » et, très accessoirement, par les dons des fidèles.

Car si les musulmans de Toulouse ont pu acheter l’ancien château de Tabar pour en faire une mosquée, ce ne fut pas uniquement avec le « denier du culte ». Acquis pour la somme de 1,67 million de francs français (254.600 €) en 1987, il a dû être rénové et aménagé à grands frais avant de devenir la mosquée Es-Salam, la plus grande de la région Midi-Pyrénées. Au moment de l’achat, la Ligue islamique mondiale (LIM dont la LAE semble être une émanation) avait déjà versé 9% du prix d’achat du bâtiment, soit 180.000 FF (env. 27.440 €). C’est, en tous cas ce qu’avoue le trésorier de l’AMT (Association musulmane de Toulouse).

Or, la LIM est une « ONG » saoudienne qui se montre de plus en plus active dans le domaine du financement des mosquées et des écoles coraniques, un peu partout en Europe et surtout dans le secteur des Balkans (ex-Yougoslavie et Albanie). Et l’on sait que la LIM est le principal promoteur du wahhabisme (voir le chapitre six) dans le monde, donc de la « guerre sainte » et de la conquête de la planète par le « bon islam » !

A Toulouse, l’islam mène grand train mais « oublie » de payer le fisc. C’est ainsi que l’AMT doit 12.200 euros d’arriérés de taxe foncière. S’il s’agissait d’un citoyen « lambda », il aurait fait, depuis longtemps, l’objet d’une saisie. Mais à Toulouse, les politiciens ne sont pas plus courageux qu’ailleurs. Ils laissent leur ville subir la contamination islamiste sans réagir. Ils sont même allés jusqu’à prêter des bâtiments préfabriqués pour abriter l’école coranique après la catastrophe d’AZF. « Il faut être conciliant » répète-t-on au Capitole (Mairie de Toulouse) où le nouveau maire (Philippe Douste-Blazy, ancien maire de Lourdes) semble confondre Mahomet et Bernadette Soubirou ! L’ AMT est toutefois une exception car elle est l’une des rares associations islamiques ayant accepter de montrer ses livres de compte à des journalistes, lesquels se sont d’ailleurs rendus compte à quel point il était difficile de s’y retrouver. Car dès que l’on parle gros sous, les portes des « centres islamiques » se referment immédiatement. Les imams n’aiment pas que l’on s’intéresse à leurs sources de financement. Et pour cause !

Le fait d’être financés par des états très peu démocratiques n’est évidemment pas en l’honneur des musulmans implantés en Europe. Que penserait-on d’un bouddhisme qui serait « arrosé » par le régime de Pékin ou de Pyongyang ?

Les mosquées qui émargent des mêmes caisses que les talibans et la « bande à ben Laden » n’ont donc aucun intérêt à s’en vanter.

Prière du vendredi à la mosquée Es-Salam de Toulouse qui fut partiellement endommagée par l’explosion de l’usine AZF. Selon d’aucuns, cette explosion aurait pu avoir pour origine un attentat visant la Société Nationale des Poudres et Explosifs (SNPE). Cet acte criminel n’aurait eu que des conséquences mineures au niveau de la SNPE mais aurait provoqué l’explosion d’un hall abritant du nitrate d’ammonium dans l’usine AZF voisine.

Viennent ensuite les crédits publics que versent des collectivités locales alors même que la loi française l’interdit. Ici encore, on n’en parle guère car il n’est pas bon de rappeler que l’argent des contribuables de toutes confessions (ou sans confession) se retrouve dans les caisses d’associations qui prêchent l’islamisation de l’Europe et la guerre sainte (puisqu’elles enseignent le coran !).

En France, la loi de 1905 - relative à la séparation de l’église et de l’Etat - est pourtant claire à ce sujet : « La république ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte ». Mais les arabo-musulmans ont toujours su contourner les lois, les leurs d’abord et ensuite celles des autres. Partant du principe que l’omma ne permet pas de différencier la communauté musulmane de l’Etat, ils se comportent en Europe comme dans les pays islamisés. Pour eux, une mosquée ou une école coranique est tout autant un « lieu culturel » qu’un « lieu cultuel ». Ils se constituent donc en association à caractère culturel (loi de 1901), ce qui leur permet de demander des aides matérielles et des subsides, ce que les autres religions - infiniment plus honnêtes - ne peuvent pas faire. Ici encore, l’extrême mauvaise foi des musulmans s’avère payante.

En attendant, il y a là un fait évident de discrimination. Evidemment, les musulmans vous diront que la plupart des églises catholiques sont entretenue à l’aide de fonds publics. Sans doute, mais pas en tant que lieu de culte... seulement au titre de patrimoine architectural et historique. Et jusqu’à preuve du contraire, les mosquées et les écoles coraniques ne font pas partie du patrimoine européen !

 

Chapitre 13

Les philosophes et l'islam

La philosophie est une discipline fondée sur le raisonnement. L’islam est une doctrine de soumission qui n’admet pas que l’on discute ses textes de base (coran et sunna) pas plus que les principes qui en découlent. L’islam s’oppose au raisonnement. A priori, philosophie et islam apparaîssent comme antinomique. Il ne devrait donc pas exister de « philosophes musulmans ».

On connaît pourtant l’existence d’une école philosophique arabo-musulmane que l’on nomme « falsafa ». Cependant, contrairement à certaines sectes islamiques (comme le soufisme) qui firent preuve d’hétérodoxie - et furent, de ce fait déclarées « hérétiques » par les islamistes orthodoxes - cette école philo sophico-religieuse ne s’inscrivit pratiquement jamais en marge de l’orthodoxie. Elle se contenta de s’immiscer dans les controverses théologiques en faisant intervenir une pensée dont le caractère spéculatif devait néanmoins donner pas mal de soucis aux « gardiens de la foi ».

Discipline foncièrement étrangère à l’islam, la philosophie bénéficia de l’ardeur avec laquelle les érudits des époques préislamiques avaient étudié les courants de pensée de la Grèce antique. Et c’est par la traduction en langue arabe des œuvres grecques que le monde musulman vit se répandre les principes de la philosophie classique. Ce furent sans nul doute les travaux d’Aristote et de ses commentateurs qui exercèrent l’influence la plus déterminante sur certains milieux islamiques. Considéré et estimé comme étant le « philosophe par excellence », Aristote exerça, sur ses émules musulmans, une véritable « dictature pour tout ce qui concerne les méthodes de raisonnement et d’acquisition de la certitude ». Cette fascination était telle qu’on alla jusqu’à lui attribuer des concepts néoplatoniciens. C’est ainsi que se développera, chez les Arabes, l’idée fausse selon laquelle il existait un parfait accord de vues entre Aristote et Platon.

Compte tenu du caractère spécifique de l’islam, de son intolérance et de son intransigeance, les disciples musulmans d’Aristote et de Platon (ce dernier ayant été « revu » par les Alexandrins) ne tardèrent pas à s’attirer l’hostilité des « gardiens de la foi islamique » que leur « audace » exaspérait.

L’un des premiers à avoir tenté d’incorporer des éléments de philosophie grecque dans l’islam fut un médecin nommé Ar-Râzi (ou Rhazès) qui mourut en l’an 925 de notre ère. On le considère comme le plus célèbre de tous les « novateurs hérétiques ». Sous son influence, des écoles juridiques commencèrent à incorporer des éléments d’analyse dialectique dans leur doctrine, se transformant parfois en véritables écoles philosophiques. C’est ainsi que naquit la vogue de la « science de la parole » (ilm al-kalam). Tout en ayant recours à l’argumentation rationnelle, le kalam - sous ses deux formes successives : mo’tazilite (93) et ach’arite (94) - ne cherchait pas à s’ériger en une forme de philosophie d’esprit authentiquement musulman. Il se limitait à intégrer, dans le concept islamique, des « chapitres philosophiques » relatifs à l’Univers découlant des principes retenus par Ar-Râzi, lequel concevait le monde sur la base de cinq substances éternelles : le Démiurge, l’Ame, la Matière, l’Espace et le Temps.

Dans un premier temps - bien que très critiquées - les idées inspirées par les philosophes grecs furent accueillies sans trop de défaveur dans le monde arabo-musulman. Ce qui n’empêcha nullement un historien comme Mahziri d’écrire que la philosophie n’avait servi qu’à favoriser l’hérésie et à accroître leur impiété. Il faisait allusion aux sectes musulmanes qui s’étaient empressées de recourir au kalam et aux théologiens intégristes qui l’identifiaient, de ce fait, aux hérésies des « infidèles ».

On constate néanmoins que ni l’orthodoxie ni le kalam ne purent empêcher le développement d’une philosophie indépendante chez bon nombre de penseurs musulmans qui, tout en ayant puisé l’essentiel de leur inspiration dans la pensée hellénistique, ne se contentèrent pas de copier purement et simplement les maîtres grecs. Les plus connus d’entre eux se signalèrent par une attitude intellectuelle où l’on observe un foisonnement d’idées et de vues qui ne ressortent pas uniquement du domaine de la philosophie pure mais débouchent sur le social, le religieux, le politique et même l’économique. C’est en cela que leur philosophie est islamique.

Toutefois, la parfaite compréhension de leur démarche - qui varie sensiblement de l’un à l’autre - exigerait une étude approfondie qui sortirait du cadre de la présente étude. Nous pouvons cependant exposer succinctement leur système de pensée - libéral ou sceptique, frondeur ou soumis à la foi - afin de fournir à nos lecteurs et lectrices quelques éléments d’appréciation qui démontre que des intellectuels de haut niveau ont tenté, à diverses époques, de faire intervenir la raison dans la pensée musulmane.

Considéré par d’aucuns comme l’un des douze génies qui se sont manifestés dans le monde, des origines au XVIe siècle, Al-Kindî fut un penseur d’une rare fécondité. Issu de l’illustre clan des Kindî, cet arabe pur jus vécut au IXe siècle. Il s’efforça de transmettre au monde musulman -alors en pleine effervescence - la théorie aristotélicienne des « intellects ». Et bien qu’il eut accordé une importance excessive à la « connaissance divine » (dons « prophétique »), il tenta de démontrer qu’on ne peut comprendre la philosophie sans une parfaite connaissance des mathématiques, lesquelles concrétisent la valeur profonde et réelle de la Raison. Cette idée capitale, préexistante chez les Grecs, sera d’ailleurs reprises par de très nombreux philosophes modernes.

Al-Fârâbi, originaire du Turkestan, vécut au Xe siècle. Son immense culture, de nature encyclopédique, lui avait valu l’admiration de tous ceux qui avaient pu l’approcher. Il tenta d’adapter la philosophie grecque à la pensée religieuses du Moyen-Orient sans pour autant rejeter les dogmes de l’islam.

