VER-THÉOS LA TRIPLE CONSCIENCE D'EXISTENCE EN DIEU
par Jean leDuc Avril 2018
LE RÉVEIL RUDE ET SURPRENANT DE LA VÉRITÉ
LA TRIPLE CONSCIENCE D'EXISTENCE EN DIEU
Avant d'aborder les mystères du phénomène de la Conscience Divine, regardons premièrement quelques définitions sur ce sujet intrigant afin de préparer notre esprit pour en recevoir la connaissance. Avec l'étude de la conscience nous touchons inévitablement le domaine de la science Métaphysique. Celle-ci est définie soit comme la science des réalités qui ne tombent pas sous le sens physique naturel, mais se rapporte à des êtres ou existences immatériels et invisibles (ainsi l'âme et Dieu), soit comme la connaissance de ce que les choses sont en elles-mêmes, par opposition aux apparences qu'elles présentent. Dans les deux cas, la métaphysique porte sur ce qui est au-delà de la nature, de la ϕ́υσις, ou, si l'on préfère, du monde tel qu'il nous est donné, et tel que les sciences positives le conçoivent et l'étudient. En philosophie, la métaphysique désigne la connaissance du monde, des choses ou des processus en tant qu'ils existent «au-delà» et indépendamment de l’expérience sensible que nous en avons, mais elle prend des sens différents selon les époques et selon les auteurs.
Très éloignée des sciences normatives comme l'éthique, la métaphysique est une science philosophique qui questionne d'abord l'existence des choses ou des événements tels qu'ils nous apparaissent, et qui tente ensuite de décrire et d'expliquer ce qui existe vraiment. De nos jours, la métaphysique est une notion équivoque qui recouvre aussi bien la science des réalités qui échappent aux sens que la connaissance de ce que les choses sont en elles-mêmes, indépendamment de nos représentations. Définie comme science de ce qui existe en dehors de l’expérience sensible, la métaphysique s’oppose à la physique et concerne des entités ou des processus considérés comme immatériels et invisibles. Définie comme connaissance de ce que les choses sont en elles-mêmes, la métaphysique s’oppose à la connaissance empirique des phénomènes tels qu'ils nous apparaissent et peut recouvrir une partie du champ des sciences. Elle est en ce cas associée à une conception dite «réaliste» de la connaissance et qualifie la portée ontologique des théories (philosophiques ou scientifiques). Étymologiquement, le mot se compose de μετα et φυσικά (méta-phusikè), la «nature» et son étude, la «physique»; et d’une préposition grecque μετά metá au sens aussi imprécis puisqu'elle peut signifier: «au milieu, parmi, avec, entre, au-delà, après». C’est ce dernier sens qui explique l’apparition du mot. Il s'agit de «la discipline qui considère les réalités entièrement séparées de la matière et la pure activité de l’intellect en acte et de l’intellect en puissance, celle qui est élevée à lui du fait de l’activité, tout cela ils l’appellent théologie, philosophie première et métaphysique, puisque cela se situe au-delà des réalités physiques» (Commentaire sur la 'Physique' d’Aristote, I). En principe la métaphysique relève seul, le dieu de la théologie naturelle, celui défini par Aristote comme causa sui, cause ultime, premier moteur et principe premier de toute chose, ou encore le dieu de la théologie dite orthodoxe que les théoriciens ont divisés en trois personnes égales mais distinctes. Une interprétation médiévale du texte de l'«Exode», où Dieu dit à Moïse « Je Suis celui qui Suis », transforme ce Dieu personnel en sujet de la métaphysique où il devient regrettablement l'«Être» même de la nature humaine. Mais spécifions que dans l'interprétation du texte de l'Exode, qu'il ne s'agit aucunement de «l'être» que nous sommes, mais de «l'Être Suprême», le Créateur de toutes choses, celui dont le nom est JE SUIS porté par Jésus Lui-même (Jean 8:24,58). Cette différence est importante à souligner puisque nous ne sommes pas «JE SUIS» par le simple fait que «Nous Sommes» que des créatures déchues de l'image parfaite en laquelle nous avions été créés. Nous devons mentionner cela car plusieurs dans la Métaphysique attribuent faussement le «JE SUIS» à l'être humain, ce qui est une absurdité idolâtre de la pire espèce. Seul l'aspect Métaphysique de «au-delà» de la physique qui concerne des entités ou des processus considérés comme immatériels et invisibles nous intéresse ici par rapport à la conscience. Le reste de la Métaphysique nous importe peu et nous ne la recommandons à personne.
La conscience est l'intuition par laquelle l'homme, à la différence des animaux et des objets inanimés, prend à tout instant une connaissance immédiate et directe, plus ou moins complète et claire, de ses états, de ses actes et de leur valeur morale. C'est cela qui lui permet de se sentir exister, d'être présent à lui-même. La conscience est une notion à la fois psychologique, métaphysique et morale. En effet, elle porte à la fois sur les opérations cognitives de l'individu (ses raisonnements, ses jugements), ses attitudes propositionnelles («je crois que», «je souhaite que»), les aspects de sa personnalité et de ses actions (identité personnelle, conscience morale), ses perceptions internes (corps propre) et les effets subjectifs de l'expérience sensible. La conscience est également un critère de distinction entre «moi» et autrui, puisqu'il s'agit toujours de «moi» dont j'ai conscience.
