Chapitre 06

Wahhabisme fanatisme

Le « wahhabisme », c’est la religion d’Etat sur laquelle les roitelets du pétrole - les fameux « princes saoudiens » - ont bâti leur pouvoir avec l’appui des Etats-Unis. C’est la féodalité à l’aube du IIIe millénaire avec son enseignement strictement limité au coran (pour le peuple, pas pour les « princes » qui fréquentent les écoles occidentales et les putains de madame Claude), ses jugements ignobles et ses peines de mort sans appel exécutées au sabre (décapitation) ou à coup de cailloux (lapidation). Le wahhabisme, c’est la religion qui a inspiré un certain Ussama ben Laden mais aussi les « talibans » de sinistre mémoire. Mais pour un saoudien, le « bon musulman », c’est celui qui se soumet à la dictature des chefs wahhabites. Or, le wahhabisme ne cesse de se répandre par le biais de prétendues « associations culturelles » qui sont financées par les Saoudiens. Ils paient aussi des « missionnaires » qui infiltrent les communautés musulmanes un peu partout dans le monde et notamment en Europe. Ils financent des écoles coraniques (sous réserve que l’on y enseigne le wahhabisme) et des mosquées où leurs imâms viendront jeter le trouble dans les esprits et prêcher la guerre sainte. On retrouve les agents saoudiens aussi bien dans les prisons belges que dans les anciens pays balkaniques où ils se montrent très actifs.

Le wahhabisme est indissociable du régime saoudien. Il en est le support et la justification. Les « princes » saoudiens ne sont rien sans l’appui des chefs religieux wahhabites. Inversement, le wahhabisme ne peut se répandre qu’avec l’appui financier du clan des Saoud. Mais nous ne devons jamais perdre de vue que ce clan de bédouins ne doit sa richesse qu’au pétrole et à ceux qui le leur achètent : Européens, Nord-Américains et Asiatiques. Chaque fois que nous achetons un litre d’essence d’origine arabe, nous finançons indirectement les « fous d’Allah » et autres criminels du même acabit qui bénéficient de l’appui des Saoudiens. Si un consensus international venait à être adopté en vue de mettre le pétrole saoudien sous embargo, le pouvoir des « princes du désert » et des chefs wahhabites s’effondrerait en très peu de temps.

Le « wahhabisme » est une doctrine prônée par les adeptes d’une secte musulmane très dangereuse qui tire son nom de celui qui fut son fondateur, un certain Muhammad Abd al Wahhâb, un « rénovateur » (sic) de l’islam qui vécut au XVIIIe siècle. Elle a imposé ses principes archaïques dans la majeure partie de l’Arabie - de la Mekke à Oman - dès le début du XIXe siècle. Mais au début du XXe siècle, son influence s’est peu à peu restreinte à la petite république du Nedj dont la capitale est Riyad. C’est cette petite république qui deviendra, par la suite, le royaume d’Arabie saoudite (par fusion du Nedj et du Hedjaz). Chez les musulmans wahhabites, les « docteurs de la foi et de la doctrine » sont appelés « oulémas ». Ils correspondent aux « mollahs » des Iraniens. Ils sont consultés par les « cadi » (agents de l’autorité légale). On notera, à ce propos, que les avis émis par les « docteurs de la foi » n’avaient pas de valeur contraignante jusqu’au Xie siècle de notre ère. C’est à cette époque que les Turcs seljoukides s’emparent de Bagdad et contraignent le calife abbasside à leur attribuer le titre de sultan. Les « docteurs de la foi » en profitèrent pour réclamer (et obtenir) le droit d’être seuls dépositaires de la loi. Les Ottomans réorganisèrent l’ensemble des autorités religieuses sur cette base en établissant une hiérarchie de « muftis », juristes à qui l’on demandait des avis et qui promulguaient les « fatwa » après avoir consulté les « docteurs ». Cette structure juridico-religieuse fut abolie en 1924 mais subsiste dans de nombreux pays musulmans, officiellement (Arabie, Iran,...) ou officieusement (Pakistan, Maghreb,. ).

Le fondateur de la dynastie des Saoud fut Mohammed ibn Saoud (né vers 1705, mort en 1785). Simple chef local (de la ville de Dariya), il fut influencé par Wahhâb dont il propagera la doctrine intégriste et belliqueuse. Il fut à la fois le gendre et le chef de guerre de Wahhâb. Après sa mort, le wahhabisme se replia sur lui-même et ne refera parler de lui qu’en 1902, lorsque el Wahhâb Abd-al-Aziz Inb Saoud décréta la lutte pour la protection du wahhabisme et contre l’influence turque. Ibn Saoud parvint alors à étendre son influence sur les autres régions de la péninsule arabique. Il s’empara de La Mecque en octobre 1924 et chassa le roi Hussein du royaume du Hedjaz (avec l’appui des Britanniques). Puis il obligea le roi Ali, successeur de Hussein à céder Djedda, la seule ville qu’il contrôlait encore. Abd-al-Aziz (Abdul Aziz) Ibn Saoud se fera couronner roi d’Arabie à La Mecque en 1926.

Prince de la dynastie wahhabite de Riyad, Abd-al-Aziz Ibn Séoud vécut sa jeunesse en exil à la cour de Koweit, sa famille ayant été chassée par une lignée vassale. Dès 1902, âgé seulement de 22 ans, le Jeune chef, qui avait pris les armes contre les usurpateurs, s'emparait de sa capitale de Riyad, puis se proclamait roi du Nejd et imam des Wahhabites (1904). Avec ses guerriers, il continua la lutte et conquit un accès à la mer, dans la région de Bassorah, aux dépens des Turcs. Durant la Première Guerre mondiale, il se mit du côté des Anglais, qui financèrent ses expéditions. Vainqueur des Hachémites, il s'emparait de La Mecque en 1924 et en chassait le chérif Hussein.

Six ans plus tard, Abd-al-Aziz Ibn Séoud prenait le titre de roi d'Arabie Saoudite. Il mit alors une borne à ses ambitions et conclut des alliances avec ses voisins. Grâce à l'exploitation des richesses de son sous-sol, le roi acquit une fabuleuse richesse et modernisa son pays. Il mourut en 1953.

Un « petit roi » si gentil !

Abdul Aziz Ibn Séoud, en parfait adepte de mahomet, aimait la guerre par-dessus tout. Un jour, alors qu’il montrait son sabre le plus précieux à l’un de ses visiteurs, il déclara : « Ce sabre a abattu l’un de mes plus redoutables rivaux. Je l’ai tout d’abord blessé à la jambe pour le mettre hors de combat. Puis je l’ai frappé au cou. Sa tête est tombée sur le côté et son sang s’est mis à jaillir comme d’une fontaine. Le troisième coup a été porté à la poitrine : j’ai vu son cœur coupé en deux, palpitant. Cela a été un moment étrange de félicité. J’ai embrassé mon sabre » ! ! !

Tel est le « lyrisme arabe » ! Tel fut le fondateur de la dynastie des Séoud !

Abdul Aziz était un assassin à la mode islamique, cruel et sans pitié, jouissant de la mort dans ce qu’elle peut avoir de plus horrible. Ses successeurs ne valent guère mieux que lui. Le premier roi d’Arabie saoudite était bien sûr un grand chasseur qui poursuivait sans relâche les gazelles mais aussi les pucelles. Toujours l’exemple du « prophète » !

C’est toutefois un Anglais - islamisant et aussi retors qu’un Arabe -qui sera à l’origine de la fortune des Séoud en servant d’entremetteur entre le nouveau royaume et des prospecteurs au service des compagnies pétrolières américaines. Il s’appelait Harry St John Philby et son fils se rendra tristement célèbre pour avoir, des années durant, trahi la Grande-Bretagne au profit de l’URSS. Bon sang ne peut mentir !

Au début de 1931, les premières rencontres furent organisées entre Abdul Aziz (ou ses fils ou ses ministres) et les représentants des compagnies américaines, parmi lesquels Karl Twitchell et l’avocat Lloyd Hamilton (de la Standard Oil of California ou Socal). C’est alors que l’ Irak Petroleum Company (société britannique malgré son nom) tentera de contrecarrer l’offensive US en Arabie. Mais c’était sans compter sur le double jeu de Philby et le poids financiers des Américains. Le 29 mai 1933, Abdullah Suleiman (ministre des finances d’Abdul Aziz) et Lloyd Hamilton signèrent l’acte de concession qui allait inonder le golfe persique de capitaux. La Socal obtint le droit exclusif de prospection en échange de 170.000 dollars, payés en or malgré la réglementation américaine de l’époque.