Proche d’Al-Fârabi, Ibn Sinâ (95) - que les Occidentaux nomment Avicenne - vit le jour près de Boukhara aux environs de l’an 980 de notre ère. A l’âge de dix-huit ans, il était déjà très savant dans les domaines de la médecine, de la littérature, des mathématiques et du droit.

La pensée d’Avicenne, héritée comme il se doit de la Grèce antique, était une subtile synthèse des œuvres de Platon, d’Aristote et des néoplatoniciens. A ses yeux, le but de la philosophie était de comprendre la vérité de toute chose dans la mesure où l’homme se sent capable de le faire. C’est le perfectionnement de l’âme humaine par la connaissance.

Avicenne a rédigé plus de cent ouvrages dont un énorme manuscrit en dix-huit volumes intitulé « La Guérison de l’erreur » (ach-Chifa) qui eut une grande influence sur la pensée de l’Occident méridional. Il est aussi l’auteur du « Canon de la médecine » qui sera une référence médicale incontournable, en Occident comme en Orient - pendant plusieurs siècles. Hélas, l’ouvrage qu’il considérait comme son œuvre majeure a disparu, sans doute détruit par les autorités islamiques. Il s’agit de « La Philosophie illuminatrice ». Très proche des néo-platoniciens, Ibn-Sina avait fini par établir une similitude de conceptions avec la scolastique chrétienne, laquelle consistait en un mélange apparemment contradictoire de sensualisme et d’ascétisme qui correspondait d’ailleurs à l’existence menée par Avicenne.

Bien qu’il eut tenté de mettre ses concepts philosophiques en accord avec les « révélations » coraniques, il fut sans cesse dénoncé comme hérétique.

Ibn Rochd (96) naquit en 1126. Il était le fils du cadi de Cordoue, ville qui était, à cette époque, le centre intellectuel et juridique de l’Espagne islamisée. Très jeune, il étudie, la théologie, la jurisprudence islamique, la médecine, l’astronomie et la philosophie classique. Les Occidentaux le nomment Averroès. Il est sans doute l’homme le plus savant que le monde musulman ait produit à ce jour et on le considère comme le commentateur par excellence des œuvres d’Aristote.

Il tenta d’assurer, une fois pour toutes, l’indépendance de la philosophie vis-à-vis de la théologie islamique, notamment en réfutant les thèses d’Al-Ghazami. Sa doctrine, si elle s’efforçait de ne pas entrer en conflit direct avec la théologie orthodoxe, tentait de situer le dogme religieux et la philosophie sur deux plans différents. Selon lui, la « révélation » coranique pouvait s’expliquer de deux façons différentes, l’une purement religieuse, l’autre de nature philosophique et presque psychanalytique. Il en arrivait, de la sorte, à créer l’équivoque de la « double vérité ».

On ne s’étonnera pas du fait que les travaux d’Ibn Rochd provoquèrent la colère des « gardiens de la foi », lesquels ne tardèrent pas à le faire condamner comme « impie ». Il fut, de même, condamné par l’église chrétienne.

Averroès avait voulu rendre à la philosophie sa pureté originelle en la débarrassant des influences néo-platoniciennes. Il postulait que la matière et le mouvement sont éternels et incréés. Il mettait aussi l’accent sur le groupe humain bien plus que sur l’individu et, offense suprême aux dogmes religieux, il niait l’immortalité et l’existence d’un « au-delà ». On peut regarder les travaux d’Averroès comme une sorte d’ébauche des thèses proto-socialistes des XVIIe et XVIIIe siècles.

Bien qu’il eut été condamné par les musulmans et les chrétiens, ses « Commentaires » furent traduits en hébreu puis en latin (aux XIIIe et XIVe siècle). Ils auront un grand retentissement jusqu’à la Renaissance.

Averroès a clôturé la grande lignée des philosophes musulmans. Après lui, la pensée greco-arabe va se tarir et l’islam pourra imposer définitivement ses dogmes imbéciles.

Cette gravure représente Averroès de Cordoue (1126-1198) répondant calmement à ses détracteurs dans une mosquée. Son nom arabe complet était Abou Walid Mohamed Ibn Rouchd et sa doctrine, nommée « averrhoïsme », a inspiré de nombreuses écoles philosophiques. Elle fut très prisée à Padoue pendant près de trois siècles avant d’être condamnée par l’église de Rome et même à Paris (au XVe siècle). Inquiété par les autorités religieuses de Kairouan, Averroès fut qualifié de « vrai croyant » par les uns et accusé d’athéisme par les autres. Sur le plan médical, il se situait dans la ligne des grands médecins irakiens et persans, comme Rhazes (Abou Bakr Mohamed Ibn Zakariya al-Ghazi, env.850-env.925) qui fut sans nul doute le plus grand clinicien du Moyen Age.

On notera que les califes de Bagdad - qui avaient su assimiler les grands principes des anciennes civilisations mésopotamiennes - avaient instauré, dès le Xe siècle de notre ère, un véritable examen donnant accès à la profession de médecin-chirurgien. Il consistait à vérifier les compétences du candidat ainsi que ses connaissances en astronomie, en botanique et en philosophie. Dans le domaine de la chirurgie, on peut citer Aboulcassis (Aboul-Qasim Khalaf ibn Abbas al-Zahrawi, 950-1013), un médecin musulman qui s’était inspiré de l’enseignement de Paul d’Egine (qui avait vécu cinq cents ans plus tôt). Praticien prudent et adroit, il a rédigé de nombreux livres qui furent traduits en latin et qui inspira la chirurgie européenne jusqu’à la renaissance.

Notons cependant que ces sommités intellectuelles n’étaient pas « arabes » au sens strict du terme. Il s’agissait de Berbères (comme Averroès), d’Irakiens, de Perses ou de Syriens, presque jamais d’Arabes « pur jus ». Pour les Bédouins et les caravaniers arabes, ces « sciences de la ville » étaient sans grand intérêt.

Avicenne entouré de quelques-uns de ses disciples - Miniature illustrant un ouvrage de médecine rédigé en Arabe - Bibliothèque ambrosienne de Milan.

Nous évoquerons, en passant, la personnalité paradoxale et ambiguë de l’émir Abd-el-Kader (El-Hadj), celui-là même que les historiens présentent comme le père de l’Algérie moderne. Né près de Mascara en 1807, il est désigné par son père pour prendre la tête des tribus arabo-musulmanes qui commencent à se soulever contre l’implantation française. En 1832, alors qu’il n’a que vingt-cinq ans, il lance la première fatwa contre la France en appelant à la guerre sainte. Cette guerre de religion durera quinze ans. Elle ne s’achèvera que par le reddition de l’émir, en décembre 1847.

Ce fut un conflit très dur au cours duquel la France engagea plus de 100.000 hommes. Selon leurs habitudes, les troupes musulmanes - presque uniquement composées de cavaliers - eurent recours à la tactique du harcèlement et du coup de main rapide. C’est celle qui découle directement de la « razzia » et à laquelle recourent, aujourd’hui encore, les terroristes islamistes. Il s’agit d’actions « de commandos » qui ne répondent pas, du moins en apparence, à une logique militaire telle que les Occidentaux la conçoivent. Ces actions ont pour but de déstabiliser et de démoraliser l’adversaire en l’attaquant là où il s’y attend le moins et en disparaissant dès que le coup de main a réussi. Les Bédouins agissaient ainsi depuis la plus lointaine antiquité et c’est cette tactique du « ghazou » qu’ils employèrent, avec succès, contre les Croisés. De tous temps, les Occidentaux manifestèrent leur mépris vis-à-vis des ces méthodes guerrières considérées comme lâches et indignes. Il faudra attendre le XXe siècle pour que les « raids de commandos » entrent dans les mœurs des nations européennes et nord-américaines.

Abd-el-Kader fut, comme tous les chefs musulmans, un leader politique et religieux. Il dota l’Algérie de ses premières institutions « modernes » devenant, de facto, le premier souverain de ce pays. C’est lui qui fit le choix des couleurs (vert et blanc) du drapeau algérien.

Très cultivé, il a aussi laissé de nombreux ouvrages, souvent rédigé sur le mode poétique propre à la littérature arabe classique. On lui doit également un traité relatif à la façon de traiter les prisonniers de guerre.

Interné en France jusqu’en 1853, il fut traité en souverain et, chose étonnante pour un chef musulman, il se fit admettre au sein de la Franc-Maçonnerie. D’abord initié par la Loge « Les Pyramides d’Egypte », il sera finalement reçu au grade de maître par la Loge « Henri IV » de Paris (le 1er septembre 1864). D’aucuns prétendent que c’est en sa qualité de Franc Maçon qu’il sauva de nombreux chrétiens menacés par des musulmans (notamment lors des massacres de Damas, en 1860).

Abd-el-Kader est donc un « cas à part » dans l’histoire de l’islamisme. Après quinze années de guerre acharnée contre la France, il avait admis sa défaite avec tout le fatalisme dont la culture arabo-musulmane est imprégnée (considérant qu’Allah avait voulu que l’Algérie soit conquise par les troupes françaises). Et bien loin d’en vouloir à ses anciens adversaires, il était devenu leur ami et leur allié. Il avait aussi enfreint le droit coranique en se faisant initier dans une Loge maçonnique et en prêtant le serment de fraternité universelle. On le considère, de ce fait, comme un « émir éclairé », comme un chef musulman qui a su se libérer des chaînes imposées par le coran, s’efforçant de concilier les traditions bédouines et la culture européenne, y compris dans sa dimension philosophique.

Abd-el-Kader mourut à Damas en 1883, dans sa 77e année. Figure controversée de l’islam, il n’est guère honoré dans son pays d’origine.

Convocation émise par la Loge « Henri IV » à l’occasion de la proclamation solennelle de l’initiation de l’émir Abd-el-Kader. Ce document daté du 19 août 1864 est signé par le F :. Poullain ,Vénérable de la Loge, et par les Officiers Acany, Arnoult, Duboc et Bertin. Sous le second empire, Abd-elKader était devenu une véritable « star » de la vie mondaine parisienne que l’on s’arrachait dans les salons à la mode et dans les manifestations publiques.

L’émir Abd-el-Kader, selon un dessin d’époque. Il aurait été disposé à réformer l’islam dans le sens d’une réelle modernité et d’une plus grande humanité. Ses propositions n’eurent cependant pas plus d’ effets que celles d’Averroès ou d’Avicenne.

Portrait de l’émir Abd el-Kader par le peintre Ange Tissier. Il est conservé au château d’Amboise. Abd el-Kader était né près de Mascara en 1808. Il s’était fait proclamer « sultan des Arabes » en 1832. Il avait proclamé la « guerre sainte » contre les Français en 1838 et fait massacré des colons qui s’installaient dans les régions d’Oran et d’Alger. Mais le 16 mai 1843, les troupes du duc d’Aumale s’emparèrent de sa capitale mobile « sa « smala »). Il se rendit lui-même au général Lamoricière en 1847 et fut interné en France pendant cinq ans. Acquis aux idéaux maçonniques, il se retire en Syrie où son intervention sauve de nombreux chrétiens menacés par l’islam.