On distingue deux formes de conscience: la conscience de soi, la représentation plus ou moins claire que le sujet possède de lui-même, et la conscience pratique, c'est-à-dire la présence de l'homme dans le monde, présence exerçant une action, par opposition à la pure théorie. L'étude de la conscience touche de nombreuses disciplines: la psychologie, la psychiatrie, la philosophie de l'esprit et la philosophie de l'action. Il est possible de ramener les principaux problèmes de ces disciplines à quelques questions fondamentales: quelle est la nature de la conscience ? Comment se constitue-t-elle ou comment se développe-t-elle ? Quel est son mode d'existence ? Comment peut-elle exister à partir d'entités non-conscientes ? A-t-elle une causalité propre et, si oui, de quelle nature ? Quelles relations la conscience a-t-elle avec les autres phénomènes de la réalité, physiques et mentaux ?
Il n'existe aucun concept comparable à celui de conscience dans la philosophie grecque, et ce n'est qu'au XVIIe siècle que le terme devient un fondement de la réflexion sur l'esprit. Chez certains auteurs romains, le mot latin prend une dimension morale dérivée du droit, exprimant le fait de se prendre soi-même pour témoin. Le concept de conscience n'a été isolé de sa signification morale qu'à partir de Locke, dans son Essai sur l'entendement humain, publié en 1689. C'est avec cet ouvrage que le mot «conscience» prend son sens moderne. En particulier, Descartes ne l'emploie quasiment jamais en ce sens, bien qu'il définisse la pensée comme une conscience des opérations qui se produisent en nous (cf. Principes de la philosophie). En français, c'est le traducteur de l'ouvrage de Locke, Pierre Coste, qui introduit l'usage moderne du mot conscience (consciouness en anglais), associé à l'idée d'un soi-même dont la conscience exprime l'identité.
La notion de conscience revêt plusieurs significations: La conscience comme sensation: tout être doué de sensibilité peut être dit conscient, dans la mesure où il perçoit son environnement et où il répond à des stimuli. La conscience spontanée: sentiment intérieur immédiat: certains philosophes de l'Antiquité, par exemple les Stoïciens, parlent de «toucher intérieur». La conscience comme état d'éveil: on peut distinguer une étape supérieure, en signifiant par le mot conscience un état d'éveil de l'organisme, état qui diffère du précédent par le fait qu'il ne se réduit pas à la passivité de la sensibilité (cf. en anglais, le mot wakefulness, vigilance, alerte); en ce sens, il n'y a pas de conscience dans l'état de sommeil profond ou dans le coma. La conscience de soi: la conscience est la présence de l'esprit à lui-même dans ses représentations, comme connaissance réflexive du sujet qui se sait percevant. En d'autres mots, le sujet se retrouve lui-même dans ses représentations de lui-même dans lesquelles il n'est pas autre que lui-même. Par cette présence, un individu prend connaissance, par un sentiment ou une intuition intérieurs, d'états psychiques qu'il se rapporte à lui-même en tant que sujet. Cette réflexivité renvoie à une unité problématique du moi et de la pensée, et à la croyance tout aussi problématique que nous sommes à l'origine de nos actes; ce dernier sens est une connaissance de notre état conscient aux premiers sens. Le domaine d'application est assez imprécis et comporte des degrés: s'il s'agit d'une conscience claire et explicite, les enfants ne possèdent sans doute pas la conscience en ce sens; s'il s'agit d'un degré moindre de conscience, d'une sorte d'éveil à soi, alors non seulement les enfants peuvent être considérés comme conscients, mais peut-être aussi certains animaux. La conscience peut donc détenir différents niveaux ou classes d'existences. En ce sens un homme peut être conscient d'être mécanique, conscient d'être informaticien, et conscient d'être administrateur d'une entreprise tout en demeurant une seule entité consciente de son existence en une seule personne, sans être nécessairement trois individus distinctes qui accomplissent différentes fonctions. Tout comme un homme peut être le fils de son père, le père de son fils, et le conseiller de sa famille, tout en étant un seul homme qui est conscient de ces trois phases d'existence en lui-même. Ceci est la logique même de l'existence humaine qui a été créée à l'image de Dieu, il ne faut pas oublier ce point essentiel à notre étude, car nous y reviendrons plus tard.
Un autre sens du mot conscience a été introduit par le philosophe Thomas Nagel: il s'agit de la conscience pour un être de ce que cela fait d'être ce qu'il est. La conscience comme conscience de quelque chose (conscience transitive, opposée à l'intransitivité du fait d'être conscient). Cette conscience renvoie à l'existence problématique du monde extérieur et à notre capacité de le connaître; la conscience intellectuelle, intuition des essences ou des concepts. la conscience phénoménale, en tant que structure de notre expérience.