C’est la découverte d’immenses réserves de pétrole dans le sous-sol de l’Arabie qui permettra à la toute nouvelle dynastie des Saoud d’asseoir son pouvoir absolutiste et théocratique. Elle permit aussi aux Saoud de financer la propagande en faveur du wahhabisme, religion officielle du régime. Le but avoué des Saoud est, en effet, d’imposer le wahhabisme à l’ensemble des nations musulmanes et même au monde entier. Le régime saoudien doit donc être regardé comme extrêmement dangereux pour la paix dans le monde. Belliqueux et conquérant, le wahhabisme est une doctrine archi-conservatrice et résolument passéiste qui vise à maintenir les masses populaires dans l’ignorance des réalités scientifiques et philosophiques. C’est le wahhabisme qui a inspiré les méthodes mises en œuvre par les talibans. C’est la doctrine qu’enseignent les disciples d’Ussama ben Laden. On estime que les wahhabites sont au nombre de 8 à 10 millions, ce qui représente bien peu de chose par rapport à la masse des musulmans (moins de 1% du total). Mais ils disposent de ressources financières considérables, sans doute égales ou supérieures à celles dont disposent les autres mouvances islamiques.

Nous, on n’a pas de pétrole mais on a des idées ! Chez les Saoudiens, c ,est l’inverse. On ne peut pas tout avoir !

Notons encore que le régime saoudien n’a pu se développer qu’avec l’appui des nations occidentales, essentiellement les Etats-Unis dont les présidents, depuis Franklin-Delano Roosevelt, se sont toujours posés en « protecteurs » des despotes de Ryad. John-Fitzgerald Kennedy n’avait-il pas déclaré un jour que l’Arabie Saoudite était... le 51e état américain ? C’est d’ailleurs la présence des troupes américaines sur le sol saoudien qui a servi de prétexte à ben Laden pour appeler à la guerre sainte contre les Etats-Unis et leurs alliés. Pour les dirigeants wahhabites, la totalité du territoire saoudien doit être regardé comme une mosquée et ne peut, de ce fait (en vertu du coran), accueillir des « infidèles » et des « mécréants ».

Sur le plan historique, le clan des Saoud avait constitué un petit royaume théocratique dès 1792 dans son fief du Nedj. Mais, à la fin du XIXe siècle, ils sont destitués et doivent s’exiler au Koweit. C’est de là qu’Abd al-Aziz ibn Saoud va entreprendre de reconquérir le pouvoir. Il y parviendra par paliers, de 1904 à 1932, avec l’appui des chefs wahhabites et des occidentaux. Son fils Saoud lui a succédé en 1953 puis il confère ses pouvoirs à son frère Fayçal pour les lui retirer et le rappeler à nouveau au pouvoir en 1962, lorsque éclate la révolution yéménite. Saoud soutient d’abord les royalistes du Yémen, puis, toujours aussi versatile, se rallie aux républicains. C’est alors la rupture définitive avec Fayçal qui se fait proclamer roi le 1er novembre 1964. Ennemi irréductible du peuple Juif (donc d’Israël), Fayçal obtient de Nasser qu’il retire ses troupes du Yémen. Le 25 mars 1975, il est assassiné (Les vieilles traditions arabo-musulmanes ont la vie dure !) par un homme qui sera déclaré « dément ».

 

Chapitre 06 bis

A propos d’un septembre très du terrorisme arabo-musulman

et de la guerre au Moyen Orient.

Par-delà les milliers de victimes innocentes qui disparurent dans la destruction des tours de Manhattan et dans la perte des avions qui furent détournés par les terroristes le 11 septembre 2001 (54), il faut admettre que ce sont les dirigeants américains eux-mêmes qui sont, en fin de compte, à l’origine de ces drames. Car si l’on postule que c’est bien le milliardaire saoudien Ben Laden qui a financé les attentats des intégristes musulmans, il ne faut pas perdre de vue que ce fou dangereux a été formé et entraîné par la CIA. Ce sont les services secrets américains qui ont cherché à en faire un instrument de leur politique en Afghanistan, à l’époque où ce pays était occupé par les troupes soviétiques. Les autorités civiles et militaires US ont aussi favorisé l’accession au pouvoir des talibans, ces « fous d’Allah » qui ont permis à Ben Laden de se réfugier sur le territoire afghan et de se servir de ce territoire pour structurer ses troupes de kamikazes islamistes et pour organiser les attentats-suicides.

(54) On remarquera, en passant, qu’il existe une symbolique du mois de septembre chez les intégristes musulmans.

C’est ainsi que l’un des plus célèbres groupes terroristes fut baptisé « Septembre Noir » (son « cerveau », Fouad Assad Al Chamali, fut tué le 15 août 1971).

Quelques jours plus tard, le 5 septembre, un commando de Septembre Noir envahit le pavillon qui abrite les athlètes israéliens des JO de Munich, tuant deux des onze otages pour obtenir la libération de 200 Palestiniens détenus dans les prisons de l’Etat hébreux. Le 5 septembre 1973, un autre commando occupe l’ambassade d’Arabie à Paris et finit par quitter la France en emmenant quatre diplomates saoudiens qui seront libérés au Koweït. Plusieurs attentats contre des synagogues ont aussi été perpétrés en septembre (Bruxelles (19-9-82), Istambul (6-9-86),...). Il faut également considérer que c’est aux environs du 12 septembre 1991 que le Pt G. Bush, père de l’actuel président américain, fera entériner, par le Congrès US, la décision de prêter 10 milliards de $ à Israël pour faciliter l’intégration des Juifs originaires de l’ex URSS. Les attentats de septembre 2001 se sont donc déroulés 10 ans, jour pour jour après que ce prêt ait été confirmé par l’administration Bush. C’est un 10 septembre (1993) qu’Yitzhak Rabin fit reconnaître l’OLP comme représentant officiel du peuple palestinien. Et c’est le 4 septembre 1995 que débutèrent les festivités commémorant le 3.000e anniversaire de la fondation de Jérusalem.

Le terrorisme israélien, bien moins souvent cité que le terrorisme anti-israélien, a fait près de 500 victimes entre 1983 et 1996, cependant que les représailles militaires à l’encontre de l’Intifada à causé la mort de 1.116 Palestiniens entre décembre 1987 et le 11 septembre 1993 (plusieurs dizaines de milliers de Palestiniens ont aussi été blessés par balle) tandis que les pertes israéliennes étaient de 50 soldats, 49 colons et 47 civils pour la même période. A ce jour, les victimes palestiniennes de l’état hébreux doivent dépasser les 3.000 tués et la centaine de milliers de blessés. Ces crimes ont été commis sous le regard complaisant des dirigeants US et d’une bonne partie de l’opinion publique occidentale. Pour bon nombre d’Israéliens, ils sont justifiés par des arguments religieux et notamment l’alibi fort commode qui fait du peuple juif le « peuple élu ». En fait, le peuple juif s’est autoproclamé « peuple élu » et nous attendrons encore longtemps que Yahvé vienne lui-même confirmer la chose !

Une fois encore, les dirigeants américains ont été les « docteur Frankenstein » de la politique internationale. Ils ont créé, de leur propre initiative, le monstre qui a fini par se retourner, non seulement contre ses créateurs mais aussi contre l’humanité toute entière. Mais jamais un monstre de cette nature n’avait été lâché dans la nature avec, en sus, des centaines de millions de dollars à sa disposition ! Et l’on peut d’ailleurs s’étonner du fait qu’aucune mesure sérieuse n’ait été prise pour bloquer les avoirs bancaires de Ben Laden, alors même qu’il était désigné comme l’ennemi public n°1 !

Il faut voir dans tout cela les effets pervers d’un système impérialiste qui a toujours considéré comme « normal » de manipuler les peuples dans le but de favoriser les intérêts de son économie capitaliste. D’autres pays que les USA doivent d’ailleurs être montrés du doigt car il ne faut pas oublier que c’est la France qui a hébergé et protégé l’ayatollah Khomeyni, cet autre fou furieux qui fut à l’origine de la montée de l’intégrisme musulman dans le monde.


Oussama Ben Laden : un dangereux criminel qui se réfugie derrière l’alibi divin.

Pour favoriser de méprisables intérêts financiers, les grands pays industrialisés se sont toujours efforcés de modifier le cours de l’histoire en usant de méthodes crapuleuses. Mais l’histoire nous prouve que, dans bien des cas, ces agissements criminels ont fini par se retourner contre leurs auteurs.

Et malheureusement, c’est presque toujours la masse anonyme et innocente des citoyens qui paie l’essentiel de la facture. Aux Etats-Unis, ce ne sont pas les dirigeants du pays, ce ne sont pas les chefs de la CIA, qui ont été les victimes directes des attentats. Exception faite des militaires du pentagone (55), les victimes directes des attentats ont été de pauvres bougres qui travaillaient dur pour assumer leur existence quotidienne .