Le coran conseille aux musulmans de se comporter « avec modestie » mais l’islam aime afficher sa présence et sa « puissance » par des constructions très coûteuses, y compris dans des pays très pauvres.

 

Chapitre 14

L islam : instrument de libération ?

Ce qui différencie assez fondamentalement l’islam des autres religions monothéistes, c’est que l'islam a été dès le départ un instrument destiné à conquérir le pouvoir, tant religieux que politico-militaire, puis à conserver ce pouvoir totalitaire, devenant alors un puissant outil de répression.

Dans le cas du christianisme, on observe que ce fut au départ une doctrine contestataire vis-à-vis du pouvoir. Le pouvoir religieux (celui des rabbins) et le pouvoir politico-militaire (celui de l’occupant romain). Le christianisme fut dès ses débuts une religion « de libération » qui ne sera dévoyée qu’à partir du moment où le clergé sera devenu une puissante organisation ayant elle-même des préoccupations politiques. La plupart des schismes chrétiens furent essentiellement des mouvements de contestation à l’encontre de l’autocratie pontificale et des liens qu’elle entretenait avec les pouvoirs politiques en place. Les questions purement théologiques furent souvent d’ordre secondaire.

Dans le cas de l’islam, la démarche fut toute autre. Pour Mahomet, une nouvelle religion devait permettre d’unifier les tribus arabes et, par delà, de créer une « nation arabe » capable de s’imposer en tant que puissance dans toute la péninsule arabique et dans les contrées avoisinantes. Comme il a été dit dans le premier chapitre, Mahomet, consciemment ou inconsciemment, s’inspira très largement des textes prétendument « divins » qui avait permis l’unification des tribus hébraïques en un « peuple d’Israël ». Sa démarche visait à créer un « peuple d’Ismaël » capable de s’opposer au « peuple d’Israël » (qui lui servait de modèle mais qu'il haïssait). C’est ce qui lui vaudra parfois le surnom de « Moïse des Arabes ».

Et c’est parce que l'islam fut, dès le départ, un instrument de pouvoir totalitaire et de répression que cette religion n’a pas évolué. Pour les khalifes, il ne pouvait être question de toucher à cet outil taillé à la mesure de leurs ambitions. Aujourd’hui encore, ce n’est pas le « petit peuple musulman » qui refuse de reconsidérer l’islam, ce sont les rois et les « gardiens de la foi », autrement dit tous ceux dont le pouvoir - petit ou grand - repose entièrement sur les dictats théologiques et la répression coranique.

Dans un article publié dans son numéro du 18 juillet 2002, l’hebdomadaire « L’Express » avait tenté, par la plume de Michel Faure, d’analyser les « plaies du monde arabe ». L’auteur analysait un rapport intitulé « Arab Human Development Report 2002 », un document rédigé par un groupe d’experts et d’intellectuels arabes (sous l’égide du Pnud des Nations-Unies) qui venait d’être rendu public au Caire.

Ce rapport concernait 22 pays membres de la « ligue arabe » et les 280 millions de personnes vivant dans ces pays. Il relevait que la population y était jeune (par le fait d’une natalité non maîtrisée et même encouragée par les milieux islamiques) - 38% de la population ayant moins de 14 ans - et très peu éduquée (65 millions d’Arabes étant analphabètes, les deux tiers de ces analphabètes étant des femmes). Cette population devrait atteindre la barre des 400 millions vers l’année 2020 sans que rien n’ait changé sur le plan de l’éducation, laquelle devrait demeurer limitée aux prétendues « écoles » coraniques.

Les populations les plus fortement islamisées sont pauvres (1 Arabe sur 5 vit avec moins de 2 euros par jour) et sous-employées (15% de la population active était au chômage en 1995 et l’on friserait les 20 % en 2002). Et, bien entendu, les femmes sont systématiquement tenues à l’écart de la vie sociale, économique et politique (sauf cas très rares comme en Libye ou en Irak).

Et le journaliste de « L’Express » d’écrire : « Cette situation aboutit à un désastre qui aurait pu être évité, alors que la région est riche d’une histoire, d’une culture, d’une religion (comment peut-on être « riche d’une religion » ?, soit dit en passant), d’une tradition, d’une langue commune à tous ses habitants, autant de facteurs qui auraient dû lui permettre de jouer un rôle moteur dans le développement de ses échanges, de son économie et de son influence politique dans un monde globalisé. Elle est riche aussi en pétrole et en matières premières. Et pourtant, elle reste en dehors du progrès. »

Les auteurs (arabes) du rapport (consultable sur www.undp.org) admettaient eux mêmes que « Le monde arabe est plus riche que développé ». Il faudrait être aveugle pour ne pas s’en rendre compte !

Mais personne ne semble avoir osé mettre le doigt sur la véritable raison de ce « déclin » du monde arabe : une incapacité à s’adapter aux évolutions de plus en plus rapides du monde moderne. C’est tout juste si l’on nous dit que 51% des adolescents et 45 % des jeunes interrogés exprimaient leur désir d’émigrer. Hélas, pour la toute grande majorité d’entre eux, ils sont incapables de s’adapter au monde moderne, aussi bien à l’étranger que chez eux.

La raison de cette inadaptabilité est parfaitement connue : l’islam !

Cette religion - qui n’a rien d’une « richesse » - est la véritable plaie du monde arabo-musulman. Elle l’a empêché d’évoluer et elle empêche la jeunesse islamisée de s’ouvrir sur les autres cultures et sur les acquis de la science.

D’aucuns (comme Bernard Lewis) s’extasient encore sur la « richesse de la civilisation arabe ». Il est vrai qu’il y eut, jadis, un « âge d’or » de l’islam comme il y eut un « âge d’or » des civilisations précolombiennes d’Amérique du Nord. Le islamistes se gargarisent d’ailleurs de cette « richesse culturelle de l’islam » en oubliant de préciser que cette culture arabo-musulmane fut essentiellement une culture d’« assimilation » qui emprunta beaucoup de choses à des cultures non-arabes (comme les cultures perse et mésopotamienne, par exemple). Quoi qu’il en soit, un peuple ne vit pas de son passé mais de son présent. Et cela, les musulmans demeurent incapables de le concevoir. Ils sont beaucoup trop soumis aux méthodes de lavage de cerveau et de bourrage de crâne qui constituent la base de l’enseignement coranique.

Plus Intéressante est la conclusion de Michel Faure : « Depuis longtemps, le monde arabe tend à chercher des coupables hors de chez lui - des Mongols aux colonialistes français et britanniques en passant par les Turcs ou les Juifs, note Lewis. Aujourd’hui, cependant, les Arabes sont de plus en plus nombreux à rechercher chez eux, dans leurs gouvernements ou dans le rôle de l’islam dans leurs sociétés, la cause de leur déclin. Et pour le vieil historien anglais, la réponse est évidente : c’est le « manque de liberté » qui est à la racine de tous les problèmes. « La liberté de l’esprit -affranchi des contraintes et de l’endoctrinement -, la liberté de questionner, de rechercher et de s’exprimer, la liberté de l’économie -hors du champ de la corruption et de l’incompétence -, la liberté des femmes - hors de portée de l’oppression des hommes -, et la liberté des citoyens - hors de l’emprise de la tyrannie ».

La réponse est là, résumée en quelques lignes. Mais elle reste diffuse, pas assez clairement exprimée. Car la cause du déclin du monde arabo-musulman n’est pas à rechercher dans les gouvernements « ou » dans l’islam mais bien dans les gouvernements « et » dans l’islam, les deux étant intimement liés. Et nous pensons qu’il est pour le moins optimiste de penser qu’aujourd’hui les Arabo-musulmans seraient « de plus en plus nombreux » à rechercher chez eux les causes de leurs incapacités à évoluer comme le reste du monde. Ce n’est en tous cas pas l’impression qui se dégage des évènements actuels, lesquels indiquent une poussée de l’intégrisme et du fondamentalisme, non une volonté d’autocritique et d’amendement.

Une chose est cependant certaine, nous ne voulons plus recevoir en Europe les exaltés et les fanatiques en tous genres qui sortent à jet continu des écoles coraniques. Quel que soit leur niveau de vie dans leur pays d’origine, qu’ils y restent !

Car il est évident que certains pays musulmans refusent systématiquement d’évoluer pour pouvoir, d’une part maintenir les insultants privilèges des castes au pouvoir et, d’autre part, justifier l’émigration des « fouteurs-de-merde » formés par les islamistes pour aller « conquérir le monde au nom d’Allah ». Nous devons donc les refouler automatiquement et, pour ceux qui auraient réussi à s’infiltrer en Europe de façon illicite, les reconduire dans leurs pays d’origine aux frais de ceux-ci (ces frais étant à déduire d’aides éventuelles).

Ben Laden est un individu extrêmement dangereux mais il ne faut pas qu’il devienne l’arbre qui cacha la forêt. Des milliers de ben Laden en herbe sont formés dans les écoles coraniques et sont prêts à prendre la relève. Quant à la chaîne de télévision Al-Jazeera, elle sert de relais aux terroristes islamiques pour leur permettre de mieux manipuler l’opinion et diffuser leurs messages. Qu’attend-t-on pour prendre des mesures à l’encontre de cette « voix du terrorisme » ? Les Etats-Unis et les Britanniques, qui rêvent d’en découdre avec tout le Moyen Orient, sont-ils incapables de faire taire le « porte-voix islamique » implanté au Qatar ? La farce n’a que trop duré et nous devons prendre des mesures de rétorsion à l’encontre des autorités de ce pays beaucoup trop « à l’écoute » des « fous d’Allah » et autres criminels du même acabit.

Pour les êtres humains sensés, libres de leurs pensées et bien dans leur tête, « dieu » n’existe pas. C’est une évidence. C’est l’homme qui a créé « dieu » (et d'abord les dieux), pas l’inverse. Et c’est heureux pour « dieu ». Car si « dieu » existait, s’il venait à se manifester, nous le ferions traduire illico devant le tribunal international pour crimes contre l’humanité !

Le plus grand assassin de toute l’histoire de l’humanité, le « serial killer » qui a fait périr des centaines de millions d’être humains est un « assassin virtuel ». Il n’a jamais existé ! Mais des millions d’hommes, de femmes et d’enfants mourront encore à cause de lui, voire pour lui, dans les années et les décennies à venir. Et ça, ce n’est pas virtuel. C’est la triste réalité.

Dieu n’existe pas mais le démon, lui, il existe vraiment. Il porte un nom : homo sapiens ! Et dire que « sapiens » signifie « sage » en latin !