Dans l'ensemble de ces distinctions, on peut noter une conception de la conscience comme savoir de soi et perception immédiate de la pensée, et une autre comme sentiment de soi impliquant un sous-bassement obscur et un devenir conscient qui sont en général exclus de la première conception. Le concept de conscience peut être opposé à l'inconscient, à l'inconscience, à l'inattention, à la distraction, au divertissement, etc. Nous avons aussi la conscience morale qui est le jugement moral de nos actions d'après la loi de Dieu qui y est inscrite (Romains 2:15). Dans ce cas, la conscience nous permet de distinguer le bien du mal. C'est le sens premier du mot "conscience, que l'on trouve aussi chez Cicéron et Quintillien.
La conscience présente certains traits caractéristiques: Le rapport au moi; la subjectivité: la conscience que j'ai de moi-même est distincte de celle d'autrui; la structure phénoménale; la mémoire; la disponibilité, ou liberté de la conscience à l'égard des objets du monde; la temporalité; la sélectivité; l'intentionnalité: toute conscience est conscience de quelque chose, est tournée vers autre chose qu'elle-même: "la conscience n'a pas de dedans, elle n'est rien que le dehors d'elle-même." (Sartre). L'unité ou synthèse de l'expérience; l'idée de conscience de soi pose le problème de l'unité d'un sujet, d'un moi ou d'un conscience. On peut très généralement distinguer deux types d'hypothèse: 1) La conscience est l'expression d'une unité interne; cette unité peut être comprise de différentes manières: unité d'un individu; unité transcendantale, unité des caractéristiques de son essence. 2) Les questions de savoir ce qui caractérise la conscience, quels sont sa fonction et ses rapports avec elle-même ne préjugent pas nécessairement du statut ontologique qu'il est possible de lui donner. On peut par exemple considérer que la conscience est une partie de la réalité qui se manifeste dans des états de conscience tout en étant plus qu'une simple abstraction produite à partir de l'adjectif "conscient". Cette thèse réaliste n'a plus beaucoup de défenseurs de nos jours. L'une des raisons est que l'investigation descriptive rend inutile ce genre d'hypothèses réalistes.
Dans une approche généraliste telle que la pratique de la philosophie, la conscience peut référer à au moins quatre concepts: au sens psychologique, elle se définit comme la «relation intériorisée immédiate ou médiate qu’un être est capable d’établir avec le monde où il vit ou avec lui-même». En ce sens, elle est fréquemment reliée, entre autres, aux notions de connaissance, d’émotion, d’existence, d’intuition, de pensée, de psychisme, de phénomène, de subjectivité, de sensation, et de réflexivité. Elle correspond dans ce cas par exemple à l’allemand Bewusstsein et à l’anglais consciousness. au sens moral, elle désigne la «capacité mentale à porter des jugements de valeur moraux […] sur des actes accomplis par soi ou par autrui». En ce sens elle correspond par exemple à l’allemand Gewissen et à l’anglais conscience. en tant que critère de catégorisation conceptuel, elle représente le trait distinctif caractérisant l’humanité d’un sujet et par extension la spécificité caractérisant l’ensemble éponyme de ces sujets ; par métonymie, elle désigne la totalité formée par l’ensemble des représentations d’un sujet conscient, tout au moins de ses représentations conscientes. Si ces propositions de définition font de la conscience une expérience prégnante pour tout être humain, elle n’en reste pas moins, comme le souligne par exemple André Comte-Sponville «l’un des mots les plus difficiles à définir». Cette difficulté se heurte en effet à la problématique d’une conscience tentant de s’auto-définir. En effet, la possibilité qu’aurait la faculté de se discerner elle-même ne fait pas consensus, et connaît même des détracteurs dans des courants de pensée fort éloignés. Un proverbe bouddhistes formule l’adage selon lequel «un couteau ne peut se couper lui-même», tandis qu’Auguste Comte assure que personne «ne peut [...] se mettre à la fenêtre pour se regarder passer dans la rue».
La conscience serait un phénomène mental caractérisé par un ensemble d’éléments ou facultés primaires qui sont la fondation de son existence dans son essence unique, et dont les manifestations sont plus ou moins intenses et présents selon les moments et les besoins: un certain sentiment d’unité lors de la perception par l’esprit ou par les sens (identité du soi), le sentiment qu’il y a un arrière-plan en nous qui «voit», un phénomène plutôt passif et global contrairement aux activités purement intellectuelles de l’esprit, actives et localisées, et qui sont liées à l’action (par exemple la projection, l’anticipation, l’histoire, le temps, les concepts..). La conscience est «ce qui voit» sans s’assimiler à ce qui est vu, c'est ce qui intègre à chaque instant en créant des relations stables entre les choses, à l'image des réseaux neuronaux. La conscience est un lieu abstrait, car impossible à localiser quelque part dans le corps, qui apparaît à chaque instant au moment exact où fusionnent les perceptions des sens et de l'esprit, l’écran sur lequel se déroulent toutes les activités intellectuelles de l’esprit, en grande partie imaginaires (les représentations mentales: conscience du monde, des autres, du moi..) mais efficaces à leur manière, ainsi que la vie émotionnelle.
