Chapitres 1 à 7
Portée du livre de Néhémie
Histoire des voies de la bonté de Dieu envers Jérusalem
Le livre de Néhémie n’exige que peu de remarques ; mais il est important d’en
établir la portée. C’est un chaînon nécessaire dans l’histoire des voies de
Dieu, dans le récit de sa patience et de sa bonté envers Jérusalem qu’il avait
élue.
Reconstruction de
Jérusalem et établissement du peuple, sous la puissance gentile
Dans le livre d’Esdras, nous avons vu le temple rebâti [(Esdr. 6:15)] et
l’autorité de la loi rétablie au milieu du peuple [(7:10)], séparé de nouveau
des Gentils et mis à part pour Dieu. Dans celui de Néhémie, nous assistons à la
reconstruction des murailles de Jérusalem, et au rétablissement de ce que l’on
pouvait appeler l’état civil du peuple, mais dans des circonstances qui
constatent définitivement son assujettissement aux Gentils.
Grâce de Dieu agissant
dans le cœur des nations et dans Néhémie, serviteur fidèle
Par la grâce, la foi avait rétabli l’autel [(Esdr. 3:3)], et les Gentils n’y
avaient aucune part [(Esdr. 4:3)], sinon en service volontaire ; mais, pour la
reconstruction de la ville, c’est le gouverneur établi par les Gentils qui a le
rôle dominant, Dieu ayant touché le cœur de ces nations et les ayant disposées à
favoriser son peuple. [1:4] On voit chez Néhémie lui-même un cœur touché de la
misère de son peuple, signe précieux de la grâce de Dieu ; [2:7-8] et Celui qui
avait produit ce sentiment, dispose le roi à accorder à Néhémie tout ce qu’il
avait à cœur pour le bien du peuple et de Jérusalem. [2:5] On voit aussi chez
Néhémie un cœur qui se tourne habituellement vers Dieu, qui cherche en Lui sa
force, et surmonte ainsi les plus grandes difficultés.
Caractère de la foi au
temps de Néhémie
Nécessité de la persévérance pour poursuivre son objet malgré tout
Le temps où Néhémie a travaillé au bien de son peuple n’a pas été une de ces
phases brillantes qui réveillent, s’il y a de la foi, l’énergie même de l’homme
et lui prêtent leur éclat. C’était un temps qui exigeait la persévérance qui se
puise dans un intérêt profond pour le peuple de Dieu, parce qu’il est son peuple
; [4:2-3] persévérance qui, pour cette raison même, poursuit son objet à travers
le mépris que subit une œuvre si insignifiante en apparence, mais qui n’en est
pas moins l’œuvre de Dieu ; persévérance qui poursuit cet objet à travers la
haine et l’opposition des ennemis et le découragement de ceux qui coopèrent à ce
travail (4:8, 10, 11) ; [4:15 ; 6:3, 11] persévérance enfin, qui, se livrant
entièrement à l’œuvre, déjoue toutes les intrigues des ennemis et évite tous les
pièges, Dieu prenant soin de ceux qui se confient en lui.
Néhémie s’intéresse aux
détails du service et à une marche intègre pour Dieu
C’est aussi un beau côté du caractère de Néhémie que, tout grand seigneur qu’il
fût, tous les détails du service et tout ce qui tenait à la marche intègre du
peuple de Dieu, étaient si près de son cœur.
Influence de la
puissance gentile, mêlée à la foi, tout en maintenant la séparation du peuple
Toutefois, au milieu même de toute cette fidélité, on sent l’influence de la
puissance Gentile qui contrôle tout l’état de choses. L’arrivée de Néhémie, sa
conduite même, sont empreintes de cette influence. Ce n’était pas uniquement la
foi qui agissait, mais aussi une puissance protectrice (comp. Esdras 8:22 ;
Néhémie 2:7-9). Néanmoins, la séparation de tout ce qui n’était pas Juif est
maintenue avec soin (2:20; 7:65 ; 9:2 ; 10:30 ; 13:1-3, 29, 30).