L’homme est un loup pour l’homme. C’est un prédateur qui ne recule devant rien pour s’octroyer la meilleure part du festin de la vie. Car les hommes ne sont pas et ne seront jamais égaux. Il y aura toujours les forts et les faibles, les malins et les naïfs, les cultivés et les ignares. Ce sont les malins, faibles ou forts, qui ont inventé « dieu » pour s’imposer aux naïfs et aux crédules, qu'ils soient plus faibles ou plus forts, pour dominer ceux qui n’espérent rien de leur vie terrestre et à qui l’on peut faire croire au « Paradis » dans une vie « céleste ».

Le fanatisme religieux n’a prise que sur les déséquilibrés et les désespérés. On retrouve ces deux catégories chez les « fous d’Allah »; Les séides mahométans entraînent dans leur sillage les déshérités, les exclus de la société post-industrielle comme les chantres du national-socialisme entraînèrent - dans les années 20-30 du siècle dernier - les perdants de la « grande guerre », les affamés de l’Allemagne vaincue, les humiliés du Traité de Versailles.

Mais, derrière tout cela, il y a les « calculateurs ». Il y a les « hommes de l’ombre » qui tirent les ficelles. Ceux là ne sont ni fous, ni désespérés. Et dans le cas de l’islam, ce sont les dirigeants politiques des nations qui se réclament du coran et de Mahomet.

Zacharias Moussaoui, l’un des salopards qui participa à l’organisation des attentats du 11 septembre 2001. Le seul Français... et le seul à s'être fait « pincer » ! D’origine marocaine, il est considéré par le FBI comme un « gros poisson », un membre important du réseau al-Qaïda. Il ne mérite pas la peine de mort qui en ferait un « martyr islamique ». Comme tous les voyous de son espèce, il ne mérite qu’une seule chose, finir ses jours dans un « punishment park », au fond du désert le plus torride de la planète.

Les individus qui commettent (ou aident à commettre) des attentats terroristes au nom d’uhne prétendue « guerre sainte » ne méritent aucune indulgence, aucune circonstance atténuante. Ils doivent être punis avec la plus extrême rigueur en vertu des lois martiales. Ce sont des criminels de guerre, de la guerre dont ils revendiquent être les soldats.

Comme la France, la Grande-Bretagne et l’Allemagne, la Belgique est devenue l’une des bases de l’activisme et du terrorisme islamique, comme l’atteste cet article paru dans « Télépro » (septembre 2002). L’Union européenne s’est bâtie sur les principes généreux et démocratiques de ses membres. Elle est, de ce fait, très vulnérable face à des individus qui ne respectent pas ces principes mais qui, au contraire, savent s’en servir pour mettre en place des structures destinées à servir les thèses dangereusement anachroniques et antidémocratiques de l’islam. L’Europe doit se ressaisir au plus tôt car elle est menacée de l’intérieur. Elle doit endiguer l’islam et surtout ne lui accorder aucune reconnaissance officielle. Elle doit aussi adopter des lois communes et des structures policières adaptées à la lutte anti-islamique. Il faut des policiers capables de maîtriser les langues arabes, orientales et africaines mais non musulmans (n’aggravons pas la situation en incorporant des musulmans dans nos forces de police !). Il faut des structures spéciales pour l’internement des islamistes ainsi qu’un système efficace d’expulsion des indésirables.

« Les inquiétants émirs du Sahel »

Article paru dans « L’Express » - 28 novembre 2002

S’il est vrai que la pauvreté fait le lit de l’islamisme, il faut aussi admettre que des circonstances politiques favorables permettent à l’islamisme de se propager sous le regard complaisant - et presque compatissant - des pays développés.

Pour les dirigeants « politiquement corrects » (autrement dit les faux culs et les pleutres de la politique), il ne faut pas « vexer » les islamistes en s’attaquant à leurs convictions. Désolé, mais si les musulmans peuvent traiter les « infidèles » de « chiens », nous, nous pouvons les traiter de cons !

 

Chapitre 14 bis

La maison cachée de l’islam

Arnaud de Foucauld, un théologien dont la renommée n’est plus à faire, a rédigé en 2002 un article intitulé :

« L’islam, le coran, l’islamisme ».

Il faisait suite aux attentats du 11 septembre 2001 et l’on y trouve une définition claire, simple et précise de lislamisme, terme dont nous avons déjà dit qu’il a toujours été synonyme d’islam, de religion mahométane et, pour faire encore plus simple, de « religion musulmane ».

Il nous a paru utile de reproduire cet article qui s'insère parfaitement dans le cadre de la présente étude.

Il était illustré par une carte :

On constate aisément que l’islam ne cesse d’accroître sa sphère d’influence, essentiellement sur le continent euro-asiatique.

Avec l’article d’Arnaud de Foucauld, nous allons aborder l’une des nombreuses « faces cachées » de l’islam, celle que les musulmans nomment « Dar el Sulh ». C’est la « troisième maison de l’islam », celle dont on ne parle jamais, ou si peu. Et pourtant, c’est l’une des clefs du djihad, de la guerre de conquête que les musulmans mènent depuis toujours contre le monde entier.

Nous avons déjà mentionné les deux autres « maisons » (Dar al Islam, maison de l'islam, et Dar al Harb, maison de la guerre) mais il nous faut être particulièrement attentifs à cette « maison cachée » car cette maison... c’est la nôtre !

L’ouvrage dont cet article est extrait s’intitule « Chronique de l’année 2001 ». Il a été rédigé sous la direction de Bruno Larebière avec la collaboration de Michel Marmin. Editions Chronique-Dargaud s.a. Dépôt légal : janvier 2002 - ISBN : 2205-05317-5.

La crise déclenchée par les attentats du 11 septembre réclame une réflexion simple et des prises de position rapides. Quelles que soient ces prises de position, il nous faut suspendre tout jugement, qui serait faussé par l'urgence et la dramatisation. La toute première question qui se pose partout est celle de la guerre sainte, du Djihad. Est-ce une hérésie de fanatiques ? Est-ce un commandement du Coran ? De la réponse à cette question dépendent le caractère du terrorisme et les réponses qu'on peut lui faire. Que dit le Coran? Nous allons citer quelques sourates, selon la traduction de R. Khawan (Editions Maisonneuve et Larose, 1990). Cette traduction est faite sur le texte considéré comme « officiel » par les autorités religieuses du Caire.

« Ceux qui restent chez. eux parmi les croyants -- sauf les malades -- ne sont pas de rang égal avec ceux qui déploient tous leurs efforts sur la voie de Dieu, en utilisant leurs richesses et leur personne dans la guerre sainte... Dieu a réservé une très grande récompense à ceux qui déploient tous leurs efforts pour la guerre sainte. » (Sourate IV, verset 95).

« Dieu a acheté aux croyants leurs personnes et leurs richesses en leur réservant le Paradis en échange. Ils combattent sur la voie de Dieu. Ils tuent les ennemis et sont tués par eux. C'est une promesse vraie, faite par Dieu dans la Thora, l'Evangile et le Coran. » (Sourate IX, verset 111).

« 0 vous qui avez. cru, combattez, ceux des incrédules qui sont dans les contrées adjacentes aux vôtres. Qu'ils trouvent en vous de la rigueur.» (Sourate IX,, verset 123).

Il est intéressant de placer, en face de ces citations, une déclaration de M. Chouraqui dans le Figaro du 19 septembre : «Le mot Djihad signifie " effort

", l'effort pour réaliser l'Alliance. C'est tout à fait le contraire de ce que les islamistes nous proposent. Il n'y a pas et il ne peut y avoir de guerre sainte. Le mot Djihad a été détourné de son sens et l'effort que le croyant doit faire consiste d'abord à intégrer dans sa vie les valeurs d'amour de l'Alliance, celles des dix commandements, pas la guerre ! »

M. Chouraqui connaît à fond le Coran, mieux que l'auteur de ces lignes, mais le bon sens cher à Descartes est aussi un guide très sûr. Quand on donne au mot « Djihad » le sens premier d'un effort dans l'observation des commandements, on ne peut en faire un argument pour nier la guerre sainte. En fait, dès que le Djihad est proclamé quelque part, en Afghanistan, au Pakistan ou ailleurs, un milliard de musulmans comprennent aussitôt qu'il s'agit de la guerre sainte. Certes, le Coran contient beaucoup d'affirmations brèves et dépourvues d'explication. Ainsi, pour la guerre sainte, il n'est pas précisé s'il s'agit d'attaque ou de légitime défense. On peut seulement se souvenir des guerres de conquêtes des califes et des sultans. On peut aussi se souvenir que Mahomet lui-même a été chef de guerre autant que prophète, légitimant l'un par l'autre. On peut se souvenir enfin du massacre des juifs à Médine, vers 627.

Relisons encore le Coran. « II y a pour vous un modèle parfait en la personne d'Abraham et dans ceux qui étaient avec lui, lorsqu'ils dirent aux gens de son peuple : nous sommes innocents de la manière dont vous vous conduisez et de ce que vous adorez, en dehors de Dieu. Nous vous avons reniés. Sont apparues entre vous et nous l'hostilité et l'aversion pour toujours, à moins que vous ne croyiez en Dieu seul. » (Sourate LX, verset 4). Il est bien possible que le Coran envisage une vie paisible, fraternelle et charitable à l'intérieur de la communauté musulmane. Mais, aux frontières de cette communauté, il en va tout autrement.

Première partie de l’article d’Arnaud de Foucauld.

Arnaud de Foucauld attire l’attention, à juste titre sur les versets du coran qui font clairement mention de la « guerre sainte » (djihad). Ce sont d’authentiques « appels au carnage » avec promesses de paradis à la clef, un paradis que personne n’a jamais vu et que personne ne verra jamais !

Arnaud de Foucauld relève aussi les « astuces de langage » auxquelles les musulmans ont recours pour tenter de faire croire que le djihad... n’est pas le djihad :

Nous ne partageons cependant pas l’avis de l’auteur lorsqu’il dit que l’islam « envisage une vie paisible, fraternelle et charitable » à l’intérieur de la communauté musulmane. Encore qu’il ait cru bon de faire précéder ses propos par la mention « il est bien possible que... ». Car, dans la réalité concrètement historique, l’islam n’a jamais été paisible pour personne, pas même pour les musulmans !

C’est d’ailleurs ce que dit l’auteur un peu plus loin, lorsqu’il mentionne, fort à propos, les échecs politiques des pays islamisés. L’islam ne peut mener à rien de bon, même dans les pays où Allah est censé régner en maître absolu.