Et s’il faut avoir de la compassion pour les milliers de victimes des attentats de septembre 2001, il ne faut pas, pour autant, tomber dans le piège qui consisterait à considérer les Etats-Unis comme une « victime ». En tant qu’Etat, ce pays est très largement responsable de ce qui s’est passé et il convient de ne pas occulter le fait que les USA peuvent eux-aussi être une menace pour la paix mondiale.

Les Etats-Unis ont, non seulement contribué à la formation de Ben Laden et de son état-major, mais ils ont aussi attisé la haine des musulmans les plus radicaux en pratiquant une ingérence permanente dans les affaires du Proche et du Moyen-Orient, en ayant persisté dans une attitude répressive vis-à-vis du peuple irakien, lequel n’est pourtant pas globalement responsable des agissements de ses dirigeants, et notamment de la politique menée par Saddam Hussein, en défendant aveuglément la politique raciste menée par Israël à l’encontre du peuple palestinien, en cherchant à imposer leur mode de vie à des populations qui n’en veulent pas et en persistant à jouer les « cow-boy-redresseur-de-torts ».

Or, pour jouer les redresseurs de torts, il faut pouvoir justifier d’une attitude irréprochable. Et c’est loin, très loin, d’être le cas pour les Américains.

La nation américaine est née dans la violence et s’est développée dans la violence. Ce peuple métissé, sans références culturelles et sans véritable histoire, a développé un mode de vie fondé sur la loi du plus fort, un peu comme dans les westerns hollywoodiens. Il se rapproche par ailleurs du peuple israélien en ce sens qu’il s’agit d’un « peuple sans terres » qui n’a pu se développer que par la colonisation sauvage (et criminelle). Les colons européens qui avaient émigré en Amérique du Nord exterminèrent les Amérindiens sans aucun état d’âme et... au nom de leur dieu ! Les Juifs d’Israël n’agissent pas autrement en Palestine.

Or, le mode de vie « made in US », des milliards de personnes n’en veulent pas et c’est leur droit le plus strict. Le système politique américain n’est « démocratique » que pour les nantis et les privilégiés, pas pour le « menu peuple ». Les forts taux d'abstention lors des élections présidentielles en témoignent, et ce n'est pas l'élection de Bush Junior qui a renforcé l'image démocratique des USA. Rappelons que l'élection d'un président des USA ne se fait pas au suffrage direct : les citoyens votent pour les Grand Electeurs, et ce sont ces Grands Electeurs qui votent pour le président. Un président élu peut donc parfaitement l'être contre l'avis de la majorité de la population, et c'est ce qui s'est passé dans le cas de Bush Junior ! C’est un système gravement inégalitaire qui ne correspond pas aux idéaux des habitants de la « vieille Europe ».

Les dirigeants américains, de George Washington à George Walker Bush, ont du sang sur leurs mains. Ils ont commencé par autoriser l’extermination de plusieurs millions d’autochtones, afin que les colons d’origine européenne puissent impunément leur voler leurs terres. Estimée à environ 5 à 6 millions d’individus à la fin du XVIIe siècle, la population des tribus installées sur le territoire des actuels USA ne comptait plus que 237.196 individus en 1900. Les autres avaient été tués ou empoisonnés ou étaient morts de faim et de maladie dans les « réserves ». Ce crime est, à lui seul, une tache indélébile dans l’histoire des Etats-Unis d'Amérique. (57)

Mais il faut aussi y ajouter le martyr des populations noires qui furent traitées en esclaves avant de devenir les principaux parias, les principaux laissés-pour-compte de la société américaine. En 1857, la Cour Suprême des Etats-Unis avait encore estimé qu’aucun noir ne pouvait être élevé au rang de « citoyen des USA » (affaire Dred Scott) et le 13e amendement abolitionniste de 1865 n’a pas modifié fondamentalement cet état de choses. Aujourd’hui comme hier, les noirs américains (mais aussi les « latinos ») sont toujours des citoyens de 2e ou de 3e classe. Combien d’hommes de couleurs ont-ils été assassinés par les Américains de race blanche ? On ne le sait pas exactement mais le nombre des victimes est sans nul doute très élevé. Rien que les victimes des hordes fanatiques du Ku-Klux-Klan se comptent par milliers (58). Quant aux guerres impérialistes menées par les USA dans le courant de la seconde moitié du XXe siècle, elles ont aussi fait plusieurs millions de victimes (dont plus d’un million pendant la guerre du Vietnam).

Les dirigeants américains se sont donc constamment rendus coupables de génocides, de crimes de guerre et de crimes relevant du droit commun. Et s’ils ne se sont pas compromis personnellement, ils n’en sont pas moins coupables au nom de la responsabilité politique et morale.

Les états du Sud, héritiers de la tradition colonialiste, sont évidemment les plus racistes. Mais la situation des noirs est à peine meilleure dans les états du Nord.

Avant d’ériger la nation américaine en « victime du terrorisme international », il nous faut donc peser tous ces arguments et considérer la responsabilité que les dirigeants civils et militaires des USA doivent assumer, tant présentement que par rapport à l’attitude raciste, haineuse et violente qui a toujours conditionné la politique américaine, des origines à nos jours.

Nous devons nous garder des clichés faciles - du genre « nous sommes tous des Américains » - et de la démagogie à la petite semaine qui est celle des principaux leaders européens (Blair, Chirac,...). Si nous devons nous prémunir contre les menées des terroristes internationaux, nous ne devons pas voler sans discernement au secours des Etats-Unis. En fait, nous sommes nous-mêmes - nous les Européens - les victimes du comportement immature des dirigeants américains. Nous devons certes leur être reconnaisants pour l'aide qu'ils nous ont apporté lors de la seconde guerre mondiale mais nous n’avons pas à nous lancer, tête baissée, aux côtés de ceux qui ne visent, à terme, qu’à se comporter en « maîtres du monde », en gendarmes de l’humanité.

L’une des plus graves conséquences « secondaires » du terrorisme aveugle, tel qu’il est pratiqué par les fanatiques islamistes, c’est justement d’avoir pour effet de permettre à l’ennemi de s’ériger en victime. Fanatisme et terrorisme ont toujours généré des effets pervers, souvent inverses de ceux qui étaient recherchés.

C’est ainsi que le fanatisme criminel des dirigeants nazis a eu finalement pour effet collatéral de redonner force et vigueur au sionisme et au communisme stalinien, alors même que le but avoué des nazis était de détruire le « pouvoir juif » et le « bolchévisme » ! Sans les nazis, Israël n’aurait jamais existé et Staline n’aurait pas pu afficher sa morgue à la face du monde. Sans les nazis, les USA n’auraient jamais pu s’ériger en « superpuissance » militaire. Comme on le sait, c’est un groupe de savants -juifs pour la plupart - qui est allé offrir la bombe nucléaire aux militaires américains afin qu’ils s’en servent contre Hitler et ses alliés. Ce sont aussi des nazis notoires (Von Braun, Dornberger,.) qui ont été à l’origine de la suprématie US dans le domaine des missiles et des fusées.

Comme le dit si bien le dicton : « Qui sème le vent récolte la tempête ». En extrapolant, nous dirons que celui qui sème la violence, récoltera inévitablement l’apocalypse ! C’est ce qui est arrivé aux Etats-Unis avec les attentats du 11 septembre 2001.

En nous inscrivant dans cette vision logique et analytique des faits, nous observons que l’attitude des intégristes islamistes risque fort de produire les mêmes effets pervers que celle des dirigeants nazis. Au lieu d’affaiblir la position des USA, elle pourrait, au contraire, la renforcer. En permettant aux dirigeants américains de s’ ériger en victimes - avec la complicité des médias et de la presse occidentale - les actions terroristes menées contre l’impérialisme US risquent de précipiter le monde dans de nouveaux conflits dont les conséquences sont incalculables à court, moyen ou long termes. Mais si l’on pousse l’analyse encore plus loin, on peut se demander si les fanatiques islamistes n’ont pas spéculé délibérément sur cette dérive prévisible. Car, si Ben Laden et ses disciples sont indéniablement fous à lier, il faut considérer qu’ils appartiennent à une catégorie particulière de cinglés, celle des « fous lucides », celle des déséquilibrés intelligents. Or, ces fous-là sont capables de pousser le machiavélisme jusqu’à ses pires extrémités. Dans le cas des islamistes les plus radicaux, il ne s’agit pas seulement de détruire les Etats-Unis mais la totalité du monde « moderne ». Leur interprétation perverse du Qoran les amène à rejeter toute forme de progrès et à prôner le retour à un mode de vie qui serait identique à celui qui existait à l’époque où le-dit Qoran fut rédigé par Mohammed ibn AbdAllah ibn al Muttalib, dit « mahomet », cet individu qui prétendait descendre d’Ismaël, fils d’Abraham, ce caravanier inculte mais roublard, cet imposteur de génie qui entama sa « carrière » de prophète comme gigolo ce qui lui permit d'accaparer la fortune d’une riche veuve.