La vraie foi imprime
son caractère sur tout le peuple, selon Dieu
Cette histoire nous montre d’abord comment, lorsque Dieu agit, la foi imprime
son caractère sur tous ceux qui l’entourent. [2:17-18] Les Juifs, qui avaient
laissé Jérusalem si longtemps déserte, sont tout disposés à se remettre à
l’œuvre. [4:10] Juda, pourtant, se décourage en présence des difficultés. C’est
alors que nous voyons la persévérance de la vraie foi, lorsque l’œuvre est de
Dieu, quelque pauvre apparence qu’elle ait. Tout le cœur y est, parce qu’elle
est de Lui. [4:18] Encouragé par l’énergie de Néhémie, le peuple est prêt à
travailler et à combattre en même temps.
Dans les difficultés,
la foi se montre par sa persévérance dans les choses de Dieu
Remarquons que, dans les temps difficiles, la foi se montre non dans la
magnificence du résultat, mais dans l’amour pour l’œuvre de Dieu, quelque petite
qu’elle soit, et dans la persévérance qu’on y apporte à travers toutes les
difficultés attachées à cet état de faiblesse ; parce que, ce dont la foi
s’occupe, c’est la cité de Dieu et l’œuvre de Dieu ; et ces choses-là ont
toujours le même prix, quelles que soient les circonstances dans lesquelles on
les trouve.
Israël établi dans ses
villes par la fidélité de Dieu, quoique le jugement demeure
[6:15-16] Dieu bénit le travail du fidèle Néhémie, et Jérusalem est de nouveau
entourée de murs ; état de choses moins touchant que celui où la cité de Dieu
était défendue par l’autel de Dieu [(Esdr. 3:3)] qui était le témoin de Sa
présence et de la foi de ceux qui l’avaient dressé ; mais cet état de choses
prouvait aussi la fidélité et la bonté du Dieu qui, lorsqu’il s’agissait même
d’un rétablissement extérieur, ne se désistait en rien du jugement prononcé sur
son peuple et sur sa ville. Celui qui en rétablissait les murs n’était que le
lieutenant d’un roi étranger ; or c’était la sûreté du peuple, ce que la
droiture de cœur exigeait de lui, que de le reconnaître ; et c’est ce qui a lieu
(9:37). Toutefois, Dieu les bénit. [7:5] Néhémie prend connaissance du
dénombrement du peuple selon ses généalogies, se servant du registre dressé au
premier retour de la captivité, à une époque déjà bien éloignée. [7:73] Ainsi,
Israël est rétabli dans ses villes.
Chapitres 8 à 10
Ch. 8 — Autorité de la loi sur le peuple
Ch. 8 v. 1-12 — Rassemblement du peuple pour recevoir le témoignage de la loi
[8:1] Par les soins d’Esdras et de Néhémie, la loi reprend son autorité, et cela
sur la demande même du peuple ; car Dieu avait disposé leurs cœurs. [8:2] Aussi
Dieu les avait-il rassemblés le premier jour du septième mois. C’était vraiment
la trompette de Dieu, dont le peuple ne se rendait pas compte, qui le
rassemblait lors de cette nouvelle lune que la grâce faisait luire de nouveau,
quels que fussent les nuages qui en dérobaient la faible lumière. [8:9] Le
peuple a le cœur touché par le témoignage de la loi, et pleure. [8:10] Mais
Néhémie et Esdras les engagent à se réjouir, car cette journée était sainte.
Sans doute, ces hommes de Dieu avaient raison. Puisque Dieu rétablissait son
peuple, il convenait que son peuple s’en réjouît et rendît grâces.