Tout cela n'est pas clair... aux yeux d'un Occidental. Mais cela correspond fort bien à l'aspect a-dogmatique de l'islam, qui ne connaît guère d'affirmations très nettes en dehors de l'adoration du Dieu unique dont Mahomet est le prophète : le reste est prescriptions rituelles. Les tendances actuelles qui se font jour dans les pays musulmans ne nous éclairent pas davantage. On prétend à la fois retourner aux racines séculaires d'un islam inchangeable, détruire la position dominante de la civilisation « européenne », dont la capacité d'évolution est un élément essentiel, et enfin, assimiler les progrès scientifiques de cette même civilisation en les dépouillant de leur contexte culturel et social. Cet effort aboutit pour l'instant à une série d'échecs. Maîtres de leurs destinées politiques depuis quarante ou cinquante ans, les musulmans ne parviennent pas à créer des Etats paisibles et prospères et ils demeurent largement tributaires des puissances occidentales, dont on ne peut dire qu'elles se conduisent toujours de façon bien honnête... Rien d'étonnant si le résultat est un chaos incompréhensible.

La suite n’est pas moins intéressante.

Ce que nous devons admettre, c'est que, pour nous, le Coran est un prodige historique. C'est un texte un peu confus, comme beaucoup d'anciens textes sacrés, dicté au hasard des événements par un seul homme, et un homme peu instruit. Ce livre est constitué en grande partie d'emprunts faits sans exactitude à la Bible juive et à l'enseignement d'une secte chrétienne hérétique que l'on a du mal à identifier. Treize siècles plus tard, ce texte bien fragile devant la critique la plus bienveillante est toujours le livre saint et le guide absolu d'un milliard d'hommes, habitant des contrées bien différentes. Il y a là une énigme qui échappe à nos catégories de pensée : c'est le premier fait que nous devons admettre si nous voulons essayer de comprendre l'islam en évitant les condamnations méprisantes et les bienveillances faciles.

Que le coran soit une sorte de « prodige » historique, là nous sommes pleinement d’accord.

Ce « prodige » s’explique cependant assez facilement quand on connaît le mode de fonctionnement des sociétés islamisées : enseignement coranique et dictature religieuse. L’islam est, en fait, la seule dictature qui soit parvenue à persister, et même à accroître son influence, depuis près de 1.500 ans. Ca, c’est un « prodige ».

Un « prodige » incompréhensible pour ceux qui habitent dans un monde qui prétend se référer aux valeurs fondamentales de la démocratie !

Où sont les « droits de l’homme » en terre d’islam ? Où sont les droits de la femme et de l’enfant ? Où est la liberté de pensée au pays de Mahomet ?

Ces droits élémentaires sont niés par l’islam, une (pseudo) religion qui, par contre, enseigne l’intolérance et le mépris d’autrui. Une (pseudo) religion dont le « livre saint » regorge d’appels au meurtre !

Tel est le coran, tel est l’islam, tel est l’islamisme.

Mais dans le « prodige » de l'expansion des zones sous influence du coran il n'y a toutefois aucun miracle ni aucune intervention d'Allah Legrand : la seule combinaison d'un lavage de cerveau systématique à grande échelle, dès le plus jeune âge, avec la tendance naturelle de l'âme humaine pour l'irrationnel (surtout au VIIème siècle dans une société archaïque quand on sait le succés de l'astrologie en ce XXIème siècle dans une société qui se prétend rationnelle...), le tout dans une ambiance perpétuelle de brutalité (mise à mort par caillassage, amputation, fouet etc...) et de peur (l'épouvantable enfer de Mahomet, l'arbitraire des chef spirituels etc...) mais avec une « soupape de sécurité » permettant de défouler son agressivité ainsi exacerbée (la guerre sainte, la violence conjugale, les brimades envers les dhimmis...), ses penchants les plus animaux (polygamie et pédophilie à l'exemple du « beau modèle » du prophète) et son intelligence la plus vile (fourberie, mensonge, trahison...) suffit à entretenir le cercle infernal de la perpétuation de l'abrutissement et de la violence. La violence entrainant l'abrutissement par contagion de proche en proche, le processus de mahométisation ne fait pas que s'auto-entretenir : il se propage naturellement.

La seule réelle difficulté, c'est de démarrer le processus d'abrutissememnt par la violence à une échelle suffisamment vaste en un temps suffisamment court pour que la mayonnaise prenne mais tout en réussissant à entretenir cette dictature ainsi créée durant suffisamment longtemps pour qu'elle commence son procecssus d'auto-entretien et d'exportation. C'est sur ce point que Mahomet a réussi avec le plus parfait brio : il a su manipuler l'irrationnel à grande échelle, se montrer brutal, inspirer la terreur et pousser les gens ainsi opprimés à se défouler par le meurtre, la polygamie, la

fourberie, le mensonge, la trahison et, in fine, la propagation de sa doctrine. Il mérite sans conteste la Médaille d'or du plus grand gourou de tous les temps                                                              !

Dans nos sociétés occidentales, il existe aussi des candidats au titre de Grand Gourou. Les lois les empèchent cependant de nuire au-delà du cercle des sectes, plus ou moins grandes, qu'ils arrivent à fonder pour peu qu'ils bénéficient, comme Mahomet, d'un peu de chance et d'une bonne dose de ruse ou d'ambition, voire d'une crise de la quarantaine. Les exemples, entre autres, des prophètes Claude Vorilhon « Raël » et de Michel Potay « frère Michel » sont là pour le prouver

Mais revenons à l'article d'Arnaud de Foucauld.

Il devient très intéressant lorsqu'est donnée la définition des « trois états distincts » de la communauté islamique dans le monde. Ce sont les fameuses « maisons ».

Car nous trouvons ici la définition précise de la « maison cachée », celle qui correspond aux régions du monde où les musulmans s’estiment trop faibles pour imposer leurs volontés et composent avec les pouvoirs en place en attendant de pouvoir passer à l’offensive.

Pratiquement, comment éclairer le problème, sans entrer en des critiques historiques ou théologiques, dont la durée indéfinie ne correspond nullement à la situation actuelle ? L'Atlas des religions, édité par Perrin-Mame en 1999, nous propose une piste (p. 93). Notons que cet ouvrage, signé entre autres par Khattar abou Diab, du Centre de l'Orient contemporain, et par Sari Ali Hajjedine, de l'Institut musulman de Paris, ne peut être considéré ni comme hostile ni comme étranger à l'esprit de l'islam.

Au-delà des frontières, les musulmans ont conscience de former une seule communauté, l'Oumma, que rappelle ce verset du Coran : « Vous êtes la communauté la meilleure qui ait surgi parmi les hommes. Vous commandez, le bien, vous interdisez, le mal, vous croyez en Dieu» (Sourate III, verset 10. Bel exemple d'intégrisme ?) Or, nous dit l'Atlas des religions, cette communauté unique connaît trois états distincts :

1. La Maison de l'Islam (Dar al Islam). Dans ces régions, l'islam est majoritaire, détient le pouvoir politique et applique les règles et les lois du Coran. Exemple : l'Arabie Saoudite. Ici, aucune critique de l'enseignement de Mahomet n'est tolérée, aucune autre conception philosophique ou religieuse ne peut s'exprimer.

2. La Maison de la Guerre (Dar al Harb). Il s'agit des pays dans lesquels l'islam s'estime assez fort pour partir à la conquête du pouvoir. Exemples : le Soudan ou Mindanao aux Philippines. Dans ces pays, la guerre sainte est à l'ordre du jour, proclamée ou non.

3. La Maison de la Trêve (Dar el Sulh). Dans une région de ce genre, les musulmans, trop faibles, composent avec les pouvoirs en place et observent leurs lois.

Normalement, les modérés se mettent en avant dans la Maison de la Trêve et les intégristes dirigent la Maison de la Guerre. Dans la Maison de l'Islam, les autorités religieuses deviennent gardiennes de l'unité de la communauté, paisibles et intransigeantes. Cette distinction des Trois Maisons peut nous faire comprendre que les intégristes laissent la parole aux modérés en situation de faiblesse ou en cas de défaite, tandis que l'Arabie Saoudite peut à la fois se démarquer officiellement du terrorisme et financer discrètement Ben Laden. De même, Yasser Arafat peut prétendre chercher la paix et faire distribuer aux écoliers des manuels de géographie qui nient l'existence de l'Etat d'Israël. Tous, modérés, intégristes, terroristes, se retrouvent au pèlerinage de La Mecque et restent fondamentalement d'accord. Et tout le monde est parfaitement sincère, au moins autant que nos diplomates .

Le mot « trêve » dit bien ce qu’il veut dire. Une trêve, c’est une pause dans les hostilités. Pour les Occidentaux c'est une pause qui permet de se remettre sur pied afin de chercher une solution pacifique. Pour les mahométans, c'est surtout une pause qui permet de se réorganiser afin de vaincre. Il suffit de se référer à l’histoire, bien réelle, du « prophète » pour savoir qu’il n’a jamais respecté une seule trêve. C'est même en fait grâce à une « trêve » (hudna) conclue à un moment où il était en position de faiblesse qu'il a réussi à écraser, deux ans plus tard, la ville de La Mecque dès qu'il eut fini de se réorganiser et d'être devenu le plus fort ! Bel exemple de ce à quoi il faut s'attendre de la part de personnes qui reconnaissent ouvertement Mahomet comme leur « beau modèle »... N'oublions pas que le coran ordonne : Sourate XLVII (47), verset 37 : n'appelez point les infidèles à la paix quand vous leur êtes supérieurs, et que Dieu est avec vous

Pour le reste, l’analyse d’Arnaud de Foucauld est excellente. Il nous démontre comment les « modérés » font le jeu des intégristes en endormant les autorités politiques et religieuses des territoires convoités.

L’Europe est un exemple typique de « maison de la trêve ». C’est l’espace territorial que les musulmans convoitent depuis le VIIIe siècle de notre ère et qu’ils n’ont toujours pas renoncé à conquérir. Idem pour la partie de l’Asie qui leur échappe encore.

Et la trêve risque de ne plus durer bien longtemps !

Car il est vrai que le « choc des civilisations » existe bel et bien et ne cesse de causer des ravages.

Nier ce fait, c’est... passer pour un imbécile !

Outre les explications données par Arnaud de Foucauld, on doit admettre que cette forme banale de négationnisme réside, comme nous ne le cessons de le répéter, dans la méconnaissance de la culture arabo-musulmane et de ce livre diabolique qu’est le coran. C’est ce qu’Arnaud de Foucauld finit par dire dans son paragraphe de conclusion, lorsqu’ils parlent de notre « ignorance des autres communautés humaines ».