Outre les sens principaux déjà vus, le concept de conscience a de nombreux sens ou manifestations que l’on peut s’efforcer de distinguer, bien que dans certains cas, ces différences soient surtout des différences de degrés : Conscience de soi : la conscience est la présence de l’esprit à lui-même dans ses représentations, comme connaissance réflexive du sujet qui se sait percevant. Par cette présence, un individu prend connaissance, par un sentiment ou une intuition intérieurs, d’états psychiques qu’il rapporte à lui-même en tant que sujet. Cette réflexivité renvoie à une unité problématique du moi et de la pensée, et à la croyance, tout aussi problématique, que nous sommes à l’origine de nos actes ; ce dernier sens est une connaissance de notre état conscient aux premiers sens. Le domaine d’application est assez imprécis et il comporte des degrés : s’il s’agit d’une conscience claire et explicite
Quelques caractéristiques de la conscience: Elle est immatérielle: on ne peut pas la voir, ni la toucher. Elle est intérieure: eh oui, elle est en nous. Elle est subjective: comme notre conscience n’est rien qu’à nous, nos pensées, idées, croyances nous appartiennent, et sont donc purement subjectives. En d’autres termes, notre conscience, c’est ce qui nous permet d’être lucide sur le moment présent, en ayant une idée claire de la situation dans laquelle on se trouve. A la mort, la conscience de l'existence physique se renferme sur elle-même comme la chenille dans son cocon pour subir une métamorphose, afin de s'ouvrir à la conscience d'une nouvelle existence purement spirituelle d'une joie éternelle ou d'une perdition éternelle, d'après le décret de Dieu qui l'a formé. Bref, la conscience est la perception de notre existence en ce monde qui contient dans son essence notre identité, notre connaissance, et nos expériences, choses sur lesquelles nous serons jugés devant le trône de Dieu. Elle correspond à l'âme, c'est à dire au cœur qui est le centre de notre existence charnelle et mondaine. Or nous savons que le cœur de l'homme est méchant et malicieux «Le cœur est rusé, et désespérément malin par dessus toutes choses...» (Jérémie 17:9; Bible Martin); car dit le Seigneur Jésus Lui-même: «Car du dedans, c'est-à-dire, du cœur des hommes, sortent les mauvaises pensées, les adultères, les fornications, les meurtres, les larcins, la cupidité, les méchancetés, la fraude, l'impudicité, l'œil envieux, la médisance, la fierté, la folie. Tous ces vices sortent du dedans et souillent l'homme.» (Marc 7:21-23). En d'autres mots, la conscience de l'homme est complètement dénaturée, immorale et perverse.
LE RÉVEIL RUDE ET SURPRENANT DE LA VÉRITÉ «C'est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés; car si vous ne croyez pas que JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés.» (Jean 8:24) C'est un réveil très brusque et inattendu des Saintes-Écriture dont la rudesse saisit notre conscience d'étonnement, et qui devrait susciter votre attention à moins que vous ayez la conscience cautérisée au fer rouge (1 Timothée 4:1,2). Dans un tel cas vous seriez sans espérance et destiné à la perdition éternelle. Nous parlons ici de l'existence de Jésus-Christ qui n'est pas un simple point de spéculation, ce n'est pas une chose indifférente que vous y croyez ou non; mais de ce qui concerne votre salut éternel, car si vous ne le croyez pas qu'il est le Grand JE SUIS, le Jéhovah de Gloire, le Père Éternel (Jean 8:27; 14:8,9; Ésaïe 9:5,6), vous mourrez dans vos péchés, et vous devrez comparaître devant le tribunal de Dieu pour recevoir votre condamnation. Ce sujet devrait donc vous intéressez puisqu'il vous concerne directement, vous qui ne croyez pas que Jésus est le Père Éternel manifesté dans la chair comme Fils, et non le faux Jésus d'une trinité hautement spéculative du dieu des philosophes d'une pseudo-orthodoxie. Il ne s'agit pas du Fils de Dieu qui s'est manifesté dans la chair, mais de Dieu Lui-même qui s'est manifesté dans la chair comme Fils (1 Timothée 3:16; Jean 1:1,14), la différence est capitale pour le salut de votre âme. N'est pas que chacun de nous est concerné par ce qui va nous arriver après la mort. Le Seigneur Jésus nous avertis à propos de ceux qui nient sa divinité. Ils mourront dans leurs péchés et porterons sur leur dos tous les péchés du monde entier dans des souffrances sans fin, isolés dans leur malheur éternellement. C'est pour cela que Jésus le répète deux fois dans le texte, afin de plus fortement impressionner ses paroles sur leurs souvenirs. Et qu'est-ce donc mourir dans leurs péchés ? Est-ce peu une question tellement insignifiante qu'elle ne vaut pas la peine pour vous de l'examiner soigneusement ?