Pour ces fanatiques frustrés, le progrès ne peut que nuire à l’islam, à ses valeurs totalement anachroniques et à ses tendances hégémoniques. Car l’islam, quoi que puissent dire les musulmans prétendument « modérés », est une religion qui a toujours pratiqué un prosélytisme agressif, une religion qui n’a jamais hésité à s’imposer par la violence. Cela les intégristes le savent parfaitement (puisque c’est ce qu’on leur enseigne dans les écoles coraniques) et ils trouvent « normal » de recourir à la guerre et au terrorisme pour imposer leur conception du monde, imitant en cela leur « prophète-bien-aimé ».

Jésus n’était certainement pas le fils d’un dieu. C’était un jeune illuminé comme on en rencontrait pas mal à son époque. Mais c’était un illuminé inoffensif, un « gentil » qui n’aurait pas fait de mal à une mouche et qui est (sans doute) mort en martyr à la demande des grands prêtres de Jérusalem, ceux-là mêmes dont il avait dénoncé la corruption. Mahomet était aussi un « illuminé ». Mais c’était un personnage agressif, belliqueux et ambitieux, qui ne cessa de guerroyer contre tous ceux qui refusaient de se soumettre à ses dictats. Les crimes de guerre dont il s’est personnellement rendu coupable, s’ils étaient perpétrés de nos jours, seraient passibles de la Cour de justice internationale ! Mahomet était un criminel de guerre ! Nier cette évidence est une attitude qui porte à présent un nom précis. C’est du « négationnisme historique ». Et le négationnisme historique est devenu un délit pénal. La conversion à l'islam de l'historien Roger Garaudy et sa condamnation pour négation du génocide Juif de la seconde guerre mondiale est symptomatique de l'attitude globale des musulmans vis à vis de leur propre histoire. Nous devrions donc poursuivre en justice les musulmans et les associations islamiques qui persistent à nier le caractère pervers de Mahomet et les crimes - connus des historiens - qui ont été commis par lui ou sur ses ordres. Des plaintes devraient être introduites auprès des instances juridiques compétentes même si, dans le contexte actuel, elles ont fort peu de chance d’être prises en considération. Les juges ont une chose en commun avec les politiciens : un manque évident de courage ! Ils seront toujours prompts à condamner le petit voleur de pommes mais peu empressés à poursuivre les « puissants » ou ceux que l’on présente comme tels.

Quant aux « visions » de Mahomet, elles furent ou bien inventées de toutes pièces, ou bien provoquées soit par une maladie mentale soit par les drogues hallucinogènes que l’on consommait couramment dans le monde arabe au VIIe siècle de notre ère. Comme nous l’avons dit par ailleurs, s’il vivait aujourd’hui, Mahomet finirait ses jours dans un asile pour aliénés. C’est ce déséquilibré qui a traduit ses fantasmes et ses délires mystiques dans le coran, un livre qui stipule notamment que le musulman veillera à respecter le chrétien et je juif « ...pour autant qu’ils ne s’opposent pas aux lois de l’islam » ! La sourate IX précise aussi que l’athée pourra être supprimé physiquement par les croyants. Quant au verset 29 de cette même sourate, il est ainsi rédigé : « Faites la guerre à ceux qui ne croient pas en Dieu ni au jour dernier. » ! ! ! Et d’aucuns voudraient nous faire croire que l’islam est une religion pacifique !

C’est ainsi que dans un « billet » publié par le « Nouvel Observateur » (25 octobre 2001), le dénommé Malek Chebel - présenté comme anthropologue, préfacier du « Coran » d’Edouard Montet (Ed. Payot) et auteur de « L’imaginaire arabo-musulman »(PUF) - a eu le culot d’écrire : « ... le coran ne dit nulle part d’aller tuer ou assassiner des innocents. Aucun musulman n’est tenu d’aller combattre les incroyants au nom d’Allah. » ! ! ! On se demande vraiment si cet individu à jamais lu le coran de sa vie ! A moins qu’il ne soit un fieffé menteur comme bon nombre de ses coreligionnaires !

Tous les musulmans ne sont certes pas des criminels. Mais un fait demeure : le coran tel qu'il est rédigé, avec ses versets intolérants, ségrégationnistes et criminogènes présentés comme étant la parole de Dieu, est de nature à permettre la justification de tous les crimes, toutes les abominations. La « talibanocratie » afghane est l’éclatante démonstration de ce que ce livre peut produire comme effets pervers lorsqu’il est utilisé à des fins criminelles par des voyous et des analphabètes. Car les prétendus « étudiants en théologie » (59) qui ont pris le pouvoir à Kaboul étaient de véritables « cinglés » qui avaient subi un véritable « lavage de cerveau » dans les écoles coraniques, écoles qui n’ont d’ailleurs d’écoles que le nom et qui n’ont strictement rien à voir avec ce que nous désignons sous le terme « école » dans nos pays occidentaux.


La vitrine d’une librairie de Karachi (Pakistan) ornée d’effigies de Ben Laden.

L’intégrisme islamique est un mélange subtil d’obscurantisme, de bourrage de crâne, d’incitation à la violence et de culte de la personnalité. Certains peuples musulmans d’Asie centrale constituent un terreau idéal pour l’islamisme, notamment les tribus guerrières des montagnes du Pakistan et de l’Afghanistan qui vivent depuis toujours du trafic des armes et de la drogue.

Dès les années 80, nous nous étions insurgés contre le fait que l’état belge avait autorisé l’implantation d’écoles coraniques dans des bâtiments publics, souvent à l’aide de subventions des pouvoirs publics, autrement dit avec l’argent des contribuables belges. Les écoles coraniques ont toujours été des foyers de sédition et de prosélytisme. Elles ont permis la propagation de l’islam dans de nombreux pays non islamiques et favorisé le recrutement de fanatiques et de terroristes.

Il n’est donc pas impossible du tout que certains « érudits islamistes » aient pu mettre au point une stratégie de déstabilisation de cette société industrialisée qu’ils haïssent par-dessus tout, quitte à détruire l’humanité toute entière. Car dans leurs esprits malades, il faut détruire l’humanité si celle-ci refuse de se soumettre aux impératifs d’un islam « pur et dur », d’un « islam universel » qu’il se doivent d’imposer à la terre entière, conformément aux injonctions du coran !

Une telle vision apocalyptique des choses existait déjà dans l’esprit d’un Khomeyni mais elle s’est ensuite enracinée dans celui des « talibans » et des clans de fanatiques qui ont été formés en Afghanistan et dans quelques autres pays musulmans (Arabie saoudite, Pakistan, Iran, Algérie,...). Et si la plupart de ces fanatiques sont de pauvres bougres incultes, un certain nombre d’entre eux sont des individus intelligents qui ont fréquenté des écoles supérieures ou des universités. Ceux-là sont capables d’élaborer une stratégie diabolique qui entrerait dans le cadre d’un « conflit des civilisations », d’une « guerre sainte » à l’échelon mondial.


Ci-contre, Mohammed Atta qui fut sans doute l’un des principaux organisateurs des attentats du 11 septembre 2001. Il avait séjourné longuement en Allemagne, notamment à Hambourg où il avait étudié l’électronique. C’est le type même de ce qu’il est convenu d’appeler un « agent dormant », un personnage qui peut se fondre dans la foule pendant des mois et des années sans jamais attirer le moindre soupçon sur sa personne. Contrairement aux talibans incultes, il appartenait à la catégorie des activistes intelligents et cultivés que les mollahs recrutent dans les écoles coraniques et dans les milieux musul-mans, en Europe et ailleurs.

En agressant délibérément les Etats-Unis, ils ont fort bien pu spéculer sur la possibilité de provoquer une réaction en chaîne qui entraînerait l’humanité toute entière dans un conflit religieux généralisé, un conflit opposant un milliard de musulmans à deux ou trois milliards de chrétiens et de juifs, un conflit opposant le monde moderne à l’obscurantisme islamique. Cette tactique s’appuie par ailleurs sur le fait que des millions de musulmans se sont installés dans des pays à tradition chrétienne et qu’ils peuvent fournir les « forces d’infiltration » dont les intégristes ont besoin pour déstabiliser les pays à haut niveau de développement.