Car, dans les pays musulmans, on ne peut parler séparément de religion, de culture et de politique. L'Islam est unitaire : un Dieu, un Prophète, un Livre, une Loi tout ensemble religieuse, politique et sociale. Cette unité est pourtant difficile à voir : elle est souple, informelle. Dépourvu de clergé et de dogmes, interdisant les images sacrées, l'islam ne donne pas d'image de lui-même. Dans la crise actuelle, nous ne pourrons Jamais savoir si nous sommes en face d'une minorité, s'il s'agit d'une guerre de religion ou d'une lutte entre pauvres et riches, entre une tradition antique et absolue et un progrès qui doute de lui-même. Ce sera toujours un peu tout cela à la fois. Quand notre ministre des Affaires étrangères souhaite « éviter un choc de civilisations » (Figaro du 17/09), il n'exprime pas un souhait, il nie un fait. Pourquoi cette négation si répandue chez nous, soutenue pêle-mêle par des religieux, des intellectuels, des hommes politiques ? C'est qu'il est bien possible qu'admettre l'autre tel qu'il est soit plus difficile qu'on ne le dit. Dans L'Illusion économique, Emmanuel Todd écrit : «Nous devons admettre l'existence, au cur de l'être humain, d'un programme de négation de la réalité capable de générer l'illusion nécessaire à la vie » (p. 380,). Et la confrontation avec l'Islam nous oblige à penser aux choix que nous faisons nous-mêmes, sans les formuler ni les exprimer. E. Todd souligne ici, après Freud, que l'inconscient ignore sa propre mort. L'ignorance volontaire estelle un refuge dans l'inconscient que nous utilisons trop facilement pour notre confort et nos plaisirs ? La force des croyants de l'Islam est de regarder la mort en face, comme jadis nos ancêtres chrétiens. « La vie dans le monde d'ici-bas n'est qu'un jeu et un divertissement. Pour ceux qui sont pieux, elle est un bien en vue de la demeure des Fins Dernières. Ne comprenez-vous pas cela ? » (Sourate VI, verset 32).

Telle est une des conclusions du Coran. Les terroristes nous en offrent des exemples qui nous révoltent. Mais sommes-nous capables d'y réfléchir sans crier au fanatisme ? Sinon, jamais nous ne comprendrons l'islam, et tous nos appels à la tolérance ne seront que des baratins, des boniments de voyageurs de commerce. Les peuples de l'Islam méritent mieux que cela.

Quant à nous, les « Occidentaux », notre inconscience de ce que nous sommes conditionne notre ignorance des autres communautés humaines et le tout risque de détruire totalement notre civilisation, malgré les apparences d'un triomphe mondial.

Arnaud de Foucauld

Théologien

« ignorance des autres communautés humaines »... C’est bien là que le bât blesse en Occident.

Riches de leur passé, les Occidentaux se sont enfermés dans une tour d’ivoire et refusent de voir le monde autrement qu’au travers de leur lorgnette. De la carte de Mercator aux livres d’histoire, ils se sont forgés un monde centrés sur l’Europe (et l’Amérique du Nord).

Et ils persistent dans cette navrante attitude, dans ce nombrilisme infantile.

Errare humanum est... sed perseverare diabolicum

L'erreur est humaine... mais persévérer est diabolique

Quant à Arnaud de Foucauld, il nous a quelque peu réconciliés avec la théologie. Rien à voir avec un Michel Lelong !

L’ouvrage dont nous avons extrait cet article d’Arnaud de Foucauld comportait aussi de très intéressants articles relatif au terrorisme et au réseau al Qaïda.

L’article relatif au terrorisme (Le terrorisme à travers les âges) était signé par le général Jean-Louis Esquiévé, de l’Institut d’études et de recherches pour la sécurité des Entreprises (IERSE).

Il attirait très justement l’attention sur le fait que la recrudescence du terrorisme musulman est le résultat d’une alliance, pour le moins paradoxale (à première vue) entre l’internationale marxiste et les islamistes palestiniens.

Il écrivait notamment : « ...Ce monde de l’islam est malade devant ce qu’il considère comme un effacement de son droit légitime à participer à l’élaboration des règles qui gouvernent le monde moderne. Il y eut le nationalisme arabe dont le héraut a été Nasser, qui inventa le concept de République arabe unie (1958). Puis vint le problème palestinien, qui mêla deux causes : la légitime revendication d’un peuple à retrouver sa terre et le principe religieux de combattre l’incroyant installé sur une terre arabe.

Le passage à l’acte est accompli en 1969 avec le détournement du vol Rome-Tel Aviv.

Les décennies 70 et 80 sont le temps du passage de témoin entre le terrorisme instrumentalisé pour les besoins de la cause marxiste et le terrorisme, arme de guerre, motivé par le drame palestinien, puis à nouveau instrumentalisé pour soutenir une lutte de contestation des deux dominances, et enfin de la seule restante, l’Occident. cette transition est assurée par des hommes qui répondent parfaitement à l’appellation de marxo-islamistes. Le plus célèbre d’entre eux est Carlos. Issu d’une famille aisée et cultivée, il adhère dans sa jeunesse au parti communiste. Formé à l’action violente, il donne quelques exemples sanglants et percutants. En 1966 (Tricontinentale), il est « prêté » par l’internationale marxiste pour défendre la cause palestinienne. La suite est exemplaire : il se convertira à l’islam, passant ainsi du Capital au coran... ».

Cet extrait nous ramène à ce que nous avons dit par ailleurs à propos des « liaisons dangereuses » qui existent entre l’islamisme et une gauche extrême à la dérive. C’est l’alliance de la carpe et du lapin mais c’est surtout l’alliance de ceux qui rejettent la démocratie et prônent la violence.

Illitch Ramirez SANCHEZ, dit Carlos, est né le 12 octobre 1949 à Caracas (Vénézuela). Il fut soupçonné d’avoir été l’instigateur de plusieurs dizaines d’attentats.

Le 30 décembre 1973, il tire sur Edward Josef Sieff, président de Mark and Spencer et n°2 de la fédération sioniste de Grande-Bretagne. Le 25 janvier 1974, à Londres, il lance une valise bourrée d’explosif dans une filiale de la banque israélienne Hapoalim.

Le 3 août, à Paris, il organise les attentats à la voiture piégée contre le journaux l’Aurore, Minute et l’Arche. Le 13 septembre, à La Haye, Il fait enlever Jacques Senard, ambassadeur de France, et 10 autres personnes. Carlos prétendra avoir agi de la sorte pour faire libérer un dirigeant de l’Armée rouge japonaise (Yutaka Furuya) détenu à Paris. Le 15 septembre, attentat contre le drugstore Publicis St Germain (Paris).

Les 13 et 19 janvier 1975, il tire des roquettes contre des avions d’El Al. Le 27 juin, il abat deux inspecteurs de police ainsi que son complice, le libanais Moukharbal, qui avait accompagné la police jusqu’à sa planque de la rue Toullier.

Le 21 décembre, à Vienne, il dirige un commando de l’organisation « Bras de la révolution arabe » qui prend 70 otages (dont 11 ministres) lors d’une réunion de l’ OPEP. Il est autorisé à quitter l’Autriche pour Alger où les otages sont libérés (l’opération a quand même fait 3 morts).

Le 29 mars 1982, il organise l’attentat contre le train de nuit qui relie Paris à Toulouse en « représailles » à l’arrestation de Bruno Bréguet et de Magdalena Kopp (5 morts, 27 blessés). Le 22 avril, attentat, à Paris, contre le siège de la revue « Al Watan Al Arabi » (1 mort, 63 blessés).

Le 25 août 1983, attentat contre la « Maison de France » à Berlin Ouest (1 mort, 23 blessés). Le 31 décembre, attentat de la gare St Charles, à Marseille (4 morts).

Le 1er janvier 1984, à Tripoli, attentat contre le centre culturel français (revendiqué par Carlos au nom de l’organisation de la lutte armée arabe, fondée en 1975 par Moukharbal).

Condamné à la réclusion à perpétuité (par contumace), le 1er janvier 1992, Carlos sera arrêté à Khartoum le 14 août 1994 et extradé vers la France après de longues tractations. Il sera à nouveau condamné à la perpétuité le 24 décembre 1997, uniquement pour le triple meurtre du 27 juin 1975.

Ramirez SANCHEZ est un parfait exemple de fou furieux qui se cherche des excuses pour assouvir ses tendance meurtrières. Il n’est donc pas étonnant du tout qu’il se soit senti proche de l’islam, comme le sinistre Idi Amine Dada. Le coran est un alibi commode pour les assassins en puissance.

Il a été dit, par ailleurs, que l’on retrouve pas mal d’anciens gauchistes parmi les « néo islamistes » (entendez par là, les « convertis » de la dernière heure). On les retrouve notamment au sein de la secte musulmane qui est à l’origine de la construction de la nouvelle mosquée de Cordoue. Il y côtoient des néo fascistes bon teint. Qui se ressemble, s’assemble dit le dicton.

 

Chapitre 15

Conclusions de l'étude historique et géo-politique

Il nous appartient d’empêcher le coran de continuer à nuire en Europe, essentiellement en appliquant les lois en vigueur relatives à l'interdiction d'incitation au meurtre. La vente, la diffusion et l'enseignement du coran, dans sa rédaction actuelle, doit être interdite sur l’ensemble du territoire de l’Union Européenne. Ce livre, lorsqu’il est lu par des esprits faibles, par des personnes n’ayant pas la capacité nécessaire pour en faire une analyse objective, par des personnes à qui l'on interdit d'en faire l'analyse ou pire, par des enfants que l'on contraint à l'apprendre par coeur en arabe phonétique dans de prétendues « écoles » coraniques, ce livre est de nature à nuire gravement à la santé mentale et à induire des comportements agressifs violents.

Le coran est non seulement anachronique mais il est malsain sous bien des aspects, bien plus malsain que tous les autres livres prétendument dictés par un quelconque dieu.

Nous devons revendiquer l'abrogation du coran pour des impératifs majeurs de salubrité publique et de paix sociale mais nous devons expliquer clairement les raisons qui motivent cette revendication. Nous devons citer les sourates et les versets qui constituent des atteintes graves vis-à-vis de la personne humaine et de la tranquillité des populations. Nous devons montrer du doigt les versets qui sont carrément criminogènes. Ce sera l'objet de l’étude analytique du coran qui complète la présente étude historique et géo-politique.

Notre travail s’adresse aux hommes et aux femmes responsables et authentiquement libres. Cela exclu, hélas, les islamistes et la majorité des autorités musulmanes puisqu’ils ont, depuis fort longtemps, adopté la tactique préconisée par le coran et qui consiste à rejeter toute forme de dialogue. Discuter dans ces conditions serait entrer dans un jeu absurde de palabres stériles, ce serait perdre son temps et son énergie pour rien.

Nicolas Chamfort (1740 - 1794) a, pour sa part, écrit ce qui suit :

« Peu de personnes peuvent aimer un philosophe. C’est presque un ennemi public qu’un homme qui, dans les différentes prétentions des hommes, et dans le mensonge des choses, dit à chaque homme et à chaque chose : " Je ne te prends que pour ce que tu es, je ne t’apprécies que pour ce que tu vaux. " Et ce n’est pas une petite entreprise de se faire aimer et estimer avec l’annonce de ce ferme propos ».