Ch. 8 v. 13-18 — Joie
de la fête des tabernacles, bénédiction retrouvée quoique temporaire
[8:13] Le second jour, en continuant à s’enquérir du saint livre, [8:14-15] ils
trouvent qu’Israël devait se réjouir le quinzième jour de ce même mois. Lorsque
l’on sort d’une période de châtiment et que l’Assemblée se retrouve devant Dieu,
il arrive souvent que l’on se souvient de commandements, longtemps oubliés et
perdus en des jours en apparence meilleurs pour le peuple de Dieu, et que l’on
retrouve, avec eux, des bénédictions qui en accompagnent l’observation. [8:17]
Depuis les jours de Josué, les enfants d’Israël n’avaient pas suivi ces
préceptes de la loi. Quelle leçon ! Cette fête des tabernacles est célébrée avec
une très grande joie1, touchante expression de l’intérêt que Dieu mettait à
signaler le retour de son peuple ; retour partiel, il est vrai, et bientôt
assombri (et même l’espérance à laquelle il donnait lieu a été détruite de fond
en comble par le rejet du Messie qui devait en être la couronne), mais retour
précieux, comme prémices en grâce de ce rétablissement qui accompagnera le
retour du cœur d’Israël à Christ, et se manifestera lorsque le peuple dira : «
Béni soit Celui qui vient au nom du Seigneur ! » [(Matt. 23:39)]. La joie était
sincère et réelle ; mais tout était imparfait. Le dixième jour n’avait pas son
antitype. L’humiliation d’Israël ne se rapportait pas encore à cette mort qui
mettait en même temps le comble à leur iniquité et en faisait l’expiation. La
joie était bien fondée, mais n’était encore que temporaire.
1 La fête des tabernacles était la célébration de leur repos et de la possession du pays, après avoir passé à travers le désert. Les tabernacles rappelaient qu’ils avaient été comme pèlerins sous des tentes.
Ch. 9-10 — Position du
peuple soumis à la loi
Humiliation et reconnaissance de ce que Dieu a fait et de l’état du peuple
[9:1] Au vingt-quatrième jour, le peuple s’assemble pour s’humilier d’une
manière qui convenait à sa position, [9:2] et il se sépare de tous les
étrangers. [9:8] En commençant par la bénédiction promise à Abraham, ils
racontent tous les témoignages de la grâce de Dieu dont Israël avait été
l’objet, les infidélités dont il s’était par la suite rendu coupable, et,
expression vraie de la repentance du cœur, ils reconnaissent leur état sans se
le déguiser (9:36, 37) ; [10:29] et ils s’engagent à obéir à la loi (ch. 10),
[10:30] à se séparer complètement d’avec les peuples du pays, [10:33] et à
remplir fidèlement ce qu’exige le service de la maison de Dieu.
Israël se replace sous
la loi, reconnaissant la bonté de Dieu et soumis aux nations
Tout ceci donne à leur position un caractère très net. [9:8] Reconnaissant la
promesse faite à Abraham, [9:24] et l’introduction du peuple en Canaan en vertu
de cette promesse, [10:29] ils se replacent sous l’obligation de la loi, [9:31]
tout en confessant que la bonté de Dieu les avait épargnés. Ils ne voient pas
plus loin qu’une restauration conditionnelle et mosaïque. Ni le Messie, ni la
nouvelle alliance, n’entrent en ligne de compte comme fondement de leur joie ou
de leur espérance. [9:36-37] Ils sont et demeurent esclaves des nations.
Condition d’Israël
jusqu’au Messie, qu’il a rejeté
C’est dans cette condition qu’Israël est resté jusqu’à ce que, par la bonté
souveraine de Dieu, le Messie lui eût été présenté. Le Messie aurait pu les
faire sortir de cette position, et les rassembler sous ses ailes ; mais ils
n’ont pas voulu [(Matt. 23:37)].
Chapitres 11 à 13
Principe du livre de Néhémie : légalisme sous la domination gentile
Domination clairement établie du roi des nations sur le peuple en Judée
Cette position est expressément formulée dans le livre de Néhémie. [11:23] C’est
le commandement du roi qui pourvoit à l’entretien des chantres. Un Juif est
commissaire du roi pour tout ce qui concernait le peuple (11:23, 24).