Il était donc habile, très habile, de viser prioritairement les Etats-Unis puisqu’il était évident que, par le jeu des alliances militaires et des intérêts financiers, les dirigeants américains ne rencontreraient pas trop de difficultés pour entraîner leurs alliés dans un conflit. Déstabiliser les USA, c’est déstabiliser l’ensemble du monde développé, tant politiquement et militairement qu’économiquement. Et par voie de conséquence, c’est porter un coup, présumé fatal, aux « effets pervers du progrès » que les intégristes islamistes désignent sous le terme de « jahiliyya », une notion qui désigne essentiellement l’ « incroyance » et la débauche morale et sexuelle qu’elle engendre. Mais, bien évidemment, ces mêmes islamistes s’efforcent en même temps de dissimuler l’inhumanité, la corruption et l’incroyable incompétence (60) qui affectent les régimes islamiques les plus farouchement opposés aux valeurs occidentales. Sans parler des crimes de sang dont ils se rendent quotidiennement coupables (voir l’exemple du GIA algérien et de quelques autres groupes terroristes du même acabit).

Cette caricature de Fayçal date des années 70. Elle a été publiée par

« Pilote ».

(cliquer dans l'image pour l'agrandir)

Khaled, frère de Fayçal, va accéder au pouvoir mais sous le contrôle de son demi-frère - l’émir Fadh ben Abd el-Aziz - l’ « homme fort du régime » qui ne tardera pas, « coutume » oblige, à renverser le souverain en titre. Aujourd’hui, c’ est Abdallah, fils de Fadh, qui détient le pouvoir effectif.

La subversion saoudienne, très bien organisée, est financée par les pétrodollars. Elle le sera aussi longtemps que les pays dits « démocratiques » achèteront du pétrole aux producteurs de ce pays. Il faut que nous soyons conscients du fait que chaque fois que nous achetons du carburant, essence ou fuel, en provenance de l’Arabie saoudite, nous finançons indirectement le terrorisme islamique.

Il faut donc que des mesures politiques et économiques soient prises de toute urgence. Nous devons mettre l’Arabie des Saoud au banc de la société internationale. Nous devons même aller plus loin encore et assigner les dirigeants saoudiens devant la Cour internationale de Justice. Ils sont en effet coupables de crimes contre l’humanité.


La grande mosquée de la Mekke , au centre de laquelle se trouve la Ka’ba . C’est un foyer de sédition sur le plan international.


La grande mosquée de Médine - la seconde « ville sainte » de l ,Islam - où se trouve le tombeau de Mahomet.

S’ils en avaient le courage, les Américains iraient raser Ryad et la Mekke plutôt que de s’en prendre au régime de Bagdad et au malheureux peuple irakien. Saddam Hussein est un « démocrate » lorsqu’on prend la peine de le comparer aux membres de la famille Saoud. Et de toute façon, attaquer une nation affaiblie - et quasiment désarmée - avec une armada de 350.000 hommes dotées de l’armement le plus moderne qui soit n’a rien d’une performance. C’est plutôt un scandale. A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire !

Mais les Américains, beaucoup trop opportunistes, n’auront jamais le courage de s’en prendre directement et ouvertement aux véritables fauteurs de troubles. Nous verrons plus loin qu’ils ont élaboré un plan en deux ou trois phases dont l’invasion de l’Irak n’est que la première phase. S’ils étaient honnêtes, il leur faudrait aussi reconnaître qu’en Arabie, comme dans d’autres régions du monde, ils ont favorisé les intérêts de dictateurs infâmes dans le seul but de préserver leurs « business ». De Franklin-Delano Rossevelt à George-Walker Bush, ils n’ont jamais cessé de « cirer les pompes » des Saoud afin d’obtenir des livraisons de pétrole à bas prix. On a vu, le 11 septembre 2001, comment les Américains furent remerciés de leur appui ! C’est ben Laden, leur ancien « protégé » (48), l’ami des Saoud, qui leur a rappelé à quel point les Arabes pouvaient être fourbes !

C’est triste à dire quand on pense aux milliers de victimes innocentes, mais les Américains n’ont fait, ce jour-là, que récolter les fruits de leur politique opportuniste et de leur mercantilisme outrancier. Tant va la cruche à l’eau.... vous connaissez la suite : à la fin elle se casse. Mais, comme d’habitude, c’est le peuple qui a payé et qui continuera à payer, pas les dirigeants politiques qui furent à l’origine des faits. Pire encore, lesdits « dirigeants » se sont empressés de se poser en victimes. Auraient-ils pris des leçons chez les islamistes, ces experts en « victimisation » ?

 

Chapitre 07

L’islam et les femmes.

La femme que nous dépeint le coran est la femme du bédouin arabe des premiers siècles de notre ère. C'est une femme qui n'a pratiquement aucun contact en dehors de sa tribu, de son clan. C’est une femme qui vaque aux travaux domestiques et qui se voile par nécessité, pour échapper aux effets du soleil et des tempêtes de sable. Dans son coran, Mahomet n’a rien inventé. Il n’a fait que transcrire les us et coutumes de son temps et de son pays en les accommodant de quelques recommandations de son cru. Une fois encore, « dieu » n’a rien à voir dans tout cela. Dans une société tribale où l’individu doit s’effacer devant la famille et le clan, la condition de la femme répondait à des règles strictes. Ainsi, si le coran insiste tant sur les coutumes relatives à l’adultère, c’est parce que les femmes de caravaniers restaient parfois des mois et des années sans voir leur époux. Il fallait donc éviter et réprimer les « tentations » auxquelles elles pouvaient être exposées. Dans une société restreinte, comme l’étaient les tribus de nomades, il n’était point besoin de recourir à un quelconque tribunal pour régler ce genre de problème. Les déclarations de quelques témoins visuels suffisaient. La société moderne, elle, n’est pas une tribu nomade.

D’autre part, s’il est dit dans le coran que : « les hommes ont le pas sur les femmes. Par les dons qu’il leur a octroyés, dieu les a élevés au-dessus des femmes » c’est parce que cette vision « machiste » était la règle dans les sociétés régies par des principes patriarcaux, en Arabie comme dans de nombreuses autres régions d’Europe. Sur ce plan-là, les religions monothéistes - dont le dieu unique a toujours été un homme - reprenaient à leur compte le vieux mythe du péché originel imputant à la femme tous les maux de l’humanité. Ce mythe se retrouve dans la bible mais aussi chez les Grecs (Pandore et sa boîte) et dans pas mal de mythologies très anciennes. Mahomet n’avait aucun intérêt à bouleverser l’ordre établi, d’autant qu’il était manifestement doué pour profiter des femmes.

Le coran dit, certes, que la femme doit être traitée « avec justice et respect » mais c’est un vœu pieu puisque son infériorité est largement confirmée par le droit coranique. C’est ainsi que dans un jugement, son témoignage ne compte que pour la moitié de celui d’un homme (sauf dans les cas d’avortement, jugés spécifiquement féminins). Comment peut-on traiter la femme « avec justice » et, dans le même temps, ramener son témoignage à peu de choses !

Mahomet semble avoir cherché à adoucir quelque peu le sort des femmes de son époque, c’est vrai. Mais c'était il y a 1400 ans et sans jamais pour autant mettre les femmes sur un pied d’égalité avec les hommes. Et l’islam a perpétué jusqu’à nos jours cette vision archaïque, injuste et inégalitaire des droits (ou plutôt de l’absence de droits) de la femme. Il n’y a guère que pendant la période dite « abbasside » que les femmes musulmanes redressèrent quelque peu la tête. On vit même des jeunes filles arabes combattre dans les rangs des armées, au même titre que les hommes (71).

L’évolution était considérable - pour ne pas dire révolutionnaire -dans une région du monde où il avait été usuel, pendant des siècles, de tuer les nouveaux nés de sexe féminin. Mais la femme musulmane ne parvint pas à se maintenir bien longtemps à un tel niveau d’égalité avec les hommes. Elle redevint rapidement une sorte d’esclave domestique n’ayant que le droit de subir en silence et à qui l’on refuse, encore aujourd’hui, de s’élever socialement par les études et le travail.

Ce qu'en pense un musulman

A l’instar du Talmud des Juifs, le coran fait du mariage fécond une obligation religieuse. La femme est la domestique de l’homme mais elle doit aussi enfanter. Dans la société musulmane, le célibat est une sorte d’anomalie puisque l’homme a le droit de « posséder » quatre épouses (à l’exception, bien sûr de Mahomet, qui s’arrogea le droit d’en avoir une quinzaine), ainsi qu’un nombre « illimité » de concubines esclaves (Mahomet en eu au moins onze)(72). En cela le coran ne faisait que confirmer les vieilles coutumes tribales, celles des peuples pour qui le nombre de descendants était source de prestige (sauf pour Mahomet qui n’eut qu’un fils et une fille malgré ses douze femmes et ses nombreuses concubines . On comprend qu'il eut besoin de compenser son infériorité aux yeux de ses contemporains par sa violence, son arrogance... et ses révélations divines !). On raconte ainsi qu’en l’an 423 de l’hégire (année 1045 de notre ère), mourut à Bagdad un teinturier âgé de 87 ans qui avait épousé et répudié neuf cents femmes, soit une par mois en moyenne.