Mourir au milieu de la corruption d'une vie de péché, être pris avec toutes la culpabilité de celle-ci sur vos têtes, et d'être trouver après la mort sans expiation, avec l'absence d'un Médiateur qui veut vous protéger de la juste indignation du très saint Dieu qui vous tiendra responsable de toutes les conséquences de vos iniquités, n'est certainement pas une chose à désirer. Mais pourtant plusieurs refusent d'examiner les circonstances d'une telle profondeur de la misère qu'ils devront subir. Le péché et la misère sont inséparablement liés, et aucun ne peut vous délivrer du péché et de son fardeau insupportable qui vous écrase de plus en plus dans l'abîme vertigineux de vos doléances. Mais celui qui est venu ôter les péchés de cette disposition mondaine; et qui peut vous délivrer en tant qu'homme, doit être Dieu Lui-même qui peut avoir suffisamment de mérite dans son sacrifice sur la croix pour vous racheter de tous vos péchés et vous libérez de son fardeau et de sa condamnation une fois pour toutes. Par conséquent si vous refuser de reconnaître en Lui le Père Éternel, vos péchés demeurent, et la misère la plus grande doit être votre lot. Vous aurez donc à souffrir parmi les esprits condamnés en enfer pour toujours et à jamais.
Chacun de vous est concerné par son bonheur éternel à venir qui a été déterminé d'avance et par conséquent permettez-moi de vous pressez d'examiner la question strictement et solennellement. La divinité de Jésus Christ est le fondement même de la foi chrétienne authentique. Tout repose sur elle, même ce qu'on appelle la morale de l'évangile reçoit son obligation de son être du vrai Dieu. S'il n'y aurait pas de distinction entre le Fils qui est chair et le Père qui est Esprit, le Fils ne serait pas l'enveloppe visible de l'Esprit invisible qui demeure en Lui comme nature divine, si le Fils n'est pas le Père manifesté dans la chair le christianisme serait tout à fait le plus stupide et absurde système de croyance et d'idolâtrie qui n'a été jamais inventé dans le monde. Malheureusement l'Église Chrétienne qui est en réalité l'Église Antichrétienne, a depuis sa formation au Concile de Nicée en l'an 325, toujours reconnu un faux Jésus pour être un dieu Co-égal et Coéternel avec un être divin qui serait supposément «le père» (mais le père des dieux des religions à mystères) comme étant une différente personne d'un fils imaginaire, et d'un Saint Esprit mystique comme représentation de la déesse babylonienne, puis a offerte des prières et des louanges à l'idole abominable de leurs imaginations philosophiques platonicienne et l'a servi avec chaque acte de culte. Puis l'église d'Angleterre qui a suivi dans les détournements de sa mère «ivre du sang des saints», lui a donné l'honneur divin de la même manière pleine et entière. Ce qui a donné pour résultat que tous honorent le pseudo-fils, deuxième personne du dieu chimérique, comme ils honorent le père fantasmagorique de cette abomination trinitaire du Cerbère mythologique. Pour ceux qui ne le savent pas, le Cerbère était le chien à trois têtes qui gardait les portes de l'enfer et qu'Hercule du tuer, dans un de ses douze travaux, afin de pénétrer dans le Hadès pour sauver une âme et la ramener avec lui à la surface de la terre. Tout cela est figuratif pour indiquer l'enseignement des religions à mystères que l'homme détient lui-même la puissance de la régénération pour revenir à la vie par son propre pouvoir. En d'autres mots il s'agit du salut par les œuvres du désir de la volonté humaine. Ainsi les théoriciens ecclésiastiques, catholiques et protestants, ont descendu le vrai Dieu dans la poussière de l'homme impur, l'ont traîné dans leur soue à cochon ecclésiale puis l'ont recréé à leur image, le forçant à accepter leur définition de son existence éternelle; comme si le seul vrai Dieu avait besoin de théoriciens ecclésiastiques réprouvés, des lâches, des traîtres, des hypocrites, des pervers, des escrocs, et des meurtriers pour valider sa divinité et décrire l'essence de son Existence. Ces chrétiens imposteurs ont souillé le sang de l'Alliance et ont crucifié Christ de nouveau sur l'autel de leurs spéculations philosophiques, s'érigeant ainsi comme des petits dieux sur une foi prétendument chrétienne et biblique qu'ils ont déformés à leur guise.
Deuxièmement, «si vous ne le croyez pas, vous mourrez dans vos péchés; c'est pourquoi je vous l'ai dit, que vous mourrez dans vos péchés; car si vous ne croyez pas que JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés.» Tout d'abord, l'existence de Jésus Christ est déclaré en ces termes, croire que JE SUIS, que JE SUIS même l'existence de toutes choses et que j'existe par moi-même. J'ai fait toutes choses, et sans moi rien n'existe de ce que j'ai fait. Je suis le Créateur et vous êtes mes créatures. Et le Créateur doit essentiellement exister d'une manière différente de ses créatures. Toutes les choses dépendent de moi, et n'ont qu'une existence dérivés de ce que j'ai fait, et ils continuent tant que je les approuve selon le bon plaisir de ma volonté souveraine. Jamais aucune créature est entrée en vie sans mon pouvoir, et quand j'enlève leur souffle, ils meurent, et retournent de nouveau à leur poussière. JE SUIS mon Nom incommunicable et je vie en mon Nom que je révèle seulement à ceux que je désire, car je l'ai déterminé ainsi de toute éternité.