Purification du peuple
et retour à la loi de Dieu par la fidélité de Néhémie
[12:27] Nous avons déjà vu que la joie était la part du peuple ; une joie qui
reconnaissait Dieu, car Dieu avait gardé le peuple et l’avait béni. [13:10-11]
Mais les chefs du peuple étaient aussitôt retombés dans l’infidélité ; [13:4-7]
et, pendant l’absence de Néhémie, les chambres du temple, où l’on gardait
précédemment les offrandes, avaient été évacuées pour faire place à Tobija, ce
subtil et persévérant ennemi du peuple de Dieu. [12:27] Mais, à la dédicace de
la muraille de Jérusalem, la joie du peuple et la fidélité de Néhémie [13:1] le
ramènent à la Parole écrite, et Israël se sépare de nouveau de tout le peuple
mélangé (13:3). [13:8] Tous les effets de Tobija sont jetés hors de la chambre,
et lui-même est chassé du temple. [13:19-21] L’observation du sabbat est
renforcée. [13:23] Ceux qui s’étaient mariés avec des femmes étrangères, [13:24]
et dont les enfants parlaient moitié la langue des étrangers et moitié celle des
Juifs, [13:25] sont placés sous la malédiction et repris avec des châtiments
sévères. [13:30] L’ordre et la pureté légale sont rétablis ; et cette pensée
principale du livre, quant à l’état du peuple, termine le récit.
Ce que nous avons dit donnera l’idée du grand principe de ce livre.
État du peuple juif,
qui durera jusqu’à la venue de Christ]
J’ajouterai encore ici quelques remarques.
Position juive jusqu’à
Christ : fidèle à la loi dans le pays, mais soumis aux nations
Le livre de Néhémie place Israël, ou plutôt les Juifs, dans la position où ils
devaient se trouver dans leur pays jusqu’à la venue du Messie ; séparés des
nations, fidèles à l’égard de l’observation de la loi, mais privés des
privilèges qui leur avaient appartenu comme peuple de Dieu ; placés sous le joug
des Gentils, capables de rendre à Dieu les choses qui étaient à Dieu, mais
privés de Sa présence au milieu d’eux, telle qu’ils en avaient joui précédemment
dans le temple ; tenus finalement de rendre à César les choses qui étaient à
César [(Matt. 22:21)]. Quand est venu l’Ange de l’alliance (le Fils de Dieu, qui
aurait pu placer la gloire dans le temple en le purifiant), ils ne l’ont pas
reçu et ils sont encore sous le poids des conséquences de cette réjection. C’est
l’état où ils se trouvent actuellement, jusqu’à la venue de Christ.
Niveau de la foi de
Néhémie limité aux promesses divines en gouvernement
C’est là ce qui donne au livre de Néhémie son importance. La foi de Néhémie
embrassait les promesses de Dieu qui se rattachaient à son gouvernement, comme
elles se trouvent par exemple exprimées au chapitre 26 du Lévitique. Mais sa foi
n’allait pas plus loin (voyez chap. 1). Cette foi était bénie, et elle
accomplissait les desseins de Dieu ; mais elle laissait Israël au point où il
était. La formule précieuse : « Sa bonté demeure à toujours », ne se trouve pas
dans ce livre. La foi de Néhémie ne s’élève pas aussi haut. Il est lui-même
serviteur des Gentils, et il les reconnaît. La confiance en Dieu, exprimée dans
les paroles que nous venons de citer, se rattachait à l’autel et au temple, où
l’Éternel était tout pour la foi, et où les Gentils n’étaient rien, sinon des
ennemis (Esdras 3:4).