Le mariage légal, tel qu’il se dégage du coran est un mélange subtil de règles juridiques et de coutumes préislamiques. C’est surtout - avec le concubinage - un moyen licite d’avoir des relations sexuelles sans commettre le « péché criminel de Zina ». Il se résume en deux notions « possession physique » et « procréation ». Au chapitre des « empêchements », le coran diffère peu des autres législations de l’époque mais introduit cependant deux notions purement coranique, celle qui réprime les « mésalliances » (mariage entre deux personnes de conditions sociales différentes) et le mariage avec la sœur d’une femme déjà épousée et encore vivante. Sur le plan du mariage, l’islam n’a donc jamais été une religion « égalitaire ». Mais si l’islam interdit le mélange des « classes sociales », il autorise à un musulman d’épouser une femme juive ou chrétienne (Mahomet lui-même a épousé une Juive) tout en interdisant à la femme musulmane de pouvoir faire de même.

Cela tient évidemment du fait que, dans les sociétés anciennes, la femme était tenue d’adopter la religion de son mari. En épousant une juive ou une chrétienne, le musulman faisait une « nouvelle adepte » tandis que, dans le cas contraire, la communauté aurait vu une femme musulmane adhérer à une autre religion. Les Juifs adoptaient - et adoptent toujours - la même attitude discriminatoire. En outre, chez les Juifs comme chez les musulmans, la femme ne participe pas au culte proprement dit. Elle n’en est que la spectatrice et... la victime !

En droit islamique, le mariage peut avoir lieu si les deux conjoints sont pubères. Le coran ne s’encombre pas des notions de « majorité légale » qui, de toute façon, n’existaient pas au VIIe siècle ! Il permet, en outre, la pratique du mariage forcé ou « djebr » (contrainte matrimoniale dans le droit islamique) et, dans ce cas, la puberté n’est plus une condition sine qua non. Le droit au djebr est dévolu au père ou au tuteur désigné par lui (tuteur testamentaire) mais il n’a jamais existé de règles précises à son propos, l’application du djebr ayant varié selon les « écoles » coraniques et les rit. Le djebr n’est d’ailleurs pas une coutume spécifiquement islamique. Elle existait bien avant l’islam et était répandue dans la quasi-totalité de la Méditerranée orientale. Le Talmud des Juifs accordait ce même droit au père. On retrouve dans toutes ces coutumes et règles juridiques, la volonté -pour les sociétés anciennes - de favoriser la démographie. Les peuples qui se faisaient la guerre à outrance devaient compenser les pertes au combat en incitant les filles à procréer dès leur plus jeune âge. On aurait donc dû s’attendre à ce que ces usages disparaissent en même temps que les soucis démographiques. Mais il n’en fut rien chez les musulmans alors même que ni le coran ni les sunna n’abordent cette question. C’est la « doctrine » et la « jurisprudence » qui ont confirmé la pratique du djebr, non la nécessité. Notons encore que le consentement de la fille n’est requis - en droit islamique - que si elle est émancipée, veuve ou divorcée. Elle peut aussi refuser d’être mariée à un fou, à un épileptique ou à un homme difforme. Elle a aussi droit à la parole dans le cas - peu probable dans une communauté musulmane - où l’on refuse de la marier. Il faut aussi rappeler que la loi coranique a décrété que la défloration était licite dès l’âge de neuf ans. Elle se fonde, une fois de plus sur l’exemple de ce vieux satyre de Mahomet qui, voulant épouser Aïchah, la déclara nubile à cet âge. C’est sans doute l’un des aspects les plus abjects de la loi coranique puisqu’il confère un caractère légal (pour ne pas dire « divin ») à la pédophilie (73) !

Le mariage islamique implique la « cohabitation assidue » et l’entretien du ménage. Il impose à l’homme de nourrir ses femmes (elle peuvent manger tout ce qu’elles sont capables de consommer !) et lui recommande de s’abstenir des mauvais traitements et sévices graves. Le coran, toujours contradictoire, permet cependant à l’époux de « corriger par violences légères » (sic) l’épouse dont il aurait à se plaindre. Bien évidemment , la femme a un devoir absolu de fidélité tandis que l’homme n’est aucunement astreint à cette obligation.

Le coran a aussi donné un caractère légal à une vieille coutume bédouine qui consistait en une sorte de « mariage temporaire ». Nommé « sigheh », il ne pouvait durer plus d’une heure et permettait, jadis, la satisfaction des besoins sexuels des hommes qui se trouvaient éloignés de leur(s) femme(s) (caravaniers, marchands, pélerins,...). C’était, en réalité, une forme de prostitution déguisée. Aujourd’hui, et alors même que cette forme de relation (très) temporaire ne se justifie plus, le sigheh permet les relations sexuelles hors mariage malgré les interdits de ce même coran. C’est ainsi que les relations avec des prostituées sont tolérées par les régimes islamiques les plus puritains si les « passes » ne durent pas plus d’une heure. D’où une recrudescence de la prostitution dans les pays musulmans où la misère sociale ne cesse de grandir d’année en année. Nous sommes, là encore, en présence d’un cas flagrant d’hypocrisie masculine. Imitant leur « prophète », les musulmans s’arrogent des « dérogations » en jouant sur les mots et en se référant à des us et coutumes vieux de plus de quatorze siècles. Ceux qui fréquentent des prostituées se retranchent derrière cette prétendue « autorisation coranique » qu’est le sigheh. Et comme les « passes » chez les putains durent rarement plus d’une heure, ils peuvent se déclarer « en paix avec dieu ». Ben voyons !

La problématique du voile met en évidence le même type de comportement hypocrite, la même propension a jouer sur les mots et à se référer à des usages locaux qui n’avaient rien de spécifiquement religieux.

Le « foulard islamique » (sic) est aussi le type même du faux problème, un problème fabriqué spécialement par les islamistes (par déclinaison du tchador Iranien ou de la Burka Afghane) pour leur permettre de tester la résistance des sociétés occidentales. En fait, le port d’un foulard, d’un voile ou de toute autre vêtement (comme le tchador ou tchadri ou burka) n’est prescrit par aucune religion. C’est une simple tradition propre à certaines ethnies et elle n’a pas de motivation religieuse.

Parmi les explications que donnent les musulmans pour justifier le port du foulard, ils citent souvent des versets du coran (sourate 33) qui imposent le port d’un voile (hidjâb) En fait, les musulmans eux-mêmes ont interprété très diversement ces versets selon les époques et les régions. C’est le cas pour le verset 59 qui dit : « O prophète ! Prescrits à tes épouses, à tes filles et aux femmes des croyants d’abaisser un voile sur leur visage. Il sera la marque de leur vertu et un frein contre les propos des hommes... ». Vouloir cacher ses épouses et ses filles est une volonté d’homme jaloux. Etendre cette prescription à l'ensemble des femmes est symptomatique des tendances tyranniques de Mahomet, et non d’une « prescription divine ».

Le port du voile chez les femmes du Moyen-Orient découle d’une très ancienne coutume. On en trouve la trace dans les lois instaurées par Teglath-Phalazar Ier (transcription du nom assyrien Toukoulti-apal-Esharra qui signifiait littéralement « l’enfant de la déesse Esharra est ma force »), rois d’Assyrie qui régna au XIIe siècle avant notre ère. Elles stipulaient déjà que « Les femmes mariées qui sortent dans la rues n’auront pas la tête découverte. La concubine qui va dans la rue avec sa maîtresse (l’épouse) sera également voilée. La hiérodule (prostituée sacrée) qu’un mari a prise sera voilée dans les rues. Et celle qu’un mari n’a pas prise ira la tête découverte. La prostituée (non sacrée) ne sera pas voilée, sa tête sera découverte ». Il n’y a rien de « révélé » dans tout cela. A moins d’admettre qu'Allah ignorait les lois des assyriens !

Chez les chrétiens, les religieuses ont longtemps porté le voile en souvenir des tenues que portaient les premières disciples de Jésus, des femmes juives qui vivaient dans les régions arides de Palestine. Mais jamais le clergé chrétien n’a prétendu qu’il s’agissait là d’une « volonté divine » et, lors des dernières réformes de l’église catholique, le port du voile chez les religieuses a été abandonné (il n'est pas interdit mais est devenu facultatif afin de satisfaire des congrégations très conservatrices).