Ainsi, notre Sauveur béni est le grand JE SUIS, le Souverain absolu sur toutes choses, LE PÈRE ÉTERNEL et SOURCE de notre salut. Il existe en dehors du temps d'une manière différente de tous les êtres humains et de toutes les choses, ayant ni commencement ni fin, ne détenant aucune forme ni contour, il est notre ADMIRABLE ESPRIT DES VIVANTS, l'Être des êtres dont l'Existence est insondable. Les écrivains réellement chrétiens, tant peux ils sont, demeurent unanimes dans leur interprétation du nom divin de JE SUIS; ils sont tous d'accord qu'il est en rapport à l'existence de l'essence divine, et est descriptif de cette propriété indépendante parceque l'Éternel a l'existence en lui-même, alors que tous les autres êtres et choses tirent leur existence de lui. Le peuple hébraïque et les Juifs reconnaissaient que ce Nom signifie l'essence qui existe nécessairement. Maintenant, notre Sauveur et Seigneur, Jésus est souvent appelé l'Admirable ou l'Éternel dans l'Ancien Testament, et ainsi l'auto-existence de la nature divine lui est attribué, car il est Lui-même l'ESPRIT DES VIVANTS manifesté corporellement dans la chair comme Fils unique. Ainsi le prophète Ésaïe déclare par l'Esprit de Dieu: «C'est moi, c'est moi qui suis L’ADMIRABLE, et il n'y a point de Sauveur que moi. C'est moi qui ai annoncé la délivrance, qui l'ai donnée, et qui l'ai fait connaître; et ce n'a point été parmi vous un être divin étranger; vous êtes mes témoins, dit L’ADMIRABLE, que JE SUIS L’ESPRIT DES VIVANTS.» (És. 43:11,12). Ces textes disent clairement que Jésus et l'ADMIRABLE, connu comme le Père Éternel par l'ancien Israël, sont un et le même. Il n'y a pas deux sauveurs ici, un qui serait le Père et l'autre qui serait le Fils, ni même trois, mais un seul. Le dieu cerbère de trois personnes adoré par les zigotos ecclésiastiques, n'est donc pas un sauveur mais un fossoyeur et un destructeur (Jean 10:10) dont le désir est votre ruine et votre perdition éternelle. Cet argument est très clair et complet, et sa force peut être résumée ainsi: Jésus Christ est l'Éternel Lui-même, l'Admirable JE SUIS.
Or les traducteurs, dont tous supportent la prétendue orthodoxie des théoriciens ecclésiastique qui érigèrent la doctrine insidieuse du Cerbère Nicéen d'origine babylonienne, ont fait beaucoup de dommage sensible à ce passage des Écritures (Jean 8:24) en mettant les mots «je suis» en lettres minuscules, comme nous voyons dans la Bible tendancieuse de Segond; ou encore «c'est moi» comme nous trouvons dans la Bible dénaturée de Darby, qui ne reflètent aucunement le sens de l'original détruisant ainsi le principe de l'adoption, et aussi la force de l'argument de Jésus avec les pharisiens qui est de leur parler du Père (Jean 8:27) dont il est la forme ou enveloppe visible. Ce détournement ou déformation de la vérité s'oppose catégoriquement à ce qui est dit à Moïse dans le livre de l'Exode pour la délivrance du peuple d'Israël, ce qui s'applique à nous aussi concernant notre salut en Christ: «Dieu lui dit: JE SUIS CE QUE JE SUIS, et tu diras aux enfants d'Israël, JE SUIS m'a envoyé vers vous.» Ne serait-il pas absurde et abominables de lire les paroles de Jésus autrement que dans le sens: «JE SUIS CELUI QUE JE SUIS, et JE SUIS venu pour votre délivrance de l'esclavage du péché, tout comme il était venu pour délivrer Israël de l'esclavage de l'Égypte. Il s'agit du même Dieu et non d'une deuxième personne imaginaire dans un dieu chimérique à trois têtes. Quand le seul vrai Dieu s'est révélé à Moïse et aux Israélites comme Père Éternel, il était pur Esprit et donc invisible aux yeux de la chair; mais lorsqu'il s'est révélé à nous il avait prit une forme corporelle, se manifestant ainsi comme Fils, engendrement de l'Esprit dans le sein d'une vierge, Dieu même enveloppé de chair humaine et donc visible aux yeux de tous à cette époque de l'histoire. JE SUIS c'était manifesté dans la chair sous le Nom de JÉSUS dont la signification littérale en notre langue est: «JE SUIS SAUVEUR». JÉSUS est le NOM de Dieu de toute éternité, Christ ou Messie est le NOM qu'Il porte dans son ministère de délivrance envers ses élus depuis le début et jusqu'à la fin des temps. Le premier est son identité, le deuxième est sa fonction; un seul Dieu, une seule Personne en Dieu à savoir Jésus-Christ retourné à sa gloire première, en qui nous sommes, par qui nous sommes, et pour qui nous sommes éternellement: «Si vous ne croyez pas que JE SUIS dit le Christ, vous mourrez dans vos péchés».