Les théocrates - et autres « hommes de dieu » - n’ont jamais aimé les philosophes, ces « raisonneurs » qui savent si bien apprécier ce que sont et valent les personnes et les choses. C’est la raison pour laquelle la philosophie n’a jamais fait bon ménage avec l’islam. On peut pourtant citer quelques noms d’illustres penseurs musulmans qui tentèrent de concilier coran et philosophie. Ils furent tous, in fine, dénoncés comme « hérétiques » par les « gardiens de la foi ».

Nous serons, sans nul doute, l’objet d’accusations identiques si pas pires.

Mais, comme le disait si bien Jean Jaurès, lui même professeur de philosophie avant de devenir le célèbre tribun socialiste que l’on sait : « Le courage, c’est d’aimer la vie et de regarder la mort d’un regard tranquille ; c’est d’aller à l’idéal et de comprendre le réel ; c’est d’agir et de se donner aux grandes causes sans savoir quelle récompense réserve à notre effort l’univers profond, ni même s’il lui réserve une récompense. Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire, c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et de ne pas faire écho, de notre âme, de notre bouche et de nos mains, aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques ».

Ca, c’est le vrai courage, celui des hommes de cœur, pas celui des fanatiques qui se font sauter avec leur bombe en tuant des dizaines, des centaines ou des milliers d’innocents. C’est le courage des hommes libres, pas des « larbins de dieu » !

Jean Jaurès, apôtre de la paix et de la tolérance, ne se laissa jamais aveugler par un humanisme béat comme pas mal de « gens de gauche » (ou de personnes qui se présentent comme telles). Il était profondément pacifiste mais il n’était pas idiot !

Nous serons critiqués, c’est certain. Sans doute même serons nous désavoués ou poursuivis par ceux-là même qui devraient montrer l’exemple, à savoir nos « décideurs » politiques. Là encore, nous avons trouvé la réponse qui convient chez Nicolas Chamfort, cet excellent « raisonneur » que presque plus personne, aujourd’hui, ne prend la peine de lire. Ne disait-il pas, à son époque que : « En France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu, et on persécute ceux qui sonnent le tocsin » !

Nous sonnons le tocsin et nous serons sans doute persécutés d’une manière ou d’une autre. Mais à la différence des musulmans - qui ne sont persécutés que dans leur imagination - nous ne nous poserons pas en victimes. Nous assumerons nos responsabilités jusqu’au bout, sans peur, sans appréhension, en hommes libres et responsables.

Eh oui ! Au pays de Voltaire et de Rousseau, on n’aime pas les philosophes trop pertinents, pas plus que les « sonneurs de tocsin » !

Mais, fi donc de l’avis des veules et des sots !

Donnons, une dernière fois la parole à Nicolas Chamfort. Car ses maximes et pensées sont infiniment plus riches d’enseignements que les affabulations d’un Mahomet. Ce dernier est certes bien plus connu que le pauvre Chamfort mais, comme dit la sagesse populaire de chez nous : « le nom d’un fou s’écrit partout » !

Méditons sur cette courte pensée de Chamfort : « Il n’y a d’histoire digne d’attention que celle des Peuples libres. L’histoire des Peuples soumis au despotisme n’est qu’un recueil d’anecdotes ».

Comme celle des musulmans dont l’histoire n’est qu’une suite d’anecdotes sordides et sanglantes !

Dans un article publié le 25 octobre 2001 par l’hebdomadaire français « Le Nouvel Observateur » ( n°1929), Jean Daniel écrivait : « ... Il faut revenir sur cette opposition que l’on croit pouvoir ressusciter entre un Occident coupable et un tiers-monde innocent. Nous sommes ici dans une sémantique archaïque et pernicieuse.

D’abord, comme le disait Leila Chahid, déléguée à Paris de l’autorité palestinienne, « on n’est pas forcément pro-américain lorsque l’on décide de lutter contre le terrorisme islamique ». Personne n’a le droit de baptiser « occidentales » les valeurs qui sont universelles. Ce n’est pas une conception plus ou moins néocolonialiste qui nous fait souhaiter la modernisation des traditions de certains pays, c’est au contraire l’idée qu’ils en sont dignes et le constat qu’une grande partie d’entre eux le veulent.

Le problème de l’islamisme radical n’oppose donc pas riches et pauvres, puissants et faibles, cyniques et innocents. Il est devenu - et c’est cela que les anciens tenants du tiers-mondisme n’arrivent pas à comprendre - celui de l’opposition entre ceux qui sont partisans de respecter certaines valeurs ravivées par la modernité et ceux qui, au nom de la tradition ou de Dieu, considèrent ces valeurs comme sacrilèges. Mais les uns et les autres appartiennent indifféremment à l’Occident ou au tiers-monde.

Démolir les statues qui font partie du patrimoine international, frapper ou cloîtrer trois ou quatre épouses, imposer le mariage forcé aux filles, considérer comme ennemis ceux que l’on appelle des « infidèles », désirer imposer à tout un peuple (et à la terre entière, ndlr) une religion particulière, ne pas respecter les souhaits du plus grand nombre, ce n’est pas être antioccidental, c’est être barbare. La chrétienté occidentale et la révolution française n’ont pas manqué de se livrer à des guerres de religion ou de piller les trésors des églises. Elles n’étaient en cela ni occidentales ni quoi que ce soit d’autre, mais simplement barbares. ».

Le journaliste du Nouvel Observateur a bien résumé l’un des aspects fondamentaux du problème. Lorsque les athées et les laïques s’attaquent à l’islam - comme ils le firent jadis pour le christianisme - ils ne se posent pas en « croisés modernes » repartant à l’assaut de l’Orient. Ils le font en tant que femmes et hommes libres qui veulent affranchir le monde de ses démons barbares. Et les démons de l’islam sont sans nul doute ceux qui nous préoccupent le plus en ce début du XXIe siècle.

A la fin de son article précité, Jean Daniel écrivait encore : « ...aujourd'hui, nous trouvons dans l’obligation de riposter à une menace islamique qui, encore une fois, a fait beaucoup plus de morts musulmans qu’il n’y en a eu dans les tours de Manhattan. Et nous savons en même temps qu’une guerre de ce genre ne peut pas être gagnée par les seuls moyens militaires, pour la simple raison que l’on ne peut pas infliger plus que la mort à ceux qui la désirent et s’en servent. Alors il faut bien, dans une lucidité crispée, se résigner à cette « opération de police, nécessaire, dégradante ». Sans illusions, sans panache. Mais sans démission ».

Il est vrai que cette « riposte » nous est imposée par des individus sans foi ni loi qui se servent de l’alibi religieux pour régler toutes sortes de comptes. Mais nous pensons cependant que cette « opération de police, nécessaire et dégradante », nous ne devons pas la confier à n’importe qui et la mener n’importe comment. Et s’il est vrai que nous avons, en face de nous, des individus qui ne craignent pas la mort, qui s’en servent et qui la désirent, sachons que nous pouvons leur infliger « plus que la mort », à savoir... la vie (Voir à ce propos comment Salman Rushdie décrit ce qu'est l'« enfer » de vivre libre dans le passage du roman « les versets sataniques » décrivant un dignitaire musulman inspiré par l'ayatollah Komeini).

La réunion du Grand Sanhédrin des Juifs en 1807, à Paris.

Un peu d’histoire.

En 1807, le général Napoleon Bonaparte - qui s’était autoproclamé empereur des Français, Roi d’Italie, Protecteur de la Confédération du Rhin, ... - obligea les Juifs a réunir leur Grand Sanhédrin, lequel ne s’était plus réuni depuis. la prise de Jérusalem par les Arabes ! L’administration impériale - qui s’inquiétait de l’emprise des israélites sur les départements de l’Est de la France - voulait obliger les Juifs à se mouler dans le système en adoptant des noms de famille et en renonçant à différentes pratiques (dont l’usure). Le Sanhédrin (formé de 45 rabbins et 26 laïques selon la tradition dite « des 71 ») eut à se réunir pour la première fois le 26 juillet 1807 dans la grande salle St Jean (Paris - illustration ci-dessus). A cette époque, il y avait environ 40.000 Juifs en France (dont plus de 30.000 dans les seules régions d’Alsace et de Lorraine). A paris, leur nombre était de l’ordre de 500 en 1789 mais était déjà passé à 3.000 en 1808.

Sans être antisémite au sens classique du terme, Bonaparte détestait les Juifs pour des raisons tenant plus à la politique et à l’économie qu’à la religion ou à la race. C’est ainsi que Pelet de la Lozère a consigné des propos tels que : «... Les deux beaux départements d’Alsace à la merci de la nation la plus vile. des villages entiers ont été expropriés par les Juifs. ils ont remplacé la féodalité. ce sont de véritables corbeaux, des chenilles, des sauterelles. ils ravagent la France ! ». C’est Regnauld de Saint Jean D’Angély qui fut chargé de préparer une loi visant à « franciser » les Juifs et ce, selon les instruction de Bonaparte qui voulait « arrêter le mal en l’empêchant, en changeant les Juifs ».

C’est ainsi que naîtront les décrets du 17 mars 1808 - que les Juifs nommèrent « décrets infâmes » - ainsi que la loi du 3 septembre 1807 relative contre les pratiques usuraires. Citons encore le décret du 20 juillet 1808 imposant aux Juifs d’adopter un nom de famille.

Un régime politique de type « napoléonien » adopterait sans nul doute le même genre de démarche vis-à-vis des musulmans d’aujourd’hui. Il leur imposerait de s’assimiler à la communauté européenne ou leur refuserait tout accès à la nationalité et aux avantages qui en découlent. A la limite, il prendrait des mesures draconiennes à l’encontre des éléments subversifs et des indésirables.

Mais le régime napoléonien était une dictature militaire, pas une démocratie ! Est-ce de cela dont nous rêvons ? Allons-nous attendre que les militaires prennent le pouvoir ?

Prophètes et prophéties

Muhammad Mottalib se prétendait prophète comme bien d‘autres avant lui et bien d’autres après lui. L’histoire de l’humanité ne compte plus les hurluberlus en tous genres qui prétendirent annoncer l’avenir en vertu de « révélations » plus ou moins divines.

Rien qu'en France, nous en avons actuellement plusieurs, dont deux particulièrement folkloriques :

L’ennui, c’est que les « prophéties » se complaisent habituellement dans un « flou artistique » très commode. Quant à celles qui avaient le mérite d’être relativement claires (et surtout précises au niveau des dates), elles se sont toutes révélées fausses !

Parmi les prophéties, les plus populaires sont les centuries de Michel de Nostre-Dame (dit Nostradamus), médecin-astrologue juif converti au christianisme (catholicisme). Ce sont aussi les plus ambiguës. En fait, on peut leur faire prédire n’importe quoi. Il suffit d'aller chez un bouquiniste pour trouver quantité d'interprétations divergentes, les plus savoureuses étant celles qui faisaient des prévisions pour les dix ou vingt années passées... et qui ne se sont jamais produites ! Cela ne gêne d'ailleurs nullement les exégètes de Nostradamus qui, imperturbables, ressortent régulièrement un livre ré-interprétant les prophéties pour les dix ans à venir puis passent ces dix ans à préparer la version qui sortira de nouveau dix ans plus tard pour les dix ans suivants. Et ainsi de suite...