Saint Paul, dans la première de ses « Epitres aux Corinthiens » (chapitre 11, versets 4 à 16), insistait seulement sur la nécessité, pour la femme, de se couvrir quand elle prie ou prophétise. Pour les hommes, on trouve les mêmes divergences de point de vue. Les chrétiens se décoiffent pour pratiquer leur culte tandis que les Juifs et leurs « plagieurs » musulmans adoptent l’attitude inverse.

Les différents documents çi-après qui illustrent notre propos démontrent que, dans de très nombreux pays musulmans, la femme ne masque pas son visage. Certains peuples musulmans n’ont jamais jugé utile d’imposer le port d’un voile ou d’une tenue quelconque. Chez les Touaregs, c’est l’homme qui porte le voile tandis que la femme n’en a jamais porté. Les musulmans qui obligent leurs femmes et leurs filles à porter le foulard ou le voile le font bien plus pour affirmer leur autorité (et leur jalousie maladive) que par respect d’une quelconque « loi divine».

Le port d’un voile ou d’un foulard n’étant rien d’autre qu’une coutume, nous sommes - en Europe -parfaitement en droit d’en interdire le port à l’intérieur des bâtiments publics et plus particulièrement des écoles. En Europe, ce sont les coutumes européennes qui s’imposent, pas celles des déserts d’Arabie, du Maghreb, de Palestine, d’Afghanistan ou d’ailleurs. D’autant que la coutume européenne impose de se découvrir devant un supérieur hiérarchique, ou une personne qui détient une forme quelconque d’autorité. C’est une simple question de politesse. Dans le cas des élèves des écoles en présence des membres du corps enseignant, c’est une forme élémentaire de respect.

Dès lors, le fait de ne pas se découvrir dans des locaux scolaires est un manque flagrant de civisme et doit être sanctionné comme tel, qu’il s’agisse d’élèves musulmans ou non musulmans. Et pour les musulmans que nos coutumes « dérangent », il existe pas mal de bateaux et d’avions en partance pour les pays musulmans, ces « paradis » où le coran est roi et où l’on se retrouve sous les verrous pour avoir éternué un peu trop fort pendant la lecture des « saintes révélations » !

On notera surtout que les politiciens occidentaux - par pur opportunisme ou par peur - ont presque toujours tenté de fuir leurs responsabilités dans de telles affaires. Lorsque Lionel Jospin, alors ministre de l'éducation, a eu à prendre une décision lors de la première affaire de foulard islamique, il s'est empressé... de ne surtout rien faire et rien décider, alors qu'il pouvait d'une simple signature tuer dans l'oeuf ce problème qui empoisonne maintenant l'ensemble de la société Française. C’est ce manque de fermeté politique qui a incité les islamistes à « passer la vitesse supérieure » et à se comporter de plus en plus ouvertement en « conquérants ».

Nous nous devons de leur rappeler que les régimes politiques de la plupart des pays occidentaux sont régis par le principe de laïcité, un principe qui met toutes les religions sur un pied d'égalité et ne peut donc admettre de dérogations qui avantageraient une quelconque religion par rapport aux autres. Dés lors que le voile ou le foulard est arboré comme un signe de « différence religieuse », il se trouve en opposition avec le principe de laïcité. Il en serait de même pour un juif qui, dans une école publique, porterait ostensiblement la « kippa » (coupole en hébreu), cette calotte que portent les Juifs pratiquants.

Il n’y a pas à déroger sur ce principe, pas plus que sur les autres règles qui conditionnent le fonctionnement des écoles publiques européennes, notamment le principe de la mixité. Une fois encore, si les musulmans ne sont pas satisfaits de nos us et coutumes, qu’ils s’en aillent. Nous ne les retiendrons pas. Il leur appartient de se plier aux lois et aux règlements qui régissent nos sociétés occidentales... ou de s’en aller voir ailleurs s’ils n’y sont pas. Le départ des fauteurs de troubles professionnels ne sera regretté par personne. Quant à ceux qui persistent à contester nos règles de vie et nos lois (adoptées démocratiquement, contrairement à ce qui se passe dans les pays islamisés), nous devrons prendre des mesures pour les mettre hors d’état de nuire, d’une manière ou d’une autre. Nous avons exposé par ailleurs, les différentes solutions envisageables, de l’expulsion simple aux mesures d’internement et d’isolement.

En France, la mentalité « post-soixantuitarde » continue à produire des effets pervers.

Sur la photo ci-contre on voit des lycéennes arborant un calicot qui est l’exemple même du contresens.

On ne peut pas dire « oui » au foulard, symbole d'intolérance et de refus de la laïcité, en même temps que l'on dit « oui » à la tolérance et à la laïcité !

On voit ainsi comment les manipulations islamiques peuvent égarer les jeunes esprits, d’autant que les discours lénifiants de toutes sortes d’associations ont pour effet d’endormir la méfiance des non musulmans.

C’est précisément au nom de la laïcité et du respect de tous - en commençant par les membres du corps enseignant - que les signes ostentatoires d’appartenance à une communauté religieuse doivent être strictement interdits dans les écoles non confessionnelles. Il existe des écoles catholiques, d'autres juives.

Qu'attendent donc les musulmans pour faire de même ?

Détail d’un portail d’église gothique.

C’est une représentation de l’Annonciation avec Marie (à gauche) et Ste Elisabeth (à droite).

Le sculpteur a représenté les deux femmes dans une tenue « à l’antique » avec l’ample vêtement à plis permettant de couvrir la tête et le visage pour se préserver du sable et du vent.

Ce type de vêtement, très commun sur le pourtour méditerranéen, en Asie mineure et en Inde, était porté depuis la plus haute antiquité. Il a subsisté, dans bien des régions (et même en Europe) jusqu’à la Renaissance.

La seconde illustration représente un détail d’un tableau de 1470 attribué au peintre italien Piero della Francesca. Ici, l’artiste n’a conservé que le léger voile qui couvre la tête. C’est la tenue des bourgeoises de la fin du Moyen Age, lesquelles avaient conservé cet accessoire vestimentaire en hommage à la Vierge et non en signe de soumission à la religion.

. Chez les musulmans, le ort d’un foulard, d’un voile ou d’un tchadri est, en réalité une soumission de la femme à l’homme, et non à dieu.

Même en supposant qu'il existe, Allah n’a rien à voir dans tout cela !

 

Chapitre 07 bis

Les monothéistes, le patriarcat et la sexualité

L’islam, comme je judaïsme et le christianisme, est une religion patriarcale qui se fonde sur la primauté de l’homme sur la femme. C’est même la plus patriarcale de toutes les religions existantes.

Les religions primitives étaient généralement de type matriarcal. Elles établissaient leurs normes de valeur en fonction de la constitution sexuelle de la femme. Dans ces religions, la relation sexuelle est regardée comme l’accomplissement de la volonté divine et la « petite mort » (la brève perte de conscience qui accompagne l’orgasme) est interprétée comme une « révélation » (apocalypsos en grec). A ce moment-là, l’être humain devient véritablement l’ « instrument de dieu » et éprouve - dans son propre corps -l’extase de la création divine. Dans la conception matriarcale, la signification de l’amour physique est de rapprocher les « créatures de dieu » les unes des autres, de restaurer l’unité originelle du monde et de nous donner l’apaisement nécessaire pour reprendre des forces. La femme sait qu’il en est ainsi puisque dieu lui a accordé la propriété de faire naître la vie. L’enfant est la preuve vivante que dieu crée par la femme. Aussi l’amour physique est-il sacralisé dans les communautés structurées selon le mode matriarcal, des communautés qui ne connaissent guère les sentiments de pudibonderie et de culpabilité liés à la sexualité.

Dans les sociétés patriarcales, tout au contraire, l’activité sexuel est regardée comme un moyen - pour l’homme et lui seul - d’accéder au plaisir. Et du fait que l’homme ne fait aucun « sacrifice » pour accéder au plaisir charnel (ce n’est pas lui qui « enfante dans la douleur »), sa vie sexuelle est souvent tourmentée par la mauvaise conscience. Ce n’est sans doute pas un pur hasard si les pères de la psychanalyse furent essentiellement des Juifs.