LA TRIPLE CONSCIENCE D'EXISTENCE EN DIEU Le théologien Réformé, Louis Berkhof, mentionne dans sa Théologie Systématique: On dit souvent que le Nouveau Testament a présenté un nouveau nom de Dieu, à savoir, Pater (père). Mais ce n’est pas correct. Le nom de Père est utilisé de la divinité même dans les religions païennes. Il est utilisé à plusieurs reprises dans l’Ancien Testament pour désigner la relation entre Dieu et Israël (Deut. 32:6; Ps. 103:13; Ésaïe 63:16; 64:8; Jérémie 3:4,19; 31:9; Malachie 1:6; 2:10), alors qu’Israël est appelé le fils de Dieu (Exode 4:22; Deutéronome 14:1; 32:19; Ésaïe 1:2; Jérémie 31:20; Osée 1:10; 11:1). Dans ce cas le nom exprime la relation théocratique spéciale dans laquelle Dieu se trouve en Israël. Dans le sens général de l’Auteur ou Créateur, il est utilisé dans les passages suivants du Nouveau Testament: (I Corinthiens 8:6; Ep. 3:15; Hébreux 12:9; Jacques 1:18). Dans tous les autres endroits, il sert à exprimer la relation spéciale ... en Christ comme fils de Dieu dans une métaphysique ou un sens de médiateur, ou la relation éthique dans laquelle Dieu se présente à tous les croyants dans son Alliance spirituelle. Mais ne vous y trompez pas, Berkhof est fortement trinitaire et ecclésiastique dans toute sa théologie, qui malgré ce défaut demeure néanmoins utile pour l'étude en ce que le lecteur peut s'argumenter avec l'auteur dans la formation de ses propres pensées sur les sujets donnés.
Nous avons vu, dans le chapitre précédent, que le Père et le Fils portent le même Nom et qu'ils sont identique. La seule distinction qui s'y trouve est que le Père est Esprit et que le Fils est chair. Malgré cette notion relativement simple qu'un enfant peut comprendre, la grande majorité des gens qui se disent chrétiens ne peuvent en comprendre le sens et s'obstinent dans leur folie à dire que le Père et le Fils sont deux personnes différentes et distinctes l'une de l'autre. Même les plus intelligent d'entre eux, théologiens, exégètes, professeurs, académiques, pasteurs et autres vermines de la sorte, se refusent de voir autrement. La simplicité est une complexité qu'ils ne peuvent surmonter. Étrange créatures qui contestent la simple révélation de leur Créateur. Jésus avait bien dit sur cela lorsqu'il prophétisa: «Je te loue, ô Père, Souverain du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux obstinés et aux rusés, et que tu les as révélé à ceux qui sont discrets.» (Matthieu 11:25). Nous voyons l'accomplissement de cette prophétie à tous les niveaux de notre société, particulièrement parmi les religions dite chrétiennes. Pourtant Jésus dit clairement que le Père est en Lui et non accroché sur le coin d'une étoile à quelque part dans l'univers, où sur une planète mystérieuse qui se nommerait «le Ciel», ou encore dans quelque royaume invisible séparé de notre réalité. Non, le Père est dans le Fils, mais encore faut-il se poser la question: Depuis quand est-il dans le Fils, à quel moment précis a-t-il pénétré en lui ? Ces questions simples peuvent paraître stupides à ceux qui sont perdus dans le labyrinthe de leurs complexités théologiques et philosophiques, mais demandent néanmoins un réponse satisfaisante. Si le Père qui est Esprit est dans le Fils c'est qu'il est en Lui depuis son incarnation, et puisque tel est le cas cela signifie clairement que le Père, qui est Esprit, est celui qui s'est manifesté dans la chair comme Fils. En d'autres mots, le Fils n'existait pas avant ce moment là puisque le Fils est l'enveloppe corporelle de l'Esprit Éternel. Nous entendons les démons dits chrétiens grincer des dents devant cette vérité absolue, les dentistes évangéliques vont surement faire une petite fortune avec cette révélation. Toutefois nous pouvons leur recommander un Denturologue céleste qualifié qui peut leur faire des dentiers très résistants qui leur permettra de manger de la nourriture solide telle que prévue pour les élus. Le Fils ne pouvait exister auparavant en forme distincte de Fils puisqu'il est le Père Lui-même de toute éternité. Jésus est le Père en tant que Fils comme Sainte Présence, et est conscient éternellement de cette triple représentation de Lui-même en Lui-même et par Lui-même. En un sens métaphysique, Dieu renonce éternellement à Lui-même pour se retrouver Lui-même dans son renoncement à Lui-même dans sa triple conscience d'Existence de Lui-même.