Pas d’avenir pour la
foi en Néhémie, Dieu n’étant pas présent dans le temple
Quoiqu’il laisse les Juifs dans un état bien meilleur qu’auparavant, par la
bonne main de Dieu sur eux pour les bénir présentement, le livre de Néhémie n’a
pas d’avenir prophétique, pas d’avenir pour la foi1. Les Juifs sont toujours
Lo-Ammi (pas mon peuple) [(Os. 1:9)]. La présence de Dieu assis entre les
chérubins n’est pas avec eux et ne pouvait y être, vu que Dieu avait transporté
le trône au milieu des Gentils. Je parle de sa présence dans le temple, dans la
demeure de sa gloire. Placés ainsi dans la bénédiction et sous la
responsabilité, la venue du Messie devait mettre tout à l’épreuve. Le résultat a
fait voir une maison vide, balayée et ornée, d’où l’esprit impur était sorti
[(Matt. 12:43-44)], mais dans laquelle il n’y avait rien. Cet esprit reviendra,
avec d’autres esprits plus méchants que lui-même [(Matt. 12:45)]. Ayant rejeté
le Christ, ce malheureux peuple recevra l’Antichrist ; mais ceci n’a été
manifesté que par la venue de Christ.
1 Or là où il n’y avait pas de foi, mais où ils s’étaient intérieurement éloignés de Dieu, leur exactitude légale, sans grâce dans leur cœur, devenait de l’étroitesse et de l’hypocrisie. L’esprit scrupuleux n’est pas la droiture.
Position d’attente et
de bénédiction du peuple, et lien avec les prophéties
Bénédiction et promesse de Christ et de la présence de Dieu par Zacharie
En Néhémie, le peuple est seulement placé, en attendant, dans cette position de
bénédiction. Les prophéties de Zacharie et d’Aggée se rattachent à l’œuvre de
Zorobabel et non à celle de Néhémie [(Esdr. 5:1-2)] : à la foi simple qui a
dressé l’autel comme moyen de bénédiction et de sûreté [(Esdr. 3:2-3)]. Là (Zach.
1:16), l’Éternel peut dire qu’il est « revenu à Jérusalem avec miséricorde » ;
mais c’est « après la gloire » qu’Il viendra y demeurer (2:8-13). La prophétie
les encourage par la bénédiction, et leur promet la venue du Christ et la gloire
de la présence de l’Éternel pour une époque encore à venir. Le chapitre 8 de ce
même prophète lie ces deux choses pour encourager le peuple à marcher avec
droiture ; mais, en le lisant, on verra que l’accomplissement est indiqué très
nettement comme ayant lieu à la fin des temps, le rejet du Christ (chap. 9)
devenant l’occasion des jugements qui devaient les atteindre, et donnant lieu,
d’une manière plus éclatante encore, à cette grâce souveraine qui emploiera la
puissance du Messie rejeté, pour délivrer son peuple entièrement ruiné par suite
de son iniquité.
Malachie dénonce la
corruption suivant la bénédiction retrouvée, et annonce le jugement
La prophétie de Malachie, prononcée plus tard, déclare et dénonce la corruption
introduite après que, par grâce, la bénédiction avait été retrouvée dans une
certaine mesure, puis elle prédit la venue de l’Éternel en jugement.
Même là, Israël n’est
pas appelé le peuple de Dieu
On peut ajouter aux remarques déjà faites, que ni en Zacharie, ni en Aggée, Dieu
n’appelle le peuple : Mon peuple. Il est dit, prophétiquement, que cela aurait
lieu dans le temps à venir, aux derniers jours, lorsque le Christ viendrait
établir Sa gloire. Mais le jugement prononcé en Osée n’a jamais été révoqué, et
aucune expression qui le contredise n’est jamais employée.
Néhémie montre le
rétablissement du peuple dans le pays pour la manifestation du Messie
Le livre de Néhémie nous donne donc le rétablissement partiel et extérieur des
Juifs dans le pays, sans le trône de Dieu, sans le trône de David, en attendant
la manifestation du Messie, et Sa venue pour chercher le fruit de tant de grâces
; en un mot, leur rétablissement, afin que cette présentation pût avoir lieu.
C’est le peuple provisoirement dans le pays, de la part de Dieu, mais sous la
puissance des Gentils qui possèdent le trône.
Commentaire entier
John Nelson Darby