Ce sentiment de culpabilité peut se traduire de deux manières : soit, comme dans les religions orientées vers l’ascèse (c’est le cas de l’islam et de certaines branches du protestantisme), par un mélange de misogynie et d’abstinence volontaire ; soit - comme ce fut le cas dans la Grèce et la Rome antiques - par une distinction entre les êtres qui dispensent le plaisir sexuel (jeunes garçons, kinèdes, hétaïres, courtisanes, maîtresses). et ceux qui assurent la descendance (épouses, mères). L’apparente « tolérance » du second système ne peut dissimuler totalement la mauvaise conscience sous-jacente, l’ambivalence morale et la schizophrénie éthique qui en sont le fondement. Ici encore, la culpabilité et la pudibonderie conditionnent le comportement sexuel. Dans la société patriarcale, il se forme une dangereuse dualité : quand l’homme « aime » (au sens sexuel du terme), il ne peut pas « respecter » et inversement. C’est là que gît le mal incurable des sociétés fondées sur des concepts religieux patriarcaux. Il se reflète dans toutes les contradictions de leur éthique.

Les religions matriarcales - qui n’ont guère résisté à l’extrême agressivité et à l’intolérance des religions monothéistes - remontaient à trois expérience archaïques de l’humanité. Les deux premières étaient vécues par les deux sexes, la troisième étant spécifiquement masculine :

1°) Le prodige de la naissance était l’expérience primordiale car l’être humain mit très longtemps à découvrir la relation existant entre le coït et la procréation. D’où la vénération de l’homme primitif pour la femme qui donnait si mystérieusement la vie.

2°) La coïncidence angoissante du cycle lunaire et du cycle de la menstruation.

3°) La séduction que la femme exerce sur l’homme, force attractive qu’il a souvent des difficultés à comprendre, même de nos jours.

Les religions matriarcales se développèrent au cours de deux phases distinctes de la préhistoire :

Curieusement, quatre formes archaïques de subsistance n’ont pas entraîné l’apparition d’une culture matriarcale : ce sont les activités de chasse et de pêche (sans apparition simultanée d’une technique de cueillette pratiquée par les femmes), de labour à la charrue, d’élevage et de nomadisme. Partout où ces types d’activité se manifestèrent, ils entraînèrent un rejet du concept matriarcal et l’apparition de religions patriarcales puis monothéistes (judaïsme, christianisme et islam).

Cependant, pour être parfaitement honnête, il faut reconnaître que c’est au sein même de l’Egypte pharaonique que le concept monothéiste a vu le jour sous la forme du culte d’Aton, le dieu solaire qui ne parvint pas à supplanter le panthéon égyptien traditionnel. Et c’est très vraisemblablement une femme - la reine Néfertiti - qui fut à l’origine de cette hérésie (qui fut fatale à son mari, le pharaon Aménophis IV-Akhenaton, et à son gendre, le jeune pharaon -Toutankhaton-Toutankhamon). En fait, le culte monothéiste d’Aton (assimilé Atoum-Râ) avait vu le jour en Nubie, région d’où était originaire Néfertiti, princesse à la beauté légendaire. Il convient toutefois de noter que le culte d’Aton ne semble pas avoir eu de connotations patriarcales, du moins au sens classique du terme.

La volonté d’imposer la primauté de l’homme sur la femme vient du désir du père d’assurer une base légitime à sa lignée et ce, contrairement aux réalités biologiques qui mettent en évidence la primauté de la lignée maternelle (celle qui est inscrite dans le code génétiques des êtres humains). Or, on ne peut légitimer la lignée paternelle qu’en imposant le mariage d’un seul homme avec une ou plusieurs femmes, d’où le système polygame des juifs et des mahométans et le système monogame des chrétiens. Les sociétés matriarcales n’avaient aucunement besoin de tels systèmes puisque la mère sait toujours quels sont ses enfants, quel que soit le père.

Le buste bien connu de la reine Nefertiti (qui est conservé au musée de Berlin) et le couple royal Akhenaton-Nefertiti se tenant par la main.

Le masque funéraire et le couvercle du sarcophage de leur gendre, né Toutankaton (- 1354 à - 1346) mais qui fut obligé de régner sous le nom de Toutankhamon après avoir dû renier le dieu unique de son clan familial. Le jeune souverain, mort à 18 ans, ne régna que fort peu de temps (environ 9 ans) et il n’est pas impossible qu’il ait été assassiné.

En réalité, c’est l’apparition de la notion de « propriété privée » qui va engendrer le système patriarcal. Dans les groupes sociaux où cette forme de propriété se développa, on vit apparaître, du même coup, l’ angoisse de l’adultère et de la jalousie mais aussi le concept selon lequel la femme (ou les femmes pour les polygames) est la « propriété » de l’homme à laquelle elle est soumise. Outre le fait qu’il blesse la vanité de l’homme, l’adultère est d’abord regardé comme un « vol ».

En Europe, le matriarcat fut le modèle social des germano-scandinaves jusqu’au début de notre ère (voir le culte de Nerthus, déesse de la fécondité, encore en vigueur au Ier siècle chez les germains de Zélande) et l’on trouvait encore des subsistances matriarcales au sein de l’empire romain vers l’an 40 de notre ère. Ce n’est d’ailleurs qu’en l’an 382 que Gratien fit interdire les Vestales et le culte de la déesse du foyer.

Au Proche-Orient, en Arabie et en Afrique du Nord, le modèle matriarcal ne s’est jamais imposé totalement chez les nomades et les marchands pour qui la notion de « biens privés » était fondamentale. Il est donc normal que ce soit dans ces régions que les thèses monothéistes, résolument patriarcales (dieu est un homme, pas une femme), aient eu le plus de succès. C’est aussi dans ces régions que le type du « dieu abstrait », sans nom et sans visage, avait le plus de chance de faire son apparition.

En effet, le dieu unique des Juifs et des arabo-musulmans n’a pas de visage, pas de consistance véritable. On dirait aujourd’hui que c’est un « dieu virtuel ». Par contre, le dieu unique des chrétiens a presque toujours été représenté avec une apparence humaine, celle d’un patriarche âgé et barbu. La différence tient au fait que pour les peuples d’Afrique, du Moyen-Orient et de l’Inde, les divinités avaient toujours été des entités « non humaines », démoniaques ou hybrides (mi homme, mi animal). Le panthéon égyptien est essentiellement composé de dieux et de déesses ayant un corps humain et une tête d’animal (ou carrément de type animal) tandis que les dieux mésopotamiens sont souvent représentés avec un corps d’animal et une tête d’homme. A cela s’ajoute des relents d’animisme africain qui permettent de concevoir des entités immatérielles capables de prendre n’importe quelle apparence. Quant à l’hindouisme, qui a été amené à subir diverses influences par le fait du commerce avec l’Arabie, la Mésopotamie et l’Afrique, Il met en avant des divinités animales et d’autres démoniaques ou fantastiques. Dans tous ces cas, les dieux et déesses n’ont pratiquement jamais une apparence humaine « normale ».

Le monde « occidental » (au sens large du terme) a, pour sa part, été influencé par la conception esthético-religieuse des Grecs (et des Romains, eux-mêmes influencés par la Grèce). En effet, l’art gréco-romain a toujours représenté les dieux et les déesses sous les traits d’hommes et de femmes normaux. Pour eux, ce sont les « qualités » de ces êtres qui en font des divinités, pas leur apparence. On leur attribue des pouvoirs extraordinaires et une existence hors du commun, sans plus. De Zeus-Jupiter à Odin en passant par Toutatis, les divinités des peuples dits « indo-européens » ont été créées à l’image des hommes et des femmes « du commun ». Il en sera de même pour les chrétiens dont la religion prendra son essor au cœur même de l’empire romain. Jéhovah sera copié sur Jupiter tandis que son « fils » Jésus sera un homme très ordinaire mais capable de « faire des miracles », un peu comme le Balder du panthéon scandinave.

Les Juifs - puis leurs « copieurs » musulmans - seront les seuls à demeurer dans la ligne du dieu impalpable, invisible, innommable et impossible à représenter. C’est l’aboutissement d’un concept qui avait commencé à se manifester avec le culte nubien d’Atoum-Râ (Aton en Egyptien). Le symbolisme se trouvait limité à un homme (pharaon) tenant le disque solaire entre ses mains. C’était le symbole de l’énergie primitive (celle du soleil) allié à celui du pouvoir temporel et spirituel (celle du souverain). Le disque symbolisait aussi la perfection.


Cette effigie de Néfertiti est beaucoup moins connue que le buste de Berlin. Cette femme fut sans doute à l’origine de l’abandon du culte dynastique d’Amon au profit du culte du dieu unique Aton. Cette première tentative avorta mais elle fut sans nul doute à l’origine du concept qui sera repris et développé par les Hébreux après la fuite d’Egypte. La statuaire égyptienne nous montre une femme de petite taille, très menue, aux côtés de son mari. Les traits sont fins, ce qui n’exclut en rien la possibilité d’une origine nubienne. La Nubie était nommée « royaume de Koush » par les Egyptiens. Certains souverains khoushites étaient de race blanche, d’autres de race noire. La plupart étaient des métis.