Or le nom de «Père» signifie littéralement «la Source, l'Origine, le Concepteur qui engendre toutes choses, le Producteur» et désigne proprement «le Créateur, le Fondateur, le Conducteur, le Générateur» ou encore «l'Ancien des jours». Le Père ou plus précisément «la Source» de toutes existences est un «Esprit» éternel et incorporel qui est sans commencement et sans fin, et dont la disposition de son essence comporte les facultés ou dispositions existentielles de la Volonté, de la Parole, et de la Pensée, ce qui fait de Lui un seul Être Vivant. De la Source provient la Vie, de son Expression provient la stabilité de l'Existence, de la Réflexion provient l'assurance de l'Existence. Il y a donc une triple conscience d'existence en Dieu dans l'essence des facultés ou dispositions de sa nature divine, à savoir «sa Volonté, sa Parole, sa Pensée», c'est à dire «la Volition, l'Expression, la Réflexion» d'où nous avons le «VER-THÉOS» (Volition, Expression, Réflexion de Dieu). Dans cette triple conscience d'Existence, la Volonté est la Vie, la Parole est la Vérité, et la Pensée est la lumière ou réflexion de la Vie et de la Vérité dans l'essence de son Existence éternelle, et non trois personnes distinctes l'une de l'autre comme dans le Cerbère Nicéen des théoriciens. Cette Source d'Existence Suprême n'est évidemment pas un homme corporel et donc n'est forcément pas «une personne», puisque le mot «personne» se rapporte strictement et uniquement à l'homme corporel comme créature, considéré comme un être de chair et os conscient de son existence, possédant la continuité de la vie psychique et capable de distinguer le bien du mal, et dont la caractéristique prédominante est l'individualité. En d'autres mots, le terme «personne» ne peut s'appliquer à Dieu en aucune façon sans violer la vérité de son existence, sauf dans le cas où Jésus s'est formé un corps de chair qui a été par après glorifié ou transformé lors de son exaltation, et attribué tous les aspects de la divinité. Seulement dans ce sens pouvons-nous dire qu'il y a une seule Personne en Dieu et s'il y en a plusieurs c'est que nous sommes tous en Lui, en tant qu'élus comme membres de son Corps Spirituel afin de former une nouvelle race céleste et éternelle. Ces trois consciences en une seule sont éternellement vivantes et ne sont comme trois aspects sans vie d'un même sujet littéraire qui cherche à les expliquer en trois petits chapitres, car la notion en est inconcevable à l'esprit de l'homme.
Mais l'Église dite chrétienne dans toutes ses branches, groupements ou assemblées, s'obstine et insiste que Dieu est une personne et ajoute en plus dans son viol de la vérité, que nous venons de voir, qu'il y a trois personnes distinctes dans son essence et appelle cela un mystère, ce qui est plutôt un blasphème et une aberration des plus odieuses (Apoc. 13:1-6) puisqu'elle a créé Dieu à l'image de l'homme avec sa trinité loufoque qu'elle s'imagine, dans ses délires exaltés, être la vérité même. L'emphase ici est sur le mot «personne» et nous avons vue qu'il est impossible que ce terme puisse être utilisé pour décrire Dieu qui est Esprit (Jean 4:24), car un esprit n'a ni chair ni os (Luc 24:39). Pourquoi donc insister à dire le contraire si ce n'est le fait que l'esprit de la nature humaine déchue recherche constamment à s'élever au niveau de la divinité par la philosophie et par une théologie captieuse et mystifiante, élaborée en principes purement charnel pour donner gloire à l'homme qui en a rédigé les prémisses en un système de pensée purement hypothétique dans le but de dominer sur la foi et les consciences.
Or pour expliquer la notion plus clairement d'une triple conscience en Dieu: la Volonté de l'Esprit des vivants est la Volition ou manifestation même de l'existence ou Source de la Vie qui correspond au mot Père (car le mot Père signifie aussi Source); la Parole est l'Expression ou engendrement de l'Existence de l'Esprit des vivants dans la Vérité absolue de la certitude en la Source qui correspond au mot Fils (car le mot Fils porte aussi le sens d'engendrement); la Pensée est la réflexion de la Volition et de l'Expression de l'Esprit des vivants dans sa Présence au sein de la lumière de la Source de l'Existence et correspond au Saint-Esprit (car Saint-Esprit signifie aussi Sainte Présence, celle de l'Esprit des vivants qui est Lui-même la Volition, l'Expression, et la Réflexion de sa propre existence). En d'autres mots, la Source est aussi l'Expression en tant que Sainte Présence, il n'y a pas de distinctions dans l'Esprit Éternel; les trois sont une même activité dans la disposition d'une seule Existence Suprême dont la profondeur est insondable. La triple conscience de l'Esprit des vivants éternel s'est manifesté corporellement dans la chair sous le nom de Jésus, l'enveloppe visible de la Source invisible, la seule et unique Personne en Dieu du fait de son incarnation et de son exaltation ou retour à sa gloire première avec son corps glorifié et transformé qui est donné tous les attributs de la divinité. Le principe ainsi expliqué ne viole en aucune façon la vérité sur l'existence de l'Être de Dieu, mais glorifie Jésus comme étant le Dieu Suprême, la Source de toutes existences, c'est à dire «le Père éternel manifesté dans la chair comme Fils». Il ne s'agit donc pas du Fils comme deuxième personne d'une trinité hautement spéculative qui s'est incarné dans la chair, mais du Créateur et Maître de l'univers qui s'est formé un corps dans le sein d'une vierge, se révélant ainsi comme Fils, le seul engendré de la sorte dans toute l'histoire de la race humaine.
A Christ seul soit la Gloire
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