Nostradamus est un personnage complexe. Il est donc normal que ses « prophéties » le soient également. Son style rédactionnel permet des interprétations très différentes d’un même quatrain, surtout dans le temps. Cela vaut pour les quatrains à propos de l’islam, des guerres menées contre des nations islamiques et d'une invasion de l’Europe par les musulmans. Nous n’en avons fait mention qu’à titre anecdotique et il ne faut pas se troubler outre mesure des concordances « prophétiques » que l'on croit y déceler. Par exemple, le fait que Marseille soit indiqué comme point d'entrée de l'invasion mahométane n'a rien de « prophétique » dès que l'on sait que Marseille est un port majeur de la méditerranée depuis les Romains... En fait, le génie de Nostradamus a été surtout non d'avoir un quelconque don de prophétie, mais d'avoir su aussi magistralement rédiger, probablement de façon délibérée, un texte où l'on peut trouver tout et son contraire du moment qu'on l'y cherche.

Remarquons, soit dit en passant, que les centuries de Nostradamus sont en vers et que le style en est proprement « inimitable » : le coran n'a donc absolument pas l'apanage d'être le seul livre « inimitable » qui puisse « envouter » celui qui l'écoute !

D’autres « prophètes » firent aussi allusion à une invasion musulmane. C’est le cas pour l’auteur inconnu des « Conjectures sur la fin prochaine du monde » (ouvrage paru en 1828 chez Sénac à Toulouse et à la librairie Leclerc de Paris). Cet ouvrage fut suivi des « Nouvelles conjectures pour confirmer la prochaine fin du monde » (à Toulouse chez Augustin Manavit, imprimeur - 1831). On trouvera, dans cet ouvrage, l’annonce de la création « certaine » d’une nation juive en Palestine. L’auteur dit ne pas savoir comment cela se fera et il écrit : « ...Ilpeut bien être dans les desseins de Dieu que leur aveuglement même contribue à faire rentrer les Juifs dans la Palestine, à leur faire relever les ruines de Jérusalem en donnant à la ville l’enceinte et l’importance des grandes cités »    (p.26).

(On notera le schéma de retournement de la réalité qui est utilisé. La causalité mystique opère toujours sur l'un des deux schémas suivants : Retournement de la Réalité ou Coïncidence des Contraires

L’auteur de ce curieux document prévoyait la création de cet Etat juif de Palestine pour l’année 1860 et là, il s’est royalement trompé. Mais sur le fond, il avait vu juste. Par ailleurs, il ne s’est pas trompé en calculant - selon l’Apocalypse de Jean - la date de la prochaine grande persécution des Juifs. Il la situait entre 1912 et 1957 mais sans prévoir qu’elle précéderait l’installation des Juifs en Palestine, ni même qu’elle serait à l’origine de cette installation. Toujours selon l’Apocalypse, cet auteur inconnu prévoyait une seconde persécution débutant en 1999. Pour le nombre des victimes, il se réfère encore au texte biblique : 146.000 .

Se fondant sur les lois de l’analogie qui régissent la Forme du Fatidique, il estimait que le rappel des Juifs en Palestine devait être l’œuvre de l’Antéchrist. Il écrit à ce propos : « ... Ce sur-homme favorisera la réédification de Jérusalem et celle du Temple ; il fera donner à la ville une si vaste enceinte qu’il y établira le siège de son empire universel.Il fera du temple le lieu principal où il se fera adorer comme le Dieu suprême. ».

Nombreuses sont les « prophéties » judéo-chrétiennes qui se fondent sur l’interprétation du seul texte prophétique que contient la bible : l’Apocalypse (la « Révélation »). Elle révèle que l’Antéchrist (celui qui vient avant le Christ ressuscité) disposera d’une armée forte de 200 millions de combattants. Ce chiffre a paru tellement extraordinaire aux commentateurs d’autrefois qu’ils ont longtemps supposé qu’il s’agissait d’une armée de démons. La prophétie toulousaine de 1828 ne s’égare pas dans ce genre d’interprétation facile. On y lit que « ... Si Jean n’avait voulu indiquer qu’un nombre indéfini, il se serait servi, dans cette circonstance, de l’expression qu’il a employée ailleurs en parlant d’une réunion autant et plus considérable des mêmes peuples (les « peuples de l’Orient ») sous les ordres de l’Antéchrist et du faux prophète. Jean affecte de répéter deux fois, au verset 16 du chapitre 9, le nombre de 200 millions (« J’en ai ouï le nombre »), prévoyant sans doute l’étonnement qu’il causerait en les consignant dans son Apocalypse ».

Le commentateur inconnu de 1828 se disait convaincu qu’à la fin du XXe siècle, les armées de l’Orient ravageraient l’Europe. C’était aussi les conclusions que tirait l’abbé Bigou dans son ouvrage intitulé « L’avenir ou le règne de Satan et du monde prochainement remplacé sur toute la terre par un règne indéfini de Jésus-Christ et de l’Eglise » (Paris - 1887). Cet autre commentateur de l’Apocalypse affirmait, lui aussi, que les Juifs retourneraient en Palestine. Et il précisait que « .Les nouveaux maîtres de la Palestine réussiront parfaitement à éviter les griffes de tout conquérant, y compris même le colosse du Nord ( ? ), en se procurant à pris d’or de nombreux et puissants alliés. ».

Les prophéties valent ce qu’elles valent : pas grand-chose en dehors des coïncidences dues au simple hasard ou à une bonne intuition, coïncidences d'ailleurs fort rares par rapport à la quantité énorme des prophéties qui ne se sont jamais réalisées. Et c'est d'ailleurs ce qui rend « miraculeuses » les prophéties qui se réalisent... pour qui n'a pas été initié aux calculs élémentaires de probabilités. On peut ainsi constater que des auteurs inconnus (ou presque) du XIXe siècle ont pu faire preuve d'une excellente intuition ou d'une bonne dose de chance (voire des deux). Car en 1828, la notion de « sionisme » (celle qui prônait le retour des Juifs en Palestine » était encore à peu près inexistante. Elle ne commencera à être énoncé qu’en 1882 et sera largement diffusée à partir de 1896, après la parution du livre de Théodore Herzl (L’Etat juif) .

La déclaration Balfour de 1917 avait promis la création d’un « Foyer national juif » en Palestine et ce, dans le cadre du mandat accordé à la Grande-Bretagne. Les premières implantations de colons juifs se firent dès la fin de la première guerre mondiale et, en 1920, ils étaient au nombre de 154.000. Cependant, Tel-Aviv avait été fondée dès 1909 par un groupe de sionistes et, en 1927, cette ville comptait déjà 37.000 habitants. Dès cette époque, des heurts opposèrent les colons juifs aux populations arabes (dont l’affaire du Mur des Lamentations), causant de vifs soucis à l’administration anglaise. Cependant, ce n’est qu’après la seconde guerre mondiale qu’il fut envisagé de créer un véritable Etat juif en Palestine et ce, sans se préoccuper le moins du monde des populations autochtones (Palestiniens chrétiens et musulmans).

Le nouveau conflit de 1999 prophétisé par l’auteur inconnu des « Conjectures sur la fin prochaine du monde » n’est pas non plus une simple vue de l’esprit. C’est en effet en 1999 que se situe un tournant dans le conflit qui oppose les musulmans aux non musulmans. C’est le début de la « mondialisation » du djihad. Quant au nombre de 200 millions, il correspond assez bien aux « troupes potentielles » sur lesquelles les islamistes peuvent compter dans le monde.

Nous n’entendons toutefois pas donner d'importance aux « prophéties », qu’elles soient judéo-chrétiennes ou islamiques. Nous nous sommes contentés de mettre en évidence quelques faits relevant du hasard ou de l'intuition, et probablement d'une combinaison des deux.

A propos du conflit qui a toujours opposé la science à la religion, on trouvera des réflexions intéressantes dans une interview du Pr G.I. Naan (célèbre relativiste soviétique) qui fut publié en 1968 par la revue soviétique « Science et Religion » et reproduit en Français dans la revue « Planète » (Juin 1969). La version française de cet article est assortie de commentaires. Voici le texte de conclusion : « Ce texte nous a bouleversés. D’abord par son courage. Le professeur Naan est soviétique et sa thèse sur la « révolution scientifique permanente » sent furieusement le fagot trotskyste. Il l’émet pourtant. Ensuite par sa simplicité : un savent immense explique, en termes clairs, compréhensibles par chacun, les conclusions les plus subtiles, les plus élaborées de sa recherche. On croyait trouver un scientifique et l’on rencontre un homme... Un homme qui sait le drame fondamental, un homme qui sait que nous courrons toujours après une vérité qui toujours reculera. Un homme aussi, qui excuse d'avance les explications idéalistes qui toujours viendront « boucher les trous » de la recherche scientifique, et pourtant qui sait combien ces explications sont respectées.

Remarquons enfin que le professeur Naan n’envisage le conflit « Recherche scientifique contre Révélation » que pour les chrétiens. Or, il existe dans d’autres religions, à des degrés divers. Pour le bouddhiste et le shintoïste, il n’y a pas de problème : ces religions intègrent sans difficulté toute découverte nouvelle. Pour les Juifs, il y a tant d’explications, de commentaires, de gloses des livres saints, qu’aucune découverte ne peut contredire la Bible : on trouve toujours un commentateur qui l’aura prévue ».

Le problème est plus grave chez les musulmans : la civilisation avait vu naître dans le monde arabe des mouvements modernistes, qui entreprenaient d’interpréter le coran pour y faire entrer la science. Mais un congrès récent, à Kairouan, les a condamnés. En d’autres termes, le conflit « Science contre religion » est là brûlant, aussi douloureux qu’il l’a été pour les chrétiens jusqu’à la dernière époque ».

Le texte que nous venons de lire date, rappelons-le, de juin 1969. Il ne s’agit pas là d’une quelconque « prophétie » bien que les conclusions qui viennent d’être énoncées soient singulièrement « prophétiques » en ce sens où elles prévoyaient clairement le conflit qui ne cesse de s’amplifier entre les nations « modernes » et l’obscurantisme musulman. Il nous démontre très clairement que l’islam, par ses spécificités, est la seule religion qui persiste à mener une guerre, non seulement contre ses ennemis présumés (les « impies » et autres « infidèles ») mais contre le progrès considéré de façon générale.

Il est évident, en effet, que depuis les années 60, les musulmans ont relancé cette double guerre de religion. Mais nous ne nous en apercevons que depuis une dizaine d’années.